Un réseau de téléphonie publique se compose de téléphones publics répartis sur un territoire donné. Les téléphones publics sont connectés à un réseau de communication, constitué par exemple par le réseau téléphonique commuté, avec lequel ils communiquent au moyen d'un modem. Bien évidemment, ces téléphones publics peuvent tre connectés à d'autres types de réseaux comme des réseaux numériques, tel que le réseau numérique à intégration de service, ou encore comme des réseaux de radiotéléphonie mobile et ce, quelle qu'en soit la nature : GSM, CDMA, TDMA, AMPS, D-AMPS ou encore PCS.

Un réseau de téléphonie publique comporte également un (ou plusieurs) serveur de gestion, souvent appelé PMS (acronyme du terme anglo-saxon « Payphone Management System »), permettant à l'opérateur du réseau d'opérer la supervision des différents téléphones publics. Ce serveur, qui est connecté par modem au réseau téléphonique commuté, a pour fonction d'échanger avec le parc de téléphones publics des informations relatives au fonctionnement du système de téléphonie.

Classiquement un tel serveur de gestion appelle ou est appelé régulièrement par chacun des téléphones publics à travers le réseau

téléphonique à un moment où le téléphone n'est pas utilisé par un usager. Cet appel a pour objet de transférer des données concernant le nombre de communications passées, le nombre d'unités correspondant et les défauts éventuellement rencontrés. Toutes ces informations sont ensuite consolidées par le serveur de gestion pour établir des statistiques diverses. Inversement, le serveur de supervision peut fournir des informations à chaque téléphone public, comme de nouvelles tables de tarif lorsque celles-ci ont été modifiées par l'opérateur.

Les réseaux de téléphonie publique étant aujourd'hui confrontés à la concurrence des radiotéléphones cellulaires, les opérateurs de ces réseaux cherchent à offrir de nouveaux services susceptibles d'attirer à nouveau les usagers vers les téléphones publics. Parmi ces nouveaux services, figure l'accès au Web et à l'Internet.

On connaît des systèmes de transport d'informations tels que le World Wide Web, dit Web, qui avec son support de distribution de données, l'Internet, constitue un univers hétérogène et reparti d'informations multimédia accessible par différents réseaux de télécommunication.

Les techniques propres au Web et à l'Internet en font un système de transport d'informations simple, puissant et universel qui est devenu un modèle de référence mondial pour la communication d'informations.

Une multitude de services s'est mise en place à partir du Web et de l'Internet, tels que la fourniture d'informations ciblées (actualités, cours de bourse, horaires, etc.), les opérations bancaires, l'achat de biens matériels ou immatériels à distance, encore appelé

commerce électronique, la communication promotionnelle ou la publicité, le courrier électronique, etc.

Sur le Web et 1'Internet, les informations, et donc les services, se trouvent sur des ordinateurs encore appelés serveurs, qui se chargent de répondre aux demandes d'informations, dites requtes, des différents demandeurs, dits ordinateurs-clients, c'est à dire de leur transmettre les informations voulues, et de recevoir de leur part certaines informations ou données, précisant par exemple les demandes d'informations. Ces serveurs peuvent tre par exemple des machines dédiées au traitement du courrier électronique ou bien dédiées à l'information multimédia.

Ce principe de communication, dit client-serveur, est l'un des fondements du Web et de l'Internet : I1 assure, en conjonction avec les standards du Web et de l'Internet, le caractère décentralisé et évolutif du système de transport d'informations qu'ils constituent. N'importe qui peut publier de l'information, à condition de mettre en place un serveur ou d'utiliser un serveur existant, et n'importe qui peut la lire à condition de disposer d'un ordinateur-client.

L'Internet relie entre eux tous les ordinateurs-clients et tous les serveurs. La notion d'universalité de l'accès à l'information se traduit par le fait que n'importe qui peut avoir accès à l'information librement accessible des serveurs et ce, en utilisant n'importe quel type d'ordinateur muni des éléments et des logiciels nécessaires.

Longtemps le Web et l'Internet n'ont été accessibles que par le biais d'ordinateurs personnels ou de bureau, dits PC. Compte tenu de la place de plus en plus grande prise par le Web et l'Internet dans la vie des gens tant en ce qui concerne leur vie personnelle que professionnelle, il existe maintenant une forte demande du public

pour disposer de points d'accès à ces réseaux autrement que par le biais d'ordinateurs personnels.

L'accès au Web et à l'Internet via les téléphones publics généralement bien répartis sur le territoire constitue une réponse à cette attente. Cela a été clairement analysé dans un article de Peter Meade pour la revue America's Network du ler juin 1997, intitulé « Cyberbooths : the new payphone ? », qui décrit l'intért, tant pour les consommateurs que pour les opérateurs des réseaux de téléphones publics, de disposer d'un accès à l'Internet et au Web via les téléphones publics.

D'autres solutions alternatives d'accès au Web et à l'Internet sont toutefois en cours de commercialisation et notamment celles offertes par les nouveaux radiotéléphones cellulaires utilisant la technologie dite WAP (Wireless Application Protocol) qui permet le transfert des données Internet à travers les réseaux de radiotéléphonie cellulaire. Si de tels appareils sont encore chers et peu conviviaux notamment du fait d'un écran de visualisation de taille limité, les développements actuels laissent prévoir que dans un proche futur ces inconvénients devraient tre résolus.

Face à ces offres concurrentes émergentes, les opérateurs de réseaux de téléphonie publique ne peuvent donc se limiter à offrir un simple accès au Web et à l'Internet pour espérer séduire de façon pérenne une nouvelle clientèle de plus en plus exigeante. Or ce ne sont pas les quelques informations sur la consommation des télétaxes ou la durée de la communication dont disposent les opérateurs grâce aux serveurs de gestion qui permettent aujourd'hui aux opérateurs de réseaux de téléphonie publique de définir une offre attractive et concurrentielle.

La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients en offrant aux opérateurs de réseaux de téléphonie publique des outils permettant de connaître les attentes de leurs usagers et d'offrir à ces derniers des services parfaitement adaptés.

Le procédé de gestion selon l'invention concerne un réseau de téléphonie publique comportant au moins un serveur tel qu'un serveur de gestion et/ou un serveur d'accès à l'Internet et des téléphones publics permettant d'accéder au moyen d'une interface appropriée à un système de transport d'informations tel que le WEB et l'Internet, Selon l'invention le procédé de gestion d'un réseau de téléphonie publique est caractérisé en ce que les informations échangées par les usagers des téléphones publics lors des accès au système de transport d'informations sont supervisées pour générer des bases de données relatives à l'identité des usagers et/ou à la nature des opérations effectuées tels que les sites consultés ou les types de messages envoyés.

Selon une autre caractéristique du procédé de gestion objet de l'invention, la supervision des accès au système de transport d'informations est opérée au niveau de chaque téléphone public du réseau de téléphonie, les données ainsi recueillies étant périodiquement transmises à un serveur associé pour générer des bases de données à l'échelle du réseau.

Selon une autre caractéristique du procédé de gestion objet de l'invention, les données recueillies sur les accès au système de transport d'informations figurent des messages ou cookies générés lors de la consultation des sites Internet.

Selon une autre caractéristique du procédé de gestion objet de l'invention, l'interface d'accès au système de transport d'informations

implémenté dans les téléphones publics est périodiquement modifiée pour tenir compte des données ainsi recueillies sur l'ensemble du réseau.

Selon une autre caractéristique du procédé de gestion objet de l'invention, les modifications de l'interface d'accès au système de transport d'informations peuvent également tre personnalisées pour chaque téléphone public en tenant compte des données recueillies localement.

Selon une autre caractéristique du procédé de gestion objet de l'invention, des messages sont envoyés aux usagers listés dans les bases de données pour, par exemple, les informer des modifications apportées au réseau de téléphonie.

La présente invention concerne également un téléphone public pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

Selon l'invention, le téléphone public est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'accès à un système de transport d'informations coopérant avec une interface homme machine appropriée, des moyens de transmission de données à destination d'un serveur approprié, des moyens de réception de données et de logiciels transmis par ce serveur, des moyens de supervision des accès à Internet et des moyens de création et stockage des bases de données relatives aux accès au système de transport d'informations.

La présente invention concerne également un serveur tel qu'un serveur de gestion ou d'un serveur d'accès à l'Internet pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

Selon l'invention, le serveur est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de transmission de données et de logiciel à destination des téléphones publics qui lui sont rattachés, des moyens de réception de données transmises par les téléphones publics, des moyens de

création et de stockage des bases de données relatives aux accès au système de transport d'informations transmises par les téléphones.

Selon une autre caractéristique du serveur objet de l'invention, ce dernier comporte des moyens de traitement des données ainsi recueillies, ces moyens de traitement des données relatives aux accès au système de transport d'informations coopérant avec des outils d'élaboration de logiciels utilisés par les interfaces hommes machines des téléphones publics permettant l'accès au système de transport d'informations, ces logiciels étant destinés à tre transmis dans les téléphones publics par les moyens de transmission précités.

Selon une autre caractéristique du serveur objet de l'invention, les moyens de traitement des données relatives aux accès au système de transport d'informations coopèrent avec des moyens d'émission de messages à destinations des usagers listées dans les bases de données.

La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut tre réalisée.

La figure 1 est un schéma d'un réseau de téléphonie publique pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

Sur la figure 1 est représenté un réseau 1 de téléphonie publique constitué d'une pluralité de téléphones publics 10,10'. Ces téléphones publics sont destinés à tre utilisés par le public en libre service et sont donc installés à cette fin dans des lieux publics, tels que la rue, ou semi-publics, tels que des centres commerciaux, des aéroports, halls d'hotels, restaurants, magasins, etc.

Ces téléphones publics permettent aux usagers d'effectuer des communications téléphoniques à destination de téléphones privés non figurés ou encore à destination d'autres téléphones publics à travers,

par exemple, le réseau public commuté (RTC) ou un réseau numérique à intégration de services (RNIS) ou encore tout autre réseau connu de téléphonie. Ces téléphones publics sont également adaptés pour accéder à un système de transport d'informations et notamment à l'Internet.

Le service proposé à l'usager que se soit la possibilité d'appeler un autre poste téléphonique ou de se connecter à l'Internet est facturé soit au niveau du téléphone public mme, par le biais de pièces de monnaie, de cartes pré-payees, de porte-monnaie électroniques, ou autres moyens équivalents, ou facturées de façon différée, par le biais de cartes bancaires ou de cartes d'abonné par exemple.

Ces téléphones publics sont des terminaux conçus spécialement pour leur utilisation en site public ou semi-public, avec ainsi des spécificités en terme d'éléments constitutifs et de logiciels (microprocesseur, mémoire, etc.), la consommation énergétique, 1'ergonomie d'utilisation, les coûts d'opération (en particulier mises à jour, maintenance, etc.).

Chaque téléphone public 10 comprend donc un certain nombre d'éléments particuliers, inhérents à un téléphone public, en particulier pour l'ergonomie. On trouve notamment des organes de visualisation et de saisie de données, comme un écran 11 et un clavier 12 à touches. D'autre part, le téléphone public 10 met en oeuvre des logiciels permettant d'échanger et de représenter les informations selon des formats spécifiques mieux adaptés à son ergonomie, bien que fonctionnant selon les principes des liens hypermédia.

En particulier chaque téléphone public intègre dans ces circuits électroniques les ressources matérielles et surtout logicielles, tel qu'un navigateur, nécessaires à la mise en place et au fonctionnement d'une interface homme-machine permettant d'accéder

au Web et à l'Internet, et en particulier consulter des sites, envoyer des messages électroniques ou consulter sa messagerie électronique.

Le réseau 1 de téléphonie publique est donc destiné à tre connecté à un système 2 de transport d'informations utilisant des formats standard d'échange et de représentation des informations.

Comme illustré sur la figure 1, ce système 2 peut tre le Web de l'Internet avec son ensemble de serveurs 21 d'informations ou de courriers électroniques en particulier.

Ainsi que le montre la figure 1, le réseau 1 de téléphonie publique est connecté au réseau 2 de transport d'informations par l'intermédiaire d'un serveur 20, encore appelé gateway, comprenant notamment un interpréteur qui est un logiciel apte à convertir les informations des formats standard du réseau 2 aux formats spécifiques du réseau 1. Bien évidemment, cette architecture n'est pas limitative de l'invention et tout autre dispositif permettant le raccordement des téléphones publics 10, 10'à l'Internet 2 peut tre utilisé.

Le serveur 20 a pour fonction de traduire les données ou instructions au format « http » du réseau 2, en données ou instructions directement interprétables par les téléphones publics 10, 10'et ce, plus particulièrement dans le cas où ces derniers n'ont pas les ressources matérielles et logicielles pour utiliser le protocole « http r. En effet, compte tenu des faibles niveaux d'alimentation électrique des téléphones publics, il est difficile d'implanter les capacités de calculs requises pour de tels protocoles. De fait, les téléphones publics se trouvent limiter à utiliser le seul'protocole «TCP/IP ».

Le serveur 20 est connecté par ailleurs, à un fournisseur d'accès Internet ISP (Internet Service Provider) pour accéder au réseau 2 et aux différents serveurs 21 du Web et de 1'Internet.

La liaison entre le réseau 1 de téléphonie publique et le serveur 20 se fait par des modules d'accès physique connectés sur le réseau RTC ou RNIS. Cette liaison peut également se faire par l'intermédiaire du réseau 2 et d'un ISP.

Les fonctions principales du serveur 20 sont les suivantes : reconnaître le type de téléphone public 10, et donc les formats spécifiques à utiliser, tels qu'ils lui sont indiqués par le téléphone public, mettant ainsi en oeuvre le principe de négociation de format ; convertir les informations contenues dans des pages HTML, ou toute information de tout format standard existant d'échange et de représentation y compris de stockage d'informations (en particulier des bases de données), aux formats spécifiques de représentation adaptés à chaque type de téléphone public, formats pouvant tre particuliers à chaque type ; convertir les requtes émises entre le téléphone public 10 et les serveurs 21 d'informations, de services ou de courrier électronique, à la suite d'actions ou d'entrées de données des usagers, et pouvant tre un format spécifique à chaque type de téléphone public, en des requtes http, ou sous tout format standard de requtes ; et en fin, assurer le transport des informations entre le téléphone public 10 et le fournisseur d'accès à Internet et donc avec aussi les serveurs 21 du Web et de l'Internet.

L'interpréteur est ainsi adapté à chaque type de téléphone public 10, chaque type de téléphone public (déterminé par le type d'ergonomie, par exemple : caractéristiques de l'écran, du clavier, etc.) pouvant correspondre à une configuration, ou version, de l'interpréteur.

L'utilisation d'un serveur 20 pour obtenir l'inter-opérabilité d'un parc de téléphones publics au Web et à l'Internet et donc aux informations et aux services, n'a été décrit qu'à titre d'exemple de réalisation et pourrait par exemple tre remplacés par des moyens appropriés implantés au niveau de chaque téléphone public.

Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 1 au travers d'un téléphone public schématisé 10', ces derniers sont équipés de protocoles de communication TCP/IP conformes aux recommandations techniques de 1'IETF ( « Internet Engineering Task Force »). Les téléphones publics disposent par ailleurs de logiciels adaptés tel qu'un navigateur pour accéder au Web et l'Internet ainsi que pour transmettre et recevoir des messages électroniques.

Sur la figure 1, on a également représenté un serveur 3 de gestion des téléphones publics 10, 10',... Ce serveur 3 est encore appelé PMS (acronyme anglo-saxon de « Payphone Management System »), il a pour fonction d'échanger avec le parc de téléphones publics des informations relatives au fonctionnement du système de téléphonie. Les téléphones publics 10, 10' et le serveur de gestion 3 sont munis de moyens appropriés de supervision et de réception/émission de données et de logiciels, ces moyens qui sont en eux-mmes connus ne seront pas décrits plus en détail.

Ces moyens de supervision et de réception/émission sont chargés d'organiser les échanges d'informations entre les téléphones publics 10, 10',... et le PMS 3, en particulier de contrôler des transferts de fichiers et/ou logiciels entre les téléphones publics et le PMS 3.

De plus, les moyens de supervision gèrent les sessions d'initialisation des téléphones publics et établissent des données statistiques à partir des informations reçues de téléphones publics 10,

10',... Les moyens permettant le transfert de logiciels et/ou de fichiers sont destinés, soit à fournir aux téléphones publics des fichiers nécessaires à leur fonctionnement, tels que tables de tarifs, paramètres de configuration concernant le type de numérotation par exemple, listes d'opposition ou de surveillance, fichiers de statut des téléphones publics, soit à recevoir des téléphones publics des informations relatives à leur utilisation, à savoir un rapport journalier comportant des données relatives aux transactions effectuées, au trafic, et un rapport d'alarmes qui permet de signaler au PMS la survenue d'incidents sur un téléphone public, comme une panne sur le lecteur de cartes ou un combiné arraché, de manière à prévoir l'intervention d'un agent de surveillance.

Le serveurs de gestion 3 dispose également de moyens de création et d'élaboration de logiciels utilisés pour la mise en oeuvre de l'interface d'accès des publiphones au Web et à l'Internet.

Conformément à l'invention, les téléphones publics comportent par ailleurs, des moyens de supervision incorporés au logiciel de navigation qui contrôle les accès au Web et à l'Internet. Ces moyens essentiellement logiciels, recueillent sous la forme de cookies les informations non confidentielles comme les sites Internet visités ou encore les adresses des messageries électroniques consultées.

Ces cookies prennent principalement la forme de courtes chaînes de caractères stockées par le navigateur dans des mémoires appropriées du téléphone public. Leur rôle est de conserver de façon temporaire ou permanente des informations de relatives au site visité.

Ces cookies peuvent etre générés de façon automatique ou bien encore sur requte. Dans ce dernier cas, des moyens appropriés déclenchent alors la création des cookies. Ces moyens peuvent etre situés dans le téléphone public ou bien encore dans le serveur 20. Les

informations contenues dans les cookies ainsi recueillis sont ensuite stockées sous forme de bases de données dans des mémoires appropriées RAM des téléphones publics ou bien encore dans le serveur 20.

Ces informations sur les connexions au Web et à l'Internet sont ensuite périodiquement transférées vers le serveur de gestion 3. Celui- ci dispose donc de moyens, également logiciels, de réception des données ainsi collectées sur les accès Internet, ainsi que des moyens de création et de stockage de bases de données rassemblant l'ensemble des informations remontées par chaque téléphone public.

Bien évidemment, lorsque ces informations sont stockées sur le serveur 20, il peut tre possible de les traiter directement sur le serveur 20 sans les transférer sur le serveur de gestion 3, l'opérateur ayant également accès au serveur 20.

Grâce à ces bases de données, l'opérateur du réseau est à mme de disposer d'informations très détaillées sur les usagers des téléphones publics, ce qui lui permet d'avoir une meilleure connaissance des usagers et de leurs attentes.

En effet, l'opérateur d'un réseau de téléphones publics comme nombre d'exploitants d'appareils en libre service, ne dispose d'aucun contact direct avec ses clients. Les seules informations disponibles à ce jour, concernaient le nombre, la durée et la localisation des appels téléphoniques opérés depuis un téléphone public, ce qui est très insuffisant pour connaitre le profil des clients, et donc offrir un service correspondant à l'attente de ceux-ci.

Grâce donc aux informations fournies par les usagers de lors de leurs accès au WEB et à l'Internet, l'opérateur du réseau de téléphones publics dispose enfin d'outils lui permettant d'améliorer

l'offre de service et de pouvoir développer des campagnes de communication parfaitement ciblée.

Pour ce qui de l'offre de service, il est ainsi possible de prévoir des mises à jours régulières des menus d'accueil de l'interface d'accès au Web et à l'Internet, mises à jour adaptées notamment en fonction des adresses au Web et à 1'Internet les plus demandées. De mme, il est possible d'offrir un service de messages types, prt à remplir, par exemple : « Nous sommes bien arrivés à Stockholm, nous sommes à l'hôtel, chambre N°, téléphone" Ces messages peuvent tre élaborés à partir de l'analyse globale des messages les plus communément utilisées sur le réseau et d'autre part tre adaptés aux éventuelles spécificités inhérentes à chaque téléphone public du fait notamment de sa localisation.

Ainsi, les services d'un téléphone public localisé dans une aérogare pourront différer de ceux offerts par un téléphone public installé dans une commune rurale ou encore de ceux offert par un téléphone public d'un camping de station balnéaire.

Ainsi, les messages pourront tre différentiés selon la saisonnalité : cartes de voeux au moment de la fin d'année ou encore pendant les vacances, un service de cartes postales électronique correspondant à la localisation des publiphones.

La mise en oeuvre de ces modifications de l'interface d'accès au Web et à l'Internet peut par exemple tre opérée en utilisant les moyens précités de création et d'élaboration de logiciels utilisés pour la mise en oeuvre de l'interface d'accès des publiphones au Web et à l'Internet. Ces moyens peuvent ainsi tre couplés avec les bases de données d'accès au Web et à l'Internet et en exploiter le contenu pour faire évoluer le contenu de l'interface d'accès des publiphones. Les

nouvelles interfaces étant ensuite téléchargées dans chacun des téléphones publics. Les mises à jour peuvent tre communes à tous les téléphones publics, elles peuvent également varier suivant les téléphones publics en fonctionnant des spécificités locales.

Pour ce qui est des compagnes de communication, il devient enfin possible de communiquer avec les usagers en leur adressant par exemple des messages vers leurs adresses électroniques. Ces messages pourront porter par exemple sur les fonctionnalités des téléphones publics ou bien encore sur les cartes de paiements, comme des cartes de collection. Pour ce faire, il suffit de rechercher dans les bases de données les adresses électroniques des usagers. Ces procédures de communication peuvent tre plus ou moins intégrés dans le serveur de gestion 3, lequel peut par exemple disposer à cet effet de moyens d'émission de messages connectés aux dites bases de données.

Bien évidemment, le mode de réalisation illustré n'a été donné qu'à titre d'exemple et n'est absolument pas limitatif de l'ensemble des solutions pouvant tre mise en oeuvre grâce à la présente invention.

Ainsi le réseau des téléphones publics décrit précédemment peut tre remplacé par n'importe quel réseau d'appareils offrant au public et en libre service un accès total ou partiel à l'Internet. De tels terminaux publics peuvent par exemple tre dédiés à ce service en étant constitués de tous les éléments d'un PC, mais assemblées dans un boîtier spécifique adapté à leur usage public.