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Title:
METHOD OF SPREAD TRANSMISSION WITH ALLOCATION OF POWER PER USER AND PER SYMBOL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/029061
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a method of transmission for transmitter with Nt transmission antennas. The method (1) performs a spreading of symbols according to two dimensions by means of a spreading code, of a signal to be transmitted on Nfft subcarriers on the Nt transmission antennas. The signal is transmitted with a power pe m (k) determined per symbol m, per user =1,..., Nu and per transmission antenna. The principle of the method (1) is to determine (2) a set of powers pe m (k) that are constant over a frame of symbols whose apportionment between users minimizes a global error criterion under the constraint that the sum of the powers pe m (k) of the set is equal to the product of the number of users and the power transmitted per symbol averaged over the users.

Inventors:
BOCQUET WLADIMIR (JP)
Application Number:
PCT/FR2007/051879
Publication Date:
March 13, 2008
Filing Date:
September 06, 2007
Export Citation:
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Assignee:
FRANCE TELECOM (FR)
BOCQUET WLADIMIR (JP)
International Classes:
H04B7/005
Domestic Patent References:
WO2006068565A12006-06-29
Foreign References:
US20050032514A12005-02-10
US6137841A2000-10-24
Attorney, Agent or Firm:
FRANCE TELECOM R & D/PIV/BREVETS (Pascale38-40 Rue Du Général Leclerc, Issy Les Moulineaux Cedex 9, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

t . Procédé ( 1) d'émission multi porteuses, du type à étalement de symboles avant modulation orthogonale selon respectivement une première dimension et une seconde dimension fréquentielle au moyen d'un code d ' étalement c de longueur respective selon les deux dimensions SF t et SF f , le nombre d'éléments constitutif du code déterminant un nombre maximum d'utilisateurs Numax, un nombre d'utilisateurs Nu étant déterminé inférieur ou égal à ce maximum, sur au moins une antenne d'émission, de symboles orthogonaux issus d'un module de modulation par Nfft fonctions orthogonales (MoD) déterminant Nfft sous porteuses, parmi Nc porteuses, sur lesquelles sont modulés des symboles étalés : P." HP nlod SFfUn maάSFt) avec d mj (m=0, l,..., Nc/SFp-1, j=O,l,...,Nd/SF t -l) les symboles, c, q (i=0,l,..., SFf-I, q=O,l,..., SFt-I) la séquence de codes à deux dimensions, p variant de 0 à Nc- 1 , k l'indice d'utilisateurs variant de 1 à Nu, S n l'indice du symbole orthogonal variant de 0 à Nd- 1 ,

Nd le nombre de symboles orthogonaux dans une trame,

|_zj la partie entière de z, représentatifs de données d'information d'entrée regroupées par trame et associées aux Nu utilisateurs, caractérisé en ce que ledit procédé comprend : 0 - une étape de détermination d'au moins un jeu de puissances pé^ émises par une antenne par symbole d'indice m relatives respectivement à un utilisateur k, constantes sur la durée d'une trame, dont la répartition entre utilisateurs k minimise un critère d'erreur globale sous contrainte que la somme des puissances pe£' du jeu soit égale au produit du nombre d'utilisateurs Nu et de la puissance émise par l'antenne d'émission par symbole en moyenne 5 sur les k utilisateurs, le signai émis par l'antenne d'émission étant émis avec les puissances pej déterminées par symbole d'indice m et par utilisateur k.

2. Procédé (1) d'émission multi porteuses selon la revendication précédente, dans lequel la minimisation du critère d ' erreur globale est effectuée au moyen d'un algorithme à Lagrangien 0

3. Procédé (1) d'émission multi porteuses selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le critère d'erreur globale correspond à un taux d'erreur bit globale (BER).

4. Procédé (1 ) d ' émission mufti porteuses selon la revendication précédente, dans lequel le taux d'erreur bit globale est estimé par une fonction exponentielle,

5. Procédé (1 ) d'émission multi porteuses selon Tune des revendications 1 et 2, dans lequel le critère d'erreur globale correspond à un taux d'erreur de paquet globale (PER).

6. Procédé (î) d'émission multî porteuses selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la contrainte tient compte d'un niveau de priorité entre utilisateurs qui vient pondérer chaque puissance pe£' intervenant dans Ia somme.

7. Procédé (1 ) d'émission multi porteuses selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la modulation est une modulation adaptative en fonction de l'utilisateur.

8. Procédé (1) d'émission multi porteuses selon l'une des revendications précédentes dans lequel l'émission intervient sur Nt antennes d'émission et dans lequel il y a autant de jeux de puissances déterminées que d'antennes d'émission.

9. Emetteur (EM) pour un système à Nt antennes d'émission (TX) et Nr antennes de réception (RX) séparées par un canal de transmission (CH), avec Nr > 1 et Nr ≥ 1 , du type à étalement des symboles avant modulation orthogonale selon respectivement une première dimension et une seconde dimension fréquentielle au moyen d'un code d'étalement c de longueur respective selon les deux dimensions SF t et SF f , le nombre d'éléments constitutif du code déterminant un nombre maximum d'utilisateurs νumax, un nombre d'utilisateurs Nu étant déterminé inférieur ou égal à ce maximum, comprenant un module (MoD) de modulation par Nfft fonctions orthogonales déterminant Nfft sous porteuses, parmi Nc porteuses, sur lesquelles sont modulés des symboles étalés :

P Jt (p∞od SFfUn moάSFi) ' avec d mj (m=0,l,..., Nc/SF r l, j=O,l,...,Nd/SF r l) les symboles, c iq (i=0 s l,...,SFf-I, q=O,l,..., SFt-I) la séquence dé codes à deux dimensions, p variant de 0 à Nc-I, k l'indice d'utilisateurs variant de 1 à Nu, n Findtce du symbole orthogonal variant de 0 à Nd-I, Nd le nombre de symboles orthogonaux dans une trame, ! z J la partie entière de z,

représentatifs de données d'information d'entrée regroupées par trame et associées aux Nu utilisateurs, , caractérisé en ce qu'ii comprend en outre : un module de détermination d'au moins un jeu de puissances pe^' émises par une antenne d'émission par symbole d'indice m relatives respectivement à un utilisateur k, constantes sur la durée d'une trame, dont la répartition entre utilisateurs k minimise un critère d'erreur globale sous contrainte que la somme des puissances p<4 du jeu soit égale au produit du nombre d'utilisateurs Nu et de la puissance émise par l'antenne d'émission par symbole en moyenne sur les k utilisateurs, le signal émis par l'antenne d'émission étant émis avec les puissances peζ' déterminées par symbole d'indice m et par utilisateur k.

10. Système (Sy) de transmission comprenant un émetteur (EM) selon la revendication précédente.

1 1. Programme d'ordinateur sur un support d'informations, ledit programme comportant des instructions de programme adaptées à la mise en œuvre d'un procédé d'émission pour un système (SY) à Nt antennes d'émission (TX) et Nr antennes de réception (RX) séparées par un canal de transmission (CH), selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans un émetteur.

12. Support d'informations comportant des instructions de programme adaptées à la mise en œuvre d'un procédé d'émission pour un système à Nt antennes d'émission et Nr antennes de réception séparées par un canal de transmission, selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans un émetteur.

Description:

PROCEDE DεMISSION A ETALEMENT AVEC ALLOCATION DE PUISSANCE PAR UTILISATEUR ET PAR SYMBOLE

La présente invention se rapporte de manière générale aux communications dîtes numériques, qui font partie du domaine des télécommunications. Les communications numériques comprennent en particulier les communications sans fi! dont le canal de transmission est le canaî aérien ainsi que les communications filaires. Au sein de ce domaine, l'invention se rapporte aux procédés d'émission et plus particulièrement aux techniques de transmission à étalement selon deux dimensions pour des systèmes multi porteuses. L'étalement selon chacune des dimensions est obtenu par duplication pondérée au moyen d'un code d'étalement qui permet de superposer des échantillons concernant des utilisateurs différents. Ces techniques comprennent en particulier les techniques du type OFCDM (acronyme anglais de Orthogonal Frequency Code Division Multiplexed) autrement connues sous l'acronyme MC-CDMA(acronyme anglais de Multi carriers-Code Division Multiple Access), avec un étalement dans les domaines temporel et fréquentiel.

Une caractéristique essentielle des techniques de transmission de type MC- CDMA est de compenser la perte de débit introduite par la duplication des symboles par une augmentation de débit obtenue par l'empilage de plusieurs symboles de différents utilisateurs sur le même intervalle temporel ou la même fréquence porteuse. La figure 1 est une illustration de cet effet d'empilement sur les axes temporel et fréquentiel de symboles de différents utilisateurs obtenu au moyen de l'étalement dans les domaines temporel et fréquentiel. Par ailleurs, une caractéristique commune aux techniques multi porteuses est de réduire le débit au niveau de chaque sous porteuse tout en fournissant un débit de transmission bits élevé en utilisant simultanément ces sous porteuses. La bande de fréquence est divisée en petites plages attribuées chacune respectivement aux différentes sous porteuses. Les sous porteuses sont orthogonales entre elles. Cette propriété est obtenue par un espacement entre sous porteuses multiple de l'inverse de la durée symbole. Un système à modulation multi porteuses peut permettre de fournir une immunité contre un évanouissement sélectif en fréquence intervenant lors de la transmission par le canal du fait que toutes les sous porteuses ne

sont pas soumises simultanément à cet évanouissement. Toutefois, pour lutter contre ce phénomène d'évanouissement, le canal de transmission doit malgré tout être estimé et corrigé pour chaque sous porteuse lors de la réception du signal transmis.

Un émetteur MOCDMA effectue plusieurs traitements sur les données binaires d'entrée haut débit pour générer un signal dit MC-CDMA qui est transmis par ie canal. Ainsi, les données binaires haut débit sont codées, par exemple avec un code convolutionnel, et modulées, par exemple par une modulation de type xPSK ou xQAM, le codage et la modulation pouvant être différents entre utilisateurs. Les données modulées sont ensuite converties sous forme parallèle en plusieurs flux de données modulées bas débit. L'étalement temporel est obtenu d'une part par la duplication de chaque donnée modulée bas débit, dît symbole, pour obtenir SF 1 symboles à partir d'une donnée modulée bas débit, la multiplication de chaque symbole par un élément (chip en langage anglosaxon) du code à étalement temporel et d'autre part une mise en parallèle dans le domaine temporel de ces différents symboles pondérés pour qu'ils soient typiquement modulés par une sous porteuse dans des symboles MC-CDMA différents. La figure 2 donne une illustration dans le plan temps fréquence de l'étalement. Chaque flux initial est donc dupliqué pour donner SF t flux de symboles issus de l'étalement en temps. Selon l'illustration, les symboles étalés en temps sont répartis respectivement sur des symboles orthogonaux successifs et différents. L'étalement dans le domaine fréquentiel est obtenu en dupliquant plusieurs fois chaque symbole issu de l'étalement temporel pour obtenir en tout SF f symboles, en multipliant respectivement chacun de ces SF f symboles par un élément (chip en langage anglosaxon) du code à étalement fréquentiei et en les répartissant sur SF f sous porteuses d'un modulateur orthogonal. Ce modulateur génère des symboles orthogonaux dits MC-CDMA. Après étalement temporel et fréquentiel, chaque symbole étalé qui module la sous porteuse p, avec p=0, l,.. ,Mc-i et Nc le nombre de sous porteuses, peut s'écrire sous la forme condensée suivante : avec, d m} (m=0,l,...,Nc/SFf-1 : j≈O,l,...,Nd/SF r l) les données modulées ou symboles, c îq (i=0,l,..., SF f -I, q=0, 1,...,SF 1 -I) Ia séquence de codes à deux dimensions, |_zj la valeur du plus grand entier inférieur ou égal à z, c'est-à-dire la partie entière de z, k l'indice d'utilisateur et,

n l'indice de symbole MC-CDMA, n=0,l,...Nd-l , Nd le nombre de symboles MC-CDMA dans une trame.

Le facteur d'étalement SF s'exprime sous la forme SF = SF 1 x SF f avec SF 1 et SF f les valeurs d'étalement respectivement dans le domaine temporel et dans le domaine fréquentiel. Le nombre de données d'entrée modulées dans une trame est donné par la relation :

(Ncx Nd)l[SF t x SF f ) .

Un multiplexeur effectue le multiplexage des symboles étalés appartenant à différents utilisateurs pour un symbole MC-CDMA n et pour une porteuse p donnés. Ceiie fonction de multiplexage peut se traduire par la relation :

Le multiplexeur positionne les symboles x en entrée du modulateur à transformée de Fourier inverse (IDFT) en regard de la sous porteuse correspondant à leur indice p. Les symboles x p?n sont convertis en symbole orthogonaux MC-CDMA au moyen d'une division fréquentielle obtenue par une transformée de Fourier discrète inverse à Nfft points (IDFT). La durée d'un symbole MC-CDMA est donc égale à : Td = Nfft x Tfft avec Tfft l'inverse de l'écart inter-porteuses. Les symboles orthogonaux MC-CDMA résultants sont convertis sous forme analogique par un convertisseur numérique/analogique pour générer un signai MC- CDMA et converti par un convertisseur de fréquence (UfC) vers une bande radio fréquence (RF) pour émission vers le canal de transmission.

Typiquement, un système MC-CDMA transmet N FFT symboles x p n pendant la n-ième période symbole orthogonal MC-CDMA sur Nfft sous canaux déterminés par des sous porteuses espacées de δF= 1 /Tfft.

Pour combattre l'interférence inter symboles (ou ISI acronyme anglais de Inter Symbol Interférence) et l'interférence entre porteuses (ou ICI acronyme anglais de Inter Carrier Interférence), un intervalle de garde (Guard Intervai (GI)) tel qu'un préfixe cyclique (Cyclic Prefix (CP)) ou Zéro Padding (ZP)) de Ng points est ajouté à chaque symbole orthogonal MC-CDMA. Cet intervalle de garde permet de ne pas avoir de recouvrement entre symboles orthogonaux MC-CDMA quand le retard de transmission est inférieur à la durée de cet intervalle. La durée totale Tg de l'intervalle de garde est égale à Tg = Ngx Tfft avec Tfft la durée d'un échantillon de la FFT,

sachant que la durée d'un symbole orthogonal MC-CDMA est égale à Td = Nfftx Tfft Le signal MC-CDMA s'exprime alors sous la forme :

W-I \β-i s <* > (f) = -J= x £ £ X ^ p „ x e ^<'-< W + ^ ) Hft χ (|( , _ n{Jd + Tg)) (3)

expression dans laquelle le terme u(t) est la fonction porte définie sur l'intervalle [0, Td+Tg] et x p ii est la composante relative à l'utilisateur k du signal transmis qui module la p !eme sous porteuse du nième symbole MC-CDMA.

En prenant comme hypothèse que le canal de transmission se compose de P trajets discrets caractérisés chacun par une amplitude et un retard alors la réponse impulsionnelle en bande de base du canal, pour l'utilisateur k, peut s'exprimer sous la forme :

*<'>(/,r) = 5>«(/) *(i-r,) W avec d p et τ p respectivement le gain complexe de canal et le retard du p seme trajets dit délai d'étalement (delay spread). La puissance totale transmise par le canal sur les différentes sous-porteuses est normalisée à 1. En outre, il est considéré que τ ma v≈max T j < (Td-t-Tg)=durée d'un symbole MC-CDMA. Cette relation est vérifiée en adaptant la durée de l'intervalle de garde aux caractéristiques du canal de transmission.

Le canal est supposé modélisé par un filtre de réponse impulsionelle finie (FIR) d'ordre L-I avec L le nombre d'échantillons temporels correspondant au retard τ p maximum. La fonction de transfert H (k) (t,f) du canal, pour l'utilisateur k, peut s'exprimer dans le domaine fréquentie! sous la forme :

Les coefficients a^ de !a réponse impulsionnelle sont estimés selon des méthodes connues qui reposent sur l'exploitation de symboles pilotes.

A la réception, le signal reçu par un récepteur est filtré par un filtre passe bande (BPF) et converti en bande de base (D/C). Le signal est échantillonné par un convertisseur analogique/numérique (A/D). Après suppression de l'intervalle de garde, les données échantillonnées alimentent une transformée de Fourîer discrète (DFT) à

Nfft points et sont démultiplexées en autant de branches que de sous porteuses.

Après démultipiexage, la composante qui module ia p ierae sous porteuse du n' eme symbole OFCDM reçu s'exprime sous la forme : y - [ f ~ £ -A*r» W (6)

Quand le maximum des retards τ p (delay spread) est inférieur à l'intervalle de garde, la composante qui module la p ieme sous porteuse du n mme symbole OFCDM reçu peut s'exprimer sous ia forme :

Pour réduire les effets de distorsion du canal, qui peuvent entraîner la perte d * orthogonal ité entre les différents utilisateurs, il est connu de compenser le canal dans le domaine fréquentiel sous-porteuse par sous porteuse, en utilisant des coefficients déterminés G^' selon en particulier un critère d'erreur quadratique minimale (MMSE), un critère de combinaison de gain (EGC) ou un critère d'égalisation à zéro (ZF). Ensuite, pour chaque branche les données sont desétalées, démodulées et décodées. Cette compensation revient à multiplier le signal reçu par l'inverse du gain de canal, pour une sous-porteuse donnée. Cette compensation peut être effectuée par utilisateur en prenant en compte les coefficients du canal donnés par la relation (8) :

Cette méthode a pour inconvénient d'augmenter Ie niveau de bruit à la réception en particulier quand la valeur du gain du canal est faible, cette configuration se rencontrant typiquement en cas d'évanouissement.

Ainsi, l'invention propose un procédé d'émission multi porteuses pour un système à au moins une antenne d'émission et au moins une antenne de réception séparées par un canal de transmission, de symboles orthogonaux issus d'un module de modulation par Nfft fonctions orthogonales déterminant Nfft sous porteuses sur lesquelles sont modulés des symboles représentatifs de données d'information d'entrée regroupées par trame et associées à Nu utilisateurs, qui permette de lutter contre les phénomènes d'évanouissement tout en limitant l'augmentation du niveau du bruit sur le signal reçu.

Le procédé proposé est du type à étalement des symboles avant modulation orthogonale selon deux dimensions au moyen d'un code d'étalement, le nombre d'éléments constitutif du code déterminant le nombre maximum d ' utilisateurs Numax,

Ie nombre d'utilisateurs Nu étant déterminé inférieur ou égal à ce maximum. Le procédé est remarquable en ce qu'il détermine un jeu de puissances pe ^ émises par une antenne par symbole m relatif à un utilisateur k, constantes sur la durée d'une trame, dont la répartition entre utilisateurs k minimise un critère d'erreur globale sous contrainte que la somme des puissances pe£' du jeu soit égale au produit du nombre d'utilisateurs Nu et de la puissance émise par l'antenne d'émission par symbole en moyenne sur les utilisateurs, le signal émis par l'antenne d'émission étant émis avec les puissances ρe£' déterminées par symbole m et par utilisateur k, Ic = \,...,Nu .

En recherchant un jeu de puissances émises qui permette de minimiser un critère d'erreur globale par symbole, typiquement un. taux d ' erreur bit globale, BER, un procédé selon l'invention prend en compte les conditions de propagation pour ajuster la puissance émise entre utilisateurs et permet par conséquent une distribution optimale de ia puissance totale émise qui permet d'améliorer la lutte contre les phénomènes d'évanouissement qui sont spécifiques à un utilisateur. Un tel procédé améliore l'efficacité globale du système.

Le critère d'erreur globale qui est typiquement un BER (acronyme anglais de Bit Error Rate) peut tout aussi bien être un PER (acronyme anglais de Packet Error Rate) qui est un critère de mesure d'erreur couramment employé dans les systèmes mettant en œuvre un codage de canal reposant par exemple sur un code convolutionnel, un turbo code ou un code LDPC. Dans ces systèmes dits codés, les deux critères d'erreur globale, BER et PER peuvent être utilisés.

Selon une réalisation particulière, la contrainte tient compte d'un niveau de priorité entre utilisateurs qui vient pondérer chaque puissance pe m intervenant dans la somme. Ceci est particulièrement avantageux pour combattre en particulier les effets négatifs d'un équipement de réception défectueux qui nécessite un niveau élevé de puissance quel que soit l'environnement dans lequel il fonctionne. Un autre avantage de ce mode est de pouvoir privilégier un utilisateur sur Ie plan du niveau de puissance attribuée par rapport à d'autres utilisateurs dont les communications sont transmises par le même émetteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront lors de îa description qui suit faite en regard de figures annexées données à titre d'exemples non limitatifs.

La figure 1 est une illustration de l'effet d'empilement sur les axes temporel et fréquentiel des symboles de différents utilisateurs obtenu au moyen du processus d'étalement dans les domaines temporel et fréquentiel.

La figure 2 est une illustration du processus d'étalement temps fréquence. La figure 3 est un organigramme d'un procédé seion l'invention. La figure 4 est un organigramme d'un premier mode de réalisation d'un procédé selon l'invention. La figure 5 est un organigramme d'un deuxième mode de réalisation d'un procédé selon l'invention.

La figure 6 est un schéma bloc d'un émetteur selon l'invention mettant en œuvre un mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention.

La figure 7 est un schéma d'un système SY de transmission selon l'invention. La figure 3 est un organigramme d'un procédé d'émission rnulti porteuses selon l'invention. Le procédé 1 a pour données d'entrée des données d'information regroupées par trame et correspondant à Nu utilisateurs, Nu ≥ X , Typiquement, ces données correspondent à des signaux échangés entre des terminaux, par exemple des terminaux de téléphonie fixe côté émetteur et mobile côté récepteur. Plus généralement, le procédé intervient dans toute télécommunication empruntant un canal de transmission avec une adaptation de puissance en entrée du canal. Le procédé est décrit ci-après pour un système SlSO avec une modulation MC-CDMA, c'est-à-dire avec une antenne d'émission, Nt=L et une antenne de réception, Nr=I.

Un procédé d'émission multî porteuses de symboles orthogonaux typiquement MC-CDMA comprend généralement différentes étapes de traitement bien connues, tel en particulier un codage de canal, un entrelacement, un codage binaire à symbole basé sur une modulation par exemple de type xQAM ou xPSK. Ces étapes bien connues ne sont pas décrites.

Le procédé d'émission multî porteuses est du type à étalement de symboles avant modulation orthogonale. Ces symboles sont représentatifs des données d'information d'entrée et sont issus typiquement d'une étape de codage binaire à symbole. L'étalement est effectué de façon connue selon deux dimensions au moyen d'un code d'étalement. Le nombre SF d'éléments constitutifs du code détermine le nombre maximum d'utilisateurs Nu pouvant être étalés, Nu ≤ SP . Les deux dimensions correspondent typiquement au temps et à la fréquence. Le code se décompose en un code d'étalement en temps comprenant SF t éléments (chip en langage anglosaxon) et un code d'étalement en fréquence comprenant SFr éléments (chip en langage anglosaxon). Les symboles après étalement peuvent être exprimés par la relation (1).

L'étalement des symboles est effectué de manière combinée avec une modulation orthogonale. La modulation orthogonale forme des symboles orthogonaux d'indice temporel appelé temps symbole orthogonal. Cette modulation orthogonale est typiquement une modulation OFDM. Les symboles pondérés par un élément du code à étalement sont modulés par les différentes sous porteuses. Le procédé émet au moyen de l'antenne d'émission un signal de sortie sur Nfft sous-porteuses qui est transmis par le canal, le signal émis peut s'exprimer sous la forme donnée par l'équation (3).

Le signal émis par l'antenne d'émission est émis avec une puissance pe^ déterminée par symbole m et par utilisateur k = ï,...,Nu . Chaque puissance pé^ est constante sur la durée d'une trame εt peut varier entre trames.

Le procédé comprend une étape 2 de détermination par symbole m d'un jeu de puissances pef) constantes sur la durée d'une trame dont la répartition entre utilisateurs k minimise un critère d'erreur globale. La minimisation du critère d'erreur globale est sous contrainte que la somme des puissances pe£ du jeu soit égale au produit du nombre d'utilisateurs Nu et de la puissance émise par symbole en moyenne sur les différents utilisateur,.

Dans un système MC-CDMA (VSF-OFCDM selon la désignation anglo- saxonne), il n'y a pas ou peu de corrélation entre les canaux pour les différents utilisateurs. Sur la durée d'une trame et pour un utilisateur, le canai est considéré à évanouissement plat : le calcul de puissance est effectué par trame. Le critère d'erreur globale est choisi typiquement comme étant le taux d'erreur bit globale, BER (Bit Error Rate). Par définition le BER est fonction du rapport signa! sur bruit SNR (Signal to Noise Ratio), c'est-à-dire des conditions de transmission du canal et de la puissance émise pe par l'antenne d'émission. La relation entre le BER et le SNR peut être exprimée sous la forme f(β,pe) , avec f une fonction exacte, ou estimée, de la relation existante entre le BER et les conditions de transmission du canal. Dans un canal avec évanouissement plat, ce taux peut être décliné pour chaque symbole m : BERj k) (9) et sous la forme approchée : BERj k) ≈ a.expi-b./filpeW) (10) avec :

SF f

SF r ~] (H)

J q+SF r xn' \ m=0, l,...,Nc/SF t -l

N m le nombre de bits par symbole d^\ , déterminé par le type de modulation intervenant dans ie codage binaire à symbole,

G, 1 est la valeur de compensation de canal obtenue par la relation (8), et a=0.2 et b=l .5 des coefficients heuristics. σ représente la variance du bruit blanc Gaussien

Le taux d'erreur bit globale BER est minimal quand il est minimisé pour chaque utilisateur et pour chaque sous-bande fréquentielle correspondant à une sous-porteuse. Pour déterminer la valeur minimale une solution consiste à utiliser un algorithme à Lagrangien. La minimisation peut s'exprimer de Ia manière suivante : avec ∑ p$ = Nu xP (13)

Les équations (12) et (13) sont une traduction du fait que le procédé minimise le taux d'erreur bit globale BER en déterminant le meilleur jeu de puissances émises pour les différents utiiisateurs pour un symbole m sous ta contrainte que la puissance émise totale doit être constante et fixée. La puissance émise totale est égale à la puissance émise par symbole m en moyenne entre ies utilisateurs multipliée par le nombre d'utilisateurs.

La résolution des équations (12) et (13) peut être effectuée en mettant en œuvre un algorithme à Lagrangien. Pour chaque sous-porteuse, le Lagrangien peut s'exprimer sous la forme :

Pour obtenir un jeu de puissances émises optimales, le procédé résout le système d'équations suivant :

En introduisant l'estimation simplifiée du taux d'erreur bit globale BER donnée par l'équation (10) le système (15) peut s'exprimer sous la forme :

Ce qui conduit à l'expression suivante pour la puissance émise déterminée pour un symbole m et un utilisateur k :

La figure 4 est un organigramme d'un premier mode de réalisation d'un procédé selon l'invention. Selon ce mode, la contrainte tient compte d'un niveau de priorité, en terme d'attribution de niveau de puissance, entre utilisateurs. Ce niveau de priorité vient pondérer chaque puissance pe^' intervenant dans la somme. L'équation (13) devient :

λu-i

^ iVL 0 = M, x P (18) k≈Q

Le niveau de priorité peut être déterminé comme appartenant à une échelle par exemple de trois niveaux : a L , L pour priorité basse w (LM = a M , M pour priorité int ermédiaire (19) a H , H pour priorité haute

Dans ces conditions, i'équation (17) devient :

pel k) = A A) χ (20)

La figure 5 est un organigramme d'un deuxième mode de réalisation d'un procédé selon l'invention. Selon ce mode, le codage binaire à symbole est basé sur une modulation adaptée par utilisateur en fonction du canal. Ainsi, le procédé sélectionne le type de modulation xPSK ou xQAM selon l'indice d'utilisateurs k des bits en entrée du codage. Dans ces conditions les paramètres a, b et N n , des équations (10) et (1 1) dépendent du type de modulation sélectionnée donc de l'utilisateur k :

BER m iL) ≈ a (k} xexp(~b (k) x βt } x pe^) (21)

M

Dans ces conditions, l'équation (17) devient :

La figure 6 est un schéma d'une réalisation particulière d'un émetteur selon l'invention. L'émetteur EM comprend un codeur de canal CdC, un codeur binaire à symbole CbS, un module S/P de mise en parallèle, un module MeT d'étalement, un module MoD de modulation par νfft fonctions orthogonales, un module MP de détermination de la puissance, un module d'insertion d'un intervalle de garde.

L'émetteur est relié à une antenne d'émission TX. Le codeur CdC de canal code les données d'information d'entrée associées à ν u utilisateurs et les regroupe par trame. Ce codeur peut se décomposer en autant de codeurs que d'utilisateurs.

Le codeur CbS binaire à symbole effectue une transformation des données binaires en symboles d <k) au moyen d'une modulation de type par exemple xPSK. ou xQAM. Ce codeur peut se décomposer en autant de codeurs que d'utilisateurs.

Le module S/P de mise en parallèle rassemble les symboles successifs en buffer de taille kxNfft/SF f . Le module de mise en parallèle peut se décomposer en autant de modules que d'utilisateurs. Dans ce cas chaque module rassemble les symboles successifs en buffer de taille NfWSF f . Le module MeT d'étalement effectue l'étalement des symboles du buffer précédent dans ies domaines temporel et fréquentiel, les symboles x^ n après étalement peuvent s'exprimer de manière condensée par la relation (1).

Le module MoD de modulation orthogonale par N FFT fonctions orthogonales effectue une modulation orthogonale typiquement OFDM des symboles x ^ n } pour générer des symboles orthogonaux.

Le module MP de détermination de la puissance calcule la puissance selon la relation (17), (20) ou (23).

Le module GI d'insertion d'un intervalle de garde insère un intervalle de garde entre les symboles orthogonaux. Le signal en sortie peut s'exprimer par la relation (3). La figure 7 est un schéma d'un système SY de transmission selon l'invention.

Le système comprend un émetteur EM selon l'invention, Nt antennes d'émission

TX ï ,. ..,TX NU Nr antennes de réception RXi,...,RX Nr et un récepteur RE. Les antennes d'émission et de réception sont séparées par un canal de transmission CH. L'émetteur

est relié aux Nt antennes d'émission. Le récepteur est relié aux Nr antennes de réception. Le nombre Nt d'antennes d'émission et le nombre Nr d'antennes de réception sont supérieur ou égal à un. Ainsi, le système peut être un système MiMO.

La mise en œuvre d'un procédé selon l'invention avec un te! système revient à ce que le module de détermination de la puissance détermine par antenne d'émission t un jeu de puissances selon la relation suivante :

Un procédé selon l'invention peut être implémenté par différents moyens. Par exemple, îe procédé peut être implémenté sous forme câblée (hardware), sous forme logicielle, ou par une combinaison des deux.

Pour une implémentatîon câblée, le module de détermination d'un jeu de puissance utilisé pour exécuter les différentes étapes au niveau de l'émetteur peut être intégré dans un ou plusieurs circuits intégrés spécifiques (ASICs), dans des processeurs de signaux (DSPs, DSPDs), dans des circuits logiques programmables (PLDs, FPGAs), dans des contrôleurs, micro- contrôleurs, microprocesseurs, ou tout autre composant électronique conçu pour exécuter les fonctions préalablement décrites.

Pour une implémentation logicielle, quelques unes ou toutes les étapes d'un procédé d'émission selon l'invention peuvent être implémentées par des modules logiciels qui exécutent les fonctions préalablement décrites. Le code logiciel peut être stocké dans une mémoire et exécuté par un processeur. La mémoire peut faire partie du processeur ou être externe au processeur et couplée à ce dernier par des moyens connus de l'homme de l'art.

En conséquence, l'invention a aussi pour objet un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations ou mémoire, adapté à mettre en œuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter un procédé selon l'invention.

Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit

microélectrortique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy dise) ou un disque dur.

D'autre part, ie support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet.