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Title:
METHOD FOR MONITORING A PATIENT AND SYSTEM FOR IMPLEMENTING SAID METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/104796
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a method for monitoring a patient suffering, for example, from a nervous disease such as epilepsy, characterized in that it consists at least in the following steps: recording continuously video images of the patient in a buffer, determining the occurrence of a seizure of the patient at a time t0, extracting the video images recorded in the buffer between time t0-n and t0+m minutes, and recording the video sequence between t0-n and t0+m on a medium. The invention also concerns a method for diagnosing a neurological disease of a patient characterized in that it consists in monitoring the patient using the inventive monitoring method and in viewing the recorded sequence on a display device. Finally, the invention concerns a system for monitoring a patient for implementing said method.

Inventors:
ARZIMANOGLOU ALEXANDROS (FR)
RYVLIN PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/EP2007/052476
Publication Date:
September 20, 2007
Filing Date:
March 15, 2007
Export Citation:
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Assignee:
HOSPICES CIVILS LYON (FR)
ARZIMANOGLOU ALEXANDROS (FR)
RYVLIN PHILIPPE (FR)
International Classes:
A61B5/00
Domestic Patent References:
WO2002082999A12002-10-24
Foreign References:
US5029590A1991-07-09
Attorney, Agent or Firm:
CABINET REGIMBEAU - SCHRIMPF, WARCOIN, AHNER, TEXIER, LE FORESTIER, CALLON DE LAMARCK, COLLIN, TETAZ (Lyon Cedex 03, Lyon Cedex 03, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 - Méthode de surveillance d'un patient susceptible d'être atteint par une maladie neurologique, caractérisée en ce qu'elle consiste au moins dans les étapes suivantes de :

- enregistrement d'images vidéo du patient en continu dans une mémoire tampon,

- détermination de la survenue d'une crise du patient à un instant t 0 ,

- extraction des images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon entre l'instant to-n et l'instant to+m minutes, et

- enregistrement de la séquence vidéo entre to-n et to+m sur un support.

2 - Méthode suivant la revendication précédente caractérisée en ce que l'instant to de la survenue d'une crise du patient est déterminé manuellement à un instant dit t' o par ledit patient ou toute autre personne. 3 - Méthode suivant la revendication 1 caractérisée en ce que l'instant t 0 de la survenue d'une crise d'un patient est déterminé de manière automatique à un instant dit t" 0 par au moins la succession des étapes suivantes de :

- relevé d'un ou plusieurs paramètres physiologiques du patient, et - comparaison des valeurs des paramètres physiologiques du patient avec des valeurs seuils préenregistrées, la survenue d'une crise correspondant à l'instant t" 0 où l'une des valeurs des paramètres physiologiques du patient est supérieure à l'une des valeurs seuils.

4 - Méthode suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que la valeur de n est comprise entre 10 et 1 minutes.

5 - Méthode suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisée en ce que la valeur de m est comprise entre 10 et 1 minutes.

6 - Méthode suivant l'une quelconque des revendications 3 à 5 caractérisée en ce que les valeurs des paramètres physiologiques du patient relevées sont traitées préalablement à leur comparaison avec des valeurs seuils.

7 - Méthode suivant l'une quelconque des revendications précédentes

caractérisée en ce que l'instant t 0 de chaque survenue de crise est enregistré afin de déterminer la fréquence dans le temps desdites crises.

8 - Méthode de diagnostic d'une maladie neurologique d'un patient caractérisé en ce qu'elle consiste à surveiller le patient par une méthode suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7 et à visionner la séquence enregistrée sur un écran de visualisation.

9 - Système de surveillance d'un patient atteint d'une maladie nerveuse telle que l'épilepsie par exemple, pour la mise en œuvre de la méthode suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins des moyens de prise d'images vidéo (12), éventuellement accompagnées d'une bande sonore, connectés à une unité de traitement (10) comportant des moyens d'enregistrement (15) en continu des images vidéo dans une mémoire tampon (13), des moyens d'enregistrement des images vidéo sur un support et des moyens de déclenchement (4) connecté à l'unité de traitement (9) et aptes à être activés lorsqu'une crise survient à un instant t 0 , l'activation des moyens de déclenchement (4) procurant d'une part une extraction d'une séquence des images vidéo, et éventuellement des bandes sonores, enregistrées en continu dans la mémoire tampon (13) entre l'instant to-n et l'instant to+m, et d'autre part un enregistrement de cette séquence sur un support.

10 - Système suivant la revendication 9 caractérisé en ce que les moyens de déclenchement (4) consistent en un déclencheur manuel (5).

11 - Système suivant la revendication 10 caractérisé en ce que les moyens de déclenchement (4) consistent en un ou plusieurs boutons poussoir (5) connectés à l'unité de traitement (10).

12 - Système suivant la revendication 11 caractérisé en ce que le bouton poussoir (5) est solidaire d'un bracelet positionné sur le poignet du patient.

13 - Système suivant la revendication 11 caractérisé en ce que le bouton poussoir (5) est solidaire d'un bracelet positionné sur le poignet d'une personne de l'entourage du patient.

14 - Système suivant la revendication 11 caractérisé en ce que le

bouton poussoir (5) est positionné à proximité de l'unité d'acquisition (2).

15 - Système suivant la revendication 9 caractérisé en ce que les moyens de déclenchement (4) consistent en au moins un capteur (6) connecté à l'unité de traitement (10) et apte à relever un ou plusieurs paramètres physiologiques du patient.

16 - Système suivant l'une quelconque des revendications 9 à 15 caractérisé en ce qu'il est constitué d'une part d'une unité de base (9) comportant l'unité de traitement (10), les moyens de prise d'images vidéo (12), et éventuellement de moyens de prise de sons, connectés à l'unité de traitement (10) et des moyens de réception (8) de signaux, et d'autre part une unité dite ambulatoire (1 ) apte à être portée par le patient et comportant les moyens de déclenchement (4), une unité d'acquisition (2) des signaux et une unité de transmission (7) desdits signaux coopérant avec l'unité de réception (8) connecté à l'unité de traitement (9). 17 - Système suivant l'une quelconque des revendications 9 à 16 caractérisé en ce qu'il comporte un écran de visualisation (14) connecté à l'unité de traitement (9).

Description:

Méthode de surveillance d'un patient et système pour la mise en œuvre dudit procédé.

La présente invention concerne une méthode de surveillance d'un patient, et plus particulièrement d'un patient atteint d'une maladie neurologique telle que l'épilepsie, et un système pour la mise en œuvre dudit procédé.

Il est bien connu de surveiller, et éventuellement d'enregistrer, l'électroencéphalogramme (EEG) et/ou les ondes électriques produites par le cerveau d'un patient afin de diagnostiquer une maladie neurologique telle que l'épilepsie par exemple.

Compte tenu des équipements lourds et onéreux nécessaires pour une telle surveillance, cette surveillance est généralement effectuée dans un hôpital pendant une durée d'environ 10 jours.

Toutefois, afin de libérer des lits d'hôpitaux et permettre un suivi des patients sur de plus longues périodes, on a déjà imaginé des systèmes dits ambulatoires de surveillance de l'électroencéphalogramme d'un patient. C'est le cas par, exemple, du brevet américain US 5,029,590 qui décrit un système portable de détection de paramètres vitaux, en particulier un électrocardiogramme (ECG) et/ou un électroencéphalogramme (EEG). Les enregistrements de l'électrocardiogramme et/ou de l'électroencéphalogramme sont analysés ultérieurement par un médecin afin de permettre un diagnostic de la maladie et/ou d'adapter le traitement thérapeutique pour soigner le patient.

Ce type de système, bien que permettant de libérer des lits dans les hôpitaux, présente l'inconvénient de ne procurer qu'un nombre limité d'informations nécessaires pour faire un diagnostic précis de la maladie et/ou d'adapter le traitement du patient. Par ailleurs, ce type de système nécessite l'intervention de personnes spécialisées pour remettre en place sur le patient les électrodes qui se décollent régulièrement. L'un des buts de l'invention est d'améliorer les systèmes de surveillance de l'art antérieur afin de permettre de diagnostiquer de manière plus précise la maladie et/ou d'adapter de manière plus efficace le traitement à administrer au

patient.

A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé une méthode de surveillance d'un patient susceptible d'être atteint par une maladie neurologique, remarquable en ce qu'elle consiste au moins dans les étapes suivantes de :

- enregistrement d'images vidéo du patient en continu dans une mémoire tampon,

- détermination de la survenue d'une crise du patient à un instant t 0 ,

- extraction des images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon entre l'instant to-n et l'instant to+m minutes, et

- enregistrement de la séquence vidéo entre to-n et to+m sur un support. La maladie neurologique consiste plus particulièrement dans l'épilepsie dont la prise en charge thérapeutique dépend de la forme d'épilepsie.

L'instant t 0 de la survenue d'une crise du patient est déterminé manuellement à un instant dit t' o par ledit patient ou toute autre personne.

De manière alternative, l'instant t 0 de la survenue d'une crise d'un patient est déterminé de manière automatique à un instant dit t" 0 par au moins la succession des étapes suivantes de :

- relevé d'un ou plusieurs paramètres physiologiques du patient, et - comparaison des valeurs des paramètres physiologiques du patient avec des valeurs seuils préenregistrées, la survenue d'une crise correspondant à l'instant t" 0 où l'une des valeurs des paramètres physiologiques du patient est supérieure à l'une des valeurs seuils. La valeur de n est comprise entre 10 et 1 minutes et la valeur de m est comprise entre 10 et 1 minutes.

Par ailleurs, les valeurs des paramètres physiologiques du patient relevées sont traitées préalablement à leur comparaison avec des valeurs seuils.

De manière avantageuse, l'instant to de chaque survenue de crise est enregistré afin de déterminer la fréquence dans le temps desdites crises.

Un autre objet de l'invention concerne une méthode de diagnostic d'une maladie neurologique d'un patient remarquable en ce qu'elle consiste à

surveiller le patient par la méthode de surveillance suivant l'invention et à visionner la séquence enregistrée sur un écran de visualisation.

La séquence vidéo enregistrée pourra être visionnée sur tout type de moyens de visualisation tel que l'écran d'un ordinateur, un écran de télévision, etc .. afin de permettre au praticien, à la lecture de la séquence vidéo, d'établir un diagnostic à la vue du comportement du patient lors de la survenue d'une crise neurologique.

Un dernier objet de l'invention concerne un système de surveillance d'un patient atteint d'une maladie nerveuse telle que l'épilepsie par exemple, pour la mise en œuvre de la méthode suivant l'invention, remarquable en ce qu'il comporte au moins des moyens de prise d'images vidéo, éventuellement accompagnées d'une bande sonore, connectés à une unité de traitement comportant des moyens d'enregistrement en continu des images vidéo dans une mémoire tampon, des moyens d'enregistrement des images vidéo sur un support et des moyens de déclenchement connectés à l'unité de traitement et aptes à être activés lorsqu'une crise survient à un instant t 0 , l'activation des moyens de déclenchement procurant d'une part une extraction d'une séquence des images vidéo, et éventuellement des bandes sonores, enregistrées en continu dans la mémoire tampon entre l'instant to-n et l'instant to+m, et d'autre part un enregistrement de cette séquence sur un support.

Les moyens de déclenchement consistent, de préférence, en au moins un déclencheur manuel et, plus précisément, en un ou plusieurs boutons poussoir connectés à l'unité de traitement.

Par ailleurs, le bouton poussoir est avantageusement solidaire d'un bracelet positionné sur le poignet du patient.

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, de la méthode et du système conformes à l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique du système de surveillance d'un patient conforme à l'invention,

- la figure 2 est une représentation schématique de l'ordinogramme du

programme d'ordinateur pour la mise en œuvre du procédé conforme à l'invention,

- la figure 3 est une représentation schématique d'une variante d'exécution de l'ordinogramme du programme d'ordinateur pour la mise en œuvre du procédé conforme à l'invention,

- la figure 4 est une représentation schématique d'une seconde variante d'exécution de l'ordinogramme du programme d'ordinateur pour la mise en œuvre du procédé conforme à l'invention,

- la figure 5 est une représentation schématique du fonctionnement du système de surveillance d'un patient conforme à l'invention.

En référence à la figure 1 , le système de surveillance d'un patient conforme à l'invention comporte une unité dite ambulatoire 1 apte à être portée par un patient et comprenant une unité d'acquisition 2 de signaux alimentée par une unité d'alimentation 3. L'unité ambulatoire 1 comprend, par ailleurs, des moyens dits de déclenchement 4 connectés à l'unité d'acquisition 2 qui consiste, par exemple, en un ordinateur du type PC. Ces moyens de déclenchement 4 consistent en un ou plusieurs boutons poussoir 5 aptes à être actionnés par le patient lorsque ce dernier ressent les symptômes d'une crise ou par une tierce personne, telle qu'une personne de l'entourage du patient ou un aide soignant, constatant les symptômes d'une crise sur ledit patient. Lorsque le bouton poussoir 5 est actionné, ce dernier transmet un signal dit de déclenchement à l'unité d'acquisition 2.

Un premier bouton poussoir 5 peut avantageusement être solidaire d'un bracelet positionné sur le poignet du patient, non représenté sur les figures. Ledit bracelet comporte des moyens de transmission du signal de déclenchement vers l'unité d'acquisition 2 qui comporte des moyens de réception correspondant. Ces moyens de transmission et de réception peuvent par exemple consister en un émetteur et un récepteur d'ondes radio à haute fréquence ou dans tout autre moyen d'émission et de réception bien connu de l'homme de l'art.

Le système de surveillance peut, par exemple, comprendre un second

bouton poussoir 5 connecté à l'unité d'acquisition 2 et positionné à proximité de cette dernière ainsi qu'un troisième bouton poussoir 5 solidaire d'un second bracelet positionné sur le poignet d'une personne de l'entourage du patient. Chaque bouton poussoir 5 comporte un code d'identification permettant à l'unité d'acquisition 2 de reconnaître la provenance d'un signal reçu.

Lesdits moyens de déclenchement 4 peuvent également consister en des électrodes 6, ou un capteur multi-modal, aptes à être placées sur la poitrine du patient, sur la tête ou autour du poignet de ce dernier. On entend par capteur « multi-modal » un capteur apte à mesurer plusieurs grandeurs. Ainsi, ces électrodes 6 mesurent un électrocardiogramme (ECG) et transmettent ces signaux à l'unité d'acquisition 2.

Optionnellement, ces électrodes 6 avantageusement solidaires d'un casque coiffant la tête du patient mesurent un électroencéphalogramme (EEG) dont les signaux sont transmis à l'unité d'acquisition 2. Accessoirement, le capteur multi-modal peut comprendre un accéléromètre ou tout moyen équivalent bien connu de l'homme de l'art pour mesurer les mouvements du patient et permettre le déclenchement dès lors que l'unité d'acquisition 2 détecte des mouvements anormaux correspondant au début d'une crise d'épilepsie. Lesdits moyens de déclenchement 4 peuvent avantageusement comprendre des moyens d'annulation du signal de déclenchement vers l'unité d'acquisition 2. Ces moyens d'annulation peuvent consister par exemple dans deux capteurs capacitifs qui, lorsqu'ils sont pressés simultanément pendant une durée déterminée, de l'ordre de quelques secondes, transmettent un signal d'annulation à l'unité d'acquisition. Ces moyens d'annulation peuvent être positionnés sur le bracelet portant le bouton poussoir 5 ou à proximité des autres boutons poussoirs 5. Ces capteurs capacitifs seront avantageusement positionnés de part et d'autre du bouton poussoir 5 sur le bracelet. Ces moyens peuvent ainsi également consister en une touche d'un clavier par exemple. De plus, les moyens de déclenchement 4 peuvent avantageusement comprendre des moyens dits de prolongation permettant de prolonger l'enregistrement de la vidéo comme il sera détaillé plus loin. Ces moyens de prolongation peuvent

consister dans tout moyen d'actionnement indépendant ou dans le bouton poussoir 5.

Par ailleurs, l'unité ambulatoire 1 comprend des moyens de transmission 7 connectés à l'unité d'acquisition 2 afin de transmettre les signaux à des moyens de réception 8 d'une unité dite de base 9. Ladite unité de base comporte une unité dite de traitement 10 connectée aux moyens de réception 8. Cette unité de traitement 10 consiste par exemple en un ordinateur de type PC comportant un programme de traitement des signaux, plus particulièrement des signaux transmis par les électrodes comme il sera détaillé plus loin. Ladite unité de traitement 10 comporte une horloge interne permettant de dater les signaux transmis par l'unité d'acquisition 2 de l'unité ambulatoire 1. On entend, par le terme « dater », la possibilité d'attribuer une heure et un jour à chacun des signaux reçus.

De plus, l'unité de base comporte une unité d'alimentation 11 alimentant l'unité de traitement 10 et des moyens de prise d'images vidéo 12 tels qu'une caméra vidéo par exemple. Cette caméra consistera par exemple en une caméra numérique présentant une sensibilité aux infrarouges ou une sensibilité d'au moins 0,2 lux, une résolution d'au moins 440 000 pixels et une cadence d'au moins 25 images par seconde. Cette unité de base 9 comprend également une mémoire tampon 13 connectée à l'unité de traitement 10, ou intégrée à cette dernière, dans laquelle sont enregistrées en continu, et en boucle, les images vidéo prises par la caméra 12, cette dernière étant orientée vers le patient.

Par ailleurs, l'unité de base 9 pourra avantageusement comporter un écran de visualisation 14 connecté à l'unité de traitement 10 pour visualiser les images vidéo en temps réel et/ou visualiser les images vidéo enregistrées.

De plus, l'unité de base 9 comporte des moyens d'enregistrement 15 connectée à l'unité de traitement 10 pour enregistrer les images vidéo de la crise du patient entre l'instant to-n et to+m, où to est l'instant auquel les moyens de déclenchement 6 sont activés, c'est-à-dire à un instant correspondant soit au début de la crise du patient, soit au cours de la crise soit après ladite crise. Ces moyens d'enregistrement 15 consistent, par exemple, en un graveur de

DVD Rom suivant l'acronyme anglo-saxon « Digital Versatile Disc - Read OnIy Memory » ou de CD Rom suivant l'acronyme anglo-saxon « Compact Disc - Read OnIy Memory », ou bien encore en un port dit USB apte à recevoir une clé USB suivant l'acronyme anglo-saxon « Universal Sériai Bus » sur lesquels des fichiers vidéo sont enregistrés. On observera que les images vidéo de chaque crise sont enregistrées dans un premier fichier vidéo et que les informations relatives notamment à la date, l'heure, l'identifiant des moyens de déclenchement et éventuellement l'identifiant de l'émetteur du signal de prolongation de l'enregistrement sont enregistrées dans un second fichier dit de sous-titres.

Il est bien évident que le DVD Rom, le CD Rom ou la clé USB peut être substitué par tout autre support équivalent connu de l'état de la technique sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Un neurologue, ou tout autre médecin compétent, pourra alors visionner les images vidéo de la crise du patient enregistrées sur le support et adapter le traitement en fonction de ses observations.

On observera que l'unité ambulatoire 1 ne comporte aucun moyen d'enregistrement ni des images vidéo ni des signaux correspondant à l'électrocardiogramme (ECG) et/ou à l'électroencéphalogramme (EEG) de sorte qu'elle est particulièrement légère. Tout au plus, l'unité ambulatoire 1 comporte une mémoire tampon dans laquelle sont enregistrés temporairement tout ou partie des signaux afin de permettre leur transmission à l'unité de base 9. Une telle unité ambulatoire 1 légère permet ainsi au patient de se mouvoir sans être gêné par le dispositif pendant plusieurs jours de suite notamment la nuit.

Par ailleurs, on notera que préalablement à l'enregistrement des images vidéo par les moyens d'enregistrement sur un support tel qu'un DVD Rom, un CR Rom ou une clé USB, lesdites images vidéo sont préalablement enregistrées soit dans une mémoire tampon de l'unité d'acquisition 2 ou de l'unité de base 9 soit sur le disque dur de ladite unité de base 9.

En référence à la figure 2, le programme d'ordinateur enregistré dans l'unité de traitement 10 comporte un algorithme comprenant une première

étape 100 de détermination d'un déclenchement automatique. Dans cette étape 100, les signaux reçus par l'unité de traitement 10 sont comparés en temps réel avec une valeur seuil enregistrée dans cette dernière. Si la valeur du signal reçu par l'unité de traitement 10 est supérieure à ladite valeur seuil, étape 101 ; l'algorithme est relancé en boucle. Par contre, si la valeur du signal reçu par l'unité de traitement 10 est inférieure à ladite valeur seuil, étape 102, l'algorithme détermine, dans une étape 103, l'instant t" 0 auquel la valeur du signal est inférieure à la valeur seuil à partir des informations fournies par l'horloge interne de l'unité de traitement 10. Le signal peut correspondre aux informations de l'électroencéphalogramme (ECG) et/ou de l'électroencéphalogramme (EEG) et/ou aux informations fournies par le capteur multi-modal. La valeur du signal correspond alors, par exemple, à la fréquence cardiaque du patient et/ou de la fréquence des ondes du cerveau du patient et/ou de l'intensité desdites ondes et/ou de la mesure d'un geste anormal du patient.

Dans une variante d'exécution de l'étape 100 de détermination d'un déclenchement automatique, non représentée sur les figures, la forme des signaux reçus par l'unité de traitement 10 est comparée avec une ou plusieurs formes de signal témoin enregistrées dans cette dernière. Si la forme du signal reçu par l'unité de traitement 10 est différente de la ou des formes de signal témoin, étape 101 ; l'algorithme est relancé en boucle. Par contre, si la forme du signal reçu par l'unité de traitement 10 correspond à la ou aux formes du signal témoin, étape 102, l'algorithme détermine, dans une étape 103, l'instant t" 0 auquel la forme du signal correspond à la ou aux formes du signal témoin à partir des informations fournies par l'horloge interne de l'unité de traitement 10.

On observera qu'un tel algorithme de reconnaissance de la forme du signal reçu par l'unité de traitement présente un temps d'exécution relativement long de sorte que l'instant to correspond à un instant ultérieur à la survenue de la crise du patient.

Par ailleurs, le programme d'ordinateur enregistré dans l'unité de traitement 10 comporte un algorithme comprenant une étape 104 de

détermination d'un déclenchement manuel. Dans cette étape 104, l'algorithme cherche à déterminer la présence d'un signal de déclenchement émis par le bouton poussoir 5 du système à un instant t'o. Si l'algorithme détecte aucun signal de déclenchement manuel, étape 105, soit parce que le système ne comprend pas de moyens de déclenchement manuel 5 soit parce que le patient n'active pas lesdits moyens de déclenchement manuel, lors d'une phase de sommeil par exemple, ledit algorithme attribue par défaut une valeur infinie à t'o et il est relancé en boucle. Par contre, si l'algorithme détecte un signal de déclenchement manuel, étape 106, l'algorithme détermine, dans une étape 107, l'instant t'o auquel le signal de détection manuel est reçu par l'unité de traitement 10 à partir des informations fournies par l'horloge interne de ladite unité de traitement 10.

Dans une étape 108, l'algorithme compare ensuite t'o et t'O-

Si t" 0 est inférieur ou égal à t'o, c'est-à-dire si t'O est antérieur à t'o, étape 109, l'algorithme considère que t 0 correspond à t'O et extrait les images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon de l'unité de traitement 10 entre to-n et to+m, dans une étape 110, dans laquelle t 0 est égal à t'O. Les images vidéo ainsi extraites sont ensuite compilées pour former une séquence vidéo qui est enregistrée sous la forme d'un fichier, dans une étape 111 , sur un support tel qu'un DVD Rom ou une clé USB par exemple par les moyens d'enregistrement 15. De manière avantageuse, l'algorithme attribue un nom audit fichier comprenant la date et l'heure de la crise du patient.

Par ailleurs, on observera que le fichier vidéo est constitué d'une tête de fichier, d'une trame, de données vidéo et, avantageusement de données sonores, dans l'hypothèse où la caméra 12 comporte un dispositif de prise de son.

De plus, une horloge indiquant l'heure et le jour de l'enregistrement de la séquence vidéo est avantageusement incrustée dans les images vidéo.

Si t" 0 est supérieur à t'o, c'est-à-dire si t'O est postérieur à t'o, étape 112, l'algorithme considère que t 0 correspond à t'o et extrait les images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon de l'unité de traitement 10 entre to-n et t o +m, dans une étape 113, dans laquelle t 0 est égal à t'o. Les images vidéo

ainsi extraites sont ensuite compilées pour former une séquence vidéo qui est enregistrée sous la forme d'un fichier, dans une étape 111 , sur un support.

La valeur de n est comprise entre 20 et 2 minutes et préférentiellement égale à 5 minutes, et la valeur de m est comprise entre 20 et 2 minutes, et préférentiellement égale à 5 minutes. Avantageusement, n et m sont égal à 5 minutes afin de limiter la taille des fichiers vidéo enregistrés sur le support.

On observera que les valeurs de n et m dépendent du type de crise dont le patient est victime et pourront être paramétrées par le praticien qui enregistrera lesdites valeurs de n et m dans l'unité d'acquisition 2. En effet, certains patients ont des crises épileptiques sans perte de conscience de sorte qu'ils seront en mesure de presser sur le bouton poussoir 5 dès le début de la crise ; les valeurs de n et m pourront être alors égales à 2 mn. D'autres patients font des crises épileptiques avec perte de conscience de sorte qu'ils ne seront pas en mesure de presser sur le bouton poussoir 5, ce dernier étant alors pressé par une personne de l'entourage dudit patient ; les valeurs de n et m seront alors choisis de préférence égales à 20 mn.

L'algorithme redémarre alors en boucle, prêt pour une nouvelle crise du patient.

Si les moyens de prolongation sont actionnés soit par le patient soit par une personne de l'entourage entre to et to+m, l'algorithme extrait les images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon de l'unité de traitement 10 entre to- n et t o +2m, dans l'étape 113. Bien évidemment, les moyens de prolongation peuvent être actionnés une seconde fois entre t 0 et t 0 +2m et l'algorithme extrait les images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon de l'unité de traitement 10 entre t o -n et t o +3m, dans l'étape 113, et ainsi de suite.

Si les moyens d'annulation sont actionnés soit par le patient soit par une personne de l'entourage du patient entre to et to+m ou, dans l'hypothèse ou les moyens de prolongation auraient été actionnés une ou plusieurs fois entre to et to+xm où x est un nombre entier supérieur ou égal à 2, les images enregistrées sont effacées et l'algorithme redémarre en boucle à la première étape 100.

Selon une variante d'exécution, en référence à la figure 3, le système suivant l'invention ne comporte pas de moyens de déclenchement manuel 5.

L'algorithme comporte alors un algorithme comprenant une première étape 100 de détermination d'un déclenchement automatique. Dans cette étape 100, les signaux reçus par l'unité de traitement 10 sont comparés en temps réel avec une valeur seuil enregistrée dans cette dernière. De la même manière que précédemment, si la valeur du signal reçu par l'unité de traitement 10 est supérieure à ladite valeur seuil, étape 101 ; l'algorithme est relancé en boucle. Par contre, si la valeur du signal reçu par l'unité de traitement 10 est inférieure à ladite valeur seuil, étape 102, l'algorithme détermine, dans une étape 103, l'instant t" 0 auquel la valeur du signal est inférieure à la valeur seuil à partir des informations fournies par l'horloge interne de l'unité de traitement 10.

Ensuite, l'algorithme extrait les images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon de l'unité de traitement 10 entre to-n et to+m, dans une étape 110, dans laquelle to est égal à t'O. Les images vidéo ainsi extraites sont ensuite compilées pour former une séquence vidéo de la crise d'épilepsie du patient qui est enregistrée sous la forme d'un fichier, dans une étape 111 , sur un support.

Selon une autre variante d'exécution, en référence à la figure 4, le système suivant l'invention ne comporte pas de moyens de déclenchement automatique mais seulement des moyens de déclenchement manuels 5. L'algorithme comporte alors un algorithme comprenant une étape 104 de détermination d'un déclenchement manuel. Dans cette étape 104, l'algorithme cherche à déterminer la présence d'un signal de déclenchement émis par le bouton poussoir 5 du système. Si l'algorithme ne détecte aucun signal de déclenchement manuel, étape 105, parce que le patient ou une personne de son entourage n'active pas lesdits moyens de déclenchement manuel 5, lors d'une phase de sommeil par exemple, ledit algorithme est relancé en boucle. Par contre, si l'algorithme détecte un signal de déclenchement manuel, étape 106, l'algorithme détermine, dans une étape 107, l'instant t'o auquel le signal de détection manuel est reçu par l'unité de traitement 10 à partir des informations fournies par l'horloge interne de ladite unité de traitement 10.

Ensuite, l'algorithme extrait les images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon de l'unité de traitement 10 entre to-n et t o +m, dans une

étape 110, dans laquelle t 0 est égal à t' o . Les images vidéo ainsi extraites sont ensuite compilées pour former une séquence vidéo de la crise d'épilepsie du patient qui est enregistrée sous la forme d'un fichier, dans une étape 111 , sur un support. Afin d'annuler l'enregistrement des images vidéo en cas de pression intempestive sur le bouton poussoir 5, ledit enregistrement peut être annulé en exerçant une pression continue pendant plusieurs secondes sur ledit bouton poussoir 5. Un signal d'annulation de la procédure d'enregistrement sera alors transmis à l'unité de traitement 10 qui arrêtera l'exécution de l'algorithme. La séquence vidéo correspondant à la crise d'épilepsie pourra être enregistrée de différentes manières.

Suivant une première méthode de compilation de la séquence vidéo, des séquences vidéo d'une durée déterminée, comprise entre 10 et 1 minutes, et de préférence égale à 5 minutes, sont enregistrées dans une mémoire tampon avec un effacement continu de la n-3 ème séquence vidéo. Lorsque l'unité d'acquisition 2 détecte un signal de déclenchement, cette dernière compile la séquence vidéo en cours d'enregistrement lors du déclenchement avec les séquences vidéo précédentes et suivantes pour ne former qu'une seule séquence vidéo qui est alors enregistré sur un support. Suivant une seconde méthode de compilation de la séquence vidéo, une image est enregistrée tout les i/24 eme de seconde dans une base de données de l'unité d'acquisition 2, chaque fichier image étant associé à une date et une heure au centième de seconde. Lorsque l'unité d'acquisition 2 détecte un signal de déclenchement à l'instant t 0 , cette dernière compile l'ensemble des fichiers images enregistrés dans la base de données entre les instants t o -n et to+m pour former une séquence vidéo comportant la succession chronologique desdites images, ladite séquence vidéo étant enregistrée sur un support.

Il est bien évident que les images peuvent être enregistrées dans la base de données de l'unité d'acquisition 2 à une fréquence quelconque telle que 1/I2 eme de seconde par exemple.

Par ailleurs, il va de soi que d'autres méthodes de compilation de la séquence vidéo bien connues de l'homme du métier peuvent être envisagées

sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Accessoirement, les signaux correspondant à l'électrocardiogramme (ECG) et/ou à l'électroencéphalogramme (EEG) peuvent également être enregistrés en continu dans une mémoire tampon et une séquence desdits signaux comprise entre to-n et to+m peut être enregistrée dans un second fichier sur un support tel qu'un DVD Rom, de préférence sur le même support que les fichiers vidéo.

On expliquera maintenant le fonctionnement du système suivant l'invention en référence aux figures 1 et 5. Lorsqu'une crise survient à un instant to, les moyens de déclenchement 4, c'est-à-dire le bouton poussoir 5 ou les moyens de déclenchement automatique 6, transmettent un signal dit de déclenchement à l'unité de traitement 10. En l'absence de réception d'un signal d'annulation transmis par les moyens d'annulation, l'unité de traitement 10 extrait ensuite les images vidéo enregistrées en continu dans la mémoire tampon 13 entre l'instant t o -5 et l'instant t o +1O, puis enregistre la séquence vidéo sous la forme d'un fichier informatique vidéo sur un DVD Rom, une clé USB ou similaire.

Bien évidemment, dans l'hypothèse où un ou plusieurs signaux de prolongation serait transmis à l'unité d'acquisition 2 entre to et to+10, l'unité de traitement 10 extrait les images vidéo enregistrées en continu dans la mémoire tampon 13 entre l'instant to-5 et l'instant to + x1O, où x est le nombre de signaux de prolongation, puis enregistre la séquence vidéo sous la forme d'un fichier informatique vidéo et les informations relatives à la date et l'identifiant des moyens de déclenchement notamment sous la forme d'un fichier informatique dit de sous-titre.

Un neurologue pourra visionner la séquence vidéo de la crise ultérieurement soit à partir de l'unité de base 9 soit en lisant le fichier vidéo de la crise enregistré sur le DVD Rom sur un autre ordinateur.

Enfin, il est bien évident que les exemples que l'on vient de donner ne sont que des illustrations particulières en aucun cas limitatives quant aux domaines d'application de l'invention.