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Title:
METHOD FOR MANUFACTURING A THIN METAL PART AND APPLICATION PARTICULARLY TO A BUSH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1995/034390
Kind Code:
A1
Abstract:
The process for manufacturing a reduced thickness metal part is characterized in that a reduced thickness strip is used, at least one face of the strip is subjected to an operation intended to locally deform the material in order to make depressed and raised zones (1a, 1b) delimiting anchoring portions and portions for the circulation and evacuation of air or for the deposition of a self-lubricating treatment film.

Inventors:
BRENIER YVES (FR)
Application Number:
PCT/FR1995/000778
Publication Date:
December 21, 1995
Filing Date:
June 14, 1995
Export Citation:
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Assignee:
BRENIER YVES (FR)
International Classes:
B21D53/10; (IPC1-7): B21D53/10
Foreign References:
EP0423868A11991-04-24
FR2146839A51973-03-02
EP0514329A21992-11-19
US3142887A1964-08-04
US2283918A1942-05-26
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 6, no. 260 (M - 180)<1138> 18 December 1982 (1982-12-18)
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Claims:
R E V E N D I C AT I O N S
1. Procédé de fabrication d'une pièce métallique de faible épaisseur, caractérisé en ce que : . on prend un feuillard (1) d'épaisseur inférieure ou égale à 7/10 de mm, on soumet l'une des faces au moins du feuillard, à une opération apte à déformer ponctuellement la matière pour constituer des zones en creux et en relief (1a) (1b), on soumet le feuillard à une opération de roulage pour obtenir un manchon cylindrique fendu (1c) pour lui conférer une élasticité diamétrale, on engage le manchon cylindrique par élasticité, à l'intérieur d'un alésage (2a) d'un corps (2) et on introduit dans ledit manchon, un corps cylindrique avec capacité de déplacement en translation et/ou en rotation, de sorte que les zones en creux et en relief délimitent des parties pour la circulation et l'évacuation de l'air ou pour le dépôt d'un traitement auto¬ lubrifiant.
2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'après roulage, les zones en creux et en relief (1a) (1b) apparaissent à l'extérieur et/ou à l'intérieur.
3. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'on obtient les zones en creux et en relief (1a) (1b) par une opération de gaufrage.
4. Coussinet obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le manchon cylindrique fendu (1c) est introduit par élasticité à l'intérieur d'un alésage (2a) d'un corps (2) en matière plastique notamment, ledit manchon recevant avec capacité de déplacement en translation et/ou en rotation, d'une manière guidée, un corps cylindrique.
5. Coussinet selon la revendication 4, caractérisé par son application à un contacteur . démarreur, le manchon (1c) étant introduit dans l'alésage d'une bobine (3), dont le noyau reçoit un enroulement sinusoïdal (4) constituant l'induit, à l'intérieur du manchon, étant logé l'élément cylindrique, sous forme d'un élément plongeur (P).
Description:
Procédé de fabrication d'une pièce métallique de faible épaisseur et son application à un coussinet notamment.

L'invention se rattache au secteur technique des accessoires pour automobile notamment.

Plus particulièrement mais non limitativement, l'invention concerne un contacteur-démarreur.

De manière parfaitement connue, un démarreur employé sur les moteurs automobiles, est un moteur électrique fonctionnant sur la batterie du véhicule. Généralement, le moteur électrique est à excitation série. L'arbre de l'induit se prolonge par une vis à filet très incliné sur laquelle peut coulisser un petit pignon denté. En mettant le contact d'allumage, l'arbre de l'induit est entraîné en rotation, pour mettre le pignon en prise avec la denture d'une couronne dentée, que présente le volant du moteur.

Généralement, la commande de l'induit est réalisée au moyen d'un contacteur, constitué par une bobine sur laquelle est enroulé, entre deux flasques, un fil de cuivre. A l'intérieur du corps de la bobine est monté un tube métallique, qui fait office de coussinet. Un élément plongeur, monté en combinaison avec le coussinet, permet d'assurer le contact électrique pour l'entraînement du lanceur. Le coussinet est bloqué en translation dans le corps de la bobine, au moyen d'une collerette.

La conception de ce coussinet pose certains problèmes. En effet, ce dernier délimite un chambrage interne entièrement lisse, de sorte que peut se produire un phénomène de grippage de l'élément plongeur, étant donné qu'il n'y a pas d'agencements pour l'échappement de l'air. Il

peut en résulter en conséquence, une compression de l'air, interdisant tout déplacement de l'élément plongeur et, par conséquent, l'entraînement du démarreur.

Par ailleurs, ces coussinets sont réalisés dans une matière généralement supérieure à 7/10 de mm d'épaisseur, d'où un coût de matière important. Enfin, ces coussinets ne sont pas élastiques pour leur introduction dans le corps de la bobine, de sorte qu'ils doivent être usinés d'une manière très précise. Ils nécessitent, en outre, la présence d'une collerette, pour leur blocage en translation.

L'enseignement du brevet JP-A-57.154341 décrit un procédé pour obtenir un corps cylindrique à partir d'une feuille plane soumise préalablement à une opération apte à former des parties en creux. La feuille plane est ensuite roulée pour obtenir le corps cylindrique. Les parties en creux apparaissent à l'extérieur. On observe l'épaisseur relativement importante de la feuille et un alésage entièrement lisse du corps cylindrique correspondant à l'état de la technique développé ci- dessus avec les inconvénients en résultant.

L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients, de manière simple, sûre, efficace et rationnelle.

Notamment, selon l'invention, il a été concçu et mis au point un nouveau procédé de fabrication permettant d'obtenir des pièces notamment de forme générale cylindrique, à partir d'un feuillard métallique d'épaisseur très réduite et, dans tous les cas, inférieur à 7/10 mm.

Plus particulièrement, le problème que se propose de résoudre l'invention, est de réaliser un coussinet d'épaisseur très réduite,

ayant une capacité de déformation élastique, en étant agencé pour l'échappement de l'air, dans le cas de certaines applications, telles que celles d'un démarreur, sans pour cela exclure d'autres applications dans des domaines divers. Pour résoudre un tel problème il a été conçu et mis au point un procédé selon lequel :

- on prend un feuillard d'épaisseur inférieure ou égale à 7/10 de mm,

- on soumet l'une des faces au moins du feuillard, à une opération apte à déformer ponctuellement la matière pour constituer des zones en creux et en relief ,

- on soumet le feuillard à une opération de roulage pour obtenir un manchon cylindrique fendu pour lui conférer une élasticité diamétrale, - on engage le manchon cylindrique par élasticité, à l'intérieur d'un alésage d'un corps et on introduit dans ledit manchon, un corps cylindrique avec capacité de déplacement en translation et/ou en rotation, de sorte que les zones en creux et en relief délimitent des parties pour la circulation et l'évacuation de l'air ou pour le dépôt d'un traitement auto- lubrifiant.

Avantageusement, après roulage, les zones en creux et en relief apparaissent à l'extérieur ou à l'intérieur et sont obtenues par une opération de gaufrage.

Compte-tenu de la conception du coussinet, il est possible de le réaliser dans des épaisseurs très réduites, de l'ordre de 3/10 de mm.

Pour résoudre le problème posé d'assurer la fixation du coussinet, dans un alésage, en supprimant l'emploi d'une collerette ou

autres éléments de blocage en translation, le manchon cylindrique fendu est introduit par élasticité à l'intérieur d'un alésage d'un corps en matière, plastique notamment.

L'invention est exposée, ci-après plus en détail à l'aide des dessins annexés, dans lesquels :

La figure 1 est une vue en plan du feuillard métallique. La figure 2 est une vue en perspective montrant le roulage du feuillard pour obtenir un manchon fendu.

La figure 3 est une vue en coupe longitudinale montrant l'application du coussinet selon l'invention à un contact démarreur pour véhicule automobile. La figure 4 est, à très grande échelle, une vue en coupe * transversale considérée selon la ligne 4.4 de la figure 3.

Selon l'invention, le coussinet est réalisé par roulage d'un feuillard métallique (1) d'épaisseur réduite.

Avantageusement, le feuillard (1 ) présente une épaisseur inférieure ou égale à 7/10 mm. Le feuillard (1) est soumis, préalablement à l'opération de roulage, à une opération apte à déformer ponctuellement la matière, pour constituer des zones en creux (1a) et en relief (1b). Ces zones sont obtenues par une opération de gaufrage et peuvent apparaître à l'intérieur et/ou à l'extérieur.

Comme indiqué, après cette opération de gaufrage, le feuillard est soumis à une opération de roulage, par tout moyen connu et approprié, pour obtenir un manchon cylindrique fendu (1c). Eventuellement, pour certaines applications, on prévoit de réaliser, au niveau de la fente (1c1),

des agencements d'agrafage.

Ainsi réalisé, le manchon fendu peut être introduit par élasticité, à l'intérieur d'un alésage (2a) d'un corps (2), en matière plastique.

Il apparaît qu'après introduction du manchon (1c) dans l'alésage (2a), le gaufrage (1a) (1b) et la fente (1c1) délimitent des canaux pour la circulation et l'évacuation de l'air.

Comme indiqué, le coussinet, selon les caractéristiques de l'invention, trouve une application particulièrement avantageuse, dans le cas d'un contacteur démarreur. Le manchon (1c) est logé à l'intérieur de l'alésage (2a) du corps (2) sous forme d'une bobine (3), entre les flasques- de laquelle est enroulé un bobinage (4), constituant l'induit. Le bobinage participe à la solidarisation de l'ensemble du manchon, en combinaison avec les parties en creux et en relief (1a) et (1b) qui constitue des zones d'ancrage (figure 3).

En outre, sous l'effort de serrage résultant du bobinage, d'une part, et de la faible épaisseur du feuillard (1), d'autre part, le gaufrage (1a) (1b) est reproduit à l'intérieur du manchon, suite à la déformation du métal, constituant des canaux pour la circulation et l'évacuation de l'air (figure 4).

Le noyau plongeur (P) peut, dans ces conditions, être déplacé en toute sécurité, sans risque de grippage, l'air étant chassé par les cannaux.

On obtient donc une diminution de la portée, tout en obtenant un meilleur coefficient de glissement, le gaufrage permettant, comme indiqué, d'évacuer l'air et d'éviter par conséquent, tout problème de coincement, lorsque par exemple, un noyau plongeur est introduit dans le

manchon (1c).

Le coussinet, mis en oeuvre selon le procédé de l'invention, peut trouver d'autres applications, particulièrement dans tous les cas où des problèmes de liaison et de circulation de l'air peuvent apparaître et plus particulièrement, dans tous les cas où les éléments mis en oeuvre nécessitent un usinage très précis. De même, le procédé peut être mis en oeuvre par la réalisation d'éléments autres que les coussinets. On peut citer par exemple, les rondelles.

Plus généralement, l'invention trouve une application, dans tous les cas de pièces combinant un mouvement de rotation et de translation.

Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle :

- La possibilité de réaliser un coussinet d'épaisseur très réduite, avec capacité de déformation élastique, pour son introduction dans un alésage, évitant l'obligation de réaliser des ajustements très précis, comme c'est le cas selon l'état antérieur de la technique, notamment dans le cas de manchons frittes.

- Les zones en creux et en relief s'avèrent particulièrement- avantageuses pour l'évacuation de l'air ou pour le dépôt de tout type de traitement auto-lubrifiant.