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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR MONITORING A SUM, ASSOCIATED SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/182826
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is a method for monitoring a sum between a first donor (D1) and a receiving entity (R1) comprising the following steps: - defining a project (1) comprising a selection of a first sum (S1) and a receiving entity (R1) using a user interface of a user terminal (T1); - transferring the first sum (S1) from a first account associated with the first donor (D1) to a second account associated with the receiving entity (R1); - generating a digital fingerprint (EMP) associating at least one identifier of the first donor (IDD1) and an identifier of the project (IDP1); - generating a first notification (NOTIF1) comprising a first processing indicator (IND1), referred to as an "allocation indicator," indicating an association of the project identifier (P1) with a second geographical zone (Z2), a second date (H2) and an amount of a second sum (S11) that is less than or equal to the first sum (S1); - generating a second notification (NOTIF2) comprising a second processing indicator (IND2) referred to as a "distribution indicator," the distribution indicator indicating an association of the project identifier (P1) with a third geographical zone (Z3), a third date (H3) and a state.

Inventors:
DAOUDI THÉO (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/056380
Publication Date:
September 17, 2020
Filing Date:
March 10, 2020
Export Citation:
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Assignee:
DAOUDI THEO MICHAEL (FR)
International Classes:
G06Q20/10
Domestic Patent References:
WO2008134448A12008-11-06
WO2016196786A12016-12-08
Foreign References:
US20180211329A12018-07-26
US20100010886A12010-01-14
US20090192873A12009-07-30
US20150006363A12015-01-01
US20170132673A12017-05-11
Attorney, Agent or Firm:
PICHON, Julien (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de génération automatique de notifications pour le suivi d’une somme entre un utilisateur, appelé premier donateur (Di) et une entité réceptrice (Ri) comprenant les étapes suivantes :

définition (DEF) d’un projet (Pi) comportant une sélection d’une première somme (Si) et d’une entité réceptrice (Ri) à partir d’une interface utilisateur d’un terminal utilisateur (T 1 ) ;

transfert (TRANS) de ladite première somme (Si) d’un premier compte associé au premier donateur (Di) vers un second compte associé à l’entité réceptrice (Ri) ;

génération (GEN_EMP) d’une empreinte numérique (EMP) associant au moins un identifiant du premier donateur (IDDI) et un identifiant du projet (IDPI) ;

génération (GEN_NOTIF_1 ) automatique par un calculateur au premier donateur (IDD1 ) d’une première notification (NOTIF-i) comportant un premier indicateur (INDi) de traitement, appelé « indicateur d’allocation », indiquant une association de l’identifiant projet (Pi) à une seconde zone géographique (Z2), à une seconde date (H2) et un montant d’une seconde somme (Su) inférieure ou égale à la première somme (Si) ;

génération (GEN_NOTIF_2) automatique par un calculateur au premier donateur (IDD1 ) d’une seconde notification (NOTIF2) comportant un second indicateur (IND2) de traitement, appelé « indicateur distribution », ledit indicateur de distribution indiquant une association de l’identifiant projet (Pi) à une troisième zone géographique (Z3), à une troisième date (H3) et à un état (ETi).

2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la définition d’un projet (Pi) comprend la sélection d’une première zone géographique (Zi).

3. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu’un ensemble de programmes est prédéfini, chaque programme définissant un ensemble d’actions à réaliser dans une zone prédéfinie à au moins une date donnée.

4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque programme comporte un premier type (TYPEi) permettant de définir des catégories de programmes.

5. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la définition d’un projet (Pi) comprend la sélection d’un premier type (TYPE1).

6. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la définition d’un projet (Pi) comprend la définition :

d’un indicateur d’impact calculé sur la proportion d’un don d’un utilisateur vis-à-vis d’une référence,

d’un indicateur d’urgence calculé à partir de la date d’un évènement d’un programme,

d’un indicateur de concrétisation défini à partir d’une valeur prédéfinie d’un attribut de l’évènement mentionnant le résultat d’une action.

7. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la première notification (NOTIF1) est émise consécutivement à une modification d’une donnée caractérisant le projet au sein d’une base de données d’un serveur distant (SERV1) regroupant un ensemble de projets, ladite donnée étant un statut numérique du projet (Pi) ou une donnée relative à une nouvelle association d’un projet avec une zone géographique ou encore à une donnée relative à un regroupement de projets utilisateurs dans un même ensemble de projets (Pi). 8. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la seconde notification (NOTIF2) est émise consécutivement au déclenchement d’un transfert d’une somme du second compte vers un troisième compte d’une entité, le troisième compte étant rattaché à une zone géographique de référence.

9. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de génération (GEN_NOTIF_3) d’une troisième notification (NOTIF3) comportant un troisième indicateur (IND3) de traitement, appelé indicateur média, ledit indicateur média (IND3) étant associé à un média (M1) comportant au moins une image.

10. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la génération (GEN_NOTIFn) d’une quatrième notification (NOTIFn) comportant un second indicateur d’allocation (IND1), ledit second indicateur d’allocation (IND1) indiquant une association de l’identifiant projet (Pi) à une quatrième zone géographique (Z4), à une seconde date (H21 ) et à un montant d’une troisième somme (S12) inférieure ou égale à la première somme (S1 ).

1 1 . Procédé selon l’une quelconque des revendications 3 à 10, caractérisé en ce que la première somme (Si) est divisée en une pluralité de sommes (Su, S12, S13) en fonction de conditions parmi lesquelles :

le montant Si est supérieur à un seuil de somme MMAX ;

un nombre d’utilisateurs U, est supérieur à un seuil donné d’utilisateurs, lesdits utilisateurs ayant effectué un don alloué à un même programme ;

un nombre de sous-programmes d’un même programme comportant différentes dates,

un indicateur d’un utilisateur souhaitant répartir le montant de son don entre différents programmes.

12. Système comportant au moins un terminal utilisateur (T1), un terminal (T2) d’un opérateur d’une entité, des moyens de communication desdits terminaux (T 1 , T2), au moins un serveur (SERV1) pour générer des notifications (NOTIF1 , NOTIF2, NOTIF3) suite à au moins une action réalisée par ledit opérateur sur le second terminal (T2), un second serveur (SERV2) pour permettre une transaction bancaire d’un premier compte vers un second compte, lesdits terminaux (T 1 , T2) et le premier serveur (SERVi) étant configurés pour mettre en oeuvre le procédé de l’une quelconque des revendications 1 à 11.

13. Système comportant au moins un terminal utilisateur (Ti), un terminal (T2) d’un opérateur d’une entité, des moyens de communication permettant de connecter lesdits terminaux (T 1 , T2) à un réseau de données, au moins un premier serveur (SERVi) pour générer des notifications (NOTIF1 , NOTIF2, NOTIF3) suite à au moins une action réalisée par ledit opérateur sur le second terminal (T2), un second serveur (SERV2) pour permettre une transaction bancaire d’un premier compte utilisateur vers un second compte d’une entité, le premier terminal (T1) comportant une interface pour définir un projet (Pi) comportant un identifiant, une première zone géographique et au moins une somme, lesdites données étant transférées au travers d’un réseau de données vers au moins le premier serveur distant (SERVi), l’interface permettant en outre d’activer ladite transaction bancaire pour transférer ladite somme, le second terminal (T2) comportant une interface de communication pour récupérer les données transmises par le premier terminal (T1) et une interface utilisateur pour associer une seconde zone géographique (Z2) audit projet (Pi), lesdites données étant enregistrées au sein d’une mémoire du premier serveur (SERVi) pour être ensuite émises automatiquement par l’intermédiaire d’une première notification (NOTIF1) au travers du réseau de données vers le premier terminal (T1), ladite première notification (NOTIF1) comportant au moins une donnée relative au projet (Pi) et une donnée décrivant la seconde zone géographique (Z2) et une donnée de date, une seconde notification (NOTIF2) étant automatiquement émise au premier terminal (Ti) successivement à un traitement d’une partie de la somme du second compte bancaire, ladite troisième notification (NOTIF3) comportant une donnée caractérisant une troisième zone géographique (¾).

Description:
PROCEDE DE SUIVI D’UNE SOMME, SYSTEME ASSOCIE

DOMAINE

Le domaine de l’invention concerne les procédés et systèmes permettant de générer des notifications afin de suivre l’état d’une transaction et de son usage en fonction de paramètres physiques et d’indicateurs d’état. En particulier, le domaine de l’invention concerne les procédés comportant des étapes visant à générer un ensemble de notifications à un donateur et définissant un suivi interactif des dons versés.

ETAT DE L’ART

Il existe des solutions permettant d’assurer un suivi de dons à des organisations. A titre d’exemple, le document de brevet W02008134448 divulgue une méthode permettant de connaître une information de suivi à partir d’un système de gestion de dons ayant d’une part une première interface utilisateur pour collecter des dons auprès d’une communauté de donateurs et d’autre part une seconde interface permettant d’associer des dons à différents canaux de distribution assurés par différentes organisations. Les informations de suivi sont donc simplement d’ordre organisationnel pour l’utilisateur sans pour autant que ne soit notifiée une réelle information sur l’usage des dons.

Le document de brevet WO2016196786 divulgue une méthode permettant de collecter des données numériques relatives à un suivi d’une transaction issue d’un don d’un donateur à une organisation. Le procédé divulgué permet de générer et transférer des preuves numériques provenant des opérations de transfert entre différentes organisations susceptibles de gérer les dons collectés. Le procédé ainsi décrit résout un problème lié à l’utilisation des dons par des organisations locales susceptibles de ne pas correspondre à une charte d’un donateur. La divulgation semble décrire une solution permettant de réduire la corruption. Toutefois, cette solution reste muette sur la notification relative à l’utilisation finale des dons et du lieu de leur affectation.

Le document US20170132673 écrit une méthode de suivi des activités liées à la gestion de dons, notamment pour promouvoir et organiser efficacement les activités des organismes humanitaires. Toutefois, ce document ne décrit pas une solution permettant à un donateur de réellement connaître l’usage des dons qui sont administrés par les organisations.

Il existe donc un besoin pour notifier un donateur de données relatives au suivi d’un don.

RESUME DE L’INVENTION

L’invention ci-après détaillée permet de pallier les inconvénients précités.

Selon un aspect, l’invention concerne, un procédé de suivi d’une somme entre un utilisateur, appelé premier donateur et une entité réceptrice comprenant les étapes suivantes :

définition d’un projet comportant une sélection d’une première somme et d’une entité réceptrice à partir d’une interface utilisateur d’un terminal utilisateur ;

transfert de ladite première somme d’un premier compte associé au premier donateur vers un second compte associé à l’entité réceptrice ;

génération d’une empreinte numérique associant au moins un identifiant du premier donateur et un identifiant du projet ;

génération d’une première notification comportant un premier indicateur de traitement, appelé « indicateur d’allocation », indiquant une association de l’identifiant projet à une seconde zone géographique, à une seconde date et un montant d’une seconde somme inférieure ou égale à la première somme ;

génération d’une seconde notification comportant un second indicateur de traitement, appelé « indicateur distribution », ledit indicateur de distribution indiquant une association de l’identifiant projet à une troisième zone géographique, à une troisième date et à un état.

Un avantage est de permettre de délivrer une véritable procédure de suivi d’une somme notamment par l’indication de lieux géographiques à différents stades de son traitement. Un avantage est de disposer d’un critère géographique, la position ou une zone géographique pour générer un indicateur tangible de traitement de la somme. La position géographique est un indicateur relevant d’un paramètre physique non dépendant d’un critère lié à l’organisation d’une entité ou à des critères internes ou subjectifs. Selon un aspect l’invention concerne un procédé de génération automatique de notifications pour le suivi d’une somme entre un utilisateur, appelé premier donateur et une entité réceptrice comprenant les étapes suivantes :

définition d’un projet comportant une sélection d’une première somme et d’une entité réceptrice à partir d’une interface utilisateur d’un terminal utilisateur;

transfert de ladite première somme d’un premier compte associé au premier donateur vers un second compte associé à l’entité réceptrice ;

génération d’une empreinte numérique associant au moins un identifiant du premier donateur et un identifiant du projet ;

génération automatique par un calculateur au premier donateur d’une première notification comportant un premier indicateur de traitement, appelé « indicateur d’allocation », indiquant une association de l’identifiant projet à une seconde zone géographique, à une seconde date et un montant d’une seconde somme inférieure ou égale à la première somme;

génération automatique par un calculateur au premier donateur d’une seconde notification comportant un second indicateur de traitement, appelé « indicateur distribution », ledit indicateur de distribution indiquant une association de l’identifiant projet à une troisième zone géographique, à une troisième date et à un état.

Selon un mode de réalisation, la définition d’un projet comprend la sélection d’une première zone géographique. Un avantage est de permettre de prendre en compte une zone définie par un utilisateur pour affecter les sommes en conséquence. Le niveau d’affectation d’une zone peut prendre en compte un type de zone ou la taille de la zone.

Selon un mode de réalisation, un ensemble de programmes est prédéfini, chaque programme définissant un ensemble d’actions à réaliser dans une zone prédéfinie à au moins une date donnée. Un avantage est de fournir une information pour l’utilisateur lui permettant d’identifier des zones prédéfinies et d’y associer des sommes.

Selon un mode de réalisation, chaque programme comporte un premier type permettant de définir des catégories de programmes. Un avantage est de délivrer une information qualifiant un programme pour un utilisateur.

Selon un mode de réalisation, la définition d’un projet comprend la sélection d’un premier type. Un avantage est de faire correspondre des souhaits utilisateurs d’affectation d’une somme avec des catégories préexistantes de programmes.

Selon un mode de réalisation, la définition d’un projet comprend la définition :

d’un indicateur d’impact calculé sur la proportion d’un don d’un utilisateur vis-à-vis d’une référence,

d’un indicateur d’urgence calculé à partir de la date d’un évènement d’un programme,

d’un indicateur de concrétisation défini à partir d’une valeur prédéfinie d’un attribut de l’évènement mentionnant le résultat d’une action.

Un avantage est de restituer des indicateurs auprès d’un utilisateur afin de l’informer non seulement du suivi des sommes versées mais aussi de la manière dont les sommes sont utilisées ou affectées.

Selon un mode de réalisation, la première notification est émise consécutivement à une modification d’une donnée caractérisant le projet au sein d’une base de données d’un serveur distant regroupant un ensemble de projets, ladite donnée étant un statut numérique du projet ou une donnée relative à une nouvelle association d’un projet avec une zone géographique ou encore à une donnée relative à un regroupement de projets utilisateurs dans un même ensemble de projets.

Selon un mode de réalisation, la seconde notification est émise consécutivement au déclenchement d’un transfert d’une somme du second compte vers un troisième compte d’une entité, le troisième compte étant rattaché à une zone géographique de référence.

Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de génération d’une troisième notification comportant un troisième indicateur de traitement, appelé indicateur média, ledit indicateur média étant associé à un média comportant au moins une image. Un avantage est de permettre d’associer un média pour représenter une concrétisation des sommes affectées à un programme. Les médias peuvent être émis à une communauté d’utilisateurs ayant tous contribué à la réalisation d’une action d’un programme.

Avantageusement, cette troisième notification est émise automatiquement consécutivement à l’association d’un média à un projet ou à un programme auquel est rattaché une pluralité de projets.

Selon un mode de réalisation, la génération d’une quatrième notification comportant un second indicateur d’allocation, ledit second indicateur d’allocation indiquant une association de l’identifiant projet à une quatrième zone géographique, à une seconde date et à un montant d’une troisième somme inférieure ou égale à la première somme. Un avantage est de multiplier les affectations ou attributions de sommes à différents types de programme notamment en fonction des montants des sommes, de la nature et la structure des programmes, etc. Le suivi des sommes étant plus complexe, le procédé de l’invention permet de gérer ces différentes affectations automatiquement.

Selon un mode de réalisation, la première somme est divisée en une pluralité de sommes en fonction de conditions parmi lesquelles :

le montant Si est supérieur à un seuil de somme MMAX ;

un nombre d’utilisateurs U, est supérieur à un seuil donné d’utilisateurs, lesdits utilisateurs ayant effectué un don alloué à un même programme ;

un nombre de sous-programmes d’un même programme comportant différentes dates,

un indicateur d’un utilisateur souhaitant répartir le montant de son don entre différents programmes.

Un avantage est de générer des règles automatiques permettant la gestion d’un grand nombre d’utilisateurs tout en maintenant un suivi approprié des sommes versées.

Selon un autre aspect, l’invention concerne un système comportant au moins un terminal utilisateur, un terminal d’un opérateur d’une entité, des moyens de communication desdits terminaux, au moins un serveur pour générer des notifications suite à au moins une action réalisée par ledit opérateur sur le second terminal, un second serveur pour permettre une transaction bancaire d’un premier compte vers un second compte, lesdits terminaux et le premier serveur étant configurés pour mettre en oeuvre le procédé de l’invention.

Un avantage est de déployer des outils de gestion dans différentes organisations tout en offrant des capacités d'accès à une offre depuis internet par exemple pour une pluralité d’utilisateurs.

Selon un aspect, l’invention concerne un système comportant au moins un terminal utilisateur, un terminal d’un opérateur d’une entité, des moyens de communication permettant de connecter lesdits terminaux à un réseau de données, au moins un premier serveur pour générer des notifications suite à au moins une action réalisée par ledit opérateur sur le second terminal, un second serveur pour permettre une transaction bancaire d’un premier compte utilisateur vers un second compte d’une entité, le premier terminal comportant une interface utilisateur pour définir un projet comportant un identifiant, une première zone géographique et au moins une somme, lesdites données étant transférées au travers d’un réseau de données vers au moins le premier serveur distant, l’interface utilisateur permettant en outre d’activer ladite transaction bancaire pour transférer ladite somme, le second terminal comportant une interface de communication pour récupérer les données transmises par le premier terminal et une interface utilisateur pour associer une seconde zone géographique audit projet, lesdites données étant enregistrées au sein d’une mémoire du premier serveur pour être ensuite émises automatiquement par l’intermédiaire d’une première notification au travers du réseau de données vers le premier terminal, ladite première notification comportant au moins une donnée relative au projet et une donnée décrivant la seconde zone géographique et une donnée de date, une seconde notification étant automatiquement émise au premier terminal successivement à un traitement d’une partie de la somme du second compte bancaire, ladite troisième notification comportant une donnée caractérisant une troisième zone géographique.

Selon un mode de réalisation, le traitement de toute ou partie de la somme peut correspondre à un transfert de la somme tel qu’un virement bancaire ou un prélèvement de la somme vers un troisième compte bancaire. Les évènements permettant de générer automatiquement les notifications peuvent correspondre à une modification dans la base de données des projets ou des programmes, à une modification d’une donnée caractérisant le projet, une association entre un projet et un programme ou tout autre évènement se traduisant par une modification d’une donnée caractérisant le projet défini par l’utilisateur.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :

[Fig.1 ] : un exemple d’une séquence d’étapes selon un mode de réalisation du procédé de l’invention décrivant certains échanges d’informations entre un donateur et une organisation de gestion des dons selon le procédé de l’invention ;

[Fig.2] : un exemple de réalisation d’un système de communication de l’invention permettant la mise en oeuvre de la méthode de l’invention.

Dans la présente description, un programme correspond à un ensemble d’actions programmées d’une entité dans une période donnée et dans un lieu donné. L’entité peut être une personne morale ou une personne physique, par exemple : une organisation internationale, une association, une fondation, une entreprise, etc.

Selon un exemple, il est possible d’associer une pluralité d’entités à un programme donné. Dans ce dernier cas, la première entité associée à ce programme comporte un premier statut. Les entités rattachées par la suite comprennent un second statut. Le premier et le second statut peuvent être utilisés selon le procédé de l’invention pour affecter ou distribuer des droits d’accès en écriture et/ou en lecture aux dispositifs numériques ou électroniques accessibles aux entités. Parmi les droits, on trouve par exemple, le droit d’émettre des notifications à des utilisateurs, le droit d’accès à la base de données des projets, le droit d’accès au compte bancaire recevant les sommes des utilisateurs.

Un programme peut comprendre également l’ensemble des tâches relevant de l’organisation des actions. A titre d’exemple, un programme peut être l’approvisionnement en eau d’un quartier de Tombouctou. Ce programme comprend alors une date de début et une première période de 3 ans. Selon d’autres exemples, une pluralité de périodes peut être définie. Les différentes périodes peuvent correspondre à différentes étapes d’un programme ou sous- programmes. Les différentes périodes peuvent être de différentes durées.

Le programme comprend un ensemble d’actions telles qu’une opération de chantier, trois installations locales de dispositifs d’assainissement, une mise en oeuvre d’une opération de forage et une installation d’une pompe, un raccordement d’un puits à une cuve, etc. Généralement, un programme comporte un budget prévisionnel. Dans sa définition la plus simple, un programme peut correspondre à un évènement ou à une zone géographique, par exemple « Tsunami 2004 » » ou « Approvisionnement d’eau au Mali ».

La figure 1 décrit un exemple de réalisation du procédé de l’invention. Le procédé comprend une première étape de définition DEF d’un nouveau projet de don.

Un utilisateur Ui accède à une plateforme par l’intermédiaire d’une interface numérique par exemple d’un Smartphone ou d’une tablette ou encore d’un PC.

La plateforme est accessible depuis une interface utilisateur. Il peut s’agir par exemple d’une page WEB accessible depuis une URL, ladite page étant hébergée sur un serveur SERVi.

Selon un mode de réalisation, cette plateforme permet d’administrer des programmes, des utilisateurs qui sont par exemple des donateurs et le suivi de leurs dons. En particulier, elle permet à un utilisateur Ui d’accéder à un ensemble de programmes et d’y associer un projet Pi. Cette plateforme permet d’associer des sommes {Si},e[i ; N] transmises par des utilisateurs {Ui}ie[i ; N] , avec des projets {P,} ,ep ; N]. Un projet Pi comprend un nom afin de permettre à un utilisateur Ui de désigner et d’identifier son projet. Un projet Pi est préférentiellement identifié par un identifiant. Ce dernier peut être automatiquement généré à sa création par un calculateur et enregistré dans une base de données d’une mémoire. Selon un exemple, la plateforme permet l’accès à un ensemble de programmes à un utilisateur U La plateforme comprend une interface pour sélectionner un ou plusieurs programmes et parcourir les différentes informations permettant de décrire le programme, son budget, sa période, la zone géographique concernée, etc. Selon un mode de réalisation, le nom du programme peut être attribué au nom du projet nouvellement défini. Cette attribution peut être automatiquement suggérée. Ainsi, pour un utilisateur U-i, il est plus pratique d’identifier à quoi font référence ses projets lorsque différents projets sont gérés depuis la plateforme. Cela peut être le cas pour une fondation ayant une activité importante de versements de dons à différentes entités. Dans ce dernier cas, l’utilisateur Ui est une personne morale.

Selon un mode de réalisation, le système de l’invention comprend une base de données comportant les données de projets d’une pluralité d’utilisateurs. Cette base de données comprend une structure permettant d’associer des projets à des identifiants utilisateurs et à des programmes associés à des zones géographiques ainsi que des organisations ou des entités.

Les données caractérisant des projets, programmes, organisations ou entités et utilisateurs sont donc spécialement formatées pour être enregistrées dans une mémoire physique lorsqu’une telle base de données est utilisée. La mémoire est, par exemple, une base de données dont l’architecture permet une exploitation des données caractérisant ces projets, zones géographiques organisations ou entités, programmes et identifiants. Cette architecture permet notamment d’extraire des données automatiquement afin de générer des notifications automatiquement sous certaines conditions. Ainsi, les données de type identifiant utilisateur, valeur d’une somme, devise, identifiant d’un projet, nom de projet, un type de projet, nom de programme, identifiant de programme, un type de programme, un TAG, un nom d’organisation ou d’entité, un identifiant d’organisation ou d’entité, une zone géographique, un type de zone, des coordonnées GPS, etc., peuvent préférentiellement refléter l’architecture de la base de données utilisée de sorte que ces données puissent être extraites et utilisées lors de calculs par l’une des étapes du procédé de l’invention.

Selon un exemple, un projet Pi comprend une zone géographique Zi, par exemple : « le MALI ». Selon un mode de réalisation, un projet Pi peut être associé à un programme par un utilisateur Ui. L’utilisateur Ui peut ainsi créer un projet Pi nommé « Secours aux Victimes du Tsunami » qui peut être associé à l’évènement s’y rapportant, par exemple : Les victimes d’une catastrophe naturelle, telle que le « Tsunami du 26 décembre 2004 dans l’océan Indien ». Ainsi, les programmes sont accessibles depuis une interface et peuvent être classés sous forme de catégories.

Selon un autre exemple, un projet Pi peut être associé ou rattaché à une entité. La définition du projet Pi peut donc comprendre le nom d’une entité. Ce nom peut être, par exemple, sélectionné parmi une liste préexistante ou éventuellement rentré manuellement dans un champ de l’interface par l’utilisateur Ui. L’entité peut être une organisation, une personne morale telle qu’une fondation, une association ou une organisation internationale, une entreprise, etc. A titre d’exemple, le projet Pi peut correspondre à l’entité « Médecins sans Frontière » ou les « Restaurants du Cœur ».

Selon un autre exemple, un ou plusieurs projets P, peuvent être associés à une cause. Une cause correspond à une catégorie regroupant une famille de programmes. Il peut s’agir à titre d’exemple de tous les programmes associés à des réponses pour réduire les inégalités dans le monde ou des réponses pour protéger les océans. Des sous-catégories de catégories peuvent être également définies. Par exemple, la catégorie « Protection des Océans » peut comprendre une sous-catégorie : « Traitement des déchets plastiques » ou « Protection du corail ».

Selon un exemple, il est possible d’accéder aux programmes de manière aléatoire pour un ensemble d’entités. Une sélection aléatoire est effectuée à partir d’un ensemble de programmes en cours. Une commande sur une interface d’un équipement électronique de type PC ou tablette ou smartphone permet à un utilisateur d’accéder à une liste de programmes pour lesquels il est possible d’associer un projet utilisateur, c’est-à-dire un identifiant et au moins une somme. Le générateur de programmes aléatoire peut être exécuté sur un serveur distant et une liste de résultat est émise vers le terminal utilisateur qui peut alors ensuite sélectionner l’un d’entre eux.

Selon un mode de réalisation, un utilisateur Ui associe un projet Pi à un type donné TYPEi. Le type TYPEi peut être par exemple une catégorie de programmes. Les programmes peuvent être classés selon différentes catégories ou sous catégories. Un même programme peut par exemple appartenir à différentes catégories. Les types peuvent être définis par des mots clefs tels que des TAG ou des concepts d’une ontologie particulière.

L’ensemble des programmes est, par exemple, présenté dans une liste accessible à travers un menu. La plateforme permet notamment de définir un don dans un nouveau projet Pi et de l’associer avec un ou plusieurs programmes. Selon un autre exemple, un projet Pi peut être, en plus, associé à une zone géographique Z. \ . Selon un mode de réalisation, un projet Pi est uniquement associé à une zone géographique Zi sans être associé à un programme. Dans ce dernier cas, le projet Pi peut être associé à un programme à une étape ultérieure du procédé de l’invention, telle qu’à l’étape GEN_NOTIFi.

Les zones géographiques Zi peuvent désigner des villes, des pays, ou tout territoire issu d’un découpage géographique ou administratif. La zone peut être définie par des coordonnées en latitude et en longitude ou être indexée sur tout type de référentiel permettant de définir une zone géographique.

Selon un mode de réalisation, la plateforme comprend un moteur de recherche permettant de générer une liste de programmes ou des zones référencées pour lesquelles un programme est susceptible d’être créé. Selon différents critères définis par l’utilisateur, un sous-ensemble de programmes ou de zones peut être proposé automatiquement à l’utilisateur Ui. Ce sous- ensemble peut être proposé sous la forme d’une liste. La liste peut être générée en fonction de dons déjà effectués par un utilisateur Ui, un profil d’utilisateur Ui indiquant des préférences et sensibilités, un budget, une date, un indicateur d’urgence, un indicateur de concrétisation du don ou un indicateur d’impact.

L’indicateur d’impact peut être calculé, par exemple, à partir d’une proportion d’un don sur un budget total prévu pour accomplir un programme ou un budget pour réaliser un évènement dans le programme ou encore un budget pour réaliser une action au sein d’un évènement.

L’indicateur d’urgence peut être généré, par exemple, à partir d’une donnée numérique associée à un programme. Un programme qui est associé à un indicateur d’urgence peut ainsi être plus visible sur la plateforme que des programmes n’ayant pas cet indicateur d’urgence. Par « plus visible », on en entend que le programme va être généré dans différentes listes et ce de manière plus fréquente.

L’indicateur de concrétisation peut être généré, par exemple, à partir d’un choix de l’utilisateur Ui vis-à-vis de l’usage d’un don effectué. Un utilisateur Ui peut décider, par exemple, d’afficher les programmes proposant uniquement des actions concrètes ou des usages prédéfinis des dons. Ainsi, comme c’est l’usage pour des listes de mariage, un utilisateur Ui peut décider d’indiquer une concrétisation de l’usage d’un don associée à la somme du don. Cette indication lui permet de transmettre à une organisation un souhait d’usage de son don.

Le procédé de l’invention permet de générer une liste de programmes en fonction d’une combinaison des critères précédemment définis.

Selon un mode de réalisation, le procédé intègre une étape de paiement et de vérification du paiement. Cette étape est optionnelle.

Dans le cas où une telle étape serait mise en œuvre, après la finalisation de la définition d’un projet Pi de don, la somme Si est alors transférée d’un premier compte vers un second compte. Cette étape est notée TRANS sur la figure 1 . Le transfert se fait de manière connue par une transaction bancaire de type virement, prélèvement ou un paiement par carte bancaire. Un serveur SERV 2 bancaire est choisi préférentiellement distinct du serveur SERV 1 .

Selon un mode de réalisation, le procédé de l’invention comprend une étape GEN_EMP visant à générer une empreinte numérique EMP. Cette empreinte numérique EMP permet la création d’un code destiné à l’utilisateur U 1 pour suivre l’état du projet Pi. Ce code peut être une référence, un identifiant alphanumérique ou toute autre donnée numérique permettant d’identifier de manière unique les données de son projet Pi. L’empreinte numérique EMP peut être un code 2D tel qu’un QRcode, un Flashcode ou tout autre symbole encodant des données numériques en une, deux ou trois dimensions.

L’empreinte numérique EMP peut être générée à partir d’un premier critère permettant d’identifier l’utilisateur U 1 , d’un second critère permettant d’identifier le projet Pi défini et éventuellement une donnée indiquant que le transfert TRANS du don a bien été effectué.

Le premier critère peut être un identifiant utilisateur, un nom, un numéro de téléphone ou toute autre donnée personnelle permettant une identification de l’utilisateur U 1 .

Le second critère peut être un identifiant de projet. L’identification d’un projet peut être également un nom de zone géographique Z. \ . Un intérêt de l’empreinte numérique EMP est de permettre un accès à des informations de suivi de l’état du projet Pi sur la plateforme. En outre, l’empreinte numérique EMP permet d’organiser la gestion des émissions de notifications à un utilisateur Ui à différents stades du projet Pi.

Le procédé de l’invention comporte différentes étapes visant à générer des notifications d’une entité donnée vers un utilisateur Ui. Les émissions des notifications sont transmises d’un terminal d’une entité, tel qu’un PC, une tablette, un Smartphone ou directement un serveur vers un terminal utilisateur. Un calculateur peut automatiquement générer les notifications sous certaines conditions. Le terminal utilisateur peut être un PC, une tablette, un Smartphone ou directement un serveur. Les notifications sont émises suite à l’action d’un opérateur d’une entité ou de manière automatique lorsqu’un évènement est détecté.

Le procédé de l’invention comporte une étape de génération GEN_NOTIFi d’une notification NOTIFi. La première notification NOTIF 1 comporte un premier indicateur IND 1 de traitement, appelé « indicateur d’allocation ». La génération de la première notification NOTIF 1 est préférentiellement émise automatiquement successivement à l’affectation d’une seconde zone géographique Z 2 au projet Pi. Parmi les évènements susceptibles d'être configurés pour générer une première notification NOTIF 1 vers le terminal d’un utilisateur, on trouve notamment :

Une association par un opérateur du projet utilisateur à un programme prédéfini ou un sous-programme d’un programme déjà sélectionné par l’utilisateur ;

Une date donnée ;

Un évènement relatif à une transaction bancaire ;

Une modification du projet utilisateur dans la base de données des projets utilisateurs, tels qu’une modification de statut numérique associé au projet, un acquittement, etc.

Un regroupement du projet utilisateur au sein d’un ensemble de projets utilisateurs, il s’agit alors d’une affectation d’un projet à un ensemble de projets déjà regroupés par exemple au sein d’un programme ; Une définition d’une nouvelle zone à associer au projet ou un changement de zone ou une modification d’une zone précédemment associée au projet par l’utilisateur lui-même.

Selon un mode de réalisation, ces évènements peuvent également être utilisés pour générer une seconde notification NOTIF 2 .

Le premier indicateur IND 1 comporte une mention d’une seconde zone géographique Z 2 . Cette mention représente une association entre le projet Pi défini par l’utilisateur U 1 avec ladite seconde zone Z 2 . La seconde zone géographique Z 2 peut correspondre à des coordonnées GPS, un quartier d’une ville, une ville, un pays ou toute autre indication délimitant un périmètre géographique localisable.

Avantageusement, la première notification NOTIF 1 est horodatée. A cet effet l’indicateur de traitement IND 1 peur comprendre une date H 2 à laquelle l’allocation de tout ou partie de la somme Si sera traitée. Selon un mode de réalisation, la date H 2 est la date d'émission de la notification NOTIF 1 .

L’indicateur de traitement IND 1 comporte une valeur représentant le montant d’une seconde somme Su inférieure ou égale à la première somme Si. Lorsque la seconde somme Su est égale à la première somme Si, l’intégralité du montant Su est allouée à un programme d’une zone Z 2 . L’utilisateur U 1 est donc averti de cette allocation et donc de l’avancement de l’état de son projet Pi.

Lorsque le montant Su est inférieur à la somme Si, l’indicateur de traitement IND 1 comprend la valeur de la somme Su. Selon un exemple, de réalisation, la notification NOTIF 1 peut comprendre une troisième somme S 12 inférieure à la première somme Si et une indication d’une allocation de cette troisième somme S 12 à un autre programme ou au même programme à une date ultérieure.

Selon un mode de réalisation, une pluralité de notifications NOTIF 1 est émise vers une pluralité d’utilisateurs Ui, chaque notification NOTIF 1 comportant les informations propres à chaque utilisateur U, et aux sommes Su allouées. Un intérêt est d’allouer un montant global MG à un programme donné à une date donnée et de répartir des fractions de sommes d’une pluralité d’utilisateurs U, automatiquement. Ainsi, à chaque allocation d’une somme par une entité à un programme donné, le montant global MG alloué peut être fractionné selon un ensemble d’utilisateurs ayant effectué chacun un don.

Un avantage du procédé de l’invention est de définir des ensembles d’utilisateurs ayant chacun effectué un don et d’associer leur contribution à un programme donné. On rappelle qu’un but de l’invention est de notifier à un utilisateur l’état d’un suivi de ses dons. Or un inconvénient pour une entité résultant de la génération de notifications de suivi est de multiplier les traitements particuliers, notamment pour chaque utilisateur. Un intérêt de l’invention est donc de simplifier la gestion d’une pluralité de tâches individuelles. En effet, le procédé de l’invention permet d’utiliser les préférences définies par les utilisateurs {Ui}ie[i , N] lors de la définition de projets de dons, telles que la zone géographique, la catégorie du programme, le montant des dons, la date des transferts de dons, etc. Cette utilisation permet de mutualiser les traitements liés aux notifications.

En effet, ces préférences permettent de créer des ensembles d’utilisateurs qui seront associés à chaque allocation à un même programme. Un intérêt est de mutualiser le traitement des notifications NOTIFi.

Le procédé de l’invention permet d’associer un don d’un utilisateur U 1 à plusieurs programmes qui peuvent constituer des sous-programmes d’un même programme. A titre d’exemple, si un programme est l’électrification d’un village, différents sous-programmes peuvent constituer différentes étapes sur une période donnée de ce programme.

Selon un exemple, le montant d’un don Si est comparé à un seuil de montant minimal Ms. Lorsque la valeur du don est inférieure à Ms, la somme du don Si n’est pas fragmentée. Dans ce cas de figure, une unique notification NOTIF 1 est émise.

Lorsque la somme Si est supérieure à un seuil minimal Ms et qu’une autre condition est remplie, alors le procédé de l’invention permet de fragmenter la somme Si.

La condition peut être liée à différents cas :

un montant Si supérieur à un seuil de somme MMAX ;

un nombre d’utilisateurs U, supérieur à un seuil donné ayant effectué un don qui soit alloué à un même programme ; un nombre de sous-programmes d’un même programme comportant différentes dates,

un indicateur d’un utilisateur souhaitant répartir le montant de son don entre différents programmes.

Il peut s’agir également d’une combinaison de ces différentes conditions. A cet effet, un algorithme peut être mis en oeuvre pour associer des poids aux différentes conditions.

Les flèches en pointillés Si 2 et Si3 illustrent plusieurs scénarios de fractionnement d’une somme Si initiale. A titre d’exemple, un programme peut concerner différentes régions, comme un tsunami qui a touché plusieurs régions. Compte tenu de la répartition des aides au cours du temps, un scénario possible de répartition est une attribution à une date H 2 d’une première somme Su à une première zone Z 2 et une attribution ultérieure, à une date H 21 d’une somme S 12 à une zone Z 21 et ainsi de suite avec S 13 jusqu’à épuisement de la somme totale Si.

Un intérêt est de délivrer des notifications à chaque nouvelle attribution d’une somme à une zone géographique donnée.

Le procédé de l’invention permet de générer une seconde notification NOTIF 2 à chaque utilisateur U 1 . La seconde notification NOTIF 2 vise à transmettre à un utilisateur U 1 une information relative à la distribution de la somme Si ou S 21 , ci-après désignée Si. Elle correspond à une exploitation effective de la somme Si. La seconde notification NOTIF 2 comporte, en outre, une troisième date H 3 qui correspond à un usage de la somme dans une zone géographique. La notification NOTIF 2 comprend l’indication d’une troisième zone Z 3 . Selon un exemple, la troisième zone Z 3 est identique à la seconde zone Z 2 . Ce cas peut se produire lorsque l’allocation d’une somme destinée à un lieu donné est réellement attribuée à cette zone lors de son usage. Selon un exemple, il peut s’agir d’un transfert de tout ou partie de la somme du second compte bancaire vers un troisième compte bancaire. Dans ce cas, la seconde notification NOTIF 2 peut être émise automatiquement vers le premier terminal Ti. Lorsqu’une troisième zone géographique Z 3 a été associée au projet Pi ou à la partie de la somme transférée, la seconde notification NOTIF 2 comprend une donnée caractérisant la troisième zone géographique Z 3 . Toutefois, il peut arriver que la somme Si soit utilisée dans une zone Z 3 comprise dans la seconde zone Z 2 . Ce cas peut se produire souvent puisqu’un programme qui vise, par exemple, un pays peut comprendre différentes actions locales, par exemple dans des villes différentes. Si Z2 vise par exemple un pays comme le MALI, Z 3 peut désigner une ville telle que TOMBOUCTOU. Dans ce cas, un intérêt de la définition d’une troisième zone Z 3 est de permettre de délivrer une information plus précise à un utilisateur quant à l’usage de ses dons. Un tel retour lui permet d’être plus sensibilisé sur l’usage des dons qu’il a effectués.

Selon un exemple, Z 3 peut concerner une autre région que Z 2 , voire une région disjointe. Ce cas de figure peut se produire, lorsqu’un changement a eu lieu lors de la distribution des sommes. Ce cas de figure peut, par exemple, se produire lorsqu’un programme d’urgence est survenu. Dans ce cas, un indicateur de priorisation peut préempter certaines allocations déjà réalisées et notifiées. Cette réattribution d’une somme peut également se produire lorsque l’utilisateur n’a pas spécifié de zone Z1 lors de la définition de son projet Pi . Ainsi, aucune restriction de zone n'empêche une réattribution de la somme Si à un autre lieu que celui notifié dans la notification NOTIF1.

L’indicateur de distribution IND2 compris dans la seconde notification NOTIF2 peut comprendre par exemple une information précisant:

la date de transfert de la somme à une entité locale située dans la zone Z3 ;

un matériel reçu par une entité locale située dans la zone Z 3 ;

l’accomplissement d’une action réalisée par une entité locale dans la zone Z3 ;

la date de fin d’un évènement organisée par une entité locale dans la zone Z3,

Une quantité donnée correspondant à la somme versée Si, Su ou S21.

Cette information peut correspondre à un état de traitement ET1 de la somme Si ou Su ou S 21 .

Selon un exemple de réalisation, la quantité donnée peut correspondre à une quantité de déchets traités. Dans cet exemple, un évènement correspond, par exemple, à la collecte de déchets à la surface de la mer pendant une période de 3 mois. Dans ce cas, à la fin de l’évènement, une quantité de déchets est collectée ou traitée. Une estimation du volume ou du poids est généralement effectuée pour chiffrer le bénéfice d’une opération. Le procédé de l’invention permet de fractionner cette estimation pour en évaluer le coût unitaire. Ainsi, il est possible d’associer une somme, et donc la valeur d’un don, à une fraction de l’estimation. Un intérêt est de permettre à un utilisateur d’obtenir un retour quantitatif de son apport en plus d’apprécier qualitativement son apport à un programme. Une meilleure sensibilisation peut être obtenue auprès d’une communauté d’utilisateurs. Cette sensibilisation permet d’augmenter les sommes versées et permet de mieux promouvoir certains évènements s’inscrivant dans certaines causes défendues par des entités.

Selon un cas d’exemple, l’état ETi peut comprendre un statut : « en cours », « réalisé », « à venir ». Un intérêt est de délivrer une information sur le suivi des actions réalisées avec la somme Si transférée par l’utilisateur U,.

D’autres notifications de type NOTIF 2 peuvent être émises vers un terminal de l’utilisateur U, pour informer, le cas échéant, d’un changement d’état de la somme Si et éventuellement d’un changement du statut de cet état ET 1 .

Selon un mode de réalisation, la seconde notification NOTIF 2 précise un montant S 21 inférieur au montant Si ou Su . Ce cas peut se produire lorsqu’une partie de la somme Si ou Su est convertie localement dans un état ETi. Un avantage est d’informer un utilisateur U 1 de la réelle utilisation de ses dons. Une somme allouée peut en effet être répartie au sein de différents achats ou actions qui correspondent à des phases particulières d’un programme. Dans ce cas de figure, une pluralité de notifications NOTIF 2 peut être générée vers un utilisateur.

Le procédé de l’invention peut comprendre une troisième étape d’émission d’une troisième notification NOTIF 3 . Toutefois, selon un mode de réalisation, les données de la notification NOTIF 3 peuvent être incluses dans la seconde notification NOTIF 2 précédemment décrite. Ce cas de figure peut se produire lorsque les données de la notification NOTIF 3 sont déjà disponibles ou lorsqu’il est délibérément choisi de regrouper ces deux notifications dans certaines implémentations du procédé de l’invention.

Selon un mode de réalisation, la troisième notification NOTIF 3 comprend un média Mi. Le média peut être au moins une image, au moins une vidéo ou au moins un fichier sonore. Le média vise à présenter un usage du don ou encore un témoignage ou toute autre image présentant, par exemple, une installation réalisée avec la somme transférée par l’utilisateur U,.

Le média Mi est préférentiellement horodaté avec une date FU. L’horodatage permet de délivrer une information conforme au moment où a été réalisé le média ou au moment où il a été émis. L’horodatage peut être, par exemple, automatiquement extrait d’un appareil numérique susceptible de produire le média. A cet effet, un traitement des métadonnées du média peut être exploité pour générer automatiquement une date FU. Le média peut être par exemple géolocalisé grâce à un Smartphone ou une tablette numérique avec une méthode de géolocalisation.

La figure 1 , illustre les étapes d’un procédé comportant possiblement différentes branches de traitement d’une somme Si divisée en deux sous sommes Su et S 12 . On comprend dans cette représentation que les mêmes étapes de génération de notifications GEN_NOTIFn et GEN_NOTIF 2i et GEN_NOTIF3i peuvent être réalisées avec des données propres à chaque phase d’un programme ou de plusieurs programmes.

Ainsi, un tel procédé permet à un utilisateur de connaître un réel usage d’un ou plusieurs dons au travers différents programmes. Un avantage est de proposer un véritable outil de suivi des dons, par exemple, pour une entité, une fondation ou une personne en particulier. Ce principe de suivi des dons permet à un utilisateur de communiquer efficacement sur l’usage de ses dons. En outre, un tel procédé permet d’augmenter la confiance qu’un utilisateur peut avoir en une entité pour administrer et distribuer ses dons. Par ailleurs, ce suivi peut permettre de générer des indicateurs de performances ou de qualités sur l’exploitation du traitement des dons.

Notamment, un indicateur relatif au délai moyen de traitement d’un don par une entité peut être généré. Un autre indicateur relatif à l’exploitation des sommes peut être généré.

Selon différents modes de réalisation, le procédé génère des statistiques ponctuelles ou régulières qui permettent de qualifier des données de donateurs, d’organisations qui peuvent être organisées par projet, par période ou encore par programme.

Les statistiques permettent de recouper les informations sur les dons, les transactions, les projets, les utilisateurs et donateurs qui ont généré le plus de transactions, de dons et sur quelles périodes ou zones géographiques.

La figure 2 permet d’illustrer des moyens informatiques pouvant être en oeuvre pour exécuter la méthode de l’invention.

A cet effet une pluralité de terminaux Ti, T 2 , T 3 sont représentés. Dans cet exemple, T 1 illustre un terminal utilisateur-donateur. T 2 illustre un terminal d’un opérateur d’une entité à partir duquel une allocation d’une somme Si est réalisée. Selon cet exemple, l’indicateur de distribution IND 2 présent dans la notification NOTIF 2 peut être également généré depuis ce même terminal T 2 . T 3 illustre un terminal local à partir duquel est réalisé le média Mi.

Les serveurs SERV 1 et SERV 2 représentent deux serveurs. Un premier serveur SERV 1 peut, par exemple, héberger la plateforme et centraliser les échanges pour générer les notifications vers les utilisateurs U,. Un premier individu utilise un terminal T 1 afin de se connecter à une plateforme centralisant les données relatives aux différents programmes.

Le serveur SERV 2 peut être un serveur bancaire permettant de réaliser le transfert des dons d’un premier compte d’un utilisateur vers un second compte d’une entité.

L’invention permet donc d’améliorer la transmission des données entre entités, par exemple en un donateur et une organisation. Un donateur peut être toute personne physique ou morale et une organisation est préférentiellement une personne morale, telle qu’une entreprise, une association, une fondation, ou une ONG. Un avantage est de faciliter l’accessibilité des informations, sur la totalité du processus de traitement des dons.