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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR THE PAINTING OF OBJECTS, AND CORRESPONDING SUPPORT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1987/005236
Kind Code:
A1
Abstract:
According the invention, the objects to be painted are carried by galvanized supports. Application to painting workshops in the industries of motor vehicles, toys or electric household apparatuses.

Inventors:
GARDENT MAURICE (FR)
NICOLAS JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/FR1987/000040
Publication Date:
September 11, 1987
Filing Date:
February 17, 1987
Export Citation:
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Assignee:
AIR LIQUIDE (FR)
International Classes:
B05D7/14; B05D3/04; B05D3/10; B05D3/12; B05D5/00; B44D3/16; (IPC1-7): B05D3/12; B05D5/00; B05D5/08; B05D5/12; B05D7/14
Foreign References:
DE3436132A11985-04-11
US3674445A1972-07-04
FR2350893A11977-12-09
DE3223484A11983-12-22
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé pour peindre des objets portés par des supports, du type dans lequel, après un ou plusieurs cycles de peinture, chaqu support est refroidi par un fluide cryogénique puis soumis â une action mécanique d'élimination de la peinture qui s'y est acculumée, caractérisé en ce que les objets sont portés par des supports revêtus d'une couche mince d'un produit électroconducteur et anticorrosion sur lequel la peinture adhère moins que sur la matière du support, ce produit étant résistant aux températures cryogéniques et à toute la gamme de température du cycle de peinture.
2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la couche mince comprend un revêtement métallique.
3. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le revêtement métallique est en zinc.
4. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que, dans le cas où les objets sont soumis, avant d'être peints, à un traitement assurant un meilleur accrochage de l peinture, on dépose en outre sur ladite couche mince une précouche d peinture avant que les objets soient portés par leurs supports.
5. Support pour objets à peindre, caractérisé en ce qu'il es revêtu d'une couche mince d'un produit électroconducteur et anticorrosion sur lequel la peinture adhère moins que sur la matière d support, ce produit étant résistant aux températures cryogéniques et " toute la gamme de température du cycle de peinture.
6. Support suivant la revendication 5, caractérisé en ce qu la couche mince comprend un revêtement métallique.
7. Support suivant la revendication 6, caractérisé en ce que le revêtement métallique est en zinc.
Description:
" PROCEDE DE PEINTURE D'OBJETS ET SUPPORT CORRESPONDANT "

La présente invention est relative à un procédé pour peindr des objets portés par des supports, du type dans lequel, après un o plusieurs cycles de peinture, chaque support est refroidi par un fluide cryogénique puis soumis à une action mécanique d'élimination de la peinture qui s'y est accumulée.

Dans les installations industrielles produisant des objets peints, comme on en rencontre notamment dans les industries de l'auto¬ mobile, des jouets et de l'électro-ménager, les objets à peindre sont portés par des supports, qui sont par exemple des crochets, des balan- celles, des chariots, etc., et subissent successivement un cycle de peinture comportant notamment une étape de dépôt de la peinture et une étape de séchage/cuisson de la peinture déposée. Les supports sont ensuite recyclés pour recevoir de nouveaux objets à peindre.

Inévitablement, les supports des objets subissent aussi, au moins en partie, le cycle de peinture. Par suite, à chaque cycle, une couche de peinture supplémentaire s'y accumule. Il est donc nécessaire de les nettoyer périodiquement.

Pour effectuer ce nettoyage, appelé aussi décapage, il a été proposé de fragiliser la peinture par un fluide cryogénique tel que l'azote liquide, puis d'éliminer par une action mécanique la peinture fragilisée. Cependant, comme les peintures sont précisément conçues pour assurer un bon accrochage sur les objets à peindre, elles s'accrochent aussi fermement sur les supports, qui sont métalliques comme les objets traités. De plus, certaines peintures sont peu fragiles à froid. Il s'ensuit que le décrochage de la peinture est difficile, surtout si la couche de peinture à éliminer est mince.

Ceci explique que dans les techniques de décapage cryogéniqu actuelles, il soit nécessaire de faire appel à une opération de grenail¬ lage prolongée pour décrocher parfaitement la peinture des supports, après le refroidissement cryogénique. Or, le grenaillage présente d nombreux inconvénients : investissements élevés ; risque d'introductio de poussières ; risque de fragiliser mécaniquement les supports et usur rapide de ces derniers ; efficacité parfois limitée, notamment dans l cas de couches de faible épaisseur de peintures mal fragilisées et que l grenaillage, par l'énergie apportée par l'impact, réchauffe sans les décoller entièrement du support.

Un autre inconvénient de la technique de cryodécapage est l suivant : à la sortie du dispositif de décapage, les supports sont encor à basse température et, par suite, se couvrent de givre ' ; puis lorsqu'ils sont réchauffés, ils s'oxydent, et la rouille, outre son effe destructeur, produit des poussières qui polluent le bain de peinture.

L'invention a pour but de fournir un procédé éliminant 3 l fois la nécessité d'un grenaillage prolongé et le risque d'oxydation de supports, tout en étant compatible avec les contraintes qu'imposent le procédés de peinture électrostatiques.

A cet effet, l'invention a pour objet un procédé du typ précité, caractérisé en ce que les objets sont portés par des support revêtus d'une couche mince d'un produit électroconducteur e anti-corrosion sur lequel la peinture adhère moins que sur la matière d support, ce produit étant résistant aux températures cryogéniques et toute la gamme de température du cycle de peinture.

La couche mince peut notamment comprendre un revêtemen métallique, en particulier de zinc.

Dans un mode de mise en oeuvre de l'invention, dans le cas o les objets sont soumis, avant d'être peints, à un traitement assurant u meilleur accrochage de la peinture, on dépose en outre sur ladite couch mince une précouche de peinture avant que les objets soient portés pa leurs supports.

L'invention a également pour objet un support pour objets peindre destiné à la mise en oeuvre du procédé défini ci-dessus. C support est caractérisé en ce qu'il est revêtu d'une couche mince d'u produit électroconducteur et anti-corrosion sur lequel la peinture adhèr moins que sur la matière du support, ce produit étant résistant au températures cryogéniques et à toute la gamme de température du cycle d peinture.

On va maintenant décrire quelques exemples de mise en oeuvre d l'invention.

EXEMPLE 1 :

Des carrosseries d'automobile sont destinées à être peintes. O les suspend à des balancelles galvanisées, portant un revêtement de zin d'épaisseur 50 à 60 microns environ, soit environ 600 grammes de zinc pa mètre carré de surface. Ce revêtement de zinc est obtenu par trempage des balancelles en acier dans un bain de zinc fondu ; en variante, o

pourrait également revêtir les balancelles de zinc par voi électrolytique. Les balancelles galvanisées ainsi chargées sont transférées au poste de peinture. Lorsque le cycle de peinture est terminé, la carrosserie est décrochée de la balancelle, et cette dernière est recyclée pour recevoir une autre carrosserie h peindre.

Après un certain nombre de cycles de peinture, chaque balancelle porte une couche épaisse de peinture, et il faut la nettoyer. Pour cela, elle est refroidie par un fluide cryogénique, notamment de l'azote liquide, jusqu'à une température cryogénique à laquelle la peinture est fragilisée, puis on la soumet à des chocs, par exemple au moyen de grenaille, de brosses ou de chaînes.

Grâce à la faible adhérence de la pemiëre couche de peinture sur le revêtement de zinc de la balancelle, lequel n'est pas fragilisé, des chocs peu Intenses produisent rapidement l'élimination de la peinture fragilisée. Ainsi, le décapage est rapide et use très peu la balancelle. De plus, le givre se dépose sur le revêtement de zinc et non pas sur l'acier constitutif de la balancelle, de sorte que celle-ci ne s'oxyde pas lors de son réchauffage.

EXEMPLE 2 :

Des carrosseries d'automobile doivent subir un traitement de phosphatation avant d'être peintes, ce afin d'améliorer l'accrochage de la peinture. Dans ce cas, on utilise des balancelles galvanisées sur lesquelles on dépose une prëcouche de peinture avant d'y accrocher les carrosseries. L'ensemble passe ensuite au poste de phosphatation, puis dans le cycle de peinture. Lorsque la carrosserie peinte est décrochée, la balancelle peut être recyclée pour recevoir directement une nouvelle carrosserie et passer au poste de phosphatation. En effet, la précouche de peinture a empêché la phosphatation de la balancelle galvanisée, ce qui garantit une faible adhérence de la couche épaisse de peinture sur cette dernière, et, par suite, un cryodécapage facile, comme dans l'exemple 1 et avec les mêmes avantages. Une nouvelle précouche de peinture est toutefois nécessaire après chaque cryodécapage.

EXEMPLE 3 :

Des carrosseries d'automobile doivent subir successivement u traitement de galvanisation (anti-corrosion) , un traitement d phosphatation (pour améliorer l'accrochage de la peinture) puis un cycle de peinture. Dans ce cas, comme dans l'exemple 2, on dépose sur les

balancelles galvanisées une précouche de peinture, puis on y. accroch les carrosseries et l'on procède à la galvanisation, à la phosphatatio puis à la peinture des carrosseries. La précouche de peinture sert, comm dans l'exemple 2, à conserver l'effet anti-adhérent de la galvanisatio des balancelles, et, là encore, une telle précouche doit être déposée su les balancelles après chaque opération de cryodécapage.

Il est à noter que, dans les exemples ci-dessus, la galvanisa¬ tion des balancelles conserve leur conductibilité électrique, ce qu permet d'effectuer les opérations de peinture par voie électrostatique.

En variante, d'autres revêtements métalliques sur lesquels l peinture adhère peu peuvent remplacer le revêtement en zinc, notammen des revêtements en chrome, nickel ou cuivre, bien qu'ils soient plu coûteux. De plus, on peut avoir recours à d'autres revêtements ayant de propriétés analogues de conductibilité électrique et de tenue aux tempé ratures cryogéniques et aux hautes températures de séchage/cuisson de peintures, qui peuvent être de l'ordre de 120 à 190°C.

Dans certains cas, pour éviter tout risque de voir la peintur couler sur des pièces suspendues, par manque d'adhérence de la peintur sur leurs supports, on peut, lors du premier cycle de peinture suivant u décapage des supports, déposer une precouche de peinture sur l revêtement de ces supports, puis sécher ou cuire cette précouche, avan d'y accrocher les pièces à peindre.