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Title:
METHOD FOR PLACING FORMS FOR A STAIRCASE, PARTICULARLY A CURVED STAIRCASE, AND RESULTING FORMWORK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1995/004202
Kind Code:
A1
Abstract:
Formwork for rapidly placing forms for a curved staircase of any shape giving an exceptional finish, including a lower member or base and upper members or riser forms. The formwork further comprises horizontal supporting members (16) for supporting said base (10) made of at least one plate of synthetic material. Said supporting members consist of longitudinal telescoping tubular cross-members (18), assemblies (19) for attaching the supporting members to the walls (12, 13) of the stairwell, panels for forming the riser forms and assemblies for attaching said panels. The base (10) may be prepared in advance in a workshop, delivered in a number of sections (10a, 10b, ...) and reused for producing a number of similar staircases.

Inventors:
CAVERZASIO OLIVIER (CH)
RIHS JEAN-PIERRE (CH)
Application Number:
PCT/CH1994/000158
Publication Date:
February 09, 1995
Filing Date:
August 02, 1994
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Assignee:
CAVERZASIO OLIVIER (CH)
RIHS JEAN PIERRE (CH)
International Classes:
E04G9/05; E04G9/10; E04G13/06; (IPC1-7): E04G13/06; B28B7/34
Foreign References:
DE1684533A11970-04-30
DE2306569A11974-08-15
DE8604559U11986-04-30
EP0499420A11992-08-19
FR561371A1923-10-20
DE1684476A11970-12-17
DE3430539A11986-02-27
US3277219A1966-10-04
DE9200496U11992-03-26
EP0487952A11992-06-03
FR2683574A11993-05-14
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de réalisation d'un coffrage d'escalier, notamment d'un escalier tournant, ce coffrage comprenant un élément inférieur appelé paillasse et des éléments supérieurs appelés coffrages des contre¬ marches, caractérisé en ce que l'on monte sur les parois de la cage de l'escalier des organes de support horizontaux agencés pour soutenir ladite paillasse, ces organes de support étant constitués de traverses tubulaires télescopiques longitudinales, en ce que l'on pose la paillasse constituée d'au moins une plaque d'un matériau synthétique sur les supports horizontaux, en ce que l'on fixe des panneaux pour former les coffrages des contremarches , et en ce que l'on met en place une armature métallique comportant au moins des barreaux d'armature longitudinaux disposés sensiblement parallèlement à la surface de ladite paillasse.
2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que ledit matériau synthétique constituant la paillasse contient une résine polyester armée de fibres.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la paillasse obtenue est rigide et préalablement réalisée et divisée en plusieurs tronçons pouvant être assemblés.
4. 4« Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que ledit matériau synthétique est un matériau multicouche.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'on applique sur au moins une face dudit matériau synthétique au moins une couche d'une substance polymérisable et/ou un film d'une matière synthétique lisse.
6. Procédé de réalisation d' un coffrage d'escalier, selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les organes de support horizontaux agencés pour soutenir ladite paillasse sont constitués de traverses tubulaires télescopiques longitudinales et transversales , en ce que l'on forme ladite paillasse en posant au moins un treillis déformable sur lesdites traverses , en mettant en place sur ledit treillis une feuille prédécoupée d'un matériau synthétique thermoformable et en appliquant ladite feuille de matériau synthétique sur le treillis par chauffage, en ce que l'on fixe des panneaux pour former les coffrages des contremarches, et en ce que l'on met en place une armature métallique comportant au moins des barreaux d'armature longitudinaux disposés sensiblement parallèlement à la surface de ladite paillasse.
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit matériau thermoformable est une mousse cellulaire.
8. Procédé selon les revendications 1 et 6, caractérisé en ce que l'on monte lesdits organes de support horizontaux en fixant sur au moins un mur de la cage de l'escalier des éléments de fixation murale agencés pour recevoir chacun une extrémité desdites traverses tubulaires télescopiques longitudinales desdits organes de support.
9. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'on équipe chaque traverse tubulaire télescopique d'au moins un élément d'accouplement agencé pour la relier de façon mobile à une autre traverse.
10. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'on utilise des éléments de treillis articulés pour constituer ledit treillis déformable.
11. Coffrage d'escalier, notamment d'un escalier tournant, ce coffrage comprenant un élément inférieur appelé paillasse et des éléments supérieurs appelés coffrages des contremarches , caractérisé en ce qu'il comporte des organes de support horizontaux (16; 116) agencés pour soutenir ladite paillasse (10, 110) constituée d'au moins une plaque d'un matériau synthétique, ces organes de support comportant des traverses tubulaires télescopiques longitudinales (18; 118) , des moyens de fixation (19; 119) desdits organes de support aux parois (12, 13) de la cage de l'escalier, des panneaux pour former les coffrages des contremarches ainsi que des moyens de fixation de ces panneaux.
12. Coffrage selon la revendication 11 , caractérisé en ce que chaque traverse (118) comporte une tige télescopique centrale ( 170) et au moins une tête (158) en forme de rotule fixée à au moins une extrémité de ladite tige centrale.
13. Coffrage selon la revendication 11 , caractérisé en ce que la paillasse (10) comporte plusieurs tronçons (10a, 10b, . . ) juxtaposés et assemblés , réalisés en un matériau synthétique rigide.
14. Coffrage selon la revendication 11, caractérisé en ce que la paillasse (110) comporte un treillis déformable (120) et une feuille de matériau synthétique thermoformable (121 ) .
15. Coffrage selon la revendication 11 , caractérisé en ce les organes de support (116) de la paillasse (110) comportent en outre des traverses tubulaires télescopiques transversales (118' ) agencées pour assurer l'accouplement transversal mobile d'au moins deux traverses longitudinales (118) .
16. Coffrage selon la revendication 15, caractérisé en ce que chaque traverse (118) est pourvu d'au moins un élément d'accouplement (190) agencés pour recevoir au moins une tête (158' ) d'au moins une autre traverse (118* ) .
17. Coffrage selon la revendication 11 , caractérisé en ce que lesdits organes de support (116) comportent des éléments de fixation murale (119) constitués d'une plaque de fixation (150) et d'une douille réceptrice (159) d'une tête (158) d'une desdites traverses longitudinales (118) .
Description:
PROCEDE DE COFFRAGE D'UN ESCALIER, NOTAMMENT D'UN ESCALIER TOURNANT ET COFFRAGE REALISE SELON CE PROCEDE

La présente invention concerne un procédé de réalisation d'un coffrage d'escalier, notamment d'un escalier tournant, ce coffrage comprenant un élément inférieur appelé paillasse et des éléments supérieurs appelés coffrages des contre-marches .

Elle concerne également le coffrage pour la mise en oeuvre de ce procédé.

La réalisation d'un coffrage pour un escalier tournant représente actuellement une tâche longue et fastidieuse, surtout lorsque cette tâche est répétitive. On procède tout d'abord à un traçage au sol puis au relevé des cotes verticales le long des parois latérales de la cage de l'escalier. Ensuite, on réalise l'élément inférieur porteur au moyen de segments de planches qui en constituent le support de la paillasse. Lorsque ce support est solidement arrimé, on effectue un premier remplissage-lissage au moyen d'un enduit quelconque qui peut être à base de ciment, de chaux, de plâtre etc. . Sur la couche de remplissage on applique ensuite une couche de finition lisse. La qualité de finition * de la surface inférieure de l'escalier dépend de l'état de finition de cette dernière couche. Après la mise en place de l'armature métallique requise et la fixation des éléments supérieurs délimitant les contre-marches, le béton peut être coulé.

Les différentes étapes de préparation et de montage de ce coffrage sont très longues et nécessitent l'intervention de spécialistes expérimentés. En outre, si dans un même bâtiment plusieurs appartements sont prévus avec le même escalier, les opérations de coffrage de ces escaliers sont systématiquement à refaire. Il n'est généralement pas possible de récupérer une partie ou la totalité de l' un de ces coffrages pour la réutiliser par la suite.

Enfin la dernière couche de finition, qui est faite avec un enduit de lissage, est délicate et risque d'être endommagée lors de la pose de

l'armature et des éléments supérieurs .

Pour toutes ces raisons , le prix de revient d' un coffrage d'escalier tournant est très élevé. On pourrait contourner partiellement ce problème en posant un escalier préfabriqué. Cependant la réalisation d'escaliers de ce type nécessite également la réalisation d'un coffrage ou moule relativement coûteux, généralement en tôle. Il est certain que le coût d'un tel moule peut être réduit à condition qu'on envisage la construction de plusieurs escaliers identiques .

Malheureusement, dans ce cas il convient d'ajouter au coût de construction de l'escalier proprement dit le prix de la pose et du transport, qui est très élevé. En effet, un tel escalier pèse entre deux et trois tonnes et nécessite des engins de manutention lourds . Lors de la construction d'un immeuble, les frais d'immobilisation d'une grue ont une incidence non négligeable sur le prix de cette construction. Pour la manutention de la plupart des matériaux de construction une grue standard de petite dimension suffit amplement. Cependant, lorsqu'il s'agit de prévoir la pose d'un escalier préfabriqué de plusieurs tonnes, une telle grue est insuffisante et il devient nécessaire de prévoir une grue adaptée à ce travail particulier. Le coût de la construction dans son ensemble se trouve de ce fait très forteriïent augmenté.

La présente invention se propose de pallier ces inconvénients en proposant un procédé de coffrage et un coffrage réalisé selon ce procédé, qui permettent de coffrer rapidement un escalier tournant en s' adaptant facilement à toutes les formes d'escalier, de réutiliser ce coffrage lorsqu'il s'agit de réaliser plusieurs escaliers similaires, et d'assurer dans tous le cas une qualité de finition exceptionnelle tout en évitant de faire appel à une main-d'oeuvre hautement spécialisée et de recourir à l'emploi d'engins de levage surdimensionnés et coûteux.

Ces buts sont atteints par le procédé selon l'invention, caractérisé en ce que l'on monte sur les parois de la cage de l'escalier des organes de support horizontaux agencés pour soutenir ladite paillasse, ces

organes de support étant constitués de traverses tubulaires télescopiques longitudinales , en ce que l'on pose la paillasse constituée d'au moins une plaque d'un matériau synthétique sur lesdits organes de support, en ce que l'on fixe des panneaux pour former les coffrages des contre-marches, et en ce que l'on met en place une armature métallique comportant au moins des barreaux d'armature longitudinaux disposés sensiblement parallèlement à la surface de ladite paillasse.

Pour que la paillasse obtenue soit rigide et puisse préalablement être réalisée et divisée en plusieurs tronçons , le matériau synthétique utilisé est de préférence une résine polyester armée de fibres ou un matériau multicouche.

Afin de faciliter le décoffrage, dans le mode de réalisation préféré du procédé, l'on applique sur au moins une face dudit matériau synthétique au moins une couche d'une substance polymérisable et/ou un film d'une matière synthétique lisse.

Dans une deuxième forme de réalisation du procédé, les organes de support horizontaux agencés pour soutenir ladite paillasse sont constitués de traverses tubulaires télescopiques longitudinales et transversales, l'on forme ladite paillasse en posant au moins un treillis déformable sur lesdites traverses, en mettant en place sur ledit treillis une feuille prédécoupée d'un matériau synthétique thermoformable et en appliquant ladite feuille de matériau synthétique sur le treillis par chauffage, l'on fixe des panneaux pour former les coffrages des contre-marches , et l'on met en place une armature métallique comportant au moins des barreaux d'armature longitudinaux disposés sensiblement parallèlement à la surface de ladite paillasse.

Dans ce deuxième mode de réalisation le matériau synthétique thermoformable est de préférence une mousse cellulaire et l'on utilise de préférence des éléments de treillis articulés pour constituer ledit treillis déformable.

Dans toutes les formes de réalisation du procédé, l'on monte lesdits

organes de support horizontaux en fixant sur au moins un mur de la cage de l' escalier des éléments de fixation murale agencés pour recevoir chacun une extrémité desdites traverses tubulaires télescopiques longitudinales des organes de support.

Dans la deuxième forme de réalisation du procédé , chaque traverse tubulaire télescopique peut être équipée d'au moins un élément d'accouplement agencé pour la relier de façon mobile à une autre traverse.

Le coffrage obtenu selon le procédé l'invention est caractérisé en ce qu' il comporte des organes de support horizontaux agencés pour soutenir ladite paillasse constituée d'au moins une plaque d' un matériau synthétique, ces organes de support comportant des traverse tubulaires télescopiques longitudinales , des moyens de fixation desdits organes de support aux parois de la cage de l'escalier, des panneaux pour former les coffrages des contre-marches ainsi que des moyens de fixation de ces panneaux .

Pour obtenir une adaptation parfaite du coffrage à la cage de l' escalier, chaque traverse comporte une tige télescopique centrale et au moins une tête en forme de rotule fixée à au moins une extrémité de ladite tige centrale.

Dans une première forme de réalisation, la paillasse, qui peut être réutilisée, comporte plusieurs tronçons juxtaposés et assemblés , réalisés en un matériau synthétique rigide.

Dans une deuxième forme de réalisation la paillasse, qui ne pourra pas être réutilisée, comporte un treillis déformable et une feuille de matériau synthétique thermoformable.

Dans une forme de réalisation particulière les organes de support de la paillasse comportent en outre des traverses tubulaires télescopiques transversales agencées pour assurer l'accouplement transversal d'au moins deux traverses longitudinales , et chaque traverse est pourvue d'au moins un élément d'accouplement agencé

pour recevoir au moins une tête d'au moins une autre traverse.

Selon une forme de réalisation préférée du coffrage, lesdits organes de support comportent des éléments de fixation murale constitués d' une plaque de fixation et d'une douille réceptrice d'une tête d'une desdites traverses longitudinales.

La présente invention sera mieux comprise en référence à la description d'un exemple de réalisation et aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 représente une vue partielle en perspective illustrant une première forme de réalisation d'un élément inférieur de coffrage d'un escalier tournant du type "demi-rond" ,

la figure 2 représente une vue partielle en coupe illustrant une forme de réalisation de l'élément inférieur de coffrage de la figure 1 pour un escalier tournant sans noyau central,

la figure 3 représente une vue en coupe d'une forme de réalisation de la paillasse utilisée dans le coffrage des figures 1 et 2,

la figure représente une vue en coupe illustrant un mode d'assemblage de deux tronçons de la paillasse de la figure 3,

la figure 5 représente une vue partielle en perspective illustrant une deuxième forme de réalisation d'un élément inférieur de coffrage selon l'invention d'un escalier tournant,

la figure 6 représente une vue partielle de dessous des organes de support de la forme de réalisation de la figure 5,

la figure 7 représente une vue partiellement en coupe d'une traverse tubulaire télescopique des organes de support,

la figure 8 représente une vue détaillée d'un élément d'accouplement des organes de support illustrés par la figure 5, et

la figure 9 représente une vue en coupe d'un mode de fixation préféré des organes de support du coffrage de la figure 5,

En référence aux figures 1 et 2, le coffrage tel qu'illustré est destiné à un escalier tournant du type demi-rond et est réalisé de façon à pouvoir être démonté et réutilisé pour la réalisation d'autres escaliers similaires . Il se compose d'un élément inférieur, formé d'une paillasse 10 supportée par des organes de support 16, et d'éléments supérieurs standards (non représentés) appelés coffrages des contre¬ marches et servant à délimiter lesdites contre-marches . La surface supérieure de la paillasse 10 correspond à la surface inférieure de l'escalier fini. A ce titre, c'est de la qualité de la finition de cette surface supérieure dont dépendra la qualité de la finition de la surface inférieure de l'escalier. La paillasse 10 est avantageusement réalisée en plusieurs tronçons 10a, 10b, . . . qui sont juxtaposés et serrés les uns contre les autres par des moyens d'assemblage appropriés décrits plus en détail ci-dessous, pour former un ensemble apparemment continu. Les jointures peuvent être mastiquées ou remplies d'une substance appropriée.

Ces éléments inférieur et supérieurs sont montés dans la cage d'escalier 11 , entre ses parois latérales 12, 13 et un noyau central 1 . Dans l'exemple représenté, le noyau central \ est une paroi sensiblement plane terminée par un flanc arrondi 15, mais ce noyau peut également être circulaire ou avoir un profil quelconque. En outre, il est également envisageable d'utiliser ce type de coffrage dans une cage d'escalier ouverte. Dans ce cas, les éléments doivent être fixés à des supports reconstituant une cage d'escalier fictive ou être montés sur des étais .

Dans le cas de la figure 1, l'élément inférieur est fixé aux parois latérales de la cage de l'escalier et à un noyau central.

Les organes de support 16 de la paillasse 10 se composent de traverses tubulaires télescopiques longitudinales 18, sensiblement horizontales et plus ou moins espacées selon la dimension de l'escalier

à réaliser, associées à chacune de leurs extrémités à des éléments de fixation 19- Afin d'obtenir le profil de paillasse voulu, ces traverses comportent à chacune de leurs extrémités une tête à rotule 20 et sont, par endroits , en appui sur des étais verticaux réglables 17-

La tête à rotule 20 d'une extrémité des traverses 18 est engagée dans une douille 22 des moyens de fixation 19 desdites traverses à la paroi murale. Cette douille 22 est associée à une plaque 23 disposée en dessous du coffrage de la paillasse. Cette plaque est fixée à la paroi par deux vis 24. Après le décoffrage, il conviendra de boucher les trous des vis 24.

Lorsque l'escalier ne comporte pas de noyau central (figure 2) les traverses 18 comportent à une de leurs extrémités un tête à rotule 20 destinée à coopérer avec les moyens de fixation 19 à la paroi de la cage d'escalier et à leur autre extrémité une tête perforée 21. Cette tête perforée est agencée pour s'engager dans une goupille portée par un bras 80 qui constitue une guide pour une limonière 81 servant à mettre ensuite en place les panneaux de coffrage des contre- marches .

Les étais 17, qui portent l'ensemble du coffrage, sont réglables en hauteur et pourvus d'une tête à rotule 25, engagée dans une cavité d'une douille 26 solidaire de chaque traverse 18 afin que la surface définie par les organes de support épouse parfaitement la forme de la paillasse.

La paillasse 10, qui constitue l'élément de finition et sur laquelle sera finalement coulé le béton, est posée sur les organes de support 16 après leur mise en place.

Cette paillasse, représentée en coupe à la figure 3, est constituée par exemple d'une plaque centrale 30 d'une matière synthétique alvéolaire revêtue de deux couches 31 et 32 d'une substance polymérisée telle que de la résine polyester armée de fibres de verre ou de fibres de carbone appliquée de part et d'autre de cette plaque 30. Pour garantir une qualité de finition impeccable de la surface

inférieure de l'escalier moulé, on peut appliquer, sur la couche supérieure 31 , un film d'imprégnation 33 destiné à faciliter le décoffrage.

Cette paillasse ainsi obtenue est rigide. Elle est préalablement réalisée en atelier par un procédé de moulage connu en soi sur un moule conçu à cet effet et découpée en plusieurs tronçons afin de faciliter son transport et sa mise en place. Après le découpage, et en vue de leur assemblage, chaque tronçon est pourvu sur sa face inférieure d' un profilé de section carrée ou coudée, comme le montre la figure 4. Les deux profilés coudés 41 et 42, respectivement solidaires des tronçons 10a, 10b de la paillasse, sont serrés l'un contre l'autre au moyen de vis de serrage 43. Un joint souple 44 est interposé au montage entre les deux tronçons pour en assurer l'étanchéité. D'autre part chaque tronçon est également équipé sur sa face inférieure d'une coulisse 27 (figure 2) dans laquelle on enfile une traverse 18 lors du montage, cette coulisse étant pourvue de la douille 26 agencée pour recevoir la tête à rotule 25 des étais 17-

Ce mode de réalisation se prête à une construction unitaire ainsi qu'à une réalisation de série aussi bien sur le chantier qu'en atelier. Dans ce dernier cas, l'escalier doit être moulé en position verticale pour éviter une déformation due aux pressions exercées par la masse de béton. Dans tous les cas, la qualité de la finition est impeccable, le gain de temps et l'amélioration de la qualité sont évidents .

Une autre forme de réalisation du coffrage selon l'invention est illustrée par la figure 5. Ce type de coffrage permet de construire rapidement un escalier de forme unique et variée avec une excellente qualité de finition. Dans cette forme de réalisation la paillasse ne peut pas être réutilisée.

Les organes de supports 116 sont réalisés sous la forme d' un maillage de support de la paillasse 110, qui présente toutes les caractéristiques de résistance requises et qui permet une adaptation à toutes les formes de cages d'escaliers et d'escaliers. A cet effet, comme illustré par la figure 6, ces organes se composent de traverses

longitudinales 118 et transversales 118' . Ces traverses illustrées plus en détail par la figure 7, comportent une tige centrale 170 composée de deux tubes 171 et 172 montés télescopiquement et qui portent à une de leurs extrémités chacun une tête 158 en forme de rotule. Les traverses 118' sont agencées pour relier entre elles de façon mobile les traverses longitudinales 118. Pour ce faire, lesdites traverses 118 sont équipés d'éléments d'accouplement 190 tels que représentés par la figure 8. Chacun de ces éléments est conçu pour recevoir les têtes à rotules 158' de deux traverses transversales 118' . A cet effet, ces éléments d'accouplement 190 comportent deux douilles latérales 200 réceptrices des têtes à rotule et une bride 201 qui se place sur la tige centrale de la traverse.

La paillasse 110 réalisée sur ces organes de support 116 se compose d'un treillis 120 déformable afin d'obtenir la forme requise de la paillasse et d'une feuille 121 d'un matériau synthétique souple thermoformable .

Le treillis 120 est avantageusement constitué par une grille articulée qui se prête au gauchissement. Il est maintenu en place sur les organes de support 116 par des brides de serrage (non représentées) ou tout autre moyen de fixation similaire. Il peut aussi être constitué de plusieurs grilles . En l'absence de treillis grilles , un simple treillis de coffrage du type treillis mécano-soudé convient parfaitement.

La feuille 121 de matériau synthétique appliquée sur le treillis 120 est prédécoupée à l'aide d'un gabarit dans une plaque plane de mousse cellulaire thermoformable ou tout autre matériau synthétique souple thermoformable similaire. Elle est ensuite appliquée sur le treillis 120 et mise en forme par un courant d'air chaud.

La figure 9 représente une vue partielle en coupe qui illustre le mode de mise en place préféré des organes de support horizontaux 116 de la paillasse 110. Les traverses utilisées se prêtent au montage d'un coffrage pour une cage d'escalier constituée de parois latérales et d'une colonne ou mur central sur lesquelles on peut fixer les moyens de fixation murale 119-

Ces moyens de fixation 119 se composent avantageusement d' une plaque de fixation 150, fixée au mur au moyen d' une cheville encastrée 151 et d'une vis 152, et qui porte un écrou fixe 153 destiné à recevoir un boulon 154 assurant la liaison avec une traverse 118. Ce boulon 154 est logé dans une douille tubulaire 155 solidaire d'une plaque 156 portant une douille fixe 157 pourvue d'une cavité ouverte destinée à loger la tête d'extrémité 158 en forme de rotule de la traverse 118. En outre, l' écrou 153 est pourvu d'un logement supérieur 60 agencé pour recevoir les barres transversales

161 de l'armature métallique (non représentée) .

Dans cette forme de réalisation les éléments de fixation murale 119 seront noyés dans le béton et seules des ouvertures pour le passage des douilles tubulaires 155 et des boulons 154 resteront apparentes quand l'escalier sera décoffré. On peut toutefois prévoir d'autres moyens de fixation murale qui peuvent être récupérés lors du décoffrage.

Dans d'autres réalisations , la forme des composants peut être quelque peu modifiée en fonction des besoins . En particulier, on peut envisager l' utilisation de l'élément inférieur porteur comme un coffrage perdu. Dans ce cas, des éléments de liaison entre ce coffrage et le béton coulé sont à prévoir. En outre, la surface inférieure de l'élément porteur peut être teintée ou structurée puisqu'elle restera définitivement comme élément décoratif sous l'escalier fini. On peut également utiliser ce procédé de coffrage pour un escalier "libre", c'est-à-dire pas situé dans une cage d'escalier, en utilisant deux limonières pour le guidage du coffrage et en équipant les organes de support de deux étais verticaux par traverse.