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Title:
METHOD FOR STYLING HAIR BY APPLYING A COSMETIC COMPOSITION CONTAINING A CRYSTALLINE OR SEMI-CRYSTALLINE POLYMER AND CONTACTING THE HAIR WITH A HEATING IRON
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/087186
Kind Code:
A1
Abstract:
A method for styling human hair, characterised in that it includes two main steps of applying a cosmetic composition containing a crystalline or semi-crystalline polymer to the hair; and previously, simultaneously or subsequently applying a heating iron to the hair at a temperature of at least 80 °C, said polymer having a lower melting point than the temperature to which the iron is heated. The embodiment of the method shown in figures 1a and 1b uses tongs to style the hair: figure 1a shows the tongs in the open position and figure 1b shows the tongs in the closed position. Reference sign 1 denotes a lock of hair and reference sign 2 denotes the edges of the tongs contacting the lock of hair.

Inventors:
MATHONNEAU ESTELLE (FR)
ROLLAT ISABELLE (FR)
SAMAIN HENRI (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/000461
Publication Date:
September 22, 2005
Filing Date:
February 25, 2005
Export Citation:
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Assignee:
OREAL (FR)
MATHONNEAU ESTELLE (FR)
ROLLAT ISABELLE (FR)
SAMAIN HENRI (FR)
International Classes:
A61K8/81; A61Q5/04; A61Q5/06; (IPC1-7): A61K7/09
Domestic Patent References:
WO1997011979A11997-04-03
WO2000067710A12000-11-16
Foreign References:
EP1238714A12002-09-11
EP1174113A12002-01-23
US4861583A1989-08-29
US6013249A2000-01-11
FR2052010A51971-04-09
Attorney, Agent or Firm:
Bulle, Françoise (8 avenue Percier, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de mise en forme des cheveux humains, caractérisé en ce qu' il comprend les deux étapes principales suivantes : • appliquer sur les cheveux une composition cosmétique comprenant au moins un polymère cristallin ou semicristallin, • et, après un éventuel temps de pause, mettre les cheveux en contact avec un fer chauffant, porté à une température supérieure ou égale à 80°C, • le polymère cristallin ou semicristallin présentant une température de fusion inférieure à la température de chauffage du fer.
2. Procédé de mise en forme des cheveux selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la composition contient une phase aqueuse.
3. Procédé de mise en forme des cheveux selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu' il comprend une étape de rupture des liaisons disulfures des cheveux à l' aide d'un agent dénaturant.
4. Procédé de mise en forme des cheveux selon la revendication 3, caractérisé en ce l' agent dénaturant est présent à une concentration de 0,5 à 10% du poids total de la composition.
5. Procédé de mise en forme des cheveux selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce l' agent dénaturant est un agent réducteur.
6. Procédé de mise en forme des cheveux, selon la revendication 5, caractérisé en ce l' agent réducteur est l' acide thioglycolique ou la cystéïne, l'un de leurs sels ou de leurs esters.
7. Procédé de mise en forme des cheveux selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce l' agent dénaturant est un agent alcalin.
8. Procédé de mise en forme des cheveux selon la revendication 7, caractérisé en ce l' agent alcalin est Phydroxyde de sodium.
9. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, tel qu' il comprend, entre les deux étapes principales, un temps de pause compris entre 30 secondes et 10 minutes.
10. Procédé de mise en forme des cheveux selon l' une des revendications précédentes, tel que l' étape de mise en contact des cheveux avec un fer chauffant est effectuée après séchage partiel ou total des cheveux. 1 1 . Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : application d'un agent réducteur ou alcalin sur les cheveux puis temps de pause de 1 à 30 minutes ; puis rinçage éventuel des cheveux ; suivi d' une application de la composition cosmétique comprenant le polymère cristallin ou semicristallin, puis mise en contact des cheveux avec le fer chauffant ; puis temps de pause éventuel de 15 à 30 minutes ; et enfin soit un rinçage des cheveux ; soit l ' application d'un fixateur oxydant sur les cheveux et rinçage de ceuxci, après un temps de pause de 5 à 15 minutes. 12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : application de la composition cosmétique sur les cheveux comprenant un polymère cristallin ou semicristallin et de l ' agent réducteur ou alcalin, puis mise en contact des cheveux avec le fer chauffant ; temps de pause éventuel de 15 à 30 minutes après retrait du fer, puis soit un rinçage des cheveux; soit éventuellement un rinçage puis application d'un fixateur oxydant sur les cheveux et rinçage de ceuxci, après un temps de pause. 13. Procédé de mise en forme des cheveux selon l' une des revendications précédentes, tel que l' étape de mise en contact des cheveux avec un fer chauffant est effectuée à une température comprise entre 800C et 2500C, de préférence à une température allant de 100°C à 2300C. 14. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le fer et un fer à gaufrer ou à lisser. 15. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, tel que le polymère cristallin ou semi cristallin présentent une température de fusion allant de 4O0C à 1500C, mieux de 400C à 1000C et encore mieux de 4O0C à 800C. 16. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, tel que le polymère cristallin ou semi cristallin a une masse moléculaire moyenne en poids allant de 5 000 à 1 000 00O , de préférence de 10 000 à 800 000, préférentiellement de 15 000 à 500 000. 17. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le polymère semi cristallin est choisi parmi : les copolymères séquences de polyoléfines à cristallisation contrôlée, les polycondensats polyesters aliphatiques ou aromatiques et les copolyesters aliphatiques/aromatiques, les homo ou copolymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable, leurs mélanges. 18 . Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce le polymère semi cristallin est choisi parmi les homopolymères et copolymères comportant de 50 à 100 % en poids de motifs résultant de la polymérisation de un ou plusieurs monomères porteurs de chaîne(s) latérale(s) hydrophobe(s) cristallisable(s). 19. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le polymère semi cristallin est choisi parmi les homopolymères et copolymères résultant de la polymérisation d' au moins un monomère à chaîne(s) cristallisable(s) de formule X : — M — avec M représentant un atome du squelette polymérique I S représentant un espaceur S C représentant un groupe cristallisable I C et leurs mélanges, avec « SC » représentant une chaîne alkyle à au moin s 1 1 atomes de carbone, éventuellement fluorée ou perfluorée. 20. Procédé de mise en forme des cheveux selon l' une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le polymère semi cristallin est choisi parmi les polymères résultant de la polymérisation d' au moin s un monomère choisi parmi l' acide acrylique, méthacrylique, crotonique, itaconique, maléique, l' anhydride maléique et leurs mélanges. 21. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le polymère semi cristallin est choisi parmi les homopolymères et copolymères résultant de la polymérisation d'au moins un monomère à chaîne cristallisable choisis parmi les (méth)acrylates d' alkyle saturés en C14C24, les (méth)acrylates de perfluoroalkyle en C1 1C15, les nalkyl (méth)acrylamides en C14C24 avec ou sans atome de fluor, les esters vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoroalkyle en C14C24, les éthers vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoroalkyle en C14C24, les alpha oléfines en C14C24, les paraalkyl styrènes avec un groupe alkyle comportant de 12 à 24 atomes de carbone, leurs mélanges. 22. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou les polymères semicristallins sont des homopolymères d' alkyl(méth)acrylate ou d'alkyl(méth)acrylamide avec un groupe alkyle en C14C24, ou des copolymères de ces monomères avec un monomère hydrophile. 23. Procédé de mise en forme des cheveux selon l' une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou les polymères semicristallins sont des copolymères d' alkyl(méth)acrylate ou d'alkyl (méth)acrylamide avec un groupe alkyle en C14C24 avec un monomère de nature différente de l' acide (méth)acrylique comme la N vinylpyrolidone ou l' hydroxyéthyl (méth)acrylate, et leurs mélanges. 24. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou les polymères semicristallins comprennent de 85% à 98% en poids de motifs hydrophobes choisis parmi les dérivés de monomères α, βéthyléniques à chaîne latérale nalkyle en C12C50 de préférence en C14C24 et de 2 % à 15% de motifs hydrophiles dérivés d'acides monocarboxyliques en C3C6 α,βinsaturés ou d' acides carboxyliques insaturés en C46 ou des esters ou d' amides à chaîne alkyle en C1 4 et les n(alkyle en C1 4) (meth)acrylamides. 25. Procédé de mise en forme des cheveux selon la revendication 24, tel que les motifs hydrophobes sont choisis parmi les acrylates de nalkyle en C12C50, de préférence C14C24 et les méthacrylates de nalkyle en C12C50, de préférence C14C24. 26 Procédé de mise en forme des cheveux selon la revendication 24 ou 25, tel que les motifs hydrophiles sont choisis parmi l' acide acrylique, l' acide méthacrylique, l' acide crotonique, l'acide maléique, l' acide itaconique, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate de vinylpyrrolidone. 27. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou les polymères semicristallins comprennent un cœur semicristallin de formule CX2CYA et une enveloppe amorphe de formule CX2CYB tel que le premier copolymère semicri stallin formant le cœur possède au moins deux motifs de comonomère de formule : CX2CYA dans laquelle chaque X est choisi indépendamment l' un de l ' autre parmi H, Cl ou F ;Y représente H, Cl, F, O(CZ2)nCZ3, (CZ2)nCZ3, (OCZ2CZ2)nCZ3, ou (0(CZ2)JnCZ3 dans lequel n vaut de environ 1 à environ 12 ;Z est choisi indépendamment parmi H ou F ;A représente H, Cl ou F ;le premier copolymère contient au moins environ 4 % en poids de chacun des motifs comonomère, et au moins un des motifs du premier comonomère contient un atome de fluor, et, le second copolymère amorphe formant l' enveloppe est le produit de la réaction d'un agent permettant la réticulation et d' au moins deux motifs de comonomère de formule : CX2CYB dans laquelle X et Y sont tels que définis cidessus, B représente H, Cl, F ou OCOR ; dans lequel R est un hydrocarbure aliphatique linéaire ou ramifié ayant de 1 à 20 atomes de carbone, et au moins un des motifs du second comonomère contient un atome de fluor. 28. Procédé de mise en forme des cheveux selon l' une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition contient une phase grasse liquide. 29. Procédé de mise en forme des cheveux selon l' une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le polymère est en émulsion. 30. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que caractérisé en ce que la concentration en polymère(s) cristallin(s) ou semicristallin(s) va de 0,005 à 20%, de préférence de 0,05 à 10%, de manière encore plus préférée de 0, 1 à 10%. 31. Procédé de mise en forme des cheveux, selon l'une des revendications 2 à 30, caractérisé en ce que la composition cosmétique comprend au moins un polymère épaississant de phase aqueuse comprenant des chaînes gras ses. 32. Procédé de mise en forme des cheveux selon la revendication 3 1 , tel que le polymère épaississant est un copolymère d'acide acrylique ou d'acide méthacrylique et d'un acrylate ou méthacrylate d' alkyle en C1030. 33. Procédé de mise en forme des cheveux selon la revendication 3 1 ou 32, tel que le polymère épaississant est présent en une quantité allant de 0, 1 à 3% en poids, mieux encore de 0,2 à 2% en poids, et encore plus préférentiellement de 0,2 à 1 ,5% en poids par rapport au poids total de la composition. 34. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, tel que la composition cosmétique comprend au moins un alcool inférieur en C1C4 en une quantité allant de 0, 1 à 30% en poids, mieux encore de 8 à 20% et encore plus préférentiellement de 10 à 20%. 35. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, tel que la composition cosmétique comprend : • de 1 à 10 % en poids d' au moins un polymère cristallin ou semicristallin ; • de 0,2 à 1,5 % en poids d' au moins un polymère épaississant de phase aqueuse comprenant des chaînes grasses ; • de 0 à 30 % en poids d' au moins un alcool en C1.4 ; • de l'eau. 36. Procédé de mise en forme des cheveux selon l'une des revendications précédentes, tel que la composition cosmétique comprend au moins un adjuvant choisi parmi les agents tensioactifs nonioniques, anioniques, cationiques et amphotères, les polymères nonioniques, anioniques, cationiques et amphotères additionnels, les céramides et pseudocéramides, les vitamines et provitamines dont le panthénol, les filtres solaires hydrosolubles et liposolubles, liquides ou solides, les composés solides tels que les pigments, les agents nacrants ou opacifiants, les colorants, les agents séquestrants, les agents plastifiants, les agents solubilisants, les agents régulateurs de pH, les agents neutralisants, les agents épaississants minéraux et organiques, les agents antioxydants, les hydroxyacides, les solvants, les agents de pénétration, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les agents de conditionnement, les agents oxydants et les agents réducteurs, les agents opacifiants et les agents conservateurs.
11. 37 Composition cosmétique contenant un milieu physiologi quement acceptable, au moins un polymère cristallin ou semicristallin présentant une température de fusion inférieure à la température de chauffage d'un fer chauffant, cette température de chauffage étant supérieure ou égale à 80°C, au moins un polymère épaississant du milieu physiologiquement acceptable comportant des chaînes grasses.
12. Composition selon la revendication 37, caractérisée en ce qu' elle contient une phase aqueuse et que l' épaississant est un épaississant de phase aqueuse.
13. Composition selon la revendication 37 ou 38, caractérisée en ce qu' elle contient un agent dénaturant apte à rompre les liaisons disulfures des cheveux.
14. Composition selon la revendication précédente, caractérisée l' agent dénaturant est présent à une concentration de 0,5 à 10% du poids total de la composition.
15. Composition selon la revendication 39 ou 40, caractérisée en ce l' agent dénaturant est un agent réducteur.
16. Composition selon la revendication 41 , caractérisée en ce l'agent réducteur est l' acide thio gly colique ou la cystéine ou l'un de leurs sels ou de leurs esters.
17. Composition selon la revendication 39 ou 40, caractérisée en ce l'agent dénaturant est un agent alcalin.
18. Compositi on selon la revendication 43 , caractérisée en ce l' agent alcalin est Phydroxyde de sodium.
19. Compositi on selon l'une des revendications 37 à 44, caractérisée en ce que le polymère cristallin ou semicristallin présente une température de fusion supérieure ou égale à 300C.
20. Compositi on selon l'une des revendications 37 à 45 caractérisée en ce que le polymère cristallin ou semicristallin présente une température de fusion allant de 40°C à 150°C, et plus préférentiellement allant de 40°C à 100°C, et en particulier de 40°C à 8O0C.
21. Compositi on selon l'une des revendications 37 à 46, caractérisée en ce que le polymère cristallin ou semicristallin est conforme à l'une quelconque des revendications 15 à 27.
22. Compositi on selon l' une des revendications 37 à 47, caractérisée en ce que la concentration en polymère(s) cristallin(s) ou semicristallin(s) va de 0,005 à 20%, de préférence de 0,05 à 10%, de manière encore plus préférée de 0, 1 à 10%.
23. Compositi on selon l'une des revendications 37 à 48, caractérisée en ce que le polymère épaississant est un copolymère d'acide acrylique ou d' acide méthacrylique et d'un acrylate ou méthacrylate d' alkyle en C1 O3 O.
24. Compositi on selon l'une des revendications 37 à 49, caractérisée en ce que le polymère épaississant est présent en une quantité allant de 0, 1 à 3% en poids, mieux encore de 0,2 à 2% en poids, et encore plus préférentiellement de 0,2 à 1 ,5% en poids par rapport au poids total de la composition.
25. Compositi on selon l' une des revendications 37 à 50, caractérisée en ce qu' elle comprend au moins un alcool inférieur en C1C4 en une quantité allant de 0, 1 à 30% en poids, mieux encore de 8 à 20% et encore plus préférentiellement de 10 à 20% .
26. Composition selon l'une des revendications 37 à 51 , caractérisée en ce qu' elle comprend une phase grasse liquide.
27. Composition selon l'une des revendications 37 à 52, caractérisée en ce qu'elle comprend : de 1 à 10 % en poids d' au moins un polymère cristallin ou semicristallin ; de 0,2 à 1 ,5 % en poids d' au moins un polymère épaississant de phase aqueuse comprenant des chaînes grasses ; de 0 à 30 % en poids d' au moins un alcool en C14 ; de l' eau.
28. Utilisation d'une composition cosmétique comprenant au moins polymère cristallin ou semicristallin et d'un fer chauffant à une température supérieure ou égale à 80°C pour obtenir une mise en forme flexible et malléable des cheveux.
29. Utilisation selon la revendication 54, caractérisée en ce que la composition est conforme à l'une des revendications 37 à 53.
Description:
PROCEDE DE MISE EN FORME DES CHEVEUX HUMAINS PAR APPLICATION D'UNE COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN POLYMERE CRISTALLIN OU SEMI- CRISTALLIN ET MISE EN CONTACT DES CHEVEUX AVEC UN FER CHAUFFANT

La présente invention a pour objet un procédé de mise en forme des cheveux humains tel qu' il comprend l'application sur les cheveux d'une composition cosmétique comprenant un polymère cristallin ou semi-cristallin ; et la mise en contact, de manière séquentielle ou simultanée des cheveux avec un fer chauffant apte à la mise en forme des cheveux, porté à au moins 8O0C. L'utilisation de fers chauffants pour la mise en forme des cheveux tels que les fers à lisser, à boucler, à gaufrer est connue. La demanderesse a également utilisé ces moyens chauffants en association avec des compositions contenant notamment des polymères, ceci est en particulier décrit dans la demande française de numéro de dépôt FR 03 05636. On connaît également des produits de coiffage permettant de fixer la coiffure, en formant notamment des méchés c'est-à-dire des paquets de cheveux liés entre eux. Ces produits de coiffage sont généralement des gels, des solutions ou des mousses contenant un polymère fixant. L'inconvénient lié à ce type de produits réside dans le fait que la tenue de la coiffure, et en particulier des méchés est limitée dans le temps. Si on utilise des compositions cosmétiques ayant une proportion de polymères plus importante, on ne parvient pas toujours à améliorer la résistance de la coiffure et si l' on y parvient, on obtient une coiffure extrêmement rigide avec des méchés raides, cassants et donc peu flexibles, peu malléables. De plus, le toucher cosmétique de ce type de produits est particulièrement peu esthétique : le toucher est collant. On connaît par ailleurs des traitements permanents des cheveux. Ces traitements utilisent un agent réducteur et un agent oxydant, et nécessitent une mise sous tension mécanique des cheveux à l' aide d' un matériel d'enroulage afin de conférer une mise en forme durable de la chevelure. Bien qu' ils permettent effectivement de fixer la coiffure de manière plus durable que les gels à base de polymères fixants, ces procédés présentent l'inconvénient de dégrader la nature et le toucher de la fibre capillaire. Le but de la présente invention est de proposer un procédé de mise en forme des cheveux qui permet de fixer la coiffure, et en particulier les méchés, de manière durable, même par temps humide ; la coiffure obtenue selon ce procédé étant flexible, malléable et possédant un toucher cosmétique agréable en particulier non collant. De manière avantageuse et inattendue, la Demanderesse vient de découvrir que ce problème peut être résolu par la mise en œuvre d'un procédé comprenant l' application sur les cheveux d'une composition cosmétique comprenant un polymère cristallin ou semi- cristallin ; et la mise en contact, de manière séquentielle ou simultanée des cheveux avec un fer chauffant, porté à une température supérieure ou égale à 8O0C de manière apte à la mise en forme des cheveux, le polymère cristallin ou semi-cristallin présentant une température de fusion inférieure à la température de chauffage du fer chauffant. Selon l'invention la composition cosmétique contenant un polymère cristallin ou semi-cristallin, sera appelée "composition de mise en forme" dans la suite du texte. Selon un mode particulier de mise en de l'invention la composition de mise en forme contient une phase aqueuse. De manière avantageuse, la composition de mise en forme, selon l'invention contient un polymère épaississant de phase aqueuse comprenant des chaînes grasses. Ce polymère permet une augmentation significative du pouvoir fixant de la composition de mise en forme, tout en évitant, de façon surprenante, au fer chauffant de coller aux cheveux, lors de son application. Le procédé selon l'invention permet l' obtention d'un dépôt homogène et cohésif de la composition de mise en forme, sur les cheveux : il permet d'éviter la formation d' agglomérats de composition sur les cheveux et en particulier la formation d'un boulochage. Le procédé selon l'invention est de mise en œuvre facile : il permet une mise en forme aisée de la coiffure désirée, et conduit à un bon niveau de fixation des cheveux, notamment une bonne tenue des boucles dans le cas d'un frisage, qui se maintient tout au long de la journée voire sur plusieurs jours. L' effet obtenu présente également une bonne tenue à l'humidité et à la vap eur d' eau et il s' élimine facilement au shampooing. La coiffure, et notamment les méchés, obtenue par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention ne présente pas un aspect rigidifié, la coiffure obtenue est flexible et malléable (sans effet casque), son toucher est agréable, naturel, en particulier il n' est pas collant. Ce procédé permet aussi de conférer aux cheveux de bonnes propriétés cosmétiques telles que douceur, démêlage facile, brillance. Un autre avantage de la présente invention est que la composition de mise en forme ne colle pas au fer et que sa texture est agréable. L'invention a encore pour objet une composition cosmétique pour la mise en œuvre du procédé selon l'invention. Cette composition cosmétique contient un milieu physiologiquement acceptable, un polymère cristallin ou semi-cristallin présentant une température de fusion inférieure à la température de chauffage d'un fer chauffant, cette température de chauffage étant supérieure ou égale à 80°C, un polymère comportant des chaînes grasses, épaississant du milieu physiologiquement acceptable. Pour un milieu physiologiquement acceptable contenant une phase aqueuse, le polymère épaississant est approprié à l' épaississement de cette phase aqueuse. D'autres caractéristiques, aspects, obj ets et avantages de la présente invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Un premier objet de la présente demande est donc un procédé de mise en forme des cheveux. Le procédé selon l'invention est un procédé de mise en forme des cheveux humains, caractérisé en ce qu'il comprend les deux étapes principales suivantes : • appliquer sur les cheveux une composition cosmétique comprenant au moins un polymère cristallin ou semi-cristallin, • et après un éventuel temps de pause, mettre les cheveux en contact avec un fer chauffant, porté à une température supérieure ou égale à 800C, • le polymère cristallin ou semi-cristallin présentant une température de fusion inférieure à la température de chauffage du fer. Au sens de la présente invention, « au moins un » signifie un ou plusieurs (et notamment 2, 3 , 4 ou plus). En particulier, la composition de mise en forme peut contenir un polymère cristallin ou semi-cristallin de température de fusion inférieure à la température de chauffage d'un fer chauffant, ou plusieurs polymères cristallins ou semi-cristallins, chacun de température de fusion inférieure à la température de chauffage du fer chauffant. De manière avantageuse, la composition de mise en forme selon l'invention contient une phase aqueuse et un ou plusieurs polymères épaississant de phase aqueuse comprenant des chaînes grasses. Selon une variante du procédé selon la présente de demande, la mise en contact des cheveux avec un fer chauffant est effectuée après séchage partiel ou total des cheveux. Par « séchage partiel », au sens de la présente demande, on entend que 5 à 95 % des cheveux sont séchés. Par « séchage total », au sens de la présente demande on entend qu' au moins 95 % des cheveux sont séchés. Par « procédé de mise en forme des cheveux », on entend tout procédé destiné à modifier l' aspect initial de la coiffure, il peut donc s' agir d' un procédé de frisage ou de gaufrage des cheveux ou encore d'un procédé de défrisage ou de lissage des cheveux. Un deuxième obj et de la présente demande est une composition cosmétique contenant un milieu physiologiquement acceptable, au moins un polymère cristallin ou semi-cristallin présentant une température de fusion inférieure à la température de chauffage d'un fer chauffant, cette température de chauffage étant supérieure ou. égale à 8O0C, au moins un polymère comportant des chaînes grasses, épaississant du milieu physiologiquement acceptable. Un milieu physiologiquement acceptable, et plus précisément cosmétique est un milieu compatible et non toxique pour la peau et les cheveux humains, qui peut être appliqué quotidiennement. En particulier cette composition cosmétique contient une phase aqueuse ; dans ce cas le polymère épaississant est un polymère épaississant de phase aqueuse. Un troisième objet de la présente invention est l'utilisation d'une composition cosmétique comprenant au moins polymère cristallin ou semi-cristallin et d'un fer chauffant à une température supérieure ou égale à 80°C pour obtenir une mise en forme flexible, durable, et malléable des cheveux, le polymère cristallin ou semi- cristallin présentant une température de fusion inférieure à la température de chauffage du fer. Lorsque la composition cosmétique est appliquée sur les cheveux avant l' étape d' application du fer chauffant, un temps de pause compris entre 30 secondes et 10 minutes peut être effectué entre ces deux étapes principales. L'étape de mise en contact des cheveux peut être effectuée au moyen de tout fer chauffant apte à mettre en forme lesdites cheveux. Au sens de la présente invention, on désignera par « fer chauffant » tout dispositif au moyen duquel il est possible de donner une forme aux cheveux, soit en pinçant les mèches de chev eux entre deux éléments chauffants, soit en enroulant les mèches de cheveux autour d' un élément chauffant (généralement de forme cylindrique). Comme fer chauffant utilisable dans l'invention, on peut citer les «fers à lisser, à boucler, à gaufrer » . Selon un mode particulier de mise en œuvre de l'invention, le fer chauffant est un fer à lisser ou à gaufrer. Ces appareils permettent généralement de chauffer les cheveux à une température comprise entre 8O0C et 2500C, de préférence à une température allant de 1000C à 2300C. L'application du moyen chauffant peut se faire par touches successives ou en glissant l'appareil le long des cheveux. L' étape consistant à appliquer la composition cosmétique de mise en forme est effectuée au moyen d'une composition comprenant au moins un polymère cristallin ou semi-cristallin, de température de fusion inférieure à la température de chauffage du fer chauffant. Par "polymère", on entend, au sens de l'invention, un composé comportant au moins 2 motifs de répétition, de préférence au mo ins 3 motifs de répétition et plus spécialement au moins 10 motif s de répétition. Par "polymère cristallin", on entend au sens de l'invention, un polymère essentiellement constitué de chaînes ou séquences cristallisables. Par "polymère semi-cristallin", on entend au sens de l'invention, un polymère comportant une partie cristallisable et une partie amorphe dans le squelette. Les polymères cristallins et semi-cristallins présentent une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier de fusion (transition solide-liquide). Dans le cas des polymères semi-cristallins, la partie cristallisable est soit une chaîne latérale (ou chaîne pendante), soit une séquence dans le squelette. Par "chaîne ou séquence cristallisable" , on entend au sens de l'invention une chaîne ou séquence qui, si elle était seule passerait de l'état amorphe à l' état cristallin, de façon réversible, selon qu'elle est placée au-dessus ou en dessous de la température de fusion. Une chaîne au sens de l'invention est un groupement d' atomes, pendant ou latéral par rapport au squelette du polymère. Une séquence est un groupement d'atomes appartenant au squelette, groupement constituant un des motifs de répétition du polymère. Lorsque la partie cristallisable est une séquence du squelette polymérique, cette séquence cristallisable est de nature chimique différente de celle des séquences amorphes ; le polymère semi-cristallin est dans ce cas un copolymère séquence par exemple du type dibloc, tribloc ou multibloc. Lorsque la partie cristallisable est une chaîne pendante au squelette, le polymère semi-cristallin peut être un homopolymère ou un copolymère. Par "composé organique" ou "à structure organique", au sens de la présente invention, on entend un composé contenant des atomes de carbone, des atomes d'hydrogène et éventuellement des hétéroatomes comme S, O, N, P, seuls ou en association. De façon avantageuse, le ou les polymères cristallins ou semi- cristallins de la composition de l'invention comprennent une masse moléculaire moyenne en poids Mp allant de 5 000 à 1 000 000, de préférence de 10 000 à 800 000, préférentiellement de 15 000 à 500 000. Le ou les polymères cristallins ou semi-cristallins utilisés selon l'invention sont des solides à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), dont la température de fusion est supérieure ou égale à 30°C, de préférence allant de 40°C à 150°C, et plus préférentiellement allant de 40°C à 100°C, et en particulier de 40°C à 8O0C. Cette température de fusion est une température de changement d' état du premier ordre. Cette température de fusion peut être mesurée par toute méthode connue et en particulier à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), En particulier, la méthode décrite dans la demande EP 1 174 1 13 peut être utilisée. Les valeurs de point de fusion correspondent notamment au point de fusion mesuré à l' aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S . C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METTLER, avec une montée en température de 5 ou 10°C par minute. Le point de fusion considéré est alors le point correspondant à la température du pic le plus endotherme du thermogramme. Le ou les polymères cristallins ou semi-cristallins utilisés selon l' invention ont de préférence une température de fusion supérieure à la température du support, destiné à recevoir ladite composition de mise en forme, ici les cheveux. Selon un mode de réalisation de l' invention, le ou les polymères cristallins ou semi-cristallins utilisés présentent une température de fusion allant de 40°C à 15O0C, en particulier de 40°C à 1000C et mieux de 40 à 800C. De préférence, les séquences ou chaînes cristallisables des polymères semi-cristallins représentent au moins 10% du poids total de chaque polymère et mieux au moins 40%. Les polymères semi- cristallins à chaînes latérales cristallisables sont des homo ou des copolymères. Les polymères cristallins ou semi-cristallins utilisables selon l'invention sont des copolymères séquences ou multiséquencés. Ils peuvent être obtenus par polymérisation de monomère à double liaisons réactives (ou éthyléniques) ou par polycondensation. Lorsque les polymères utilisés selon l'invention sont des polymères à chaînes latérales cristallisables, ces derniers sont avantageusement sous forme aléatoire ou statistique. Les polymères cristallins utilisables selon l'invention peuvent être des polyanilines, des polyparaphénylène diamines, des copolymères de 1 ,2 bis(3,4-dicarboxyphénylthio)éthane dianhydride et de m-phénylènediamine, des poly(2,5diméthylbenzyle), des polyméta- cyclophanes, des polyéthylènes comme P Epolène N- 14® de chez Eastman Chemical Cie (de température de fusion de 1060C), Polyethylene Wax AC 617® de chez Honeywell (de température de fusion de 1000C environ). De préférence, les polymères cristallins ou semi-cristallins utilisés selon l'invention sont d' origine synthétique. En outre, ils ne comportent pas de squelette polysaccharidique. De préférence, les polymères utilisables selon l'invention sont des polymères semi-cristallins. Les polymères semi-cristallins utilisables dans l'invention sont en particulier : - les copolymères séquences de polyoléfines à cristallisation contrôlée, tels que par exemple ceux dont les monomères sont décrits dans EP-A-O 951 897. - les polycondensats et notamment de type polyester, aliphatique ou aromatique ou aliphatique/aromatique, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable et les homo- ou co-polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, comme ceux décrits dans le document US-A-5 156 91 1 , - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable en particulier à groupement(s) fluoré(s), tels que décrits dans le document WO-A-01/19333 , - et leurs mélanges. Dans ces deux derniers cas, la ou les chaînes latérales ou séquences cristallisables sont hydrophobes. A) Polymères semi-cristallins à chaînes latérales cristallisables On peut citer en particulier ceux définis dans les documents US-A-5 156 91 1 et WO-A-01/19333. Ce sont des homopolymères ou copolymères comportant de 50 à 100% en poids de motifs résultant de la polymérisation de un ou plusieurs monomères porteurs de chaînes latérales hydrophobes cristallisables. Ces homo- ou co-polymères sont de toute nature. Ils peuvent résulter : - de la polymérisation notamment radicalaire d'un ou plusieurs monomères à double(s) liaison(s) réactive(s) ou éthyléniques vis-à-vis d'une polymérisation, à savoir à groupe vinylique, (méth)acrylique ou allylique ; - de la polycondensation d' un ou plusieurs monomères porteurs de groupes co-réactifs (acide carboxylique ou sulfonique, alcool, aminé ou isocyanate), comme par exemple les polyesters, les polyuréthanes, les polyéthers, les polyurées, les polyamides.

a) D'une façon générale, les motifs (chaînes ou séquences) cristallisables des polymères semi-cristallins utilisables selon l' invention proviennent de monomère(s) à séquence(s) ou chaîne(s) cristallisable(s), utilisé(s) pour la fabrication des polymères semi-cristallins. Ces polymères sont choisis notamment parmi les homopolymères et copolymères résultant de la polymérisation d'au moins un monomère à chaîne(s) cristallisable(s) qui peut être représenté par la formule X :

— M — avec M représentant un atome du squelette polymérique I S représentant un espaceur S C représentant un groupe cristallisable

C Les chaînes « -S-C » cristallisables peuvent être aliphatiques ou aromatiques, éventuellement fluorées ou perfluorées. « S » représente notamment un groupe (CH2)n ou (CH2CH2O)n ou (CH2O), linéaire ou ramifié ou cyclique, avec n entier allant de 0 à 22. De préférence « S » est un groupe linéaire. De préférence, « S » et « C » sont différents. Lorsque les chaînes « -S-C » cristallisables sont des chaînes aliphatiques hydrocarbonées, elles comportent des chaînes alkyle hydrocarbonées à au moins 1 1 atomes de carbone et au plus 40 atomes de carbone et mieux au plus 24 atomes de carbone. Il s'agit notamment de chaînes aliphatiques ou chaînes alkyle possédant au moins 12 atomes de carbone et de préférence, il s' agit de chaînes alkyle en C14- C24. de préférence en C16-C22. Lorsqu' il s' agit de chaînes alkyle fluorées ou perfluorées, elles comportent au moins 1 1 atomes de carbone dont au moins 6 atomes de carbone sont fluorés. Comme exemple d'homopolymères ou de copolymères semi-cristallins à chaîne(s) cristallisable(s), on peut citer ceux résultant de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères suivants : les (méth)acrylates d'alkyle saturés avec le groupe alkyle en C14-C24, les (méth)acrylates de perfluoroalkyle avec un groupe alkyle perfluoro en C 11- C 15, les N-alkyl (méth)acrylamides avec le groupe alkyle en C14 à C24 avec ou sans atome de fluor, les esters vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoro (alkyle) avec le groupe alkyle en C14 à C24 (avec au moins 6 atomes de fluor pour une chaîne perfluoro alkyle), les éthers vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoro (alkyle) avec le groupe alkyle en C 14 à C24 et au moins 6 atomes de fluor pour une chaîne perfluoro alkyle, les alpha-oléfines en C14 à C24 comme par exemple l'octadécène, les para-alkyl styrènes avec un groupe alkyle comportant de 12 à 24 atomes de carbone, leurs mélanges. Lorsque les polymères résultent d'une polycondensation, les chaînes cristallisables hydrocarbonées et/ou fluorées telles que définies ci-dessus, sont portées par un monomère qui peut être un diacide, un diol, une diamine, un di-isocyanate. Lorsque les polymères obj ets de l'invention sont des copolymères, ils contiennent, en plus, de 0 à 50 % de groupes Y ou Z résultant de la copolymérisation :

α) de Y qui est un monomère polaire ou non polaire ou un mélange des deux : Lorsque Y est un monomère polaire, c' est soit un monomère porteur de groupes polyoxyalkylénés (notamment oxyéthyléné et/ou oxypropyléné), un (méth)acrylate d'hydroxyalkyle comme l' acrylate d'hydroxyéthyle, le (méth)acrylamide, un N-alkyl(méth)acrylamide, un NN-dialkyl(méth)acrylamide comme par exemple le NN- diisopropylacrylamide ou la N-vinyl-pyrolidone (NVP), le N-vinyl caprolactame, un monomère porteur d'au moins un groupe acide carboxylique comme les acides (méth)acryliques, crotonique, itaconique, maléique, fumarique ou porteur d'un groupe anhydride d' acide carboxylique comme l' anhydre maléique, et leurs mélanges. Lorsque Y est un monomère non polaire, il peut être un ester du type (méth)acrylate d'alkyle linéaire ramifié ou cyclique, un ester vinylique, un alkyl vinyl éther, une alpha-oléfine, le styrène ou le styrène substitué par un groupe alkyle en C1 à C10, comme l' α- méthylstyrène, un macromonomère du type polyorganosiloxane à insaturation vinylique. Par "alkyle", on entend au sens de l' invention un groupement saturé notamment en C8 à C24, sauf mention exprès. β) de Z qui est un monomère polaire ou un mélange de monomères polaires. Dans ce cas, Z a la même définition que le "Y polaire" défini ci-dessus. De préférence, les polymères semi-cristallins à chaîne latérale cristallisable sont des homopolymères d'alkyl(méth)acrylate ou d'alkyl(méth)acrylamide avec un groupe alkyle tel que défini ci-dessus, et notamment en C14-C24, des copolymères de ces monomères avec un monomère hydrophile de préférence de nature différente de l'acide (méth)acrylique comme la N-vinylpyrrolidone ou l'hydroxyéthyl (méth)acrylate et leurs mélanges. B) Les polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable II peut s' agir de polymères solubles ou dispersibles dans une phase grasse liquide par chauffage au dessus de leur température de fusion. Ces polymères sont notamment des copolymères séquences formés d' au moins deux séquences de nature chimique différente dont l'une est cristallisable. - On peut utiliser les polymères définis dans le brevet US-A-5 156 91 1 , - Les copolymères séquences d' oléfine ou de cyclooléfine à chaîne cristallisable comme ceux issus de la polymérisation séquencée de : - .cyclobutène, cyclohexène, cyclooctène, norbornène (c' est-à- dire bicyclo(2,2, l)heptène-2), 5-méthylnorbornène, 5-éthylnorbornène, 5,6-diméthylnorbornène, 5,5,6-triméthyl norbornène, 5-éthylidène- norbornène, 5-phényl-norbonène, 5-benzylnorbornène, 5-vinyl norbornène, l ,4,558-diméthano- l ,2,3 ,4,4a,5,8a-octahydronaphtalène, dicyclopentadiène ou leurs mélanges, - avec P éthylène, le propylène, le 1 -butène, le 3 -méthyl- l - butène, le 1 -hexène, le 4-méthyl- l -pentène, le 1 -octène, le 1 -décène, le 1 -éicosène ou leurs mélanges, - et en particulier les copoly(éthylène/norbornène) blocs et les terpolymères (éthylène/propylène/éthylidène-norbornène), blocs. On peut aussi utiliser ceux résultants de la copolymérisation séquencée d' au moins 2 α-oléfines en C2-C16 et mieux en C2-C12 tels que ceux cités précédemment et en particulier les bipolymères séquences d' éthylène et d' 1-octène. - Les copolymères peuvent être des copolymères présentant au moins une séquence cristallisable, le reste du copolymère étant amorphe (à température ambiante). Ces copolymères peuvent, en outre, présenter deux séquences cristallisables de nature chimique différente. Les copolymères préférés sont ceux qui possèdent à la fois à température ambiante, une séquence cristallisable et une séquence amorphe à la fois hydrophobe et lipophile réparties séquentiellement ; on peut citer par exemple les polymères possédant une des séquences cristallisables et une des séquences amorphes suivantes :

- Séquence cristallisable par nature : a) polyester comme les poly(alkylène téréphtalate), b) polyoléfine comme les polyéthylènes ou polypropylènes. - Séquence amorphe et lipophile comme : les polyoléfines ou copoly(oléfine)s amorphes telles que le poly(isobutylène), le polybutadiène hydrogéné, le poly(isoprène) hydrogéné. Comme exemple de tels copolymères à séquence cristallisable et à séquence amorphe, on peut citer : α) les copolymères séquences poly(ε-caprolactone)-b- poly(butadiène), utilisés de préférence hydrogénés, tels que ceux décrits dans l' article "Melting behavior of poly(ε-caprolactone)-block- polybutadiène copolymers" de S . Nojima, Macromolécules, 32, 3727- 3734 ( 1999). β) les copolymères séquences poly(butylènetéréphtalate)-b- poly(isoprène) hydrogénés séquences ou multiséquencés, cités dans l' article " Study of morphological and mechanical properties of PP/PBT" de B. Boutevin et al. , Polymer Bulletin, 34, 1 17- 123 ( 1995). γ) les copolymères séquences poly(éthylène)-b- copoly(éthylène/propylène) cités dans les articles "Morphology of semi- crystalline block copolymers of ethylene-(ethylene-alt-propylene)" de P. Rangarajan et al., Macromolecules, 26, 4640-4645 (1993) et "Polymer agregates with crystalline cores : the System poly(ethylene)- poly(ethylene-propylene)" P . Richter et al., Macromolécules, 30, 1053- 1068 ( 1997). δ) les copolymères séquences poly(éthylène)-b- poly(éthyléthylène) cités dans l' article général "Cristallization in block copolymers" de I. W. Hamley, Advances in Polymer Science, vol 148, 1 13 - 137 ( 1999). Les polymères semi-cristallins de la composition de l'invention peuvent être ou non réticulés en partie. Il peut s' agir alors d'une réticulation chimique, par réaction avec un monomère multifonctionnel lors de la polymérisation. Il peut aussi s' agir d'une réticulation physique qui peut alors être due soit à l'établissement de liaisons type hydrogène ou dipolaire entre des groupes portés par le polymère comme par exemple les interactions dipolaires entre ionomères carboxylates, ces interactions étant en faible quantité et portées par le squelette du polymère ; soit à une séparation de phase entre les séquences cristallisables et les séquences amorphes, portées par le polymère. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le polymère est choisi parmi les copolymères résultant de la polymérisation d'au moins un monomère à chaîne cristallisable choisi parmi les (méth)acrylates d'alkyle saturés en C14 à C24, les (méth)acrylates de perfluoroalkyle en C11 à C15, les N alkyl (méth)acrylamides en C14 à C24 avec ou sans atome de fluor, les esters vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoroalkyle en C14 à C24, les éthers vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoroalkyle en C14 à C24, les alphaoléfines en C14 à C24, les para-alkyl styrènes avec un groupe alkyle comportant de 12 à 24 atomes de carbone, avec au moins un acide ou ester ou amide d'acide monocarboxylique en C1 à C10 éventuellement fluoré, qui peut être représenté par la formule suivante (I) : /-v i l—/-> r\ v D U∏j—\-> \J Λ K R1 O

dans laquelle Rl est H ou CH3, R représente un groupe alkyle en CJ-C10 éventuellement fluoré et X représente O, NH ou NR2, où R2 représente un groupe alkyle en C1-C10 éventuellement fluoré. Selon un mode de réalisation, les polymères semi-cristallins utilisés selon la présente invention sont des copolymères comprenant : ( 1 ) de 85 à 98% en poids de motifs hydrophobes et (2) de 2 à 15% poids de motifs hydrophiles. Les motifs hydrophobes sont dérivés de monomères α,β-éthyléniques à chaîne latérale n-alkyle en C12-50 de préférence en C14-24 formant des homopolymères cristallins appelés dans la littérature anglo saxonne « side chain cristalline polymer » . Il s' agit en particulier d'acrylates et de méthacrylates de n-alkyle en C12-50 et de préférence en Ci 4-24. Les motifs hydrophiles sont dérivés de préférence d' acides monocarboxyliques en C3-6 α,β-insaturés tels que l' acide acrylique, l'acide méthacrylique ou l' acide crotonique, d' acides carboxyliques insaturés en C4-6 tels que l' acide maléique et l'acide itaconique, ou des esters et amides à chaîne alkyle en C1 -4 et les N- (alkyle en C1-4)-(meth)acrylamides. On peut également utiliser comme motif hydrophile le méthacrylate d'hydroxyéthyle ou de vinylpyrrolidone. Les groupements acides carboxyliques des motifs hydrophiles sont de préférence partiellement ou totalement neutralisés par une base choisie par exemple parmi la soude, la potasse, l'amino-2-méthyl-2-propanol, le monoéthanolamine, le triéthanolamine ou le triisopropanolamine. Selon un mode de mise œuvre particulier, les polymères semi- cristallins utilisables dans la composition de mise en forme selon l' invention le polymère est issu d'un monomère à chaîne cristallisable choisi parmi les (méth)acrylates d' alkyle saturés en C14-C22. A titre d'exemple particulier de polymères semi-cristallins utilisables dans la composition de mise en forme selon l' invention, on peut citer les produits Intelimer® de la société Landec décrits dans la brochure « Intelimer® polymers », Landec IP22 (Rev.4-97). Ces polymères sont sous forme solide à température ambiante (25°C) . Ils sont porteurs de chaînes latérales cristallisables et présentent la formule (I) précédente. Les polymères semi-cristallins peuvent notamment être ceux décrits dans les exemples 3 , 4, 5, 7, 9, 13 du brevet US-A- 5 156 91 1 à groupements -COOH, résultant de la copolymérisation d'acide acrylique et d' alkyl(méth)acrylique en C5 à C16 plus particulièrement de la copolymérisation : • d' acide acrylique, d'hexadécylacrylate et d'isodécylacrylate dans un rapport pondéral 1/16/3 ou • d' acide acrylique et de pentadécylacrylate dans un rapport pondéral 1/19 ou • d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate et d' éthacrylate dans un rapport pondéral 2, 5/76,5/20 ou • d' acide acrylique, d'hexadécylacrylate et de méthacrylate dans un rapport pondéral 5/85/10 ou • d' acide acrylique et de octadécylméthacrylate dans un rapport pondéral 2,5/97,5 ou • d'hexadécylacrylate, de monométhyléther de méthacrylate polyéthylèneglycol à 8 motifs d'éthylèneglycol, et d'acide acrylique, dans un rapport pondéral 8,5/1/0,5. Un autre type de polymère semi-cristallin pouvant être utilisé est décrit dans le brevet US5880204. Il s' agit de particules de polymères semi-cristallins comprenant un coeur (« core ») semi-cristallin de formule CX2CYA (composé de préférence fluoré) et une enveloppe (« shell ») amorphe de formule CX2CYB (composé de préférence fluoré). Ces composés sont tels que : a) le premier copolymère semi-cristallin formant le cœur possède au moins deux motifs de comonomère de formule : CX2CYA dans laquelle : chaque X est choisi indépendamment l'un de l' autre parmi H, Cl ou F ; Y représente H, Cl, F, O(CZ2)nCZ3, (CZ2)nCZ3, (OCZ2CZ2)nCZ3, ou (0(CZ2)JnCZ3 dans lequel n vaut de environ 1 à environ 12 ; Z est choisi indépendamment parmi H ou F ; A représente H, Cl ou F ; le premier copolymère contient au moins environ 4 % en poids de chacun des motifs comonomère, et au moins un des motifs du premier comonomère contient un atome de fluor, et b) le second copolymère formant l'enveloppe amorphe est le produit de la réaction d'un agent permettant la réticulation et d' au moins deux motifs de comonomère de formule : CX2CYB dans laquelle X et Y sont tels que définis ci-dessus, B représente H, Cl, F ou -OCOR ; dans lequel R est un hydrocarbure aliphatique linéaire ou ramifié ayant de 1 à 20 atomes de carbone, et au moins un des motifs du second comonomère contient un atome de fluor. En tant que polymères semi-cristallin utilisables dans l' invention, on peut également citer les particules « core-shell » contenant un coeur p artiellement ou totalement cristallin, enveloppé d'un réseau amorphe, de préférence réticulé. Ces particules peuvent être utilisées seules ou bien en association avec l'un des polymères cristallins ou semi- cristallins décrits précédemment. Ces particules sont décrites dans les articles : • Thermally-Induced (Re)shaping of Core-Shell Nanocrystalline Particles, Qi Zhang, Christopher G Clark, Min Wang, Edward E.Remsen and Karen Wooley, Nanoletters, vol.2 n° 10, (2002), 1051 - 1054 • Shell Cross-Linked Nanoparticles Containing Hydrolytically Degradable, Crystalline Core Domains, Qi Zhang, Edward E.Remsen and Karen Wooley, J. Am. Chem. Soc , (2000) 122, 3642-365 1. On peut aussi utiliser le polymère Structure « O » de National Starch tel que celui décrit dans le document US-A-5 736 125 de température de fusion de 44°C, ainsi que les polymères semi- cristallins à chaînes pendantes cristallisables comportant des groupements fluorés tels que décrits dans les exemples 1 , 4, 6, 7 et 8 du document WO-A-01/19333. Les polymères cristallins ou semi-cristallins utilisables selon l ' invention peuvent être utilisés sous forme de solides ou de dispersions. Selon un mode de réalisation les polymères cristallins ou semi-cristallins sont solides. Ils peuvent alors être portés à une température supérieure à leur température de fusion afin de les fondre et de les disperser dans le milieu physiologique de la composition de mise en forme, contenant avantageusement une huile. Selon un autre mode de réalisation de l ' invention, les polymères peuvent être mis en émulsion avant de les introduire dans la composition de mise en forme. Cette mise en solution peut être réalisée comme décrit dans le document WO 98/25710 de la société Landec. Le polymère cristallin ou semi-cristallin tel que défini ci- dessus ou le mélange de polymères cristallins ou semi-cristallins est de préférence présent en une quantité allant de 0,005 à 20% en poids, mieux encore de 0,05 à 10% en poids, et encore plus préférentiellement de 0, 1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Afin de faciliter la préparation de la composition de mise en forme, celle-ci peut contenir une phase grasse liquide (à température ambiante 25°C et pression atmosphérique). Cette phase grasse peut contenir une ou plusieurs huiles apolaires ou non ou un mélange d'huile(s) apolaire(s) et d'huile(s) polaire(s). Les huiles apolaires selon l 'invention sont en particulier les huiles siliconées telles que les polydiméthylsiloxanes (PDMS), linéaires ou cycliques, liquides à température ambiante ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone, liquides à température ambiante ; les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, des diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2- phényléthyl triméthylsiloxysilicates, liquides ; les hydrocarbures ou fluorocarbures linéaires ou ramifiés d' origine synthétique ou minérale, liquides, comme les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parléam® vendu par la société Nippon OiI Fats, le squalane ; leurs mélanges. De préférence, les huiles apolaires utilisées sont des huiles apolaires du type hydrocarboné, liquides, d'origine minérale ou synthétique, choisies notamment parmi l 'huile de Parleam® (isoparaffine hydrogénée), les isoparaffines, le squalane et leurs mélanges. Avantageusement, la phase grasse liquide contient au moins une huile hydrocarbonée d' origine minérale ou synthétique. Par "huile hydrocarbonée", on entend au sens de l'invention des huiles contenant majoritairement des atomes de carbone et des atomes d'hydrogène et en particulier des chaînes alkyle ou alcényle comme les alcanes ou alcènes mais aussi les huiles à chaîne alkyle ou alcényle comportant un ou des groupements éther, ester, hydroxyle ou acide carboxylique. Il est possible d' ajouter aux huiles apolaires des huiles polaires, les huiles apolaires servant notamment de cosolvant des huiles polaires. En particulier, les huiles polaires de l ' invention sont : les huiles végétales hydrocarbonées à forte teneur en triglycérides constitués d' esters d' acides gras (en C8 à C24) et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de maïs, de tournesol, de karité, de ricin, d'amandes douces, de macadamia, d' abricot, de soja, de colza, de coton, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, d'avocat, de noisette, de pépins de raisin ou de cassis, d' onagre, de millet, d'orge, de quinoa, d' olive, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore le s triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel ; - l es huiles de synthèse de formule R5COOR6 dans laquelle R5 représente le reste d'un acide gras supérieur linéaire ou ramifié comportant de 7 à 40 atomes de carbone et R6 représente une chaîne hydrocarbonée ramifiée contenant de 3 à 40 atomes de carbone comme par exemple l 'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15 ; - l es esters et les éthers de synthèse comme le myristate d' isopropyle, le palmitate d'éthyl 2-hexyle, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; et les esters du pentaérythritol ; - les alcools gras en C8 à C26 comme l ' alcool oléique ; - l es acides gras ayant de 12 à 22 atomes de carbone comme l ' acide oléique, linoléique ou linolénique ; - leurs mélanges. La phase grasse liquide représente, en pratique, de 0, 1 % à 20 % du poids total de la composition, de préférence de 0,5 % à 15 % . De manière avantageuse, la composition selon l'invention contient un polymère épaississant de phase aqueuse comprenant des chaînes grasses. Les polymères épaississants comportant au moins une chaîne grasse selon l'invention, sont de préférence de type non ionique, anionique, ou cationique. Parmi les polymères épaississants comportant au moins une chaîne grasse et de type anionique, on peut citer : -(I ) ceux comportant au moins un motif hydrophile, et au moins un motif éther d'allyle à chaîne grasse, plus particulièrement ceux dont le motif hydrophile est constitué par un monomère anionique insaturé éthylénique, plus particulièrement encore par un acide carboxylique vinylique et tout particulièrement par un acide acrylique ou un acide méthacrylique ou les mélanges de ceux ci, et dont le motif éther d' allyle à chaîne grasse correspond au monomère de formule (I). suivante : CH2 = C R' CH2 O Bn R (I) dans laquelle R' désigne H ou CH3, B désigne le radical éthylèneoxy, n est nul ou désigne un entier allant de 1 à 100, R désigne un radical hydrocarboné choisi parmi les radicaux alkyl, arylalkyle, aryle, alkylaryle, cycloalkyle, comprenant de 8 à 30 atomes de carbone, de préférence 10 à 24, et plus particulièrement encore de 12 à 18 atomes de carbone. Un motif de formule (I) plus particulièrement préféré est un motif dans lequel R' désigne H, n est égal à 10, et R désigne un radical stéaryle (C18). Des polymères amphiphiles anioniques de ce type sont décrits et préparés, selon un procédé de polymérisation en émulsion, dans le brevet EP-O 216 479. Parmi ces polymères épaississants anioniques à chaîne grasse, on préfère particulièrement selon l' invention, les polymères formés à partir de 20 à 60% en poids d'acide acrylique et/ou d' acide méthacrylique, de 5 à 60% en poids de (méth)acrylates d' alkyles inférieurs, de 2 à 50% en poids d'éther d' allyle à chaîne grasse de formule (I), et de 0 à 1 % en poids d'un agent réticulant qui est un monomère insaturé polyéthylénique copolymérisable bien connu, comme le phtalate de diallyle, le (méth)acrylate d'allyle, le divinylbenzène, le diméthacrylate de (poly)éthylèneglycol, et le méthylène-bis-acrylamide.

Parmi ces derniers, on préfère tout particulièrement les terpolymères réticulés d' acide méthacrylique, d' acrylate d' éthyle, de polyéthylèneglycol (10 OE) éther d' alcool stéarylique (Steareth 10), notamment ceux vendus par la société ALLIED COLLOIDS sous les dénominations SALCARE SC 80 et SALCARE SC90 qui sont des émulsions aqueuses à 30% d'un terpolymère réticulé d' acide méthacrylique, d'acrylate d' éthyle et de steareth- 10-allyl éther (40/50/10).

-(H) ceux comportant au moins un motif hydrophile de type acide carboxylique insaturé oléfinique, et au moins un motif hydrophobe de type ester d' alkyl (C10-C30) d' acide carboxylique insaturé. De préférence, ces polymères sont choisis parmi ceux dont le motif hydrophile de type acide carboxylique insaturé oléfinique correspond au monomère de formule (II) suivante :

CH2 ^C — C — CH (H) R I 1 O II

dans laquelle R1 désigne H ou CH3 ou C2H5, c' est-à-dire des motifs acide acrylique, acide méthacrylique ou acide éthacrylique, et dont le motif hydrophobe de type ester d' alkyl (C10-C30) d' acide carboxylique insaturé correspond au monomère de formule (III) suivante : CH2 IZIC — C — OR3 k ϋ C")

dans laquelle R2 dés igne H ou CH3 ou C2H5 (c' est-à-dire des motifs acrylates, méthacrylates o u éthacrylates) et de préférence H (motifs acrylates) ou CH3 (motifs méthacrylates), R3 désignant un radical alkyle en C10-C30, et de préférence en C12-C22. Des esters d' alkyl es (C10-C30) d' acides carboxyliques insaturés conformes à l'invention comprennent par exemple, l' acrylate de lauryle, l' acrylate de stéaryle, l ' acrylate de décyle, l' acrylate d' isodécyle, l'acrylate de dodécyle, et les méthacrylates correspondants, le méthacrylate de lauryle, le méthacrylate de stéaryle, le méthacrylate de décyle, le méthacrylate d'i sodécyle, et le méthacrylate de dodécyle. Des polymères anioniques de ce type sont par exemple décrits et préparés, selon les brevets US-3 915 921 et 4 509 949. Parmi ce type de polymères épaississants anioniques à chaîne grasse, on utilisera plus particulièrement des polymères formés à partir d'un mélange de monomères comprenant : (i) essentiellement de l' acide acrylique, (ii) un ester de formule (III) décrite ci-dessus et dans laquelle R2 désigne H ou CH33 R3 désignant un radical alkyle ayant de 12 à 22 atomes de carbone, (iii) et un agent réticulant, qui est un monomère insaturé polyéthylénique copolymérisable bien connu, comme le phtalate de diallyle, le (méth)acrylate allyle, le divinylbenzène, le diméthacrylate de (poly)éthylèneglycol, et le méthylène-bis-acrylamide.

Parmi ce type de polymères épaississants anioniques à chaîne grasse, on utilisera plus particulièrement ceux constitués de 95 à 60% en poids d' acide acrylique (motif hydrophile), 4 à 40% en poids d' acrylate d'alkyles en C10-C3O (motif hydrophobe), et 0 à 6% en poids de monomère polymérisable réticulant, ou bien ceux constitués de 98 à 96% en poids d' acide acrylique (motif hydrophile), 1 à 4% en poids d' acrylate d' alkyles en C10-C30 (motif hydrophobe), et 0, 1 à 0,6% en poids de monomère polymérisable réticulant tel que ceux décrits précédemment. Parmi lesdits polymères ci-dessus, on préfère tout particulièrement, les produits vendus par la société GOODRICH sous les dénominations commerciales PEMULEN TRl , PEMULEN TR2, CARBOPOL 1382, et encore plus préférentiellement le PEMULEN TRl , le Carbopol® Ultrez 20 ou encore le ETD 2020 de la société NOVEON et aussi le produit vendu par la société S . E. P. P. I. C. sous la dénomination COATEX SX . -(HI) les terpolymères d' anhydride maléique/α-oléfine en C30-C3S/ maléate d' alkyle tel que le produit (copo lymère anhydride maléique/α- oléfine en C3o-C3s/maléate d'isopropyle) vendu sous le nom PERFORMA V 1608 par la société NEWPHASE TECHNOLOGIES.

-(IV) les terpolymères acryliques c omprenant : (a) environ 20% à 70% en poids d'un acide carboxylique à insaturation α,β-monoéthylénique, (b) environ 20 à 80% en poids d'un monomère à insaturation α,β- monoéthylénique non-tensio-actif différent de (a), (c) environ 0,5 à 60% en poids d' un mono-uréthane non-ionique qui est le produit de réaction d'un tensi o-actif monohydrique avec un monoisocyanate à insaturation monoéthylénique, tels que ceux décrits dans la demande de brevet EP-A-0173 109 et plus particulièrement celui décrit dans l' exemple 3 , à savoir, un terpolymère acide méthacrylique /acrylate de méthyle/diméthyl méta- isopropényl benzyl isocyanate d' alcool béhényle éthoxylé (40OE) en dispersion aqueuse à 25%.

-(V) les copolymères comportant parmi leurs monomères un acide carboxylique à insaturation α,β-monoéthylénique et un ester d' acide carboxylique à insaturation α,β-monoéthylénique et d'un alcool gras oxyalkyléné. Préférentiellement ces composés comprennent également comme monomère un ester d'acide carboxylique à insaturation α,β- monoéthylénique et d'alcool en C1-C4. A titre d'exemple de ce type de composé on peut citer l'ACULYN 22 vendu par la société ROHM et HAAS, qui est un terpolymère acide méthacrylique/acrylate d'éthyle/méthacryl ate de stéaryle oxyalkyléné. Les polymères épaississants à chaîne grasse de type non ionique sont choisis de préférence parmi : -(1) les celluloses modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse ; on peut citer à titre d' exemple : - les hydroxyéthylcelluloses modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse tels que des groupes alkyle, arylalkyle, alkylaryle, ou leurs mélanges, et dans lesquels les groupes alkyle sont de préférence en C8-C22, comme le produit NATROSOL PLUS GRADE 330 CS (alkyles en C16) vendu par la société AQUALON, ou le produit BERMOCOLL EHM 100 vendu par la société BEROL NOBEL, - celles modifiées par des groupes polyalkylène glycol éther d' alkyl phénol, tel que le produit AMERCELL POLYMER HM- 1500 - (polyéthylène glycol (15) éther de nonyl phénol) vendu par la société AMERCHOL.

-(2) les hydroxypropylguars modifiés par des groupements comportant au moins une chaîne grasse tel que le produit ESAFLOR HM 22 (chaîne alkyle en C22) vendu par la société LAMBERTI, les produits RE210- 18 (chaîne alkyle en C14) et RE205- 1 (chaîne alkyle en C20) vendus par la société RHONE POULENC.

-(3) les copolymères de vinyl pyrrolidone et de monomères hydrophobes à chaîne grasse ; on peut citer à titre d' exemple : - les produits ANTARON V2 16 ou GANEX V216 (copolymère vinylpyrrolidone / hexadécène) vendu par la société I. S . P . - les produits ANTARON V220 ou GANEX V220 (copolymère vinylpyrrolidone / eicosène) vendu par la société I . S . P.

-(4) les copolymères de méthacrylates ou d' acrylates d' alkyles en C1-C6 et de monomères amphiphiles comportant au moins une chaîne grasse tels que par exemple le copolymère acrylate de méthyle/acrylate de stéaryle oxyéthyléné vendu par la société GOLDSCHMIDT sous la dénomination ANTIL 208.

-(5) les copolymères de méthacrylates ou d' acrylates hydrophiles et de monomères hydrophobes comportant au moins une chaîne grasse tels que par exemple le copolymère méthacrylate de polyéthylèneglycol/méthacrylate de lauryle.

-(6) les polyuréthanes polyéthers comportant dans leur chaîne, à la fois des séquences hydrophiles de nature le plus souvent polyoxyéthylénée et des séquences hydrophobes qui peuvent être des enchaînements aliphatiques seuls et/ou des enchaînements cycloaliphatiques et/ou aromatiques.

-(7) les polymères à squelette aminoplaste éther possédant au moins une chaîne grasse, tels que les composés PURE THIX proposés par la société SUD-CHEMIE.

De préférence, les polyéthers polyuréthanes comportent au moins deux chaînes lipophiles hydrocarbonées, ayant de 6 à 30 atomes de carbone, séparées par une séquence hydrophile, les chaînes hydrocarbonées pouvant être des chaînes pendantes ou des chaînes en bout de séquence hydrophile. En particulier, il est possible qu'une ou plusieurs chaînes pendantes soient prévues. En outre, le polymère peut comporter, une chaîne hydrocarbonée à un bout ou aux deux bouts d'une séquence hydrophile. Les polyéthers polyuréthanes peuvent être multiséquencés en particulier sous forme de tribloc. Les séquences hydrophobes peuvent être à chaque extrémité de la chaîne (par exemple : copolymère tribloc à séquence centrale hydrophile) ou réparties à la fois aux extrémités et dans la chaîne (copolymère multiséquencé par exemple). C es mêmes polymères peuvent être également en greffons ou en étoile .

Les polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse peuvent être des copolymères triblocs dont la séquence hydrophile est une chaîne polyoxyéthylénée comportant de 50 à 100O groupements oxyéthylénés. Les polyéthers polyuréthanes non-ioniques comportent une liaison uréthanne entre les séquences hydrophiles, d' où l 'origine du nom. Par extension figurent aussi parmi les polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse, ceux dont les séquences hydrophiles sont liées aux séquences lipophiles par d' autres liaisons chimiques.

A titre d'exemples de polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse utilisables dans l'invention, on peut aussi utiliser aussi le Rhéolate 205 à fonction urée vendu par la société RHEOX ou encore les Rhéolates 208 , 204 ou 212, ainsi que l'Acrysol RM 184, l'Aculyn 44 et l 'Aculyn 46 de la société ROHM & HAAS [l'ACULYN 46 est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d'oxyde d'éthylène, d'alcool stéarylique et de méthylène bis(4-cyclohexyl-isocyanate) (SMDI), à 15% en poids dans une matrice de maltodextrine (4%) et d'eau (81 %) ; l'ACULYN 44 est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d 'oxyde d'éthylène, d'alcool décylique et de méthylène bis(4-cyclohexylisocyanate) (SMDI), à 35% en poids dans un mélange de propylèneglycol (39%) et d' eau (26%)] . On peut également citer le produit ELFACOS T21 0 à chaîne alkyle en C 12- 14 et le produit ELFACOS T212 à chaîne alkyle en Cl 8 de chez AKZO. Le produit DW 1206B de chez ROHM & HAAS à chaîne alkyle en C20 et à liaison uréthanne, proposé à 20 % en matière sèche dans l' eau, peut aussi être utilisé. On peut aussi utiliser des solutions ou dispersions de ces polymères notamment dans l' eau ou en milieu hydroalcoolique. A titre d' exemple, de tels polymères on peut citer, le Rhéolate 255, le Rhéolate 278 et le Rhéolate 244 vendus par la société RHEOX. On peut aussi utiliser le produit DW 1206F et le DW 1206J proposés par la société ROHM & HAAS. Les polyéthers polyuréthanes utilisables selon l' invention sont en particulier ceux décrits dans l' article de G. Fonnum, J. Balcke et Fk. Hansen - Colloid Polym. Sci 271 , 380.389 (1993). Les polymères épaississants à chaîne grasse de type cationique sont choisis de préférence parmi les dérivés de cellulose quaternisée et les polyacrylates à groupements latéraux aminés non cycliques. Les dérivés de cellulose quaternisée sont, en particulier, - les celluloses quaternisées modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse, tels que les group es alkyle, arylalkyle, alkylaryle comportant au moins 8 atomes de carbone, ou des mélanges de ceux-ci, - les hydroxyéthylcelluloses quaternisées modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse, tels que les groupes alkyle, arylalkyle, alkylaryle comportant au moins 8 atomes de carbone, ou des mélanges de ceux-ci. Les radicaux alkyle portés par les celluloses ou hydroxyéthylcelluloses quaternisées ci-dessus comportent de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. Les radicaux aryle désignent de préférence les groupements phényle, benzyle, naphtyle ou anthryle. On peut indiquer comme exemples d'alkylhydroxyéthyl-celluloses quaternisées à chaînes grasses en C8-C3O, les produits QUATRISOFT LM 200, QUATRISOFT LM-X 529- 18-A, QUATRISOFT LM-X 529- 18B (alkyle en C 12) et QUATRISOFT LM-X 529-8 (alkyle en C 18) commercialisés par la société AMERCHOL et les produits CRODACEL QM, CRODACEL QL (alkyle en C12) et CRODACEL QS (alkyle en C18) commercialisés par la société CRODA.

Les polyacrylates à groupements latéraux aminés, quaternisés ou non, possèdent par exemple des groupements hydrophobes du type stéareth 20 (alcool stéarylique polyoxyéthyléné(20)). Comme exemples de polyacrylates à chaînes latérales aminées, on peut citer les polymères 8781- 121B ou 9492- 103 proposés par la société NATIONAL STARCH. De préférence le polymère épaississant est un copolymère d' acide acrylique ou d'acide méthacrylique et d'un acrylate ou méthacrylate d' alkyle en C10-3O commercialisé par exemple par la société GOODRICH sous les dénominations Carbopol® 1342, Carbopol® 1382, Pemulen® TRl ou et Pemulen® TR2, Carbopol® Ultrez 20 ou encore par la société NOVEON sous la dénomination ETD 2020 .

Le polymère épaississant ou le mélanges de polymères épaississants est de préférence présent en une quantité allant de 0, 1 à 3% en poids, mieux encore de 0,2 à 2% en poids, et encore plus préférentiellement de 0,2 à 1 ,5% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l 'invention peut également contenir au moins un alcool inférieur en C1-C4 Cn une quantité allant de 0, 1 à 30% en poids, mieux encore de 8 à 20% et encore plus préférentiellement de 10 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. Les alcools inférieurs en C1-C4 sont par exemple choisis parmi l'éthanol, l'isopropanol, Ie tertiobutanol, le n-butanol, les polyols comme le propylèneglycol, les éthers de polyols et leurs mélanges, de préférence l ' alcool utilisé est l ' éthanol.

La composition selon l 'invention peut contenir en outre au moins un adjuvant choisi parmi les agents tensio-actifs non-ioniques, anioniques, cationiques et amphotères, les polymères non-ioniques, anioniques, cationiques et amphotères additionnels autres que les polymères utilisés selon l' invention, les céramides et pseudo- céramides, les vitamines et pro-vitamines dont le panthénol, les filtres solaires hydrosolubles et liposolubles, liquides ou solides, les composés solides tels que les pigments, les agents nacrants ou opacifiants, les colorants, les agents séquestrants, les agents plastifiants, les agents solubilisants, les agents régulateurs de pH, les agents neutralisants, les agents épaississants minéraux et organiques, les agents anti-oxydants, les hydroxyacides, les glycols, les agents de pénétration, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les agents de conditionnement, les agents réducteurs ou oxydants, les agents opacifiants et les agents conservateurs. Les adjuvants ci-dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition.

Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de mise en forme conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. De manière particulière, le procédé selon la présente invention est mis en œuvre au moyen d' une composition comprenant :

• de 1 à 10 % en poids d' au moins un polymère cristallin ou semi-cristallin ;

• do 0, 1 à 1 ,5 % en poids d' au moins un polymère épaississant de phase aqueuse comprenant des chaînes grasses ;

• de 0 à 30 % en poids d' au moins un alcool en C1 -4 ;

• de l ' eau.

Le procédé décrit dans la présente demande peut aussi comprendre une étape de rupture des liaisons disulfures des cheveux au moyen d'un agent dénaturant notamment à une concentration allant de 0,5 à 10% du poids du poids total de la composition de mise en forme, cet agent pouvant être un agent réducteur ou un agent alcalin, cette étape étant éventuellement suivie d'un rinçage, et peut être suivi d'une éventuelle étape de fixation avec un agent oxydant, cette étape de fixation étant suivie d'un rinçage. L'étape de rupture des liaisons disulfures peut être réalisée en prétraitement de l' application de la composition de mise en forme ou après l'application du fer.

L'avantage d' associer l'utilisation d'un polymère cristallin ou semi-cristallin avec un fer en présence d'un agent permettant la rupture des liaisons disulfures est pouvoir se passer de moyens de mise en forme sous tension des cheveux (bigoudis par exemple).

Le procédé comprend avantageusement les étapes suivantes :

- application d'un agent réducteur ou alcalin sur les cheveux puis temps de pause de 1 à 30 minutes ;

puis rinçage éventuel des cheveux ;

suivi d' une mise en œuvre du procédé de mise en forme des cheveux, à savoir application de la composition cosmétique (comprenant un polymère cristallin ou semi-cristallin, puis mise en contact des cheveux avec le fer chauffant) ;

puis temps de pause éventuel de 15 à 30 minutes ;

et enfin soit un rinçage des cheveux ; soit l' application d'un fixateur oxydant sur les cheveux et rinçage de ceux-ci après un temps de pause de 5 à 15 minutes.

Selon une autre variante de ce procédé, l' agent réducteur ou alcalin est appliqué en même temps que la composition cosmétique de mise en forme.

Cette variante comprend alors les étapes suivantes :

- mise en forme des cheveux selon l'invention : application de la composition cosmétique sur les cheveux comprenant un polymère cristallin ou semi-cristallin et de l ' agent réducteur ou alcalin puis mise en contact de la chevelure avec un fer chauffant ;

temps de pause éventuel de 5 à 30 minutes après retrait du fer,

- puis soit un rinçage des cheveux ; soit éventuellement un rinçage puis application d'un fixateur oxydant sur les cheveux et rinçage de ceux-ci, après un temps de pause de 5 à 15 minutes.

La composition cosmétique mise en contact avec le fer chauffant permet de donner la forme voulue à la chevelure. La forme est maintenue tout au long des étapes de rinçage et de fixation.

Cette variante permet de donner à la coiffure des formes durables variées selon le dispositif utilisé (fer à lisser, à cranter, à friser) : ces formes étant des boucles, des crans (carrés, rectangulaires, triangulaires ....), des formes ondulées... .

Comme agent réducteur, on peut citer, sans que cette énumération soit limitative, les thiols tels que l'acide thioglycolique, l'acide thiolactique, l'acide 3-mercaptopropionique, l'acide thiomalique, l'acide 2,3-dimercaptosuccinique, la cystéine, la N- glycyl-L-cystéine, la L-cystéinylglycine ainsi que leurs esters et sels, le thioglycérol, la cystéamine et ses dérivés acylés en C1-C4, la N- mésylcystéaraine, la N-acétylcystéine, les N-mercaptoalkylamides de sucres tels que le N-(mercapto-2-éthyl) gluconamide, la pantéthéine, les N-(mercaptoalkyl)-ω-hydroxy alkylamides décrits dans la demande de brevet EP-A-354 835, les N-mono ou N,N-dialkylmercapto-4 butyramides décrits dans la demande de brevet EP-A-368 763 , les aminomercaptoalkylamides décrits dans la demande de brevet EP-A- 432 000, les dérivés des acides N-(mercapto-alkyl)succinamiques et des N-(mercaptoalkyl) succinimides décrits dans la demande de brevet EP-A-465 342, les alkylamino mercaptoalkylamides décrits dans la demande EP-A-514 282, le mélange azéotrope de thioglycolate de 2- hydroxypropyle et de thioglycolate de (2-hydroxy- l-méthyl)éthyle décrit dans la demande de brevet FR-A-2 679 448, les mercaptoalkylaminoamides décrits dans la demande de brevet FR-A-2 692 481 , les N-mercapto alkyl alcane diamides décrits dans la demande de brevet EP-A-653 202 :

- les hydrures tels que le borohydrure de sodium ou de potassium ;

- les sulfites ou bisulfites d'un métal alcalin ou alcalino-terreux ;

- les dérivés du phosphore tels que les phosphines ou les phosphites ; etc.

Les agents réducteurs préférés sont l'acide thioglycolique et la cystéine ou leurs dérivés.

L'agent réducteur est de préférence utilisé en solution aqueuse.

L' agent alcalin est de préférence l ' hydroxyde de sodium.

Lorsqu'on utilise un thiol tel que par exemple l'acide thioglycolique, sa concentration est généralement comprise entre 0,05 et 1 M, le pH de la solution aqueuse est de préférence compris entre 6,5 et 9, le temps de contact est généralement compris entre 1 et 15 minutes et de préférence entre 5 et 10 minutes.

Le pH est ajusté à l'aide d'un agent choisi par exemple parmi : l'ammoniaque, la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, la 1 ,3-propanediamine, un carbonate ou bicarbonate alcalin ou d'ammonium, un carbonate organique tel que le carbonate de guanidine, un hydroxyde alcalin ou encore avantageusement à l'aide d'un hydroxyde d'ammonium quaternaire.

Le milieu approprié est généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcools inférieurs en C1-C4, hydroxylés ou non, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, le glycérol ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants peuvent être présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40% en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30% en poids environ. Selon un mode de réalisation, la composition de mise en forme présente au moins 10% en poids d'alcools inférieurs en C1-C4, hydroxylés ou non. La composition cosmétique mise en œuvre dans le procédé selon la présente invention peut être appliquée sur les cheveux sans ustensiles particuliers ou à l'aide de moyens couramment utilisés dans le domaine du coiffage tel que les flacons-spray, flacons-pompe, flacons-aérosol. Selon une variante de l'invention, le fer chauffant, possède un réservoir permettant la délivrance directe de la composition sur les fibres. Le fer porté à au moins 8O0C peut être appliqué après avoir appliqué la composition cosmétique sur la chevelure ; il peut être appliqué une fois ou plusieurs fois successivement suivant le résultat souhaité : on note notamment que le passage du fer chaud à plusieurs reprises permet de moduler la coiffure, de lui donner une forme dans un premier temps avec un premier passage du fer chaud et de lui donner une seconde forme en repassant le fer chaud pour donner une autre forme à la chevelure. Ce procédé peut être répété plusieurs fois (plus d'une dizaine de fois) sans avoir à raj outer la composition cosmétique de mise en forme sur la chevelure. Sans vouloir être lié à une théorie, on estime que la source de chaleur doit permettre de faire fondre le polymère cristallin ou semi- cristallin afin qu' il forme un film sur le cheveu. Le fer porté à une température d' au moins 80°C doit permettre de dépasser la température de fusion du polymère. Classiquement, cette étape est une étape de frisage ou de gaufrage des cheveux ou encore de défrisage ou de lissage des cheveux, elle est mise en œuvre d'un fer chauffant approprié tel que les fers à lisser, à friser, à boucler, à gaufrer, ces fers peuvent être associés à différents moules pour imprimer à la chevelure tous les types de motifs de formes. Ainsi on peut imprimer à la coiffure des formes en relief, ou en « creux », telles que des formes rondes ou en ellipses (par exemple des points ou des ovales), des formes rectangulaires ou hexagonales (petits carrés, rectangles, hexagonales, triangles, ... ), des motifs imitant des coiffures tels que des tresses, ou tous autres motifs représentant toute forme d' objet, d'image... Le procédé selon l'invention peut être expliqué au moyen des figures qui suivent. Les figures l a et b présentent une mise en oeuvre du procédé selon l'invention utilisant une pince pour imprimer une forme aux cheveux : la figure l a est une représentation ouverte de la pince et la figure Ib est une représentation fermée de la pince, la cote 1 définit une mèche de cheveux et la cote 2 définit les bords de la pince en contact avec la mèche de cheveux. Les bords de la pince peuvent être plats, incurvés, ronds, polyhexagonaux, ils peuvent être complémentaires ou symétriques. Par bords de la pince, on entend la partie en contact avec la mèche de cheveux. Des reliefs peuvent être disposés sur un des bords de la pince ou sur les deux bords. Les reliefs peuvent être les mêmes sur les deux bords ou ils peuvent être différents. En outre un des bords peut comprendre des reliefs et l'autre peut-être plat, incurvé, rond, polyhexagonal... Par ailleurs, un des bords de la pince ou les deux peuvent être munis de moyens chauffant. Les figures 2 h 12 illustrent des exemples de pinces utilisables dans le procédé selon l'invention. Ces figures présentent des pinces en vue de profil. La figure 2 présente des formes plate, la figure 3 présente des formes incurvées symétriques, la forme 4 présente des formes incurvées complémentaires, la figure 5 présente des formes triangulaires symétriques, la figure 6 présente des formes triangulaires complémentaires, les figures 7, 9 et 1 1 présentent des formes poly hexagonales symétriques, les figures 8, 10 et 12 présentent des formes polyhexagonales complémentaires. Les figures 13, 14 et 15 présentent des exemples de formes destinées à être imprimées sur la chevelure. Ces formes peuvent être plates, incurvées, polyhexagonales à crans carrés ou rectangulaires, ou à dents tels que des triangles. La forme peut être donnée par la forme du fer ou par un moule que l'on adapte sur une pince. Les figures 13 a, b, c, d présentent des formes destinées à imprimer des crans carrés. La figure 13a est une vue de dessus et la figure 13b est une vue de coté. La figure 13c présente un dispositif dont les 2 bords sont destinés à imprimer des crans carrés. La figure 13 d présente un dispositif dont le bord du dessus est plat et le bord du dessous est destiné à imprimer des crans carrés. Les figures 14 a, b, c, d présentent des formes destinées à imprimer des crans triangulaires. La figure 14a est une vue de dessus et la figure 14b est une vue de coté. La figure 14c présente un dispositif dont les 2 bords sont destinés à imprimer des crans triangulaires. La figure 14d présente un dispositif dont le bord du dessus est plat et le bord du dessous est destiné à imprimer des crans triangulaires. Les figures 15 a, b, c, d présentent des formes destinées à imprimer des crans arrondis. La figure 15a est une vue de dessus et la figure 15b est une vue de côté. La figure 15c présente un dispositif dont les 2 bords sont destinés à imprimer des crans arrondis. La figure 15d présente un dispositif dont le bord du dessus est plat et le bord du dessous est destiné à imprimer des crans arrondis. Dans les figures 13a, 14a et 15a, la côte 1 représente une longueur comprise entre 0,5 et 30cm, de préférence, entre 2 et 15 cm et la côte L représente une longueur comprise entre 2 et 30cm, de préférence, entre 5 et 15 cm Dans les figures 13b, 14b et 15b les côtes al , bl et c l représentent des longueurs comprises entre 0, 1 et 5 cm, de préférence entre 0, 1 et 1 ,5 cm ; les côtes a2, b2 et c2 représentent des longueurs comprises entre 0, 1 et 10 cm, de préférence entre 0,5 et 5 cm ; les côtes a3, b3 et c3 représentent des longueurs comprises entre 0, 1 et 10 cm, de préférence entre 0,5 et 5 cm. Le moyen destiné à mettre en forme les cheveux peut également comprendre un fer composé d'un élément unique autour duquel on enroule la mèche de cheveux. Cet élément peut présenter des formes très différentes : ronde, elliptique, polyhexagonale ; il peut être plein ou creux, de sections régulières ou irrégulières, par exemple la section dudit élément peut ne pas être constante sur toute sa longueur. Les figures 16a, 17a, 18a, 19a, 20a, 21 a, 22a, 23a, 24a et 25a présentent des formes d' élément utilisables pour mettre en œuvre le procédé selon l'invention, dont les sections sont présentées respectivement sur les figures 16b, 17b, 18b, 19b, 20b, 21b, 22b, 23b, 24b, 25b. Les figures 26 et 27 illustrent des sections de formes composées en combinant plusieurs formes simples. Une des variantes de l'invention consiste à utiliser le procédé de l' invention pour fixer des objets sur les cheveux, en particulier des bandes de papier ou de tissus, des fibres de tous types et en particulier des raj outs de cheveux. Ces exemples montrent que le choix des formes utilisables est illimité. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif.

EXEMPLES

On prépare les formulations des exemples suivants :

Exemple 1

On prépare la solution A de polymère semi-cristallin suivante : • on fait fondre à 800C le POLY ACRYLATE DE STEARYLE commercialisé sous la dénomination Intelimer IPA 13- 1 par la société Landec ; • on prépare une solution d'ACRYLATES/ C10-C30 ALKYL ACRYLATE commercialisé sous la dénomination Carbopol Ultrez 20 par la société Noveon à 0,5% dans l 'eau , on chauffe la solution d'ACRYLATES/ C10-C30 ALKYL ACRYLATE à 800C sous agitation et on ajoute le POLY ACRYLATE DE STEARYLE maintenu à 8O0C on maintient ensuite la solution 15 minutes sous agitation à 8O0C puis on maintient la solution sous agitation jusqu' à refroidissement.

On obtient la solution A de polymère semi-cristallin comprenant en poids:

ACRYLATES/ C10-C30 ALKYL 0,5% ACRYLATE POLY ACRYLATE DE 5,0% STEARYLE eau Qsp 100

1 gramme de composition de formulation 1 est appliqué uniformément sur une mèche (2,5 grammes) de cheveux de type européen puis un fer à lisser est appliqué à 1800C sur cette mèche : la mèche est passée plusieurs fois entre les deux bras du fer jusqu'à ce que la composition cosmétique sur la mèche soit sèche. On constate que le fer peut être aisément passé plusieurs fois sur la mèche. La composition ne colle pas au fer et forme un dépôt homogène, qui ne bouloche pas. En utilisant des compositions classiques de l ' art antérieur on obtient généralement un frein net au deuxième ou troisième passage sur la mèche, ainsi qu'un effet de boulochage. La mèche traitée au moyen de la composition de formulation 1 est solide et souple, elle n' est pas rigide ni friable et ne « se casse » pas lorsqu'on la manipule. Sa mise en forme est durable, même en milieu humide. On constate également qu'en appliquant sur la mèche la composition de formulation 1 et un fer à friser, on peut mettre la mèche sous la forme d'une « anglaise », la composition de formulation 1 permet modeler la coiffure, de lui donner une première forme en appliquant la composition cosmétique en chauffant plus en laissant refroidir, puis de donner une seconde forme en appliquant de nouveau une source de chaleur et en laissant refroidir de nouveau.

Exemple 2

On prépare la solution B de polymère semi-cristallin suivante : • on fait fondre à 8O0C le COPOLYMERE ACIDE METHACRYLIQUE/ACRYLATE D' OCTADECYLE (55/85) commercialisé sous la dénomination STRUCTURE O; • on lui ajoute de l ' isoparaffine (polyisobutène) hydrogénée commercialisée sous la dénomination Parleam par NOF Corporation, • on prépare une solution d'ACRYLATES/ C10-C30 ALKYL ACRYLATE commercialisé sous la dénomination Carbopol Ultrez 20 par la société Noveon à 0,5% dans l'eau , • on chauffe la solution d'ACRYLATES/ C10-C30 ALKYL ACRYLATE à 8O0C sous agitation et on ajoute le mélange ISOPARAFFINE (POLYISOBUTENE)HYDROGENEE et COPOLYMERE ACIDE METHACRYLIQUE/ACRYLATE D'OCTADECYLE maintenu à 80°C • on maintient ensuite la solution 15 minutes sous agitation à 8O0C puis • on maintient la solution sous agitation jusqu' à refroidissement. On obtient la solution B de polymère semi-cristallin comprenant en poids: ACRYLATES/ C10-C30 ALKYL 0,5 % ACRYLATE ISOPARAFFINE 5,0% (POLYISOBUTENE)HYDROGENE E COPOLYMERE ACIDE 5,0% METHACRYLIQUE/ACRYLATE D' OCTADECYLE (55/85) eau Qsp 100

1 gramme de composition de formulation 2 est appliqué uniformément sur une mèche (2,5 grammes) de cheveux de type européen puis un fer à lisser est appliqué à 200°C sur cette mèche : la mèche est passée plusieurs fois entre les deux bras du fer jusqu'à ce que la composition cosmétique sur la mèche soit sèche. On constate que le fer peut être aisément passé plusieurs fois sur la mèche. Le dépôt formé sur les cheveux est non collant et homogène.

Exemple 3

On applique une solution d'acide thioglycolique (IM, pH = 9, pH ajusté avec ammoniaque). On laisse pénétrer d'acide thioglycolique 5 minutes au cœur de la fibre. On éponge l'excès résiduel d'acide thioglycolique et présèche éventuellement. On applique la composition cosmétique de formulation 1 selon l'exemple 1. On utilise un fer à cranter chauffer à 18O0C pour former des crans. Une fois la forme donnée, on rince délicatement la chevelure afin de maintenir les cheveux dans la forme donnée. On applique ensuite une solution d'eau oxygénée à 8 vol pH 3 (pH ajusté avec l'acide critique), on laisse pauser 5 minutes. On rince la chevelure. On obtient une chevelure présentant une forme (des crans durables) . On a reproduit les étapes du procédé en utilisant un fer à friser porté à 1800C à la place du fer à cranter, on a alors obtenu une chevelure aux formes bouclées durables.

Exemple 4 Formule4 selon l'invention Polymère semi-cristallin( 1 ) 5,0 % Parfum 0,4 % N-propanol 1 ,0 % Ethanol 20,0 % Eau 73,6 %

( 1 ) : polymère semi-cristallin utilisé peut être un copolymère en émulsion du type hexylacrylate/hexadecyl acrylate/acide acrylique comme décrit dans les exemples 45 et 46 du document WO 98/25710.

1 gramme de composition de formule 4 peut être appliqué uniformément sur une mèche (2,5 grammes) de cheveux de type européen puis un fer à lisser chauffé à 180°C peut être appliqué sur cette mèche : la mèche peut être passée plusieurs fois entre les deux bras du fer jusqu'à ce que la composition cosmétique sur la mèche soit sèche. La mèche traitée au moyen de la composition de formule 4 devrait être solide et souple, non rigide ni friable et ne pas « se casser » lorsqu'on la manipule. En appliquant sur la mèche la composition de formule 4 et un fer chauffant de type fer à friser, on peut mettre la mèche sous la forme d'une « anglaise », la composition de formule 4 permettant de modeler la coiffure.




 
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