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Title:
METHOD OF OPERATION OF A CONTROL DEVICE OF AN INSTALLATION FOR A BUILDING IMPLEMENTING A STEP OF ADJUSTING A CLOCK USED TO DRIVE AN ITEM OF EQUIPMENT OF THE BUILDING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/125097
Kind Code:
A1
Abstract:
The method of operation of a control device of an installation for a building, preferably tertiary, whose control device comprises at least one first interface (7) configured in such a way as to be associated with a sunshine sensor (2), a clock (3) associated with a temporal data reference and at least one second interface (8) configured in such a way as to be associated with an item of equipment (4) intended to be driven as a function of a temporal value emanating from the clock (3), comprises a step (E1) of adjusting the reference of the clock (3) on the basis of at least one data item related to a sunshine measurement (2).

Inventors:
PELLARIN FLORENT (FR)
Application Number:
PCT/EP2014/052970
Publication Date:
August 21, 2014
Filing Date:
February 14, 2014
Export Citation:
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Assignee:
SOMFY SAS (FR)
International Classes:
G04G15/00; E06B9/68
Foreign References:
EP0447849A11991-09-25
US5663621A1997-09-02
EP0844361A11998-05-27
EP2362052A22011-08-31
US5808294A1998-09-15
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
GRIS, Sébastien et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Procédé de fonctionnement d'un dispositif de commande d'une installation pour bâtiment, de préférence tertiaire, le dispositif de commande comprenant au moins une première interface (7) configurée de sorte à être associée à un capteur d'ensoleillement (2), une horloge (3) associée à un référentiel de données temporelles et au moins une deuxième interface (8) configurée de sorte à être associée à un équipement (4) destiné à être piloté en fonction d'une valeur temporelle issue de l'horloge (3), caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'ajustement (E1 ) du référentiel de l'horloge (3) à partir d'au moins une donnée liée à une mesure d'ensoleillement (2).

2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'il utilise une base de données comportant une pluralité d'enregistrements chacun associé à une information temporelle et à une information relative à l'ensoleillement, et en ce que l'étape d'ajustement (E1 ) comprend :

- une étape de détermination (E1 -1 ) d'un point de concordance de la donnée liée à la mesure d'ensoleillement avec un enregistrement de la base de données,

- une étape de modification (E1 -2) du référentiel de l'horloge (3) à partir de l'information temporelle associée au point de concordance.

3. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'il utilise une base de données comportant une pluralité d'enregistrements chacun associé à une information temporelle et à une information relative à l'ensoleillement, et en ce que l'étape d'ajustement (E1 ) comprend :

- une étape de détermination (E1 -1 ) d'un point de concordance entre la valeur temporelle issue de l'horloge et une information temporelle de la base de données,

- une étape de modification (E1 -2) du référentiel de l'horloge (3) à partir de l'information relative à l'ensoleillement associée au point de concordance.

4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de vérification (E1 -1 1 ) d'un besoin de recalage de l'horloge (3) du dispositif de commande, ladite étape de vérification validant l'étape d'ajustement en cas de vérification positive.

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la donnée liée à la mesure d'ensoleillement est une mesure de luminosité et/ou une mesure d'angle d'incidence de rayons lumineux.

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape d'ajustement (E1 ) est mise en œuvre au moins une fois par jour.

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'initialisation (Ei) du référentiel de l'horloge (3), par exemple par branchement d'un ordinateur hébergeant un logiciel d'installation ou par connexion à une horloge sur Internet.

8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de pilotage (E3) de l'équipement (4) comprenant :

- une étape de détermination (E3-1 ), notamment par lecture dans une base de données, d'une incidence du rayonnement solaire et/ou de la luminosité au niveau d'au moins une partie du bâtiment et/ou d'une consigne de commande associée(s) à la valeur temporelle issue de l'horloge (3),

- et une étape de modification (E3-2) d'un état de l'équipement (4) à partir d'au moins l'incidence et/ou de la luminosité et/ou de la consigne déterminée(s).

9. Dispositif de commande (5) comprenant une mémoire (6) muni d'instructions de mise en œuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 8, l'horloge (3), une première interface (7) configurée de sorte à être associée au capteur d'ensoleillement (2), une deuxième interface (8) configurée de sorte à être associée à l'équipement (4).

10. Installation pour bâtiment comprenant des éléments logiciels et/ou matériels de mise en œuvre d'un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, notamment un dispositif de commande selon la revendication précédente auquel un équipement (4) est relié à la deuxième interface (8) et un capteur d'ensoleillement (2) est relié à la première interface (7).

1 1 . Installation selon la revendication 10, caractérisée en ce que l'équipement (4) est configuré de sorte à manœuvrer un élément mobile d'un équipement domotique de fermeture, d'occultation ou d'écran.

12. Support d'enregistrement de données lisible par un calculateur, sur lequel est enregistré un programme informatique comprenant des moyens de codes de programme informatique de mise en œuvre des étapes d'un procédé selon l'une des revendications 1 à 8.

13. Programme informatique comprenant un moyen de codes de programme informatique adapté à la réalisation des étapes d'un procédé selon l'une des revendications 1 à 8, lorsque le programme est exécuté par un calculateur.

Description:
Procédé de fonctionnement d'un dispositif de commande d'une installation pour bâtiment mettant en œuvre une étape d'ajustement d'une horloge utilisée pour piloter un équipement du bâtiment

Domaine technique de l'invention

L'invention concerne le domaine du pilotage d'un ou plusieurs équipements d'un bâtiment de sorte à en améliorer des paramètres tels que le confort lumineux et/ou le confort thermique.

L'invention a pour objet plus particulièrement un procédé de fonctionnement d'un dispositif de commande d'une installation pour bâtiment.

Un autre objet de l'invention correspond à une installation pour bâtiment et encore un autre objet correspond à un dispositif de commande permettant en particulier de mettre en œuvre les étapes du procédé de fonctionnement

État de la technique Dans le domaine de la gestion des bâtiments, en particulier de la protection solaire des bâtiments, il existe des installations de protection solaire ou de gestion thermique dont le fonctionnement fait appel à une base de données pré-calibrée associant, à un horodatage dans une année calendaire, une ou plusieurs consignes théoriques de commande, elles-mêmes associées à une ou plusieurs informations climatiques théoriques, notamment relatives à l'ensoleillement, comme la luminosité ou l'angle d'incidence du soleil sur une fenêtre ou une zone donnée du bâtiment. Ces consignes théoriques issues de la base de données permettent à un algorithme de gérer la position de la protection solaire et d'apporter des bénéfices de confort lumineux et/ou thermique à l'occupant au cours du temps. La sélection de la consigne théorique à appliquer est fonction de données d'entrées, comprenant notamment une donnée climatique générale, comme un niveau de luminosité global, fourni par exemple par un capteur d'ensoleillement placé sur le toit du bâtiment et une donnée horaire.

Chaque donnée d'entrée est fournie à un dispositif de commande qui détermine à partir de cette base de données si oui ou non la configuration de la protection solaire doit être ajustée selon la consigne théorique associée pour délivrer des bénéfices aux occupants du bâtiment.

Il en résulte la nécessité de la présence d'une horloge précisément réglée, et utilisée en combinaison avec la base de données pré-calibrée. De plus, il est important que le réglage du référentiel temporel de l'horloge corresponde à l'horloge utilisée dans le cadre du calibrage de la base de données.

La synchronisation de l'heure de l'horloge utilisée dans le cadre du calibrage de la base de données peut se faire via l'heure d'un ordinateur sur lequel est installé un logiciel d'installation du système de protection solaire. Dès lors, si l'heure de l'ordinateur ayant servi à la synchronisation est erronée, il s'ensuit un décalage temporel dans le pilotage de la façade équipée de ladite protection solaire. Par ailleurs, il est également important de recaler ce référentiel, notamment lors des changements d'heure été/hiver. De plus, des coupures d'alimentation peuvent engendrer une désynchronisation de l'horloge, et donc un pilotage aberrant des protections solaires du bâtiment.

Objet de l'invention Le but de la présente invention est de proposer une solution qui remédie aux inconvénients listés ci-dessus.

Le procédé décrit ci-après diffère de l'art antérieur notamment en ce que le référentiel temporel de l'horloge associée au dispositif de commande, permettant de servir de base à la prise de décision dans l'animation d'un ou plusieurs équipements, est modifié à partir d'au moins une donnée liée à une mesure d'ensoleillement, notamment par un capteur d'ensoleillement. On tend notamment vers ce but grâce à un procédé de fonctionnement d'un dispositif de commande d'une installation pour bâtiment, de préférence tertiaire, le dispositif de commande comprenant au moins une première interface configurée de sorte à être associée à un capteur d'ensoleillement, une horloge associée à un référentiel de données temporelles et au moins une deuxième interface configurée de sorte à être associée à un équipement destiné à être piloté en fonction d'une valeur temporelle issue de l'horloge, ledit procédé comportant une étape d'ajustement du référentiel de l'horloge à partir d'au moins une donnée liée à une mesure d'ensoleillement. De préférence, l'étape d'ajustement du référentiel est mise en œuvre automatiquement, c'est-à-dire que ce n'est pas un utilisateur qui définit dans quelle mesure le référentiel de données temporelles est modifié. Cette mesure dans laquelle le référentiel de données temporelles est modifié est déterminée à partir d'au moins une donnée liée à une mesure d'ensoleillement ou par analyse d'au moins une donnée liée à une mesure d'ensoleillement. Cette analyse est avantageusement faite par un calculateur. Avantageusement, cette analyse ou détermination n'est pas faite par un utilisateur ou un installateur.

Selon une réalisation, le procédé utilise une base de données comportant une pluralité d'enregistrements chacun associé à une information temporelle et à une information relative à l'ensoleillement, et l'étape d'ajustement comprend : une étape de détermination d'un point de concordance de la donnée liée à la mesure d'ensoleillement avec un enregistrement de la base de données,

- une étape de modification du référentiel de l'horloge à partir de l'information temporelle associée au point de concordance.

Selon une autre réalisation, le procédé utilise une base de données comportant une pluralité d'enregistrements chacun associé à une information temporelle et à une information relative à l'ensoleillement, et l'étape d'ajustement comprend : une étape de détermination d'un point de concordance entre la valeur temporelle issue de l'horloge et une information temporelle de la base de données, - une étape de modification du référentiel de l'horloge à partir de l'information relative à l'ensoleillement associée au point de concordance.

Avantageusement le procédé comprend une étape de vérification d'un besoin de recalage de l'horloge du dispositif de commande, ladite étape de vérification validant l'étape d'ajustement en cas de vérification positive.

De préférence, la donnée liée à la mesure d'ensoleillement est une mesure de luminosité et/ou une mesure d'angle d'incidence de rayons lumineux.

Avantageusement, l'étape d'ajustement est mise en œuvre au moins une fois par jour.

Le procédé peut en outre comporter une étape d'initialisation du référentiel de l'horloge, par exemple par branchement d'un ordinateur hébergeant un logiciel d'installation ou par connexion à une horloge sur Internet.

Selon une mise en œuvre, le procédé comporte une étape de pilotage de l'équipement comprenant :

- une étape de détermination, notamment par lecture dans une base de données, d'une incidence du rayonnement solaire et/ou de la luminosité au niveau d'au moins une partie du bâtiment et/ou d'une consigne de commande associée(s) à la valeur temporelle issue de l'horloge, - et une étape de modification d'un état de l'équipement à partir d'au moins l'incidence et/ou de la luminosité et/ou de la consigne déterminée(s).

L'invention est aussi relative à un dispositif de commande comprenant une mémoire muni d'instructions de mise en œuvre du procédé de fonctionnement tel que décrit, l'horloge, une première interface configurée de sorte à être associée au capteur d'ensoleillement, une deuxième interface configurée de sorte à être associée à l'équipement.

L'invention est aussi relative à une installation pour bâtiment comprenant des éléments logiciels et/ou matériels de mise en œuvre d'un procédé de fonctionnement selon tel que décrit, notamment un dispositif de commande auquel un équipement est relié à la deuxième interface et un capteur d'ensoleillement est relié à la première interface. Par exemple, l'équipement est configuré de sorte à manœuvrer un élément mobile d'un équipement domotique de fermeture, d'occultation ou d'écran.

L'invention est aussi relative à un support d'enregistrement de données lisible par un calculateur, sur lequel est enregistré un programme informatique comprenant des moyens de codes de programme informatique de mise en œuvre des étapes du procédé de fonctionnement.

L'invention est aussi relative à un programme informatique comprenant un moyen de codes de programme informatique adapté à la réalisation des étapes d'un procédé de fonctionnement tel que décrit, lorsque le programme est exécuté par un calculateur. Description sommaire des dessins

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés sur les figures annexées pour lesquelles :

- La figure 1 illustre une mise en œuvre particulière d'une installation configurée de sorte à réaliser le procédé de fonctionnement,

- La figure 2 représente schématiquement des étapes d'un mode d'exécution particulier de l'invention.

Description de modes préférentiels de l'invention

Ainsi, selon un mode d'exécution de l'invention (figure 1 ), une installation 1 pour bâtiment, de préférence un bâtiment tertiaire comme par exemple un bâtiment de bureaux, peut comprendre un capteur d'ensoleillement 2, une horloge 3 associée à un référentiel de données temporelles et au moins un équipement 4.

Un équipement tel que visé dans la présente description peut être un actionneur, une centrale de chauffage, un système d'éclairage, etc.

Le capteur d'ensoleillement 2 permet de mesurer un signal représentatif du rayonnement solaire comme par exemple la luminosité, et/ou de déterminer l'incidence du rayonnement solaire à partir d'une ou plusieurs mesures issues dudit capteur. Un ou plusieurs signaux de même nature, ou de natures différentes, issus d'un ou plusieurs capteurs correspondants peuvent aussi être utilisés. Par exemple, le capteur d'ensoleillement peut être une photodiode ou un panneau photovoltaïque utilisé dans une première configuration de l'installation pour recharger une batterie et dans une deuxième configuration de l'installation en tant que capteur d'ensoleillement. Une telle installation peut comporter un dispositif de commande 5, notamment destiné à la piloter. Un tel dispositif de commande 5 peut comporter au moins une première interface 7 configurée de sorte à être associée au capteur d'ensoleillement 2, l'horloge 3 associée au référentiel de données temporelles et au moins une deuxième interface 8 configurée de sorte à être associée à l'équipement 4. L'équipement 4 est destiné à être piloté en fonction d'une valeur temporelle issue de l'horloge 3. On comprend que la première interface 7 est configurée de sorte à être reliée au capteur d'ensoleillement 2 et que la deuxième interface 8 est configurée de sorte à être reliée à l'équipement 4. Ces liens peuvent être filaires ou non filaires. L'horloge 3 peut être celle d'un microprocesseur appartenant au dispositif de commande.

Par « pilotage en fonction d'une valeur temporelle issue de l'horloge 3 », on entend par exemple le déclenchement d'une action effectuée par l'équipement 4 lorsque la valeur temporelle issue de l'horloge 3 atteint ou dépasse une valeur prédéfinie, c'est-à-dire le déclenchement d'une action lorsque l'heure courante ou la valeur courante de l'heure fournie par l'horloge atteint ou dépasse une heure prédéfinie ou préprogrammée par un utilisateur ou un installateur.

Par « référentiel de données temporelles », on entend la base de temps selon laquelle est réglée l'horloge 3. Ce référentiel peut être calé sur un fuseau horaire en particulier, ou être choisi librement. Ainsi, le référentiel de données temporelles définit l'échelle de temps dans laquelle est déterminée la valeur courante de l'heure ou l'heure courante fournie par l'horloge.

Par « valeur temporelle issue de l'horloge », on entend l'heure courante de l'horloge 3, c'est-à-dire à un instant donné sur 24 heures ou une valeur courante de l'heure ou l'heure courante fournie par l'horloge.

Par «d'ajustement du référentiel de l'horloge», on entend par exemple une modification du référentiel de données temporelles, par exemple un décalage du référentiel de données temporelles. Cette modification est par exemple un ajout ou un retrait d'une quantité déterminée de temps, cette détermination de quantité de temps ayant par exemple lieu lors de l'étape d'ajustement.

Par exemple, imaginons un volet roulant prévu pour se fermer un jour donné de l'année à 21 h00 le soir, c'est-à-dire prévu pour se fermer ce jour donné lorsque l'horloge indique 21 heures. Imaginons encore que ce jour donné, l'horloge du dispositif de commande indique 21 h00 lorsqu'il est en fait 21 h25 GMT, du fait d'un décalage du référentiel temporel par rapport à l'heure GMT. Le volet roulant se fermera ce jour donné à 21 h25 GMT, c'est-à-dire lorsque la valeur courante de l'horloge est égale à 21 h00. Imaginons maintenant que le procédé selon l'invention ait été mis en œuvre ce jour donné avant que l'horloge du dispositif de commande indique 21 h00, en particulier, imaginons que l'étape d'ajustement du référentiel d'horloge ait été mise en œuvre ce jour donné avant que l'horloge du dispositif de commande indique 21 h00. Imaginons également que lors de l'étape d'ajustement, 25 minutes sont ajoutées au référentiel de données temporelles. L'horloge du dispositif de commande indique alors 21 h00 lorsqu'il est 21 h00 GMT. Le volet roulant se fermera ce jour donné à 21 h00 GMT, c'est-à-dire lorsque l'horloge indiquera 21 h00. L'ajustement du référentiel ne modifie donc pas les horaires de commande prédéfinis ou préprogrammés (21 h00 dans l'exemple) mais réajuste la valeur de l'heure courante.

Comme illustré à la figure 2, un procédé de fonctionnement du dispositif de commande d'une installation 1 comporte une étape d'ajustement E1 du référentiel de l'horloge 3 à partir d'au moins une donnée liée à une (ou selon une autre formulation équivalente issue d'une) mesure E2 d'ensoleillement, notamment par le capteur d'ensoleillement 2, dite donnée climatique générale. Cette étape d'ajustement E1 peut être une modification correspondant à un décalage positif ou négatif du référentiel de l'horloge 3, aussi communément appelée mise à l'heure de l'horloge 3.

La donnée climatique générale issue de l'étape de mesure peut être la mesure elle-même notamment issue du capteur d'ensoleillement ou une donnée dont le résultat dépend au moins en partie de la mesure.

Par « mesure d'ensoleillement », on entend préférentiellement une quantification de l'ensoleillement susceptible d'impacter directement ou indirectement le bâtiment. La mesure d'ensoleillement correspond par exemple à la quantification d'une luminosité au niveau du bâtiment, ou encore à la mesure d'un angle d'incidence des rayonnements solaires par rapport au bâtiment. Comme évoqué précédemment, cette mesure est avantageusement mise en œuvre par le capteur d'ensoleillement. Selon une mise en œuvre particulière, le procédé utilise une base de données (de préférence la base de données appartient au dispositif de commande) comportant une pluralité d'enregistrements chacun associé à une information temporelle ou horodatage (par exemple une heure donnée) et à une information relative à l'ensoleillement (par exemple une luminosité et/ou une incidence du rayonnement solaire) de préférence pour chaque fenêtre ou zone du bâtiment équipé de l'installation. Typiquement, cette base de données peut comporter, de manière non limitative, une association d'une valeur prédéterminée d'information relative à l'ensoleillement pour chaque minute d'une année et de préférence pour chaque fenêtre ou zone du bâtiment équipé de l'installation. Dès lors, l'étape d'ajustement E1 peut comprendre, comme illustré à la figure 2, une étape de détermination E1 -1 d'un point de concordance de la donnée climatique générale avec un enregistrement de la base de données et une étape de modification E1 -2 du référentiel de l'horloge 3 à partir de l'information temporelle associée au point de concordance. Typiquement la donnée climatique générale ne sera pas forcément comprise dans la base de données, dans ce cas le point de concordance correspond à l'enregistrement dont l'information relative à l'ensoleillement est la plus proche de la donnée climatique. On comprend que si une information relative à un ensoleillement comprise dans la base de données correspond exactement ou sensiblement à la donnée climatique générale issue de la mesure d'ensoleillement, et que l'information temporelle associée dans la base de données à ladite information relative à un ensoleillement est une heure qui ne correspond pas à l'heure courante de l'horloge, il est possible d'ajuster l'heure courante de l'horloge en modifiant son référentiel. Alternativement et selon les mêmes principes, il est possible de déterminer un point de concordance (E1 -1 ) entre l'heure courante (c'est-à-dire la valeur temporelle issue de l'horloge) et une information temporelle de la base de données. Ensuite la donnée climatique générale peut être comparée avec l'information d'ensoleillement associée à l'information temporelle. Une déviation entre ces données comparées est éventuellement indicatrice d'un décalage de l'horloge. Autrement dit, l'étape d'ajustement peut, dans le cadre de l'alternative, comporter une étape de modification E1 -2 du référentiel de l'horloge à partir de l'information relative à l'ensoleillement associée au point de concordance.

Bien entendu, il est possible que les aléas de la météo entraînent des variations de luminosité non imputables à un décalage horaire, par exemple le passage d'un nuage devant le capteur d'ensoleillement 2 ou une journée de ciel gris. Dès lors la baisse de luminosité associée audit passage pourrait entraîner une modification non désirée du référentiel de l'horloge 3. Ainsi, selon un perfectionnement, on met en œuvre une étape supplémentaire de vérification E1 -1 1 d'un besoin de recalage de l'horloge. Dans le cas où cette vérification a un résultat positif, l'étape d'ajustement E1 est validée par exemple par la mise en œuvre de l'étape de modification E1 -2. Dans le cas contraire, le premier décalage constaté ne conduit pas à une modification E1 -2 du référentiel de l'horloge. Le procédé peut alors reboucler sur une étape de mesure d'une donnée climatique générale.

Selon un exemple particulier, un mécanisme permettant de vérifier le besoin d'un recalage peut être le suivant : on vérifie si l'information temporelle associée au point de concordance est décalé de la valeur temporelle issue de l'horloge 3 d'au moins d'une valeur prédéterminée, par exemple 1 heure. Si c'est le cas alors on a identifié un besoin de décaler l'horloge. Pour effectuer le décalage (c'est-à-dire l'étape de modification E1 -2), il est possible de déterminer la différence entre la valeur de l'information temporelle issue de l'horloge et celle de l'information temporelle du point de concordance, la différence étant alors égale au décalage souhaité de l'horloge.

On peut également vérifier un besoin de recalage, s'il est constaté une différence entre l'heure courante et l'information temporelle au point de concordance, par réitération du procédé à un horaire ultérieur, par exemple au cours de la même journée. Dans ce cas, on comprend que l'étape de vérification comprend une nouvelle étape de détermination d'un point de concordance ainsi qu'une nouvelle étape de comparaison d'au moins une des valeurs associées à l'enregistrement du nouveau point de concordance avec la nouvelle valeur de la mesure d'ensoleillement ou, le cas échéant, avec la nouvelle valeur temporelle issue de l'horloge, cette étape de comparaison permettant de confirmer si oui ou non il y a un réel besoin de recalage du référentiel temporel de l'horloge 3.

L'étape de détermination du point de concordance implique également que plusieurs points de concordance peuvent être repérés dans la base de données lors d'une même étape de détermination E1 -1 d'un point de concordance. Dans ce cas, l'étape de détermination est appliquée sur l'ensemble de ces points de concordance. L'étape de modification E1 -2 peut elle-même être une étape de recalage partiel ou pondéré. L'étape de modification E1 -2 est ainsi mise en œuvre progressivement, sur plusieurs jours, lorsqu'il est effectivement constaté un décalage restant après l'étape de détermination du point de concordance E1 -2. Ce recalage partiel ou pondéré permet d'éviter des recalages intempestifs tout en assurant de ne pas laisser perdurer une situation dans laquelle un recalage est nécessaire. Le recalage est ainsi lissé dans le temps. . Selon une mise en œuvre, l'étape d'ajustement E1 est mise en œuvre au moins une fois par jour. Ceci permet de recaler chaque jour l'horloge et de prendre en compte les éventuels phénomènes climatiques qui affecteront l'environnement au niveau du bâtiment au cours de la journée.

Selon un exemple particulier d'exécution du procédé, pour un jour J donné de l'année et à un instant t1 de ce jour J, une mesure de luminosité L1 est effectuée par le capteur d'ensoleillement 2. A partir de données préenregistrées dans une base de données cartographiant la luminosité, notamment sur une année complète, il est récupéré de la base de données une luminosité cartographiée L2 correspondant à ce jour J et à cet instant t1 . Cette luminosité cartographiée L2 peut être comparée à la luminosité mesurée L1 . Par exemple, si L1 >L2, alors on considère qu'il y a une erreur du référentiel de l'horloge 3 et dans ce cas il est mis à jour par décalage de l'heure courante de l'horloge à une heure, de même date, comprise dans la base de données et dont la valeur de luminosité cartographiée associée est la plus proche ou égale à la luminosité mesurée L1 . Par contre, si L2>L1 , il est possible de déterminer qu'il s'agit simplement d'un passage d'un nuage et qu'il n'y a pas besoin de recaler le référentiel de l'horloge 3. On peut choisir de comparer uniquement la luminosité associée à certaines fenêtres ou zones du bâtiment, par exemple les zones orientées au Sud.

Selon un autre exemple particulier d'exécution du procédé, pour un jour J donné de l'année et à un instant t1 de ce jour J, une détermination d'angle d'incidence a1 du soleil est effectuée à partir d'une ou plusieurs mesures issues du capteur d'ensoleillement 2. A partir de données préenregistrées dans une base de données cartographiant l'angle d'incidence, notamment sur une année complète, il est récupéré de la base de données un angle d'incidence cartographié o2 correspondant à ce jour J et à cet instant t1 . Cet angle d'incidence cartographié o2 peut être comparé à l'angle d'incidence déterminé a1 . Par exemple, si a1 > a2+D ou a1 < a2-D, avec D un paramètre de correction d'erreur , par exemple 5%, alors on considère qu'il y a une erreur du référentiel de l'horloge 3 et dans ce cas il est mis à jour par décalage de l'heure courante de l'horloge 3 à une heure, de même date, comprise dans la base de données et dont l'angle d'incidence cartographié associé est le plus proche ou égal à l'angle d'incidence déterminé a1 . De préférence, les informations de luminosité et d'angle d'incidence sont combinées pour vérifier le besoin de recalage de l'horloge.

Le procédé peut également comprendre une étape d'initialisation Ei du référentiel de l'horloge 3. Par exemple, ce référentiel de l'horloge 3 peut être initialisé par branchement d'un ordinateur hébergeant un logiciel d'installation, le logiciel d'installation étant synchronisé à une autre horloge 3 dite de référence comme celle dudit ordinateur. Selon un autre exemple, ce référentiel de l'horloge 3 peut être initialisé par connexion à une horloge sur Internet, notamment par synchronisation du référentiel de l'horloge 3 associée au procédé au référentiel de l'horloge d'Internet. Ce référentiel peut être le même ou être différent du référentiel utilisé pour la calibration de la base de données. Le procédé selon l'invention permet par la suite de redéfinir le référentiel de l'horloge pour une utilisation correcte de la base de données. En effet, en dehors des connexions à Internet ou à un ordinateur lors des phases de configuration, l'horloge 3 du dispositif de commande peut être complètement autonome. Ceci permet de simplifier l'installation, qui ne requiert donc aucune connexion à une horloge synchronisée ni aucune continuité d'alimentation (par exemple par alimentation de secours par pile ou batterie).

Comme évoqué précédemment, l'équipement 4 va pouvoir être piloté à partir d'une valeur temporelle issue de l'horloge. Autrement dit, le procédé peut comporter une étape de pilotage E3 de l'équipement 4 comprenant une étape de détermination E3-1 , notamment par lecture dans la base de données, d'une d'incidence du rayonnement solaire et/ou de luminosité au niveau d'au moins une partie du bâtiment associée à la valeur temporelle issue de l'horloge 3. Alternativement ou en combinaison avec l'incidence et/ou la luminosité, cette étape E3-1 peut comprendre une étape de détermination, notamment par lecture dans la base de données d'une consigne de commande associée à la valeur temporelle issue de l'horloge 3. En outre, cette étape de pilotage E3 peut aussi comporter une étape de modification E3-2 d'un état de l'équipement 4 à partir d'au moins l'incidence déterminée et/ou de la luminosité déterminée et/ou de la consigne de commande déterminée. L'équipement 4 peut, par exemple, être un actionneur d'enroulement d'un store d'occultation solaire du bâtiment. Ainsi, l'équipement 4 peut agir sur le positionnement dudit store de sorte à provoquer une occultation nulle, totale ou partielle d'une fenêtre du bâtiment, incluant par exemple une orientation des lames d'un store vénitien.

Selon une mise en œuvre particulière, la consigne de commande peut permettre d'atteindre ou de maintenir au moins un paramètre courant tel un paramètre de confort lumineux et/ou un paramètre de confort thermique. Par « paramètre de confort lumineux », on entend, par exemple, une valeur de luminosité qui reste dans une plage considérée comme avantageuse pour l'œil humain, par exemple inférieure à 150-300 Lux. Par « paramètre de confort thermique », on entend, par exemple, une valeur de température qui reste dans une plage considérée comme avantageuse pour le corps humain, par exemple environ 22°. L'étape de modification E3-2 de l'état de l'équipement 4 peut ainsi comporter une étape de détermination E3-2-2 d'un nouvel état de l'équipement 4 améliorant ledit au moins un paramètre courant en fonction de l'incidence déterminée et/ou de la luminosité déterminée. Cette étape peut être mise en œuvre par l'équipement 4 lui-même. Dès lors, un état courant de l'équipement 4 peut être modifié par l'étape de modification de l'état de l'équipement 4 de sorte à placer l'équipement 4 dans ledit nouvel état de manière à atteindre la consigne de commande.

L'installation pour bâtiment destinée à être utilisée dans le cadre du procédé tel que décrit peut comprendre des éléments logiciels et/ou matériels de mise en œuvre du procédé tel que décrit. La nature de ces éléments logiciels et/ou matériel découlent de ce qui a été dit ci-dessus (horloge 3, capteur d'ensoleillement 2, équipement 4, etc.). Par exemple, les différentes étapes du procédé peuvent être mises en œuvre par une unité de calcul. Dans le cadre de l'installation, l'équipement 4 est avantageusement configuré de sorte à manœuvrer un élément mobile d'un équipement domotique/immotique de fermeture, d'occultation, d'écran, ou protection solaire ou encore un volet roulant, une porte ou un store. Dans une telle installation, le bâtiment peut être une habitation ou un immeuble de bureau. La notion d'immotique correspond à l'application de la domotique à l'échelle d'un bâtiment tertiaire tel un immeuble de bureaux. Bien que les exemples donnés dans cette description se basent sur l'utilisation d'un équipement 4, le procédé décrit ci-avant peut mettre en œuvre le pilotage d'une pluralité d'équipements 4 pilotés indépendamment les uns des autres ou de manière dépendante. Le ou les équipements sont, de préférence, disposés sur une ou plusieurs façades du bâtiment.

L'installation, ou le dispositif de commande de l'installation, peut comporter, pour chaque étape du procédé de fonctionnement, un élément configuré de sorte à mettre en œuvre ladite étape. Ainsi, le dispositif de commande peut comporter un élément de mesure de l'ensoleillement, un élément de détermination de la valeur temporelle de l'horloge, un élément de pilotage de l'équipement, un élément d'ajustement du référentiel de l'horloge, etc.

La figure 1 illustre un mode d'exécution particulier d'une installation 1 telle que décrite. L'installation 1 peut comporter l'équipement 4, et le capteur d'ensoleillement 2, notamment respectivement reliés à la deuxième interface 8 du dispositif de commande et à la première interface 7 du dispositif de commande. Comme illustré à la figure 1 , à titre d'exemple non limitatif, un dispositif de commande 5 peut comprendre une mémoire 6 munie d'instructions de mise en œuvre du procédé de fonctionnement tel que décrit. En outre, le dispositif de commande peut comprendre l'horloge 3, une première interface 7 configurée de sorte à être associée au capteur d'ensoleillement 2, et une deuxième interface 8 configurée de sorte à être associée à l'équipement 4. Les première et deuxième interfaces 7, 8 sont configurées de sorte à émettre et/ou recevoir des informations respectivement du capteur d'ensoleillement 2 et de l'équipement 4. Un tel dispositif de commande peut se présenter sous la forme d'un boîtier qui peut être monté facilement au sein d'une installation. La mémoire 6, les première et deuxième interfaces 7, 8 et l'horloge 3 peuvent être reliées à un calculateur 9 du dispositif de commande 5. La mémoire 6 peut en outre comporter la base de données telle que décrite ci-avant. D'autres interfaces non représentées peuvent être associées à un outil ou ordinateur de configuration et/ou à une liaison Internet.