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Title:
METHOD FOR MANAGING AN ALERT VIA A CONNECTED STATION FOR DISPENSING A CLEANING AND/OR DISINFECTING SOLUTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/207983
Kind Code:
A1
Abstract:
In summary, the invention relates to a method (6) for managing the alerting of several users of one or more stations for dispensing a cleaning and/or disinfecting solution using identification data transmitted by said users via their respective portable telecommunication devices to the dispensing station which they have used and with which their portable telecommunication device has been paired. If a proven contamination is detected, the alert management method (6) thus makes it possible to identify the list of users that have used the dispensing station during a short period before or after the use of said dispensing station by a contact case. The invention thus makes it possible to reduce the spread of viruses and contaminants among the population and to facilitate the identification of contact cases.

Inventors:
TOPSU SUAT (FR)
GHANNOUM HASSAN (FR)
GUAN HONGYU (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/000025
Publication Date:
October 06, 2022
Filing Date:
March 30, 2022
Export Citation:
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Assignee:
GELAAS (FR)
International Classes:
G07C1/00; H04W4/80; G08B25/01; G16H40/63; G16H50/80; H04W4/029; H04W4/90
Foreign References:
US20160005300A12016-01-07
Attorney, Agent or Firm:
POYET, Benoit (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de gestion d’alerte via une borne de distribution d’une solution nettoyante et/ou désinfectante, le procédé d’alerte comportant les étapes suivantes :

- une étape d’appairage d’un appareil de télécommunication portatif avec la borne de distribution ;

- une étape d’enregistrement de données d’identification relatives à l’appareil de télécommunication portatif ;

- une étape d’activation d’une fonction d’alerte ;

- une étape d’alerte comportant l’envoi d’un message à au moins un appareil de télécommunication portatif dont les données d’identification ont été enregistrées.

2. Procédé de gestion d’alerte selon la revendication précédente, dans lequel les données d’identification enregistrées durant l’étape d’enregistrement comportent un identifiant de l’appareil de télécommunication portatif transmis lors de l’étape d’appairage.

3. Procédé de gestion d’alerte selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les données d’identification enregistrées durant l’étape d’enregistrement comportent un numéro de téléphone associé à l’appareil de télécommunication portatif.

4. Procédé de gestion d’alerte selon la revendication précédente, dans lequel l’étape d’enregistrement des données d’identification comporte une étape de transmission du numéro de téléphone vers la borne de distribution.

5. Procédé de gestion d’alerte selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les données d’identification enregistrées durant l’étape d’enregistrement comportent une donnée d’horodatage.

6. Procédé de gestion d’alerte selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel l’étape d’enregistrement des données d’identification est réalisée directement sur la borne de distribution, la borne de distribution comportant une mémoire interne dans laquelle les données d’identification sont enregistrées.

7. Procédé de gestion d’alerte selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel l’étape d’enregistrement des données d’identification est réalisée sur un serveur distant, la borne de distribution comportant des moyens de communication avec le serveur distant.

8. Procédé de gestion d’alerte selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’étape d’enregistrement des données d’identification comportent l’enregistrement d’une donnée de géolocalisation de la borne de distribution ayant transmis les données d’identification.

9. Procédé de gestion d’alerte selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’étape d’alerte comporte une étape de sélection d’un ensemble des données d’identification enregistrées, dit ensemble critique.

10. Procédé de gestion d’alerte selon la revendication précédente, dans lequel l’ensemble critique est déterminé - pour chaque appareil de télécommunication portatif auxquelles les données d’identification sont associées - par une étape de comparaison d’au mois une des données d’identification avec une valeur de référence.

11 . Procédé de gestion d’alerte selon la revendication précédente prise en combinaison avec la revendication 5, dans lequel la valeur de référence est du type d’une heure critique, l’ensemble critique étant alors formé par tout ou partie des données d’identifications correspondant aux appareils de télécommunication portatifs dont la donnée d’horodatage est située à proximité de l’heure critique.

12. Procédé de gestion d’alerte selon l’une quelconque des revendications 10 ou 11 , dans lequel la valeur de référence est du type d’une coordonnée géographique critique - relative ou absolue - telle que par exemple une cordonnée GPS ou une données de triangulation, l’ensemble critique étant alors formé par tout ou partie des données d’identifications correspondant aux appareils de télécommunication portatifs dont la donnée de géolocalisation est située à proximité de la coordonnée géographique critique.

13. Procédé de gestion d’alerte selon l’une quelconque des revendications 10 à 12, dans lequel l’ensemble critique est déterminé au niveau de la borne de distribution.

14. Procédé de gestion d’alerte selon l’une quelconque des revendications 10 à 12, dans lequel l’ensemble critique est déterminé au niveau du serveur distant.

Description:
PROCEDE DE GESTION D’ALERTE VIA UNE BORNE DE DISTRIBUTION CONNECTEE DE SOLUTION NETTOYANTE ET/OU DESINFECTANTE

Domaine technique

[1] [Le contexte technique de la présente invention est celui des dispositifs sanitaires à l’usage du public et permettant de délivrer des doses de solutions nettoyante et/ou désinfectante afin de limiter la propagation de virus ou de bactéries dans la population. Plus particulièrement, l’invention a trait à un procédé de gestion d’alerte via une telle borne de distribution connectée.

Etat de la technique antérieure

[2] Avec l’émergence de crises sanitaires à grande échelle et les risques de pandémie associés, on a vu apparaître dans l’espace public des bornes de distribution de gel hydroalcoolique afin de permettre à la population de se désinfecter les mains lors de ses déplacements dans l’espace public. Complémentairement, de nombreux états, de nombreux établissements publics et de nombreuses société ont mis en place des gestes barrières afin de luter collectivement contre la propagation de virus et leur transmission par voie aérienne ou cutanée d’un individu à l’autre. Ces gestes barrières comportent notamment la réduction des contacts physiques et la protection des voies respiratoires.

[3] Cependant, malgré toutes ces précautions, la propagation de virus n’est que partiellement ralentie, et les sociétés civiles font face à l’émergence récurrente de pandémies dont les conséquences sanitaires, économiques et sociales sont importantes, onéreuses et douloureuses.

[4] En particulier, en cas de détection d’un individu contaminé, il est nécessaire de pouvoir identifier très rapidement les autres individus avec lesquels il a pu être en contact ou même croiser leur chemin. Il n’existe actuellement pas de solutions techniques permettant d’établir de telles listes, puisque les individus sont libres de se déplacer de manière anonymes dans l’espace public en particulier.

[5] Complémentairement à cette problématique d’identification, il est aussi nécessaire de pouvoir avertir des individus ayant été ponctuellement à proximité d’un individu diagnostiqué positivement à une contamination. [6] Un but de l’invention est de proposer un nouveau procédé de gestion d’alerte afin de répondre au moins en grande partie aux problèmes précédents et de conduire en outre à d’autres avantages.

[7] Un autre but de l’invention est de permettre l’établissement des cas contacts d’un individu ayant été diagnostiqué positif à un virus ou à un contaminant.

[8] Un autre but de l’invention est de faciliter une telle identification des cas contacts dans un délai de réponse très court.

[9] Un autre but de l’invention est de limiter efficacement la propagation d’un contaminant ou d’un virus au travers les individus.

Exposé de l’invention

[10] Selon un premier aspect de l’invention, on atteint au moins l’un des objectifs précités avec un procédé de gestion d’alerte via une borne de distribution d’une solution nettoyante et/ou désinfectante, le procédé d’alerte comportant les étapes suivantes :

[11] - une étape d’appairage d’un appareil de télécommunication portatif avec la borne de distribution ;

[12] - une étape d’enregistrement de données d’identification relatives à l’appareil de télécommunication portatif ;

[13] - une étape d’activation d’une fonction d’alerte ;

[14] - une étape d’alerte comportant l’envoi d’un message à au moins un appareil de télécommunication portatif dont les données d’identification ont été enregistrées.

[15] L’étape d’appairage permet à un appareil de télécommunication portatif de réserver l’usage de la borne de distribution de solution nettoyante et/ou désinfectante. A titre d’exemple non limitatif, l’étape d’appairage comporte une étape de transmission de données d’identifications de l’appareil de télécommunication portatif vers la borne de distribution, une étape de réception des données d’identification par la borne de distribution, une étape de comparaison au cours de laquelle les données d’identifications sont comparées à une valeur de référence. Si la comparaison est valide, c’est-à-dire si les données d’identification sont conformes à la valeur de référence, alors l’appareil de télécommunication portatif est appairé à la borne de distribution et une communication est établie entre la borne de distribution et ledit appareil de télécommunication portatif. Si la comparaison est invalide, c’est-à-dire si les données d’identification sont incompatibles - c’est-à-dire non conformes - avec la valeur de référence, alors l’appareil de télécommunication portatif n’est pas appairé avec la borne de distribution, et aucune communication n’est établie entre la borne de distribution et l’appareil de télécommunication portatif.

[16] Lorsque la borne de distribution est appairée à un appareil de télécommunication portatif, alors il est possible pour l’utilisateur de l’appareil de télécommunication portatif d’utiliser la borne de distribution, et notamment de recevoir une dose de solution nettoyante et/ou désinfectante. En d’autres termes, dans le cas où la borne de distribution est appairée à un appareil de télécommunication portatif, alors l’étape d’appairage comporte en outre une étape d’autorisation d’utilisation de la borne, prenant la forme d’un déverrouillage de la borne de distribution permettant à ladite borne de distribution de délivrer une dose de solution nettoyante et/ou désinfectante. A contrario, lorsque la borne de distribution n’est est pas appairée à un appareil de télécommunication portatif, alors il est impossible pour l’utilisateur de l’appareil de télécommunication portatif d’utiliser la borne de distribution, et notamment de recevoir une dose de solution nettoyante et/ou désinfectante.

[17] Suite à cet appairage, la liaison établie entre l’appareil de télécommunication portatif et la borne de distribution est bidirectionnelle ou monodirectionnelle. Dans le cas d’une liaison monodirectionnelle, alors seule la borne de distribution transmet des données à l’appareil de télécommunication portatif ; et dans le cas d’une liaison bidirectionnelle, la borne de distribution est en outre configurée pour réceptionner des données transmises par l’appareil de télécommunication. De manière particulier, lorsqu’un premier appareil de télécommunication portatif est appairé à la borne de distribution, alors il n’est pas possible pour un deuxième appareil de télécommunication portatif d’être appairé simultanément à la même borne de distribution.

[18] Les données d’identification de l’appareil de télécommunication portatif comporte tout type de données permettant d’identifier et de distinguer un premier appareil de télécommunication portatif de n’importe quel autre appareil de télécommunication portatif. A titre d’exemple non limitatif, les données d’identification peuvent comporter un identifiant de l’appareil de télécommunication portatif, l’identifiant étant représenté par une série d’un ou plusieurs caractères alphanumériques. La série ainsi formée est unique, chaque appareil de télécommunication portatif étant associée à une série différente de celle de tous les autres appareils de télécommunication.

[19] L’étape d’enregistrement des données d’identification sont enregistrées sur une mémoire interne de la borne de distribution ou enregistrées sur un réseau distant auquel la borne de distribution est connectée.

[20] Afin d’établir une communication monodirectionnelle ou bidirectionnelle avec un appareil de télécommunication portatif situé à proximité, la borne de distribution comporte un module de communication radiofréquence.

[21] Dans le procédé de gestion d’alerte conforme au premier aspect de l’invention, la borne de distribution communique avec l’appareil de télécommunication portatif au travers d’une liaison Bluetooth. Par liaison Bluetooth, on comprend l’établissement d’un signal radio à très hautes fréquences comprises entre 2.4 et 2.485 GHz, tel que défini dans la norme IEEE802.15.1. Eventuellement, la liaison est du type Bluetooth basse consommation (BLE, acronyme anglais signifiant Bluetooth Low Energy). Cette configuration permet avantageusement d’établir une communication bidirectionnelle sur de plus grandes distances, typiquement inférieures à 100m.

[22] Alternativement ou complémentairement, dans le procédé de gestion d’alerte conforme au premier aspect de l’invention, la borne de distribution communique avec l’appareil de télécommunication portatif au travers d’une liaison en champ proche. Par liaison en champ proche, on comprend l’établissement d’une télécommunication sans fil à courte portée et à haute fréquence - typiquement égale à 13.56 MHz - telle que décrite dans la norme ISO/CEI 14443 pour la technologie NFC (acronyme anglais pour Near Field Communication). Cette configuration avantageuse permet d’établir une liaison plus sécurisée entre la borne de distribution et l’appareil de télécommunication portatif.

[23] A titre d’exemple non limitatif, la borne de distribution mise en oeuvre dans le procédé de gestion d’alerte conforme au premier aspect de l’invention comporte (i) un réservoir permettant loger la solution nettoyante et/ou désinfectante, (ii) un système de distribution d’une dose de la solution nettoyante et/ou désinfectante, (iii) un module de commande permettant de piloter le système de distribution, et (iv) un module de communication radiofréquence permettant d’établir une communication monodirectionnelle ou bidirectionnelle sans fil entre la borne de distribution et un dispositif de télécommunication portatif.

[24] De manière préférentielle mais non limitative, la solution nettoyante et/ou désinfectante délivrée par la borne de distribution est du type d’une solution hydroalcoolique ou d’une solution contenant un savon.

[25] Le système de distribution permet de faire circuler la solution nettoyante et/ou désinfectante depuis le réservoir et afin de proposer une dose de ladite solution, en contrôlant le débit de solution nettoyante et/ou désinfectante.

[26] Le module de communication radiofréquence est configuré pour émettre et recevoir un signal de radiocommunication modulé sortant ou entrant, c’est-à-dire respectivement émis par la borne de distribution et en direction d’un ou plusieurs dispositifs de télécommunication portatifs, ou reçu par la borne de distribution. Le module de communication radiofréquence permet ainsi à la borne de distribution d’émettre ou de recevoir des données numériques échangées avec un ou plusieurs des dispositifs de télécommunication portatifs situés à proximité.

[27] Le module de commande prend la forme d’une ou plusieurs cartes électroniques connectées entre elles et avec le système de distribution, le module de communication radiofréquence et la source d’alimentation électrique de la borne de distribution. A titre d’exemples non limitatifs, les cartes électroniques formant le module de commande peuvent comprendre des circuits intégrés pour le traitement des données échangées avec le module de communication radiofréquence et le système de distribution. Alternativement ou complémentairement, les cartes électroniques formant le module de commande peuvent comprendre des circuits intégrés pour la commande du module de communication radiofréquence, du système de distribution et de la source d’alimentation électrique. Les circuits intégrés peuvent prendre la forme d’un ou plusieurs contrôleurs et/ou un ou plusieurs microprocesseurs et/ou un ou plusieurs microcontrôleurs et/ou un ou plusieurs circuits logiques programmables (FPGA, acronyme anglais signifiant Field Programmable Gâte Array) et/ou un ou plusieurs circuits intégrés propre à une application (ASIC, acronyme anglais signifiant Application Spécifie Integrated Circuit). [28] Complémentairement, le module de commande peut comprendre et/ou être connecté à et/ou être configuré pour accéder une mémoire configurée pour stocker des données numériques. Par accéder, on comprend que le module de commande est configuré pour pouvoir notamment écrire et/ou lire à partir de la mémoire. Les cartes électroniques formant le module de commande peuvent comprendre tout type de mémoire, telle que par exemple volatile et/ou non volatile et/ou cache et/ou mémoire tampon et/ou mémoire optique et/ou mémoire effaçable programmable en lecture seule.

[29] Le module de commande et/ou le module de communication radiofréquence permettent ensemble ou séparément de mettre en oeuvre l’une ou l’autre des étapes du procédé de gestion d’alerte conforme au premier aspect de l’invention.

[30] Bien entendu l’invention n’est pas limitative du type de dispositif de télécommunication portatif, celui-ci pouvant être n’importe quel objet connecté comportant des moyens de télécommunication sans fil et interactifs avec d’autres objets connectés, et notamment les bornes de distribution. A titre d’exemples non limitatifs, un tel dispositif de télécommunication portatif peut être un téléphone mobile, une montre connectée ou n’importe quel accessoire connecté à un téléphone mobile, une tablette, un ordinateur portable...

[31] Le procédé de gestion d’alerte conforme au premier aspect de l’invention comprend avantageusement au moins un des perfectionnements ci-dessous, les caractéristiques techniques formant ces perfectionnements pouvant être prises seules ou en combinaison :

[32] - les données d’identification enregistrées durant l’étape d’enregistrement comportent l’identifiant de l’appareil de télécommunication portatif transmis lors de l’étape d’appairage ;

[33] - les données d’identification enregistrées durant l’étape d’enregistrement comportent un numéro de téléphone associé à l’appareil de télécommunication portatif de l’utilisateur dudit appareil de télécommunication portatif. Cette donnée technique est importante de manière à pouvoir déclencher un appel téléphonique ultérieur et/ou l’envoi d’un message. En outre, elle permet de géolocaliser un utilisateur spécifique relativement à la borne de distribution avec laquelle il a été en interaction, via son appareil de télécommunication portatif ; [34] - l’étape d’enregistrement des données d’identification comporte une étape de transmission du numéro de téléphone vers la borne de distribution. Selon une première variante de réalisation, l’étape de transmission du numéro de téléphone est réalisée par saisie directe via une interface utilisateur de la borne de distribution, telle que par exemple un écran tactile logé sur ladite borne de distribution. Selon une deuxième variante de réalisation, l’étape de transmission du numéro de téléphone est réalisée par transmission sans fil entre la borne de distribution et l’appareil de télécommunication portatif, telle que par exemple via l’établissement d’une communication bluetooth ou NFC telle que décrite précédemment ;

[35] - les données d’identification enregistrées durant l’étape d’enregistrement comportent une adresse de messagerie électronique associée à l’appareil de télécommunication portatif de l’utilisateur dudit appareil de télécommunication portatif. Cette donnée technique est importante de manière à pouvoir déclencher l’envoi d’un message électronique ultérieurement. En outre, elle permet de géolocaliser un utilisateur spécifique relativement à la borne de distribution avec laquelle il a été en interaction, via son appareil de télécommunication portatif ;

[36] - l’étape d’enregistrement des données d’identification comporte une étape de transmission de l’adresse de messagerie électronique vers la borne de distribution. Selon une première variante de réalisation, l’étape de transmission de l’adresse de messagerie électronique est réalisée par saisie directe via une interface utilisateur de la borne de distribution, telle que par exemple un écran tactile logé sur ladite borne de distribution. Selon une deuxième variante de réalisation, l’étape de transmission de l’adresse de messagerie électronique est réalisée par transmission sans fil entre la borne de distribution et l’appareil de télécommunication portatif, telle que par exemple via l’établissement d’une communication bluetooth ou NFC telle que décrite précédemment ;

[37] - les données d’identification enregistrées durant l’étape d’enregistrement comportent une donnée d’horodatage. Cette caractéristique technique permet de situer temporellement la présence de l’utilisateur à proximité de la borne de distribution. En particulier, prise en combinaison avec les données d’identification précédemment décrites, il est ainsi possible de géolocaliser les individus ayant utilisé la borne de distribution à l’intérieur de n’importe quel intervalle horaire. Cette combinaison astucieuses de données enregistrées permet un traitement plus efficace des données et un déclenchement optimal des processus d’alerte et de sélection des individus à avertir. A cet effet, l’étape d’enregistrement des données d’identification comporte une étape préalable de détermination d’une heure locale relative à la borne de distribution et/ou à l’appareil de télécommunication portatif. Selon une première variante de réalisation, l’heure locale est déterminée par le module de commande de la borne de distribution, l’heure locale étant alors enregistrée avec les autres données d’identification. Selon une deuxième variante de réalisation, l’heure locale est transmise par l’appareil de télécommunication portatif lors de son étape d’appairage avec la borne de distribution par exemple ;

[38] - le procédé de gestion d’alerte conforme au premier aspect de l’invention comporte une étape préalable de demande d’autorisation d’enregistrer les données d’identification. L’étape de demande d’autorisation prend la forme de l’envoi d’un message d’autorisation d’enregistrement des données d’identification et une étape de réception d’une donnée de confirmation pouvant prendre au moins deux états distincts. L’étape d’envoi du message de demande d’autorisation est réalisée par la borne de distribution, via la communication bluetooth ou NFC par exemple. L’étape de réception de la donnée de confirmation comporte une étape d’émission de ladite donnée de confirmation par l’appareil de télécommunication portatif et une étape de réception de ladite donnée de confirmation par la borne de distribution. De manière préférentielle, l’étape de réception est réalisée au travers d’un protocole de communication blueotooth ou NFC tel que décrit précédemment. Si la donnée de confirmation est du type d’un premier état -dit positif -alors l’étape d’enregistrement des données d’identification est réalisée. Si la donnée de confirmation est du type d’un deuxième état - dit négatif - alors l’étape d’enregistrement des données d’identification est omise ;

[39] - selon une première variante de réalisation, l’étape d’enregistrement des données d’identification est réalisée directement sur la borne de distribution, la borne de distribution comportant une mémoire interne dans laquelle les données d’identification sont enregistrées. Selon une deuxième variante de réalisation, l’étape d’enregistrement des données d’identification est réalisée sur un serveur distant, la borne de distribution comportant des moyens de communication avec le serveur distant. Dans ce cas, les moyens de communication peuvent être du type de moyens de télécommunication, tels que par exemple une puce GSM, 3G, 4G,

5G, ou les moyens de communication peuvent être du type d’une connexion filaire ou non filaire au serveur distant, tels que par exemple une connexion éthernet, une connexion internet ou une connexion de type wifi ;

[40] - l’étape de détermination de l’heure locale est réalisée sur le serveur distant au moment ou à proximité du moment où les données d’identification sont enregistrées sur ledit serveur distant. Par « à proximité », on comprend que la détermination et l’enregistrement de l’heure locale est réalisé dans un intervalle prédéterminé par rapport au moment où les données d’identification sont enregistrées sur le serveur distant, par exemple de l’ordre de quelques secondes ;

[41] - l’étape d’enregistrement des données d’identification comportent l’enregistrement d’une donnée de géolocalisation de la borne de distribution ayant transmis les données d’identification. De manière non limitative, cette étape est particulièrement avantageuse à réaliser dans le cas où l’étape d’enregistrement est réalisée sur le serveur distant. Par donnée de géolocalisation, on comprend une donnée de géolocalisation relative ou absolue. Une coordonnées de géolocalisation absolue est telle que par exemple une coordonnée géographique du type d’une latitude et d’une longitude, ou une coordonnée GPS ou une coordonnée de triangulation. Une donnée de géolocalisation relative est une donnée permettant de localiser la borne de distribution relativement à un repère distinct dont les coordonnées absolues sont connues, les données relatives de la borne de distribution étant définies relativement audit repère ;

[42] - selon une première variante de réalisation, l’étape d’activation de la fonction d’alerte prend la forme (i) d’un paramétrage local de la borne de distribution, c’est- à-dire d’un paramétrage manuel de la borne de distribution, via par exemple une interface graphique spécifique affichée sur un écran d’affichage de la borne de distribution, ou (ii) de la réception d’une commande d’activation spécifique sur la borne de distribution, par l’intermédiaire de ses moyens de télécommunication ou par l’intermédiaire de son module de communication radiofréquence et l’établissement d’une communication bluetooth ou NFC. Dans ce cas, la commande d’activation est interprétée par la module de commande de la borne de distribution et permet de la configurer de manière à déclencher une étape d’alerte. Dans cette première variante de réalisation, l’étape d’activation de la fonction d’alerte - à l’origine du déclenchement de l’étape d’alerte ultérieure - est réalisée par ou sur la borne de distribution elle-même. Dans cette première variante, l’étape d’activation est réalisée de manière délocalisée, au niveau de chaque borne de distribution, et permet de déployer un réseau de bornes de distributions intelligentes et dotés de fonctionnalités autonomes, réduisant ainsi les besoin de développement et d’infrastructure réseau pour interconnecter les bornes de distribution avec un serveur distant ;

[43] - selon une deuxième variante de réalisation, l’étape d’activation de la fonction d’alerte est réalisée de manière centralisée au niveau du serveur distant auquel la borne de distribution est connectée. Dans ce cas, c’est bien le serveur distant qui active l’étape d’alerte. Cette étape d’activation est réalisée de manière centralisée, au niveau du serveur distant, et permet de limiter les développements informatiques au niveau de la borne de distribution, privilégiant ainsi une gestion centralisée d’un parc de bornes de distribution selon l’invention ;

[44] - l’étape d’alerte comporte une étape de sélection d’un ensemble des données d’identification enregistrées, dit ensemble critique. Cette étape permet de déterminer quels sont les utilisateurs - au travers des données d’identifications échangées avec la borne de distribution et leur appareil de télécommunication portatif - à avertir. En particulier, l’ensemble critique est déterminé - pour chaque appareil de télécommunication portatif auxquelles les données d’identification sont associées - par une étape de comparaison d’au mois une des données d’identification avec une valeur de référence. La valeur de référence est du type d’une heure critique, l’ensemble critique étant alors formé par tout ou partie des données d’identifications correspondant aux appareils de télécommunication portatifs dont la donnée d’horodatage est située à proximité de l’heure critique. Paré proximité, on comprend que la donnée d’horodatage correspondante est située à l’intérieur d’un intervalle temporel donné, par exemple compris entre quelques secondes et 3 heures. L’heure critique peut être déterminée au niveau de la borne de distribution concernée ou alors au niveau du serveur distant ;

[45] - la valeur de référence est du type d’une coordonnée géographique critique - relative ou absolue - telle que par exemple une cordonnée GPS ou une données de triangulation, l’ensemble critique étant alors formé par tout ou partie des données d’identifications correspondant aux appareils de télécommunication portatifs dont la donnée de géolocalisation est située à proximité de la coordonnée géographique critique. Par à proximité, on comprend que la donnée de géolocalisation correspondante est située à l’intérieur d’une zone géographique donnée, par exemple compris à l’intérieur d’un cercle d’un diamètre prédéterminé, par exemple égal à quelques dizaines de mètres. La coordonnée géographique critique peut être déterminée au niveau de la borne de distribution concernée ou alors au niveau du serveur distant. D’une manière avantageuse, la coordonnée géographique critique correspond à une donnée de géolocalisation d’une borne de distribution

[46] - selon une première variante de réalisation, l’ensemble critique est déterminé au niveau de la borne de distribution. En d’autres termes, l’étape de sélection de l’ensemble des données d’identification enregistrées formant l’ensemble critique est réalisée sur la borne de distribution à l’aide des données d’identifications enregistrées sur ledit serveur distant, ou éventuellement sur la borne de distribution, l’étape de sélection étant mise en œuvre par le module de commande de ladite borne de distribution. A cet effet, la borne de distribution comporte des moyens de télécommunication embarqués tels que décrits précédemment et permettant de communiquer avec les appareils de télécommunication portatifs durant l’étape d’alerte. En effet, au moment de l’alerte, les appareils de télécommunication portatifs ne sont probablement plus situés à proximité directe de la borne de distribution, rendant le module de communication radiofréquence inopérant. Par conséquent, il est nécessaire d’utiliser d’autres protocoles de communication avec les appareils de télécommunication portatifs, puisque les protocoles blueotooth ou NFC ne peuvent plus fonctionner. C’est bien le rôle des moyens de communication de la borne de distribution : lui permettre de communiquer à grande distance avec n’importe quel appareil de télécommunication portatif. A titre d’exemple, les moyens de télécommunication embarqués de la borne de distribution peuvent être du type d’une puce GSM et/ou d’une connexion filaire et/ou d’une connexion non filaire à un réseau distant permettant de communiquer ensuite vers les appareils de télécommunication portatifs ;

[47] - selon une deuxième variante de réalisation, l’ensemble critique est déterminé au niveau du serveur distant. En d’autres termes, l’étape de sélection de l’ensemble des données d’identification enregistrées formant l’ensemble critique est réalisée sur le serveur distant à l’aide des données d’identifications enregistrées sur ledit serveur distant, ou éventuellement sur la borne de distribution ; [48] - le procédé de gestion d’alerte comporte une étape de suppression des données d’identification de l’ensemble critique. Cette étape permet de mieux gérer la zone mémoire dédiée à l’enregistrement de ces données d’identification, notamment dans le cas où lesdites données d’identification sont enregistrées sur la borne de distribution. De manière avantageuse, l’étape de suppression est réalisée de manière périodique, selon une période de réinitialisation donnée. A titre d’exemple non limitatif, la période de réinitialisation est égale à 15 jours ;

[49] - le procédé de gestion d’alerte comporte une étape initiale d’affichage de données contextuelles sur la borne de distribution, les données contextuelles étant relatives à un établissement situé à proximité de la borne de distribution. Les données contextuelles sont par exemple du type d’une carte d’un restaurant, comportant les plats servis. D’une manière plus générale, les données contextuelles sont liées à une localisation de la borne dans un espace public ou privé. Selon une première variante de réalisation, les données contextuelles affichées sur la borne de distribution sont stockée dans une zone mémoire de la borne de distribution. Selon une deuxième variante de réalisation, les données contextuelles affichées sur la borne de distribution sont enregistrée sur un serveur distant et transmises à la borne de distribution.

[50] Selon un deuxième aspect de l’invention, il est proposé un réseau de distribution de solution nettoyante et/ou désinfectante, le réseau comportant :

[51] - une pluralité de bornes de distribution d’une dose de solution nettoyante et/ou désinfectante, chaque borne de distribution comportant des moyens configurés pour mettre en oeuvre le procédé de gestion d’alerte conforme au premier aspect de l’invention ou selon l’un quelconque de ses perfectionnements ;

[52] - au moins un appareil de télécommunication portatif configuré pour pouvoir communiquer avec l’une des bornes de distribution.

[53] En particulier, les moyens de chaque borne de distribution comportent :

[54] - un réservoir configuré pour loger la solution nettoyante et/ou désinfectante ;

[55] - un système de distribution de la solution nettoyante et/ou désinfectante, le système de distribution comportant une tête de distribution en communication fluidique avec le réservoir par l’intermédiaire d’un tuyau de distribution, une pompe configurée pour régler un débit de solution nettoyante et/ou désinfectante circulant dans le tuyau de distribution ;

[56] - un module de commande configuré pour piloter sélectivement la pompe et la tête de distribution du système de distribution ;

[57] - un module de communication radiofréquence configuré pour permettre une communication bidirectionnelle sans fil entre la borne de distribution et un appareil de télécommunication portatif, et pour activer ou désactiver la borne de distribution en fonction d’un signal de commande émis par l’appareil de télécommunication portatif et réceptionné par le module de communication radiofréquence ;

[58] - une source d’énergie électrique reliée au système de distribution, au module de commande et au module de communication radiofréquence.

[59] Les bornes de distribution conforme peuvent prendre n’importe quelle forme. En particulier, elles peuvent comporter des organes de fixation pour lui permettre d’être fixée de manière permanente ou amovible à un support vertical. Alternativement, les bornes de distribution peuvent prendre la forme d’un totem et comporter une embase lui permettant d’être posée sur le sol et d’y demeurer en station.

[60] Chaque borne de distribution est délimitée par un carter formant une enveloppe extérieure de forme quelconque, selon les usages souhaités, et à l’intérieur de laquelle sont logés tout ou partie des composants, dont notamment le module de communication radiofréquence, et/ou le module de commande et/ou le système de distribution et/ou le réservoir et/ou la source d’alimentation électrique.

[61] Comme évoqué précédemment, de manière préférentielle mais non limitative, la solution nettoyante et/ou désinfectante délivrée par la borne de distribution est du type d’une solution hydroalcoolique ou d’une solution contenant un savon. Par ailleurs, la solution nettoyante et/ou désinfectante est délivrée par doses d’un volume prédéterminé et dans un état liquide, d’un gel, d’une mousse ou d’une nébulisation par exemple.

[62] Le réservoir prend la forme d’un récipient fermé configuré pour pouvoir loger un volume prédéterminé de solution nettoyante et/ou désinfectante. Le volume du réservoir est préférentiellement compris entre 0,5 litres et 10 litres. De manière avantageuse, le volume du réservoir est compris entre 1 litre et 5 litres pour optimiser à la fois l’encombrement et le nombre de doses de solution nettoyante et/ou désinfectante délivrées par la borne de distribution avant remplissage ou remplacement du réservoir. Le réservoir peut être réalisé dans n’importe quel matériau, notamment plastique ou métallique. Selon un mode de réalisation préféré, le réservoir forme un récipient logé à l’intérieur de la borne et de son carter. Selon un mode de réalisation alternatif, le réservoir est formé en tout ou partie par une partie du carter de la borne de distribution.

[63] Le réservoir est préférentiellement fermé de manière hermétique afin de limiter une évaporation de la solution nettoyante et/ou désinfectante, et afin de réduire les risques d’inflammation. De manière avantageuse, la borne de distribution comporte un dispositif d’accès au réservoir afin de permettre son remplissage et/ou son remplacement. Selon un premier exemple de réalisation, un tel dispositif d’accès peut prendre la forme d’une trappe amovible, escamotable ou montée pivotante et donnant accès à la partie de la borne de distribution logeant le réservoir, afin de pouvoir extraire ou introduire le réservoir dans le carter de la borne de distribution. Selon un deuxième exemple de réalisation, un tel dispositif d’accès peut prendre la forme d’un bouchon de fermeture repositionnable - préférentiellement de manière hermétique - et permettant un remplissage du réservoir en solution nettoyante et/ou désinfectante.

[64] Le système de distribution permet de faire circuler la solution nettoyante et/ou désinfectante depuis le réservoir en direction de la tête de distribution, tout en contrôlant le débit de solution nettoyante et/ou désinfectante. De manière préférentielle, afin de limiter les fuites de solution nettoyante et/ou désinfectante dans la borne de distribution, le système de distribution est couplé de manière hermétique, notamment au niveau du réservoir et de la tête de distribution.

[65] La régulation de débit de solution nettoyante et/ou désinfectante circulant dans le système de distribution est assuré par la pompe pilotée par le module de commande de la borne de distribution. La pompe est au moins configurée pour permettre de régler le débit de solution nettoyante et/ou désinfectante entre une valeur nulle et une valeur nominale non nulle. En outre, la pompe est pilotée par le module de commande de manière à régler le débit de solution nettoyante et/ou désinfectante à sa valeur nominale durant une durée prédéterminée correspondant à la livraison d’un volume nominal prédéterminé de solution nettoyante et/ou désinfectante par la tête de distribution. [66] La tête de distribution comporte un ou plusieurs buses de distribution configurée pour libérer la solution nettoyante et/ou désinfectante et pour permettre à un utilisateur de la borne de distribution de récupérer ladite solution et de l’appliquer notamment sur ses mains par exemple. En fonction des effets et usages recherchés, la ou les buses de distribution formant la tête de distribution sont configurée pour pulvériser la solution nettoyante et/ou désinfectante sous forme de gouttelettes ou sous la forme d’un jet.

[67] Le module de commande prend la forme d’une ou plusieurs cartes électroniques connectées entre elles et avec le système de distribution, le module de communication radiofréquence et la source d’alimentation électrique de la borne de distribution. A titre d’exemples non limitatifs, les cartes électroniques formant le module de commande peuvent comprendre des circuits intégrés pour le traitement des données échangées avec le module de communication radiofréquence et le système de distribution. Alternativement ou complémentairement, les cartes électroniques formant le module de commande peuvent comprendre des circuits intégrés pour la commande du module de communication radiofréquence, du système de distribution et de la source d’alimentation électrique. Les circuits intégrés peuvent prendre la forme d’un ou plusieurs contrôleurs et/ou un ou plusieurs microprocesseurs et/ou un ou plusieurs microcontrôleurs et/ou un ou plusieurs circuits logiques programmables (FPGA, acronyme anglais signifiant Field Programmable Gâte Array) et/ou un ou plusieurs circuits intégrés propre à une application (ASIC, acronyme anglais signifiant Application Spécifie Integrated Circuit).

[68] Complémentairement, le module de commande peut comprendre et/ou être connecté à et/ou être configuré pour accéder une mémoire configurée pour stocker des données numériques. Par accéder, on comprend que le module de commande est configuré pour pouvoir notamment écrire et/ou lire à partir de la mémoire. Les cartes électroniques formant le module de commande peuvent comprendre tout type de mémoire, telle que par exemple volatile et/ou non volatile et/ou cache et/ou mémoire tampon et/ou mémoire optique et/ou mémoire effaçable programmable en lecture seule.

[69] Le module de communication radiofréquence est configuré pour émettre et recevoir un signal de radiocommunication modulé respectivement sortant ou entrant. [70] La source d’alimentation électrique est préférentiellement une source d’énergie électrique, telle que par exemple une batterie électrique logée dans la borne de distribution. A titre d’exemple non limitatif, la batterie électrique peut être du type d’une batterie lithium. Alternativement, la source d’alimentation électrique prend la forme d’un organe de connexion électrique entre la borne de distribution et un réseau électrique voisin. Cette configuration avantageuse permet de pouvoir facilement connecter électriquement la borne de distribution conforme au deuxième aspect de l’invention avec le réseau électrique voisin. De manière avantageuse, l’organe de connexion électrique de la borne de distribution est du type d’un organe de connexion femelle, destiné à pouvoir être accouplé avec un organe de connexion mâle analogue.

[71] Le module de communication radiofréquence comporte (i) une antenne de télécommunication de type Bluetooth et une unité de modulation-démodulation reliée électriquement et de manière opérationnelle à l’antenne de télécommunication, et/ou (ii) un terminal de communication en champ proche (NFC, acronyme anglais signifiant Near Field Communication) relié au module de commande.

[72] L’unité de modulation-démodulation est configurée pour moduler et démoduler respectivement le signal de radiocommunication sortant et entrant. L’unité de modulation-démodulation comprend avantageusement un ou plusieurs contrôleurs et/ou un ou plusieurs microprocesseurs et/ou un ou plusieurs microcontrôleurs et/ou un ou plusieurs circuits logiques programmables (FPGA, acronyme anglais signifiant Field Programmable Gâte Array) et/ou un ou plusieurs circuits intégrés propre à une application (ASIC, acronyme anglais signifiant Application Spécifie Integrated Circuit). L’unité de modulation-démodulation comporte préférentiellement une mémoire reliée électriquement et de manière opérationnelle à l’antenne. La mémoire peut être de n’importe quel type, tel que par exemple du type d’une mémoire volatile et/ou non volatile et/ou d’une mémoire cache et/ou d’une mémoire tampon et/ou d’une mémoire optique et/ou d’une mémoire effaçable programmable en lecture seule ;

[73] L’antenne de télécommunication Bluetooth est configurée pour émettre et/ou recevoir un signal radio situé dans des très hautes fréquences comprises entre 2.4 et 2.485 GHz, tel que défini dans la norme IEEE802.15.1. Eventuellement, l’antenne de télécommunication est du type d’une antenne Bluetooth basse consommation (BLE, acronyme anglais signifiant Bluetooth Low Energy).

[74] Le terminal de communication prend la forme d’une antenne NFC permettant d’établir une communication sans fil à courte portée et à haute fréquence, typiquement égale à 13.56 MHz. La technologie NFC est notamment décrite dans la norme ISO/CEI 14443. L’antenne de télécommunication est du type d’une antenne de communication en champ proche.

[75] Le réseau de distribution comporte aussi avantageusement un serveur distant relié de manière filaire ou - préférentiellement - non filaire à chaque borne de distribution. Tout ou partie des bornes de distribution peut être reliée au réseau distant par des moyens de communication différents des autres bornes de distribution.

[76] Les moyens de communication de chaque borne de distribution peuvent être du type par exemple d’une puce GSM, 3G, 4G, 5G, ou les moyens de communication peuvent être du type d’une connexion filaire ou non filaire au serveur distant, tels que par exemple une connexion éthernet, une connexion internet ou une connexion de type wifi. Les moyens de communication de chaque borne de distribution sont configurés pour pouvoir communiquer avec un serveur distant et/ou avec les appareils de télécommunication portatifs.

[77] Des modes de réalisation variés de l’invention sont prévus, intégrant selon l’ensemble de leurs combinaisons possibles les différentes caractéristiques optionnelles exposées ici.

Description des figures

[78] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

[79] [Fig.1 ] illustre un exemple de réalisation d’une borne de distribution conforme au deuxième aspect de l’invention ;

[80] [Fig.2] illustre une vue en transparence de la borne de distribution illustrée sur le FIGURE 1 ; [81] [Fig.3] illustre une vue schématique de l’architecture électronique de la borne de distribution conforme au deuxième aspect de l’invention ;

[82] [Fig.4] illustre une vue synoptique du procédé de gestion d’alerte conforme au premier aspect de l’invention.

[83] Bien entendu, les caractéristiques, les variantes et les différentes formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolées des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur.

[84] En particulier toutes les variantes et tous les modes de réalisation décrits sont combinables entre eux si rien ne s’oppose à cette combinaison sur le plan technique.

[85] Sur les figures, les éléments communs à plusieurs figures conservent la même référence.

Description détaillée de l’invention

[86] En référence aux FIGURES 1, 2 et 3, il est décrit une borne de distribution 1 conforme au deuxième aspect de l’invention et permettant de distribuer une quantité prédéterminée de solution nettoyante et/ou désinfectante de manière contrôlée. De manière particulièrement avantageuse, la borne de distribution 1 est pilotée à distance par un appareil de télécommunication portatif non visible sur les FIGURES 1 et 2. Les FIGURES 1 et 2 illustrent une vue tridimensionnelle d’un exemple de réalisation d’une borne de distribution 1 selon l’invention, et la FIGURE 3 illustre une vue schématique d’un système électronique 2 embarqué dans ladite borne de distribution 1 et permettant de mettre en œuvre le procédé de gestion d’alerte 6 conforme au premier aspect de l’invention.

[87] La borne de distribution 1 peut comporter des organes de fixation lui permettant d’être fixée à un support vertical, ou la borne de distribution 1 peut prendre la forme d’un totem tel que visible dans l’exemple de réalisation illustré sur les FIGURES 1 et 2, la borne de distribution 1 comportant par exemple une embase 14 lui permettant d’être posée sur le sol et d’y demeurer en station verticale.

[88] Dans l’exemple de réalisation illustré sur les FIGURES 1 et 2, la borne de distribution 1 est délimitée par un carter 10 formant une enveloppe extérieure et à l’intérieur de laquelle sont logés tout ou partie des composants de la borne de distribution 1. En particulier, le carter 10 loge au moins les composants suivants de la borne de distribution 1 :

[89] - un réservoir 3 permettant de loger la solution nettoyante et/ou désinfectante ;

[90] - un système de distribution 4 de la solution nettoyante et/ou désinfectante ;

[91] - un système électronique 2 permettant de piloter le fonctionnement de la borne de distribution 1 , le système électronique 2 comportant un module de commande 2C configuré pour piloter le système de distribution 4, un module de communication radiofréquence 2B configuré pour permettre une communication bidirectionnelle sans fil entre la borne de distribution 1 et un appareil de télécommunication portatif, un module d’alimentation électrique 2A de la borne de distribution 1.

[92] Dans l’exemple de réalisation illustré sur les FIGURES 1 et 2, le carter 10 de la borne de distribution 1 a une forme longitudinale verticale, et comporte une partie supérieure 11, une partie inférieure 13 et une partie intermédiaire 12. La partie inférieure 13 du carter 10 de la borne de distribution 1 a une forme parallélépipédique ou cylindrique. La partie intermédiaire 12 du carter 10 est située dans le prolongement de la partie inférieure 13. La partie intermédiaire 12 du carter 10 a une forme parallélépipédique ou cylindrique.

[93] Afin de limiter une emprise au sol de la borne de distribution 10, une première dimension latérale L1 du carter 10 est comprise entre 400 mm et 600 mm. Préférentiellement, la première dimension latérale L1 du carter 10 est égale à 550 mm. La première dimension latérale L1 est mesurée entre deux faces latérales 101 du carterlO. Une deuxième dimension latérale L2 du carter 10 est comprise entre 300 mm et 500 mm. Préférentiellement, la deuxième dimension latérale L2 du carter 10 est égale à 400 mm. Une hauteur L3 de la borne de distribution 1 est avantageusement comprise entre 1200 mm et 1800 mm afin de faciliter son usage par un utilisateur lui faisant face, debout. Préférentiellement, une hauteur totale de la borne de distribution 1 est égale à 1600 mm. [94] Bien évidemment, d’autres formes de bornes de distribution 1 pourraient être imaginées dans le contexte de la présente invention, et notamment des bornes de distribution 1 pouvant être fixées à un support ou au mur. En outre, les dimensions des bornes de distribution 1 peuvent être variable en fonction de leurs emplacements d’utilisation, et/ou de leurs fréquences d’utilisation.

[95] Le carter 10 de la borne de distribution 1 peut être formé de tous matériaux le rendant compatible pour une intégration dans le paysage public et le rendant résistant à un usage intensif et/ou aux intempéries. A titre d’exemples non limitatifs, le carter 10 peut être formé en tout ou partie de matériaux plastiques ou métalliques. [96] Dans l’exemple de réalisation illustré sur la FIGURE 2, la partie inférieure 13 du carter 10 de la borne de distribution loge le réservoir 3 et le système électronique 2 dans un logement 131 spécifique. Le logement 131 de la partie inférieure 13 du carter 10 est rendu accessible, notamment pour des opérations de maintenance et/ou de remplissage du réservoir 3, par l’intermédiaire d’une trappe 132 amovible ou pivotante, fermée par un organe de verrouillage 133 du type d’une serrure.

[97] La partie intermédiaire 12 du carter 10 de la borne de distribution 1 comporte une cavité 122 à l’intérieure de laquelle un utilisateur de la borne de distribution 1 peut introduire ses mains pour recevoir la dose de solution nettoyante et/ou désinfectante. La cavité est avantageusement située à une hauteur comprise entre 1000 mm et 1300 mm du sol et/ou de l’embase 14.

[98] Dans sa partie supérieure 11 , le carter 10 comporte une partie en biseau : une face frontale 110 du carter 10 est inclinée, de sorte que la deuxième dimensions latérale L2 du carter 10 est décroissante au fur et à mesure qu’on se rapproche d’une extrémité verticale supérieure de la borne de distribution 1. Enfin, la partie supérieure 11 de la borne de distribution 1 loge un dispositif de communication visuelle 111 permettant d’expliquer son fonctionnement et/ou de réaliser des campagnes de sensibilisation sanitaires et/ou de diffuser des publicités. Dans l’exemple de réalisation illustré sur les FIGURES 1 et 2, le dispositif de communication visuelle prend la forme d’un écran intégré afin de permettre une communication interactive avec les utilisateurs. L’écran est préférentiellement du type d’un écran à cristaux liquides (LCD) ou d’un écran à diodes électroluminescentes (LED) ou d’un écran à diodes électroluminescentes organiques (OLED) par exemple. [99] Le système de distribution 4 de la borne de distribution 1 permet de délivrer une dose prédéterminée de solution nettoyante et/ou désinfectante à un utilisateur de la borne de distribution 1. Le système de distribution 4 comporte une tête de distribution 121 en communication fluidique avec le réservoir 3 par l’intermédiaire d’au moins un tuyau de distribution 42, et une pompe configurée pour régler un débit de solution nettoyante et/ou désinfectante circulant dans le tuyau de distribution.

[100] Les tuyaux de distribution 42 permettent de mettre en communication fluidique le réservoir 3 et la tête de distribution 121 afin de permettre un acheminement de la solution nettoyante et/ou désinfectante vers la tête de distribution 121. De manière avantageuse, les tuyaux de distribution 42 du système de distribution 42 sont couplés de manière hermétique au réservoir 3 et à la tête de distribution 121.

[101] Le réservoir 3 prend la forme d’un récipient fermé configuré pour pouvoir loger un volume prédéterminé de solution nettoyante et/ou désinfectante. Le volume du réservoir est préférentiellement compris entre 0,5 litres et 10 litres. Le réservoir est préférentiellement logé dans la partie inférieure 13 de la borne de distribution 1 afin de favoriser sa tenue en station verticale et pour des raisons de simplicité de conception. Le réservoir 3 est en plastique ou métallique. Complémentairement, le réservoir 3 est fermé de manière hermétique afin de limiter une évaporation de la solution nettoyante et/ou désinfectante, et afin de réduire les risques d’inflammation.

[102] Le système de distribution 4 permet de faire circuler la solution nettoyante et/ou désinfectante depuis le réservoir 3 en direction de la tête de distribution 121, tout en contrôlant le débit de solution nettoyante et/ou désinfectante. La régulation de débit de solution nettoyante et/ou désinfectante circulant dans le système de distribution 4 est assuré par la pompe pilotée par le module de commande 2C de la borne de distribution 1. La pompe du système de distribution 4 est pilotée par le module de commande 2C du système électronique 2 de manière à régler le débit de solution nettoyante et/ou désinfectante à une valeur nominale - non nulle - durant une durée prédéterminée correspondant à la livraison d’un volume nominal prédéterminé de solution nettoyante et/ou désinfectante par la tête de distribution 121. Lorsque le volume nominal est atteint, le module de commande 2C pilote la pompe de manière à stopper l’écoulement de solution nettoyante et/ou désinfectante par la tête de distribution 121. [103] La tête de distribution 121 du système de distribution 4 est logée au niveau de la cavité 122 de la partie intermédiaire 12 du carter 10. Plus précisément, dans l’exemple de réalisation illustré sur les FIGURES 1 et 2, la tête de distribution est logée au niveau d’une parois supérieure de la cavité 121, de sorte que la solution nettoyante et/ou désinfectante puisse tomber dans la cavité par simple effet de la gravité. Cette configuration avantageuse permet notamment de pouvoir récupérer dans un bac de récupération 5 un excédent de solution nettoyante et/ou désinfectante qui n’aurait pas été utilisé par l’utilisateur de la borne de distribution 1. A cet effet, la cavité 122 comporte, au niveau de sa paroi inférieure opposée à la tête de distribution 121 , une grille d’écoulement et un conduit de récupération couplé fluidiquement au bac de récupération.

[104] La tête de distribution 121 comporte un ou plusieurs buses de distribution 1211 configurées pour libérer la solution nettoyante et/ou désinfectante et pour permettre à un utilisateur de la borne de distribution 1 de récupérer ladite solution et de l’appliquer notamment sur ses mains par exemple. En fonction des effets et usages recherchés, la ou les buses de distribution 1211 formant la tête de distribution 121 sont configurée pour pulvériser la solution nettoyante et/ou désinfectante sous forme de gouttelettes ou sous la forme d’un jet.

[105] Eventuellement, le système de distribution 4 comporte aussi un capteur configuré pour mesurer un volume de solution nettoyante et/ou désinfectante logé dans le réservoir 3. Le capteur permet ainsi de déterminer si le volume restant de solution nettoyante et/ou désinfectante passe sous une valeur seuil nécessitant la programmation d’une opération de maintenance ou de remplissage de la borne de distribution 1.

[106] Le système de distribution 4 peut aussi comporter un capteur de proximité 1212 relié électriquement au module de commande 2C, le capteur de proximité 1212 étant configuré pour permettre l’activation du système de distribution 4 lorsqu’un utilisateur de la borne de distribution 1 approche ses mains à proximité de ladite borne de distribution 1, et notamment à proximité de la tête de distribution 121. A titre d’exemples non limitatifs, le capteur de proximité prend la forme d’un capteur infra-rouge, d’un capteur à ultrasons, d’un capteur capacitif.

[107] De manière préférentielle mais non limitative, la solution nettoyante et/ou désinfectante délivrée par la borne de distribution 1 conforme au premier aspect de l’invention est du type d’une solution hydroalcoolique ou d’une solution contenant un savon. Par ailleurs, la solution nettoyante et/ou désinfectante est délivrée par la tête de distribution 121 via des doses d’un volume prédéterminé et dans un état liquide, d’un gel, d’une mousse ou d’une nébulisation par exemple.

[108] En référence à la FIGURE 3, le système électronique 2 de la borne de distribution 1 conforme au deuxième aspect de l’invention va maintenant être décrit plus en détail. Comme évoqué précédemment, le système électronique 2 est configuré pour permettre de mettre en oeuvre tout ou partie des étapes du procédé de gestion d’alerte 6 conforme au premier aspect de l’invention et tel qu’il sera décrit notamment ultérieurement. Le système électronique 2 comporte le module d’alimentation électrique 2A, le module de communication radiofréquence 2B et le module de commande 2C.

[109] Le module d’alimentation électrique 2A est configuré pour apporter l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement du module de communication radiofréquence 2B et du module de commande 2C, via une source d’alimentation électrique 21. Selon une première variante de réalisation, le module d’alimentation électrique 2A comporte une source d’énergie électrique permettant à la borne de distribution 1 de fonctionner de manière autonome. La source d’énergie électrique prend la forme d’une batterie électrique, rechargeable ou non rechargeable. Alternativement, le module d’alimentation électrique prend la forme d’un organe de connexion électrique entre la borne de distribution 1 et un réseau électrique voisin. Dans cette variante de réalisation, la borne d’alimentation ne loge pas de sources d’énergie électrique, et l’organe de connexion électrique permet de pouvoir facilement connecter électriquement la borne de distribution 1 avec le réseau électrique voisin. A titre d’exemple non limitatif, l’organe de connexion électrique de la borne de distribution 1 est du type d’une prise électrique, femelle ou mâle.

[110] Le module d’alimentation électrique 2A est ainsi formé de la source d’alimentation électrique 21 et d’un dispositif de conditionnement 22. La source d’alimentation électrique 21 permet ainsi de générer un signal d’alimentation électrique permettant de faire fonctionner les autres modules 2B, 2C du système électronique 2 ; et le dispositif de conditionnement permet d’ajuster des caractéristiques électriques du signal d’alimentation électrique aux spécificités requises par chaque module 2B, 2C. A titre d’exemple non limitatif, le dispositif de conditionnement permet de mette en forme sélectivement une tension et/ou une intensité et/ou une fréquence et/ou une phase du signal d’alimentation électrique. Le dispositif de conditionnement 21 est configuré pour mettre en forme distinctement un premier signal d’alimentation électrique pour le module de communication radiofréquence 2A et un deuxième signal d’alimentation électrique pour le module de commande 2B.

[111] Le module de commande 2C est configuré pour piloter les différents organes de la borne de distribution 1, tels que notamment le système de distribution 4 et/ou le capteur de proximité 1212 et/ou l’écran formant le dispositif de communication visuelle 111. En particulier, le module de commande 2C comporte :

[112] - un dispositif de pilotage 27 du capteur de proximité 1212, configuré pour polariser le capteur de proximité afin de pouvoir détecter la présence d’un utilisateur ayant inséré ses mains dans la cavité 122 de la borne de distribution 1 ; et

[113] - un contrôleur 26 configuré pour piloter la pompe et la tête de distribution 121 du système de distribution 4, le contrôleur étant configuré pour alimenter électriquement la pompe et/ou la tête de distribution 121 lorsque la présence d’un utilisateur ayant inséré ses mains dans la cavité 122 de la borne de distribution 1 a été détectée par le capteur de proximité 1212.

[114] Le module de communication radiofréquence 2B est configuré pour émettre et recevoir un signal de radiocommunication modulé respectivement sortant RFout ou entrant RFin. Le signal de radiocommunication modulé sortant RFout est généré par le module de communication radiofréquence 2B et le signal de radiocommunication modulé entrant RFin est généré par un appareil de télécommunication portatif UL situé à proximité de la borne de distribution 1 et détecté par ledit module de communication radiofréquence 2B.

[115] A cet effet, le module de communication radiofréquence 2B comporte :

[116] - une unité de traitement 24 configurée pour notamment moduler le signal de radiocommunication modulé sortant RFout et pour démoduler le signal de radiocommunication modulé entrant RFin, selon une pluralité de protocoles de communication ; et

[117] - une antenne de télécommunication 23, 25 configurée pour émettre et/ou recevoir un signal radiofréquence modulé. [118] La borne de distribution 1 conforme au premier aspect de l’invention est configurée pour pouvoir communiquer selon divers protocoles. De manière préférentielle, elle est configurée pour pouvoir communiquer sélectivement en Bluetooth ou en champs proche, selon les étapes de son procédé de gestion d’alerte 6 ou de fonctionnement. Le procédé de gestion d’alerte 6 conforme au premier aspect de l’invention et tel que mis en oeuvre par le module de communication radiofréquence 2B de la borne de distribution 1 sera décrit ultérieurement en référence à la FIGURE 4.

[119] Dans le système électronique 2 illustré sur la FIGURE 3, le module de communication radiofréquence 2B comporte une antenne Bluetooth 23 et une antenne NFC 25, l’unité de traitement 24 permettant de communiquer sélectivement selon l’un ou l’autre des protocoles de communication, selon les effets recherchés. L’unité de traitement 24 forme ainsi simultanément une unité de modulation- démodulation reliée électriquement et de manière opérationnelle à l’antenne Bluetooth 23, et un terminal de communication reliée électriquement et de manière opérationnelle à l’antenne NFC 25, tels qu’évoqué précédemment.

[120] Pour faciliter l’interaction entre l’appareil de télécommunication portatif UL et la borne de distribution 1, l’antenne Bluetooth 23 et/ou l’antenne NCF 25 sont préférentiellement situées au niveau de la partie supérieure 11 de la borne de distribution 1, dans une position intermédiaire entre le dispositif de communication visuelle 111 et la cavité 122, à proximité d’un ou logé dans un cartouche 112 qui affleure la face frontale du carter 10.

[121] L’unité de traitement 24 du module de communication radiofréquence 2B comprend avantageusement un ou plusieurs contrôleurs et/ou un ou plusieurs microprocesseurs et/ou un ou plusieurs microcontrôleurs et/ou un ou plusieurs circuits logiques programmables (FPGA, acronyme anglais signifiant Field Programmable Gâte Array) et/ou un ou plusieurs circuits intégrés propre à une application (ASIC, acronyme anglais signifiant Application Spécifie Integrated Circuit). L’unité de traitement 24 comporte aussi une mémoire reliée électriquement et de manière opérationnelle à l’antenne.

[122] Le système électronique 2 de la borne de distribution 1 conforme au deuxième aspect de l’invention prend la forme d’une ou plusieurs cartes électroniques connectées entre elles - par exemple une pour chaque module 2A, 2B, 2C - et avec le système de distribution 4 de la borne de distribution 1. A titre d’exemples non limitatifs, les cartes électroniques formant chaque module 2A, 2B, 2C du système électronique 2 peuvent comprendre des circuits intégrés pour le traitement des données échangées entre le module de commande 2C avec le module de communication radiofréquence 2B et le système de distribution 4 et/ou pour la commande du module de communication radiofréquence 2B, du système de distribution 4 et du module d’alimentation électrique 2A. Les circuits intégrés peuvent prendre la forme d’un ou plusieurs contrôleurs et/ou un ou plusieurs microprocesseurs et/ou un ou plusieurs microcontrôleurs et/ou un ou plusieurs circuits logiques programmables (FPGA, acronyme anglais signifiant Field Programmable Gâte Array) et/ou un ou plusieurs circuits intégrés propre à une application (ASIC, acronyme anglais signifiant Application Spécifie Integrated Circuit).

[123] Complémentairement, chaque module 2A, 2B, 2C formant le système électronique 2 peut comprendre et/ou être connecté à et/ou être configuré pour accéder une mémoire configurée pour stocker des données numériques, du type par exemple d’une mémoire volatile et/ou non volatile et/ou cache et/ou mémoire tampon et/ou mémoire optique et/ou mémoire effaçable programmable en lecture seule.

[124] La FIGURE 4 illustre une vue synoptique du procédé de gestion d’alerte 6 conforme au premier aspect de l’invention. Le procédé de gestion d’alerte 6 permet d’identifier une pluralité d’appareils de télécommunication portatifs UL ayant eu une interaction avec la borne de distribution 1 telle que décrite précédemment dans l’une ou l’autre de ses variantes, afin par exemple d’obtenir une dose de solution nettoyante et/ou désinfectante. A cet effet, le procédé de gestion d’alerte 6 comporte :

[125] - une étape d’appairage 61 d’un appareil de télécommunication portatif UL avec la borne de distribution 1 telle que décrit précédemment ;

[126] - une étape d’enregistrement 62 de données d’identification relatives à l’appareil de télécommunication portatif UL ;

[127] - une étape d’activation 63 d’une fonction d’alerte ; [128] - une étape d’alerte 64 comportant l’envoi d’un message à au moins un appareil de télécommunication portatif UL dont les données d’identification ont été enregistrées précédemment, au cours d’une exécution antérieure du procédé de gestion d’alerte 6.

[129] Dans le procédé de gestion d’alerte 6 conforme au premier aspect de l’invention, l’étape d’appairage 61 et l’étape d’enregistrement 62 peuvent être réalisées plus d’une fois avant de déclencher les étapes ultérieures d’activation 63 et d’alerte 64. En d’autres termes, les étapes d’appairage 61 et d’enregistrement 62 peuvent être réalisées selon une pluralité d’itérations, l’étape d’activation 63 pouvant ne pas être déclenchée systématiquement à un tel appairage 61. En effet, le procédé de gestion d’alerte 6 vise à enregistrer systématiquement les données d’identification des appareils de télécommunication portatifs UL ayant interagi avec la borne de distribution 1 de manière à construire un journal de bord des différents appairages réalisés. Aussi, en cas de besoin, notamment au regard d’une détection d’un cas de contamination par l’un des utilisateurs de la borne de distribution 1, alors il est possible d’exploiter le journal de bord afin d’avertir tout ou partie des autres utilisateurs ayant utilisé la borne de distribution 1.

[130] L’étape d’appairage 61 permet à un appareil de télécommunication portatif UL de réserver l’usage de la borne de distribution 1. En particulier, l’étape d’appairage 61 comporte :

[131] - une étape de transmission 611 de données d’identifications de l’appareil de télécommunication portatif UL par ledit appareil de télécommunication portatif UL vers la borne de distribution 1 ;

[132] - une étape de réception 612 des données d’identification par la borne de distribution 1 ;

[133] - une étape de comparaison 613 au cours de laquelle les données d’identifications sont comparées à une valeur de référence. Si la comparaison est valide, c’est-à-dire si les données d’identification sont conformes à la valeur de référence, alors l’appareil de télécommunication portatif UL est appairé à la borne de distribution 1 et une communication est établie entre la borne de distribution 1 et ledit appareil de télécommunication portatif UL. Si la comparaison est invalide, c’est- à-dire si les données d’identification sont incompatibles - c’est-à-dire non conformes - avec la valeur de référence, alors l’appareil de télécommunication portatif UL n’est pas appairé avec la borne de distribution 1 , et aucune communication ultérieure n’est établie entre la borne de distribution 1 et l’appareil de télécommunication portatif UL. Cependant, l’étape ultérieure d’enregistrement 62 des données d’identification du procédé de gestion d’alerte 6 est réalisée quel que soit le résultat de cette comparaison, que l’appareil de télécommunication portatif ait été appairé à la borne de distribution 1 ou non.

[134] Durant l’étape d’enregistrement 62 des données d’identification, celles-ci sont enregistrées 626 sur une mémoire interne de la borne de distribution 1 ou sur un réseau distant auquel la borne de distribution 1 est connectée via des moyens de communication avec le serveur distant, du type par exemple d’une puce GSM, 3G, 4G, 5G, ou du type d’une connexion filaire ou non filaire au serveur distant, tels que par exemple une connexion Ethernet, une connexion internet ou une connexion de type wifi. Plus particulièrement, l’étape d’enregistrement 62 comporte :

[135] - une étape de transmission 622 d’un numéro de téléphone associé à l’appareil de télécommunication portatif UL vers la borne de distribution 1, et/ou une étape de transmission 623 d’une adresse de messagerie électronique vers ladite borne de distribution 1. L’étape de transmission 622 du numéro de téléphone et/ou l’étape de transmission 623 de l’adresse de messagerie électronique est réalisée par saisie directe via une interface utilisateur de la borne de distribution 1, telle que par exemple un écran tactile logé sur ladite borne de distribution 1 ou via une transmission sans fil entre la borne de distribution 1 et l’appareil de télécommunication portatif UL, tel que par exemple via l’établissement d’une communication bluetooth ou NFC ;

[136] - une étape d’horodatage 624 de détermination d’une heure locale relative à la borne de distribution 1 et/ou à l’appareil de télécommunication portatif UL. L’étape d’horodatage est réalisée par le module de commande 2C de la borne de distribution 1, ou l’étape d’horodatage 624 est du type d’une transmission de ladite heure locale par l’appareil de télécommunication portatif UL lors de son étape d’appairage 61 avec la borne de distribution 1, ou l’étape de d’horodatage 624 est réalisée sur le serveur distant au moment ou à proximité du moment auquel les données d’identification sont enregistrées sur ledit serveur distant ; [137] - une étape de géolocalisation 625 au cours de laquelle une donnée de géolocalisation de la borne de distribution 1 ayant transmis les données d’identification est enregistrée.

[138] L’étape d’activation 63 de la fonction d’alerte prend la forme d’un paramétrage local de la borne de distribution 1 ou de la réception d’une commande d’activation spécifique sur la borne de distribution 1. Comme évoqué précédemment, l’étape d’activation 63 d’alerte est réalisée après une itération ou plusieurs itérations des étapes d’appairage 61 et d’enregistrement 62.

[139] Dans le cas d’un paramétrage local de la borne de distribution 1, la borne est paramétrée manuellement par un utilisateur de ladite borne de distribution 1 , via par exemple une interface graphique spécifique affichée sur un écran d’affichage de la borne de distribution de manière à configurer la borne de distribution dans le but de déclencher l’étape d’alerte 64.

[140] Dans le cas d’un paramétrage distant, via la réception d’une commande d’activation spécifique, une telle réception est assurée par l’intermédiaire des moyens de télécommunication de la borne de distribution 1 ou par l’intermédiaire du module de communication radiofréquence 2B de la borne de distribution 1. La commande d’activation est interprétée par la module de commande 2C de la borne de distribution 1 et permet de configurer la borne de distribution 1 de manière à déclencher l’étape d’alerte 64. Alternativement, la commande d’activation est interprétée de manière centralisée au niveau du serveur distant auquel la borne de distribution 1 est connectée. Dans ce cas, c’est bien le serveur distant qui active l’étape d’alerte 64 ultérieure. Ainsi, la borne de distribution 1 transfert vers le serveur distant toutes les données nécessaires à la réalisation de cette étape d’activation 64.

[141] Eventuellement, l’étape d’enregistrement 62 comporte une étape préalable de demande d’autorisation 621 d’enregistrer les données d’identification. L’étape de demande d’autorisation prend la forme de l’envoi d’un message d’autorisation d’enregistrement des données d’identification et une étape de réception d’une donnée de confirmation ou d’infirmation. L’étape d’envoi du message de demande d’autorisation est réalisée par la borne de distribution 1, via la communication bluetooth ou NFC par exemple. L’étape de réception de la donnée de confirmation comporte une étape d’émission de ladite donnée de confirmation par l’appareil de télécommunication portatif et une étape de réception de ladite donnée de confirmation par la borne de distribution. De manière préférentielle, l’étape de réception est réalisée au travers d’un protocole de communication blueotooth ou NFC tel que décrit précédemment.

[142] L’étape d’alerte 64 a pour objet de prévenir les utilisateurs ayant utilisé la borne de distribution durant une certaine période de temps donnée. Ainsi, l’étape d’alerte 64 vise à déterminer les données d’identification pertinentes au regard de la commande d’activation, afin de pouvoir envoyer un message d’alerte vers les utilisateurs concernés. A cet effet, l’étape d’alerte 64 comporte une étape de sélection 641 d’un ensemble critique formé par une partie des données d’identification enregistrées préalablement. Cette étape permet de déterminer quels sont les utilisateurs - au travers des données d’identifications échangées avec la borne de distribution 1 et leur appareil de télécommunication portatif UL - à avertir par la suite. En particulier, l’ensemble critique est déterminé - pour chaque appareil de télécommunication portatif UL auxquelles les données d’identification sont associées - par une étape de comparaison 642 d’au mois une des données d’identification avec une valeur de référence transmise lors de l’étape d’activation 63 de l’alerte. La valeur de référence comprend :

[143] - une heure critique, l’ensemble critique étant alors formé par tout ou partie des données d’identifications correspondant aux appareils de télécommunication portatifs UL dont la donnée d’horodatage est située à proximité de l’heure critique ;

[144] - une coordonnée géographique critique - relative ou absolue - telle que par exemple une cordonnée GPS ou une données de triangulation, l’ensemble critique étant alors formé par tout ou partie des données d’identifications correspondant aux appareils de télécommunication portatifs UL dont la donnée de géolocalisation est située à proximité de la coordonnée géographique critique.

[145] L’ensemble critique, déterminé lors de l’étape de sélection 641 et de comparaison 642, peut être réalisée de manière centralisée sur le serveur distant ou de manière localisée sur la borne de distribution 1.

[146] Le procédé de gestion d’alerte 6 comporte en outre une étape finale de suppression 65 des données d’identification de l’ensemble critique. L’étape de suppression est réalisée de manière périodique, selon une période de réinitialisation donnée par exemple égale à 15 jours. [147] En synthèse, l’invention concerne un procédé de gestion d’alerte de plusieurs utilisateurs d’une ou plusieurs bornes de distribution 1 d’une solution nettoyante et/ou désinfectante en utilisant des données d’identifications transmises par lesdits utilisateurs via leurs appareils de télécommunication portatifs UL respectifs vers la borne de distribution 1 qu’ils ont utilisés et à laquelle leur appareil de télécommunication portatif UL a été appairé. En cas de détection d’une contamination avérée, le procédé de gestion d’alerte permet ainsi d’identifier la liste des utilisateurs ayant utilisé la borne de distribution 1 durant une brève période située avant ou après l’usage de ladite borne de distribution 1 par un cas contact L’invention permet ainsi de réduire la propagation de virus et contaminants au sein de la population et de faciliter l’identification des cas contacts.

[148] Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention. Notamment, les différentes caractéristiques, formes, variantes et modes de réalisation de l’invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. En particulier toutes les variantes et modes de réalisation décrits précédemment sont combinables entre eux.