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Title:
METHOD FOR MANUFACTURING A WEAR COMPENSATION MEMBER FOR A CLUTCH MECHANISM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/114546
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for manufacturing a wear compensation member for a clutch mechanism, notably for motor vehicle, comprising the steps consisting in:a) cutting a strip (46) from a sheet metal, the said strip (46) comprising a first longitudinal edge (48) and a second longitudinal edge (49), with respect to the axis of the strip (46), the second longitudinal edge (49) comprising at least one ramp (23) that is inclined with respect to the said longitudinal direction, the said strip (46) having two ends (47), b) bending, for example by rolling, the said strip (46) and then joining the end (47) of the strip (46) together by welding, so as to form a first annular element, c) attaching a second element to the first element, the second element comprising a toothed zone.

Inventors:
BRAILLY JULIEN (FR)
DELIENCOURT NICOLAS (FR)
MARECHAL OLIVIER (FR)
Application Number:
PCT/EP2017/082713
Publication Date:
June 28, 2018
Filing Date:
December 13, 2017
Export Citation:
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Assignee:
VALEO EMBRAYAGES (FR)
International Classes:
F16D13/75
Foreign References:
DE102008003989A12008-07-31
DE102009007828A12009-09-10
DE102011018592A12011-12-01
FR2907865A12008-05-02
FR2847626A12004-05-28
FR2847626A12004-05-28
Attorney, Agent or Firm:
VINCENT, Catherine (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Procédé de fabrication d'un organe de rattrapage d'usure (16) pour un mécanisme d'embrayage (1 ), notamment pour véhicule automobile, comportant les étapes consistant à :

a) découper une bande (46) dans une tôle métallique, ladite bande (46) comportant un premier bord longitudinal (48) et un second bord longitudinal (49), par rapport à l'axe de la bande (46), le second bord longitudinal (49) comportant au moins une rampe (23) inclinée par rapport à ladite direction longitudinale, ladite bande (46) comportant deux extrémités (47),

b) cintrer, par exemple par roulage, ladite bande (46) puis assembler les extrémités (47) de la bande (46) entre elles par soudage, de façon à former un premier élément annulaire (17),

c) fixer un deuxième élément (18) sur le premier élément (17), le deuxième élément (18) comportant une zone dentée (28).

2. Procédé selon la revendication 1 , dans lequel, lors de l'étape a), la bande (46) est découpée de façon à présenter des pattes (26) s'étendant perpendiculairement à la direction longitudinale de la bande (46), lesdites pattes (26) étant repliées de façon à s'étendre radialement vers l'extérieur depuis le reste de la bande (46).

3. Procédé selon la revendication 2, dans lequel les pattes (26) sont repliées à 90° après l'opération b) de cintrage de la bande (46).

4. Procédé selon la revendication 1 à 3, dans lequel, un troisième élément (19), dit élément d'équilibrage, est fixé sur le premier élément (17), le troisième élément (19) étant diamétralement opposé au deuxième élément (18) par rapport à l'axe X du premier élément annulaire (17).

5. Procédé selon les revendications 2 ou 3 et 4, dans lequel le deuxième élément (18) et/ou le troisième élément (19) sont fixés aux pattes (26) du premier élément (17), par exemple par rivetage.

6. Procédé selon la revendication 4, dans lequel le deuxième élément (18) et le troisième élément (19) sont obtenus par découpage d'une tôle, le deuxième élément (18) et le troisième élément (19) présentant chacun une forme d'arc de cercle.

7. Procédé selon l'une des revendications 4 à 6, dans lequel le troisième élément (19) vient de matière avec la bande (46), ledit troisième élément (19) étant replié de façon à s'étendre radialement vers l'extérieur par rapport au reste de la bande (46) après cintrage de ladite bande (46).

8. Organe de rattrapage d'usure (16) pour un mécanisme d'embrayage (1 ), notamment pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est obtenu par le procédé de fabrication selon l'une des revendications 1 à 7, ledit organe de rattrapage (16) comportant :

- un premier élément annulaire (17) d'axe X dont une extrémité axiale (22) comporte au moins une rampe (23) inclinée par rapport au plan radial, destinée à coopérer avec une contre-rampe (23a) du mécanisme d'embrayage (1 ), le premier élément (17) étant obtenu par cintrage, par exemple par roulage, d'une bande (46) puis soudage des extrémités (47) de la bande (46) entre elles,

- un deuxième élément (18) comportant une zone dentée (28).

9. Organe (16) selon la revendication 8, dans lequel le deuxième élément (18) est déformable élastiquement de façon à autoriser le déplacement axial de la zone dentée (28) par rapport à la rampe (23) du premier élément (17), par déformation élastique du deuxième élément (18).

10. Organe (16) selon la revendication 8 ou 9, dans lequel le premier élément (17) comporte des pattes (26) s'étendant depuis le reste du premier élément annulaire (17), radialement vers l'extérieur.

1 1 . Organe (16) selon l'une des revendications 8 à 10, dans lequel il comprend un troisième élément (19), dit élément d'équilibrage, fixé au premier élément (17) et diamétralement opposé au deuxième élément (18) par rapport à l'axe du premier élément (17).

12. Organe (16) selon l'une des revendications 8 à 1 1 , dans lequel le deuxième élément (18) et/ou le troisième élément (19) sont fixés aux pattes (26) du premier élément (17), par exemple par rivetage.

13. Organe (16) selon la revendication 1 1 ou 12, dans lequel le premier élément (17) et le troisième élément (19) viennent de matière en une seule pièce.

14. Mécanisme d'embrayage (1 ), notamment pour véhicule automobile, comportant

- un couvercle fixe (2),

- un plateau de pression (4) mobile axialement par rapport au couvercle (2),

- un diaphragme (9) mobile entre une position embrayée et une position débrayée, apte à actionner le déplacement du plateau de pression

(4),

- des moyens de rattrapage d'usure comportant au moins un organe de rattrapage d'usure (16) selon l'une des revendications 8 à 13, intercalé axialement entre le diaphragme (9) et le plateau de pression (4), la rampe (23) dudit organe (16) coopérant avec une contre-rampe (23a) du mécanisme (1 ), de façon à ce que la rotation de la rampe (23) par rapport à la contre-rampe (23a) modifie la distance axiale entre le diaphragme (9) et le plateau de pression (4), et des moyens d'entraînement en rotation de l'organe de rattrapage d'usure (16), lesdits moyens d'entraînement en rotation comportant au moins une vis sans fin (37) engrenant avec la zone dentée (28) de l'organe de rattrapage d'usure (16).

15. Dispositif d'embrayage comprenant un mécanisme d'embrayage (1 ) selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il comporte un plateau de réaction (3), un disque de friction (5) intercalé axialement entre le plateau de pression (4) et le plateau de réaction (3) de façon à pouvoir être serré entre le plateau de pression (4) et le plateau de réaction (3) en position embrayée et de façon à pouvoir être libéré en position débrayée, le couvercle (2) étant fixe par rapport au plateau de réaction (3).

Description:
PROCEDE DE FABRICATION D'UN ORGANE DE RATTRAPAGE D'USURE POUR UN MECANISME D'EMBRAYAGE

La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un organe de rattrapage d'usure pour un mécanisme d'embrayage, notamment pour véhicule automobile.

Un mécanisme d'embrayage appartient, de façon plus générale, à un dispositif d'embrayage.

Un dispositif d'embrayage comporte classiquement un plateau de réaction, un mécanisme d'embrayage comportant un plateau de pression mobile, et un disque de friction monté entre lesdits plateaux de réaction et de pression. Le mouvement du plateau de pression est commandé par un diaphragme, lui-même commandé par une butée d'embrayage.

La butée d'embrayage peut être du type actionneur piloté, ou commande hydraulique, ou commande à câble, afin d'exercer une force prédéterminée sur le diaphragme et de le déplacer dans une position débrayée.

Le plateau de pression est ainsi mobile entre une position d'embrayage dans laquelle le disque de friction est serré entre lesdits plateaux de pression et de réaction, et une position de débrayage dans laquelle le disque de friction est libéré.

L'utilisation du dispositif d'embrayage provoque une usure des garnitures du disque de friction ainsi que des contre-matériaux des plateaux de pression et de réaction associés. Ceci se traduit par une variation de la position du plateau de pression par rapport au diaphragme associé et/ou par rapport au plateau de réaction, générant une variation de l'effort de serrage du disque de friction et une modification du point de léchage et de la course de la butée d'embrayage. On rappelle que le point de léchage est la position à partir de laquelle un couple peut être transmis au travers du dispositif d'embrayage. Un dispositif d'embrayage à rattrapage d'usure est connu du document FR 2 847 626 au nom de la Demanderesse. Ce document divulgue un dispositif d'embrayage à rattrapage d'usure pour véhicule automobile, comportant un plateau de pression destiné à venir en appui sur un disque de friction du dispositif d'embrayage, un diaphragme servant à l'actionnement du plateau de pression entre une position totalement embrayée dans laquelle ledit plateau de pression est poussé contre le disque de friction, et une position totalement débrayée dans laquelle ledit plateau de pression est écarté du disque de friction par l'intermédiaire de moyens de rappel du plateau de pression.

Le plateau de pression, le disque de friction et le diaphragme sont logés dans un couvercle qui est fixe par rapport au plateau de réaction.

Le dispositif comporte en outre un organe de rattrapage de l'usure du disque de friction, intercalé entre le diaphragme et le plateau de pression, et mobile en rotation autour d'un axe dans une plage déterminée, ledit organe de rattrapage comportant une rampe coopérant avec une contre-rampe du côté du plateau de pression, de façon à ajuster la distance entre le diaphragme et le plateau de pression et compenser l'usure du disque de friction en fonction de la position de la rampe par rapport à la contre-rampe.

Le dispositif d'embrayage comporte en outre des moyens de déplacement comprenant une roue à rochet apte à pivoter autour d'un axe monté sur une cassette. Les moyens de déplacement comportent également un cliquet comportant un corps fixé sur le couvercle et une patte d'actionnement coopérant avec la roue à rochet de manière à actionner le pivotement de la roue à rochet en cas d'usure. La roue à rochet est couplée en rotation à une vis sans fin montée autour de l'axe précité et engrenant avec une denture de l'organe de rattrapage. Ainsi, la rotation de ladite roue à rochet entraîne le déplacement de l'organe de rattrapage de façon à compenser l'usure. L'organe de rattrapage d'usure comporte plus particulièrement :

- un premier élément annulaire, obtenu par un procédé d'emboutissage et de découpe sur presse, dont une extrémité axiale comporte des rampes inclinées par rapport au plan radial, destinées à coopérer avec des contres-rampes du plateau de pression,

- un deuxième élément comportant une partie dentée, fixé par rivetage au premier élément,

- un troisième élément formant un élément d'équilibrage, fixé par rivetage au premier élément et situé de façon diamétralement opposée par rapport au deuxième élément.

Le deuxième élément est engagé axialement entre des pattes et une paroi radiale de la cassette, de manière à le maintenir axialement en position en regard de l'axe de la vis sans fin. Ceci permet d'assurer un engrènement efficace entre la partie dentée et la vis sans fin.

Le deuxième élément est apte à être déformé élastiquement de façon à autoriser le débattement axial du premier élément afin de s'adapter au mouvement axial de levée ou de descente du plateau de pression lors des phases d'embrayage ou de débrayage.

Le procédé d'emboutissage nécessite des outillages de presse onéreux. De plus, le procédé d'emboutissage génère, dans l'élaboration du premier élément annulaire, une perte de matière, non valorisée, située au centre de la pièce annulaire.

L'invention vise à proposer un procédé de fabrication simple et économique d'un tel organe de rattrapage d'usure.

A cet effet, elle propose un procédé de fabrication d'un organe de rattrapage d'usure pour un mécanisme d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, comportant les étapes consistant à :

a) découper une bande dans une tôle métallique, ladite bande comportant un premier bord longitudinal et un second bord longitudinal, par rapport à l'axe de la bande, le second bord longitudinal comportant au moins une rampe inclinée par rapport à ladite direction longitudinale, ladite bande comportant deux extrémités,

b) cintrer, par exemple par roulage, ladite bande puis assembler les extrémités de la bande entre elles par soudage, de façon à former un premier élément annulaire,

c) fixer un deuxième élément sur le premier élément, le deuxième élément comportant une zone dentée.

Un tel procédé permet de réaliser de façon simple, rapide et peu coûteuse, un élément de rattrapage d'usure. En outre, un tel procédé permet de limiter la perte de matière au cours du procédé de fabrication.

L'opération de roulage est une forme particulière de cintrage qui permet de mettre en forme, c'est-à-dire de courber la bande en vue de faire concorder les deux extrémités de la bande avant l'opération de soudage.

Lors de l'étape a), la bande peut être découpée de façon à présenter des pattes s'étendant perpendiculairement à la direction longitudinale de la bande, lesdites pattes étant repliées de façon à s'étendre radialement vers l'extérieur depuis le reste de la bande. Avantageusement, les pattes sont repliées à 90° après cintrage de la bande. En variante, les pattes peuvent être repliées avant le cintrage de la bande.

Les pattes venues de matière avec le reste de la bande permettent de faciliter encore la fabrication du premier élément.

Avantageusement, les pattes sont pliées à 90° par rapport au reste de la bande.

Un troisième élément, dit élément d'équilibrage, peut être fixé sur le premier élément, le troisième élément étant diamétralement opposée au deuxième élément par rapport à l'axe du premier élément annulaire.

La partie d'équilibrage permet de limiter ou d'éviter les balourds de manière à réduire les vibrations en fonctionnement, lorsque l'organe de rattrapage d'usure est entraîné en rotation avec le reste du mécanisme d'embrayage, autour de son axe. Le deuxième élément et/ou le troisième élément peuvent être fixés aux pattes du premier élément, par exemple par rivetage.

Le deuxième élément et le troisième élément peuvent être obtenus par découpage d'une tôle, le deuxième élément et le troisième élément présentant chacun une forme d'arc de cercle.

L'arc de cercle peut avoir le même centre que l'axe du premier élément annulaire.

Le troisième élément peut venir de matière avec la bande, ledit troisième élément étant replié de façon à s'étendre radialement vers l'extérieur par rapport au reste de la bande après cintrage de ladite bande.

L'invention concerne également un organe de rattrapage d'usure pour un mécanisme d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, obtenu par le procédé de fabrication précité.

Ledit organe de rattrapage peut comporter :

- un premier élément annulaire d'axe X dont une extrémité axiale comporte au moins une rampe inclinée par rapport au plan radial, destinée à coopérer avec une contre-rampe du mécanisme d'embrayage, le premier élément étant obtenu par cintrage, par exemple par roulage, d'une bande puis soudage des extrémités de la bande entre elles,

- un deuxième élément comportant une zone dentée.

Outre la fonction de rampe, la première partie annulaire peut également assurer le centrage de l'organe de rattrapage, par exemple par coopération avec des plots d'un plateau de pression du mécanisme d'embrayage. Les plots peuvent être venus de matière avec le plateau de pression. En variante, les plots peuvent être rapportés sur le plateau de pression.

Avantageusement, les plots forment un alésage discontinu. En variante, l'organe de rattrapage d'usure peut être reçu dans un alésage continu formé directement dans le plateau de pression. La partie dentée est apte à engrener avec une vis sans fin actionnée en cas d'usure d'un disque de friction, de façon à faire tourner la rampe par rapport à la contre-rampe correspondante.

Un tel organe de rattrapage d'usure présente une structure simple et peu coûteux à fabriquer.

Le second élément peut être déformable élastiquement de façon à autoriser le déplacement axial de la zone dentée par rapport à la rampe du premier élément, par déformation élastique du deuxième élément.

L'élasticité de la partie dentée autorise le maintien en position de la partie dentée axialement en regard de l'axe de la vis sans fin correspondante, ladite vis sans fin étant axialement fixe, tout en permettant le déplacement axial de la première partie portant les rampes, de façon à s'adapter au mouvement axial de levée ou de descente du plateau de pression lors des phases d'embrayage ou de débrayage. Un tel mouvement axial de la première partie est par exemple compris entre 1 et 5 mm.

Le premier élément peut comporter des pattes s'étendant depuis le reste du premier élément annulaire, radialement vers l'extérieur.

L'organe peut comprendre un troisième élément, dit élément d'équilibrage, fixé au premier élément et diamétralement opposé au deuxième élément par rapport à l'axe du premier élément.

La partie d'équilibrage permet de limiter ou d'éviter les balourds de manière à réduire les vibrations en fonctionnement, lorsque l'organe de rattrapage d'usure est entraîné en rotation avec le reste du mécanisme d'embrayage, autour de son axe.

Le deuxième élément et/ou le troisième élément peuvent être fixés aux pattes du premier élément, par exemple par rivetage.

Le premier élément et le troisième élément peuvent être venus de matière en une seule pièce.

Le deuxième élément peut comporter une portion médiane en forme d'arc de cercle d'axe X, dont le bord radialement externe comporte une zone dentée portant des dents, ladite portion médiane étant reliée, au niveau de ses extrémités circonférentielles, au premier élément, par l'intermédiaire de portions de liaison s'étendant radialement.

En d'autres termes, la portion médiane du deuxième élément est séparée du premier élément par au moins une ouverture ou au moins une fente en forme d'arc de cercle, d'axe X. Les extrémités circonférentielles de ladite ouverture ou de ladite fente sont délimitées par les portions de liaison s'étendant radialement. En variante, la portion médiane du deuxième élément peut être séparée du premier élément par une pluralité d'ouvertures ou une pluralité de fentes.

Une telle structure offre une bonne élasticité axiale à la partie dentée, tout en étant relativement simple.

Les dents peuvent être orientées radialement vers l'extérieur.

Le troisième élément peut comporter une portion médiane en forme d'arc de cercle d'axe X, ladite portion médiane étant reliée, au niveau de ses extrémités circonférentielles, au premier élément, par l'intermédiaire de portions de liaison s'étendant radialement.

En d'autres termes, la portion médiale du troisième élément est séparée du premier élément par au moins une ouverture ou au moins une fente en forme d'arc de cercle, d'axe X. Les extrémités circonférentielles de ladite ouverture ou de ladite fente sont délimitées par les portions de liaison s'étendant radialement. En variante, la portion médiane du troisième élément peut être séparée du premier élément par une pluralité d'ouvertures ou une pluralité de fentes.

Le premier élément peut être cylindrique.

Le deuxième élément et/ou le troisième élément peuvent s'étendre dans un plan radial.

Le deuxième élément peut s'étendre dans un plan parallèle au plan formé par le troisième élément.

Le premier élément est par exemple réalisé en acier DC04 suivant la norme EN 10139. Un tel matériau permet de réaliser aisément le cintrage de la première partie, par roulage par exemple.

Le deuxième élément est par exemple réalisé en acier prétraité tel qu'un acier à ressort laminé à froid, par exemple en C60S suivant la norme NF EN 10132-4.

Ce matériau présente de bonnes caractéristiques en termes de déformation élastique, tout en offrant des caractéristiques mécaniques suffisantes pour la réalisation d'une denture.

Le troisième élément est réalisé par exemple en acier DC04 suivant la norme EN 10139.

Ce matériau permet notamment d'obtenir facilement le troisième élément par découpe d'une tôle.

L'invention concerne également un mécanisme d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, comportant

- un couvercle fixe,

- un plateau de pression mobile axialement par rapport au couvercle,

- un diaphragme mobile entre une position embrayée et une position débrayée, apte à actionner le déplacement du plateau de pression,

- des moyens de rattrapage d'usure comportant au moins un organe de rattrapage d'usure du type précité, intercalé axialement entre le diaphragme et le plateau de pression, la rampe dudit organe coopérant avec une contre-rampe du mécanisme, de façon à ce que la rotation de la rampe par rapport à la contre-rampe modifie la distance axiale entre le diaphragme et le plateau de pression, et des moyens d'entraînement en rotation de l'organe de rattrapage d'usure, lesdits moyens d'entraînement en rotation comportant au moins une vis sans fin engrenant avec la zone dentée de l'organe de rattrapage d'usure.

L'invention concerne, de plus, un dispositif d'embrayage comprenant un mécanisme d'embrayage du type précité, caractérisé en ce qu'il comporte un plateau de réaction, un disque de friction intercalé axialement entre le plateau de pression et le plateau de réaction de façon à pouvoir être serré entre le plateau de pression et le plateau de réaction en position embrayée et de façon à pouvoir être libéré en position débrayée, le couvercle étant fixe par rapport au plateau de réaction.

L'invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue éclatée, en perspective, d'un mécanisme d'embrayage selon l'invention,

- la figure 2 est vue en perspective du mécanisme,

- la figure 3 est vue en perspective, avec écorché partiel, du mécanisme,

- la figure 4 est une vue en coupe axial du dispositif, - la figure 5 est une vue en perspective, de dessus, d'un organe de rattrapage d'usure selon une première forme de réalisation de l'invention,

- la figure 6 est une vue de dessus d'une bande formant le premier organe, avant cintrage,

- la figure 7 est une vue illustrant une seconde forme de réalisation de l'invention,

- la figure 8 est une vue de dessus de la bande formant le premier élément et le troisième élément avant mise en forme, ici par cintrage et pliage par exemple, de l'organe de rattrapage de la figure 7.

Les figures 1 à 6 représentent un mécanisme d'embrayage 1 à rattrapage d'usure selon une première forme de réalisation de l'invention. Celui-ci comporte un couvercle fixe annulaire 2 d'axe X, destiné à être fixé sur un plateau de réaction 3, un plateau de pression 4 annulaire et mobile selon l'axe X par rapport au plateau de réaction 3 (figure 4) et au couvercle 2. Un disque de friction 5 est destiné à être intercalé axialement entre le plateau de pression 4 et le plateau de réaction 3. Le couvercle 2 présente une forme générale creuse ou de cloche. Plus particulièrement, le couvercle 2 comporte une partie annulaire 6 s'étendant globalement radialement et une partie 7 globalement cylindrique s'étendant depuis la périphérie radialement externe de la partie annulaire 6. L'extrémité libre de la partie cylindrique 7 est fixée au plateau de réaction 3, par exemple par rivetage ou vissage au niveau de brides radiales 8 du couvercle 2.

Le plateau de pression 4 est logé dans le volume interne du couvercle 2.

Un diaphragme 9 est monté dans le volume interne, ledit diaphragme 9 comportant une partie annulaire déformable 10, à la manière d'une rondelle Belleville, à partir de laquelle des doigts d'actionnement 1 1 s'étendent radialement vers l'intérieur. La périphérie radialement interne des doigts 1 1 est apte à coopérer avec une butée d'embrayage, comme cela est connu en soi. Le diaphragme 9 est monté en appui sur le couvercle 2, au niveau de zones d'appui 12, et est maintenu en appui sur lesdites zones 12 par l'intermédiaire de crochets 13 qui sont fixés au couvercle 2 à l'aide de rivets 14.

Le diaphragme 9 sert à l'actionnement du plateau de pression 4 entre une position totalement embrayée dans laquelle ledit plateau de pression 4 est poussé vers le plateau de réaction 3, de façon à enserrer le disque de friction 5 entre lesdits plateaux 3, 4, et une position débrayée dans laquelle ledit plateau de pression 4 est écarté du plateau de réaction 3 de façon à libérer le disque de friction 5. A cet effet, des languettes élastiques 15 aptes à exercer un effort axial relient le couvercle 2 et le plateau de pression 4. Les languettes 15 sont agencées de façon à rappeler élastiquement le plateau de pression 4 vers sa position débrayée.

Des moyens de rattrapage d'usure sont intercalés axialement entre le plateau de pression 4 et le diaphragme 9. Plus particulièrement, le diaphragme 9 vient coopérer avec lesdits moyens de rattrapage d'usure dans une zone située radialement à l'extérieur des zones d'appui 12 dudit diaphragme 9 sur le couvercle 2.

Ces moyens comportent un organe de rattrapage d'usure 16 mobile en rotation autour de l'axe X, comprenant un premier élément 17, un deuxième élément 18 et un troisième élément 19.

Le premier élément 17 comprend une partie cylindrique 20 d'axe X, comportant une extrémité axiale 21 contre laquelle le diaphragme 9 est destiné à venir en appui, et une extrémité axiale 22 comportant des rampes 23 obliques par rapport au plan radial et s'étendant circonférentiellement, coopérant avec des contres-rampes 23a associées (figure 1 ), ménagées directement sur le plateau de pression 4. A titre d'exemple, l'angle de chaque rampe 23 de l'organe de rattrapage 16 et de la contre-rampe 23a associée du plateau de pression 4 est compris entre 2 et 12°.

La surface interne 24 de la partie cylindrique 20 est apte à coopérer avec des plots 25 du plateau de pression 4 de façon à assurer le centrage de l'organe de rattrapage 16.

Le premier élément 17 comprend, en outre, des pattes 26 s'étendant radialement vers l'extérieur depuis la partie cylindrique 20.

Les pattes 26 sont pliées à 90° par rapport à la partie cylindrique 20.

Le premier élément 17 est par exemple réalisé en acier DC04.

Le deuxième élément 18 s'étend globalement dans un plan radial et comporte une portion médiane 27 en forme d'arc de cercle d'axe X, dont le bord radialement externe comporte une zone dentée 28 portant des dents 29. La zone dentée 28 de la portion médiane 27 du deuxième élément 18 forme une crémaillère s'étendant circonférentiellement, apte à coopérer avec des moyens de déplacement, décrits ci-après, de façon à être entraîné en rotation autour de l'axe X, en cas d'usure du disque de friction 5. Ladite portion médiane 27 comprend, en outre, au niveau de ses extrémités circonférentielles, des portions de liaison 30 s'étendant radialement vers l'intérieur.

Les portions de liaison 30 du deuxième élément 18 sont fixées aux pattes 26 du premier élément 17, par exemple par des rivets 31 . En alternative, d'autres moyens de fixation pourraient être prévus tels que le soudage ou le boulonnage par exemple.

Le deuxième élément 18 est situé radialement à l'extérieur du premier élément 17.

La portion médiane 27 du deuxième élément 18 est séparée du premier élément 17 par au moins une ouverture ou au moins une fente 32 en forme d'arc de cercle, d'axe X. Les extrémités circonférentielles de ladite ouverture ou de ladite fente 32 sont délimitées par les portions de liaison 30 s'étendant radialement. En variante, la portion médiane 27 du deuxième élément 18 peut être séparée du premier élément 17 par une pluralité d'ouvertures ou une pluralité de fentes 32.

La portion médiane 27 du deuxième élément 18, s'étend angulairement sur une plage angulaire comprise entre 80 et 150° par exemple.

Le deuxième élément 18 est élastiquement déformable dans la direction axiale.

Le deuxième élément 18 est par exemple réalisé en acier prétraité tel qu'un acier à ressort laminé à froid, par exemple en C60S .

Le troisième élément 19, dit élément d'équilibrage, s'étend également dans un plan radial et est diamétralement opposé au deuxième élément 18 par rapport à l'axe X.

Le troisième élément 19 comporte une portion médiane 33 en forme d'arc de cercle d'axe X. Ladite portion médiane 33 comporte, au niveau de ses extrémités circonférentielles et dans une zone centrale, des portions de liaison 34 s'étendant radialement vers l'intérieur. Les portions de liaison 34 du troisième élément 19 sont fixées aux pattes 26 du premier élément 17, par exemple par des rivets 35. En alternative, d'autres moyens de fixation pourraient être prévus tels que le soudage ou le boulonnage par exemple.

Le troisième élément 19 est situé radialement à l'extérieur du premier élément 17.

La portion médiane 33 du troisième élément 19 est séparée du premier élément 17 par au moins une ouverture ou au moins une fente 36 en forme d'arc de cercle, d'axe X. Les extrémités circonférentielles de ladite ouverture ou de ladite fente 36 sont délimitées par les portions de liaison 34 s'étendant radialement. En variante, la portion médiane 33 du troisième élément 19 peut être séparée du premier élément 17 par une pluralité d'ouvertures ou une pluralité de fentes 36.

La portion médiane 33 du troisième élément 19 s'étend angulairement sur une plage angulaire comprise entre 80 et 150° par exemple.

Le troisième élément 19 est réalisé par exemple en acier DC04.

Le deuxième élément 18 et le troisième élément 19 s'étendent sensiblement dans un même plan radial.

En variante non représentée, le deuxième élément 18 s'étend dans un plan parallèle au plan formé par le troisième élément 19, les deux plans étant décalés axialement.

Les moyens de déplacement comportent une vis sans fin 37 maintenue en engrènement avec la crémaillère de la zone dentée 28. La vis sans fin 37 est couplée en rotation à une roue à rochet 38 coopérant avec un cliquet 39 comportant une patte d'actionnement 40 dont l'extrémité libre vient en prise avec la roue à rochet 38 et dont l'actionnement de l'extrémité libre est provoquée par l'usure du disque de friction 5.

La position de la roue à rochet 38 par rapport à ladite extrémité libre de la patte 40 du cliquet 39 varie en fonction de l'usure du disque de friction 5 et de la position du plateau de pression 4, de façon à ce que le cliquet 39 soit apte à entraîner la roue à rochet 38, en cas d'usure du disque de friction 5, par déplacement du plateau de pression 4 entre ses positions embrayée et débrayée, comme cela est connu en soit. La rotation de la roue à rochet 38 entraîne ainsi le déplacement en rotation de l'organe de rattrapage 16 et donc une modification de la distance axiale entre la zone d'appui et le plateau de pression 4, du fait de la présence de la rampe 23 et de la contre-rampe 23a. Cette variation de distance permet de compenser l'usure du disque de friction 5 en cas de besoin.

La roue à rochet 38 et la vis sans fin 37 sont montées pivotante autour d'un axe 41 (figure 1 ), l'ensemble étant logé dans une cassette 42. La cassette 42 est elle-même logée dans une zone creuse 43 formée dans la partie cylindrique 7 du couvercle 2.

La zone dentée 28 est intercalée axialement entre une base radiale 44 de la cassette 42 et des pattes de positionnement 45 de la cassette 42, de façon à maintenir axialement en position la zone dentée 28 en regard de l'axe de la vis sans fin 37, de manière à garantir un engrènement optimal. La zone dentée 28, du fait de sa forme légèrement courbée et de son élasticité axiale, est maintenue de façon précontrainte en appui sur la base 44. On garantit ainsi le maintien en position axiale de la zone dentée 28 en regard de l'axe de la vis sans fin 37.

L'organe de rattrapage 16 selon une première forme de réalisation illustrée notamment aux figures 5 et 6, est réalisé selon un procédé de fabrication comportant les étapes consistant à :

a) découper une bande 46 dans une tôle métallique, ladite bande comportant deux extrémités 47,

b) cintrer ou rouler ladite bande 46 puis assembler les extrémités 47 de la bande 46 entre elles par soudage, de façon à former le premier élément annulaire 17,

c) fixer le deuxième élément 18 sur le premier élément 17, par exemple par rivetage. La bande 46 découpée comporte, par rapport à l'axe de la bande 46, un premier bord longitudinal 48, formant l'extrémité axiale 21 du premier élément 17, et un second bord longitudinal 49 formant l'extrémité axiale 22. Le second bord longitudinal 49 comporte au moins une rampe 23 inclinée par rapport à la direction longitudinale de la bande 46.

L'opération de roulage est une forme particulière de cintrage qui permet de mettre en forme, c'est-à-dire de courber la bande 46 en vue de faire concorder les deux extrémités 47 de la bande 46 avant l'opération de soudage.

La zone de soudure 48, dans laquelle les extrémités 47 de la bande 46 sont reliées bout à bout, est située angulairement entre deux rampes 23.

Selon un mode de réalisation illustré à la figure 5, la zone de soudure 48 est située entre les pattes 26 sur lesquelles le deuxième élément est rapporté, par exemple par rivetage.

La soudure est par exemple du type soudure laser.

Lors de l'étape a), la bande 46 est découpée de façon à présenter les pattes 26 s'étendant perpendiculairement à la direction longitudinale de la bande 46. Les pattes 26 sont donc venues de matière avec le reste de la bande 46 et s'étendent depuis le second bord longitudinal 22.

Après découpe de la bande 46, les pattes 26 sont repliées de façon à s'étendre radialement vers l'extérieur depuis le reste de la bande 46. Cette opération de pliage peut intervenir préalablement au cintrage ou, au contraire, après le cintrage.

Le procédé comprend, en outre, une étape antérieure à l'étape c), durant laquelle le deuxième élément 18 et le troisième élément 19 sont découpés dans une tôle, cette tôle pouvant être d'un matériau différent pour chacun des trois éléments 17, 18, 19.

Le troisième élément 19 est ensuite fixé aux pattes 26 du premier élément 17, par exemple par rivetage. Les figures 7 et 8 illustrent une seconde forme de réalisation de l'organe de rattrapage 16 qui diffère de l'organe 16 illustré aux figures 1 à 6 en ce que le troisième élément 19 est venu de matière avec le premier élément 17.

En d'autres termes, comme cela est visible sur la figure 8, le troisième élément 19 vient de matière avec la bande 46.

Le procédé de fabrication de l'organe 16 selon la seconde forme de réalisation diffère donc de celui précité en ce qu'après le cintrage, le troisième élément 19 est replié, à l'instar des pattes 26, de sorte à s'étendre radialement vers l'extérieur depuis le reste de la bande 46.

Le troisième élément 19 pourrait également être replié préalablement au cintrage.

En fonctionnement, le plateau de pression 4 est déplacé axialement entre ses positions embrayée et débrayée, entraînant avec lui le déplacement axial de l'organe de rattrapage 16. La zone dentée 28, maintenue axialement, est donc amenée à être déformée élastiquement lors du déplacement axial du plateau de pression 4.

Le déplacement axial du plateau de pression 4 entre ses positions embrayée et débrayée est par exemple compris entre 0.5 et 3 mm.