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Title:
METHOD FOR PREPARING A MIXTURE AND RELATED APPARATUS, SUCH AS A CONCRETE MIXER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/047675
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns an apparatus comprising a vessel (4) rotating about an inclined axis (3) supported by a frame (1). The vessel is a removable bucket (4) capable of being used directly for subsequently transporting the resulting mixture to the work site. The vessel is closed with a lid (36) provided with an orifice (46) for checking and modifying the mixture (48). The apparatus can be tilted over a support zone (7) of its frame (1) into a horizontal position for handling the bucket (4) and filling it with ingredients. The invention enables to reduce cost, space requirement, transfer, weight and cleaning problems.

Inventors:
MESSIN FABRICE (FR)
Application Number:
PCT/FR2000/003660
Publication Date:
July 05, 2001
Filing Date:
December 22, 2000
Export Citation:
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Assignee:
MESSIN FABRICE (FR)
International Classes:
B28C5/18; (IPC1-7): B28C5/18
Domestic Patent References:
WO1988008362A11988-11-03
Foreign References:
GB2258176A1993-02-03
GB621440A1949-04-08
FR2574679A11986-06-20
GB849206A1960-09-21
FR1305088A1962-09-28
Other References:
DATABASE WPI Section PQ, Week 199406 Derwent Publications Ltd., London, GB; Class P64, AN 1994-046548 XP002144914 & RU 2 000 202 C (TRI KA CO), 7 septembre 1993 (1993-09-07)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 013, no. 491 (C-650), 7 novembre 1989 (1989-11-07) & JP 01 194933 A (HISAYOSHI TAKAGI), 4 août 1989 (1989-08-04)
See also references of EP 1355773A2
Attorney, Agent or Firm:
Pontet, Bernard (rue Jean-Rostand Orsay Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé pour préparer un mélange en particulier pour confectionner du béton, dans lequel on place des ingrédients du mélange dans une cuve (4) et pour malaxer le mélange on met la cuve en rotation autour d'un axe oblique (3), la cuve (4) utilisée ayant un contour polygonal autour d'un fond (6) transversal à l'axe de rotation (3), caractérisé en ce qu'on utilise comme cuve une auge amovible (4) appropriée pour transporter le mélange sur un lieu d'utilisation après le malaxage.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que préalablement à la rotation on place sur la cuve (4) un couvercle (36) amovible comportant un orifice central.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on fait passer la cuve d'une position de remplissage où un fond (6) de la cuve (4) est sensiblement horizontal à une position de malaxage où le fond (6) est incliné, en basculant un châssis (1) entre deux positions dans chacune desquelles il repose sur le sol par deux zones d'appui (7,11) formant un angle l'une par rapport à l'autre.
4. Appareil de malaxage tel que bétonnière, comprenant : . un châssis (1) ; . un support (26) monté en rotation sur le chassis (1) suivant un axe de rotation (3) et équipé de moyens de positionnement pour maintenir de façon amovible une auge (4) essentiellement polygonale de façon que l'axe de rotation (3) soit transversal à un fond (6) de l'auge ; . un couvercle (36) de fermeture au moins partielle de l'auge (4) ; . des moyens d'orientation (7,11) pour positionner sélectivement le support (26) suivant une orientation sensiblement horizontale de manipulation et remplissage de l'auge (4), et une orientation inclinée de malaxage par rotation autour de 1'axe (3).
5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens d'orientation comprennent deux plans d'appui sur le sol définis par une zone d'appui (7) sensiblement parallèle au fond (6) de l'auge et une zone d'appui (11) oblique par rapport au fond (6) de l'auge.
6. Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce que les deux zones d'appui (7,11) sont définies par deux longerons coudés s'étendant chacun le long des deux zones d'appui (7,11), qui forment ensemble un dièdre.
7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'à l'une des extrémités du dièdre les deux longerons sont réunis pour former un moyen (16) de suspension et/ou de préhension de l'appareil.
8. Appareil selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce qu'au. delà de l'une des zones d'appui (7,11) le châssis est prolongé pour former une embase (2) de montage pour le support (27).
9. Appareil selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que le châssis forme une troisième zone (13) d'appui sur le sol (8), en une position dressée, située de préférence à l'opposé de la zone d'appui oblique (11).
10. Appareil selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que le châssis (1) forme une embase (2) de montage pour le support (26).
11. Appareil selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que le châssis (1) définit sous l'embase (2) un logement adapté pour y insérer l'auge (4) dans une configuration de remisage.
12. Appareil selon l'une des revendications 8 à 11, caractérise en ce que l'embase (2) est constituée par deux extrémités de longeron paralleles, sur lesquelles est emmanchée une boite à palier (19) destinée à recevoir rotativement le support (26).
13. Appareil selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'on peut également emmancher sur les deux extrémités de longeron un moyen d'entraînement en rotation (51) comportant une poulie de sortie (54) destinée à tre accouplée par une courroie (56) à une poulie réceptrice (29) fixée au support (26) coaxialement avec 1'axe de rotation (3).
14. Appareil selon l'une des revendications 4 à 12, caractérisé en ce que le châssis supporte en outre un moyen d'entraînement en rotation (51) comportant une poulie de sortie (54) destinée à tre accouplée par une courroie (56) à une poulie réceptrice (29) fixée au support (26) coaxialement avec l'axe de rotation (3).
15. Appareil selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que le moyen d'entraînement (51) comprend une monture (57,58) pour perceuse électrique (59) ou analogue et un arbre (62) destiné à tre accouplé à la broche (61) de la perceuse ou analogue.
16. Appareil selon l'une des revendications 13 a 15, caractérisé par un moyen (64,66) d'écartement entre le support (26) et le moyen d'entraînement (51) pour sélectivement tendre et détendre la courroie (56).
17. Appareil selon l'une des revendications 4 à 16, caractérisé en ce que le couvercle (36) présente un orifice central (46) d'inspection, ayant de préférence un bord relevé (47).
18. Appareil selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comprend un seau (49) qui s'insère dans l'orifice (46) du couvercle (36) pour le remisage.
19. Appareil selon les revendications 11 et 18, caractérisé en ce qu'en position de remisage le support (26) démonté se place au fond de l'auge (4) et le seau (49) inséré dans l'orifice (46) sert de cale immobilisant le support (26) contre le fond (6) de l'auge (4).
20. Appareil selon l'une des revendications 17 à 19, caractérisé en ce que le couvercle (36) présente une lèvre périphérique (41) dirigée obliquement vers le haut et vers l'exterieur pour l'emboîtement et le centrage dans un bord ouvert (33) de l'auge (4). 2'.
21. Appareil selon la revendication 20, caractérisé en ce qu'il comprend pour la fixation du couvercle (36) des attaches rapides (43) venant en prise dans une rainure périphérique (42) du couvercle délimitée extérieurement par ia levre périphérique (41).
22. Appareil selon l'une des revendications 4 à 21, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour fixer le couvercle (36) sur l'auge (4) en sollicitant le couvercle (36) relativement au support (26).
Description:
DESCRIPTION "Procédé pour préparer un mélange et appareil, tel que bétonnière, s'y rapportant" La présente invention concerne un procédé pour préparer un mélange, en particulier pour confectionner béton, <BR> <BR> mortier, coulis ou matière analogue destinée à la maçonnerie.

La présente invention concerne également un appareil permettant le malaxage de plusieurs ingrédients tels que sable, ciment, eau par exemple, pour la mise en Ruvre du procédé.

Le mélange de tels ingrédients est traditionnellement effectué à l'aide d'une bétonnière. Dans les appareils connus, la cuve a er. général un contour circulaire autour d'un axe de rotation incline. Pendant la rotation de la cuve, la surface périphérique intérieure de la cuve, équipée de saillies d'entraînement, entraîne vers le haut des fractions du mélange qui finissent par retomber dans la masse d'ingrédients occupant la zone inférieure du volume intérieur de la cuve. Cette succession répétitive d'entraînements et de retombées d'une partie de la masse produit le malaxage recherche. En général, la cuve présente une ouverture dirigée obliquement vers le haut permettant de rajouter tel ou tel ingredient en cours de melange, par exemple de l'eau.

Une fois le mélange confectionne, on le vide dans une brouette puis on le transvase de celle-ci dans une auge où le maçon prélève le mélange à l'aide d'une truelle.

Ce matériel nécessite beaucoup de place pour son rangement. En raison du poids et de l'encombrement, les bétonnières connues sont difficiles à transporter, et cela est mme impossible avec une voiture particulière. Les bétonnières connues sont souvent inutilisables pour les travaux situés à <BR> <BR> l'intérieur des logements d'habitation, notammenu en appartement, dans les étages d'un bât ment ou mme plus généralement en ville.

Les travaux de mise en fonctionnement et de nettoyage de la bétonnière sont fastidieux et il s'y ajoute ceux relatifs au <BR> <BR> matériel intermédiaire utilisé pour le transport du mélange jusau'à l'auge. Cela limite l'emplc, du matériel connu aux

travaux nécessitant des relativement grandes quantités de mélange. En outre, les bétonnières connues et le matériel d'accompagnement nécessaire sont relativement coûteux.

Finalement, l'emploi des bétonnières connues est quasiment réservé à des professionnels ou à de gros utilisateurs.

Cn connaît également ålaprès le FR-A-2 637 819 un appareil multi-fonctions ayant notamment une fonction de malaxage de matières solides. Dans cet appareil complexe, le mélange se fait dans une cuve interchangeable permettant le transport du ciment jusqu'au lieu d'utilisation. Mais on n'évite pas le transvasement de la cuve à une auge car les lames de malaxage, mixage, ou coupe qui équipent la cuve rendent dangereuse et peu pratique l'extraction du mélange à l'aide d'une truelle. Cet appareil connu est long et difficile à nettoyer.

Un but de la présente invention est de proposer un procédé et un appareil de mélange permettant de réduire le coût et/ou le poids et/ou l'encombrement du matériel, et/ou d'en simplifier l'utilisation et le nettoyage, ou en tout cas d'apporter une amélioration sur l'un des points précités.

Suivant un premier aspect de l'invention, le procédé pour préparer un mélange, en particulier pour confectionner du béton ou matière analogue, dans lequel on place des ingrédients du mélange dans une cuve et pour malaxer le mélange on met la cuve en rotation autour d'un axe oblique, est caractérisé en ce qu'on utilise une cuve ayant un contour polygonal autour d'un fond transversal à l'axe de rotation.

Il a été trouvé selon l'invention que le contour polygonal de la cuve suffit pour que des fractions soient entraînées en rotation avec la cuve jusau'à une hauteur suffisante pour qu'elles retombent ensuite d'une manière efficace pour l'action de malaxage dans la masse occupant le bas du volume intérieur de la cuve. Ainsi, la cuve peut tre considérablement simplifiée, elle nla plus besoin de saillies intérieures. La cuve est donc moins coûteuse, plus légère, plus facile à nettoyer et permet beaucoup plus facilement le puisage direct du mélange confectionne, ainsi que l'utilisation

complète du mélange sans que des quantités importantes de mélange restent prisonnières des formes intérieures complexes d'une cuve classique munie de pales intérieures.

De préférence, on utilise comme cuve une auge amovible appropriée pour transporter le mélange sur un lieu d'utilisation du mélange après le malaxage, pcur y puiser le mélange avec une truelle. Ainsi, on réduit la quantité de matériel nécessaire et on supprime au moins une opération de transvasement. L'auge peut tre un article du commerce, donc à très bas prix. L'utilisateur peut posséder deux auges : l'une sert à confectionner une nouvelle quantité de mélange pendant que l'autre se trouve sur le lieu d'utilisation d'une quantité préalablement préparée. Une fois cette quantité épuisée, l'utilisateur retourne à l'appareil de mélange avec l'auge vide et la place sur l'appareil après en avoir extrait l'auge pleine qu'il emmène à son tour sur le lieu d'utilisation.

Pendant le malaxage, il est avantageux de placer sur l'auge un couvercle muni d'une ouverture centrale. Grâce à l'axe de rotation oblique selon un angle qui peut tre d'environ 60° par rapport à la verticale, on peut faire en sorte que le niveau de remplissage normal de la cuve soit compatible avec une absence de débordement par l'orifice central pendant la rotation de la cuve. L'orifice permet une inspection du mélange pendant la rotation de la cuve et au besoin une modification de la composition du mélange par apport d'une quantité complémentaire de tel ou tel ingrédient.

Suivant un autre aspect de l'invention, l'appareil de malaxage tel que bétonnière comprend -un chassis ; -un support monté en rotation sur le chassis suivant un axe de rotation et équipé de moyens de positionnement peur maintenir de façon amovible une auge essentiellement polygonale de façon que l'axe de rotation soit transversal à un fond de l'auge ; -un couvercle de fermeture au moins partielle de l'auge ;

-des n. oyens d'orientation pour positionner sélectivement le support suivant une orientation sensiblement horizontale de mar. ipulation et remplissage de l'auge, et une orientation inclinée de malaxage par rotation autour de l'axe.

Il est avantageux que les moyens d'orientation comprennent deux plans d'appui du châssis sur le sol, définis par une zone d'appui sensiblement parallèle au fond de l'auge et une zone d'appui oblique par rapport au fond de l'auge. Il suffit ainsi de basculer 1'ensemble de l'appareil pour passer de l'une à l'autre des orientations. Ceci réduit considérablement la complexité de l'appareil donc son poids, son prix et son risque de panne.

D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après, relative à des exemples non-limitatifs.

Aux dessins annexés : -la figure 1 est une vue en élévation d'un appareil de malaxage selon l'invention, en orientation sensiblement horizontale, avec coupe axiale de la cuve et du support ; -la figure 2 est une vue éclatée de l'appareil de la figure 1, en perspective ; -la figure 3 est une vue analogue à la figure 1 lorsque l'appareil est dans son orientation inclinée de malaxage ; -la figure 4 est une vue analogue à la figure 1, mais lorsque l'appareil est en configuration de remisage, la demi- vue supérieure et la demi-vue inférieure correspondant à deux situations différentes.

L'appareil comprend un châssis tubulaire 1 (figure 1) ayant, vu de profil, une forme générale de quadrilatère, plus particulièrement de trapèze rectangle. Le châssis 1 définit suivant la grande base du trapèze une embase 2 destinée à supporter indirectement une auge de maçon 4 en rotation autour d'un axe 3 perpendiculaire au plan de l'embase 2. Le fond sensiblement plan 6 de l'auge 4 ainsi supportée est parallèle au plan de l'embase 2 et perpendiculaire à l'axe de rotation 3.

Le châssis 1 définit en cutre suivant la petite base du trapèze et le côté oblique du trapèze deux zones d'appui 7 et

11 formant ensemble un dièdre et reliées l'une à l'autre par un coude à 120°, désigné par la référence 9. La zone d'appui 7 est sensiblement parallèle à l'embase 2 et donc au fond 6 de l'auge 4. Lorsque la zone d'appui 7 repose par son plan d'appui inférieur sur un sol 8 (figure 1), l'embase 2 est située à une e certaine hauteur au-dessus du sel grâce à une distance"h" entre 1'embase 2 et la zone d'appui 7.

La seconde zone d'appui 11 est oblique par à l'axe 3 et par rapport au fond 6 de l'auge. Par simple basculement de l'ensemble de 1'appareil, celui-ci peut tre sélectivement positionné dans une orientation sensiblement horizontale représentée à la figure 1 pour les opérations de remplissage et de manipulation, la zone d'appui 7 étant posée sur le sol 8, ou dans une orientation inclinée de malaxage représentée à la figure 3, où la zone d'appui oblique 11 repose par son plan d'appui inférieur sur le sol sensiblement horizontal 8. Dans l'orientation oblique, le malaxage s'opère par rotation de l'auge 4 autour de l'axe 3 incliné d'environ 60° par rapport à la verticale.

A l'extrémité du dièdre associée à la zone d'appui 7, cette dernière est raccordée à 1'embase 2 par deux coudes successifs à 90° désignés par la référence 12, séparés, suivant le quatrième côté du trapèze, par une troisième zone d'appui 13 orthogonale à la zone d'appui parallèle 7 et à 1'embase 2.

Comme le montre la situation illustrée dans la demi-vue inférieure de la figure 4, la troisième zone d'appui 13 permet de faire reposer l'appareil en configuration dressée sur le sol 8, par exemple pour son remisage ou pendant le transport.

Comme le montre la figure 2, le châssis 1 comprend comme composant principal un tube 14 recourbé en U en une extrémité libre i6 de ~a zone d'appui'1, constituant l'autre extrémité du dièdre. Cette extrémité 16 forme une anse pour le transport <BR> <BR> de l'appareil en position dressée, ou encore pour son accrochage à un crochet mural 15 comme illustré en partie supérieure de la figure 4 à titre de variante de l'appui par la zone d'appui 13 sur le sol 8.

A partir de l'extrémité recourbée 16, le tube 14 forme deux longerons symétriques s'étendant chacun le long de la zone d'appui oblique 11, puis le long de la zone d'appui oblique 7 et de la troisième zone d'appui 13, puis enfin parallèlement l'un à l'autre le long de l'embase 2, où les deux longerons se terminent par une extrémité libre respective L'extrémité recourbée 16 se trouve sensiblement dans le plan de l'embase 2, à une certaine distance au-delà des deux extrémités libres 17.

Dans la zone d'appui 7, les deux longerons sont également parallèles l'un à l'autre mais plus écartés l'un de l'autre que dans l'embase 2, et ils y sont réunis par deux traverses tubulaires soudées 18.

Dans les zones d'appui 11 et 13, les deux longerons convergent l'un vers l'autre de bas en haut, vers l'extrémité recourbée 16 et vers l'embase 2 respectivement.

L'appareil comprend en outre une boîte 19 comprenant deux canons latéraux parallèles et opposés 21 par lesquels elle est emmanchée sur les deux longerons dans leur zone composant l'embase 2. La boite 19 comprend en outre un logement central 22 dans lequel est installé suivant l'axe de rotation 3, un palier lisse en bronze autolubrifiant 23 ouvert du côté opposé à la zone d'appui 7. La boite 19 est immobilisée le long de l'embase 2 par deux broches 24. Chaque broche 24 traverse des trous transversaux correspondants formés dans l'un respectif des canons 21 et dans le longeron associé de 1'embase 2.

L'appareil comprend en outre un support 26, réalisé par exemple en tôle, comprenant une plaque de base 27 sensiblement plane et rectangulaire dont la face inférieure, tournée en service vers la boite 19, porte un tourillon 28 destiné à s'emmancher dans le palier 23. Le tourillon 28 est relié rigidement à la plaque 27 par l'intermédiaire d'un tambour cylindrique 29 qui est coaxial avec l'axe 3 lorsque le tourillon 28 est dans le palier 23. Le support 26, dont la plaque 27 est destinée à supporter le fond 6 de l'auge 4, comprend en outre quatre ailes latérales 31 partant chacune de l'un des côtés de la plaque 7 pour positionner l'auge 4 sur la plaque 27 de manière que le centre géométrique de l'auge 4

coïncide sensiblement avec 1'axe de rotation 3. En service, chaque face latérale extérieure 32 de l'auge 4 s'appuie contre l'ure respective des ailes 31. L'auge 4 peut typiquement tre une auge du commerce, de forme générale rectangulaire, évasée en tronc de pyramide depuis son fond 6 jusqu'à un bord ouvert 33 équipé d'un rebord 34 périphérique, recourbé vers l'extérieur.

L'appareil comprend en outre un couvercle 36 avec quatre parois latérales 38 s'évasant en forme de tronc de pyramide à partir d'une paroi supérieure généralement rectangulaire 37 jusqu'à un bord périphérique 39 équipé d'une lèvre 41 dirigée obliquement vers le haut et vers l'extérieur. La face extérieure de la lèvre 41 est capable de s'emboîter et de se centrer dans le bord ouvert 33 de l'auge 4. La lèvre 41 forme avec les parois latérales 38 du couvercle 36 une rainure périphérique 42. Deux ailes 31 opposées du support 26 portent chacune une attache rapide 43 comprenant un bec de serrage 44 venant en prise avec le couvercle 36 dans la rainure périphérique 42 pour solliciter le couvercle 36 vers le support 26 en appuyant le fond 6 de l'auge 4 contre la plaque 27 du support 26. De cette manière, on assure à la fois la fixation, le centrage et la fermeture de l'auge 4 sans avoir à modifier une auge 4 du commerce. Le couvercle 36 présente à travers sa paroi supérieure 37 une ouverture centrale 46 centrée sur l'axe 3, munie d'un bord relevé 47. Lorsque l'appareil est dans l'orientation inclinée de malaxage (figure 3),'le niveau de la masse 48 des ingrédients à malaxer est situé en-dessous de la partie la plus basse du bord périphérique de l'ouverture 46, de manière à éviter tout débordement. Ceci résulte d'un choix approprié de dimensions et en particulier du diamètre de l'ouverture 46.

On va maintenant décrire l'utilisation de l'appareil selon l'invention, cette description incluant celle du procédé selon l'invention.

L'appareil étant dans son orientation essentiellement horizontale de manipulation et remplissage, donc en appui sur le sol 8 par la zone d'appui 7, on place 1'auge 4 dans le

support 26, on ple. ce les ingrédients dans l'auge 4, puis le couvercle 36 sur 1 auge 4 et enfin on verrouille le couvercle 36 à l'aide des attaches rapides 43 pour aboutir à la situation représentée à la figure 1.

On bascule ensuite l'appareil pour le placer dans son orientation inclinée de malaxage représentée à la figure 3 et on fait tourner autour de l'axe 3 l'ensemble constitué du support 26, de l'auge 4 et du couvercle 36, grâce au palier 23 (visible uniquement à la figure 2) porté par la boîte à palier 19. Pendant cette rotation (figure 3) le contour polygonal de l'auge 4 et du couvercle 36 autour de l'axe 3 provoque un entraînement de la masse 48 dans la rotation autour de l'axe 3.

Des fragments de cette masse s'élèvent donc au-dessus du niveau de la masse puis finissent par retomber par gravité dans la masse, provoquant ainsi l'action de malaxage.

L'ouverture 46 permet d'inspecter visuellement le malaxage, et en particulier la consistance du mélange obtenu, et compléter au besoin le mélange par apport d'une quantité complémentaire de tel ou tel de ses ingrédients.

Une fois le malaxage terminé, on ramène l'appareil dans son orientation sensiblement horizontale de la figure 1. On déverrouille les attaches 43 et on ôte le couvercle 36, on extrait l'auge 4 du support 26 et on emporte sur le lieu d'utilisation l'auge 4 remplie du mélange ainsi confectionné.

A la fin des travaux, on extrait le support 26 du palier 23 comme illustré à la figure 2, puis on place le support 26 dans l'auge 4 (figure 4), on remet en place le couvercle 36 sur l'auge 4 puis on obture l'orifice 46 avec un seau 49 dont le fond vient s'appuyer sur la plaque de base 27 du support 26. Au préalable, on a placé également dans l'auge 4, qui peut alors servir de coffre à outils, une truelle, un niveau, un instrument de mesure de longueur, un fil à plomb, etc. Le seau, dont le diamètre extérieur correspond à celui de l'orifice 46, obture ce dernier et empche les outils de s'échapper de l'auge. Le seau 49 est de préférence un seau de dosage facilitant le choix de quantités appropriées de chaque ingrédient du mélange. On place ensuite l'ensemble constitué

par l'auge 4, le couvercle 36 et les objets qui y sont contenus dans le logement forme par le châssis entre l'embase 2 et la zone d'appui sensiblement parallèle 7, comme représenté à la figure 4. La longueur L de 1'auge le long du rebord 34 correspond à la distance libre entre les zones 11 et 13 du châssis dans le plan où se trouve le rebord 34 dans cette configuration, de sorte que ledit ensemble est positionne de manière stable dans le logement formé par le châssis.

L'appareil prend alors une configuration de remisage particulièrement compacte, propice au remisage en position dressée sur le sol 8 comme illustré dans la moitié inférieure de la figure 4 ou en suspension sur le crochet 15 comme représenté à la partie supérieure de la figure 4. Le seau 49 sert de cale appuyée sous l'embase 2, plus précisément sous la boîte à palier 19, et immobilise ainsi le support 26 contre le fond de l'auge 4 et le fond de l'auge 4 contre la zone d'appui 7 du châssis.

Dans le mode de réalisation décrit jusqu'à présent, la rotation de l'auge 4 autour de l'axe 3 peut tre effectuée par exemple à la main.

Il est toutefois prévu selon l'invention de compléter au besoin l'appareil avec un moyen d'entraînement 51. Un bâti 52 du moyen d'entraînement 51 porte deux canons parallèles 53 (figure 2) pour l'emmanchement du moyen 51 sur les deux longerons composant l'embase 2 dans la zone située entre la boîte 19 et le coude 12 de transition avec la troisième zone d'appui 13. Pour le montage du moyen d'entraînement 51, on ôte la boîte 19, on engage le moyen 51 de manière coulissante et l'on remet en place la boîte 19. Le bâti 52 renferme un réducteur de vitesse de rotation 55 (non davantage représenté) ayant un arbre de sortie équipé d'une poulie 54 qui se trouve dans le mme plan que le tambour cylindrique 29 du support 26 lorsque le tourillon 28 est en place dans le palier 23. Une courroie d'entraînement 56 accouple la poulie 54 avec le tambour 29 qui sert alors de poulie réceptrice. Pour mettre en place la courroie, il suffit de la placer autour du tambour 29 avant d'engager le tourillon 28 dans le palier 3 puis de

passer la courroie 56 autour de la poulie 54. Le bâti 52 comprend en outre une monture formée d'une platine 57 supportant un collier 58 pour la fixation amovible d'une perceuse portative 59 dans une position telle que la broche 61 de la perceuse peut tre accouplée par serrage sur l'arbre d'entrée 62 du réducteur 55. Le réducteur 55 est d'un type où l'arbre de sortie est à 90° par rapport à l'arbre d'entrée 62.

Un dispositif de genouillère 64 commandée par un levier manuel 66 agit sur la boite 19 et sur le bâti 52 du moyen d'entraînement 51 pour écarter sélectivement le moyen d'entraînement 51 du support 26 le long de l'embase 2 et tendre ainsi la courroie 56, ou au contraire rapprocher le bâti 52 du support 26 pour détendre la courroie 56 et permettre son démontage, et aussi pour ramener le moyen d'entraînement 51 et en particulier la platine 57 en une position escamotée (figure 4) entre les deux longerons du châssis.

Lorsque le moyen d'entraînement 51 a été mis en place et que la courroie 56 a été tendue à l'aide du levier 66, la rotation de l'auge 4 alors que l'appareil est dans l'orientation oblique de malaxage (figure 3) peut tre obtenue par simple activation de la perceuse 59.

Pour le remisage, après avoir ôte le support 26 et la perceuse 59, on enlève la courroie 56, on place le moyen d'entraînement 51 en position escamotée par coulissement le long de l'embase 2 au moyen du levier. 66, et on termine le remisage comme décrit précédemment en référence à la figure 4.

Bien-entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés. Le mode de motorisation décrit a l'avantage de pouvoir tre commercialisé sous forme d'option aisément adaptable sur un matériel de base à rotation manuelle.

En outre, la réalisation sous forme d'un simple réducteur ayant comme arbre d'entrée un arbre de prise de force adaptable à une perceuse permet une réalisation particulièrement économique.

Mais il est possible de réaliser le moyen d'entraînement sous une forme intégrant un moteur, et/ou de réaliser le moyen d'entraînement monté à demeure sur l'appareil et en particulier sur son châssis.

Le châssis peut prendre une forme autre que celle decrite, sa configuration peut tre en trapèze non-rectangle ou mme en polygone non-trapezoidal, et il peut tre réalisé autrement qu'en tubes.

Pour satisfaire à l'exigence formelle de support descriptif, il est précisé que : -la perceuse électrique 59 peut tre remplacée par un moyen analogue ; -le dispositif à genouillère 64 et levier manuel 66 est un moyen d'écartement entre le support 26 et le moyen d'entraînement 51 ; -le bord relevé 47 est un aménagement préféré de l'orifice 46 ; et -les attaches rapides 43 sont des moyens pour fixer le couvercle 36 sur l'auge 4 en sollicitant le couvercle 36 relativement au support 26.