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Title:
METHOD FOR REDUCING THE AMOUNT OF PET FAECES ON THE GROUND
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/214284
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for reducing the amount of pet faeces on the ground, the method comprising the steps of: - obtaining a flat accessory having a circular shape made up of:  a sheet (1); and  a closing means (5, 11) for closing the sheet (1) which: 0 forms a loop around the periphery of the sheet (1), is rigidly attached thereto, and is movable relative thereto, two indentations (6, 7) being made in the periphery of the sheet (1) in order to create two gripping segments (8, 9; 12, 13) for gripping the closing means (5, 11); - placing the accessory flat on the ground; - filling the face of the accessory faced away from the ground; - grasping, raising, and subsequently bringing a first gripping segment (8, 12) toward, the second gripping segment (9, 13); - grasping the second gripping segment (9,13) without letting go of the first gripping segment (8, 12); - pulling on the two gripping segments (8, 9; 12, 13) in order to move the closing means (5,11) relative to the sheet (1) so that the accessory closes around its filling; this method being characterised in that the flat accessory having a circular shape has at least one holding means (10) rigidly attached to the sheet (1), which holding means extends from a face thereof from a point located away from the periphery of the sheet (1), in that the accessory is laid flat on the ground with the holding means (10, 16) on the ground side, in that the method further comprises a step of keeping the holding means (10,16) in contact with the ground and a step of applying traction to the two gripping segments (8, 9; 12, 13): after the step of grasping the first gripping segment (8,12), raising said segment and bringing it toward the second gripping segment (9, 13); each one of the steps above being performed while the holding means (10, 16) are kept in contact with the ground. The invention also relates to the flat accessory as mentioned above.

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Inventors:
STONA DANIEL (CH)
Application Number:
PCT/IB2023/054504
Publication Date:
November 09, 2023
Filing Date:
April 30, 2023
Export Citation:
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Assignee:
STONA DANIEL (CH)
International Classes:
E01H1/12; A01K23/00
Foreign References:
EP0546491A11993-06-16
US20170370056A12017-12-28
DE8322943U11983-11-24
GB2450100A2008-12-17
US20140053785A12014-02-27
DE8322943U11983-11-24
GB2450100A2008-12-17
DE8322943U11983-11-24
EP0546491A11993-06-16
US20170370056A12017-12-28
Attorney, Agent or Firm:
STONA, Daniel (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Méthode de réduction du nombre de déjections d'animal de compagnie présentes sur le sol, comprenant les étapes consistant à :

- se procurer un accessoire plat de forme circulaire composé :

• d'une feuille (1) ,

• d'un moyen de fermeture (5,11) de cette feuille (1) qui : forme une boucle en suivant toute la périphérie de la feuille ( 1 ) , est solidaire de celle-ci, est mobile par rapport à elle, deux entailles (6,7) étant prévues dans la périphérie de la feuille (1) pour créer deux segments de préhension (8,9 ; 12,13) du moyen de fermeture (5,11) ,

- disposer l'accessoire à plat sur le sol ;

- garnir la face de l'accessoire opposée au sol ;

- saisir un premier segment de préhension (8,12) , le soulever et l'amener vers le deuxième segment de préhension (9,13) ;

- saisir le deuxième segment de préhension (9,13) sans lâcher le premier segment de préhension (8,12) ;

- tirer sur les deux segments de préhension (8,9 ; 12,13) pour déplacer le moyen de fermeture (5,11) par rapport à la feuille (1) afin que l'accessoire se referme sur sa garniture ; caractérisée en ce que l'accessoire plat de forme circulaire a au moins un moyen de maintien (10) solidaire de la feuille (1) , s'étendant depuis une face de celle-ci, à partir d'un point situé à distance de la périphérie de la feuille (1) , en ce que l'accessoire est disposé à plat sur le sol avec le moyen de maintien (10,16) du côté du sol, en ce que la méthode comprend en outre l'étape consistant à maintenir le moyen de maintien (10,16) en contact avec le sol et en ce que la traction sur les deux segments de préhension (8,9 ; 12,13) a lieu : après la prise du premier segment de préhension (8,12) , son soulèvement et son amenée vers le deuxième segment de préhension (9,13) ; et tout en maintenant le moyen de maintien (10,16) en contact avec le sol.

2. Méthode selon la revendication 1, comportant les étapes supplémentaires suivantes, après l'étape de traction sur les deux segments de préhension (8,9 ; 12,13) :

- libérer le moyen de maintien (10,16) ,

- soulever l'accessoire garni en le tenant par ses segments de préhension (8,9 ; 12,13) et

- éventuellement le transporter et/ou le donner.

3. Méthode selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle les étapes consistant à

- garnir la face de l'accessoire opposée au sol,

- saisir un premier segment de préhension (8,12) , le soulever et l'amener vers le deuxième segment de préhension (9,13) ,

- saisir le deuxième segment de préhension (9,13) sans lâcher le premier segment de préhension (8,12) ,

- maintenir le moyen de maintien (10,16) en contact avec le sol et

- tirer sur les deux segments de préhension (8,9 ; 12,13) pour déplacer le moyen de fermeture (5,11) par rapport à la feuille (1) afin que l'accessoire se referme sur sa garniture, sont exécutées par l'animal de compagnie.

4. Méthode selon la revendication 2 ou la revendication 3 dépendante de la revendication 2, dans laquelle les étapes consistant à

- libérer le moyen de maintien (10,16) ,

- soulever l'accessoire garni en le tenant par ses segments de préhension (8,9 ; 12,13) et

- éventuellement le transporter et/ou le donner, sont exécutées par l'animal de compagnie.

5. Méthode selon l'une des revendications 1 à 4, dans laquelle le moyen de maintien (10,16) de l'accessoire plat s'étend depuis le centre de la feuille (1) .

6. Méthode selon l'une des revendications 1 à 5, dans laquelle le moyen de maintien (10,16) s'étend sur une distance au moins égale à la distance entre un cercle reliant les points des entailles (6,7) les plus proches du centre de la feuille (1) et le côté du moyen de fermeture (5,11) tourné vers le centre de la feuille (1) et situé en dehors des entailles (6,7) .

7. Méthode selon l'une des revendications 1 à 6, dans laquelle le moyen de maintien (10,16) de l'accessoire plat est de forme allongée.

8. Méthode selon la revendication 7, dans laquelle le moyen de maintien (10,16) de l'accessoire plat comporte un trou (14) .

9. Méthode selon l'une des revendications 1 à 8, dans laquelle les deux entailles (6,7) de l'accessoire plat sont situées à des extrémités opposées de la feuille (1) .

10. Méthode selon l'une des revendications 1 à 9, dans laquelle la feuille (1) de l'accessoire plat présente une extrémité périphérique (4) par rapport à laquelle les segments de préhension (12,13) font saillie.

11. Méthode selon l'une des revendications 1 à 10, dans laquelle la feuille (1) de l'accessoire plat présente une extrémité périphérique (4) et dans laquelle il prévu en outre une étape, antérieure ou ultérieure à celle consistant à disposer l'accessoire à plat sur le sol avec le moyen de maintien (10,16) du côté du sol, de traction sur les segments de préhension (8,9) , afin qu'ils s'éloignent de l'extrémité périphérique (4) .

12. Méthode selon l'une des revendications 1 à 11, dans laquelle un liquide phéromonal approprié est en outre déposé sur l'accessoire, de préférence, en son centre.

13. Accessoire plat de forme circulaire, en particulier pour la mise en œuvre de la méthode selon l'une des revendications 1 à 12, composé :

• d'une feuille (1) ,

• d'un moyen de fermeture (5,11) de cette feuille (1) qui : forme une boucle en suivant toute la périphérie de la feuille ( 1 ) , est solidaire de celle-ci, est mobile par rapport à elle, deux entailles (6,7) étant prévues dans la périphérie de la feuille (1) pour créer deux segments de préhension (8,9 ; 12,13) du moyen de fermeture (5,11) , caractérisée en ce qu' il comporte au moins un moyen de maintien (10) solidaire de la feuille (1) , s'étendant depuis une face de celle-ci, à partir d'un point situé à distance de la périphérie de la feuille (1) .

14. Accessoire plat de forme circulaire selon la revendication 13, dans lequel le moyen de maintien (10,16) de l'accessoire plat s'étend depuis le centre de la feuille (1) •

15. Accessoire plat de forme circulaire selon la revendication 13 ou 14, dans lequel le moyen de maintien

(10,16) s'étend sur une distance au moins égale à la distance entre un cercle reliant les points des entailles (6,7) les plus proches du centre de la feuille (1) et le côté du moyen de fermeture (5,11) tourné vers le centre de la feuille (1) et situé en dehors des entailles (6,7) .

16. Accessoire plat de forme circulaire selon l'une des revendications 13 à 15, dans lequel le moyen de maintien

(10,16) de l'accessoire plat est de forme allongée.

17. Accessoire plat de forme circulaire selon l'une des revendications 13 à 16, dans lequel le moyen de maintien

(10,16) de l'accessoire plat comporte un trou (14) .

18. Accessoire plat de forme circulaire selon l'une des revendications 13 à 17, dans lequel les deux entailles (6,7) de l'accessoire plat sont si uées à des extrémités opposées de la feuille ( 1 ) . 19. Accessoire plat de forme circulaire selon l'une des revendications 13 à 18, dans lequel la feuille (1) de l'accessoire plat présente une extrémité périphérique (4) par rapport à laquelle les segments de préhension (12,13) font saillie.

Description:
MÉTHODE DE RÉDUCTION DU NOMBRE DE DÉJECTIONS D'ANIMAL DE COMPAGNIE PRÉSENTES SUR LE SOL

L' invention concerne une méthode de réduction du nombre de déjections d'animal de compagnie, en particulier de chien, présentes sur le sol, à l'aide d'un accessoire plat. L'invention à trait également à un tel accessoire plat.

Arrière-plan de l'invention

Les êtres humains sont des prétentieux. Victimes de leur spécisme, ils considèrent souvent que les animaux sont stupides. Or, comme le démontrent notamment le primatologue et biologiste Frans de Waal dans son ouvrage « Sommes-nous trop "bêtes" pour comprendre 1 'intelligence des animaux ? » et Emmanuelle Pouydebat dans « L'Intelligence animale » ou comme le montrent de nombreuses vidéos disponibles sur Internet, les animaux sont nettement plus intelligents que nous ne l'imaginons. Ils sont donc parfaitement capables d'accomplir des actes très sophistiqués.

L' ironie veut que la sous-estimation de leurs capacités intellectuelles impose aux humains de se livrer à des tâches peu valorisantes, voire humiliantes, comme celle consistant à ramasser les excréments de leurs chiens lors d'une promenade .

Afin de les aider dans cette dernière tâche, de multiples sacs à crottes ont été conçus. On peut citer notamment ceux faisant l'objet du modèle d'utilité allemand n° DE 83 22 943 ou de la demande de brevet britannique publiée sous le numéro GB 2 450 100.

Dans le document précité n° DE 83 22 943 U, comme indiqué de la fin de la page 5 au début de la page 6, la bordure de la feuille se déploie lorsque la feuille est soulevée, sous l'effet du poids des excréments, et un récipient en forme de pot se forme, qui prend la forme d'un sac lorsqu'on continuer à tirer sur la ficelle.

Puis, comme décrit page 7, lignes 11 et 12, le récipient mis sous forme de sac peut être fermé de façon à être inodore.

Les lignes 19 à 21 de la page 7 expliquent que le récipient peut être transporté à l'aide des deux extrémités de la ficelle sans risque de salissure.

Dans le document précité n° GB 2 450 100, il est procédé comme dans DE 83 22 943 U (cf . page 1, dernier paragraphe) .

Sur les figures 4 et 5, il apparaît bien en relief que les ficelles sont soulevées avant d'être tirées, le centre du sac restant ainsi à une position plus basse que les ficelles ce qui permet une fermeture du sac sur la totalité des excréments .

La demande de brevet européen publiée sous le numéro

EP 0 546 491 décrit un objet pour ramasser et éliminer des excréments animaux, en particulier de chien, cet objet étant plat et circulaire et comportant sur sa périphérie des fils élastiques destinés à être tirés pour refermer l'objet sous forme de sac.

D'après ce document, une fois le sac garni, l'utilisateur procède comme indiqué colonne 1, lignes 65 à 68, il tire sur les ficelles 3 et 4 avec ses deux mains dans des directions horizontales opposées afin de fermer le sac.

Cela n'est pas indiqué dans le document, mais il va de soi que, comme dans le document précité DE 83 22 943 U, l'utilisateur doit soulever le sac du sol pour que les rebords de ce dernier soient plus élevés que le centre du sac qui ploie sous le poids des excréments. Le sac soulevé peut ensuite être refermé sur les excréments. Car si le sac n'est pas soulevé, en tirant sur la ficelle l'utilisateur risque de sectionner les excréments et de refermer le sac en laissant une partie des excréments à l'extérieur du sac, ce qui pose un sérieux risque de souillure. L'utilisateur saisit ensuite l'une des ficelles et l'amène vers l'autre ficelle, comme le laisse entendre la figure 5 de DE 83 22 943 U.

Dans la demande de brevet étasunien publiée sous le numéro US2017/0370056 sont proposés des sacs à déjections animales. Certains, visibles sur les figures 9 à 12 de ce document, comportent sur leur périphérie une languette 34 avec un trou 36 servant uniquement, d'après le paragraphe [0046] , à saisir le sac pendant qu'on le retire du distributeur de sacs, comme le précise le paragraphe [0049] .

Il ressort en outre clairement du paragraphe [0043] que la languette 34 et son éventuel trou 36 n'interviennent pas dans la fermeture du sac, celle-ci étant suffisamment exécutée par la seule traction sur les ficelles.

Ceci est d'autant plus vrai que, comme le montre le dessin 23, lorsque l'utilisateur plonge sa main à l'intérieur du sac pour saisir une déjection animale, la languette ou l'anneau se trouve de l'autre côté de la paroi du sac et entre donc en contact direct avec la déjection.

Pour pouvoir utiliser la languette 34 à une fin autre que l'extraction du sac du distributeur de sacs, il faudrait donc en premier le retourner, pour que la languette 34 se trouve à l'intérieur, afin que, une fois que l'utilisateur a saisi dans sa main l'excrément à travers la paroi du sac, il puisse retourner le sac, comme cela se fait habituellement, puis tirer sur les ficelles.

Cette étape de retournement du sac n' est pas décrite ni même suggérée dans le document.

Qui plus est, à quoi d'autre pourrait servir la languette, puisque le sac est efficacement scellé à l'aide des seules ficelles, comme l'indiquent les paragraphes [0048] à [0055] ? Ainsi, aucun des documents précités, même s'ils sont combinés entre eux de toutes les manières possibles et imaginables, ne permet de résoudre le problème suivant : comment augmenter la propreté des lieux publics et privés ?

Exposé sommaire de l'invention

Le but principal de l'invention est d'augmenter la propreté des lieux publics et privés.

Jusqu'à présent, il a compté sur l'action des seuls propriétaires .

L'invention consiste donc à mettre à contribution l'animal de compagnie. De de fait, la tâche de ramassage des déjections peut être allégée et surtout rendue moins dégoûtante .

En effet, si le ramassage des crottes animales devient une opération moins repoussante, il sera effectué plus souvent et le résultat sera une plus grande propreté.

L' invention est donc une invention de problème au sens que les chambres de recours de l'Office Européen des Brevets donnent à cette expression, notamment dans leurs décisions T2/83, T225/84 et T764/12.

Les directives de l'institut National de la Propriété Industrielle (INPI) français, précisent à cet égard, au point 5.4 (page 99, version de mai 2020) , que « Lorsque le problème n'a jamais été posé dans l'état de la technique, on parle alors de "problème nouveau" ou "d'invention de problème", et il importe peu alors que la solution du problème apparaisse rétrospectivement banale et évidente. ».

Ainsi, l'invention permet d'une part, d'épargner aux humains possesseurs d'un animal de compagnie, d'un chien en particulier, une tâche peu gratifiante, à savoir, ramasser les déjections de cet animal, et, d'autre part, de contribuer à la propreté des lieux publics ou privés, notamment urbains .

Selon l'invention, ce but est atteint à l'aide d'une méthode conforme au point 1 suivant :

1. Méthode de réduction du nombre de déjections d'animal de compagnie présentes sur le sol, comprenant les étapes consistant à :

- se procurer un accessoire plat de forme circulaire composé :

• d'une feuille,

• d'un moyen de fermeture de cette feuille qui : forme une boucle en suivant toute la périphérie de la feuille, est solidaire de celle-ci, est mobile par rapport à elle, deux entailles étant prévues dans la périphérie de la feuille pour créer deux segments de préhension du moyen de fermeture,

• d'au moins un moyen de maintien solidaire de la feuille, s'étendant depuis une face de celle-ci, à partir d'un point situé à distance de la périphérie de la feuille,

- disposer l'accessoire à plat sur le sol avec le moyen de maintien du côté du sol ;

- garnir la face de l'accessoire opposée au sol, généralement au moyen de matières fécales, celles-ci étant normalement non liquides ;

- saisir un premier segment de préhension, le soulever et l'amener vers le deuxième segment de préhension ;

- saisir le deuxième segment de préhension sans lâcher le premier segment de préhension,

- maintenir le moyen de maintien sur le sol, - tirer sur les deux segments de préhension pour déplacer le moyen de fermeture par rapport à la feuille afin que l'accessoire se referme le plus possible et de préférence totalement sur sa garniture.

Des caractéristiques avantageuses de la méthode du point 1 précité sont indiquées dans les points 2 à 10 suivants :

2. Méthode selon le point 1, comportant les étapes supplémentaires suivantes, après l'étape de traction sur les deux segments de préhension :

- libérer le moyen de maintien,

- soulever l'accessoire garni en le tenant par ses segments de préhension et

- éventuellement le transporter et/ou le donner.

3. Méthode selon le point 1 ou 2, dans laquelle le moyen de maintien de l'accessoire plat s'étend depuis le centre de la feuille .

4. Méthode selon l'un des points 1 à 3, dans laquelle le moyen de maintien s'étend sur une distance au moins égale à la distance entre un cercle reliant les points des entailles les plus proches du centre de la feuille et le côté du moyen de fermeture tourné vers le centre de la feuille et situé en dehors des entailles.

5. Méthode selon l'un des points 1 à 4, dans laquelle le moyen de maintien de l'accessoire plat est de forme allongée .

6. Méthode selon le point 5, dans laquelle le moyen de maintien de l'accessoire plat comporte un trou, préférentiellement en son centre.

7. Méthode selon l'un des points 1 à 6, dans laquelle les deux entailles de l'accessoire plat sont situées à des extrémités opposées de la feuille.

8. Méthode selon l'un des points 1 à 7, dans laquelle la feuille de l'accessoire plat présente une extrémité périphérique par rapport à laquelle les segments de préhension font saillie.

9. Méthode selon l'un des points 1 à 8, dans laquelle la feuille de l'accessoire plat présente une extrémité périphérique et dans laquelle il prévu en outre une étape, antérieure ou ultérieure à celle consistant à disposer l'accessoire à plat sur le sol avec le moyen de maintien du côté du sol, de traction sur les segments de préhension, afin qu'ils s'éloignent de l'extrémité périphérique.

Selon un autre aspect, l'invention a trait à l'utilisation suivant le point 10 suivant :

10. Utilisation d'un accessoire plat de forme circulaire composé :

• d'une feuille,

• d'un moyen de fermeture de cette feuille qui : forme une boucle en suivant toute la périphérie de la feuille, est solidaire de celle-ci, est mobile par rapport à elle, deux entailles étant prévues dans la périphérie de la feuille pour créer deux segments de préhension du moyen de fermeture,

• d'au moins un moyen de maintien solidaire de la feuille, s'étendant depuis une face de celle-ci, à partir d'un point situé à distance de la périphérie de la feuille, ce moyen de maintien s'étendant sur une distance au moins égale à la distance entre un cercle reliant les points des entailles les plus proches du centre de la feuille et le côté du moyen de fermeture tourné vers le centre de la feuille et situé en dehors des entailles, pour réduire le nombre de déjections d'animal de compagnie présentes sur le sol.

L' invention se rapporte également à un accessoire plat de forme circulaire pouvant servir notamment à la mise en œuvre de la méthode précitée ou à l'utilisation précitée.

Ainsi, l'invention adopte une approche radicalement différente de la pratique usuelle : au lieu de prévoir un sac pour ramasser des déjections reposant sur le sol, l'invention propose que ce soit l'animal, qui, après avoir garni un accessoire, referme ce dernier.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention vont maintenant être décrits en détail dans l'exposé suivant qui est donné en référence aux figures annexées, lesquelles représentent schématiquement : [Fig. 1] : un accessoire selon l'invention pouvant être utilisé pour mettre en œuvre la méthode selon l'invention, en vue de dessus ;

[Fig. 2] : une variante de l'accessoire de la figure 1 en vue de dessus ;

[Fig. 3] : l'accessoire de la figure 1 plié en deux, en vue de côté en coupe suivant A-A ;

[Fig. 4] : l'accessoire de la figure 2 plié en deux, en vue de côté en coupe suivant B-B ;

[Fig. 5] : un ensemble composé de trois accessoires des figures 1 et 3 agencés en série ;

[Fig. 6] : un ensemble composé de trois accessoires des figures 2 et 4 agencés en série ;

[Fig. 7] : une variante de l'accessoire selon la figure 1 ; et

[Fig. 8] : une variante de l'accessoire selon la figure 2. Exposé détaillé de l'invention

Accessoire selon l'invention

Un tel accessoire selon l'invention est représenté sur la figure 1, où l'on peut voir qu'il comprend une feuille 1 ayant une extrémité périphérique 4.

Un moyen de fermeture 5 suit la périphérie de la feuille 1 en étant mobile par rapport à celle-ci tout en en étant solidaire. Il s'agit ici évidemment de la périphérie plane, c'est-à-dire celle située dans le plan de la feuille 1 et non autour de sa très mince épaisseur.

La mise en place du moyen de fermeture 5 peut s'effectuer en repliant l'extrémité périphérique initiale 2 vers le centre de la feuille 1 et en la solidarisant de façon connue, par exemple par collage, soudage ou fusion partielle, sur le cœur 3 de la feuille 1. Le repliement de la feuille 1 créé donc une nouvelle extrémité périphérique 4 et un espace à l'intérieur duquel se trouve alors le moyen de fermeture 5. En variante, le moyen de fermeture 5 peut circuler à travers des perforations réparties le long de la périphérie de la feuille 1, comme décrit dans la demande de brevet britannique précitée n° GB 2 450 100.

De préférence, la feuille 1 est une feuille à excréments souple, c'est-à-dire qu'elle peut être déformée facilement sans se rompre, notamment, pour être enroulée autour d'un axe, pour être repliée sur elle-même ou pour former un contenant tel qu'un sachet.

La feuille 1 peut être constituée sensiblement du même matériau qu'un sac poubelle classique, c'est-à-dire généralement un matériau plastique tel que le polyéthylène. La feuille 1 est normalement constituée d'une seule épaisseur de matériau, sauf évidemment entre ses extrémités périphériques 2 et 4. Deux entailles 6,7 sont formées dans la périphérie de la feuille 1, généralement entre l'extrémité périphérique 4 et l'extrémité initiale 2, formant ainsi deux segments de préhension 8,9 du moyen de fermeture 5. On peut éventuellement prévoir plus de deux entailles, mais cela risque de renchérir la production de l'accessoire et/ou de perturber l'utilisateur.

Les deux segments de préhension 8,9 sont de préférence situés à des extrémités opposées de la feuille souple 1. Sur la figure 1, la feuille 1 a une forme discoïde, qui est sa forme préférée, mais elle pourrait éventuellement être rectangulaire, notamment carrée, ou encore polygonale, octogonale ou hexagonale, par exemple.

Le moyen de fermeture 5, appelé parfois "lien coulissant", est mobile à l'intérieur de l'espace périphérique peut être une ou plusieurs ficelle (s) ou bande (s) et peut être également en un matériau plastique tel que le polyéthylène. Sa mobilité consiste essentiellement en un coulissement le long de la périphérie de la feuille 1, à l'intérieur de l'espace précité, ou, suivant la variante précitée, à l'intérieur desdites perforations.

L'accessoire plat comprend un moyen de maintien 10 situé à distance de la périphérie de la feuille 1, de préférence sensiblement au centre de celle-ci. Ce moyen de maintien 10 est solidaire de la feuille 1, il est fabriqué d'un seul tenant avec la feuille 1 ou a été fixé sur celle-ci de façon connue, par exemple par collage, soudage ou fusion partielle .

Le moyen de maintien 10 peut être constitué du même matériau que la feuille 1.

Il s'étend depuis une face de celle-ci, à partir d'un point situé à distance de la périphérie de la feuille 1. Avantageusement, le moyen de maintien 10,16 s'étend sur une distance au moins égale à la distance entre un cercle reliant les points des entailles 6,7 les plus proches du centre de la feuille 1 et le côté du moyen de fermeture 5,11 tourné vers le centre de la feuille 1 et situé en dehors des entailles 6,7. L'avantage de cette caractéristique est que le moyen de maintien 10,16 peut être plus facilement plaqué contre le sol.

La précision « situé en dehors des entailles 6,7 » est due au fait que sur la variante des figures 2, 6 et 8, les segments de préhension 12 et 13 s'éloignent de la périphérie 4 au niveau des entailles 6 et 7, comme cela est expliqué ci-après .

De préférence, le moyen de maintien 10,16 est de forme allongée .

Le moyen de maintien 10,16 comporte préférentiellement un trou 14, préférablement en son centre, qui facilite son maintien au sol et éventuellement sa saisie. Ainsi, comme on peut le voir sur les figures 1 et 2, le moyen de maintien 10,16 peut être en forme de U. L'avantage apporté par le trou 14 est que ce dernier peut être traversé par une ou plusieurs griffes de chien, lorsque le moyen de moyen 10,16 est plaqué au sol par une patte de chien, comme on le verra ci-après .

Il peut être souhaitable, avant d'utiliser l'accessoire, d'extraire les segments de préhension 8 et 9 en les tirant vers l'extérieur, afin qu'ils s'éloignent de l'extrémité périphérique 4 et soient plus faciles à saisir.

Cependant, une traction sur les segments de préhension 8 et 9 les fait déborder de la feuille 1 en déformant cette dernière, la froissant et en réduisant sa surface. C'est pour cette raison qu' il a été prévu une variante visible sur la figure 2, dans laquelle la longueur du moyen de fermeture 11 est supérieure au périmètre de la feuille souple 1, de façon à ce que les segments de préhension 12,13 débordent ou fassent saillie par rapport à la l'extrémité périphérique 4 de la feuille 1. Les segments de préhension 12,13 étant en dehors de l'extrémité périphérique 4, ils sont plus faciles à saisir que les segments de préhension 8,9 non tirés vers l'extérieur de la feuille 1.

Sur les figures 3 et 4 sont représentés respectivement les accessoires des figures 1 et 2, lorsqu'une moitié de la feuille 1 est rabattue sur l'autre moitié.

Sur la figure 5 est représenté une série de plusieurs, en l'occurrence trois, accessoires de la figure 1, joints bout- à-bout au niveau de zones de jonction 15, obtenues soit par collage ou fusion partielle des extrémités 4 de deux accessoires adjacents, soit au moyen d'un peu de matière ajoutée à l'une et/ou à l'autre de ces extrémités.

La figure 6 est similaire à la figure 5, la seule différence résidant dans la longueur des moyens de préhension 12,13, supérieure à celle des moyens de préhension 8,9.

Les zones de jonction 15 sont de préférence équidistantes des moyens de préhension 8,9 ou 12,13.

Il est possible de prévoir dès la fabrication des accessoires que ceux-ci soient ainsi liés les uns aux autres de façon à pouvoir les conditionner aisément sous forme de rouleaux .

Bien entendu, les accessoires doivent pouvoir être facilement détachés les uns des autres, sans être endommagés ou déformés. Méthode selon l'invention

Dans le but de réduire le nombre de déjections d'animal de compagnie présentes sur le sol, il est nécessaire de mettre en œuvre la méthode selon l'invention, laquelle comporte les étapes consistant à :

- se procurer un accessoire selon l'invention, disponible dans le commerce, ou en le fabriquant soi-même ou en le faisant fabriquer par quelqu'un ou par une société,

- disposer l'accessoire à plat sur le sol avec le moyen de maintien 10 du côté du sol ; extraire éventuellement les segments de préhension 8,9, en tirant dessus, afin qu'ils s'éloignent de l'extrémité périphérique 4 ;

- garnir la face de l'accessoire opposée au sol, de préférence en son centre, généralement au moyen de matières fécales, lesquelles sont normalement non liquides,

- saisir un premier segment de préhension 8 ou 12, le soulever et l'amener vers le deuxième segment de préhension

9 ou 13, afin de rabattre une partie de l'accessoire garni sur le reste de l'accessoire,

- saisir le deuxième segment de préhension 9 ou 13,

- maintenir le moyen de maintien 10 sur le sol,

- tirer sur les deux segments de préhension 8,9 ou 12,13 jusqu'à ce que l'accessoire se referme sur sa garniture, de préférence totalement, et

- éventuellement transporter l'accessoire garni en le tenant par les segments de préhension 8,9 ou 12,13.

Les deux premières étapes sont complexes et donc destinées à être exécutées par un être humain, généralement le propriétaire de l'animal de compagnie.

Les autres étapes sont l'œuvre de l'animal de compagnie. N'étant pas innées, elles doivent être acquises au cours d'un apprentissage se déroulant dans le cadre d'une éducation animale. Education animale

Pour que l'invention produise pleinement ses effets, elle nécessite la participation de l'animal de compagnie. Celle- ci ne s'acquiert que par une éducation préalable appropriée. Une telle éducation préalable est relativement complexe et doit généralement être faite par un professionnel tel qu'un éducateur canin, qui sait comment apprendre à l'animal les étapes de la méthode selon l'invention qui lui incombent. Bien que le propriétaire de l'animal de compagnie soit en principe capable de se mettre à la place de son compagnon et d'exécuter lui-même la totalité des étapes de la méthode selon l'invention, il est peu probable que son compagnon - dont on ignore s'il appréciera le spectacle - soit capable de l'imiter sans un entraînement préalable.

C'est pourquoi le recours à un éducateur canin paraît indispensable, car seul un éducateur canin est capable de faire comprendre progressivement à l'animal de compagnie

- qu'il doit déféquer sur l'accessoire, de préférence en son centre, puis

- saisir dans sa gueule un premier segment de préhension 8 ou 12, le soulever et l'amener vers le deuxième segment de préhension 9 ou 13, pour refermer l'accessoire sur lui-même, ensuite

- saisir dans sa gueule le deuxième segment de préhension 9 ou 13, sans lâcher le premier segment de préhension 8 ou 12, puis

- maintenir à l'aide d'une patte le moyen de maintien 10 en contact avec le sol, ensuite

- tirer sur les deux segments de préhension 8,9 ou 12,13 jusqu'à ce que la périphérie de l'accessoire se referme le plus possible sur les excréments et

- éventuellement transporter, donner et/ou apporter à sa maîtresse ou son maître son cadeau, à savoir, l'accessoire contenant les excréments, en tenant les segments de préhension 8,9 et 12,13 dans sa gueule.

Bien entendu, l'animal peut maintenir le moyen de maintien

10 plaqué contre le sol avant de saisir le deuxième segment de préhension 9 ou 13.

Evidemment, la taille de l'accessoire selon l'invention est choisie en fonction de la taille de l'animal de compagnie : plus l'animal de compagnie est grand, plus la surface de l'accessoire doit être grande. Un chihuahua a besoin d'accessoires de dimensions différentes de celles d'accessoires pour saint-bernard...

Afin d'inciter l'animal à déféquer sur l'accessoire, il est possible d'y déposer un liquide phéromonal approprié qui agira comme catalyseur de défécation.

De préférence, le dépôt est effectué au centre de 1 ' accessoire .

11 peut se faire par exemple au moyen d'un vaporisateur.

Des phéromones appropriées sont disponibles dans le commerce mais il est aussi possible de préparer préalablement du liquide phéromonal en introduisant un échantillon de matière fécale dans un solvant de préférence non odorant (eau,...) . La suspension obtenue est filtrée. Le filtrat peut ensuite être introduit dans un flacon à vaporisateur, similaire à un flacon de parfum ou de gel hydroalcoolique, que le propriétaire peut ensuite transporter sur lui (par exemple dans son sac à main) . Avant chaque mise en place d'un accessoire sur le sol, ou éventuellement après, le propriétaire peut appliquer, notamment par aspersion ou vaporisation, de la solution phéromonale sur la face de l'accessoire, de préférence en son centre, dans le dessein de stimuler ultérieurement l'excrétion. Conclusion

La diffusion et la mise en œuvre de la méthode selon l'invention réduira considérablement le nombre de matières fécales animales sur le sol, puisque les déjections animales chuteront sur l'accessoire selon l'invention et n'entreront plus en contact avec le sol.

En outre, la méthode selon l'invention évitera aux propriétaires d' animaux de compagnie le contact pluriquotidien et répugnant de leurs doigts souvent dispendieusement manucurés avec une matière chaude et molle et leur épargnera le humage des exhalaisons fétides de cette dernière .

Enfin, la méthode selon l'invention rendra service aux personnes âgées - qui constituent la catégorie principale des propriétaires d'animal de compagnie - en les dispensant de se baisser pour s'acquitter d'une tâche ingrate dont elles devraient être exonérées du fait de leur âge respectable .

Il va sans dire que l'accessoire et la méthode selon l'invention peuvent également être utilisés par des êtres humains, par exemple lors de promenades en pleine nature, de campings sauvages, etc., ou par des personnes n'ayant malheureusement pas accès à des toilettes (personnes sans domicile fixe, personnes dans des pays en voie de développement...) .