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Title:
METHOD FOR MEASURING THE EFFICIENCY OF A HAIRDRYER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/072624
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for measuring the drying efficiency of a hairdryer (SC), method implementing a drying frame (100) comprising a vertical web (104) of fibres to be dried, attached at least by the upper ends thereof to a support and comprising at least: a first step of measuring the evaporation of the water contained in the web (104) of the drying frame (100), a front face of the web (104) being subject, for a reference drying time, to the flow of air from the hairdryer whereof the outlet (4) is located at a reference distance (Dd) from the front face of the web (104) and which operates at a reference power, the rear face of the web (104) being located at least 1 metre away from the nearest surface, a second step of measuring the evaporation of the water contained in the web (104) of the drying frame (100), the front face of the web (104) being subject, for a reference drying time, to the flow of air from the hairdryer whereof the outlet (4) is located at the reference distance from the front face (Fa) of the frame (100) and which operates at the reference power, the rear face (Fb) of the web (104) being in substantially tangential contact with a solid (108) of spherical or ovoid shape.

Inventors:
LINGLIN BENOIT (FR)
MANDICA FRANCK (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/052626
Publication Date:
May 23, 2013
Filing Date:
November 14, 2012
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A45D20/00; A45D20/12
Domestic Patent References:
WO1999026512A11999-06-03
Foreign References:
GB801286A1958-09-10
US4260875A1981-04-07
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
GUERY-JACQUES, Géraldine (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS 1. Procédé de mesure de l'efficacité de séchage d'un sèche-cheveux (SC), procédé mettant en œuvre un cadre à sécher (100) comprenant une nappe verticale (104) de fibres à sécher fixées au moins au niveau de leur extrémité supérieure sur un support et comprenant au moins :

- une première étape de mesure de l'évaporation de l'eau contenue dans la nappe (104) du cadre à sécher (100), une face avant de la nappe (104) étant soumise, pendant une durée de séchage de référence, au flux d'air issu du sèche-cheveux dont la sortie (4) est située à une distance de référence (Dd) de la face avant de la nappe (104) et qui fonctionne à une puissance de référence, la face arrière de la nappe (104) étant éloignée d'au moins 1 mètre de la surface la plus proche,

- une deuxième étape de mesure de l'évaporation de l'eau contenue dans la nappe (104) du cadre à sécher (100), la face avant de la nappe (104) étant soumise, pendant la durée de séchage de référence, au flux d'air issu du sèche-cheveux dont la sortie (4) est située à la distance de référence (Dd) de la face avant (Fa) du cadre (100) et qui fonctionne à la puissance de référence, la face arrière (Fb) de la nappe (104) étant en contact sensiblement tangent avec un solide (108) de forme sphéroïde ou ovoïde.

2. Procédé de mesure selon la revendication 1, caractérisé en ce que la nappe (104) à sécher comprend des cheveux humains. 3. Procédé de mesure selon la revendication 2, caractérisé en ce que la nappe (104) à sécher comprend une série de mèches de cheveux (106) juxtaposées et fixées uniquement au niveau de leur extrémité supérieure.

4. Procédé de mesure selon la revendication 3, caractérisé en ce que la masse de chaque mèche de cheveux (106) est inférieure à 10 g.

5. Procédé de mesure selon la revendication 4, caractérisé en ce que la masse de chaque mèche de cheveux (106) est comprise entre 3 g et 6 g.

6. Procédé de mesure selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la hauteur de la nappe (104) à sécher est supérieure ou égale à 200 mm. 7. Procédé de mesure selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la surface de la nappe (104) à sécher est supérieure à la section de sortie (4) du sèche-cheveux.

8. Procédé de mesure selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la surface de la nappe (104) à sécher est supérieure à 1,5 fois la section de sortie (4) du sèche-cheveux, de préférence à 1,9 fois la section de sortie (4) du sèche-cheveux.

9. Procédé de mesure selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que pendant l'une au moins des étapes de mesure, la sortie (4) et la face avant de la nappe (104) à sécher sont déplacées l'une par rapport à l'autre selon un mouvement de balayage.

10. Procédé de mesure selon la revendication 9, caractérisé en ce que le mouvement de balayage est un mouvement de translation alternatif selon une direction, horizontale ou verticale, parallèle à la face avant de la nappe (104) à sécher. 11. Procédé de mesure selon la revendication 9, caractérisé en ce que le mouvement de balayage est un mouvement de rotation autour d'un axe normal à la face avant de la nappe (104) à sécher distinct de l'axe de soufflage (Δ) du sèche-cheveux (SC).

12. Procédé de mesure selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la distance de référence (Dd) est choisie de manière que la température au centre du flux d'air issu du sèche-cheveux (SC) mesurée à la distance d'essai de la sortie (4) du sèche-cheveux possède une valeur comprise entre 60°C et 76°C.

13. Procédé de mesure selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le cadre à sécher comprend au niveau de sa face arrière au moins un grillage ou filet (130) à mailles ouvertes limitant les mouvements vers l'arrière de la nappe (104) à sécher.

14. Procédé de mesure selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la mesure de l'évaporation fait intervenir le rapport de la masse de la nappe (104) à sécher avant application du flux d'air et de la masse de nappe (104) à sécher après application du flux d'air pendant la durée de séchage.

15. Procédé de mesure selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que la distance entre la sortie (4) du sèche-cheveux (SC) et la face avant de la nappe (104) à sécher varie pendant l'une au moins des étapes de séchage. 16. Procédé de mesure selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce la surface de la nappe (104) à sécher est proportionnelle à la section de sortie (4) du sèche-cheveux.

Description:
PROCEDE DE MESURE D'EFFICACITE D'UN SECHE-CHEVEUX [01] La présente invention concerne le domaine technique des sèche-cheveux et, plus particulièrement, des sèche-cheveux électriques à main utilisés par les professionnels et/ou les particuliers.

[02] Un sèche-cheveux à main comprend généralement un corps tubulaire allongé qui contient un groupe moto-ventilateur formé d'une hélice solidaire de l'arbre d'entraînement d'un moteur électrique. Le moteur électrique est maintenu dans le corps tubulaire par des bras rigides qui assurent le centrage de l'hélice par rapport à la paroi interne du corps tubulaire. Le plus souvent le corps tubulaire est équipé d'une poignée comprenant un cordon de raccordement au réseau électrique ainsi que des organes de commande du fonctionnement du moteur électrique. Pendant le fonctionnement du sèche-cheveux, le groupe moto ventilateur aspire de l'air par une entrée située à l'arrière du corps tubulaire pour le refouler par une sortie située à l'avant de ce dernier. Le sèche-cheveux comprend aussi, en aval de l'hélice, des moyens de chauffage électrique de l'air soufflé. [03] Un tel sèche-cheveux donne satisfaction en ce qui concerne sa fonction première de séchage des cheveux. Toutefois, les sèche-cheveux connus présentent l'inconvénient d'être particulièrement bruyants ce qui induit une fatigue lors de leur usage prolongé par un professionnel ou encore une nuisance pour l'utilisateur et son entourage. [04] Il est donc apparu le besoin d'un nouveau type de sèche-cheveux qui possède des performances de chauffage et de débit d'air analogues à celles des sèche-cheveux selon l'art antérieur tout en induisant une nuisance sonore moindre.

[05] Cette nuisance sonore résulte notamment de la vitesse de rotation du moteur qui est généralement comprise entre 7000 et 16000 tr/min. Une voie de limitation de la nuisance sonore réside dans la réduction de la vitesse de rotation du moteur. Toutefois, si la vitesse de rotation est réduite, il devient nécessaire, pour conserver un débit d'air satisfaisant, d'augmenter le diamètre de l'hélice. Or, une telle augmentation du diamètre de l'hélice modifie les proportions du sèche-cheveux qui peut s'avérer difficile à manipuler s'il possède une configuration habituelle de type pistolet avec une poignée s'étendant perpendiculairement à l'axe de soufflage du sèche-cheveux. De plus, l'augmentation du diamètre de l'hélice induit une telle augmentation du diamètre extérieur du corps du sèche- cheveux qu'il n'est pas possible de le tenir par son corps d'une seule main pendant la réalisation d'une coiffure.

[06] Il est donc apparu le besoin d'un nouveau type de sèche-cheveux dont la configuration du circuit aéraulique permet, notamment, d'envisager des modes de préhension différents de ceux des sèche-cheveux selon l'art antérieur et/ou d'obtenir une certaine compacité avec des performances aérauliques et sonores satisfaisantes voire meilleures que celles des sèche-cheveux selon l'art antérieur. [07] Simultanément au développement de l'appareil, la demanderesse a vérifié que le sèche-cheveux ne perd pas en efficacité de séchage. Pour cela, elle a utilisé entre autres la méthode de mesure de l'efficacité d'un sèche -cheveux recommandée par la norme MDE H03 A 019. Pour mémoire, cette mesure détermine un taux de séchage selon un protocole précis et répétable utilisant une toile ISO 2267 : le sèche cheveux est placé en face d'une surface plane constituée par le tissu humide. On mesure un indice de séchage du tissu par le sèche-cheveux en utilisant la pesée du cadre à tissu initialement mouillé et à tissu après une exposition au sèche-cheveux en fonctionnement pendant une durée prédéterminée.

[08] Il s'est avéré pour la demanderesse que si cette norme est tout à fait claire, précise et reproductible, elle ne représente néanmoins pas les réelles conditions d'usage quotidien d'un sèche-cheveux par un utilisateur professionnel ou privé. Elle est de ce point de vue tout à fait perfectible. La mise au point d'un nouveau protocole de mesure d'efficacité d'un sèche- cheveux est alors devenue un objectif indépendant pour nos inventeurs et qui fait l'objet de la présente demande.

[09] Un des objectifs visés était de proposer une méthode de mesure dans le cadre d'un protocole privé et qui pourrait néanmoins être éligible à titre de norme.

Le point de départ de l'invention concerne un sèche-cheveux comprenant un corps tubulaire d'axe longitudinal Δ qui est ouvert à une extrémité avant dite de sortie et qui comprend, à proximité d'une extrémité arrière opposée à la sortie, une entrée d'air sensiblement périphérique, un groupe moto-ventilateur qui est disposé dans le corps tubulaire entre l'entrée et la sortie et qui comprend un moteur électrique entraînant en rotation, selon un axe parallèle ou confondu avec l'axe Δ, un rotor situé dans une chambre de travail et adapté pour aspirer l'air par l'entrée et le refouler par la sortie, Ce sèche-cheveux comprend : à l'arrière du corps tubulaire, un noyau central d'axe Δ comprenant une surface périphérique qui est concave et converge vers la chambre de travail et qui délimite, avec le corps tubulaire, l'entrée d'air et un conduit d'aspiration de forme annulaire ; dans le conduit d'aspiration, au moins une ailette incurvée annulaire d'axe Δ dont l'intrados et l'extrados convergent vers la chambre de travail. La mise en œuvre du noyau central avec sa surface périphérique concave et convergente permet de définir un conduit d'aspiration coudé qui redresse le flux d'air dans la mesure où à la sortie le flux d'air est sensiblement parallèle à l'axe Δ alors qu'en entrée le flux d'air forme un angle non nul avec l'axe Δ. De plus, la mise en œuvre de l'ailette annulaire permet d'obtenir, dans le conduit d'aspiration, un déplacement laminaire de l'air aspiré ce qui contribue à augmenter les performances du sèche-cheveux en réduisant les pertes de charge en amont de la chambre de travail. Par ailleurs, la mise en œuvre du noyau central associé à l'entrée d'air périphérique permet de libérer la face arrière du sèche-cheveux qui peut alors être mise à profit pour y placer des moyens de préhension ou de fixation. De même dans la mesure où l'aspiration de l'air n'intervient pas au niveau de la face arrière du sèche-cheveux, il est possible de fixer le sèche-cheveux à un mur avec sa face arrière proche du mur sans risque de dégradation des performances du sèche-cheveux.

[10] Pour atteindre les objectifs décrits plus haut, l'invention concerne un procédé de mesure de l'efficacité de séchage d'un sèche-cheveux, procédé mettant en œuvre un cadre à sécher comprenant une nappe verticale de fibres à sécher fixées au moins au niveau de leur extrémité supérieure sur un support et comprenant au moins :

- une première étape de mesure de l'évaporation de l'eau contenue dans la nappe du cadre à sécher, une face avant de la nappe étant soumise, pendant une durée de séchage de référence, au flux d'air issu du sèche-cheveux dont la sortie est située à une distance de référence de la face avant de la nappe et qui fonctionne à une puissance de référence, la face arrière de la nappe étant éloignée d'au moins 1 mètre de la surface la plus proche,

- une deuxième étape de mesure de l'évaporation de l'eau contenue dans la nappe du cadre à sécher, la face avant de la nappe étant soumise, pendant la durée de séchage de référence, au flux d'air issu du sèche-cheveux dont la sortie est située à la distance de référence de la face avant du cadre et qui fonctionne à la puissance de référence, la face arrière de la nappe étant en contact sensiblement tangent avec un solide de forme sphéroïde ou ovoïde.

[11] Ce protocole a été mis en place pour mesurer l'efficacité du sèche cheveux précédemment décrit. Néanmoins, comme il s'agit de tests comparatifs attendus par les consommateurs, la demanderesse a pris le soin de développer le procédé de mesure qui suit en vérifiant qu'il s'adapte à une majorité des sèche-cheveux en plus de s'adapter à celui décrit ici. [12] La mise en œuvre de ces deux étapes de mesure permet de bien rendre compte des performances d'un sèche-cheveux dans des conditions proches de celles d'une utilisation normale d'un sèche-cheveux. En effet, la première étape permet de simuler un séchage de cheveux long avec la tête vers le bas, les cheveux pendant à l'opposé du cuir chevelu vers le sol. Tandis que la deuxième étape permet de simuler un séchage de cheveux long ou mi-long la tête orientée vers le haut, les cheveux retombant contre le cuir chevelu. Dans le cadre de cette deuxième étape le solide de forme ovoïde ou sphérique simule l'influence de la tête sur l'écoulement de l'air soufflé par le sèche-cheveux.

[13] Dans la mesure où le solide utilisé à la deuxième étape vise à simuler une tête, son diamètre sera choisi pour être de préférence de l'ordre de 20 cm. Le solide ovoïde utilisé à la deuxième étape peut être un ballon sphérique ou ovoïde ou encore une tête factice sans cheveux.

[14] Selon l'invention la nappe à sécher peut être de différente nature. Ainsi, la nappe à sécher peut être un tissu, une nappe textile non-tissée ou un ensemble de fils ou de faisceau de fils libres juxtaposés. La nappe textile peut être fixée au niveau de son seul bord supérieur ou au contraire être fixée sur au moins deux de ses côtés. Le matériau constitutif des fils de la nappe peut être naturel ou synthétique. [15] Dans une forme préférée de mise en œuvre du procédé selon l'invention, la nappe à sécher comprend des cheveux humains. La mise en œuvre de cheveux humains permet d'obtenir, en laboratoire, une évaluation des performances du sèche-cheveux dans des conditions très proches de la réalité. [16] Selon une variante préférée de cette forme préférée de mise en œuvre, la nappe à sécher comprend une série de mèches de cheveux juxtaposées et fixées uniquement au niveau de leur extrémité supérieure II apparaît qu'un tel mode de réalisation permet de simuler de manière encore plus réaliste le comportement d'une chevelure humaine.

[17] Selon une caractéristique de cette variante préférée, la masse de chaque mèche de cheveux est inférieure à 10 g. Cette taille de mèche permet d'approcher la taille et l'épaisseur des mèches formées lors du passage des doigts dans une chevelure longue ou mi- longue.

[18] Selon une caractéristique de cette variante préférée, la masse de chaque mèche de cheveux est comprise entre 3 g et 6 g. Cette taille de mèche permet d'approcher encore mieux la taille et l'épaisseur des mèches formées lors du passage des doigts dans une chevelure longue ou mi-longue.

[19] Selon une autre caractéristique de l'invention, la hauteur de la nappe à sécher est supérieure ou égale à 200 mm. Cette longueur de cheveux permet de bien simuler les chevelures mi-longues voire longues.

[20] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la surface de la nappe à sécher est supérieure à la section de sortie du sèche-cheveux. Cette caractéristique permet de rendre compte du séchage d'une chevelure d'adulte.

[21] Selon une variante de cette caractéristique la surface de la nappe à sécher est supérieure à 1,5 fois la section de sortie du sèche-cheveux, de préférence à 1,9 fois la section de sortie du sèche-cheveux. De telles proportions permettent également d'être au plus près des conditions de séchage d'une chevelure d'adulte.

[22] Selon une caractéristique de l'invention, pendant l'une au moins des étapes de mesure la sortie et la face avant de la nappe à sécher sont déplacées l'une par rapport à l'autre selon un mouvement de balayage. Cette façon de procéder permet de simuler une utilisation courante d'un sèche-cheveux pendant laquelle le flux d'air chaud de ce dernier est déplacé afin d'éviter de brûler les cheveux voire le cuir chevelu de la personne dont les cheveux sont séchés. [23] Divers mouvements peuvent alors être envisagés comme par exemple une rotation alternative du sèche-cheveux autour d'un axe vertical ou horizontal parallèle à la face avant de la nappe à sécher. Selon une variante de l'invention, le mouvement de balayage est un mouvement de translation alternatif selon une direction horizontale ou verticale parallèle à la face avant de la nappe à sécher.

[24] Selon une autre variante de l'invention, le mouvement de balayage est un mouvement de rotation autour d'un axe normal à la face avant de la nappe à sécher distinct de l'axe de soufflage du sèche-cheveux.

[25] Selon une caractéristique de l'invention, la distance d'essai est choisie de manière que la température au centre du flux d'air issu du sèche-cheveux, mesurée à la distance d'essai de la sortie du sèche-cheveux, possède une valeur comprise entre 60°C et 76°C. Cette caractéristique correspond à la distance généralement mise en œuvre pour éviter de brûler les cheveux ou le cuir chevelu.

[26] Selon une caractéristique de l'invention, le cadre à sécher comprend au niveau de sa face arrière au moins un grillage ou filet à mailles ouvertes limitant les mouvements vers l'arrière de la nappe à sécher.

[27] Selon une autre caractéristique de l'invention, la mesure de l'évaporation fait intervenir le rapport de la masse de la nappe à sécher avant application du flux d'air et de la masse de nappe à sécher après application du flux d'air pendant la durée de séchage.

[28] Selon encore une autre caractéristique du procédé, visant à mieux simuler l'utilisation du sèche-cheveux la distance entre la sortie du sèche-cheveux et la face avant de la nappe à sécher varie pendant l'une au moins des étapes de séchage. [29] Selon une caractéristique du procédé de mesure, la surface de la nappe à sécher est proportionnelle à la section de sortie du sèche-cheveux. [30] Bien entendu, les différentes caractéristiques, formes et variantes de réalisation et de mise en œuvre de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.

[31] Par ailleurs diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description détaillée, ci-dessous, effectuée en référence aux dessins annexés qui illustrent une forme de réalisation d'un sèche-cheveux, ainsi qu'une forme de mise en œuvre d'un procédé d'évaluation des performances de séchage de ce sèche-cheveux.

- La figure 1 est une perspective schématique d'un sèche-cheveux dont la sortie est équipée d'une buse de séchage.

- La figure 2 est une perspective schématique arrachée selon un plan axial du sèche- cheveux illustré à la figure 1 sans buse de séchage.

- Les figures 3 et 4 sont des perspectives schématiques montrant une autre forme de réalisation d'un sèche-cheveux comprenant des moyens de préhension mobile.

- La figure 5 est une perspective schématique montrant un cadre à sécher mis en œuvre dans le cadre d'un procédé, selon l'invention, de mesure de l'efficacité de séchage d'un sèche-cheveux.

- La figure 6 est une perspective schématique montrant un support constitutif du cadre illustré à la figure 5.

- Les figures 7 et 8 sont des vues schématiques illustrant deux étapes distinctes du procédé, selon l'invention, de mesure de l'efficacité de séchage d'un sèche-cheveux.

[32] Un sèche-cheveux tel qu'illustré à la figure 1 et désigné dans son ensemble par la référence 1 , comprend un corps tubulaire 2 sensiblement symétrique de révolution selon un axe longitudinal Δ, sauf pour ce qui concerne les moyens de préhension 3 qui sont situés à l'arrière comme cela sera décrit par la suite. Le corps tubulaire 2 peut être formé en plusieurs morceaux et, par exemple, réalisé sous la forme de deux demi-coques en matière plastique assemblées selon un plan axial et complétées par des pièces rapportées notamment pour ce qui concerne les moyens de préhension 3.

[33] Comme le montre la figure 2, le corps tubulaire 2 comprend, à l'avant, une extrémité ouverte 4 de sortie de l'air. La sortie 4 possède une forme sensiblement circulaire étant entendu que la sortie d'air 4 pourrait également présenter une forme d'ellipse ou une forme oblongue. Selon l'exemple illustré à la figure 1 , la sortie 4 est équipée d'une buse amovible 5, non représentée à la figure 2, permettant de conférer aux flux d'air une forme elliptique ou oblongue. Le corps tubulaire 2 comprend en outre à proximité d'une extrémité arrière 6, opposée à la sortie 4, une entrée d'air périphérique 7 qui s'étend sur tout le pourtour du corps 2. [34] Afin d'assurer un soufflage d'air par la sortie 4, le sèche-cheveux 1 comprend un groupe moto ventilateur 10 disposé dans le corps tubulaire 2 entre l'entrée 7 et la sortie 4. Le groupe moto ventilateur 10 comprend un rotor 1 1 qui est situé dans une chambre de travail 12 raccordée, d'une part, à l'entrée d'air 7 par un conduit d'aspiration 13 et, d'autre part, à la sortie de l'air 4 par un conduit de soufflage 14. Le rotor 1 1 est solidaire de l'arbre d'entraînement 15 d'un moteur électrique 16 dont l'axe de rotation est coaxial à l'axe longitudinal Δ du corps tubulaire 2.

[35] Selon l'exemple illustré, le rotor 1 1 est formé par une hélice de ventilateur axial aspirant et soufflant l'air selon une direction parallèle à l'axe longitudinal Δ.

[36] Ainsi, le conduit d'aspiration 13 doit redresser le flux d'air aspiré pour, à partir d'une direction sensiblement radiale au niveau de l'entrée 7, lui conférer une orientation axiale avant d'atteindre la chambre de travail 12. À cet effet, le sèche-cheveux 1 comprend, à l'arrière du corps tubulaire 2, un noyau central 20 comprenant une surface périphérique 21 qui est concave et converge vers la chambre de travail 12. Le noyau central 20 possède une forme sensiblement symétrique de révolution d'axe Δ et la surface périphérique 21 correspond, selon l'exemple illustré, à une portion de la surface d'un tore d'axe Δ. Ainsi, le noyau central 20 contribue à conférer, par sa surface périphérique 21 et avec le corps tubulaire 2, une forme annulaire au conduit d'aspiration 13. Selon l'exemple illustré le noyau 20 est creux et renferme dans sa partie centrale le moteur électrique 16.

[37] Afin de conférer à l'air aspiré un écoulement aussi laminaire que possible dans le conduit d'aspiration 13, le sèche-cheveux comprend au moins une et, selon l'exemple illustré, deux ailettes incurvées annulaires 22 et 23. Chaque ailette incurvée 22 et 23 comprend, d'une part, un intrados 24 concave et orienté vers le corps tubulaire 2 et, d'autre part, un extrados 25 convexe et orienté vers le noyau 20. L'intrados 24 et l'extrados 25 de chaque ailette convergent tous deux vers la chambre de travail 12. Les ailettes incurvées 22 et 23 sont maintenues à distance l'une de l'autre et liées au noyau 20 ainsi qu'au corps tubulaire 2 par quatre entretoises radiales 26 dont trois seulement sont visibles à la figure 1. [38] Il doit être remarqué que la mise en œuvre des ailettes incurvées 22 et 23 permet, à conformation de la surface périphérique et vitesse de rotation identiques, une augmentation du rendement de 30 % par rapport à une configuration sans ailettes. [39] Afin de contribuer à un bon guidage de l'air, la partie amont 30 de la surface périphérique 21 du noyau central 20, c'est-à-dire la partie de la surface périphérique 21 située à proximité immédiate de l'entrée d'air 7, est de préférence tangente avec un plan perpendiculaire à l'axe Δ. Dans le même sens, la partie aval de la surface périphérique 21 , c'est-à-dire la partie de la surface périphérique 21 située à proximité immédiate de la chambre de travail 12, est tangente à un cylindre de révolution d'axe Δ. Toujours dans le même sens, la partie amont 32 de l'intrados et de l'extrados de chaque ailette est tangente avec un cône de révolution d'axe Δ qui converge vers la chambre de travail 12 et dont l'angle au sommet a est obtus. La partie aval 33 de l'intrados et de l'extrados de chaque ailette est, quant à elle, tangente avec un cylindre de révolution C d'axe Δ.

[40] Selon l'exemple illustré et toujours en vue d'optimiser l'écoulement de l'air aspiré, le bord périphérique 35 du corps tubulaire 2, qui contribue à délimiter l'entrée d'air 7, est également incurvé vers l'extérieur de sorte que sa face interne est convexe et sensiblement parallèle à l'intrados de l'ailette 23 en regard.

[41] Le sèche-cheveux 1 comprend, en outre, en aval du groupe moto ventilateur 10 des moyens 36 de chauffage électrique de l'air soufflé. Les moyens de chauffage 36 sont situés dans la chambre de soufflage 14 et peuvent être réalisés de toute façon appropriée et, par exemple, sous la forme d'une résistance électrique chauffante maintenue par des ailettes radiales réalisées en matériaux isolants tels que par exemple des feuilles de mica ^

[42] La configuration du sèche-cheveux avec le noyau central 20 et les ailettes incurvées permettant un redressement de l'air aspiré depuis une orientation sensiblement radiale pour lui conférer une direction sensiblement axiale, est particulièrement adaptée à la réalisation d'un sèche-cheveux compact de grand diamètre. Par sèche-cheveux compact, il convient d'entendre un sèche-cheveux dont la longueur L, mesurée, parallèlement à l'axe Δ, entre la sortie 4 et une extrémité arrière 6 du noyau, est inférieure ou égale à 1 ,5 fois le plus grand diamètre extérieur D du corps tubulaire et de préférence sensiblement égale à ce diamètre D. Par sèche-cheveux de grand diamètre, il convient d'entendre un sèche-cheveux dont la plus petite dimension d de la section de sortie est supérieure ou égale à 80 mm. Dans le cas d'une section de sortie circulaire le diamètre d de cette dernière sera supérieur ou égal à 80 mm. Le plus grand diamètre extérieur D d'un sèche-cheveux de grand diamètre pourra par exemple être compris entre 100 mm et 250 mm.

[43] Dans le cadre de l'invention il a été possible de réaliser un sèche-cheveux dont le plus grand diamètre D et la longueur L sont égaux et sensiblement égaux à 120 mm. Ce sèche- cheveux avec une turbine dont le diamètre est de 1 13mm et avec une vitesse de rotation de l'ordre de 4500 tr/min permet d'obtenir un débit de 120 m 3 /h avec un niveau sonore abaissé de 15 dBA (de80 à 65dBA) par rapport à un sèche-cheveux classique ayant un diamètre maximal de l'ordre de 85 mm, et une vitesse de rotation de l'ordre de 7500 tr/min pour un débit de l'ordre de 70m 3 /h.

[44] La configuration du sèche-cheveux notamment son caractère compact ainsi que la présence du noyau central 20 permet d'envisager un nouveau mode de réalisation des moyens de préhension 3. En effet, dans la mesure où la face arrière du noyau 20, qui ne remplit aucune fonction aéraulique, peut être fermée par un dos 40, dos de forme plane ou convexe situé à l'opposé de la sortie 4, cette région peut être mise à profit pour y disposer les moyens de préhension 3.

[45] Selon l'exemple illustré aux figures 1 et 2, les moyens de préhension 3 comprennent, d'une part, une surface d'appui palmaire P formée ici par le dos convexe 40. La surface d'appui palmaire P est destinée à offrir un appui pour une partie au moins de la face palmaire d'une main d'un utilisateur. Les moyens de préhension 3 comprennent, d'autre part, une surface de contre appui 41 formée par la face interne d'un arceau 42 solidaire du dos convexe 40. La surface de contre appui 41 est alors destinée à venir en appui sur une partie du dos de la main dont la face palmaire repose sur le dos convexe 40.

[46] Les moyens de préhension 3, ainsi constitués, permettent un nouveau type de prise en main du sèche-cheveux. En effet le sèche-cheveux peut-être tenu avec la main sensiblement ouverte engagée entre l'arceau 42 et le dos 40 ce qui permet une prise en main plus décontractée que dans le cas où la main est fermée sur une poignée comme cela est le cas pour un sèche-cheveux de type pistolet selon l'art antérieur.

[47] Selon l'exemple illustré figures 1 et 2, les moyens de préhension 3 possèdent une position fixe située à l'opposé de la sortie 4. Toutefois, une autre configuration peut être envisagée pour les moyens de préhension d'un sèche-cheveux. [48] Ainsi les figures 3 et 4 illustrent une forme de réalisation de l'invention selon laquelle les moyens de préhension 3 sont mobiles entre, d'une part, une première position A, illustrée à la figure 3, dans laquelle la surface d'appui palmaire P est située à l'opposé de la sortie 4 et, d'autre part, une deuxième position B, illustrée à la figure 4, dans laquelle la surface d'appui palmaire P est située sur le côté du corps tubulaire 2.

[49] Selon cette forme de réalisation, les moyens de préhension 3 comprennent un plateau 50 dont la face supérieure forme la surface d'appui palmaire P. Le plateau 50 est fixé au corps tubulaire 2 par deux bras 51 dont un seul est visible aux figures 3 et 4. Chaque bras 51 comprend alors une première extrémité liée de manière rigide au plateau 50 et, à l'opposé, du plateau une deuxième extrémité qui est liée au corps tubulaire 2 par une liaison pivot d'axe Ω perpendiculaire à l'axe longitudinal Δ du corps tubulaire 2. Ainsi, le plateau 50 est mobile selon une rotation de 90° entre sa première position A et sa deuxième position B. Le sèche-cheveux peut alors comprendre des moyens de verrouillage de la rotation des bras 51 afin d'immobiliser le plateau 50 dans l'une ou l'autre de ces deux positions A ou B.

[50] Les moyens de préhension 3 comprennent en outre un arceau 52 qui est solidaire du plateau 50 et qui délimitent ensemble un espace 53 pour le passage d'une partie de la main d'un utilisateur. La face interne de l'arceau 52 forme alors la surface de contre-appui destinée à venir en appui contre le dos de la main d'un utilisateur comme cela a été décrit précédemment.

[51] Il doit être remarqué que selon l'exemple illustré aux figures 3 et 4, l'axe longitudinal de l'arceau 52 est sensiblement parallèle à l'axe de rotation Ω du plateau 50. Toutefois, afin de faciliter la préhension du sèche-cheveux lorsque le plateau 50 est dans sa deuxième position B le long du corps tubulaire 2, l'axe longitudinal de l'arceau 52 peut être placé de manière à être perpendiculaire à l'axe de rotation Ω. Ainsi, l'axe longitudinal de l'arceau 52 sera parallèle à l'axe longitudinal Δ du corps tubulaire lorsque le plateau 50 est dans sa deuxième position B.

[52] Le sèche-cheveux 1, ainsi constitué fonctionne, à performance de séchage équivalente, en émettant moins de bruit que les sèche-cheveux selon l'antérieur. Afin de bénéficier d'une base de comparaison objective rendant compte des performances de séchage d'un sèche-cheveux, l'invention propose un procédé de mesure de l'efficacité du séchage permettant de reproduire aussi fidèlement que possible deux modes d'utilisation courants, à savoir le séchage de cheveux long ou mi-long tête penchée en avant vers le bas et, d'autre part, le séchage tête droite ou haute les cheveux retombant le long de la tête. Les figures 7 et 8 représentent un sèche-cheveux tel que décrit plus haut à titre non limitatif : le procédé peut s'appliquer à tout sèche-cheveux à gros diamètre, mais aussi à tout sèche cheveux de forme par exemple pistolet.

[53] Tout d'abord, l'invention propose de mettre en œuvre un cadre à sécher 100 qui est illustré à la figure 5 et dont la fonction sera de simuler le comportement d'une chevelure. Le cadre à sécher 100 comprend un support 101 qui définit une sorte de portique de forme rectangulaire comprenant, au niveau d'une barre inférieure, une embase 102 permettant de poser le cadre à sécher 100 sur une surface plane de manière que le support 101 possède une orientation sensiblement verticale. Selon l'exemple illustré en figure 6, le cadre à sécher 100 définit une fenêtre rectangulaire 103 d'une hauteur H supérieure ou égale à 200 mm et d'une largeur L supérieure ou égale à 270 mm. La fenêtre 103 est en partie au moins obturée par une nappe verticale 104 de fibres à sécher qui simule la masse des cheveux d'une chevelure. La nappe 104 est fixée au moins au niveau de son bord supérieur sur une barre supérieure horizontale 105 du support 101. La nappe 104 pourrait être fixée au niveau d'un ou plusieurs de ses trois autres côtés mais de manière préférée la nappe 104 est fixée uniquement au niveau de son bord supérieur de manière à lui conférer une certaine liberté de flottement ou de mouvement sous l'effet d'un flux d'air comme cela est le cas pour une chevelure.

[54] Selon l'exemple illustré la nappe 104 comprend des cheveux naturels répartis en 21 mèches 106 d'une longueur de 200 mm chacune. Chaque mèche 106 possède une masse, mesurée dans une atmosphère présentant un taux d'humidité de l'ordre de 50 % ± 5%, inférieure à 10 g et de préférence comprise entre 3 g et 6 g. Les points de fixation de chaque mèche 106 sur la barre supérieure 105 sont équidistants et séparés d'une distance de l'ordre d'une dizaine de millimètres de sorte que la nappe 104 définit une paroi, sensiblement continue de cheveux, de 200 mm par 200 mm. [55] Le cadre à sécher 100 ainsi constitué est mis en œuvre dans au moins deux étapes de mesures de l'évaporation de l'eau, contenue dans la nappe 104, sous l'effet du flux d'air d'un sèche-cheveux SC à évaluer. [56] Ces étapes de mesures seront de préférence effectuées dans des conditions d'essai sensiblement analogues à savoir une température ambiante comprise entre 20 °C et 35 °C avec un taux d'humidité ambiante de l'ordre de 50 % ± 5%.

[57] Une première étape de mesure vise à déterminer les performances de séchage d'un sèche-cheveux SC dans une configuration, illustrée à la figure 7, simulant le séchage des cheveux tête en bas. Tout d'abord, la nappe 104 de cheveux est humidifiée de manière homogène avec une quantité d'eau prédéterminée, dite quantité d'eau d'essai Qe, par exemple, de l'ordre de 15 g ±5 g. Ensuite, le cadre à sécher 100 est posé sur un dispositif de pesage tel qu'une balance 110 présentant une précision de l'ordre du dixième de gramme. [58] Dans la mesure où cette première étape vise à simuler la configuration de séchage cheveux tête en bas, c'est-à-dire, lorsqu'aucun obstacle ne se trouve à l'arrière des cheveux par rapport au sens du flux d'air issu du sèche-cheveux ; le cadre à sécher 100 est disposé de manière qu'aucun obstacle ou aucune surface ne se trouve à une distance de la face arrière Fb, de la nappe 104, inférieure à 1 m et de préférence inférieure à 2 m.

[59] Pendant, la première étape de mesures, la face avant Fa de la nappe 104 est soumise au flux d'air du sèche-cheveux SC dont la sortie 4 n'est équipée d'aucun accessoire et qui est réglé à une puissance de référence correspondant, par exemple, à sa puissance nominale. [60] Le sèche-cheveux SC est disposé de manière que son axe longitudinal Δ, correspondant au centre de son flux d'air, est centré par rapport à la face avant Fa de la nappe 104 et perpendiculaire à cette dernière.

[61] De plus, la sortie 4 du sèche-cheveux est placée à une distance d'essai ou de référence Dd de la face avant de la nappe 104 qui est mesurée perpendiculairement à ladite face avant Fa et qui est choisie de manière que la température au centre du flux d'air mesurée sur l'axe Δ à la distance Dd vaut 75°C. Bien entendu, la distance Dd pourrait être choisie de manière que la température mesurée sur l'axe Δ à la distance soit différente de 75 °C et, par exemple, comprise entre 40°C et 76°C.

[62] Avant la mise en marche du sèche-cheveux SC, il est procédé à une première mesure Ml de la masse ou du poids d'eau présente dans la nappe 104.

[63] Ensuite, le sèche-cheveux SC, placé dans la configuration décrite précédemment et illustrée à la figure 7, est mis en marche pendant une durée d'essai De ayant une valeur de l'ordre de quelques minutes et par exemple choisie pour valoir une minute. Au terme de la durée d'essai De, il est procédé à une deuxième mesure M2 de la masse ou du poids d'eau présente dans la nappe 104.

[64] Les deux mesures Ml et M2 sont alors utilisées pour déterminer un premier indice de séchage Isi selon la formule = M1 D " 2 , l'indice de séchage étant exprimé en grammes par minute (g. min 1 ).

[65] La première étape de mesures peut être répétée plusieurs fois et, par exemple, trois fois de manière à obtenir un premier indice de séchage moyen Isi pour une configuration de séchage tête en bas.

[66] La deuxième étape de mesures vise à déterminer les performances de séchage d'un sèche-cheveux dans une configuration, illustrée à la figure 8, simulant le séchage des cheveux tête relevée, c'est-à-dire avec les cheveux retombant contre le cuir chevelu. [67] Ainsi, la configuration mise en œuvre pour cette simulation de séchage tête haute, diffère de celle illustrée à la figure 7, en ce qu'un solide 108 de forme ovoïde ou sphéroïde est placé en contact avec la face arrière Fb en étant sensiblement tangent avec cette dernière. Le solide 108 peut être réalisé de toute manière appropriée et, dans la mesure où il vise à simuler une tête humaine, il peut être formé par une tête factice dont l'arrière est placé contre la nappe 104 comme cela est illustré à la figure 8. [68] Comme pour la première étape, en début de deuxième étape la nappe 104 est imprégnée de la quantité d'eau d'essai Qe, puis il est procédé à la première mesure Ml. Il sera remarqué que pendant cette mesure le solide 108 n'est pas en contact avec la nappe 104 de manière à ne pas perturber la mesure.

[69] Ensuite, le solide 108 est placé dans la configuration décrite précédemment et illustrée à la figure 8. Le sèche-cheveux SC est mis en marche pour la durée d'essai De. Après arrêt du sèche-cheveux SC, il est procédé à la deuxième mesure M2. Comme pour la première mesure Ml, le solide 108 aura été préalablement éloigné de la nappe 104 de manière à ne pas perturber la mesure.

[70] Les mesures Ml et M2 sont alors utilisées pour calculer un deuxième indice de séchage ls 2 , correspondant à la configuration de séchage tête haute, selon la même formule que précédemment. Comme pour l'indice de séchage Isi tête en bas la deuxième étape de mesures peut être répétée plusieurs fois et, par exemple, trois fois pour obtenir un indice de séchage tête en haut ls 2 moyen.

[71] Les étapes de mesures donnant les indices de séchage tête en bas Isi et tête en haut ls 2 effectuées avec différents sèche-cheveux, autorisent une comparaison objective des performances de ces sèche-cheveux. De plus, les deux indices de séchage Isi et ls 2 rendent bien compte des différentes configurations habituelles de mise en œuvre d'un sèche- cheveux.

[72] Dans les étapes de mesures décrites précédemment le sèche-cheveux SC est immobile par rapport à la nappe 104. Toutefois, il pourrait être envisagé de faire intervenir un déplacement du sèche-cheveux SC et, notamment de son axe Δ par rapport à la nappe 104 pour simuler un balayage de la chevelure effectué afin d'éviter de brûler les cheveux.

[73] Ainsi, le sèche-cheveux pourrait connaître un mouvement d'oscillation autour d'un axe horizontal parallèle à la nappe de cheveux comme indiqué par la flèche Fl. Le sèche- cheveux pourrait également connaître un mouvement d'oscillation autour d'un axe vertical parallèle à la nappe de cheveux 104 comme indiqué par la flèche F2. Le sèche-cheveux pourrait aussi connaître un mouvement de translation selon une direction verticale parallèle à la nappe 104, comme indiqué par la flèche F3, ou encore un mouvement de translation selon une direction horizontale parallèle à la nappe 104 comme indiqué par la flèche F4. [74] Bien entendu, le mouvement de balayage du sèche-cheveux SC pourrait être une combinaison de tous ou partie des mouvements Fl, F2, F3, et F4.

[75] Selon les exemples de mise en œuvre décrits précédemment, la surface de la nappe 104 est identique pour tous les sèche-cheveux testés. La surface de la nappe 104 est alors choisie pour être supérieure à 1,5 fois la plus grande valeur des sections de sortie des sèche- cheveux testés et de préférence supérieure à 1,9 fois cette plus grande valeur.

[76] Toutefois, selon l'invention, la surface de la nappe 104 peut être proportionnelle à la section de sortie de chaque sèche-cheveux à tester. Le coefficient de proportionnalité pourra alors être compris entre 1,5 et 1,9.

[77] Selon l'exemple de réalisation du cadre à sécher 100, la nappe 104 peut se balancer librement au travers de la fenêtre 103. Selon une variante de réalisation du cadre à sécher 100, il est mis en œuvre un filet ou grillage 130 destiné à limiter les mouvements vers l'arrière de la nappe 104. La taille des mailles du filet ou grillage 130 est alors choisie de manière à être suffisamment grande pour ne pas perturber l'écoulement du flux d'air en provenance du sèche-cheveux SC.

[78] Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées au procédé de mesure selon l'invention dans le cadre des revendications annexées. L'homme du métier pourra juxtaposer différentes étapes énoncées ici pour moduler le process de mesure.