La présente invention a pour objet un procédé de fermeture étanche d'un boîtier, en particulier pour produits cosmétiques, tel que boîtier de maquillage ainsi qu'un boîtier perfectionné correspondant assurant une fermeture parfaitement étanche.

On connaît notamment des boîtiers de maquillage qui sont composés essentiellement d'un fond et d'un couvercle articulé sur lui susceptible de se verrouiller sur le fond. Le boîtier reçoit un récipient sur son fond, ce récipient étant destiné à contenir un produit de maquillage plus ou moins volatil pouvant s'altérer également au contact de l'air ambiant.

Le problème qui se pose et que 1 ' invention vise à résoudre, est que le couvercle n'assure pas en coopération avec le boîtier une fermeture étanche à l'air et au gaz, de sorte que le produit contenu dans le boîtier s'altère, soit par évaporation de ses composants volatils, soit par exemple par oxydation par l'air et/ou humidification.

En effet, on ne sait pas aujourd'hui réaliser une fermeture étanche d'un couvercle simplement rabattu sur le fond d'un boîtier et maintenu fermé par exemple par un crochet. Le procédé de l'invention permet de résoudre ce problème grâce au fait que 1 'on prévoit sur le couvercle un moyen formant jupe sensiblement cylindrique pouvant venir porter de façon étanche contre une partie de paroi supérieure du récipient, lequel contient le produit, lorsque le récipient est soulevé par rapport au fond, et que 1 'on prévoit des moyens pour soulever le récipient dans le boîtier lorsque le couvercle a été refermé sur le fond.

Avantageusement, on prévoit des moyens pour, automatiquement dans une première phase d'actionnement du

boîtier, verrouiller d'abord le couvercle sur son fond, et ensuite, dans une seconde phase, soulever le récipient par rapport au fond.

On conçoit que de cette manière, il est effectivement possible de réaliser une fermeture parfaitement étanche grâce à la portée coopérante de la jupe cylindrique du couvercle et de la partie de paroi supérieure coopérante du récipient lorsqu'il est soulevé contre le couvercle. Le boîtier, conforme à l'invention, comprend ainsi avantageusement :

- formé sur le couvercle, un moyen formant jupe sensiblement cylindrique de génératrice dirigée sensiblement perpendiculairement au plan général du couvercle,

- formée sur le récipient, une partie de paroi supérieure formant une jupe complémentaire sensiblement cylindrique susceptible de coopérer avec la jupe du couvercle en venant étroitement en contact contre elle, - au moins un moyen permettant de soulever le récipient par rapport au fond du boîtier après fermeture du couvercle sur le fond du boîtier.

On conçoit, avec les moyens de l'invention, qu'il est relativement facile d'obtenir une fermeture parfaitement étanche au gaz et à l'air entre deux parois sensiblement cylindriques complémentaires coopérantes, en choisissant en outre de façon appropriée, les matières qui vont constituer ces deux parois, par exemple ABS (acrylonitrile butadiène styrène) pour le boîtier et polypropylene (PP) pour le récipient.

D'autres caractéristiques, objets et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à l'aide de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés montrant à titre d'exemple un mode de réalisation préféré.

Dans ces dessins :

La figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d'un dispositif complet formant boîtier de maquillage conforme à l'invention.

Les figures 2, 3 et 4 sont des vues en coupe diamétrale du dispositif monté, ces vues étant faites dans un plan perpendiculaire à l'axe d'articulation du couvercle sur son fond ; la figure 2 montrant le boîtier avec le couvercle entrouvert, la figure 3, le même boîtier avec couvercle refermé sur le fond et le boîtier n'étant pas encore verrouillé de façon étanche, et la figure 4 montrant la position des diverses pièces du dispositif après verrouillage étanche du boîtier. La figure 5 est une vue à plus grande échelle du détail entoure V à la figure 4.

En se reportant aux figures, dans lesquelles les mêmes références numériques désignent des pièces identiques, on observe notamment les pièces suivantes : le boîtier 1 constitué de son fond 2 sur lequel s'articule le couvercle 3 autour d'un axe de charnière 4, un récipient 5 destiné a contenir le produit logé dans le boîtier, une pièce 6 en forme de bague qui permet d'assurer le soulèvement et l'abaissement du récipient 5 comme il sera expliqué en détail plus loin, une pièce 7 formant platine enjoliveur cachant le mécanisme d'actionnement du dispositif et un miroir 8 collé sous la surface du couvercle.

Dans l'exemple illustré, le récipient 5 est divise en deux compartiments, respectivement 9 et 10 par une paroi transversale 11 creuse, comme il apparaît plus clairement aux figures 2 à 4 , cette paroi venant se monter à cheval sur une languette 12 se dressant perpendiculairement sur le fond 2 du boîtier, la languette 12 venant avantageusement de matière en étant moulée d'une seule pièce avec le fond 2, avantageusement en ABS, comme déjà mentionné.

De cette même matière, on aura avantageusement également constitué le couvercle 3, cette matière plastique résistant bien aux chocs et présentant un bel aspect.

A la partie inférieure du récipient 5 (voir figure 1) , ont été ménagées des rampes, avantageusement au nombre de trois, disposées à 120° les unes des autres, tout

autour du récipient et dont l'une est clairement visible à la figure 1.

La rampe formant chemin de came pour des cames qui seront décrites plus loin, comporte une partie de départ 13, sensiblement horizontale, autrement dit parallèle au fond du récipient et qui est prolongée par une partie montante 14.

Dans la partie supérieure du récipient est formée une jupe, dans l'exemple illustré légèrement en retrait, jupe référencée 15, sensiblement cylindrique circulaire dans l'exemple illustré.

Cette jupe 15 a un diamètre qui correspond extérieurement au diamètre intérieur d'une jupe 16 coopérante prévue sur le couvercle. Comme on l'aperçoit plus clairement à la figure 5, la jupe 15 dans l'exemple illustré est en fait constituée par deux parois 15, 15' laissant entre elles un creux 17, la coupelle formant le récipient 5 étant ainsi très souple et avantageusement moulée en polypropylene comme indiqué plus haut. Pour une meilleure coopération en étanchéité entre la paroi 15 du récipient 5 et la paroi 16 du couvercle, on peut prévoir une légère conicité des parties cylindriques coopérantes.

Dans l'exemple de réalisation illustré, la bague 6 qui, comme il sera expliqué plus loin au niveau du fonctionnement du dispositif, assure le soulèvement et l'abaissement du récipient 5 dans le boîtier fermé, comporte sur sa face interne trois pions, formant cames 18, répartis également à 120° tout autour de la bague et qui s'engagent dans les chemins de came 13, 14 précédemment décrits formés dans la paroi 15 du récipient 5. La bague 6 comporte également sur sa face supérieure 19, formée comme une paroi mince, une fente circulaire avec au départ une partie élargie 20 dans laquelle peut pénétrer le crochet de verrouillage du couvercle référencé 22, le reste de la fente, référencé 21, de largeur plus étroite, étant susceptible de retenir le crochet 22 lorsque le crochet est engagé sous la bague comme on le voit plus clairement aux figures 3 à 5.

La bague 6 comprend également un bouton de manoeuvre 23 accessible sur la périphérie du boîtier grâce à une encoche 24 ménagée à cet effet sur le fond du boîtier qui permet de faire tourner la bague d'un angle déterminé alternativement dans un sens et dans l'autre.

En ce qui concerne la platine 7, on observera sur la figure 1 qu'elle comporte un certain nombre d'encoches ou parties formées en creux, telles que celles visibles en 34 qui sont destinées à venir se verrouiller sur des nervures coopérantes correspondantes telles que celles visibles en 25 formées en saillie sur le fond 2 du boîtier.

La pièce 7 est avantageusement réalisée en une matière plastique souple, telle par exemple que polypropylene.

La pièce 7 comporte également des passages de dimensions appropriées formés sur sa paroi de dessus comme référencé en 26 pour laisser le passage au crochet 22 du couvercle et sur le devant comme référencé en 27 pour laisser le passage au bouton de manoeuvre 23 de la bague 6.

Le fonctionnement du dispositif décrit ci- dessus va être maintenant expliqué.

On assemble tout d'abord les pièces du boîtier en procédant par exemple dans l'ordre suivant : on positionne la bague 6 par ses ergots 18 dans les rampes 13 du récipient 5, puis l'on glisse le tout dans le fond 2 du boîtier qui peut avoir été préalablement équipé de son couvercle 3 articulé autour de sa charnière 4.

La paroi creuse 11 vient à cheval sur la languette 12 empêchant toute rotation du récipient 5 dans le boîtier.

On a pris soin au montage de faire sortir le bouton de manoeuvre 23 à travers la fente 24 prévue sur le devant du fond du boîtier. Le miroir 8 est collé sur le fond du couvercle avant ou après cet assemblage.

Il ne reste plus qu'à engager la platine 7 par dessus l'ensemble, ce qui verrouille simultanément le récipient 5 dans le fond du boîtier par maintien en

application de la bague 6 plaquée sur le fond du boîtier (voir figure 5 notamment) .

A partir de là, si la bague 6 est tournée à fond dans le sens de la flèche F à l' intérieur du passage 24, formé sur la paroi de devant du fond 2, le crochet 22 du couvercle se trouve en regard de la partie élargie 20 ouverte sur la face supérieure 19 de la bague.

Dans cette position, on peut donc rabattre le couvercle 3 sur le fond 2, cette fermeture ne réalisant cependant pas le verrouillage du couvercle sur le fond, et a fortiori, ne réalisant pas la fermeture étanche recherchée du récipient 5.

En faisant tourner par son bouton de manoeuvre 23, la bague 6 dans le sens inverse de la flèche F (sens inverse de celui de la roation des aiguilles d'une montre) le crochet 22 passe sous la paroi 19 en pénétrant dans la partie étroite 21 de la fente, empêchant le soulèvement du couvercle.

Simultanément, les ergots 18 de la bague engagés dans les rampes montantes 14 soulèvent le récipient 5 qui est empêché de tourner du fait de sa paroi 11 qui chevauche la languette 12.

Ce soulèvement est parfaitement équilibré puisqu'il est guidé par les trois ergots 18 tournant d'un même angle dans les trois rampes 14 orientées de la même manière.

La paroi 15 vient ainsi recouvrir et porter de façon étanche contre la paroi 16 du couvercle (voir figures 4 et 5) , la faible épaisseur de paroi 15 creuse, souple, élastique, contre la paroi rigide 16, assurant une étanchéité parfaite (notamment au niveau des parois portant l'une contre l'autre, comme marqué par une croix sur la figure 5) .

L'ouverture du dispositif se fait très simplement en faisant tourner la bague dans le sens inverse de la fermeture toujours par actionnement du bouton de manoeuvre 23, mais cette fois dans le sens de rotation de la flèche F (figure 1) .

Bien entendu, de nombreuses variantes peuvent être apportées au mode de réalisation décrit.

C'est ainsi en particulier que, bien que l'on ait prévu, que la fermeture étanche entre le couvercle et la partie supérieure du récipient se fasse par une paroi cylindrique circulaire du couvercle qui vient enserrer par l'extérieur la partie cylindrique circulaire coopérante du récipient 5, on pourrait prévoir un montage inverse dans lequel une paroi cylindrique du couvercle viendrait pénétrer à l'intérieur de la partie cylindrique supérieure correspondante du récipient.

En d'autres termes, la jonction étanche pourrait se faire du côté de la paroi 15 • plutôt que du côté de la paroi 15. De la même façon, on pourrait prévoir qu'au lieu de faire tourner la bague 6 par rapport au récipient 5, on pourrait faire tourner le récipient 5 par rapport à une bague 6 qui aurait été immobilisée en rotation.

Avantageusement, une certaine conicité et élasticité pourront être données aux parois coopérantes telles que 16, 15 de fermeture étanche du récipient.

Quant à la constitution des pièces, elles pourront être fabriquées de matières diverses appropriées i par exemple la bague 6 pourrait être une bague métallique ou plastique.

Bien que l'on ait décrit des moyens particuliers à bague 6 rotative pour la commande de soulèvement et d'abaissement du récipient 5, il est bien évident que d'autres moyens de soulèvement pourraient être prévus assurant un effet équivalent, et par exemple un moyen de soulèvement pneumatique et/ou électrique par petits vérins ou petits moteurs incorporés sous le récipient.