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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR MANAGING THE OPENING/CLOSING OF A POWERED DOOR LEAF OF AN IDLE VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/041851
Kind Code:
A1
Abstract:
A management method is used in a vehicle comprising a powertrain and a vehicle electrical system supplied with electrical power by a low-voltage rechargeable battery and supplying an electrical mechanism for opening/closing a door leaf. Said method comprises a step (10-20), in the event of receiving a request to use the electrical mechanism when the powertrain is idle, of determining, based on a estimate of the charge status of the low-voltage rechargeable battery, an amount of electrical power required for operating the electrical mechanism and an amount of electrical energy required for switching on the powertrain, and a time duration in which the low-voltage rechargeable battery can supply electrical power to the electrical mechanism, and a subsequent step of authorising said use for said determined time duration.

Inventors:
BOTCHON YANNICK (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/051389
Publication Date:
March 23, 2023
Filing Date:
July 11, 2022
Export Citation:
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Assignee:
PSA AUTOMOBILES SA (FR)
International Classes:
B60L1/00; B60L50/10; B60L50/61; B60L58/14; B60R25/40
Foreign References:
JP2009185764A2009-08-20
US20150353036A12015-12-10
KR20130002661A2013-01-08
US10180025B22019-01-15
FR2109621A51972-05-26
US10180025B22019-01-15
Attorney, Agent or Firm:
BONNIN, Patrick (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de gestion pour un véhicule (V) comprenant un groupe motopropulseur et un réseau de bord (RB) alimenté en énergie électrique par une batterie de servitude (BS) rechargeable et alimentant un mécanisme

5 électrique (ME) d’ouverture/fermeture d’un ouvrant (OM), caractérisé en ce qu’il comprend une étape (10-20) dans laquelle, en cas de réception d’une demande d’utilisation dudit mécanisme électrique (ME) alors que ledit groupe motopropulseur est endormi, i) on détermine, en fonction d’une estimation d’un état de charge de ladite batterie de servitude (BS), d’une quantité d’énergie électrique nécessaire au fonctionnement dudit mécanisme électrique (ME) et d’une quantité d’énergie électrique nécessaire à la mise en fonctionnement dudit groupe motopropulseur, une durée pendant laquelle ladite batterie de servitude (BS) peut alimenter en énergie électrique ledit mécanisme électrique (ME), puis ii) on autorise ladite utilisation pendant ladite durée déterminée.5 2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que dans ladite étape (10-20) on autorise ladite utilisation pendant ladite durée déterminée lorsque cette dernière est supérieure à un premier seuil choisi.

3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que dans ladite étape (10-20) on détermine ladite estimation de l’état de charge en fonction0 d’un état de charge initial lors d’un dernier endormissement dudit véhicule (V) et d’une estimation d’une quantité d’énergie électrique perdue par ladite batterie de servitude (BS) depuis ce dernier endormissement.

4. Procédé selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que dans ladite étape (10-20) on détermine ladite durée et/ou ladite quantité5 d’énergie électrique nécessaire à la mise en fonctionnement dudit groupe motopropulseur en fonction d’une température en cours de ladite batterie de servitude (BS).

5. Procédé selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que dans ladite étape (10-20), lorsque ledit groupe motopropulseur a fonctionné0 pendant une durée supérieure ou égale à un deuxième seuil avant ledit endormissement, on autorise ladite utilisation pendant une durée égale à un troisième seuil choisi. 6. Procédé selon I une des revendications 1 a 5, caractérisé en ce que dans ladite étape (10-20), lorsque ledit véhicule (V) comprend un générateur d’énergie électrique (GE) propre à alimenter en énergie électrique ledit réseau de bord (RB), on détermine si ledit générateur d’énergie électrique (GE) est

5 actif ou a fonctionné pendant une durée supérieure ou égale à un deuxième seuil avant ledit endormissement, et dans l’affirmative on autorise ladite utilisation pendant une durée égale à un troisième seuil choisi.

7. Produit programme d’ordinateur comprenant un jeu d’instructions qui, lorsqu’il est exécuté par des moyens de traitement, est propre à mettre en œuvre le procédé de gestion selon l’une des revendications 1 à 6 pour gérer dans un véhicule (V), comprenant un groupe motopropulseur endormi, une alimentation en énergie électrique par une batterie de servitude (BS) rechargeable d’un mécanisme électrique (ME) d’ouverture/fermeture d’un ouvrant (OM) couplé à un réseau de bord (RB) alimenté par ladite batterie de5 servitude (BS).

8. Dispositif de gestion (DG) pour un véhicule (V) comprenant un groupe motopropulseur et un réseau de bord (RB) alimenté en énergie électrique par une batterie de servitude (BS) rechargeable et alimentant un mécanisme électrique (ME) d’ouverture/fermeture d’un ouvrant (OM), caractérisé en ce0 qu’il comprend au moins un processeur (PR) et au moins une mémoire (MD) agencés pour effectuer les opérations consistant, en cas de réception d’une demande d’utilisation dudit mécanisme électrique (ME) alors que ledit groupe motopropulseur est endormi, i) à déterminer, en fonction d’une estimation d’un état de charge de ladite batterie de servitude (BS), d’une quantité d’énergie5 électrique nécessaire au fonctionnement dudit mécanisme électrique (ME) et d’une quantité d’énergie électrique nécessaire à la mise en fonctionnement dudit groupe motopropulseur, une durée pendant laquelle ladite batterie de servitude (BS) peut alimenter en énergie électrique ledit mécanisme électrique (ME), puis ii) à autoriser ladite utilisation pendant ladite durée déterminée.0 9. Véhicule (V) comprenant un groupe motopropulseur et un réseau de bord (RB) alimenté en énergie électrique par une batterie de servitude (BS) rechargeable et alimentant un mécanisme électrique (ME) d’ouverture/fermeture d’un ouvrant (OM), caractérisé en ce qu’il comprend en outre un dispositif de gestion (DG) selon la revendication 8.

10. Véhicule selon la revendication 9 caractérisé en ce qu’il est de type automobile.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : GESTION DE L’OUVERTURE/FERMETURE D’UN OUVRANT MOTORISÉ D’UN VÉHICULE ENDORMI

La présente invention revendique la priorité de la demande française

5 N°2109621 déposée le 14.09.2021 dont le contenu (texte, dessins et revendications) est ici incorporé par référence.

Domaine technique de l’invention

L’invention concerne les véhicules comprenant un réseau de bord alimenté en énergie électrique par un groupe d’alimentation comprenant au moins une batterie de servitude rechargeable, et plus précisément la gestion de l’alimentation en énergie électrique par cette batterie de servitude d’un mécanisme électrique d’ouverture/fermeture d’un ouvrant.

Etat de la technique 5 Comme le sait l’homme de l’art, certains véhicules comprennent un réseau de bord alimenté en énergie électrique par un groupe d’alimentation comprenant une batterie de servitude rechargeable, et éventuellement un générateur d’énergie électrique. Par exemple, ce générateur d’énergie électrique peut être un alternateur ou un alterno-démarreur lorsque le véhicule comprend un0 groupe motopropulseur (ou GMP) comportant au moins une machine motrice thermique, ou bien un convertisseur de courant associé à une batterie principale de type basse, moyenne ou haute tension, lorsque le GMP comprend au moins une machine motrice électrique.

Dans ce qui suit et ce qui précède, on entend par « batterie de servitude » une5 batterie rechargeable par au moins un générateur d’énergie électrique et de type très basse tension (typiquement 12 V, 24 V ou 48 V).

Par ailleurs, dans ce qui suit et ce qui précède, on entend par « réseau de bord » un réseau d’alimentation électrique auquel sont couplés des équipements (ou organes) électriques (ou électroniques) consommant de0 l’énergie électrique. Lorsque le GMP du véhiculé est en fonctionnement et que le groupe d’alimentation comprend un générateur d’énergie électrique et une batterie de servitude rechargeable, c’est le générateur d’énergie électrique (associé à la batterie principale) qui est chargé d’alimenter le réseau de bord. Lorsque le

5 GMP du véhicule est endormi et que l’éventuel générateur d’énergie électrique n’est pas temporairement couplé à une source d’alimentation électrique externe pour une recharge de la batterie principale associée, c’est la batterie de servitude qui doit fournir l’intégralité de l’énergie électrique au réseau de bord, notamment pour mettre en fonctionnement le GMP.

Dans certains véhicules l’un au moins des ouvrants (généralement le coffre arrière) est couplé à un mécanisme électrique d’ouverture/fermeture qui peut être actionné non seulement lorsque le GMP est en fonctionnement mais aussi lorsque le GMP est endormi. Dans cette dernière situation, c’est la batterie de servitude qui doit fournir l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement du5 mécanisme électrique d’ouverture/fermeture (via le réseau de bord). Or, lorsque le véhicule n’a pas été utilisé depuis longtemps ou qu’il s’est endormi avec sa batterie de servitude ayant un état de charge faible, il peut arriver que l’utilisation du mécanisme électrique d’ouverture/fermeture provoque une décharge (additionnelle) de la batterie de servitude qui la rend incapable de0 fournir suffisamment d’énergie électrique pour le démarrage du GMP.

Il a certes été proposé dans le document brevet US-B2 10,180,025 de déterminer la température interne de la batterie de servitude et la tension aux bornes de la batterie de servitude en cas de réception d’une demande d’utilisation du mécanisme électrique d’ouverture/fermeture alors que le GMP5 est endormi, afin de vérifier si la batterie de servitude est en capacité d’alimenter ce mécanisme électrique d’ouverture/fermeture. Mais cela ne permet pas de savoir si la batterie de servitude sera en capacité de fournir suffisamment d’énergie électrique pour le démarrage du GMP après avoir alimenté le mécanisme électrique d’ouverture/fermeture lorsque la tension à0 ses bornes a été considérée suffisante compte tenu de sa température interne, et donc après cette alimentation il peut s’avérer impossible de démarrer le GMP.

L’invention a donc notamment pour but d’améliorer la situation. Presentation de I invention

Elle propose notamment à cet effet un procédé de gestion destiné à être mis en œuvre dans un véhicule comprenant un groupe motopropulseur et un

5 réseau de bord alimenté en énergie électrique par une batterie de servitude rechargeable et alimentant un mécanisme électrique d’ouverture/fermeture d’un ouvrant.

Ce procédé de gestion se caractérise par le fait qu’il comprend une étape dans laquelle, en cas de réception d’une demande d’utilisation du mécanisme électrique alors que le groupe motopropulseur est endormi,

- on détermine, en fonction d’une estimation d’un état de charge de la batterie de servitude, d’une quantité d’énergie électrique nécessaire au fonctionnement du mécanisme électrique et d’une quantité d’énergie électrique nécessaire à la mise en fonctionnement du groupe motopropulseur, une durée pendant5 laquelle la batterie de servitude peut alimenter en énergie électrique le mécanisme électrique, puis

- on autorise cette utilisation pendant cette durée déterminée.

Grâce à l’invention, on sait désormais avant chaque utilisation du mécanisme électrique si cela risque de provoquer une décharge de la batterie de servitude0 de nature à la rendre incapable de fournir suffisamment d’énergie électrique pour le prochain démarrage du GMP.

Le procédé de gestion selon l’invention peut comporter d’autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : 5 - dans son étape on peut autoriser l’utilisation pendant la durée déterminée lorsque cette dernière est supérieure à un premier seuil choisi ;

- dans son étape on peut déterminer l’estimation de l’état de charge en fonction d’un état de charge initial lors d’un dernier endormissement du véhicule et d’une estimation d’une quantité d’énergie électrique perdue par la batterie de0 servitude depuis ce dernier endormissement ;

- dans son étape on peut déterminer la durée et/ou la quantité d’énergie électrique nécessaire à la mise en fonctionnement du groupe motopropulseur en fonction d’une température en cours de la batterie de servitude ; - dans son etape, lorsque le groupe motopropulseur a fonctionne pendant une durée supérieure ou égale à un deuxième seuil avant son endormissement, on peut autoriser l’utilisation pendant une durée égale à un troisième seuil choisi ;

- dans son étape, lorsque le véhicule comprend un générateur d’énergie

5 électrique propre à alimenter en énergie électrique le réseau de bord, on peut déterminer si le générateur d’énergie électrique est actif ou a fonctionné pendant une durée supérieure ou égale à un deuxième seuil avant son endormissement, et dans l’affirmative on peut autoriser l’utilisation pendant une durée qui est égale à un troisième seuil choisi.

L’invention propose également un produit programme d’ordinateur comprenant un jeu d’instructions qui, lorsqu’il est exécuté par des moyens de traitement, est propre à mettre en œuvre un procédé de gestion du type de celui présenté ci-avant pour gérer dans un véhicule, comprenant un groupe motopropulseur endormi, une alimentation en énergie électrique par une batterie de servitude5 rechargeable d’un mécanisme électrique d’ouverture/fermeture d’un ouvrant couplé à un réseau de bord alimenté par la batterie de servitude.

L’invention propose également un dispositif de gestion destiné à équiper un véhicule comprenant un groupe motopropulseur et un réseau de bord alimenté en énergie électrique par une batterie de servitude rechargeable et alimentant0 un mécanisme électrique d’ouverture/fermeture d’un ouvrant.

Ce dispositif de gestion se caractérise par le fait qu’il comprend au moins un processeur et au moins une mémoire agencés pour effectuer les opérations consistant, en cas de réception d’une demande d’utilisation du mécanisme électrique alors que le groupe motopropulseur est endormi : 5 - à déterminer, en fonction d’une estimation d’un état de charge de la batterie de servitude, d’une quantité d’énergie électrique nécessaire au fonctionnement du mécanisme électrique et d’une quantité d’énergie électrique nécessaire à la mise en fonctionnement du groupe motopropulseur, une durée pendant laquelle la batterie de servitude peut alimenter en énergie électrique le0 mécanisme électrique, puis

- à autoriser cette utilisation pendant cette durée déterminée.

L’invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant un groupe motopropulseur, un réseau de bord alimenté en énergie électrique par une batterie de servitude rechargeable et alimentant un mécanisme électrique d’ouverture/fermeture d’un ouvrant, ainsi qu’un dispositif de gestion du type de celui présenté ci-avant.

Breve description des figures

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :

[Fig. 1] illustre schématiquement et fonctionnellement un exemple de

5 réalisation d’un véhicule comprenant un boîtier de distribution comportant un dispositif de gestion selon l’invention et un ouvrant couplé à un mécanisme électrique d’ouverture/fermeture, lui-même couplé à un réseau de bord,

[Fig. 2] illustre schématiquement et fonctionnellement un exemple de réalisation d’un calculateur de supervision de la distribution d’énergie électrique comprenant un exemple de réalisation d’un dispositif de gestion selon l’invention, et

[Fig. 3] illustre schématiquement un exemple d’algorithme mettant en œuvre un procédé de gestion selon l’invention. 5 Description détaillée de l’invention

L’invention a notamment pour but de proposer un procédé de gestion, et un dispositif de gestion DG associé, destinés à permettre la gestion dans un véhicule V, comprenant un GMP, de l’alimentation en énergie électrique, par une batterie de servitude BS lorsque le GMP est endormi, d’un mécanisme0 électrique ME d’ouverture/fermeture d’un ouvrant OM couplé à un réseau de bord RB.

Dans ce qui suit, on considère, à titre d’exemple non limitatif, que le véhicule V est de type automobile. Il s’agit par exemple d’une voiture, comme illustré sur la figure 1 . Mais l’invention n’est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne5 en effet tout type de véhicule comprenant un réseau de bord alimenté en énergie électrique par un groupe d’alimentation comprenant au moins une batterie de servitude rechargeable. Ainsi, elle concerne, par exemple, les véhicules terrestres (véhicules utilitaires, camping-cars, minibus, cars, camions, motocyclettes, engins de voirie, engins de chantier, engins agricoles,0 engins de loisir (motoneige, kart), et engins à chenille(s), par exemple), les bateaux et les aéronefs.

Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d’exemple non limitatif, que le véhiculé V comprend un groupe motopropulseur (ou GMP) de type tout électrique (et donc dont la motricité est assurée exclusivement par au moins une machine motrice électrique). Mais le GMP pourrait être de type hybride (thermique et électrique) ou purement thermique.

5 On a schématiquement représenté sur la figure 1 un véhicule V comprenant une chaîne de transmission à GMP électrique, un réseau de bord RB, un groupe d’alimentation comprenant une batterie de servitude BS et (ici) un générateur d’énergie électrique GE, un ouvrant (motorisé) OM couplé à un mécanisme électrique ME d’ouverture/fermeture, et un dispositif de gestion DG selon l’invention.

On considère dans ce qui suit, à titre d’exemple non limitatif, que l’ouvrant (motorisé) OM contrôle l’accès à un coffre du véhicule V, ici installé dans une partie arrière PRV de ce dernier (V). Il peut donc s’agir d’un volet de coffre ou d’un hayon. Mais l’ouvrant (motorisé) OM pourrait contrôler l’accès à un coffre5 avant ou à l’habitacle du véhicule V (dans cette dernière alternative il peut s’agir d’une porte (ou portière) latérale).

Le réseau de bord RB est un réseau d’alimentation électrique auquel sont couplés (ou connectés) des équipements (ou organes) électriques (ou électroniques) qui consomment de l’énergie électrique, et notamment le0 mécanisme électrique ME d’ouverture/fermeture de l’ouvrant (motorisé) OM.

La batterie de servitude BS est chargée de fournir de l’énergie électrique au réseau de bord RB, en complément (ici) de celle fournie par le générateur d’énergie électrique GE. Par exemple, cette batterie de servitude BS peut être agencée sous la forme d’une batterie de type très basse tension (typiquement5 12 V, 24 V ou 48 V). Elle est ici rechargeable au moins par le générateur d’énergie électrique GE du groupe d’alimentation du véhicule V. On considère dans ce qui suit, à titre d’exemple non limitatif, que la batterie de servitude BS est de type Lithium-ion 12 V.

La chaîne de transmission a un GMP qui est, ici, purement électrique et donc0 qui comprend, notamment, une machine motrice MM1 électrique, un arbre moteur AM, une batterie principale BP et un arbre de transmission AT. On entend ici par « machine motrice électrique » une machine électrique agencée de manière à fournir ou récupérer du couple pour déplacer le véhicule V. La machine motrice MM1 (ICI un moteur electnque) est couplee a la batterie principale BP, afin d’être alimentée en énergie électrique, ainsi qu’éventuellement d’alimenter cette batterie principale BP en énergie électrique. Elle est couplée à l’arbre moteur AM, pour lui fournir du couple par

5 entraînement en rotation. Cet arbre moteur AM est ici couplé à un réducteur RD qui est aussi couplé à l’arbre de transmission AT, lui-même couplé à un premier train T1 (ici de roues), de préférence via un différentiel D1 .

Ce premier train T1 est ici situé dans la partie avant PW du véhicule V. Mais dans une variante ce premier train T 1 pourrait être celui qui est ici référencé T2 et qui est situé dans la partie arrière PRV du véhicule V.

Par exemple, la batterie principale BP peut être de type basse tension (typiquement 400 V à titre illustratif). Mais elle pourrait être de type moyenne tension ou haute tension.

La machine motrice MM1 est, ici, aussi couplée au générateur d’énergie5 électrique GE qui est aussi couplé indirectement à la batterie de servitude BS, notamment pour la recharger avec de l’énergie électrique issue de la batterie principale BP et convertie.

Ce générateur d’énergie électrique GE est un convertisseur de courant, à titre d’exemple. Il est ici aussi chargé d’alimenter le réseau de bord RB en énergie0 électrique issue de la batterie principale BP et convertie lorsque le GMP est en fonctionnement, en plus d’assurer la recharge de la batterie de servitude BS.

On notera que dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 1 le véhicule V comprend un boîtier de distribution BD auquel sont couplés la batterie de servitude BS, le générateur d’énergie électrique GE et le réseau de5 bord RB. Ce boîtier de distribution BD est chargé de distribuer dans le réseau de bord RB l’énergie électrique produite par le générateur d’énergie électrique GE et/ou stockée dans la batterie de servitude BS, pour l’alimentation des organes (ou équipements) électriques en fonction de demandes d’alimentation reçues. La supervision de la distribution de cette énergie électrique peut être0 assurée par un calculateur de supervision CS. Dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 1 , le calculateur de supervision CS fait partie du boîtier de distribution BD. Mais dans une variante de réalisation (non illustrée) le calculateur de supervision CS pourrait ne pas faire partie du boîtier de distribution BD.

On notera également que dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 1 le véhicule V comprend un boîtier de surveillance BB qui est couplé à la batterie de servitude BS et qui est chargé de déterminer, estimer ou mesurer

5 sa température (interne) tb, la tension à ses bornes et son état de charge en cours. Ce boîtier de surveillance BB est, par exemple, couplé au boîtier de distribution BD (lorsqu’il comprend le calculateur de supervision CS).

Comme évoqué plus haut, l’invention propose notamment un procédé de gestion destiné à permettre la gestion de l’alimentation en énergie électrique du mécanisme électrique ME par la batterie de servitude BS lorsque le GMP est endormi.

Ce procédé (de gestion) peut être mis en œuvre au moins en partie par un dispositif de gestion DG du type de celui illustré sur la figure 2 et comprenant au moins un processeur PR1 et au moins une mémoire MD qui sont agencés5 pour effectuer des opérations lorsqu’il a été réveillé, par exemple par le calculateur de supervision CS consécutivement à la réception d’une demande d’utilisation du mécanisme électrique ME alors que le GMP est endormi.

On notera que dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 1 , le dispositif de gestion DG fait partie du calculateur de supervision CS. Mais il0 pourrait s’agir d’un équipement couplé au calculateur de supervision CS. D’une manière générale, le dispositif de gestion DG est réalisé sous la forme d’une combinaison de circuits ou composants électriques ou électroniques (ou « hardware ») et de modules logiciels (ou « software »).

Le processeur PR1 peut, par exemple, être un processeur de signal numérique5 (ou DSP (« Digital Signal Processor »)). Ce processeur PR1 peut comprendre des circuits intégrés (ou imprimés), ou bien plusieurs circuits intégrés (ou imprimés) reliés par des connections filaires ou non filaires. On entend par circuit intégré (ou imprimé) tout type de dispositif apte à effectuer au moins une opération électrique ou électronique. Ainsi, il peut, par exemple, s’agir d’un0 microcontrôleur.

La mémoire MD est vive afin de stocker des instructions pour la mise en œuvre par le processeur PR1 d’une partie au moins du procédé de gestion décrit ci- dessous (et donc de ses fonctionnalités). Comme illustre non limitativement sur la figure 3, le procédé (de gestion), selon l’invention, comprend une étape 10-20 qui est mise en œuvre chaque fois qu’une demande d’utilisation du mécanisme électrique ME est reçue alors que le GMP est endormi.

5 Cette étape 10-20 comprend tout d’abord une sous-étape 10 dans laquelle on (le dispositif de gestion DG) détermine, en fonction d’une estimation ece d’un état de charge de la batterie de servitude BS, d’une quantité qem d’énergie électrique nécessaire au fonctionnement du mécanisme électrique ME, et d’une quantité qee d’énergie électrique nécessaire à la mise en fonctionnement du GMP, une durée da pendant laquelle la batterie de servitude BS peut alimenter en énergie électrique le mécanisme électrique ME.

On notera que la quantité qem d’énergie électrique qui est nécessaire au fonctionnement du mécanisme électrique ME est connue du dispositif de gestion DG car elle a été déterminée pour le véhicule V lors de phases de test5 en centre d’essai ou en usine. Cette quantité qem peut être éventuellement variable en fonction de la température (interne) tb.

L’étape 10-20 comprend également une sous-étape 20 dans laquelle on (le dispositif de gestion DG) autorise l’utilisation du mécanisme électrique ME pendant la durée déterminée da. On comprendra que lorsque la durée0 déterminée da est nulle l’utilisation du mécanisme électrique ME est interdite.

Ainsi, avant chaque utilisation du mécanisme électrique ME on sait si cela risque de provoquer une décharge de la batterie de servitude BS de nature à la rendre incapable de fournir suffisamment d’énergie électrique pour le prochain démarrage du GMP, et donc on agit en conséquence. 5 On comprendra que ce sont les processeur PR1 et mémoire MD qui sont agencés pour effectuer les opérations consistant, en cas de réception d’une demande d’utilisation du mécanisme électrique ME alors que le GMP est endormi :

- à déterminer, en fonction de l’estimation ece de l’état de charge de la batterie0 de servitude BS, de la quantité qem d’énergie électrique nécessaire au fonctionnement du mécanisme électrique ME et de la quantité qee d’énergie électrique nécessaire à la mise en fonctionnement du GMP, la durée da pendant laquelle la batterie de servitude BS peut alimenter en énergie électrique le mécanisme electnque ME, puis

- à autoriser cette utilisation pendant cette durée déterminée da.

Par exemple, dans la sous-étape 20 de l’étape 10-20 on (le dispositif de gestion DG) peut autoriser l’utilisation du mécanisme électrique ME pendant la durée

5 déterminée da lorsque cette dernière (da) est supérieure à un premier seuil s1 choisi. Dans ce cas, si la durée déterminée da est supérieure à zéro et inférieure au premier seuil s1 , on interdit l’utilisation du mécanisme électrique ME. Cette option est destinée à éviter que l’usager du véhicule V conserve l’ouvrant OM ouvert pendant une durée plus longue que la durée déterminée da (qui est alors faible), ce qui pourrait empêcher la batterie de servitude BS de fournir suffisamment d’énergie électrique pour le prochain démarrage du GMP.

Le premier seuil s1 peut, par exemple, être compris entre 30 s et 2 mn. A titre d’exemple, le premier seuil s1 peut être égal à 1 mn. 5 Egalement par exemple, dans la sous-étape 10 de l’étape 10-20 on (le dispositif de gestion DG) peut déterminer l’estimation de l’état de charge ece en fonction de l’état de charge initial eci de la batterie de servitude BS lors du dernier endormissement du véhicule V et de l’estimation eqp de la quantité d’énergie électrique perdue par la batterie de servitude BS depuis ce dernier0 endormissement. On comprendra que l’estimation de l’état de charge ece est ici égale à la différence entre l’état de charge initial eci (stocké dans une mémoire (par exemple du dispositif de gestion DG)) et l’estimation de la quantité d’énergie électrique perdue eqp (laquelle est quantifiable en fonction de données déterminées pour le véhicule V, notamment lors de phases de test5 en centre d’essai ou en usine). Cette option est particulièrement avantageuse lorsqu’il s’avère impossible d’obtenir du boîtier de surveillance BB l’état de charge en cours de la batterie de servitude BS consécutivement à la réception d’une demande d’utilisation du mécanisme électrique ME alors que le GMP est endormi. 0 Egalement par exemple, dans la sous-étape 10 de l’étape 10-20 on (le dispositif de gestion DG) peut déterminer la durée da et/ou la quantité qee d’énergie électrique nécessaire à la mise en fonctionnement du GMP en fonction de la température (interne) en cours tb de la batterie de servitude BS. Il est en effet rappelé que la temperature (interne) tb influence la quantité qee d’énergie électrique nécessaire à la mise en fonctionnement du GMP et la quantité qem d’énergie électrique nécessaire au fonctionnement du mécanisme électrique ME, ainsi que certains seuils.

5 Egalement par exemple, dans la sous-étape 10 de l’étape 10-20, lorsque le GMP a fonctionné pendant une durée qui est supérieure ou égale à un deuxième seuil s2 avant son endormissement, on (le dispositif de gestion DG) peut autoriser l’utilisation du mécanisme électrique ME pendant une durée qui est égale à un troisième seuil s3 choisi. On considère en effet qu’au-delà d’une certaine durée de fonctionnement du GMP (égale au deuxième seuil s2), la batterie de servitude BS a été suffisamment rechargée (ici par le générateur d’énergie électrique GE) pour permettre une durée maximale d’utilisation du mécanisme électrique ME (égale au troisième seuil s3).

Le deuxième seuil s2 peut, par exemple, être compris entre 3 mn et 8 mn. A5 titre d’exemple, le deuxième seuil s2 peut être égal à 5 mn. On notera que le deuxième seuil s2 (utilisé par le dispositif de gestion DG) peut être éventuellement variable en fonction de la température (interne) tb.

Le troisième seuil s3 peut, par exemple, être compris entre 20 mn et 40 mn. A titre d’exemple, le troisième seuil s3 peut être égal à 30 mn. On notera que le0 troisième seuil s3 (utilisé par le dispositif de gestion DG) peut être éventuellement variable en fonction de la température (interne) tb.

Egalement par exemple, dans la sous-étape 10 de l’étape 10-20, lorsque le véhicule V comprend un générateur d’énergie électrique GE (propre à alimenter en énergie électrique le réseau de bord RB), on (le dispositif de5 gestion DG) peut déterminer si le générateur d’énergie électrique GE est actif ou a fonctionné pendant une durée qui est supérieure ou égale au deuxième seuil s2 avant son endormissement. Dans l’affirmative (durée > s2), on (le dispositif de gestion DG) peut autoriser l’utilisation du mécanisme électrique ME pendant une durée qui est égale au troisième seuil s3 choisi. 0 On considère en effet qu’au-delà d’une certaine durée de fonctionnement du générateur d’énergie électrique GE (égale au deuxième seuil s2), alors que le GMP est endormi (c’est par exemple le cas lors d’une phase de recharge de la batterie de principale BP), la batterie de servitude BS a été suffisamment rechargee par le générateur d energie electnque GE pour permettre une duree maximale d’utilisation du mécanisme électrique ME (égale au troisième seuil S3).

On notera qu’on peut éventuellement transmettre (le dispositif de gestion DG

5 peut éventuellement déclencher la transmission), via le module de communication du véhicule V, d’un message d’information, contenant la durée déterminée da ou signalant l’impossibilité d’ouvrir l’ouvrant OM pour ne pas trop décharger la batterie de servitude BS, à destination d’un équipement de communication portable (téléphone intelligent (ou « smartphone ») ou tablette) utilisé par l’usager du véhicule V qui veut ouvrir l’ouvrant OM. Par exemple, ce message d’information peut être diffusé par au moins un haut-parleur de l’équipement de communication et/ou affiché sur l’écran de l’équipement de communication.

On notera également que l’on peut éventuellement prendre en compte un état5 énergétique en cours du groupe d’alimentation afin de décider si l’on rejette ou accepte la demande d’utilisation du mécanisme électrique ME reçue. A titre d’exemple, cet état énergétique en cours peut prendre trois valeurs différentes v11 à v13. La première valeur v11 peut, par exemple, correspondre à un état énergétique acceptable, la deuxième valeur v12 peut, par exemple,0 correspondre à un état énergétique dégradé, et la troisième valeur v13 peut, par exemple, correspondre à un état énergétique inacceptable (et donc empêchant un prochain démarrage du GMP). Dans ce cas, en présence de la première valeur v11 on enregistre la demande, en présence de la deuxième valeur v12 et d’une nième demande d’utilisation depuis le passage de l’état5 énergétique de sa première valeur v11 à sa deuxième valeur v12 (avec n < nombre maximal d’utilisation dans l’état énergétique dégradé) on enregistre la demande, et dans tous les autres cas on rejette la demande.

Lorsque la demande est enregistrée on autorise le maintien dans un état éveillé du calculateur contrôlant le fonctionnement du mécanisme électrique ME et0 des équipements associés, puis on détermine la durée da.

On notera également que lorsque l’on a déterminé dans la sous-étape 10 une durée da égale à la durée maximale d’utilisation du mécanisme électrique ME (ou troisième seuil s3), que le GMP demeure endormi et que le générateur d energie électrique GE demeure inactif avec un maintien de I enregistrement de la demande d’utilisation, on peut éventuellement commencer une décrémentation de la durée da (= s3). Par exemple, la décrémentation peut être d’une unité (-1 ) toutes les secondes si elle démarre à la valeur de s3

5 donnée en secondes.

On notera également que la valeur de l’état énergétique peut, par exemple, être déterminée une fois la durée da déterminée. Dans ce cas, lors de la réception d’une demande d’utilisation du mécanisme électrique ME, la toute première valeur de l’état énergétique qui est utilisée pour enregistrer ou rejeter cette demande peut être la dernière ayant été déterminée.

Par exemple, lorsque le générateur d’énergie électrique GE est dans son état actif ou bien que le générateur d’énergie électrique GE est dans son état inactif, l’état de charge en cours est supérieur à un quatrième seuil s4 (représentant la quantité d’énergie électrique minimale nécessaire au fonctionnement du5 mécanisme électrique ME), et la durée da est non nulle, alors on attribue la première valeur v11 à l’état énergétique. Sinon, lorsque l’état de charge en cours est supérieur à un cinquième seuil s5 (représentant la quantité minimale d’énergie électrique nécessaire à la mise en fonctionnement du GMP) et inférieur ou égal au quatrième seuil s4, ou bien lorsque l’état de charge en0 cours est supérieur au quatrième seuil s4 et que la durée da est nulle, alors on attribue la deuxième valeur v12 à l’état énergétique. Dans les autres cas, on attribue la troisième valeur v13 à l’état énergétique.

Le quatrième seuil s4 peut être éventuellement variable en fonction de la température (interne) tb. Par exemple, lorsque la température (interne) tb est5 de l’ordre de +20°C le quatrième seuil s4 peut être égal à 65% de l’état de charge maximal, tandis que lorsque la température (interne) tb est de l’ordre de -20°C le quatrième seuil s4 peut être égal à 80% de l’état de charge maximal.

Le cinquième seuil s5 peut être éventuellement variable en fonction de la0 température (interne) tb. Par exemple, lorsque la température (interne) tb est de l’ordre de +20°C le cinquième seuil s5 peut être égal à 40% de l’état de charge maximal, tandis que lorsque la température (interne) tb est de l’ordre de -20°C le cinquième seuil s5 peut être égal à 60% de l’état de charge maximal.

On notera également, comme illustré non limitativement sur la figure 2, que le calculateur de supervision CS (ou l’éventuel calculateur du dispositif de gestion DG) peut aussi comprendre, en complément des mémoire vive MD et

5 processeur PR1 , une mémoire de masse MM2, notamment pour le stockage de la température (interne) tb, l’état de charge initial eci ou l’état de charge en cours, et de données intermédiaires intervenant dans tous ses calculs et traitements. Par ailleurs, ce calculateur de supervision CS (ou l’éventuel calculateur du dispositif de gestion DG) peut aussi comprendre une interface d’entrée IE pour la réception de la température (interne) tb et l’état de charge initial eci ou l’état de charge en cours et des demandes d’utilisation du mécanisme électrique ME, éventuellement après les avoir mis en forme et/ou démodulés et/ou amplifiés, de façon connue en soi, au moyen d’un processeur de signal numérique PR2. De plus, ce calculateur de supervision CS (ou5 l’éventuel calculateur du dispositif de gestion DG) peut aussi comprendre une interface de sortie IS, notamment pour délivrer au moins les messages d’autorisation d’utilisation du mécanisme électrique ME (avec la durée déterminée da), et les éventuels messages d’information à destination de l’usager du véhicule V. 0 On notera également que l’invention propose aussi un produit programme d’ordinateur (ou programme informatique) comprenant un jeu d’instructions qui, lorsqu’il est exécuté par des moyens de traitement de type circuits électroniques (ou hardware), comme par exemple le processeur PR1 , est propre à mettre en œuvre le procédé de gestion décrit ci-avant pour gérer5 l’alimentation en énergie électrique du mécanisme électrique ME par la batterie de servitude BS lorsque le GMP est endormi.