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Title:
METHOD FOR REDUCING A CARBONYL-CONTAINING COMPOUND
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/030517
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for reducing a carbonyl-containing compound. More precisely it concerns a method for reducing a aldehyde and/or a ketone. The reduction method which consists in reacting a carbonyl-containing compound with an alcohol in the presence of a zeolite catalyst is characterised in that it consists in: mixing in any manner the carbonyl-containing compound with alcohol; passing said mixture on a catalytic bed comprising at least a zeolite; in subjecting the reaction mixture derived from the catalytic bed to recirculation on the catalytic bed as many times as required for obtaining the desired conversion rate of the substrate.

Inventors:
JACQUOT ROLAND (FR)
SPAGNOL MICHEL (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/000010
Publication Date:
July 16, 1998
Filing Date:
January 06, 1998
Export Citation:
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Assignee:
RHODIA CHIMIE SA (FR)
JACQUOT ROLAND (FR)
SPAGNOL MICHEL (FR)
International Classes:
B01J29/08; B01J29/70; C07B41/02; C07B61/00; C07C29/143; C07C35/08; (IPC1-7): C07B41/02; C07C29/143; C07C35/08
Other References:
E.J. CREYGHTON, ET AL.: "Stereoselective reduction of 4-tert-butylcyclohexanone to cis-4-tert-butylcyclohexanol catalysed by zeolite BEA", JOURNAL OF THE CHEMICAL SOCIETY, CHEMICAL COMMUNICATIONS, no. 18, 21 September 1995 (1995-09-21), LETCHWORTH, GB, pages 1859 - 1860, XP002038921
Attorney, Agent or Firm:
Dutruc-rosset, Marie-claude (Direction de la Propri�t� Industrielle 2, quai Paul Doumer Courbevoie Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de réduction d'un composé carbonylé en alcool correspondant, par réaction dudit composé carbonylé avec un alcool en présence d'un catalyseur zéolithique caractérisé par le fait qu'il consiste : . à effectuer le mélange d'une manière quelconque du composé carbonylé et de I'alcool, . à faire passer ledit mélange sur un lit catalytique comprenant au moins une zéolithe, . à soumettre le mélange réactionnel issu du lit catalytique à une recirculation sur lit catalytique, en un nombre de fois suffisant pour obtenir le taux de conversion du substrat souhaité.
2. Procédé selon la revendication 1 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule générale (I) : dans ladite formule (I) : . Ra et Rb, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné monovalent, éventuellement substitué ayant de 1 à 40 atomes de carbone ; au plus l'un des radicaux Ra ou Rb est un atome d'hydrogène, . Ra et Rb peuvent former un cycle comprenant éventuellement un autre hétéroatome.
3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2 caractérisé par le fait que le composé carbonyle répond à la formule générale (I) dans laquelle Ra et Rb représentent un radical hydrocarboné monovalent, substitué ou non qui peut être un radical aliphatique acyclique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ; un radical carbocyclique ou hétérocyclique saturé, insaturé ou aromatique, monocyclique ou polycyclique.
4. Procédé selon l'une des revendications 2 et 3 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule générale (I) dans laquelle Ra et Rb représentent un radical aliphatique acyclique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ayant de préférence de 1 à 12 atomes de carbone, saturé ou comprenant une à plusieurs insaturations sur la chaîne, généralement, 1 à 3 insaturations qui peuvent être des doubles liaisons simples ou conjuguées ou des triples liaisons.
5. Procédé selon l'une des revendications 2 à 4 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule générale (I) dans laquelle Ra et Rb représentent un radical alkyle, alcényle, alcadiényle, linéaire ou ramifié ayant de préférence de 1 à 12 atomes de carbone : la chaîne hydrocarbonée pouvant être éventuellement : . interrompue par l'un des groupes suivants Z : . O. ; . CO. ; COO. ; . NR1. ; . CO. NR1. ; . S. ; . SO2. ; . NR1. CO. ; dans lesdites formules R1 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence, un radical méthyle ou éthyle, . et/ou porteuse de l'un des substituants suivants : . OH ;. COOH ;. COOX ;. CO. N (Ri) (R2) ;. COOL ;. CHO ;. COR1 ;. NO2 ;. X ; . CF3. dans ces formules, X représente un atome d'halogène, de préférence, un atome de chlore ou de brome et R2 a la même signification que R1 donnée précédemment.
6. Procédé selon l'une des revendications 2 à 5 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule générale (I) dans laquelle Ra et Rb représentent un radical aliphatique acyclique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié porteur d'un substituant cyclique, de préférence, un cycle benzénique : le radical aliphatique acyclique pouvant être relié au cycle par un lien valentiel ou par l'un des groupes Z précités dans la revendication 5.
7. Procédé selon l'une des revendications 2 et 3 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule générale (I) dans laquelle Ra et Rb représentent : . un radical carbocyclique ou hétérocyclique, monocyclique, saturé ou comprenant 1 ou 2 insaturations dans le cycle ; le nombre d'atomes de carbone dans le cycle pouvant varier de 3 à 8 atomes de carbone et étant de préférence égal à 5 ou 6, . un radical carbocyclique ou hétérocyclique, polycyclique, de préférence bicyclique ; le nombre d'atomes de carbone dans le cycle pouvant varier de 3 à 8 atomes de carbone et étant de préférence égal à 5 ou 6.
8. Procédé selon l'une des revendications 2 et 3 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule générale (I) dans laqueile Ra et Rb représentent un radical carbocyclique aromatique, et notamment benzénique répondant à la formule générale (II) : dans ladite formule (11) : . n est un nombre entier de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, . Q représente R3, I'un des groupes ou fonctions suivantes : un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, tel que méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, sec. butyle, tert. butyle, un radical alcényle linéaire ou ramifié ayant de 2 à 6 atomes de carbone, de préférence, de 2 à 4 atomes de carbone, tel que vinyle, allyle, un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone tel que les radicaux méthoxy, éthoxy, propoxy, isopropoxy, butoxy, un groupe acyle ayant de 2 à 6 atomes de carbone, un radical de formule : <BR> <BR> <BR> <BR> . R5. OH<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> . R5. COOR7 . R5. CHO . R5. N02 . R5. CN . R5. N (R7) (R8) . R5. CO. N (R7) (R8) . R5. SH . R5. X . R5. CF3 dans lesdites formules, R5 représente un lien valentiel ou un radical hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que, par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, isopropylidène ; les radicaux R7 et Rg, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone ; X symbolise un atome d'halogène, de préférence un atome de chlore, de brome ou de fluor. Q représente P..'t'un des radicaux plus complexes suivants : dans lequel : . m est un nombre entier de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, . Ro ayant la signification donnée précédemment pour R3, . Rg représente un lien valentiel ; un groupe hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropyiène, isopropylidène ou l'un des groupes suivants dénommés Z : . O. ;. CO. ; COO. ;. N R7. ;. CO. N R7. ;. S. ;. SO2. ;. NR7. CO. ; dans lesdites formules R7 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence, un radical méthyle ou éthyle.
9. Procédé selon l'une des revendications 2 et 3 caractérisé par le fait que le composé carbonyié répond à la formule générale (I) dans laquelle Ra et Rb représentent : . un radical hétérocyclique aromatique comportant 5 ou 6 atomes dans le cycle dont 1 ou 2 hétéroatomes, . un radical carbocyclique ou hétérocyclique aromatique polycyclique.
10. Procédé selon l'une des revendications 2 et 3 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule générale (I) dans laquelle Ra représente un radical phényle éventuellement porteur d'un groupe alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 4 atomes de carbone, un groupe trihalogénométhyle ou un atome d'halogène et Rb, un atome d'hydrogène.
11. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2 caractérisé par le fait que le composé carbonvié répond à ia formule générale (la) : dans laquelle : . A symbolise le reste d'un cycle formant tout ou partie d'un système monocyclique ou polycyclique comprenant au moins un groupe carbonyle, . R représente un atome d'hydrogène ou un ou plusieurs substituants, identiques ou différents, . n est un nombre de préférence égal à 1 ou 2.
12. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule (la) dans laquelle le reste A éventuellement substitué représente le reste : . d'un composé monocyclique, carbocyclique, saturé ou insaturé, . d'un composé polycyclique comprenant au moins deux carbocycles, saturés et/ou insaturés, . d'un composé polycyclique comprenant au moins deux cycles saturés et/ou insaturés : un ou plusieurs des atomes de carbone pouvant être remplacés par un hétéroatome, . d'un composé polycyclique comprenant au moins deux carbocycles dont l'un d'eux est aromatique.
13. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2 caractérisé par le fait que le composé carbonylé est un composé monocyclique carbocyclique avec un nombre d'atomes de carbone dans le cycle variant entre 3 et 20 atomes de carbone, de préférence égal à 5 ou 6 atomes de carbone ; ledit carbocycle comprenant éventuellement 1 à 2 doubles liaisons.
14. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2 caractérisé par le fait que le composé carbonylé est un composé polycyclique avec un nombre d'atomes de carbone dans chaque cycle variant entre 3 et 8 atomes de carbone, de préférence égal à 5 ou 6 atomes de carbone.
15. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2 caractérisé par le fait que le composé carbonylé est un composé polycyclique comprenant au moins deux cycles saturés et/ou insaturés : un ou deux des atomes de carbone pouvant être remplacés par un hétéroatome, de préférence un atome d'oxygène ou d'azote.
16. Procédé selon l'une des revendications 11 à 15 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule (la) dans laquelle le reste A porte un ou plusieurs substituants R tels que : . R peut représenter Rg, I'un des groupes suivants : . un radical aliphatique acyclique, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 20 atomes de carbone, saturé ou comprenant une ou plusieurs insaturations sur la chaîne, de préférence 1 à 3 insaturations qui sont de préférence, des doubles liaisons simples ou conjuguées ; la chaîne hydrocarbonée pouvant être éventuellement : interrompue par l'un des groupes suivants dénommés Z : . O. ;. CO. ; COO. ;. N Rlo. ;. CO. N R10. ;. S. ;. SO2. ; dans lesdites formules Rio représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, . et/ou porteuse de l'un des substituants suivants : . OH ;. CN ;. N [R10] 2 ;. COOR10 ;. CF3 ou. X ; dans lesdites formules, les radicaux R10, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone et X représente. un atome d'halogène, de préférence, de fluor, de chlore, de brome, un radical du type =R, dans lequel Rll représente un radical alkylidène ayant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical de formule =C (CN) 2 ou un radical cycloalkylidène ou cycloalcénylidène ayant 5 ou 6 atomes de carbone ou un radical benzylidène éventuellement substitué, de préférence par un atome d'halogène X, . un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, deux atomes successifs du cycle peuvent être reliés entre eux par un pont époxy ou par un pont du type alkylène dioxy ayant de 1 à 4 atomes de carbone, de préférence les radicaux méthylène dioxy, éthylène dioxy, propylène dioxy, un groupe OH, un groupe COORio, Rio représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence méthyle, éthyle, un groupe CN, un atome d'halogène, de préférence, de fluor, de chlore, de brome. un groupe . CF3. R peut représenter R12, l'un des groupes plus complexes suivants : un radical carbocyclique saturé ou insaturé ayant de 4 à 7 atomes de carbone, de préférence un radical cyclopentyle, cyclohexyle, cyclopentène. 2 yle, cyclopentène. 3 yle, cyclohexène. 1 yle, cyclohexène. 2 yle, cyclohexène. 3 yle, un radical de formule dans lequel R13 représente un lien valentiel ou un radical hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, isopropylidène et Rg ayant la signification donnée précédemment et m est un nombre entier de 0 à 4, . un radical . R13 . Z . R14 dans lequel Z et R13 ont la signification donnée précédemment, R14 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone ou un radical de formule dans lequel Rg et m ont la signification donnée précédemment, . un radical de type spiro de formule : dans laquelle R15 représente un ou plusieurs radicaux alkyle, linéaires ou ramifiés ayant de 1 à 6 atomes de carbone.
17. Procédé selon l'une des revendications 11 à 13 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule (la) dans laquelle A est le reste d'un composé carbocyclique monocyclique, saturé portant un ou plusieurs substituants tels que : . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 15 atomes de carbone, de préférence un radical méthyle, éthyle, n. propyle, isopropyle, n. butyle, sec. butyle, tert. butyle, n. pentyle, isopentyle, tert. pentyle, n. hexyle, n. heptyle, . un radical alkyle ayant de 1 à 15 atomes de carbone porteur d'un groupe fonctionnel, de préférence une fonction OH, CN, N [Ra0] 2, COORro avec R10, identiques ou différents, représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone : la chaîne alkyle pouvant être interrompue par un atome d'oxygène ou un groupe carbonyle, carboxy ou amino éventuellement substitué et l'on peut citer plus particulièrement un radical de formule. NHCH3 ou. N (CH3) 2, un radical de formule. CH2. CH2. CN, un radical de formule . CH2. CO. (CH2) 4. COOH, un radical de formule COCH (CH3) 2, un radical de formule. (CH2) 6. COOH, un radical de formule. CH2. COOCH3, un radical de formule. CH2. COOC2H5, un radical de formule. CH2. CH2. COOCH3, un radical de formule. (CH2) 6. COOCH3, un radical de formule . (CH2) 6. COOC2H5, un radical de formule . (CH2)5. COOC2H5, un radical de formule. CO. CH3, un radical de formule . C(CH3)2. CO. CH3, un radical de formule. CH2 CH2. CG (CH2) 4 CH3, un radical alcénylène ou alkylidène, linéaire ou ramifié, comportant une ou deux doubles liaisons ayant de 1 à 15 atomes de carbone, de préférence, un radical de formule. CH2. CH=CH2, un radical de formule . C (CH3) =CH2, un radical de formule. CH2. CH=CH. C2H5, un radical de formule. CH2. CH=CH. (CH2) 2. CH3, un radical de formule. CH=CH. (CH2) 4. CH3, un radical de formule. CH2. CH=C (CH3) 2, un radical de formule . CH2. CH=CCH3. (CH2) 2. CH=C (CH3) 2, un radical =C (CH3) 2 ou =CH. (CH2) 2. CH3, un radical alcénylène ou alkylidène, linéaire ou ramifié, comportant une ou deux doubles liaisons ayant de 1 à 15 atomes de carbone porteur d'un groupe fonctionnel, de préférence une fonction OH, CN, NH2, COORao dans laquelle R10 a la signification donnée précédemment : la chaîne insaturée pouvant être interrompue par un atome d'oxygène, un groupe carbonyle ou carboxy et l'on peut mentionner plus spécialement un radical de formule . CH2. CH=CH. (CH2)3. COOH, un radical de formule . CH=CH. C (CHH. COOH, un radical de formule . CH2. CH=CH. (CH2) 3. COOCH3, un radical de formule . CH=CH. C (CH3)=CH. COOCH3, un radical de formule . CH=CH. CO. CH3, un radical de formule . CH=CH. CO. (CH2)4. CH3 ou un radical de formule . CH=CH. CHOH. (CH2) 4. CH3 un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthoxy, éthoxy, deux atomes successifs du cycle peuvent être reliés entre eux par un pont époxy ou par un pont tel que les radicaux méthylène dioxy, éthylène dioxy, propylène dioxy, un radical de type spiro de formule . un radical de formule . un radical de formule Y représentant un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, de préférence de fluor ou de chlore, . un radical de formule . un groupe OH, . un groupe COOR1o, R10 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence méthyle, éthyle, . un groupe CN, . un atome d'halogène, de préférence, de fluor, de chlore, de brome.
18. Procédé selon l'une des revendications 11 et 12, 14 et 15 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule (la) dans laquelle A est le reste d'un composé carbocyclique polycyclique, de préférence bicylique comprenant deux carbocycles saturés portant un ou plusieurs substituants tels que : . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthyle, isopropyle, un radicaux de formule. CH2Br, . un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthoxy, . un radical de formule =CH2, . un groupe OH, . un groupe. COOH, . un atome d'halogène, de préférence, de fluor, de chlore, de brome, . un groupe CF3.
19. Procédé selon l'une des revendications 11 et 12, 14 et 15 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule (la) dans laquelle A est le reste d'un composé carbocyclique bicylique comprenant deux carbocycles dont l'un est saturé, et l'autre insaturé, portant un ou plusieurs substituants tels que : . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthyle, . un radical de formule . un radical de formule . un atome d'halogène, de préférence, de chlore.
20. Procédé selon l'une des revendications 11 et 12, 14 et 15 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule (la) dans laquelle A est le reste d'un composé carbocyclique polycylique, de préférence, bicylique comprenant deux carbocycles insaturés, portant un ou plusieurs radicaux alkyle.
21. Procédé selon l'une des revendications 11 et 12, 14 et 15 caractérisé par le fait que le composé carbonylé répond à la formule (la) dans laquelle A est le reste d'un composé carbocyclique polycylique comprenant au moins un carbocycle aromatique, de préférence, un cycle benzénique, portant un ou plusieurs substituants tels que : . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthyle, tert. butyle, . un radical de formule un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthoxy, un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone porteur d'autres groupes fonctionnels tels que, par exemple, un groupe OH et/ou N [R10] 2 avec R10, identiques ou différents, représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical de formule. O. CH2. CHOH. CH2. NHBu. t un groupe OH, un groupe acyle ayant de 2 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical acétyle ou de formule. CO. tert. butyle, <BR> <BR> <BR> un groupe. CH2. COOH,<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> un groupe. NH2, un atome d'halogène, de préférence, de fluor, de chlore, de brome.
22. Procédé selon l'une des revendications 1 à 21 caractérisé par le fait que le composé carbonylé mis en oeuvre est choisi parmi les composés suivants : <BR> <BR> <BR> benzaldéhyde,<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> anisaidéhyde, . 4. chlorobenzaldéhyde, aldéhyde vératrique, aldéhyde cinnamique, <BR> <BR> <BR> . α. naphtylaldéhyde,<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> . isobornylcyclohexanone, . isofenchylcyclohexanone, . isocamphylcyclohexanone, . bornylcyclohexanone, . fenchylcyclohexanone, . camphylcyclohexanone,<BR> . 4. méthylcyclohexanone, . 4. tert. butylcyclohexanone.
23. Procédé selon l'une des revendications 1 à 22 caractérisé par le fait que I'alcool mis en oeuvre répond à la formule (III) : dans ladite formule (III) : . Rc et Rd ont la signification donnée précédemment pour Ra et Rb dans la formule (I).
24. Procédé selon la revendication 23 caractérisé par le fait que I'alcool mis en oeuvre est un alcool aliphatique ou cycloaliphatique, secondaire ou tertiaire.
25. Procédé selon l'une des revendications 23 et 24 caractérisé par le fait que I'alcool mis en oeuvre est un alcool ayant une faible condensation en carbone, de préférence, moins de 6 atomes de carbone et encore plus préférentiellement moins de 4 atomes de carbone.
26. Procédé selon l'une des revendications 23 à 25 caractérisé par le fait que I'alcool mis en oeuvre est l'isopropanol, l'isobutanol, le sec. butanol, le tert. butanol, le glycérol.
27. Procédé selon l'une des revendications 1 à 26 caractérisé par le fait que le catalyseur est une zéolithe naturelle ou synthétique éventuellement désaluminée ou calcinée.
28. Procédé selon la revendication 27 caractérisé par le fait que la zéolithe est une zéolithe naturelle choisie parmi : la chabazite, la clinoptilolite, I'érionite, la mordénite, la phillipsite, l'offrétite.
29. Procédé selon la revendication 27 caractérisé par le fait que la zéolithe est une zéolithe synthétique choisie parmi : . les zéolithes synthétiques à réseau monodimensionnel telles que la zéolithe ZSM. 4, la zéolithe L, la zéolithe ZSM. 12, la zéolithe ZSM. 22, la zéolithe ZSM. 23, la zéolithe ZSM. 48. les zéolithes à réseau bidimensionnel telles que la mordénite, la ferrierite, . les zéolithes à réseau tridimensionnel telles que la zéolithe (3, la zéolithe ß au titane, la zéolithe Y, la zéolithe X, la zéolithe ZSM. 5, la zéolithe ZSM. 11, I'offrétite, . la zéolithe mésoporeuse de type MCM.
30. Procédé selon la revendication 27 caractérisé par le fait que la zéolithe est une zéolithe ß, une zéolithe ß au titane, une zéolithe Y ou de type MCM.
31. Procédé selon l'une des revendications 27 à 30 caractérisé par le fait que la zéolithe est mise en oeuvre seule ou en mélange avec une matrice minérale choisie, de préférence, parmi les oxydes de métaux, tels que les oxydes d'aluminium, de silicium et/ou de zirconium, ou encore parmi les argiles et plus particulièrement, le kaolin, le talc ou la montmorillonite.
32. Procédé selon l'une des revendications 1 à 31 caractérisé par le fait que le rapport entre le nombre de moles d'alcool et le nombre de moles de composé carbonylé varie entre 0, 1 et 20, et se situe de préférence entre 0, 5 et 4, 0.
33. Procédé selon l'une des revendications 1 à 32 caractérisé par le fait que la quantité de catalyseur représente en poids par rapport au composé carbonylé engagée, de 0, 01 à 50 %, de préférence, de 1, 0 à 20 %.
34. Procédé selon l'une des revendications 1 à 33 caractérisé par le fait que la température à laquelle est mise en oeuvre la réaction de réduction se situe entre 20°C et 200°C, de préférence entre 40°C et 150°C.
35. Procédé selon l'une des revendications 1 à 34 caractérisé par le fait que la réaction est conduite sous pression atmosphérique.
36. Procédé selon l'une des revendications 1 à 35 caractérisé par le fait que le mélange réactionnel traverse le lit catalytique, de préférence, de bas en haut et à sa sortie, est renvoyé dans la zone de mélange des réactifs afin d'être recyclé un nombre de fois suffisant pour obtenir le taux de conversion du substrat souhaité.
37. Procédé selon la revendication 36 caractérisé par le fait que le taux de conversion est supérieure à 20 %, et de préférence, compris entre 50 et 100 %.
38. Procédé selon l'une des revendications 1 à 37 caractérisé par le fait que la vitesse linéaire du flux liquide sur te lit catalytique varie entre 0, 1 et 10 cm/s, de préférence, entre 0, 1 et 5 cm/s.
39. Procédé selon l'une des revendications 1 à 38 caractérisé par le fait que le temps de séjour du flux de matière sur le lit catalytique varie entre 15 min et 15 h, et de préférence, entre 30 min et 10 h.
40. Procédé selon l'une des revendications 1 à 39 caractérisé par le fait que l'on obtient en fin de réaction, une phase liquide comprenant I'alcool obtenu qui peut être récupéré de manière classique.
41. Mélanges d'isomères cis ou trans de cyclohexanol substitué, de préférence en position para par rapport au groupe hydroxyle, comprenant au moins 85 %, de préférence, au moins 90 % de l'isomère cis ou trans.
42. Mélanges selon la revendication 41 caractérisé par le fait que que le substituant est un groupe alkyle aliphatique ou cycloaliphatique, ayant de 1 jusqu'à 12 atomes de carbone, de préférence, de 1 à 4.
Description:
PROCEDE DE REDUCTION D'UN COMPOSE CARBONYLE.

La présente invention a pour objet un procédé de réduction d'un composé carbonylé. Plus précisément, I'invention concerne un procédé de réduction d'un aldéhyde et/ou d'une cétone.

II existe différents procédés de réduction de composés carbonylés en alcools. En particulier, il est connu de réduire les aldéhydes et les cétones en alcools, selon un procédé d'hydrogénation, en présence de nickel Raney.

Le problème qui se pose est que la réduction d'un aldéhyde ou d'une cétone conduite selon le procédé précité, est une réaction non stéréosélective et l'on obtient alors un mélange de stéréoisomères. il en est ainsi, lorsque l'on conduit la réduction d'une cyclohexanone substituée, conduisant ainsi à un mélange thermodynamique des stéréoisomères.

L'objectif de la présente invention est de fournir un procédé simple de réduction applicable à tout composé carbonylé, et plus particulièrement aux composés carbonylés, pour lesquels l'obtention d'un stéréoisomère majoritaire est requise.

Par ailleurs, Van Bekkum et al ont décrit la réduction du 4-tert- butylcyclohexanone en cis-4-tert-butylcyclohexanol catalysée par une zéolithe BEA [J. Chem. Soc., Chem. Commun, p. 1859-60 (1995)].

La mise en oeuvre dudit catalyseur à l'échelle industrielle pose un problème car la productivité du catalyseur est insuffisante si bien qu'il serait nécessaire de prévoir une taille de réacteur très conséquente.

L'objet de la présente invention est de fournir un procédé permettant d'obvier aux inconvénients précités.

II a maintenant été trouvé et c'est ce qui constitue l'objet de la présente invention, un procédé de réduction d'un composé carbonylé en alcool correspondant, par réaction dudit composé carbonylé avec un alcool en présence d'un catalyseur zéolithique caractérisé par le fait qu'il consiste : -à effectuer le mélange d'une manière quelconque du composé carbonylé et de I'alcool, -à faire passer ledit mélange sur un lit catalytique comprenant au moins une zéolithe,

-à soumettre le mélange réactionnel issu du lit catalytique à une recirculation sur lit catalytique, en un nombre de fois suffisant pour obtenir le taux de conversion du substrat souhaité.

Dans le procédé de l'invention, on met donc en oeuvre un composé carbonylé, aldéhyde ou cétone et un alcool.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un procédé de réduction d'un composé carbonylé répondant plus particulièrement à la formule générale (I) : dans ladite formule (I) : -Ra et Rb, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné monovalent, éventuellement substitué ayant de 1 à 40 atomes de carbone ; au plus l'un des radicaux Ra ou Rb est un atome d'hydrogène, -Ra et Rb peuvent former un cycle comprenant éventuellement un autre hétéroatome.

Plus précisément, Ra et Rb, peuvent représenter un radical hydrocarboné monovalent, substitué ou non qui peut être un radical aliphatique acyclique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ; un radical carbocyclique ou hétérocyclique saturé, insaturé ou aromatique, monocyclique ou polycyclique.

Ra et Rb peuvent prendre diverses significations. Différents exemples sont donnés ci-après mais ils ne sont en aucun cas limitatif.

Dans les composés de formule (I), Ra et Rb représentent préférentiellement un radical aliphatique acyclique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ayant de préférence de 1 à 12 atomes de carbone, saturé ou comprenant une à plusieurs insaturations sur la chaîne, généralement, 1 à 3 insaturations qui peuvent être des doubles liaisons simples ou conjuguées ou des triples liaisons.

Ra et Rb représentent plus particulièrement un radical alkyle, atcényle, alcadiényle, linéaire ou ramifié ayant de préférence de 1 à 12 atomes de carbone.

La chaîne hydrocarbonée peut être éventuellement : -interrompue par l'un des groupes suivants Z : -O-;-CO-; COO-;-NRl-;-CO-NR1-;-S-;-SO2-;-NR1-CO-;

dans lesdites formules Rl représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence, un radical méthyle ou éthyle, -et/ou porteuse de l'un des substituants suivants : -OH ;-COOH ;-COOX ;-CO-N (Ri) (R2) ;-COOR 1 ;-CHO ;-COR 1 ;-NO2 ;-X ; -CF3. dans ces formules, X représente un atome d'halogène, de préférence, un atome de chlore ou de brome et R2 a la même signification que Ri donnée précédemment.

II est également possible que Ra et Rb représentent un radical aliphatique acyclique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié éventuellement porteur d'un substituant cyclique. Par cycle, on entend un cycle carbocyclique ou hétérocyclique, saturé, insaturé ou aromatique.

Le radical aliphatique acyclique peut être relié au cycle par un lien valentiel ou par l'un des groupes Z précités.

Comme exemples de substituants cycliques, on peut envisager des substi- tuants cycloaliphatiques, aromatiques ou hétérocycliques, notamment cyclo- aliphatiques comprenant 6 atomes de carbone dans le cycle ou benzéniques, ces substituants cycliques étant eux-mêmes éventuellement porteurs d'un ou plusieurs substituants.

Comme exemples de tels radicaux, on peut mentionner, entre autres, le radical benzyle.

Dans la formule générale (I), Ra et Rb peuvent représenter un radical carbocyclique, monocyclique. Le nombre d'atomes de carbone dans le cycle peut varier largement de 3 à 8 atomes de carbone mais il est de préférence égal à 5 ou 6 atomes de carbone.

Le carbocycle peut être saturé ou comprenant 1 ou 2 insaturations dans le cycle, de préférence de 1 à 2 doubles liaisons.

Comme exemples préférés de radicaux Ra et Rb, on peut citer les radicaux cyclohexyle ou cyclohexène-yle.

Dans le cas où Ra et Rb représente un radical carbocyclique, monocyclique, saturé ou insaturé, il est possible que l'un ou plusieurs des atomes du carbone du cycle soient remplacés par un hétéroatome, de préférence, oxygène, azote ou soufre ou par un groupe fonctionnel, de préférence carbonyle ou ester, conduisant ainsi à un composé hétérocyclique, monocyclique. Le nombre d'atomes dans le cycle peut varier largement de 3 à 8 atomes mais il est de préférence égal à 5 ou 6 atomes.

Les radicaux Ra et Rb peuvent être également carbocyclique, polycyclique, de préférence bicyclique ce qui signifie qu'au moins deux cycles ont deux atomes de carbone en commun. Dans le cas des radicaux polycycliques, le nombre d'atomes de carbone dans chaque cycle varie entre 3 et 6 : le nombre total d'atomes de carbone étant égal de préférence à 7.

On donne ci-après des exemples de structure bicyclique, couramment rencontrée : Les radicaux Ra et Rb peuvent être égaiement hétérocyclique, polycyclique, de préférence bicyclique ce qui signifie qu'au moins deux cycles ont deux atomes en commun. Dans ce cas, le nombre d'atomes dans chaque cycle varie entre 3 et 6 et est plus préférentiellement égal à 5 ou 6.

Les radicaux Ra et Rb peuvent représenter préférentiellement un radical carbocyclique aromatique, et notamment benzénique répondant à la formule générale (ll) : dans ladite formule (11) : n est un nombre entier de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, - Q représente R3, l'un des groupes ou fonctions suivantes : . un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, tel que méthy) e, éthyte, propyte, isopropyle, butyle, isobutyle, sec-butyle, tert-butyle, un radical alcényle linéaire ou ramifié ayant de 2 à 6 atomes de carbone, de préférence, de 2 à 4 atomes de carbone, tel que vinyle, allyle, un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone tel que les radicaux méthoxy, éthoxy, propoxy, isopropoxy, butoxy, un groupe acyle ayant de 2 à 6 atomes de carbone, un radical de formule : -R5-OH -R5-COOR7 -R5-CHO

-R5-N02 -R5-CN -R5-N (R7) (R8) -R5-CO-N (Ry) (Rg) -R5-SH <BR> <BR> <BR> -R5-X<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> -R5-CF3 dans lesdites formules, R5 représente un lien valentiel ou un radical hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que, par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, isopropylidène ; les radicaux R7 et R8, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone ; X symbolise un atome d'halogène, de préférence un atome de chlore, de brome ou de fluor.

Q représente R.'i'un des radicaux plus complexes suivants : A m -+ (Rdm- dans lequel : -m est un nombre entier de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, . R0 ayant la signification donnée précédemment pour R3, . R6 représente un lien valentiel ; un groupe hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, isopropylidène ou l'un des groupes suivants dénommés Z : -O- ; -CO- ; COO- ; -NR7- ; -CO-NR7- ; -S- ; -SO2- ; -NR7-CO-; dans lesdites formules R7 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence, un radical méthyle ou éthyle.

Comme exemples de radicaux Ra et Rb répondant à la formule (II), on peut mentionner plus précisément les radicaux phényle, tolyle ou xylyle, 1- méthoxyphényle, 2-nitrophényle et les radicaux biphényte, 1, 1'- méthylènebiphényle, 1, 1'-isopropylidènebiphényle, 1, 1'-carboxybiphényle, 1, 1'- oxybiphényle, 1, 1'-iminobiphényle : lesdits radicaux pouvant être substitués par un ou plusieurs radicaux Q tels que prédéfinis.

Ra et Rb peuvent également représenter un radical hydrocarboné aromatique polycyclique ; les cycles pouvant former entre eux des systèmes ortho-condensés, ortho-et péri-condensés. On peut citer plus particulièrement, un radical naphtalénique.

Dans la formule générale (i), Ra et Rb peuvent également représenter un radical hétérocyclique aromatique, comportant notamment 5 ou 6 atomes dans le cycle dont 1 ou 2 hétéroatomes tels que les atomes d'azote, de soufre et d'oxygène.

Ra et Rb peuvent aussi représenter un radical hétérocyclique aromatique polycyclique défini comme étant soit un radical constitué par au moins 2 hétérocycles aromatiques ou non contenant au moins un hétéroatome dans chaque cycle et formant entre eux des systèmes ortho-ou ortho-et péricondensés ou soit un radical constitué par au moins un cycle hydrocarboné aromatique ou non et au moins un hétérocycle aromatique ou non formant entre eux des systèmes ortho-ou ortho-et péricondensés.

II est à noter que si le radical Ra et Rb comprend un cycle quelconque, il est possible que ce cycle porte un substituant. La nature du substituant est quelconque dans la mesure où il n'interfère pas au niveau du produit désiré. Les substituants portés le plus souvent par le cycle sont un ou plusieurs radicaux alkyle ou alkoxy ayant de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, de préférence trois radicaux méthyle, un radical méthylène (correspondant à une liaison exocyclique), un radical alcényle, de préférence un radical isopropène-yle, un atome d'halogène, de préférence chlore ou brome.

Parmi tous les radicaux Ra et Rb précités, Ra représente un radical phényle éventuellement porteur d'un groupe alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 4 atomes de carbone, un groupe trihalogénométhyte ou un atome d'halogène et Rb, un atome d'hydrogène.

Dans la formule (I), il est possible que Ra et Rb forment ensemble et avec l'atome de carbone auquel ils ont attachés, un système cyclique, monocyclique ou polycyclique.

Ainsi, le composé de formule (I) peut être une cétone cyclique.

Le nombre de groupe carbonyle présent dans le substrat de départ peut donc être supérieur à 1, par exemple égal à 2 et l'on est alors en présence d'une dione.

Etant donné que la cétone cyclique de départ mise en oeuvre dans le procédé de l'invention peut être polycyclique, notamment bicyclique, il s'en suit que le nombre de groupes carbonyle dans le composé cétonique de départ peut être égal à 3, voire même à 4 ou plus.

La cétone cyclique mise en oeuvre dans le procédé de l'invention peut donc être une cétone mono-ou polycarbonylée. II peut s'agir d'une cétone monocyclique ou polycyclique.

Le procédé de l'invention convient tout à fait bien aux cétones cycliques répondant à la formule générale (la) :

dans laquelle : -A symbolise le reste d'un cycle formant tout ou partie d'un système monocyclique ou polycyclique comprenant au moins un groupe carbonyle, -R représente un atome d'hydrogène ou un ou plusieurs substituants, identiques ou différents, -n est un nombre de préférence égal à 1 ou 2.

On précisera, sans pour autant limiter la portée de l'invention, que le reste A éventuellement substitué représente préférentiellement, le reste : -d'un composé monocyclique, carbocyclique, saturé ou insaturé, -d'un composé polycyclique comprenant au moins deux carbocycles, saturés et/ou insaturés, -d'un composé polycyclique comprenant au moins deux cycles saturés et/ou insaturés : un ou plusieurs des atomes de carbone pouvant être remplacés par un hétéroatome, -d'un composé polycyclique comprenant au moins deux carbocycles dont l'un d'eux est aromatique.

La cétone cyclique de formule (la) peut donc être un composé monocyclique ou polycyclique.

Lorsqu'il s'agit d'un composé monocyclique, le nombre d'atomes de carbone dans le cycle peut varier largement de 3 à 20 atomes de carbone mais il est de préférence de 5 ou 6 atomes de carbone.

Le carbocycle peut être saturé ou comprenant 1 ou 2 insaturations dans le cycle, de préférence de 1 à 2 doubles liaisons qui sont le plus souvent en position a du groupe carbonyle.

Le composé peut être également polycyclique, de préférence bicyclique ce qui signifie qu'au moins deux cycles ont deux atomes de carbone en commun.

Dans le cas des composés polycycliques, la condensation en carbone de chaque cycle est plus faible, généralement de 3 à 8 mais est égale, de préférence à 5 ou 6 atomes de carbone.

Le composé polycyclique peut comprendre au moins deux cycles saturés et/ou insaturés : un ou plusieurs (de préférence deux) des atomes de carbone

pouvant être remplacés par un hétéroatome, de préférence un atome d'oxygène ou d'azote.

Le composé polycyclique peut comprendre au moins deux carbocycles dont l'un d'eux est aromatique, le cycle aromatique étant de préférence un cycle benzénique.

La cétone cyclique de formule (la) peut être porteuse d'un ou plusieurs substituants.

Le nombre de substituants présents sur le cycle dépend de la condensation en carbone du cycle et de la présence ou non d'insaturations sur le cycle.

Le nombre maximum de substituants susceptibles d'être portés par un cycle, est aisément déterminé par I'Homme du Métier.

En ce qui concerne la nature des substituants, des exemples de substituants sont donnés ci-après mais cette liste ne présente pas de caractère limitatif.

N'importe quel substituant peut être présent sur le cycle dans la mesure où il n'interfère pas au niveau du produit désiré. On donne ci-après des exemples de substituants qui peuvent être portés par le reste A : -R peut représenter Rg, l'un des groupes suivants : . un radical aliphatique acyclique, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 20 atomes de carbone, saturé ou comprenant une ou plusieurs insaturations sur la chaîne, de préférence 1 à 3 insaturations qui sont de préférence, des doubles liaisons simples ou conjuguées ; la chaîne hydrocarbonée pouvant être éventuellement : . interrompue par l'un des groupes suivants dénommés Z : -O- ; -CO- ; COO- ; -NR10- ; -CO-NR10- ; -S- ; -SO2- ; dans lesdites formules R10 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, . et/ou porteuse de l'un des substituants suivants : -OH ;-CN ;-N [R1o] 2 ;-COORIO ;-CF30U-X ; dans lesdites formules, les radicaux R10, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone et X représente. un atome d'halogène, de préférence, de fluor, de chlore, de brome, . un radical du type =R11, dans lequel Rll représente un radical alkylidbne ayant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical de formule =C (CN) 2 ou un radical cycloalkylidène ou cycloalcénylidène ayant 5 ou 6 atomes de carbone ou un radical benzylidène éventuellement substitué, de préférence par un atome d'halogène X, . un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone,

. deux atomes successifs du cycle peuvent être reliés entre eux par un pont époxy ou par un pont du type alkylène dioxy ayant de 1 à 4 atomes de carbone, de préférence les radicaux méthylène dioxy, éthylène dioxy, propylène dioxy, . un groupe OH, . un groupe COORio. 10 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence méthyle, éthyle, . un groupe CN, . un atome d'halogène, de préférence, de fluor, de chlore, de brome.

. un groupe-CF3.

-R peut représenter Rl2, I'un des groupes plus complexes suivants : . un radical carbocyclique saturé ou insaturé ayant de 4 à 7 atomes de carbone, de préférence un radical cyclopentyle, cyclohexyle, cyclopentène- 2 yle, cyclopentène-3 yle, cyclohexène-1 yle, cyclohexène-2 yle, cyclohexène-3 yle, . un radical de formule dans lequel Ri» représente un lien valentiel ou un radical hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, isopropylidène et Rg ayant la signification donnée précédemment et m est un nombre entier de 0 à 4, . un radical-R13-Z-R14 dans lequel Z et Rl3 ont la signification donnée précédemment, Rl4 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone ou un radical de formule dans lequel Rg et m ont la signification donnée précédemment, . un radical de type spiro de formule : dans laquelle Rl5 représente un ou plusieurs radicaux alkyle, linéaires ou ramifiés ayant de 1 à 6 atomes de carbone.

Plus précisément, dans la formule (la), les divers symboles précédents peuvent prendre les significations données ci-après.

A peut représenter le reste d'un composé carbocyclique monocyclique saturé, ayant de 3 à 20 atomes de carbone. II peut y avoir présence d'un ou de deux groupes carbonyle sur le cycle. Le groupe carbonyle est de préférence porté par un carbocycie saturé ayant de 5 ou 6 atomes de carbone.

Le carbocycle saturé peut porter des substituants. Le nombre de substituants sur chaque cycle, peut varier largement de 1 à 5. II est généralement de 1 ou 2.

Comme exemples spécifiques de substituants on peut mentionner : . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 15 atomes de carbone, de préférence un radical méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, sec- butyle, tert-butyle, n-pentyle, isopentyle, tert-pentyle, n-hexyle, n-heptyle, . un radical alkyle ayant de 1 à 15 atomes de carbone porteur d'un groupe fonctionnel, de préférence une fonction OH, CN, N[R10]2, COOR10 avec R10, identiques ou différents, représentant un atome d'hydrogène, un radica ! atkyte linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone : la chaîne alkyle pouvant être interrompue par un atome d'oxygène ou un groupe carbonyle, carboxy ou amino éventuellement substitué et l'on peut citer plus particulièrement un radical de formule-NHCH3 ou-N (CH3) 2, un radical de formule-CH2-CH2-CN, un radical de formule -CH2-CO- (CH2) 4-COOH, un radical de formule COCH (CH3) 2, un radical de formule- (CH2) 6-COOH, un radical de formule-CH2-COOCH3, un radical de formule-CH2-COOC2H5, un radical de formule-CH2-CH2-COOCH3, un radical de formule-(CH2) 6-COOCH3, un radical de formule -(CH2) 6-COOC2H5, un radical de formule- (CH2) 5-COOC2H5, un radical de formule-CO-CH3, un radical de formule-C (CH3) 2OCH3, un radical de formule-CH2 CHzCO-(CH2) 4 CH3, . un radical alcénylène ou atkytidène, linéaire ou ramifié, comportant une ou deux doubles liaisons ayant de 1 à 15 atomes de carbone, de préférence, un radical de formule-CH2-CH=CH2, un radical de formule -C (CH3) =CH2, un radical de formule-CH2-CH=CH-C2H5, un radical de formule-CH2-CH=CH-(CH2) 2-CH3, un radical de formule-CH=CH- (CH2) 4-CH3, un radical de formule-CH2-CH=C un radical de formule -CH2-CH=CCH3- (CH2) 2-CH=C (CH3) 2, . un radical =C (CH3) 2 ou =CH-(CH2)2-CH3, . un radical alcénylène ou alkylidène, linéaire ou ramifié, comportant une ou deux doubles liaisons ayant de 1 à 15 atomes de carbone porteur d'un groupe fonctionnel, de préférence une fonction OH, CN, NH2, COORro dans laquelle R10 a la signification donnée précédemment : la chaîne

insaturée pouvant être interrompue par un atome d'oxygène, un groupe carbonyle ou carboxy et l'on peut mentionner plus spécialement un radical de formule-CH2-CH=CH-(CH2) 3-COOH, un radical de formule -CH=CH-C (CH3) =CH-COOH, un radical de formule -CH2-CH=CH-(CH2) 3-COOCH3"un radical de formule -CH=CH-C (CH3)=CH-COOCH3, un radical de formule-CH=CH-CO-CH3, un radical de formule-CH=CH-CO- (CH2) 4-CH3 ou un radical de formule -CH=CH-CHOH-(CH2) 4-CH3 un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthoxy, éthoxy, deux atomes successifs du cycle peuvent être reliés entre eux par un pont époxy ou par un pont tel que les radicaux méthylène dioxy, éthylène dioxy, propylène dioxy, un radical de type spiro de formule . un radical de formule . un radical de formule Y représentant un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, de préférence de fluor ou de chlore, . un radical de formule

A peut représenter le reste d'un composé carbocyclique monocyclique insaturé, ayant de 4 à 20 atomes de carbone. II peut y avoir présence d'un ou de deux groupes carbonyle sur le cycle. Le groupe carbonyle est de préférence porté par un carbocycle insaturé ayant de 5 ou 6 atomes de carbone.

Le carbocycle insaturé peut porter des substituants. Le nombre de substituants sur chaque cycle, peut varier largement de 1 à 5. II est généralement de 1 ou 2.

Comme exemples spécifiques de substituants on peut mentionner : . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 15 atomes de carbone, de préférence un radical méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, sec- butyle, tert-butyle, n-pentyle, isopentyle, tert-pentyle, n-hexyle, n-heptyle, . un radical alkyle ayant de 1 à 15 atomes de carbone porteur d'un groupe fonctionnel, de préférence une fonction OH, CN, N [Rro] 2 COORro avec R10, identiques ou différents, représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone : la chaîne alkyle pouvant être interrompue par un atome d'oxygène ou un groupe carbonyle, carboxy ou amino éventuellement substitué et l'on peut citer plus particulièrement un radical de formule-NHCH3 ou-N (CH3) 2, un radical de formule-CH2-CH2-CN, un radical de formule -CH2-CO- (CH2) 4-COOH, un radical de formule COCH (CH3) 2, un radical de formule- (CH2) 6-COOH, un radical de formule-CH2-COOCH3, un radical de formule-CH2-COOC2H5, un radical de formule-CH2-CH2-COOCH3, un radical de formule-(CH2) 6-COOCH3, un radical de formule -(CH2) 6-COOC2H5, un radical de formule -(CH2)5-COOC2H5, un radical de formule-CO-CH3, un radical de formule -C(CH3)2-CO-CH3, un radical de formule-CH2 CHzCG (CH2) 4-CH3, . un radical alcénylène ou alkylidène, linéaire ou ramifié, comportant une ou deux doubles liaisons ayant de 1 à 15 atomes de carbone, de préférence,

un radical de formule-CH2-CH=CH2, un radical de formule -C (CH3) =CH2, un radical de formule-CH2-CH=CH-C2H5, un radical de formule-CH2-CH=CH-(CH2) 2-CH3, un radical de formule-CH=CH-(CH2) 4-CH3, un radical de formule-CH2-CH=C (CH3) 2, un radical de formule -CH2-CH=CCH3- (CH2) 2-CH=C (CH3)2, un radical =C (CH3) 2 ou =CH- (CH2) 2-CH3, un radical alcénylène ou alkylidène, linéaire ou ramifié, comportant une ou deux doubles liaisons ayant de 1 à 15 atomes de carbone porteur d'un groupe fonctionnel, de préférence une fonction OH, CN, NH2, COORro dans laquelle R1o a la signification donnée précédemment : la chaîne insaturée pouvant être interrompue par un atome d'oxygène, un groupe carbonyle ou carboxy et l'on peut mentionner plus spécialement un radical de formule-CH2-CH=CH- (CH2) 3-COOH, un radical de formule -CH=CH-C (CH3) =CHtOOH, un radical de formule -CH2-CH=CH-(CH2) 3-COOCH3"un radical de formule -CH=CH-C (CH3)=CH-COOCH3, un radical de formule-CH=CH-CO-CH3, un radical de formule-CH=CH-CO- (CH2) 4-CH3 ou un radical de formule -CH=CH-CHOH-(CH2)4-CH3, . un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthoxy, éthoxy, un radical de formule . un groupe OH, . un groupe COOR10, RIO représentant un atome d'hydrogène ou un radical aikyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence méthyle, éthyle, . un atome d'halogène, de préférence, de fluor, de chlore, de brome.

A titre illustratif, on peut citer plus particulièrement les composés de formule suivante : A peut représenter le reste d'un composé carbocyclique polycyclique, de préférence, bicyclique comprenant deux carbocycles saturés, ayant chacun de préférence de 4 à 8 atomes de carbone. il peut y avoir présence d'un groupe

carbonyle sur l'un ou les deux cycles. II est également possible qu'il y ait deux groupes carbonyle sur le même cycle. Le groupe carbonyle est de préférence porté par un ou deux carbocycles saturés ayant de 5 ou 6 atomes de carbone.

Dans ces composés polycycliques, un ou plusieurs atomes de carbone, de préférence deux, peuvent être remplacés par un hétéroatome, de préférence un atome d'azote ou d'oxygène.

Le ou les cycles de ce composé polycyclique peuvent porter des substituants. Le nombre de substituants sur chaque cycle est généralement de 1 à 4, de préférence 1 ou 2. Comme exemples de substituants couramment rencontrés, on peut citer : . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radica ! méthyte, isopropyte, . un radical de formule-CH2Br, . un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthoxy, . un radical de formule =CH2, . un groupe OH, . un groupe-COOH, . un atome d'halogène, de préférence, de fluor, de chlore, de brome, . un groupe CF3 A titre illustratif, on peut citer plus particulièrement les composés de formule suivante :

A peut représenter le reste d'un composé carbocyclique bicyclique comprenant deux carbocycles, ayant chacun de préférence de 4 à 7 atomes de carbone, I'un saturé, I'autre insaturé, généralement avec une seule double liaison. Le groupe carbonyle peut intervenir aussi bien dans le cycle saturé qu'insaturé ou sur les deux. Le groupe carbonyle est de préférence porté par un carbocycle saturé ou insaturé, ayant de 5 ou 6 atomes de carbone.

Le ou les cycles de ce composé polycyclique peuvent porter des substituants. Le nombre de substituants sur chaque cycle est généralement de 1 à 3, de préférence 1 ou 2.

Comme exemples spécifiques de substituants on peut mentionner : . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthyle, . un radical de formule . un radical de formule . un atome d'halogène, de préférence, de chlore.

A titre illustratif, on peut citer plus particulièrement les composés de formule suivante : A peut représenter le reste d'un composé carbocyciique polycyclique, de préférence, bicyclique comprenant deux carbocycles insaturés, ayant chacun de préférence de 5 ou 6 atomes de carbone. II peut y avoir présence d'un groupe carbonyle sur l'un des deux cycles.

Dans ces composés polycycliques, un ou plusieurs atomes de carbone, de préférence deux, peuvent être remplacés par un hétéroatome, de préférence un atome d'azote ou d'oxygène.

Le ou les cycles de ce composé polycyclique peuvent porter des substituants. Le nombre de substituants sur chaque cycle est généralement de 1 à 5, de préférence 1 ou 2.

Généralement, les substituants sont un ou plusieurs radicaux alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthyle, éthyle.

A titre illustratif, on peut citer plus particulièrement les composés de formule suivante : A peut représenter le reste d'un composé carbocyclique polycyclique comprenant au moins un carbocycle aromatique, de préférence, un cycle benzénique et un carbocycle ayant de préférence de 4 à 7 atomes de carbone et comprenant un ou deux groupes carbonyle.

A est de préférence le reste d'un composé bicyclique comprenant un cycle benzénique et un carbocycle de 5 ou 6 atomes de carbone comprenant un ou deux groupes carbonyle.

Les deux cycles de ce radical bicyclique peuvent porter des substituants. Le nombre de substituants sur chaque cycle est généralement de 1 ou 2.

Comme exemples spécifiques de substituants on peut mentionner : . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthyle, tert-butyle, . un radical de formule un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical méthoxy, un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone porteur d'autres groupes fonctionnels tels que, par exemple, un groupe OH et/ou N [R10] 2 avec R10, identiques ou différents, représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical de formule-O-CH2-CHOH-CH2-NHBu-t . un groupe OH,

. un groupe acyle ayant de 2 à 6 atomes de carbone, de préférence un radical acétyle ou de formule-CO-tert-butyle, . un groupe-CH2-COOH, . un groupe-NH2, . un atome d'halogène, de préférence, de fluor, de chlore, de brome.

A titre illustratif, on peut citer plus particulièrement les composés de formule suivante : Parmi tous les composés cétoniques cycliques précités, le procédé de l'invention s'applique plus particulièrement, aux composés cétoniques carbocycliques saturés ou insaturés, ayant de 5 à 6 atomes de carbone dans le cycle et répondant à la formule (la) dans laquelle : -R représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle ou alkoxy linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence, de 1 à 4 atomes de carbone, un radical benzylidène éventuellement porteur d'un atome d'halogène, -n est égal à 1.

Les cétones cycliques répondant à la formule (la) mises en oeuvre préférentiellement dans le procédé de l'invention sont choisies parmi : -celles dans lesquelles le reste A de la formule (la) représente le reste d'un composé monocyclique saturé comprenant un seul groupe carbonyle, telles que : -cyclobutanone, -cyclopentanone, <BR> <BR> <BR> -2-méthylcyclopentanone,<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> -3-méthylcyclopentanone,<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> -2-méthyl-2-carboxyméthylcyclopentanone -2, 2-diméthylcyclopentanone, -2-(2-octényl)-cyclopentanone, - 2-(3,7-diméthyl-2,6-octadiényl) cyclopentanone, <BR> <BR> <BR> -2-cyclopentylidènecyclopentanone,<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> -2-benzylidènecyctopentanone, - 2-[(p-chloro)benzylidène]cyclopentanone, -2-méthyl-2-carboxyméthyl-5- [ (p-chloro) benzylidène] cyclopentanone -2, 4-diméthylcyclopentanone,

-2, 5-diméthylcyclopentanone, -3, 4-diméthylcyclopentanone, -2, 2, 4-triméthylcyclopentanone, - 4-méthylcyclohexanone, -4-tert-butylcyclohexanone, -5-méthyl-2- (1-méthyléthylidène)-cyclohexanone, - 6-cétoprostaglandine E1, - méthylester prostaglandine E2, -prostagiandine D2, -cyclohexanone, - 3-méthylcyclohexanone, <BR> <BR> <BR> -4méthylcyclohexanone,<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> -4-tert-butylcyclohexanone, -4-n-pentylcyclohexanone, - 2-benzylidènecyclohexanone, -2- (N, N,-diméthylamino) cyclohexanone, -3, 5-diméthylcyclohexanone, -dihydrocarvone, -cycloheptanone, -cyclooctanone, - cycloheptadécanone, -celles dans lesquelles le reste A de la formule (la) représente le reste d'un composé monocyclique saturé comprenant deux groupes carbonyle, telles que : -1, 3-cyclopentanedione - 2-allyl-2-méthyl-1,3-cyclopentanedione, -3, 3-diméthyl-1, 2-cyclopentanedione, -3, 4-diméthyl-1, 2-cyclopentanedione, -1, 2-cyclohexanedione, -1, 3-cyclohexanedione, -1, 4-cyctohexanedione, -1, 2-cycloheptanedione, -celles dans lesquelles le reste A de la formule (la) représente le reste d'un composé monocyclique insaturé comprenant un seul groupe carbonyle, telles que : - 2-cyclopenténone, - 3-méthyl-2-cyclopenténone, -4, 4-diméthyl-2-cyclopenténone, - 2-pentyl-2-cyclopenténone,

-3-éthoxy-2-cyclopenténone,<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> -2-hydroxy-3-éthyl-2-cyclopenténone, -prostaglandine J2, -jasmone, -2-hydroxy-3, 4-diméthyl-2-cyclopenténone, -15-oxoprostaglandine E2, - 2-éthoxy-2-cyclohexénone, - 3-bromo-2-cyclohexénone, -carvone, - 8-hydroxycarvotanacétone, -2-méthyl-5- (1-méthyléthènyl)-2-cyclohexénone, -3, 5, 5-triméthyl-2-cyclohexénone, -méthyl ester de I'acide abscisique, -2-hydroxy-3-méthyl-6- (1-méthyléthyl)-2-cyclohexénone, - 5-cyclohexadécènone.

-celles dans lesquelles le reste A de la formule (la) représente le reste d'un composé monocyclique insaturé comprenant deux groupes carbonyle, telles que : - 2-cyclopentène-1, 4-dione, - 4-hydroxy-5-méthyl-4-cyclopentène-1, 3-dione, -celles dans lesquelles le reste A de la formule (la) représente le reste d'un composé bicyclique saturé comprenant un ou deux groupes carbonyle, telles que : -isobornylcyclohexanone, -isofenchylcyclohexanone, -isocamphylcyclohexanone, -bomylcyclohexanone, -fenchylcyclohexanone, -camphylcyclohexanone, -camphor, -norcamphor, -3-bromocamphor, -2, 3-bornanedione, - 1-décalone, - 2-décalone, -N-(éthoxycarbonyl) nortropinone, -celles dans lesquelles le reste A de la formule (la) représente le reste d'un composé bicyclique saturé/insaturé comprenant un ou deux groupes carbonyle, telles que :

-bicyclo [3. 2. 0] hept-2-en-6-one, -1-(méthoxyméthyl)-bicyclo [2. 2. 0] hept-5-en-2-one, -3, 4, 8, 8a-tétrahydro-8a-méthyl-1, 6 (2H, 7H)-naphtalènedione.

-celles dans lesquelles le reste A de la formule (la) représente le reste d'un composé bicyclique insaturé comprenant un groupe carbonyle, telles que : -6, 7-dihydro-cyclopenta-1, 3-dioxin-5 (4H)-one -6, 7-dihydro-1, 1, 2, 3, 3-pentaméthyl-4(5H)-indanone, -4-oxo-4, 5, 6, 7-tétrahydroindole.

-celles dans lesquelles le reste A de la formule (la) représente le reste d'un composé bicyclique dont l'un d'eux est aromatique comprenant un ou deux groupes carbonyle, telles que : -2-indanone, - 2-méthyl-1-indanone, - 4-méthyl-1-indanone, - 4-méthoxy-1-indanone, - 6-méthoxy-1-indanone, <BR> <BR> <BR> -4-hydroxy-1-indanone,<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> -5-bromo-1-indanone, -1, 3-indanedione, - 1-tétralone, -2-tétralone, - 4-méthyl-1-tétralone, -5, 7-diméthyl-1-tétralone, - 5-méthoxy-1-tétralone, -6, 7-diméthoxy-1-tétralone, - 5-hydroxy-1-tétralone, -levobunolol.

Parmi tous les composés de formule (I) susceptibles d'être mis en oeuvre dans le procédé de l'invention, on fait appel plus particulièrement aux composés suivants : - benzaldéhyde, - anisaldéhyde, -4-chlorobenzaldéhyde, -aldéhyde vératrique, -aldéhyde cinnamique, - α-naphtylaldéhyde, -isobornylcyclohexanone, -isofenchylcyclohexanone,

-isocamphylcyclohexanone,<BR> <BR> <BR> -bornylcyclohexanone,<BR> <BR> <BR> -fenchylcyclohexanone,<BR> <BR> <BR> -camphyicyclohexanone,<BR> <BR> <BR> -4-méthylcyclohexanone, -4-tert-butylcyclohexanone.

Pour ce qui est de I'alcool mis en oeuvre, il s'agit d'un composé qui permet le transfert de I'hydrure sur le groupe carbonyle.

II répond plus particulièrement à la formule (III) : dans ladite formule (III) : -Rc et Rd ont la signification donnée précédemment pour Ra et Rb dans la formule (I).

@ s'agit préférentiellement d'un alcool aliphatique ou cycloaliphatique, secondaire ou tertiaire.

Etant donné que ce réactif est consommé au cours de la réaction, il y a intérêt qu'il soit le moins cher possible. C'est pourquoi l'on préfère faire appel à des alcools ayant une faible condensation en carbone, de préférence, moins de 6 atomes de carbone et encore plus préférentiellement moins de 4 atomes de carbone.

Comme exemples plus spécifiques d'alcools convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut citer entre autres, l'isopropanol, I'isobutanol, le sec- butanol, le tert-butanol, le glycérol.

L'isopropanol est I'alcool mis en oeuvre préférentiellement.

Conformément à l'invention, la réaction de réduction est conduite en présence d'un catalyseur zéolithique.

Par "zéolithe", on entend un tectosilicate cristallisé d'origine naturelle ou synthétique dont les cristaux résultent de I'assemblage tridimensionnel d'unités tétraédriques de Si04 et TO4 : T représentant un élément trivalent tel que aluminium, gallium, bore, fer, de préférence, I'aluminium.

Les zéolithes de type aluminosilicate sont les plus communes.

Les zéolithes présentent au sein du réseau cristallin, un système de cavités reliées entre elles par des canaux d'un diamètre bien défini que l'on appelle les pores.

Les zéolithes peuvent présenter un réseau de canaux monodimensionnel, bidimensionnel ou tridimensionnel.

Dans le procédé de l'invention, on peut faire appel à une zéolithe naturelle ou synthétique.

Comme exemples de zéolithes naturelles susceptibles d'être utilisées, on peut citer, par exemple : la chabazite, la clinoptilotite, I'érionite, la phillipsite, I'offrétite.

Conviennent tout à fait bien à la mise en oeuvre de l'invention, les zéolithes synthétiques.

Comme exemples de zéolithes synthétiques à réseau monodimensionnel, on peut citer entre autres, la zéolithe ZSM-4, la zéolithe L, la zéolithe ZSM-12, la zéolithe ZSM-22, la zéolithe ZSM-23, la zéolithe ZSM-48.

A titre d'exemples de zéolithes à réseau bidimensionnel mises en oeuvre préférentiellement, on peut mentionner la mordénite, la ferrierite.

En ce qui concerne les zéolithes à réseau tridimensionnel, on peut nommer plus particulièrement, la zéolithe (3, la zéolithe (3 au titane, la zéolithe Y, la zéolithe X, la zéolithe ZSM-5, la zéolithe ZSM-11, I'offrétite.

On fait appel préférentiellement aux zéolithes synthétiques et plus particulièrement aux zéolithes qui sont sous les formes suivantes : -la mazzite de rapport molaire Si/AI de 3, 4, -la zéolithe L de rapport molaire Si/AI de 1, 5 à 3, 5, -la mordénite de rapport molaire Si/AI de 5 à 15, -la ferrierite de rapport molaire Si/AI de 3 à 10, -I'offrétite de rapport molaire Si/AI de 4 à 8, 5.

-les zéolithes ß de rapport molaire Si/AI supérieur à 8, généralement compris entre 10 et 100, de préférence, entre 12 et 50, et encore plus préférentiellement entre 12 et 35, -les zéolithes ß au titane de rapport Si/AI supérieur à 50, de préférence, compris entre 200 et 600 et la teneur en Ti exprimée en % en poids de TiO2 varie entre 0, 1 et 10 %, de préférence, entre 1 et 5 %, -les zéolithes (3 au titane sans aluminium ou à très faible teneur (rapport Si/AI supérieur à 100 000) ; la teneur en Ti exprimée en % en poids de TiO2 varie entre 0, 1 et 10 %, de préférence, entre 1 et 5 %, -les zéolithes Y en particulier les zéolithes obtenues après traitement de désalumination (par exemple hydrotraitement, lavage à I'aide d'acide chlorhydrique ou traitement par SiC14) et l'on peut citer plus particulièrement les zéolithes US-Y de rapport molaire Si/AI supérieur à 2, de préférence compris entre 6 et 60 ;

-la zéolithe X de type faujasite de rapport molaire Si/AI de 0, 7 à 1, 5, -les zéolithes ZSM-5 ou silicalite d'aluminium de rapport molaire Si/AI de 10 à 500, -la zéolithe ZSM-11 de rapport molaire Si/AI de 5 à 30, -la zéolithe mésoporeuse de type MCM, plus particulièrement MCM-22 et MCM-41 de rapport molaire Si/AI compris entre 10 et 100, de préférence, compris entre 15 et 40, Parmi toutes ces zéolithes, on fait appel préférentiellement dans le procédé de l'invention aux zéolithes (3 et Y.

Quelle que soit la nature de la zéolithe, ii peut être nécessaire afin d'obtenir le rapport Si/AI souhaité, de faire un traitement de désalumination.

Ainsi, on peut mettre en oeuvre les méthodes connues de l'homme du métier parmi lesquelles on peut citer, à titre d'exemples, et de manière non exhaustive, les calcinations en présence de vapeur, les calcinations en présence de vapeur d'eau suivies d'attaques par des acides minéraux (HN03, HCI...), les traitements directes de désalumination par des réactifs tels que le tétrachlorure de silicium (SiC4), I'hexafluorosilicate d'ammonium ( 2SiF6), I'éthylènediaminetétracétique (EDTA) ainsi que sa forme mono-ou disodique. On peut également faire un traitement de désalumination par attaque acide directe par des solutions d'acides minéraux tels que par exemple, I'acide chlorhydrique, I'acide nitrique, I'acide sulfurique ou d'acides organiques comme notamment I'acide acétique, I'acide oxalique.

Par ailleurs, toute combinaison des méthodes de désalumination précitées est aussi possible.

Une variante de l'invention consiste à mettre en oeuvre une zéolithe ayant subi une activation par calcination. L'opération de calcination est conduite à une température comprise entre 200°C et 800°C, de préférence entre 400°C et 700°C, pendant une durée variant de 1 à 24 heures, de préférence de 5 à 8 heures Les zéolithes mises en oeuvre dans le procédé de l'invention, sont des produits connus décrits dans la littérature [cf. Atlas of zeolites structure types by W. M. Meier and D. H. Olson published by the Structure Commission of the International Zeolite Association (1978)].

On peut faire appel aux zéolithes disponibles dans le commerce ou bien les synthétiser selon les procédés décrits dans la littérature.

On peut se référer à I'Atlas précité, et plus particulièrement, pour la préparation :

-de la zéolithe L à la publication de Barrer R. M. et al, Z. Kristallogr., 128, pp. 352 (1969) -de la zéolithe ZSM-12, au brevet US 3 832 449 et à I'article LaPierre et al, Zeolites 5, pp. 346 (1985), -de la zéolithe ZSM-22, à la publication Kokotailo G. T. et al, Zeolites 5, pp.

349 (1985), -de la zéolithe ZSM-23, au brevet US 4 076 842 et à I'article Rohrman A. C. et al, Zeolites X, pp. 352 (1985), -de la zéolithe ZSM-48, aux travaux de Schlenker J. L. et al, Zeolites 5, pp.

355 (1985), -de la zéolithe, au brevet US 3 308 069 et à I'article Caullet P. et al, Zeolites 12, pp. 240 (1992), -de la zéolithes ß au titane, aux brevets FR 2 730 723, FR 2 730 722 et WO 97/33830, -de la mordénite, aux travaux de Itabashi et al, Zeolites {i, pp. 30 (1986), -des zéolithes X et Y respectivement aux brevets US 2 882 244 et US 3 130 007, -de la zéolithe ZSM-5, au brevet US 3 702 886 et à I'article Shiralkar V. P. et al, Zeolites X, pp. 363 (1989), -de la zéolithe ZSM-11, aux travaux de Harrison I. D. et al, Zeolites Z, pp.

21 (1987), -la zéolithe mésoporeuse de type MCM, à I'article de Beck et al, J. Am.

Chem. Soc. 114 (27), pp. 10834-43 (1992).

La zéolithe constitue la phase catalytique. Elle peut être utilisée seule ou en mélange avec une matrice minérale. Dans la description, on désignera par "catalyseur", le catalyseur réalisé entièrement en zéolithe ou en mélange avec une matrice préparée selon des techniques connues de t'Homme du métier.

A cet effet, la matrice peut être choisie parmi les oxydes de métaux, tels que les oxydes d'aluminium, de silicium et/ou de zirconium, ou encore parmi les argiles et plus particulièrement, le kaolin, le talc ou la montmorillonite.

Dans le catalyseur, la teneur en phase active représente de 5 à 100 % du poids du catalyseur.

Les catalyseurs peuvent se présenter sous différentes formes dans le procédé de l'invention : poudre, produits mis en forme tels que granulés (par exemple, extrudés ou billes), pastilles, qui sont obtenus par extrusion, moulage, compactage ou tout autre type de procédé connu. En pratique, sur le plan industriel, ce sont les formes de granulés ou de billes qui présentent le plus

d'avantages tant sur le plan de l'efficacité que sur le plan de commodité de mise en oeuvre.

Conformément à l'invention, la réaction de réduction est conduite selon un procédé de recirculation du mélange réactionnel sur lit fixe de catalyseur.

On commence par effectuer le mélange d'une façon quelconque du composé carbonylé et de I'alcool.

Ainsi, on peut mélanger le composé carbonylé et I'alcool dans une zone de mélange, puis envoyer le mélange obtenu sur le lit catalytique.

Selon une autre variante, on peut introduire l'un des réactifs (composé carbonylé ou alcool), et l'envoyer sur le lit catalytique puis ajouter l'autre réactif, en une seule fois ou progressivement lorsque la température réactionnelle souhaitée est atteinte. Dans ce mode, préférentiellement, on introduit le composé carbonylé, puis l'on ajoute progressivement l'alcool.

On ne sortira pas du cadre de l'invention, en introduisant un mélange de réactifs puis à ajouter, à la température souhaitée, l'un des deux autres réactifs, de telle sorte que l'on obtienne le ratio alcool/composé carbonylé désiré.

Le rapport final entre le nombre de moles d'alcool et le nombre de moles de composé carbonylé peut varier largement. Ainsi, le rapport peut aller de 0, 1 à 20, et se situe de préférence entre 0, 5 et 4, 0 Un mode de réalisation préférée de l'invention consiste, afin d'accroître le rendement en maintenant l'activité du catalyseur, de mettre en oeuvre un excès d'alcool. Ainsi, on choisit un rapport molaire alcool/composé carbonylé égal à au moins 1, de préférence, compris entre 1 et 20 et encore plus préférentiellement entre 1 et 10.

L'un des réactifs est généralement utilisé comme solvant réactionnel mais l'invention n'exclut pas non plus la mise en oeuvre d'un solvant organique dont la nature est déterminée par l'Homme du métier.

II est à noter qu'il est souhaitable de minimiser la quantité d'eau présente lors de la réaction. Ainsi, elle est au plus égale à environ 10 % du poids de substrat (composé carbonylé) et de préférence égale à au plus 1 % du poids du substrat. La réaction est conduite préférentiellement en I'absence d'eau.

Selon un mode de réalisation préféré du procédé de l'invention, on porte la température du mélange à la température à laquelle est conduite la réaction.

La température à laquelle est mise en oeuvre la réaction de réduction dépend de la réactivité du substrat de départ et de celle de I'alcool.

Elle se situe entre 20°C et 200°C, de préférence entre 40°C et 150°C.

On fait passer les réactifs sur un lit catalytique comprenant au moins une zéolithe.

La quantité de catalyseur que l'on met en oeuvre dans le procédé de l'invention peut varier dans de larges limites.

Le catalyseur peut représenter en poids par rapport au composé carbonylé engagé, de 0, 01 à 50 %, de préférence, de 1, 0 à 20 %.

Généralement, la réaction est conduite à pression atmosphérique mais des pressions plus faibles ou plus élevées peuvent également convenir. On travaille sous pression autogène lorsque la température de réaction est supérieure à la température d'ébullition des réactifs et/ou des produits.

Le mélange réactionnel traverse le lit catalytique, de préférence, de bas en haut et à sa sortie, est renvoyé dans la zone de mélange des réactifs afin d'être recyclé un nombre de fois suffisant pour obtenir le taux de conversion du substrat souhaité, de préférence, supérieure à 20 %, et encore plus préférentiellement compris entre 50 et 100 %. On définit le taux de conversion du substrat comme le rapport entre le nombre de moles de substrat transformées sur le nombre de moles de substrat introduites.

La vitesse linéaire du flux liquide sur le lit catalytique varie avantageusement entre 0, 1 et 10 cm/s, de préférence, entre 0, 1 et 5 cm/s.

Le temps de séjour du flux de matière sur le lit catalytique varie, par exemple, entre 15 min et 15 h, et de préférence, entre 30 min et 10 h.

En fin de réaction, on obtient une phase liquide comprenant un alcool qui peut être récupéré de manière classique, par distillation ou par recristallisation dans un solvant approprié, après élimination préalable des réactifs en excès.

Pour une meilleure compréhension de l'invention, on a représenté sur la figure 1 annexée un mode de réalisation préférée de l'invention.

Dans le réacteur (1), on effectue le mélange du composé carbonylé, de préférence, une cétone et de l'alcool. II s'agit d'un réacteur agité ou non, muni de vannes d'arrivée des réactifs et de vidange et équipé d'un dispositif de chauffage ou pourvu d'une double enveloppe permettant le chauffage du mélange par circulation d'un liquide à température adéquate. L'agitation qui n'est pas obligatoire peut être réalisée grâce à un agitateur Impeller (2).

Dans le réacteur (1), sont introduits le composé carbonylé, de préférence, une cétone (3) et I'alcool (4).

Le mélange réactionnel est envoyé par l'intermédiaire de tout moyen approprié, notamment une pompe centrifuge (5), en (6) en pied d'un réacteur tubulaire (7) comportant le catalyseur zéolithique solide disposé en lit fixe (8).

En sortie de réacteur (9), le mélange réactionnel est renvoyé par l'intermédiaire d'un conduit (10) dans le réacteur (1) et circule ainsi en boucle fermée.

En fin de réaction, on récupère le mélange réactionnel par vidange du mélangeur (1) par l'intermédiaire d'une vanne (11) non symbolisée sur le schéma.

Le procédé de l'invention est particulièrement bien adapté à la préparation de mélanges d'isomères cis ou trans de cyclohexanol substitué, de préférence en position para par rapport au groupe hydroxyle, comprenant au moins 90 %, de préférence, au moins 95 % de l'isomère cis ou trans : le substituant étant préférentiellement un groupe alkyle aliphatique ou cycloaliphatique, ayant de 1 jusqu'à 12 atomes de carbone, de préférence, de 1 à 4.

L'invention convient tout à fait bien à la préparation de mélanges d'isomères de 4-méthylcyclohexanol ou 4-tert-butylcyclohexanol, comprenant au moins 90 %, de préférence, au moins 95 % de l'isomère cis.

Les exemples qui suivent, illustrent l'invention sans toutefois la limiter.

Dans les exemples, les rendements mentionnés correspondent à la définition suivante : nombre de moles d'alcool formées Rendement : RRA. A. =------------------- nombre de moles de cétone introduites On donne ci-après, le protocole opératoire qui est suivi dans les différents exemples. On se réfère à la figure 1.

Dans un réacteur inox (7), on charge le catalyseur zéolithique pour former le lit catalytique qui repose sur une épaisseur (-20 mm) de billes de verre ainsi que le haut du lit qui est recouvert d'environ 20 mm de billes de verre de diamètre 5 mm.

Dans un réacteur (1) Sovirel 0 double enveloppe de 3 litres, on charge la cétone (3) et l'isopropanol (4), à température ambiante.

On agite (environ 500 tours/min) et l'on obtient une solution homogène.

On chauffe cette solution au reflux et on fait circuler cette solution sur le lit fixe à un débit de 60 I/h.

Le débit est maintenu pendant toute la durée de la réaction.

En fin de réaction, on coupe la recirculation sur le lit fixe et on laisse refroidir le mélange réactionnel.

Le mélange réactionnel est ensuite distillé pour récupérer le solvant et les alcools formés.

Exemple 1 Dans cet exemple, on effectue la réduction de la 4-méthylcyclohexanone.

On met en oeuvre un catalyseur comprenant 40 % de liant (alumine) et 60 % d'une zéolithe (3 commercialisée par la Société PQ.

La zéolithe utilisée est une zéolithe de rapport"Si/Al"de 12, 5.

On l'engage à raison de 20 % en poids par rapport à la 4- méthylcyclohexanone, soit 92 g.

Le nombre de mole d'isopropanol engagé est 8 fois supérieur à celui de la cétone.

La température de la réaction est de 80°C.

On détermine par chromatographie en phase gazeuse un rendement (RR) de 99, 6 % en alcools cyclohexaniques après 5 h de réaction et une sélectivité (RT) en cis 4-méthylcyclohexanol de 96, 8 %.

Exemples 2 à 3 Sur le même lit catalytique que précédemment, on répète cette opération, 2 fois.

Pour obtenir les mêmes résultats que précédemment, les temps de réaction sont respectivement de 8 h et 12 h 30.

Exemple 4 On utilise le catalyseur utilisé précédemment après avoir été calciné 18 h à 500°C.

Après 5 h 15 de réaction, on détermine par chromatographie en phase gazeuse, un rendement (RR) de 99, 5 % en alcools cyclohexaniques et une sélectivité (RT) de 95, 8 % en cis 4-méthylcyclohexanol.

Exempte 5 Dans cet exemple, on effectue la réduction de la 4-tert-butylcyclohexanone.

On met en oeuvre le même catalyseur qu'à l'exemple 1.

On l'engage à raison de 25 % en poids par rapport à la 4-tert- butylcyclohexanone, soit 105 g.

Le nombre de mole d'isopropanol engagé est 10 fois supérieur à celui de la cétone.

La température est identique à celle de l'exemple 1.

On détermine par chromatographie en phase gazeuse un rendement (RR) en alcools 4-tert-butylcyclohexaniques de 99, 1 % et une sélectivité (RT) en cis 4- tert-butylcyclohexanol de 97, 1 %.

Exempte 6 On reproduit l'exemple 1 mais en utilisant une zéolithe commercialisée par la Société PQ. qui est une zéolithe extrudée HY contenant 40% d'alumine comme liant : le rapport Si/AI est de 10.

Dans ce cas, le rendement en alcools cyclohexaniques est de 98 % et la sélectivité en trans 4-méthylcyclohexanol est de 92 %.

Exemple 7 On reproduit t'exempte 1 mais en utilisant une zéolithe mésoporeuse MCM- 22 : le rapport Si/AI est de 14.

Dans ce cas, le rendement en alcools cyclohexaniques est de 85 % et la sélectivité en trans 4-méthylcyclohexanol est de 86 %.

Exempte 8 On reproduit t'exempte 1 mais en utilisant une zéolithe (3 au titane contenant 2, 5 % de titane (exprimé en TiO2) et ne contenant pas d'aluminium.

Cette zéolithe est obtenue selon l'enseignement de WO 97/33830.

Dans ce cas, le rendement en alcools cyclohexaniques est de 95 % et la sélectivité en cis 4-méthylcyclohexanol est de 98 %.