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Patent Searching and Data


Title:
METHOD AND SYSTEM FOR DETECTING A FAULT IN AN ELECTRICAL CONNECTION BETWEEN AN ULTRASOUND DEVICE AND A REMOTE CONTROL UNIT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/007500
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a pathology treatment apparatus comprising: – an ultrasound generator device (1), – a remote control unit (2) for delivering electricity to the device (1) during at least an activation cycle and determining and controlling the operating parameters thereof, each activation cycle (50) being preceded by a standby cycle, – means (31, 32) of electrical connection between the device (1) and the control unit (2), notable in that the control unit (2) is programmed to detect a fault with the electrical connection between the device (1) and the said control unit (2) during at least a standby cycle.

Inventors:
CANNEY MICHAEL (US)
Application Number:
PCT/EP2017/066899
Publication Date:
January 11, 2018
Filing Date:
July 06, 2017
Export Citation:
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Assignee:
CARTHERA (FR)
International Classes:
A61N7/00; A61B8/12; A61B18/00
Foreign References:
US20140171802A12014-06-19
US4791915A1988-12-20
EP2539021A22013-01-02
Attorney, Agent or Firm:
LTL SAS (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de détection d'un défaut de fonctionnement d'un appareil d'aide au diagnostic et/ou de traitement d'une pathologie par application d'ultrasons sur un tissu, l'appareil comprenant :

un dispositif de génération d'ultrasons (1 ),

une unité de commande (2) distante pour délivrer de l'électricité au dispositif (1 ) et déterminer et contrôler ses paramètres de fonctionnement, l'unité de commande (2) étant adaptée pour délivrer de l'électricité au dispositif (1 ) pendant au moins un cycle d'activation (50) de sorte à activer ledit dispositif (1 ), chaque cycle d'activation (50) étant précédé d'un cycle d'attente (40), le dispositif (1 ) et l'unité de commande (2) étant raccordés électriquement par l'intermédiaire de moyens de connexion électrique (31 , 32),

caractérisé en ce que le procédé comprend une phase de contrôle mise en œuvre pendant au moins un cycle d'attente (40) pour détecter un défaut du raccordement électrique entre le dispositif (1 ) et l'unité de commande (2).

2. Procédé selon la revendication 1 , lequel comprend les étapes suivantes :

- Pendant un cycle d'attente (40) :

o L'émission (410) par l'unité de commande (2) d'au moins un signal de contrôle à un premier instant du cycle d'attente (40),

o L'acquisition (420) par l'unité de commande (2) d'au moins un signal de retour à un deuxième instant du cycle d'attente (40),

o Le traitement (430) du signal de retour pour obtenir une information sur la qualité du raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore (1 ) et l'unité de commande (2),

- Pendant un cycle d'activation (50) postérieur au cycle d'attente (40), l'émission (51 , 52) d'un signal en fonction de l'information obtenue sur la qualité du raccordement électrique, ledit signal consistant en :

o un signal d'activation si l'unité de commande (2) est correctement raccordée au dispositif ultrasonore (1 ), o un signal d'alarme si l'unité de commande (2) n'est pas correctement raccordée au dispositif ultrasonore (1 ).

3. Procédé selon la revendication 2, dans lequel au moins un signal de contrôle consiste en un signal électrique impulsionnel basse puissance émis à une fréquence (F1 ) choisie dans une plage de fréquences de travail d'un transducteur (12) du dispositif (1 ).

4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, dans lequel l'impédance du dispositif (1 ) varie en fonction de la fréquence du signal de contrôle.

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel :

- au moins un premier signal de contrôle consiste en un signal électrique impulsionnel émis à une première fréquence (F1 ) choisie dans une plage de fréquences de travail d'un transducteur (12) du dispositif (1 ),

- au moins un deuxième signal de contrôle consiste en un signal électrique impulsionnel émis à une deuxième fréquence (F2) choisie en dehors de la plage de fréquences de travail du transducteur (12).

6. Procédé selon la revendication 5, lequel comprend les étapes suivantes :

Pendant un cycle d'attente (40) :

o émission (41 1 ) par l'unité de commande d'un premier signal de contrôle impulsionnel basse puissance à une première fréquence (F1 ) choisie dans une plage de fréquences de travail du transducteur (12) du dispositif ultrasonore (1 ), et acquisition (421 ) par l'unité de commande d'un premier signal de retour en réponse,

o émission (412) par l'unité de commande d'un deuxième signal de contrôle impulsionnel basse puissance à une deuxième fréquence (F2) choisie en dehors de la plage de fréquence de travail du transducteur (12), et acquisition (422) par l'unité de commande d'un deuxième signal de retour en réponse, o traitement (431 ) des premier et deuxième signaux de retour pour détecter un éventuel défaut de raccordement,

- Pendant un cycle d'activation (50) consécutif au cycle d'attente (40) :

o émission (51 ) par l'unité de commande d'un signal d'alarme si un défaut de raccordement est détecté,

o émission (52) par l'unité de commande d'un signal d'activation sinon, le signal d'activation consistant en un signal électrique impulsionnel haute puissance émis à la fréquence de travail (F1 ) du transducteur (12).

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, dans lequel l'étape de traitement comprend une sous-étape consistant à comparer la puissance électrique de chaque signal de retour à au moins une valeur seuil.

8. Procédé selon la revendication 2, lequel comprend les étapes suivantes :

- Pendant un cycle d'attente (40) :

o émission (413) d'un signal de contrôle impulsionnel basse puissance à une fréquence (F1 ) choisie dans une plage de fréquences de travail du transducteur (12),

o acquisition (423) d'un signal de retour en réponse,

o traitement (433) du signal de retour pour détecter un éventuel défaut de raccordement, le traitement consistant à extraire les pics du signal de retour après la fin d'émission du signal de contrôle afin d'en déduire l'état vibratoire ou non vibratoire du transducteur (12),

- Pendant un cycle d'activation (50) consécutif au cycle d'attente (40) :

o émission (51 ) d'un signal d'alarme si un défaut de raccordement est détecté,

o émission (52) d'un signal d'activation sinon, le signal d'activation consistant en un signal électrique impulsionnel haute puissance émis à la fréquence (F1 ) du transducteur (12).

9. Procédé selon la revendication 8, lequel comprend en outre les étapes suivantes :

- Pendant le cycle d'attente (40) :

o émission par l'unité de commande d'une requête de communication vers le dispositif de génération d'ultrasons,

o acquisition par l'unité de commande d'un message de réponse émis par le dispositif de génération d'ultrasons,

- Pendant le cycle d'activation :

o émission d'un signal d'alarme si aucun message de réponse n'a été acquis pendant le cycle d'attente.

10. Procédé selon la revendication 1 , lequel comprend en outre une phase de surveillance mise en œuvre pendant au moins un cycle d'attente (40) pour détecter un défaut de couplage acoustique entre le dispositif de génération d'ultrasons et le tissu.

1 1. Procédé selon la revendication 10, lequel comprend les étapes suivantes :

- Pendant un cycle d'attente :

o L'émission par l'unité de commande d'au moins un signal de contrôle à un premier instant du cycle d'attente,

o L'acquisition par l'unité de commande d'au moins un signal de retour à un deuxième instant du cycle d'attente,

o Le traitement du signal de retour pour obtenir une information sur la qualité du raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore et l'unité de commande et sur la qualité du couplage acoustique entre l'appareil et le tissu,

- Pendant un cycle d'activation postérieur au cycle d'attente, l'émission d'un signal en fonction de l'information obtenue sur la qualité du raccordement électrique et de l'information obtenue sur la qualité du couplage acoustique, ledit signal consistant en :

o un signal d'activation si l'unité de commande est correctement raccordée au dispositif ultrasonore et si l'appareil est correctement couplé au tissu, o un signal d'alarme si l'unité de commande n'est pas correctement raccordée au dispositif ultrasonore ou si l'appareil n'est pas correctement couplé au tissu. 12. Appareil d'aide au diagnostic et/ou de traitement d'une pathologie comprenant : un dispositif de génération d'ultrasons (1 ),

une unité de commande (2) distante pour déterminer et contrôler des paramètres de fonctionnement du dispositif (1 ), et lui délivrer de l'électricité pendant au moins un cycle d'activation (50), chaque cycle d'activation (50) étant précédé d'un cycle d'attente (40),

des moyens de connexion électrique (31 , 32) entre le dispositif (1 ) et l'unité de commande (2),

caractérisé en ce que l'unité de commande (2) est programmée pour mettre en œuvre les étapes du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 .

13. Appareil selon la revendication 12, dans lequel l'unité de commande (2) comprend un coupleur directionnel (23) pour l'acquisition des signaux de retour, ledit coupleur directionnel étant relié en amont d'un circuit d'adaptation d'impédance (22).

Description:
PROCEDE ET SYSTEME POUR LA DETECTION D'UN DEFAUT DE

RACCORDEMENT ELECTRIQUE ENTRE UN DISPOSITIF ULTRASONORE ET UNE

UNITE DE COMMANDE DISTANTE DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention concerne le domaine technique général des dispositifs ultrasonore - par exemple des dispositifs intracorporels ou implantables - destinés à être raccordés électriquement à une unité de commande distante.

De tels dispositifs peuvent notamment être implantés chez l'homme et les mammifères pour aider un praticien dans l'établissement d'un diagnostic et/ou pour traiter une pathologie.

ARRIERE PLAN DE L'INVENTION

On connaît du document EP 2 539 021 un appareil de traitement d'affections du cerveau. En référence à la figure 1 , un tel appareil se compose :

- d'un dispositif ultrasonore 1 réalisé en matériau non ferromagnétique,

- d'une unité de commande 2 distante du dispositif ultrasonore 1 , et

- de moyens de connexion entre le dispositif ultrasonore 1 et l'unité de commande 2.

Le dispositif ultrasonore 1 est destiné à être positionné dans un trou de trépan effectué dans un crâne d'un patient. Il est avantageusement compatible avec la technique d'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), et comprend :

- un boîtier 1 1 composé de parois constituées dans un matériau isolant électriquement,

- au moins un transducteur 12 positionné dans le boîtier pour la génération d'ondes ultrasonores de traitement d'une affection cérébrale,

- des moyens de fixation 13 pour fixer le boîtier 1 1 dans le crâne du patient,

- une (ou plusieurs) borne(s) 14 de connexion électrique destinée(s) à coopérer avec les moyens de connexion. L'unité de commande 2 est destinée à alimenter en énergie électrique le dispositif intracorporel 1 , et à régler ses paramètres de fonctionnement.

Les moyens de connexion sont destinés à relier électriquement le dispositif ultrasonore 1 à l'unité de commande 2. Ils comprennent généralement :

- un (ou plusieurs) câble(s) 31 de connexion électrique dont l'une des extrémités est reliée à l'unité de commande, et

- une (ou plusieurs) aiguille(s) transdermique(s) 32 raccordée(s) à l'autre extrémité du câble 31 .

Le principe de fonctionnement de cet appareil est le suivant. Une fois le dispositif ultrasonore 1 implanté dans le crâne du patient, une succession de séances de traitement lui sont prodiguées pour traiter la pathologie qui l'affecte. A chaque nouvelle séance de traitement, le dispositif intracorporel 1 est relié à l'unité de commande 2 par l'intermédiaire des moyens de connexion.

Le praticien relie le câble 31 à l'unité de commande 2 puis il insère l'aiguille 32 à travers la peau du patient jusqu'à la borne 14 du dispositif ultrasonore.

Une fois l'extrémité de l'aiguille 32 connectée à la borne 14, l'unité de commande 2 peut être activée pour alimenter le dispositif ultrasonore 1 en énergie électrique.

Même si l'appareil décrit dans EP 2 539 021 permet un traitement efficace des affections du cerveau, il n'existe pas à l'heure actuelle de technique permettant d'informer le praticien d'un éventuel défaut du raccordement électrique entre le dispositif intracorporel et l'unité de commande 2. Un tel défaut de raccordement électrique peut engendrer :

- des problèmes de sécurité pour le patient (brûlures, choc électrique, etc.), et/ou

- des problèmes d'efficacité du dispositif ultrasonore concernant le diagnostic et/ou le traitement d'une pathologie.

Un but de la présente invention est de proposer un procédé et un système permettant au praticien de détecter un éventuel défaut de raccordement électrique entre :

- un dispositif intracorporel 1 implanté dans un patient et

- une unité de commande 2 externe. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION

A cet effet, l'invention propose un appareil d'aide au diagnostic et/ou de traitement d'une pathologie comprenant :

- un dispositif de génération d'ultrasons,

- une unité de commande distante pour déterminer et contrôler des paramètres de fonctionnement du dispositif, et lui délivrer de l'électricité pendant au moins un cycle d'activation, chaque cycle d'activation étant précédé d'un cycle d'attente,

- des moyens de connexion électrique entre le dispositif et l'unité de commande, remarquable en ce que l'unité de commande est adaptée pour détecter un défaut du raccordement électrique entre le dispositif et ladite unité de commande pendant au moins un cycle d'attente.

On entend, dans le cadre de la présente invention, par « défaut de raccordement électrique », une imperfection dans la connexion électrique entre le dispositif de génération d'ultrasons et la sonde, cette imperfection empêchant la circulation d'un courant électrique entre le dispositif de génération d'ultrasons et la sonde. En d'autres termes un « défaut de raccordement » consiste en l'absence de liaison électrique entre le dispositif de génération d'ultrasons et la sonde.

Des aspects préférés mais non limitatifs de la présente invention sont les suivants : - l'unité de commande peut être programmée pour :

o Pendant un cycle d'attente :

Emettre vers le dispositif au moins un signal de contrôle à au moins un premier instant du cycle d'attente,

Acquérir au moins un signal de retour en réponse au signal de contrôle émis, ■ Traiter le signal de retour acquis pour détecter un défaut du raccordement électrique entre le dispositif et l'unité de commande,

o Pendant un cycle d'activation postérieur au cycle d'attente :

émettre un signal d'activation du dispositif si aucun défaut de raccordement électrique n'est détecté,

■ ne pas émettre le signal d'activation si un défaut de raccordement électrique est détecté ; - au moins un signal de contrôle peut consister en un signal électrique impulsionnel basse puissance émis à une fréquence F1 choisie dans une plage de fréquences de travail d'un transducteur du dispositif ;

- l'impédance du dispositif peut varier en fonction de la fréquence du signal de contrôle ;

- avantageusement :

o au moins un premier signal de contrôle peut consister en un signal électrique impulsionnel émis à une première fréquence F1 choisie dans une plage de fréquences de travail d'un transducteur du dispositif,

o au moins un deuxième signal de contrôle peut consister en un signal électrique impulsionnel émis à une deuxième fréquence F2 choisie en dehors de la plage de fréquences de travail du transducteur ;

- l'unité de commande peut être programmée pour :

o Pendant un cycle d'attente :

■ Emettre vers le dispositif le premier signal de contrôle à au moins un premier instant du cycle d'attente et acquérir un premier signal de retour,

Emettre vers le dispositif le deuxième signal de contrôle à au moins un deuxième instant du cycle d'attente et acquérir un deuxième signal de retour,

Comparer les premier et deuxième signaux de retour à des première et deuxième valeurs seuil pour obtenir détecter un défaut de raccordement électrique entre le dispositif et l'unité de commande,

o Pendant un cycle d'activation consécutif au cycle d'attente :

Emettre vers le dispositif un signal d'activation si aucun défaut de raccordement électrique n'est détecté, le signal d'activation consistant en un signal électrique impulsionnel émis à la première fréquence F1 choisie dans la plage de fréquences de travail du transducteur, la puissance électrique du signal d'activation étant supérieure à la puissance électrique des signaux de contrôle,

ne pas émettre le signal d'activation sinon ;

- l'étape de traitement peut comprendre une sous-étape consistant à comparer la puissance électrique de chaque signal de retour à au moins une valeur seuil ; - l'unité de commande peut être programmée pour :

o Pendant un cycle d'attente :

émettre un signal de contrôle impulsionnel basse puissance à une fréquence F1 choisie dans une plage de fréquences de travail du transducteur,

acquérir un signal de retour en réponse,

traiter le signal de retour pour déterminer un état vibratoire ou non vibratoire du transducteur afin d'en déduire un éventuel défaut de raccordement,

o Pendant un cycle d'activation consécutif au cycle d'attente :

Emettre vers le dispositif un signal d'activation si aucun défaut de raccordement électrique n'est détecté, le signal d'activation consistant en un signal électrique impulsionnel émis à la première fréquence F1 choisie dans la plage de fréquences de travail du transducteur, la puissance électrique du signal d'activation étant supérieure à la puissance électrique des signaux de contrôle,

ne pas émettre le signal d'activation sinon ;

- l'unité de commande peut comprendre un coupleur directionnel pour l'acquisition des signaux de retour, ledit coupleur directionnel étant relié en amont d'un circuit d'adaptation d'impédance ;

L'invention concerne également un procédé de détection d'un défaut fonctionnement d'un appareil d'aide au diagnostic et/ou de traitement d'une pathologie par application d'ultrasons sur un tissu, l'appareil comprenant :

- un dispositif de génération d'ultrasons,

- une unité de commande distante pour délivrer de l'électricité au dispositif et déterminer et contrôler ses paramètres de fonctionnement, l'unité de commande étant adaptée pour délivrer de l'électricité au dispositif pendant au moins un cycle d'activation de sorte à activer ledit dispositif, chaque cycle d'activation étant précédé d'un cycle d'attente,

le dispositif et l'unité de commande étant raccordés électriquement par l'intermédiaire de moyens de connexion électrique, remarquable en ce que le procédé comprend une phase de contrôle mise en œuvre pendant au moins un cycle d'attente pour détecter un défaut du raccordement électrique entre le dispositif et l'unité de commande.

Des aspects préférés mais non limitatifs du procédé selon l'invention sont les suivants

- le procédé comprend les étapes suivantes :

o Pendant un cycle d'attente :

L'émission par l'unité de commande d'au moins un signal de contrôle à un premier instant du cycle d'attente,

L'acquisition par l'unité de commande d'au moins un signal de retour à un deuxième instant du cycle d'attente,

Le traitement du signal de retour pour obtenir une information sur la qualité du raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore et l'unité de commande, o Pendant un cycle d'activation postérieur au cycle d'attente, l'émission d'un signal en fonction de l'information obtenue sur la qualité du raccordement électrique, ledit signal consistant en :

un signal d'activation si l'unité de commande est correctement raccordée au dispositif ultrasonore,

un signal d'alarme si l'unité de commande n'est pas correctement raccordée au dispositif ultrasonore ;

- l'au moins un signal de contrôle peut consister en un signal électrique impulsionnel basse puissance émis à une fréquence choisie dans une plage de fréquences de travail d'un transducteur du dispositif ;

- l'impédance du dispositif peut varier en fonction de la fréquence du signal de contrôle ;

- Avantageusement :

o au moins un premier signal de contrôle peut consister en un signal électrique impulsionnel émis à une première fréquence choisie dans une plage de fréquences de travail d'un transducteur du dispositif,

o au moins un deuxième signal de contrôle peut consister en un signal électrique impulsionnel émis à une deuxième fréquence choisie en dehors de la plage de fréquences de travail du transducteur ; - Plus précisément, le procédé peut comprendre les étapes suivantes :

o Pendant un cycle d'attente :

émission par l'unité de commande d'un premier signal de contrôle impulsionnel basse puissance à une première fréquence choisie dans une plage de fréquences de travail du transducteur du dispositif ultrasonore, et acquisition par l'unité de commande d'un premier signal de retour en réponse,

émission par l'unité de commande d'un deuxième signal de contrôle impulsionnel basse puissance à une deuxième fréquence choisie en dehors de la plage de fréquence de travail du transducteur, et acquisition par l'unité de commande d'un deuxième signal de retour en réponse,

traitement des premier et deuxième signaux de retour pour détecter un éventuel défaut de raccordement,

o Pendant un cycle d'activation consécutif au cycle d'attente :

émission par l'unité de commande d'un signal d'alarme si un défaut de raccordement est détecté,

émission par l'unité de commande d'un signal d'activation sinon, le signal d'activation consistant en un signal électrique impulsionnel haute puissance émis à la fréquence de travail du transducteur ;

- l'étape de traitement peut comprendre une sous-étape consistant à comparer la puissance électrique de chaque signal de retour à au moins une valeur seuil ;

- Plus précisément encore, le procédé peut comprendre les étapes suivantes :

o Pendant un cycle d'attente :

émission d'un signal de contrôle impulsionnel basse puissance à une fréquence choisie dans une plage de fréquences de travail du transducteur, ■ acquisition d'un signal de retour en réponse,

traitement du signal de retour pour détecter un éventuel défaut de raccordement, le traitement consistant à extraire les pics du signal de retour après la fin d'émission du signal de contrôle afin d'en déduire l'état vibratoire ou non vibratoire du transducteur,

o Pendant un cycle d'activation consécutif au cycle d'attente :

émission d'un signal d'alarme si un défaut de raccordement est détecté, émission d'un signal d'activation sinon, le signal d'activation consistant en un signal électrique impulsionnel haute puissance émis à la fréquence du transducteur ;

- le procédé peut en outre comprendre les étapes suivantes :

o Pendant le cycle d'attente :

émission par l'unité de commande d'une requête de communication vers le dispositif de génération d'ultrasons,

acquisition par l'unité de commande d'un message de réponse émis par le dispositif de génération d'ultrasons,

o Pendant le cycle d'activation :

émission d'un signal d'alarme si aucun message de réponse n'a été acquis,

émission d'un signal d'activation sinon.

- le procédé comprend en outre une phase de surveillance mise en œuvre pendant au moins un cycle d'attente pour détecter un défaut de couplage acoustique entre le dispositif de génération d'ultrasons et le tissu ;

- pour la détection combinée d'un défaut de raccordement et d'un défaut de couplage, le procédé peut comprendre les étapes suivantes :

o Pendant un cycle d'attente :

L'émission par l'unité de commande d'au moins un signal de contrôle à un premier instant du cycle d'attente,

L'acquisition par l'unité de commande d'au moins un signal de retour à un deuxième instant du cycle d'attente,

Le traitement du signal de retour pour obtenir une information sur la qualité du raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore et l'unité de commande et sur la qualité du couplage acoustique entre l'appareil et le tissu,

o Pendant un cycle d'activation postérieur au cycle d'attente, l'émission d'un signal en fonction de l'information obtenue sur la qualité du raccordement électrique et de l'information obtenue sur la qualité du couplage acoustique, ledit signal consistant en :

un signal d'activation si l'unité de commande est correctement raccordée au dispositif ultrasonore et si l'appareil est correctement couplé au tissu, un signal d'alarme si l'unité de commande n'est pas correctement raccordée au dispositif ultrasonore ou si l'appareil n'est pas correctement couplé au tissu.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

D'autres avantages et caractéristiques du procédé selon l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre de plusieurs variantes d'exécution, données à titre d'exemples non limitatifs, à partir des dessins annexés sur lesquels :

- La figure 1 illustre schématiquement un exemple d'appareil de traitement d'une infection cérébrale incluant un dispositif ultrasonore raccordé électriquement à une unité de commande distante grâce à des moyens de connexion (aiguille transdermique + câble),

- La figure 2 illustre des étapes d'un procédé de détection d'un défaut de raccordement électrique entre le dispositif et l'unité de commande,

- La figure 3 illustre une première variante de réalisation du procédé de détection de la figure 2,

- La figure 4 illustre un premier exemple de stratégie de détection selon la première variante de réalisation du procédé,

- La figure 5 illustre une deuxième variante du procédé de détection de la figure 2, - La figure 6 illustre schématiquement un exemple d'unité de commande pour la mise en œuvre du procédé selon l'invention,

- la figure 7 est une courbe de tension en fonction du temps.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

On va maintenant décrire différents exemples de procédé de détection en référence aux figures 2 à 7. Dans ces différentes figures, les éléments équivalents sont désignés par la même référence numérique.

Ce procédé de détection permet à un praticien de vérifier si le raccordement électrique entre une unité de commande externe et un dispositif ultrasonore implanté dans le corps d'un patient est correctement réalisé. Dans la suite, on décrira le procédé de détection en référence à l'appareil présenté dans le document EP 2 539 021 .

Toutefois, il est bien évident pour l'homme du métier que le procédé selon l'invention peut être mis en œuvre avec tout type d'appareil de traitement incluant un dispositif ultrasonore - dispositif intracorporel, dispositif implantable ou dispositif non-implantable

- devant être raccordé électriquement à une unité de commande distante.

Comme décrit précédemment, l'appareil comprend :

- un dispositif ultrasonore 1 comprenant un boîtier 1 1 dans lequel est logé au moins un transducteur 12 pour la génération d'ondes ultrasonores,

- une unité de commande 2 distante pour alimenter en énergie électrique le dispositif ultrasonore 1 , et régler ses paramètres de fonctionnement,

- des moyens de connexion (aiguille transdermique + câble) pour raccorder électriquement le dispositif ultrasonore 1 et l'unité de commande 2.

Cet appareil permet le traitement d'une affection cérébrale en mettant en œuvre plusieurs séances de traitement prescrites par le praticien, chaque séance se composant d'une succession de cycles d'activation précédés chacun d'un cycle d'attente.

Durant un cycle d'attente, le dispositif ultrasonore 1 est désactivé pendant une durée d'attente (de l'ordre de 975 millisecondes). Cette désactivation est réalisée en n'alimentant pas le dispositif ultrasonore 1 en énergie électrique.

Lorsque la durée d'attente est expirée, un cycle d'activation est mis en œuvre. L'activation du dispositif ultrasonore 1 est réalisée en alimentant celui-ci avec une énergie électrique pendant une durée d'activation (de l'ordre de 25 millisecondes). Cette énergie électrique est avantageusement émise par l'unité de commande 2 à une fréquence de travail du transducteur 12. Le transducteur 12 génère des ondes ultrasonores en direction de la zone cérébrale située juste en dessous du dispositif ultrasonore 1 .

Lorsque la durée d'activation est expirée, un nouveau cycle d'attente est mis en œuvre, et ainsi de suite jusqu'à la fin de la séance. Le procédé de détection décrit dans la suite propose d'utiliser le cycle d'attente précédant chaque cycle d'activation pour détecter la qualité du raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore 1 et l'unité de commande 2. 1. Procédé de détection de la qualité d'un raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore et l'unité de commande

On va maintenant décrire plus en détails différentes variantes de réalisation du procédé de détection.

On suppose dans la suite que le dispositif ultrasonore 1 a été implanté dans le crâne du patient et que le praticien a raccordé électriquement le dispositif ultrasonore 1 à l'unité de commande2.

En référence à la figure 2, le procédé de détection comprend les étapes suivantes :

- Pendant chaque cycle d'attente 40 :

o L'émission 410 par l'unité de commande 2 d'au moins un signal de contrôle à un premier instant du cycle d'attente 40,

o L'acquisition 420 par l'unité de commande 2 d'au moins un signal de retour à un deuxième instant du cycle d'attente 40,

o Le traitement 430 du signal de retour pour obtenir une information sur la qualité du raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore 1 et l'unité de commande 2,

- Pendant chaque cycle d'activation 50, l'émission 51 , 52 d'un signal en fonction de l'information obtenue sur la qualité du raccordement électrique, ledit signal consistant en o un signal d'activation si l'unité de commande 2 est correctement raccordée au dispositif ultrasonore 1 ,

o un signal d'alarme si l'unité de commande 2 n'est pas correctement raccordée au dispositif ultrasonore 1.

Chaque signal de contrôle est émis à une faible énergie électrique par rapport au signal d'activation (de l'ordre de 1 % de l'énergie requise pour le traitement). Ceci permet d'éviter les risques d'échauffement du patient lors de la phase de contrôle de la qualité du raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore 1 et l'unité de commande 2, notamment dans le cas d'un raccordement défectueux. Notamment, dans l'hypothèse d'un court-circuit au niveau de l'aiguille transdermique par contact de ses pôles avec un tissu, l'émission du signal d'activation peut provoquer un choc électrique. Même si celui- ci n'est pas nécessairement dangereux, il peut être douloureux pour le patient et occasionner la brûlure d'une petite zone de tissu dans le cuir chevelu.

Ainsi, le procédé selon l'invention permet au praticien de vérifier la qualité du raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore 1 et l'unité de commande 2 préalablement à chaque phase d'activation. On garantit ainsi l'efficacité du traitement lors de chaque cycle d'activation.

Différents types de raccordement défectueux peuvent être rencontrés :

- Le câble 31 peut ne pas être relié électriquement à l'unité de commande 2,

- L'aiguille transdermique 32 peut ne pas être reliée électriquement à la borne 14 ; dans ce cas, la pointe de l'aiguille 32 est en contact :

o soit avec un isolant électrique (aiguille 32 n'ayant pas traversé la couche de matériau isolant recouvrant la borne 14),

o soit avec un conducteur électrique (peau du crâne ou fluide circulant dans le crâne du patient).

Les deux variantes du procédé décrites dans la suite permettent de détecter ces différents types de raccordement électrique défectueux.

1.1. Premier mode de réalisation

Dans une première variante de réalisation illustrée aux figures 3 et 4, le procédé utilise une approche multi-fréquentielle. En particulier dans cette première variante, des signaux de contrôle sont émis à deux fréquences distinctes.

Le fait d'émettre des signaux de contrôle à des fréquences différentes permet d'améliorer la fiabilité du procédé de détection des raccordements électriques défectueux.

En effet, si une seule fréquence est utilisée avec une tolérance sur la puissance réfléchie, alors : - la puissance réfléchie dans le cas où l'aiguille 32 est correctement reliée au dispositif ultrasonore 1 , et

- la puissance réfléchie dans le cas où la pointe de l'aiguille 32 est en contact avec un tissu (qui est conducteur)

peuvent être semblables, de sorte qu'il est difficile de différencier un raccordement électrique correct d'un raccordement électrique défectueux dans lequel l'aiguille est simplement dans un milieu conducteur (les deux pôles qui sont situés à la pointe de l'aiguille étant alors en court-circuit).

L'approche multifréquences - i.e. l'utilisation de signaux de contrôle à deux fréquences distinctes - permet de lever cette ambiguïté. En effet, le dispositif ultrasonore a la particularité de présenter une impédance variant en fonction de la fréquence du signal électrique qui lui est appliqué.

Avantageusement, les signaux de contrôle émis lors du cycle d'attente 40 sont des courants électriques impulsionnels, les fréquences choisies pour l'émission desdits signaux de contrôle étant :

- Une première fréquence F1 (par exemple de l'ordre de 1 ,05 MHz) choisie dans une plage de fréquence de travail - tel qu'une fréquence de résonance - du transducteur 12,

- Une deuxième fréquence F2 distincte de la première fréquence F1 choisie en dehors de la plage de fréquences de travail de travail du transducteur 12, de sorte que la majorité du signal de contrôle émis à la fréquence F2 par l'unité de commande 2 soit réfléchi vers celle-ci.

En référence à la figure 3, le procédé peut comprendre les étapes suivantes :

- Pendant le cycle d'attente 40 :

o émission 41 1 d'un premier signal de contrôle impulsionnel basse puissance à une première fréquence F1 choisie dans une plage de fréquences de travail du transducteur 12 du dispositif ultrasonore 1 , et acquisition 421 d'un premier signal de retour en réponse,

o émission 412 d'un deuxième signal de contrôle impulsionnel basse puissance à une deuxième fréquence F2 choisie en dehors de la plage de fréquence de travail du transducteur 12, et acquisition 422 d'un deuxième signal de retour en réponse, o traitement 431 des premier et deuxième signaux de retour pour détecter un éventuel défaut de raccordement,

- Pendant le cycle d'activation 50 :

o émission 51 d'un signal d'alarme si un défaut de raccordement est détecté, o émission 52 d'un signal d'activation sinon, le signal d'activation consistant en un signal électrique impulsionnel haute puissance émis à la fréquence de travail F1 du transducteur 12.

Avantageusement, l'acquisition des premier et deuxième signaux de retour peut consister à mesurer les puissances électriques desdits signaux de retour, par exemple en utilisant un coupleur directionnel. Ceci permet de limiter la complexité de l'unité de commande.

Outre les défauts de raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore 1 et l'unité de commande 2, l'approche multifréquences peut permettre de détecter les défauts de fabrication de l'aiguille transdermique 32, tel qu'un court-circuit au niveau des pôles de l'aiguille 32, par exemple en mettant en œuvre le procédé illustré à la figure 3 préalablement à l'insertion de l'aiguille 32 dans le patient.

La figure 4 illustre un exemple de stratégie pouvant être employée pour détecter un défaut de raccordement en mettant en œuvre la première variante du procédé selon l'invention.

Trois signaux de contrôle 61 , 62, 63 - consistant chacun en une impulsion électrique de basse puissance et d'une durée de 100 microsecondes - sont émis vers le dispositif ultrasonore pendant chaque cycle d'attente 40 :

- une première impulsion 61 émise à la fréquence F2 choisie en dehors de la plage de fréquences de travail du transducteur 12,

- une deuxième impulsion 62 émise à la fréquence F1 choisie dans la plage de fréquence de travail du transducteur 12,

- une troisième impulsion 63 émise à la fréquence F2.

Des premier, deuxième et troisième signaux de retour sont acquis en réponse à l'émission des première, deuxième et troisième impulsions 61 , 62, 63.

Ces premier, deuxième et troisième signaux de retour sont comparés à des valeurs seuil contenues dans une mémoire de l'unité de commande 2. Cette comparaison permet de déterminer si l'unité de commande 2 est correctement raccordée au dispositif ultrasonore 1 , ou s'il existe un défaut dans le raccordement électrique.

Si l'unité de commande 2 est correctement raccordée au dispositif ultrasonore 1 , un signal d'activation 71 à la fréquence F1 , de haute puissance (i.e. de puissance supérieur à la puissance des signaux de contrôle) et d'une durée de 23.8 microsecondes est émis vers le dispositif ultrasonore 1 pendant chaque cycle d'activation 50. L'émission du signal d'activation 71 induit la génération d'ondes ultrasonores permettant le traitement du patient.

Les cycles d'attente et d'activation 40, 50 sont ensuite répétés une pluralité de fois (150 fois dans l'exemple illustré à la figure 4).

Le tableau ci-dessous illustre comment la comparaison de deux signaux de retour PRI , R2 (acquis en réponse à l'émission de deux signaux de contrôle émis à des fréquences F1 et F2) avec des valeurs seuils S- \ , S2 permet de déterminer si le raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore 1 et l'unité de commande 2 est correct ou non.

Le raccordement électrique est considéré comme correct si des première et deuxième conditions (relatives à la comparaison des signaux de retour PRI , PR2 aux valeurs seuils S- \ , S2) sont satisfaites en combinaison :

- la première condition sur le signal de retour PRI est satisfaite si la puissance électrique mesurée est supérieure à la valeur seuil Si,

- la deuxième condition sur le signal de retour P R2 est satisfaite si la puissance électrique mesurée est inférieure à la valeur seuil S2.

Si l'une et/ou l'autre des première et deuxième conditions n'est (ne sont) pas satisfaite(s), alors le raccordement électrique entre l'unité de commande et le dispositif ultrasonore est défectueuse. Conditions F2 : 0.6 MHz F1 : 1.05 MHz

S 2 = 100 Si = 210

1 Raccordement à l'unité de commande : NON PR 2 = 24 PRI = 57 Raccordement à l'implant : NON PR2 < S2 PRI < Si

=> OK => ALARME

2 Raccordement à l'unité de commande : OUI PR 2 = 30 PRI = 63 Raccordement à l'implant : NON PR2 < S2 PRI < Si Pointe de l'aiguille dans milieu isolant => OK => ALARME

3 Raccordement à l'unité de commande : OUI P R2 = 107 PRI = 193

Raccordement à l'implant : NON PR2 > S2 PRI < Si

Pointe de l'aiguille dans milieu conducteur => ALARME => ALARME

4 Raccordement à l'unité de commande : OUI PR 2 = 79 PRI = 257 Raccordement à l'implant : OUI PR2 < S2 PRI > Si Transducteur en contact acoustique avec => OK => OK milieu conducteur ou le tissu

5 Raccordement à l'unité de commande : OUI PR 2 = 57 PRI = 212 Raccordement à l'implant : OUI PR 2 < S 2 PRI > Si Transducteur en l'air, n'est PAS en contact => OK => OK acoustique avec milieu conducteur ou le tissu

Le cas n° 5 est représentatif d'une situation dans laquelle le raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore 1 et l'unité de commande 2 est correct, mais où le transducteur 12 n'est pas en contact avec le tissu à traiter. L'homme du métier appréciera que l'ajout d'une troisième condition (associée à la comparaison du signal de retour PRI à une troisième valeur seuil S 3 (par exemple égale à 230) pourrait permettre de détecter cette anomalie. Le lecteur appréciera que les valeurs PRI , P R2 correspondent à des valeurs brutes obtenues à partir d'un convertisseur analogique- numérique. Dans le cadre de l'exemple ci-dessus, celle-ci n'ont pas été converties en valeurs de puissance, et les seuils S-i , S 2 mentionnés ci-dessus correspondent à une échelle arbitraire des niveaux de puissance.

Bien entendu les valeurs PRI , PR2 pourraient être converties en valeurs de puissance, par exemple en utilisant une fonction quadratique ou polynomiale déterminée par un processus d'étalonnage de l'appareil selon l'invention.

1.2. Deuxième mode de réalisation Dans une deuxième variante de réalisation, le procédé utilise une approche vibratoire. L'approche vibratoire est basée sur le fait que le transducteur 12 est un élément résonant. Lorsqu'un tel élément résonant est excité par une impulsion électrique émise à une fréquence choisie dans sa plage de travail, il continue à vibrer même après la fin de l'excitation. La figure 7 illustre ce phénomène dans le cas d'un transducteur 12 excité par un signal d'activation 81 pendant une durée d'activation 83. On constate du signal réfléchi 82 par le transducteur 12 que celui-ci continue à vibrer pendant une durée non nulle 84 après la fin de l'excitation.

Cette vibration « résiduelle » peut être mesurée en utilisant plusieurs techniques :

- soit en mesurant directement la tension envoyée au transducteur 12, ce qui nécessite que le signal de tension soit numérisé à une fréquence supérieure ou égale à deux fois la fréquence d'excitation (limite de Nyquist) ; cette technique nécessite l'intégration d'un numériseur à haute vitesse dans l'unité de commande,

- soit en mesurant la tension réfléchie par le transducteur 12 ; cette technique nécessite l'intégration d'un convertisseur de valeur quadratique moyenne (ou « RMS » sigle de l'expression anglo-saxonne « Root Mean Square ») ou d'un détecteur de pics permettant d'identifier des pics de la tension réfléchie mais permet de s'affranchir de l'utilisation d'un numériseur à haute vitesse.

La signature du signal de retour est unique au dispositif ultrasonore 1 et ne se produit pas lorsque l'aiguille 32 est placée dans un matériau conducteur tel qu'une solution saline.

En référence à la figure 5, le procédé peut comprendre les étapes suivantes : - Pendant chaque cycle d'attente 40 :

o émission 413 d'un signal de contrôle impulsionnel basse puissance à une fréquence F1 choisie dans une plage de fréquences de travail du transducteur 12, o acquisition 423 d'un signal de retour en réponse,

o traitement 433 du signal de retour pour détecter un éventuel défaut de raccordement, le traitement consistant à extraire les pics du signal de retour après la fin d'émission du signal de contrôle afin d'en déduire l'état (vibratoire ou non vibratoire) du transducteur 12,

Pendant chaque cycle d'activation 50 :

o émission 51 d'un signal d'alarme si un défaut de raccordement est détecté, o émission 52 d'un signal d'activation sinon, le signal d'activation consistant en un signal électrique impulsionnel haute puissance émis à la fréquence F1 du transducteur 12. 2. Unité de commande

En référence à la figure 6, on a illustré l'unité de commande 2 d'un exemple d'appareil pour la mise en œuvre du procédé décrit précédemment.

L'unité de commande 2 comprend :

- un générateur 21 d'alimentation en énergie électrique pour fournir de l'énergie électrique au dispositif ultrasonore,

- un circuit d'adaptation d'impédance 22 pour optimiser le transfert d'énergie électrique entre le générateur et le dispositif ultrasonore,

- un coupleur bidirectionnel 23 entre le générateur 21 et le circuit d'adaptation d'impédance 22,

- un capteur 24 en aval du coupleur pour extraire des signaux reçus du coupleur 23 une valeur de puissance électrique,

- un contrôleur 25 pour traiter les signaux issus du capteur 24 et informer le praticien de l'état du raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore 1 et l'unité de commande 2. Le coupleur bidirectionnel 23 permet d'acquérir les signaux de retour. Plus précisément, le coupleur 23 permet de mesurer les signaux réfléchis par le dispositif ultrasonore 1 , et les moyens de connexion (câble 31 /aiguille 32). Le coupleur bidirectionnel 23 est par exemple le modèle ZFBDC20-61 HP+ de la société Mini- Circuits®, utilisé en combinaison d'un convertisseur analogique numérique à bas coût tel que le modèle Picoscope 3206B de la société Pico-Technology®. Avantageusement, le coupleur bidirectionnel 23 est positionné en amont du circuit d'adaptation d'impédance 22 ; ceci permet de simplifier le traitement des signaux de retour pour en extraire la puissance électrique réfléchie.

Le principe de fonctionnement de l'unité de commande 2 est le suivant. Pendant un (ou chaque) cycle d'attente 40, le contrôleur 25 commande au générateur 21 l'émission d'un signal de contrôle basse puissance. Le signal de contrôle généré par le générateur 21 traverse le coupleur bidirectionnel 23 et le circuit d'adaptation d'impédance 22. Il est émis vers le dispositif ultrasonore 1 par l'intermédiaire des moyens de connexion électrique (câble 31 + aiguille 32).

Le coupleur bidirectionnel 23 acquiert un signal de retour (ou plusieurs signaux de retour). Plus précisément, le coupleur bidirectionnel 23 mesure le signal radiofréquence réfléchi par le dispositif intra ultrasonore corporel 1 , les moyens de connexion 31 , 32, ou l'absence de tel signal radiofréquence.

Le signal de retour acquis par le coupleur bidirectionnel 23 est transmis au capteur 24 qui le traite pour en extraire une valeur de puissance électrique. Cette valeur de puissance électrique est transmise au contrôleur 25 qui la compare à une (ou plusieurs) valeur(s) seuil pour détecter un éventuel défaut de raccordement électrique.

Si aucun défaut de raccordement n'est détecté, le contrôleur 25 commande au générateur 21 l'émission d'un signal d'activation haute puissance à la fréquence F1 pour induire la génération d'ondes ultrasonores par le transducteur 12 du dispositif ultrasonore 1.

Si un défaut de raccordement est détecté, le contrôleur 25 émet un signal d'alerte afin d'avertir le praticien dudit défaut, par exemple en émettant un stimulus sonore et/ou visuel sur une interface de l'unité de commande 2 (l'interface pouvant comprendre un écran et/ou une enceinte). Ainsi, la présente invention propose une solution au problème de la détection des défauts de raccordement entre un dispositif ultrasonore implantable et une unité de commande distante. En effet le dispositif permet de détecter une « coupure » dans le circuit de connexion.

La présente invention permet également, comme décrit précédemment de détecter un défaut de couplage acoustique entre l'appareil de traitement (ou d'imagerie) et le tissu à traiter (ou imager), par exemple en détectant une variation d'impédance du (ou des) transducteur(s). Cette variation d'impédance peut être due à un défaut de contact acoustique entre le transducteur et le tissu. Une variation d'impédance du transducteur peut aussi résulter d'un défaut du transducteur lui-même, par exemple un court-circuit ou un circuit ouvert. Lorsque la présente invention permet de détecter à la fois un défaut de raccordement électrique et un défaut de couplage acoustique, le procédé peut comprendre les étapes suivantes :

- Pendant un cycle d'attente :

o L'émission par l'unité de commande d'au moins un signal de contrôle à un premier instant du cycle d'attente,

o L'acquisition par l'unité de commande d'au moins un signal de retour à un deuxième instant du cycle d'attente,

o Le traitement du signal de retour pour obtenir une information sur la qualité du raccordement électrique entre le dispositif ultrasonore et l'unité de commande et sur la qualité du couplage acoustique entre l'appareil et le tissu,

Pendant un cycle d'activation (50) postérieur au cycle d'attente, l'émission d'un signal en fonction de l'information obtenue sur la qualité du raccordement électrique et de l'information obtenue sur la qualité du couplage acoustique, ledit signal consistant en o un signal d'activation si l'unité de commande est correctement raccordée au dispositif ultrasonore et si l'appareil est correctement couplé au tissu,

o un signal d'alarme si l'unité de commande n'est pas correctement raccordée au dispositif ultrasonore ou si l'appareil n'est pas correctement couplé au tissu. Le lecteur aura compris que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'invention décrite précédemment sans sortir matériellement des nouveaux enseignements et des avantages décrits ici.

Par exemple, le procédé selon l'invention peut être utilisé avec d'autres appareils de traitement que celui décrit dans le document EP 2 539 021.

Egalement dans la description qui précède, le circuit d'adaptation d'impédance a été décrit comme étant intégré à l'unité de commande. En variante, le circuit d'adaptation d'impédance peut être intégré au dispositif ultrasonore.

De plus, d'autres signaux électriques (de contrôle ou d'alimentation du dispositif ultrasonore) peuvent être émis par l'unité de commande lors du cycle d'attente. Par exemple, dans une variante de réalisation de l'invention, le dispositif ultrasonore comprend un démultiplexeur connecté à une pluralité de transducteurs. Ce démultiplexeur permet l'activation séquentielle des transducteurs (ou l'activation simultanée de certains transducteurs sélectionnés parmi la pluralité de transducteurs). Dans ce cas, l'unité de contrôle peut être programmée pour interroger le démultiplexeur pendant un (ou les) cycles d'attente afin de vérifier qu'il répond (communication numérique bidirectionnel). A cet effet, le procédé peut comprendre les étapes supplémentaires suivantes :

- Pendant un (ou chaque) cycle d'attente :

o émission par l'unité de commande d'une requête de communication vers le dispositif de génération d'ultrasons,

o acquisition par l'unité de commande d'un message de réponse émis par le dispositif de génération d'ultrasons,

- Pendant le cycle d'activation :

o émission d'un signal d'alarme si aucun message de réponse n'a été acquis.

Ces étapes supplémentaires peuvent être mises en œuvre préalablement, ou simultanément aux étapes relatives à la détection d'un défaut de raccordement électrique.

Par conséquent, toutes les modifications de ce type sont destinées à être incorporées à l'intérieur de la portée des revendications jointes.