Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR STRIPPING SURFACES MADE OF A METAL OR COMPOSITE MATERIAL COVERED WITH A COATING AND SYSTEM FOR CARRYING OUT SAID METHOD FOR STRIPPING TRANSPORT DEVICES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/078105
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a method for the stripping surfaces of a transport device which are made of a metal or composite material and which are covered with a coating (paint). The invention also relates to a system for stripping transport devices. According to the invention, a moveable, remote-controlled unit (10) moves along the transport device (50). Said unit is provided with a propulsion device (300) which propels a compressed air flow charged with cryogenic grains against the surface to be stripped, projecting said cryogenic grains at supersonic speed.

Inventors:
PUEYO ANTOINE (FR)
Application Number:
PCT/FR2003/000784
Publication Date:
September 25, 2003
Filing Date:
March 12, 2003
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
AERO STRIP (FR)
PUEYO ANTOINE (FR)
International Classes:
B24C1/00; B24C3/06; (IPC1-7): B24C1/00; B24C3/06
Domestic Patent References:
WO1991014539A11991-10-03
Foreign References:
EP0596168A11994-05-11
US5785581A1998-07-28
DE2638323A11978-03-02
DE19636305C11998-03-12
US5445553A1995-08-29
EP0953410A11999-11-03
NL1015067C12000-08-10
Attorney, Agent or Firm:
Borin, Lydie (Rue Marx Dormoy, Pau, FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de décapage de surfaces en matériau métallique ou composite d'engin de transport, recouvertes d'un revtement, caractérisé en ce qu'il consiste à propulser sur ces surfaces au moyen d'un flux d'air comprimé, des grains cryogéniques soumis à une accélération de manière à tre projetés à une vitesse supersonique.
2. Procédé de décapage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la vitesse de projection des grains cryogéniques pour décaper des avions est Mach 2.
3. Procédé de décapage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la propulsion des particules cryogénique est réalisée sur'des surfaces présentant une température ambiante.
4. Procédé de décapage selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les grains cryogéniques sont formés de particules de C02 à 100%.
5. Procédé de décapage selon les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les grains cryogéniques sont formés de particules de C02 et d'un additif constitué de particules synthétiques ou minérales.
6. Procédé de décapage selon la revendication 4, caractérisé en ce que les grains cryogéniques sont formés d'un agglomérat de 100% de C02 poussant un additif collé sur la surface de l'agglomérat.
7. Procédé de décapage selon la revendication 5, caractérisé en ce que les grains cryogéniques sont formés d'un agglomérat de particules de C02 et d'additif (c'està dire d'un mélange) obtenu à partir d'un volume de 95% à 99% de C02 et respectivement de 5% à 1% d'additif.
8. Procédé de décapage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les grains cryogéniques ont une taille (la plus grande longueur) de l'ordre de 500 pm à 3 mm.
9. Procédé de décapage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les particules synthétiques ou minérales ont une taille de l'ordre de l'ordre de 150 à 500 pm.
10. Procédé de décapage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la densité des particules dans le flux de gaz comprimé qui sert à les propulser est de 0,8 à 1,3.
11. Procédé de décapage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le gaz comprimé est de l'air sec.
12. Procédé de décapage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pression de l'air est de l'ordre de 1,5 bar, le débit de l'ordre de 20000L/minutes, la puissance du compresseur étant de l'ordre de 50 CV.
13. Système pour le décapage d'engin de transport dont la surface est constituée d'un matériau métallique ou composite recouvert d'un revtement, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une unité mobile (10) apte à se déplacer le long de l'engin (50), cette unité mobile (10) comprenant un dispositif de propulsion (300330) de grains cryogéniques au moyen d'un flux d'air comprimé et, de projection de ces grains cryogéniques à une vitesse supersonique.
14. Système de décapage selon la revendication 11, caractérisé en ce que le dispositif de propulsion projection comporte : une tte de projection (330) des grains cryogéniques accélératrice de vitesse, permettant d'atteindre une vitesse de projection de Mach2.
15. Système de décapage selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que le dispositif de propulsion projection comporte : un compresseur de gaz (310) fournissant un flux de gaz comprimé en sortie, un projeteur de grains cryogénique (320) possédant une entrée d'alimentation en grains cryogénique, une entrée reliée par une conduite à la sortie de gaz comprimé du compresseur, et une sortie pour le flux de gaz comprimé chargé de grains cryogéniques, une conduite de couplage (327) placée entre une sortie du projeteur et l'entrée de la tte accélératrice.
16. Système de décapage selon la revendication 14 ou 15, caractérisé en ce que la tte accélératrice comporte un statoréacteur.
17. Système de décapage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le projeteur (320) comporte une filière pour le passage de gaz comprimé de transport des grains et une filière pour le passage d'un flux de gaz de tir les deux filières se rejoignant après l'introduction des grains cryogéniques dans le flux de gaz comprimé de transport.
18. Système de décapage selon la revendication 15, caractérisé en ce que le projeteur (320) comporte un réservoir de particules cryogéniques, un dispositif de formation de grains cryogéniques à base de particules cryogéniques et un dispositif de réglage du débit des grains cryogéniques introduits dans le flux de gaz comprimé de transport.
19. Système de décapage selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend un réservoir de particules cryogéniques, un réservoir de particules d'additif et un dispositif de formation de grains cryogéniques à base de particules cryogéniques et de particules d'additif synthétiques ou minérales, ces dernières étant dans une proportion de 1 à 5% du volume total.
20. Système de décapage selon la revendication 18, caractérisé en ce que le dispositif de formation de grains cryogéniques avec additif est intégré dans une chambre formant les deux réservoirs de particules, les grains ainsi obtenus sont constitués de particules cryogéniques et de particules d'additif, mélangées.
21. Système de décapage selon la revendication 18, caractérisé en ce que le réservoir de particules d'additif est placé en aval du projeteur et est couplé à la conduite de sortie du projeteur, les grains obtenus sont constitués d'un agglomérat de particules cryogéniques sur lequel adhèrent les particules d'additif introduites dans le flux circulant dans la conduite.
22. Système de décapage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'unité mobile (10) comporte un chariot muni d'un bras télescopique (20) portant une nacelle (30) dans laquelle est installé tout ou partie du dispositif de propulsion (300), un dispositif de radio positionnement et des capteurs.
23. Système de décapage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un poste de pilotage (40) du chariot et de contrôle en temps réel de l'opération de décapage recevant les signaux envoyés par le dispositif de radio positionnement (70) et par les capteurs (32,33).
24. Système de décapage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de radio positionnement fournit les coordonnées géographiques de la tte de projection en temps réel ce qui permet d'obtenir une traçabilité du décapage dans l'espace.
Description:
PROCEDE DE DECAPAGE DE SURFACES EN MATERIAU METALLIQUE OU COMPOSITE, RECOUVERTES D'UN REVETEMENT ET SYSTEME DE MISE EN OUVRE DU PROCEDE POUR LE DECAPAGE D'ENGINS DE TRANSPORT.

L'invention concerne un procédé de décapage de surfaces en matériau métallique ou composite d'engins de transport.

Parmi les matériaux métalliques concernés on peut citer l'aluminium et l'acier. Parmi les matériaux composites on peut citer les fibres de carbone les résines.

Les engins de transport qu'il s'agisse d'avions de bateaux, de voitures de trains, sont recouverts d'une ou plusieurs couches de peinture qu'il est nécessaire de maintenir en état car elle (s) contribue (nt) à la protection de la surface de l'engin.

Cet entretien consiste à procéder périodiquement à un décapage de la surface pour ôter le revtement ancien altéré et à repeindre cette surface. Ceci est capital plus particulièrement pour les avions étant donné les contraintes qu'ils subissent et les risques encourus en cas de mauvais entretiens.

Certains outils de décapage permettent d'ailleurs d'effectuer les deux opérations c'est à dire l'opération de décapage et l'opération de peinture.

Le décapage d'une surface, lorsqu'il est opéré industriellement pose le problème de la pollution et du traitement des déchets obtenus à l'issue de cette opération.

Aujourd'hui cette question est prise en compte par les organismes nationaux et intergouvernementaux et a abouti à une réglementation qui dans la décennie à venir doit conduire à la suppression de techniques polluantes et tendre vers zéro déchets.

Un-autre problème est rencontré dans le domaine du décapage des engins de transport et tout particulièrement

pour celui des avions. Il s'agit de la réduction des coûts que peuvent entraîner de telles opérations.

Les opérations de décapage d'avions entraînent l'immobilisation du matériel pendant des durées trop importantes avec les procédés employés à ce jour et imposent d'avoir de nombreux engins de remplacement. On comprend donc l'importance de réduire le coût de telles opérations ne serait-ce qu'en réduisant la durée d'immobilisation du matériel à décaper.

Pour un avion, une seule journée d'immobilisation en moins représente un gain énorme pour la compagnie d'aviation qui exploite cet avion.

A ce jour plusieurs techniques sont employées pour réaliser le décapage de surfaces telles que celle d'une carlingue d'avion ou de toute pièce en matériau composite ou métallique.

On va citer tout d'abord, le décapage qualifié de mécanique. Ce décapage est réalisé par un technicien au moyen d'une ponceuse classique c'est à dire d'un outil muni d'un disque abrasif de diamètre relativement faible comparativement aux dimensions des surfaces à décaper. Il est donc habituel qu'une quinzaine de personnes intervienne pour décaper la carlingue d'un avion. Outre le nombre important de personnel utile, le décapage manuel présente un autre inconvénient. Les résultats obtenus sont de mauvaise qualité due à l'imprécision de cette technique. En effet, il est impossible avec une ponceuse de ne pas altérer le substrat support du revtement dans la mesure où ce revtement est de très faible épaisseur comme c'est le cas de la peinture sur un avion. La ponceuse enlève inévitablement une couche du substrat. Cela entraîne une usure précoce du matériau voire mme une détérioration de certaines pièces, par exemple des rivets ce qui soulève des

problèmes de sécurité lorsque les pièces endommagées ne sont pas changées.

Une autre technique est également employée à ce jour, il s'agit du décapage chimique. Le décapage chimique procure de bons résultats sur le plan de la qualité.

Cependant, la technique est polluante pour l'environnement, nocive pour les techniciens qui la mettent en oeuvre et les coûts sont élevés.

En outre, dans le cas du décapage de la carlingue d'un avion, il faut compter 1 200 heures de travail et six jours d'immobilisation de l'avion. Or la durée de l'opération et le nombre de jours d'immobilisation sont des éléments importants dans le coût d'exploitation des avions. Cette technique s'avère coûteuse pour les compagnies aériennes.

On peut citer également les techniques de décapage par projection d'un média plastique ou amylacé (amidon). En effet, la projection d'un média plastique provoque une altération de l'état de surface et a fait l'objet de développement pour réaliser le décapage des d'engins tels que les avions.

La projection de média amylacé procure de bons résultats. Cependant dans les deux cas de projection de média plastiques ou amylacés, on est en présence de volumes de déchets à recycler très importants. Cette technique provoque une gne dans le travail puisque assez rapidement une masse importante de média abrasif et de déchets recouvre le sol autour de l'engin. Il est donc nécessaire de prévoir des moyens pour désencombrer l'environnement de l'engin et le cas échéant des moyens de recyclage de produit retombant sur le sol.

Une autre technique est également connue, il s'agit du décapage cryogénique. Selon cette technique on projette des particules de glace hydrique (H20) ou de glace carbonique

(C02). De façon pratique, on ramollit le revtement avec un produit chimique puis on projette des particules de glace ou de C02 pour arracher le revtement ramolli car la projection des particules de glace ne permet pas de décaper la surface.

Il faut avoir au préalable utilisé un produit chimique ramollissant la peinture.

Cette technique de décapage cryogénique consiste donc à combiner deux techniques de décapage, le décapage chimique et le décapage mécanique. Elle présente par conséquent les inconvénients du décapage chimique : la pollution de l'environnement.

Dans une technique voisine, au lieu d'tre chimique le ramollissement est thermique. On utilise alors des lampes Flash ou Xénon. Il n'est pas possible d'envisager le décapage de surface de grande superficie. Cette technique est mal adaptée à une exploitation industrielle qui requiert des performances en temps et en coûts.

On connaît en outre du Document DE 26 38 323 ou DE 196 36 305 une technique de nettoyage de surfaces utilisant la projection de particules solidifiées par refroidissement telles que par exemple des particules de glace transportées par un fluide ou un gaz soumis à une forte pression. La forte pression confère une vitesse d'écoulement du fluide ou du gaz de projection de 40 à 300 m/s au maximum.

Ces techniques ne permettent pas de décaper des surfaces recouvertes de matériau tels que de la peinture.

Elles permettent uniquement d'obtenir le nettoyage d'une surface, c'est à dire le retrait de poussières ou de graisses.

La présente invention permet de remédier à ces inconvénients.

Le procédé proposé est non polluant. Il permet de réduire les coûts d'exploitation des engins de transport à

décaper. A titre d'exemple dans le cas du décapage d'un avion moyen porteur, le nombre d'heures de décapage passe à 500h tandis que le nombre de jours d'immobilisation passe à 4 jours.

L'invention propose un procédé compatible avec une exploitation industrielle.

L'invention propose également un système de décapage présentant une grande autonomie et ne provoquant pas de gne ou d'entrave à la circulation pour les opérateurs qui utilisent ce système.

En effet le système proposé est entièrement radio commandé et dispose de sa propre source d'énergie. Il dispose de réserves suffisantes en produit abrasif et en air comprimé conduisant à un nombre limité d, arrts pour le réapprovisionnement.

Le procédé proposé utilise la projection au moyen d'un flux d'air comprimé, des grains cryogéniques à des vitesses de projection nettement supérieures aux vitesses rencontrées avec les techniques connues. Selon l'invention les grains cryogéniques sont projetés à des vitesses supersoniques.

Les performances du décapage sont meilleures car grâce à ces vitesses la sublimation des particules de C02 est meilleure.

La technique proposée est particulièrement adaptée au décapage de surfaces métalliques, notamment en aluminium.

En outre l'utilisation d'une vitesse supersonique permet de procurer une meilleure précision pour le décapage et de réaliser le décapage d'une surface couche par couche si besoin est.

L'appareil utilisé pour décaper peut tre placé avec plus de retrait par rapport aux techniques classique ce qui procure l'avantage d'éviter tout confinement ou échauffement de la surface traitée.

En outre, le flux d'air utilisé n'a pas besoin d'tre soumis à une forte pression comme dans l'état de la technique.

L'invention a donc plus particulièrement pour objet un procédé de décapage de surfaces en matériau métallique ou composite d'engin de transport, recouvertes d'un revtement principalement caractérisé en ce qu'il consiste à propulser sur ces surfaces au moyen d'un flux d'air comprimé, des grains cryogéniques soumis à une accélération de manière à tre projetés à une vitesse supersonique.

Avantageusement, la vitesse de projection des grains cryogéniques pour décaper des avions est Mach 2.

Selon une autre caractéristique, la propulsion des particules cryogénique est réalisée sur des surfaces présentant une température ambiante.

Selon un mode de réalisation, les grains cryogéniques peuvent tre formés de particules de C02 à 100%.

Selon un deuxième mode de réalisation, les grains cryogéniques peuvent formés de particules de C02 et d'un additif constitué de particules synthétiques ou minérales.

Dans ce deuxième mode de réalisation, les grains cryogéniques peuvent formés d'un agglomérat de 100% de C02 poussant un additif collé sur la surface de l'agglomérat.

Il peut s'agir également de grains cryogéniques formés d'un agglomérat de particules de C02 et d'additif (c'est-à- dire d'un mélange) obtenu à partir d'un volume de 95% à 99% de C02 et respectivement de 5% à 1% d'additif.

De préférence, les grains cryogéniques ont une taille (la plus grande longueur) de l'ordre de 500 pm à 3 mm.

De préférence, les particules synthétiques ou minérales ont une taille de l'ordre de l'ordre de 150 à 500 Fm.

Avantageusement, la densité des particules dans le flux de gaz comprimé qui sert à les propulser est de 0,8 à 1,3.

Selon une autre caractéristique, le gaz comprimé est de l'air sec.

Selon une autre caractéristique, la pression de l'air est de l'ordre de 1,5 bar, le débit de l'ordre de 20000L/minutes, la puissance du compresseur étant de l'ordre de 50 CV. Avec ce procédé, il n'est pas utile d'utiliser un air comprimé ayant une pression élevée comme dans les différentes techniques connues.

Un autre objet de l'invention concerne un système pour le décapage d'engin de transport dont la surface est constituée d'un matériau métallique ou composite recouvert d'un revtement principalement caractérisé en ce qu'il comprend au moins une unité mobile apte à se déplacer le long de l'engin, cette unité mobile comprenant un dispositif de propulsion de grains cryogéniques au moyen d'un flux d'air comprimé et, de projection de ces grains cryogéniques à une vitesse supersonique.

Selon une autre caractéristique, le dispositif de propulsion-projection comporte : - une tte de projection des grains cryogéniques accélératrice de vitesse, permettant d'atteindre une vitesse de projection de Mach2.

Selon une autre caractéristique, le dispositif de propulsion-projection comporte : - un compresseur de gaz fournissant un flux de gaz comprimé en sortie, - un projeteur de grains cryogénique possédant une entrée d'alimentation en grains cryogénique, une entrée reliée par une conduite à la sortie de gaz comprimé du compresseur, et une sortie pour le flux de gaz comprimé chargé de grains cryogéniques, - une conduite de couplage placée entre une sortie du projeteur et l'entrée de la tte accélératrice.

Selon une autre caractéristique, la tte accélératrice comporte un statoréacteur.

Selon une autre caractéristique, le projeteur comporte une filière pour le passage de gaz comprimé de transport des grains et une filière pour le passage d'un flux de gaz de tir les deux filières se rejoignant après l'introduction des grains cryogéniques dans le flux de gaz comprimé de transport.

Selon un mode de réalisation, le projeteur comporte un réservoir de particules cryogéniques, un dispositif de formation de grains cryogéniques à base de particules cryogéniques et un dispositif de réglage du débit des grains cryogéniques introduits dans le flux de gaz comprimé de transport.

Dans le cas d'une utilisation de particules additives synthétiques ou minérales, le système de décapage comprend un réservoir de particules cryogéniques, un réservoir de particules d'additif et un dispositif de formation de grains cryogéniques à base de particules cryogéniques et de particules d'additif synthétiques ou minérales, ces dernières étant dans une proportion de 1 à 5% du volume total.

Dans un mode de réalisation, le dispositif de formation de grains cryogéniques avec additif est intégré dans une chambre formant les deux réservoirs de particules, les. grains ainsi obtenus sont constitués d'un agglomérat de particules cryogéniques et de particules d'additif, c'est-à- dire d'un mélange de particules.

Selon un autre mode de réalisation, le réservoir de particules d'additif est placé en aval du projeteur et est couplé à la conduite de sortie du projeteur, les grains obtenus sont constitués d'un agglomérat de particules

cryogéniques sur lequel adhèrent les particules d'additif introduites dans le flux circulant dans la conduite.

Selon une autre caractéristique, l'unité mobile comporte un chariot muni d'un bras télescopique portant une nacelle dans laquelle est installé tout ou partie du dispositif de propulsion, un dispositif de radio positionnement et des capteurs.

Selon une autre caractéristique, le système comprend en outre un poste de pilotage du chariot et de contrôle en temps réel de l'opération de décapage recevant les signaux envoyés par le dispositif de radio positionnement et par les capteurs.

Selon une autre caractéristique, le dispositif de radio positionnement fournit les coordonnées géographiques de la tte de projection en temps réel ce qui permet d'obtenir une traçabilité du décapage dans l'espace.

On prévoit en outre, afin d'assurer une atmosphère sèche et éviter la formation d'agglomération de grains cryogéniques, de placer une partie ou la totalité du dispositif de propulsion dans une enceinte ventilée.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de. la description qui est donnée ci-après à titre d'exemple non limitatif et en regard des dessins sur lesquels, - la figure 1A représente le schéma général du système de décapage selon l'invention dans un mode de réalisation, - la figure 1B représente le schéma général du système de décapage selon l'invention dans un deuxième mode de réalisation,

la figure 1C représente le schéma de l'intérieur de la nacelle dans la cas du premier mode de réalisation, la figure 2, le schéma plus détaillé de réalisation du projeteur, la figure 3, le schéma de réalisation d'un dispositif de formation des grains cryogéniques avec additif selon un premier mode de réalisation, la figure 4, le schéma de réalisation dispositif de formation des grains cryogéniques avec additif selon un deuxième mode de réalisation, les figures 5 et 6, les schémas des grains obtenus respectivement selon les modes de réalisation illustrés par les figures 3 et 4 ; Le système selon l'invention permet le décapage d'engin de transport en particulier les avions, les trains, les bateaux et les voitures.

La description qui va suivre et qui est illustrée par les figures annexées, est donnée à partir d'un exemple particulier relatif au décapage de la carlingue d'un avion.

Le mme système peut s'appliquer comme on vient de le dire au décapage de tout autre moyen de transport.

Le procédé de décapage et le système proposés s'appliquent à des surfaces constituées d'un matériau métallique (aluminium, acier) ou composite (fibres de carbone, résine époxy) recouvertes d'un revtement. Ce revtement est généralement composé d'une peinture anticorrosion et d'une peinture de finition. Il peut s'agir également de poussières ou de salissures diverses (graisses, insectes collés par exemples). Le procédé est particulièrement efficace pour le décapage par-couches successives des revtements des carlingues d'avion.

Dans l'exemple qui est donné et qui est illustré par les schémas des figures 1A et 1B, le système de décapage comprend une seule unité mobile 10 équipée d'un bras télescopique 20 surmonté d'une nacelle 30.

Il peut tre prévu bien entendu d'utiliser plusieurs unités mobiles si besoin pour réduire encore les temps d'intervention. Chaque unité mobile est télé commandée par un poste de pilotage 40. Avantageusement il s'agit d'une radio commande laissant ainsi la possibilité d'avoir une plus grande portée, le poste pouvant tre relativement éloigné de l'atelier dans lequel se trouve l'engin à décaper.

Dans le premier mode de réalisation illustré par le figure 1A, l'unité mobile ou chariot 10 abrite le projeteur 320 et le compresseur 310 du dispositif de propulsion 300 d'un flux d'air comprimé chargé de grains cryogéniques, alors que la tte de projection ou buse 330 se trouve dans la nacelle 30 et est reliée au projeteur 320 par un tuyau 327 qui longe de préférence le bras télescopique 20. Ce tuyau 327 a une longueur dans le cas d'espèce de 10m, la longueur pouvant aller selon le besoin de 5 à 10m.

Ce mode de réalisation permet un rechargement en particules cryogéniques aisé du projeteur 320.

Dans le deuxième mode de réalisation représenté sur la figure 1B, l'ensemble du dispositif de propulsion 300 est placé dans la nacelle. Ce mode de réalisation pourra tre choisi lorsque la surface à décaper est relativement petite et ne nécessite donc pas un grand volume de particules cryogéniques (par exemple le décapage d'inscriptions).

Dans les deux modes de réalisation il est prévu une alimentation électrique dans le chariot pour l'ensemble des éléments, cette alimentation porte la référence 102.

Le dispositif de propulsion 300 est de préférence placé dans une enceinte ventilée 55 pour assurer une atmosphère sèche, hormis la tte de projection dans le cas du premier mode de réalisation.

Le détail des éléments placés dans la nacelle est illustré par la figure 1B. La nacelle abrite la tte de projection 330 du dispositif de propulsion 300, le mécanisme de déplacement 60 de la tte de projection, le dispositif 70 de radio positionnement de la tte et une pluralité de capteurs 32.

La projection est réalisée à une très grande vitesse puisqu'il s'agit de vitesses supersoniques. Dans un exemple pratique du décapage de la carlingue d'un avion la vitesse de projection des grains cryogéniques choisie est Mach 2.

Grâce au bras télescopique 20, la nacelle. 30 est rapprochée de la surface à décaper jusqu'à venir en contact avec celle-ci et assurer une étanchéité entre l'espace ainsi fermé et l'extérieur. Un joint d'étanchéité 31 est placé autour de la fentre à cet effet. Le contact est détecté par des capteurs 32 placés autour de la fentre de la nacelle.

Le poste de pilotage 40 permet d'une part de télécommander les mouvements de l'unité mobile 10, d'avoir un contrôle en temps réel sur l'opération de décapage en cours et de piloter le mécanisme de déplacement 60 de la tte de projection 330.

A cette fin, le poste de pilotage 40 est en liaison avec un dispositif de radio positionnement 70 placé dans la nacelle 30 et qui est lui-mme en relation avec un satellite géostationnaire 80 de manière à obtenir une traçabilité du décapage dans l'espace à partir des coordonnées positionnement, obtenues par ce dispositif. Le dispositif de radio positionnement 70 fournit les coordonnées géographiques de la buse de projection du système de

décapage, à l'unité de commande 101 embarquée dans le chariot 100. Cette unité 101 est couplé à un émetteur récepteur 100 qui lui permet de les communiquer à l'unité de pilotage 40 au moyen de la liaison radio R.

La liaison filaire 103 symbolise toutes les liaisons filaires existantes entre la nacelle 30 et l'unité mobile 10.

En outre, le poste de pilotage 40 est en liaison avec une commande radio 41, laquelle envoie des commandes radio à l'émetteur-récepteur 100 placé dans l'unité mobile 10.

L'unité mobile 10 peut ainsi se déplacer le long de l'engin et permettre le décapage de la surface selon un programme de commande établi. Ce programme de commande est chargé en mémoire de programme de l'organe de traitement des données 42 de l'unité de pilotage 40 et permet à un opérateur de commander les manoeuvres de déplacement de l'unité mobile et de la buse de projection, une caméra 33 lui permettant de contrôler le décapage.

L'unité de pilotage 40 peut tre réalisée par un ordinateur de type PC par exemple.

Le programme de pilotage est avantageusement assisté par le dispositif de radio positionnement 70 embarqué dans la nacelle 30.

La nacelle 30 abrite également différents capteurs : capteur de contact, et notamment la caméra 32 qui permet de fournir des images de la zone en cours de décapage.

La nacelle abrite aussi le mécanisme 60 qui permet de déplacer la buse de projection dans un plan de coordonnées (x, y) face à la surface à décaper au moyen par exemple de moteurs électriques autorisant des déplacements dans une fentre 61.

On peut maintenant se reporter au schéma de la figure 2 pour le détail de réalisation du dispositif de propulsion

300. Ce dispositif de propulsion comporte un compresseur d'air 310 fournissant un flux d'air comprimé en sortie, suivi d'un projeteur 320 lequel est suivi de la tte de projection 330 qui comporte un statoréacteur 332 se terminant par une buse de projection 331 proche de la paroi à décaper.

Avantageusement on prendra un compresseur d'air très sec. De préférence, la pression de l'air est de l'ordre de 1,5 bars, elle n'a pas besoin d'tre supérieure. Le débit est de l'ordre de 20000L/minutes et la puissance du compresseur est de l'ordre de 50 CV.

Le projeteur de grains cryogénique 320 est relié au compresseur d'air 310 par une conduite 311. La conduite 311 est raccordée à l'entrée 321 du projeteur, prévue pour l'air comprimé. Ce projeteur comporte une chambre 303 ou réservoir de grains cryogéniques de capacité suffisante pour assurer des cycles de décapage n'entraînant qu'une dizaine d'interventions de remplissage en grains. Le réservoir a une contenance de 50 litres. Une entrée 321 est prévue pour les remplissages.

A l'intérieur du projeteur 320, la chambre 303 constitue donc la réserve de particules cryogéniques 322.

A l'intérieur de la chambre 303, un système permet la formation des grains. Les grains sont constitués par un agglomérat de particules. Ce système comprend un axe 304 qui porte à une extrémité des pales 305 formant un cône. Ces pâles sont disposées en regard d'une grille 306. La grille est fixée dans la partie inférieure de la chambre. L'axe est mis en rotation par un moteur électrique 307 qui provoque de ce fait un mouvement de rotation des pâles au-dessus de la grille. Les particules de la réserve sont entraînées par ce mouvement et se combinent en passant à travers la grille

dont les orifices sont de forme et de dimensions adaptées pour donner des grains de taille voulue.

Le mécanisme qui vient d'tre décrit est similaire au mécanisme d'un presse-purée.

La chambre 303 comporte une sortie 323 qui est couplée au circuit d'air comprimé 324,325. Ce circuit comporte une filière pour le passage de gaz comprimé de transport des grains et une filière pour le passage d'un flux de gaz de tir les deux filières se rejoignant après l'introduction des grains cryogéniques dans le flux de gaz comprimé de transport.

Le circuit d'air comprimé est donc avantageusement constitué de deux branches 324,325 qui se rejoignent en leurs extrémités. L'une des deux branches, dans l'exemple, la branche 324, conduit l'air comprimé de tir et la branche 325 conduit l'air comprimé de transport des grains cryogéniques.

Le flux d'air comprimé chargé de grains cryogéniques sort du projeteur par la sortie 326. Cette sortie est reliée par une conduite 327 à la tte de projection 330.

Une vanne 328 de réglage du débit des grains cryogéniques introduits dans le circuit d'air comprimé, est prévue sur la sortie de la chambre 322. Le réglage de l'ouverture de cette vanne pourra tre manuel ou électrique Une vanne 329 de réglage du débit d'air comprimé sortant du projeteur est également prévue sur la conduite 327.

La tte de projection 330 utilisée est une tte accélératrice. Les grains cryogéniques atteignent une vitesse supersonique. On choisira de préférence une vitesse de l'ordre de Mach 2 pour décaper le fuselage d'un avion lorsque les grains utilisés sont constitués par de la neige carbonique.

Avantageusement, la tte accélératrice est composée d'un statoréacteur.

Dans la description qui vient d'tre faite, on a cité à titre d'exemple comme grains, des grains constitués de particules de neige carbonique (C02).

Dans les exemples illustrés par les figures 3 et 4 les grains cryogéniques sont composés de particules de C02 et d'un additif. L'additif est constitué de particules synthétiques : déchets recyclés enrobés de résine, ou minérales : talc.

A cette fin, le système de décapage intègre un dispositif de formation des grains composés de particules cryogéniques et de particules additives.

Sur la figure 3 illustrant un premier mode de réalisation du dispositif de formation des grains 400,401, 402,403, un réservoir 400 de particules additives synthétiques ou minérales est prévu en aval du projeteur 320.

Les grains obtenus par ce dispositif sont illustrés par le schéma de la figure 5. Ces grains sont constitués d'un agglomérat de particules cryogéniques sur lequel adhèrent les particules d'additif lors du passage dans la conduite 327.

Sur la figure 4 on a représenté un deuxième mode de réalisation pour ce dispositif. Dans ce cas, la formation de grains cryogéniques avec additif, est réalisée par des éléments intégrés dans le projeteur 320. Les grains ainsi obtenus sont constitués de particules de C02 et d'additif mélangées tel que cela est illustré par le schéma de la figure 6.

Dans ce cas le projeteur comporte un réservoir avec. deux entrées 401,321 permettant d'introduire les grains cryogéniques 322 et d'additif 402 formant la réserve. Un axe

404 porte à une extrémité des pâles 405 formant un cône, ces pâles sont disposées en regard d'une grille 406. La grille est fixée dans la partie inférieure de la chambre. L'axe est mis en rotation par un moteur électrique 407 qui provoque de ce fait un mouvement de rotation des pales au-dessus de la grille. Les particules de la réserve sont entraînées par ce mouvement et se combinent en passant à travers la grille dont les orifices sont de forme et de dimensions adaptées pour donner des grains de taille voulue.

Dans les deux exemples de réalisation, les particules additives sont dans une proportion de 1 à 5% du mélange.

L'utilisation de grains cryogéniques avec additif permet de travailler si nécessaire avec une vitesse de projection réduite entre Machl et Mach2.