La présente invention concerne en particulier un procédé de transfert de données entre des terminaux lecteurs de carte et des cartes possédant des mémoires accessibles en lecture et écriture.

Il existe aujourd'hui de nombreux terminaux délivrant des biens ou des services après présentation d'un moyen de paiement ou d'identification sous la forme notamment d'une carte de type avec ou sans contacts, possédant des mémoires accessibles en lecture et écriture.

On peut ainsi citer et ce de façon non limitative, les distributeurs automatiques (vending machine), les horodateurs, les téléphones publics, les dispositifs de contrôle d'accès, les serrures électroniques, les terminaux bancaires, etc.

Ces terminaux comportent des microprocesseurs qui servent notamment à piloter le fonctionnement des différents mécanismes et en particulier du lecteur de carte dont ils sont équipés.

Ces microprocesseurs exécutent les applications qui ont été programmées à partir de différents programmes et tables de paramètres correspondantes stockées dans des mémoires appropriées (ROM, RAM, EEPROM, etc.).

Ces applications tendent à s'enrichir chaque jour d'avantage pour offrir de nouvelles prestations aux usagers. Ainsi, de plus en plus de terminaux affichent sur leurs écrans des messages publicitaires. De mme, les programmes de supervision et de contrôle des terminaux évoluent régulièrement pour améliorer leur fonctionnement. Il en résulte donc une tendance à venir charger de plus en plus fréquemment des programmes et plus généralement des données informatiques dans ces terminaux.

Ce chargement s'opère principalement de deux façons. La première méthode consiste à déplacer physiquement un opérateur sur chaque terminal et à opérer le transfert de données par des moyens appropriés.

Il est évident que plus le parc de terminaux à traiter est important et plus l'organisation de telles tournées devient complexe et coûteuse à mettre en oeuvre. La seconde méthode consiste à relier par des moyens de télécommunication appropriés (réseau filaire ou réseau hertzien) les terminaux à un ordinateur central à distance et à opérer automatiquement le transfert des données à travers le réseau de télécommunication. Si cette deuxième méthode est relativement souple à mettre en oeuvre et n'implique aucun coût en terme de moyens humains, elle nécessite toutefois des terminaux plus sophistiqués comportant des moyens de réception et d'émission (tels que des modems) pour permettre une telle connexion avec des serveurs à distance, ce qui n'est aujourd'hui pas le cas d'un grand nombre de terminaux déjà en place, et la mise en place et la gestion d'un serveur central. Par ailleurs, cette seconde méthode est elle-mme coûteuse en temps de télécommunication.

La présente invention se propose donc d'apporter une solution à ce problème du transfert de données vers des parcs de terminaux sans avoir les inconvénients de l'art antérieur précité, notamment en ce qu'elle s'applique quel que soit le type des terminaux concernés, connectés ou non connectés, et en ce qu'elle ne nécessite aucun déplacement sur site de la part de l'opérateur.

Le procédé selon l'invention vise donc à transférer des données à un parc de terminaux de service, lesdits terminaux de service étant accessibles par une pluralité d'utilisateurs par l'intermédiaire de moyens transactionnels communiquant des informations de paiement et/ou d'identification à ces terminaux, les moyens transactionnels et les terminaux présentant des moyens de mémorisation et les terminaux comportant des moyens pilotés de lecture et d'écriture aptes à accéder à ces moyens de mémorisation.

Selon l'invention, le procédé de transfert de données aux terminaux est caractérisé en ce que lors de chaque présentation par un utilisateur d'un moyen transactionnel à un terminal de service pour communiquer des informations de paiement et/ou d'identification alors : le terminal copie dans les moyens de mémorisation du moyen transactionnel les données à transférer si ledit moyen transactionnel ne les a pas en mémoire et si ledit terminal les a ; le terminal copie dans ses moyens de mémorisation les données si le moyen transactionnel les a en mémoire et si ledit terminal ne les a pas.

La présente invention se propose également d'apporter une solution au problème de mise à jour des moyens transactionnels permettant d'accéder à des terminaux de service dans la mesure ou ces derniers peuvent également avoir besoin de nouvelles données pour fonctionner ou accéder à de nouvelles fonctionnalités proposées par ces terminaux.

Le procédé selon l'invention vise donc à transférer des données à des moyens transactionnels utilisés par des utilisateurs de terminaux de service pour communiquer à ces derniers des informations de paiement et/ou d'identification, ces moyens transactionnels et ces terminaux présentant des moyens de mémorisation et les terminaux comportant des moyens pilotés de lecture et d'écriture aptes à accéder à ces moyens de mémorisation.

Selon l'invention, le procédé de transfert de données à ces moyens transactionnels est caractérisé en ce que lors de chaque présentation par un utilisateur d'un moyen transactionnel à un terminal de service pour communiquer des informations de paiement et/ou d'identification, alors : le terminal copie dans les moyens de mémorisation du moyen transactionnel les données à transférer si le moyen transactionnel ne les a pas en mémoire et si ledit terminal les a ; le terminal copie dans ses moyens de mémorisation les données si ledit moyen transactionnel les a en mémoire et si ledit terminal ne les a pas.

Selon une autre caractéristique du procédé objet de la présente invention, initialement les données à transférer sont stockées dans une partie seulement des terminaux de service par des moyens appropriés distincts des moyens transactionnels.

Selon une autre caractéristique du procédé objet de la présente invention, initialement les données à transférer sont stockées dans une partie seulement des moyens transactionnels mis à disposition des utilisateurs par des moyens appropriés distincts des terminaux de services.

Selon une autre caractéristique du procédé objet de la présente invention, les données à transférer sont stockées dans tous les nouveaux moyens transactionnels mis à disposition des utilisateurs pendant une période de temps prédéterminée.

Selon une autre caractéristique du procédé objet de la présente invention, les données à transférer sont effacées des moyens transactionnels et/ou des terminaux après une période prédéterminée de diffusion.

Selon une autre caractéristique du procédé objet de la présente invention, lesdites données à transférer sont effacées par les terminaux lors de la présentation à ces derniers des moyens transactionnels par lesdits utilisateurs.

Selon une autre caractéristique du procédé objet de la présente invention, les données à transférer comportent l'indication d'une date d'expiration, qui lorsqu'elle est échue déclenche l'effacement desdites données.

Selon une autre caractéristique du procédé objet de la présente invention, les moyens transactionnels sont formés par des cartes à microprocesseurs du type avec ou sans contact.

Selon une autre caractéristique du procédé objet de la présente invention, les données à transférer comportent des fichiers informatiques destinés à faire fonctionner les terminaux et/ou les moyens transactionnels.

Selon une autre caractéristique du procédé objet de la présente invention, le parc de terminaux comportent des horodateurs et/ou des distributeurs automatiques de biens notamment alimentaires et/ou des dispositifs de contrôle d'accès et/ou des téléphones publics et/ou des terminaux bancaires.

On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après la description donnée ci-après de différents modes de réalisation de l'invention, présentés à titre d'exemples non limitatifs, en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 présente un parc d'horodateurs destinés à la mise en oeuvre du procédé objet de la présente invention ; la figure 2 précise le déroulement du procédé de transfert de données selon l'invention selon un premier mode de réalisation ; la figure 3 précise le déroulement du procédé de transfert de données selon l'invention selon un second mode de réalisation ; Seuls ont été représentés sur les figures les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention.

Sur la figure 1, on a représenté un parc 1 d'horodateurs 10. Ce parc comprend de plusieurs dizaines à plusieurs milliers d'horodateurs, suivant l'étendue de l'agglomération concernée.

Bien évidement la présente invention ne se limite pas aux seuls horodateurs mais s'applique à tout parc de terminaux de service comprenant des microprocesseurs nécessitant le chargement régulier de nouveaux fichiers.

Un horodateur est une borne automatiquement servant à l'acquittement du droit de stationnement d'un véhicule automobile en voirie ou en parc ouvert.

Les horodateurs sont classiquement installés dans les agglomérations, le long des chaussées. Lorsqu'un automobiliste veut laisser son véhicule en stationnement, il se dirige vers l'horodateur 10 le plus proche où il acquitte alors une certaine somme d'argent pour la durée de stationnement souhaitée et ce, soit au moyen de pièces de monnaies, soit, et de plus en plus, à l'aide d'une carte de paiement adaptée 7 à savoir une carte prépayée délivrée par l'opérateur du parc d'horodateurs.

Ce droit de stationnement ayant été acquitté, l'automobiliste dispose alors d'un certain temps de stationnement autorisé.

L'horodateur 10 délivre le droit de stationnement sous la forme d'un ticket 14 portant différentes informations imprimées et notamment l'heure limite de stationnement autorisé. L'automobiliste place alors ce ticket 14, preuve de son paiement, derrière le pare-brise de son véhicule.

Le préposé à la surveillance du stationnement a donc simplement à comparer l'heure mentionnée sur le ticket (s'il y en a) à l'heure présente pour savoir si le véhicule qu'il contrôle est en stationnement régulier ou non et dans ce dernier cas dresser une contravention à l'encontre de l'automobiliste.

Chaque horodateur 10 comprend donc un certain nombre d'éléments particuliers, inhérents à un horodateur, en particulier concernant l'interface homme-machine. On trouve notamment des organes de visualisation et de saisie de données, comme un écran d'affichage 11 et un clavier 12 à touches. D'autre part, chaque horodateur 10 comporte un lecteur de carte 13 permettant l'utilisation de carte de paiement 7 pour acquitter les droits de stationnement. Ces cartes 7 sont du type carte à puce, c'est-à-dire qu'elles comportent un circuit intégré et un certain nombre de contacts électriques connectés à ce circuit.

Le clavier 12 et l'afficheur 11 permettent au titulaire d'une carte 7 d'interagir avec l'horodateur 10. Le clavier permet au titulaire de saisir un type de transaction, d'entrer un mode de passe ou PIN code (Personnal Identification Number) ou encore d'entrée des informations transactionnelles.

Pour fonctionner, l'horodateur 10 comporte des circuits électroniques et notamment un microcontrôleur comprenant notamment une unité centrale, différentes mémoires, une interface d'entrées/sorties.

Les mémoires sont de différents types : volatiles, non volatiles, accessibles en lecture seulement ou bien encore programmables. De préférence, ces mémoires comprennent une mémoire ROM (Read Only Memory), une mémoire RAM (Random Access Memory) et une mémoire EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory).

Dans ces mémoires sont notamment stockées les ressources logicielles permettant la gestion des différentes fonctions nécessaires au fonctionnement de l'horodateur 10.

Ces ressources logicielles comprennent principalement des programmes (écrit en langage machine ou bien encore en langage plus évolué si l'unité centrale comporte un interpréteur) et des tables de paramètres. Cette liste est bien évidemment non limitative et peut tre augmentée par tout autre objet logiciel selon les fonctionnalités des horodateurs tel que l'affichage de publicité, l'accès à des services spécifiques tel que l'accès à Internet.

De préférence chaque objet logiciel se présente sous la forme d'un fichier correspondant à un découpage modulaire c'est-à-dire qu'il ne traite que d'une fonctionnalité donnée ou que d'un nombre limité de fonctionnalités.

Ainsi, les programmes se décomposent en plusieurs dizaines de modules parmi lesquels on peut citer à titre d'exemple : un module de gestion des pièces de monnaie (si l'horodateur accepte les pièces), un module de gestion des cartes de paiement 7, un module de gestion du rouleau de ticket, un module de gestion de l'écran, un module de supervision des transactions effectuées, un module de gestion de l'énergie, un module de gestion du modem (s'il y en a un), etc.

Ainsi, parmi les tables de paramètres figurent les tables de tarifs, les autorisations d'accès à certains services, les différentes polices de langue utilisées pour l'affichage de l'horodateur : français, anglais, allemand, espagnol ou encore arabe, chinois, russe, etc.

Cette modularité des fichiers vise à permettre des interventions les plus précises et plus rapides, notamment pour les opérations de maintenance. Ainsi, lorsqu'une nouvelle version d'un logiciel est mise à jour, il est plus facile de ne charger dans les horodateurs que les dizaines voire les centaines de lignes de code d'un module particulier qui a changé dans cette nouvelle version plutôt que d'opérer le chargement de l'ensemble des modules du logiciel y compris de ceux qui n'ont pas évolué.

Classiquement le chargement d'un nouveau fichier dans un horodateur s'opère à travers une entrée/sortie spécifique à laquelle on vient connecter physiquement un outil approprié, ou bien encore le chargement s'opère via un réseau de télécommunication approprié dans la mesure ou l'horodateur comporte un modem.

Conformément à la présente invention, le chargement d'un nouveau fichier est à mme d'emprunter une autre voie à savoir celle des cartes 7 introduites dans le lecteur de carte 13 par les usagers.

Pour ce faire, chaque horodateur 10 comporte une application additionnelle ayant plus particulièrement pour fonction de lire et éventuellement d'écrire dans une zone particulière des cartes 7 ci-après appelée RAM c_m, de stocker les informations présentes dans cette zone mémoire des cartes 7 dans une zone mémoire correspondante de l'horodateur 10 ci-après appelée RAMhm, et de traiter ensuite les fichiers mémorisés notamment en les transférant dans d'autres zones mémoires pour tre exploités par les applications destinataires de ces fichiers.

Par ailleurs, les fichiers, présents dans les zones RAM c-m et RAMhm, seront ci-après appelés messages. Un message est formé d'un fichier proprement dit destiné au fonctionnement des horodateurs et d'une entte appropriée destinée à la gestion du transfert du fichier et comportant notamment une date d'expiration donnée. Cette entte peut notamment servir pour sécuriser le transfert de données entre les cartes et les horodateurs en intégrant la signature du fichier attaché via un algorithme de cryptage donné (à clé privée ou à clé publique, DES, RSA, etc.), signature que doit vérifier l'horodateur en utilisant le mme algorithme avant de transférer le fichier.

Les cartes 7 à la disposition des usagers sont préférentiellement des cartes de paiement prépayées qu'ils ont achetées à l'opérateur des horodateurs dans des points de vente appropriés, de telles cartes pouvant éventuellement tre rechargeables auprès de ces mmes points de vente. Bien évidemment tout autre type de carte peut toutefois convenir pour la mise en oeuvre de la présente invention et notamment des cartes de type porte-monnaie électronique ou bien encore des cartes bancaires ou de crédit.

Une telle carte de paiement 7 est de préférence du type carte à puce ou carte à microprocesseur. Elle comporte un microprocesseur, une mémoire ROM (Read Only Memory), une mémoire RAM (Random Access Memory), une mémoire EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory), une interface entrée/sortie I/O (Input/Output) et tout autre organe nécessaire à son fonctionnement.

Cette carte 7 reçoit les applications et les données nécessaires à son fonctionnement quant à sa fonction première c'est-à-dire permettre le paiement de l'horodateur 10 dans la limite de la somme d'argent initialement déposée. Pour ce faire, elle comporte notamment des logiciels de sécurisation qui préviennent toute duplication ou tout usage frauduleux.

Parallèlement à ces applications, la carte selon l'invention dispose d'une zone mémoire RAM-c-m dans laquelle peuvent tre stockés les messages à charger sur les horodateurs 10.

En se reportant notamment à la figure 2, le déroulement du transfert de données selon le procédé objet de la présente invention va maintenant tre détaillé, à travers la diffusion d'un message Mn contenant un fichier Fn (tables de paramètres, tables de tarifs, programmes ou tout autre objet logiciel) à l'ensemble du parc d'horodateurs 10. Ce fichier Fn est par exemple un nouveau message publicitaire à afficher sur l'écran du parc d'horodateurs 10.

La figure 2 présente un premier mode de réalisation selon lequel les messages sont disséminés à partir d'un lot de cartes prédéterminées.

Le message Mn est donc formé du fichier Fn et d'une entte appropriée comportant notamment une date d'expiration donnée. Ce message Mn a été préparé par le biais d'outils spécifiques et est adressé au centre de personnalisation des cartes, par exemple au moyen d'un CD ROM, d'une disquette ou de tout autre support d'information ou bien encore au moyen d'un réseau de communication adapté qu'il soit de type privé ou encore public comme l'Internet ou le Web.

Le centre de personnalisation des cartes comporte des machines aptes à opérer le chargement des différents logiciels présents sur les cartes, et donc en particulier le chargement du message Mn. Ce chargement du message Mn s'opère sur une période ou un nombre de cartes appropriées.

Les nouvelles cartes commercialisées référencées 7'pendant une période donnée comportent donc dans leur mémoire RAMcm, dédiée au stockage des messages destinés aux horodateurs 10, le message Mn.

Ainsi, seules les nouvelles cartes 7'présentent le message Mn, aucun des horodateurs terminaux 10 ou des cartes 7"déjà en circulation n'y ont eu accès.

Ces nouvelles cartes vont rapidement tre mises en oeuvre par leurs possesseurs, ces derniers les ayant achetées pour cela.

Lorsqu'une de ces nouvelles cartes est présentée à un horodateur 10, ce dernier, parallèlement à l'exploitation traditionnelle des ressources matérielles et logicielles de la carte 7'servant à opérer le paiement du temps de stationnement demandé, va venir lire la zone mémoire RAM-c-m puis la comparer au contenu de sa propre zone mémoire RAMhm.

Tous les messages contenus dans RAM-c-m, qui n'ont pas de date d'expiration échue et qui ne sont pas déjà présents dans la mémoire de l'horodateur RAMhm, sont alors copiés dans cette dernière et donc en particulier le message Mn.

Tous les messages contenus dans RAM-c-m, qui ont une date d'expiration échue, sont effacés.

Tous les messages contenus dans RAMhm (lesquels ont une date d'expiration non échue) qui ne sont pas déjà présents dans la mémoire RAM-c-m de la carte 7'sont alors copiés dans cette dernière.

Le message Mn se retrouve ainsi chargé sur l'horodateur 10.

L'horodateur 10 déclenche, à des instants programmés ou consécutivement à l'enregistrement de nouveaux messages, la lecture des nouveaux messages mémorisés dans sa zone mémoire RAMhm et procède à l'extraction des fichiers correspondants. L'horodateur 10 extrait donc le fichier Fn qui est ensuite installé dans une zone appropriée des mémoires de l'horodateur 10 pour pouvoir tre exploité par l'application correspondante du microprocesseur. En l'occurrence, le fichier Fn est installé en remplacement du message précédent dans la zone correspondante à l'application d'affichage de bandeau publicitaire sur l'écran de l'horodateur 10.

L'horodateur comporte par ailleurs un programme de contrôle de la zone RAMhm qui consiste à supprimer périodiquement tous les messages dont la date d'expiration est arrivée à échéance.

Ainsi, à chaque utilisation d'une nouvelle carte 7'par son titulaire, l'horodateur 10 qui l'accueille va charger le message Mn s'il ne l'a pas déjà.

Ainsi, l'utilisation de ces nouvelles cartes 7'va donc conduire à la dissémination du message Mn dans un certain nombre d'horodateurs 10.

Ces horodateurs 10 vont à leur tour disséminer le message Mn dans des cartes 7"déjà en circulation.

En effet, considérons maintenant un horodateur 10 qui dispose du message Mn. Lorsqu'une carte plus ancienne 7", ne disposant pas de ce message, est utilisée pour payer, alors comme précédemment l'horodateur 10, parallèlement à l'exploitation traditionnelle des ressources matérielles et logicielles de la carte 7"servant à opérer le paiement du temps de stationnement demandé, va venir lire la zone mémoire RAM-c-m puis la comparer au contenu de sa propre zone mémoire RAMhm.

Tous les messages contenus dans RAMcm, qui n'ont pas de date d'expiration échue et qui ne sont pas déjà présents dans la mémoire de l'horodateur RAMhm, sont alors copiés dans cette dernière.

Tous les messages contenus dans RAM-c-m, qui ont une date d'expiration échue, sont effacés.

Tous les messages contenus dans RAMhm (lesquels ont une date d'expiration non échue) qui ne sont pas déjà présents dans la mémoire de la carte RAM-c-m sont alors copiés dans cette dernière et donc en particulier le message Mn.

Le message Mn se retrouve ainsi chargé sur la carte 7".

Ces cartes 7"déjà en circulation possèdent maintenant le message Mn et vont à leur tour, tout comme les nouvelles cartes 7', disséminer le message Mn dans d'autres horodateurs 10 et ainsi de suite.

Il en résulte une propagation extrmement rapide du message Mn à l'ensemble du parc d'horodateurs 10 et à l'ensemble des cartes en circulation 7".

En variante de réalisation, le lot de cartes servant à la dissémination initiale du message Mn peut tre formé non pas par les nouvelles cartes 7'mais par les cartes 7"'déjà en circulation et venant se recharger dans des terminaux appropriés, le message Mn étant alors copié dans la mémoire RAM-c-m des cartes 7"'en mme temps que ces dernières se voient recréditées d'un nouveau montant prédéterminé.

Bien évidemment, il est également possible de combiner les deux solutions précitées, à savoir disposer à la fois le message Mn sur les nouvelles cartes 7'commercialisées et sur les cartes rechargées 7"'.

En se reportant à la figure 3, considérons maintenant un deuxième mode de réalisation selon lequel les messages sont disséminés depuis un lot d'horodateurs 10'spécifiques.

Le message Mn est donc formé du fichier Fn et d'une entte appropriée comportant notamment une date d'expiration donnée. Ce message Mn a été préparé par le biais d'outils spécifiques et il est chargé par des moyens appropriés dans un lot prédéterminé d'horodateurs, par exemple les horodateurs 10'les plus fréquentés du parc, ou bien encore dans des horodateurs régulièrement répartis géographiquement sur l'ensemble du parc d'horodateurs.

En particulier, il est possible d'assurer la diffusion du message Mn dans le lot d'horodateurs 10'par téléchargement dans la mesure où ces horodateurs sont connectés à un serveur central à distance par des moyens appropriés de communication. Pour ce faire, chaque horodateur 10'est relié à un serveur non figuré encore appelé PMS (acronyme anglo-saxon pour Parking Management System) qui supervise le fonctionnement des horodateurs 10'.

La liaison entre les horodateurs 10'et le PMS s'opère à travers un réseau de communication, qui peut tre un réseau filaire de type commuté analogique PSTN (Public Switching Telephone Network) ou de type numérique ISDN (Integrated Services Digital Network). Ce réseau entre le PMS et les horodateurs 10'peut également tre constitué par un réseau de radiotéléphonie mobile et ce, quelle que soit sa nature : GSM, CDMA, TDMA, AMPS, D-AMPS, PCS ou encore par le réseau Internet ou plus généralement par tout réseau de communication apte à transmettre des données (X. 25, Ethernet,..) ainsi que par toute combinaison de tels réseaux.

Les horodateurs 10'et le PMS sont donc munis de moyens appropriés de supervision et de réception/émission d'informations, ces moyens qui sont en eux-mmes connus ne seront pas décrits plus en détail. Ces moyens de supervision et de réception/émission sont chargés d'organiser les échanges d'informations entre les horodateurs 10'et le PMS et donc en particulier le transfert des messages du serveur PMS vers les horodateurs 10'.

Après ce transfert, les horodateurs 10'comportent donc dans leur mémoire Rahm, dédiée au stockage des messages, le message Mn.

Ainsi au départ, seuls les horodateurs 10'présentent le message Mn, aucun des autres horodateurs 10"et aucune des cartes 7, tant celles déjà en circulation que les neuves, n'y ont eu accès.

Les cartes 7 vont tre alors mises à contribution pour diffuser le message Mn de proche en proche à l'ensemble du parc des horodateurs 10',10".

Lorsqu'une carte 7 est présentée à un horodateur 10', ce dernier, parallèlement à l'exploitation traditionnelle des ressources matérielles et logicielles de la carte 7 servant à opérer le paiement du temps de stationnement demandé, va venir lire la zone mémoire RAM-c-m puis la comparer au contenu de sa propre zone mémoire RAMhm.

Tous les messages contenus dans RAM-c-m, qui n'ont pas de date d'expiration échue et qui ne sont pas déjà présents dans la mémoire de l'horodateur RAMhm, sont alors copiés dans cette dernière.

Tous les messages contenus dans RAMcm, qui ont une date d'expiration échue, sont effacés.

Tous les messages contenus dans RAMhm (lesquels ont une date d'expiration non échue) qui ne sont pas déjà présents dans la mémoire RAM-c-m de la carte 7 sont alors copiés dans cette dernière et donc en particulier le message Mn.

Le message Mn se retrouve ainsi chargé sur la carte 7.

Cette carte 7 va à son tour disséminer le message Mn dans des horodateurs 10"n'ayant pas reçu le message Mn.

En effet, considérons maintenant que la carte 7 soit utilisée sur un horodateur 10"qui ne dispose pas du message Mn. Comme précédemment, l'horodateur 10", parallèlement à l'exploitation des ressources matérielles et logicielles de la carte 7 servant à opérer le paiement du temps de stationnement demandé, va venir lire la zone mémoire RAM-c-m puis la comparer au contenu de sa propre zone mémoire RAMhm.

Tous les messages contenus dans RAMcm, qui n'ont pas de date d'expiration échue et qui ne sont pas déjà présents dans la mémoire de l'horodateur RAMhm, sont alors copiés dans cette dernière et donc en particulier le message Mn.

Tous les messages contenus dans RAMcm, qui ont une date d'expiration échue, sont effacés.

Tous les messages contenus dans RAMhm (lesquels ont une date d'expiration non échue) qui ne sont pas déjà présents dans la mémoire de la carte RAM-c-m sont alors copiés dans cette dernière.

Le message Mn se retrouve ainsi chargé sur l'horodateur 10".

L'horodateur 10"déclenche, à des instants programmés ou consécutivement à l'enregistrement de nouveaux messages, la lecture des nouveaux messages mémorisés dans sa zone mémoire RAM h m et procède à l'extraction des fichiers correspondants. L'horodateur 10" extrait donc le fichier Fn qui est ensuite installé dans une zone appropriée des mémoires de l'horodateur 10"pour pouvoir tre exploité par l'application correspondante du microprocesseur. En l'occurrence, le fichier Fn est installé en remplacement du message précédent dans la zone correspondante à l'application d'affichage de bandeau publicitaire sur l'écran de l'horodateur 10".

L'horodateur comporte par ailleurs un programme de contrôle de la zone RAMhm qui consiste à supprimer périodiquement tous les messages dont la date d'expiration est arrivée à échéance.

Ainsi à chaque utilisation de cette carte 7 par son titulaire, l'horodateur 10"qui l'accueille va charger le message Mn dans la mesure bien évidemment où il ne l'a pas déjà.

Ces horodateurs 10"possédant maintenant le message Mn vont à leur tour disséminer le message Mn dans les cartes 7 qui vont leur tre présentées et ainsi de suite.

Il en résulte une propagation extrmement rapide du message Mn à l'ensemble du parc d'horodateurs 10', 10"et à l'ensemble des cartes en circulation 7.

Bien évidemment il est possible de combiner les deux modes de fonctionnement précités, par exemple, en implantant le message Mn à la fois dans un lot déterminé de cartes et dans un lot déterminé d'horodateurs.

Dans la mesure où la durée de vie d'une carte peut tre longue et que les capacités de ces mémoires sont relativement limitées, il est important de venir effacer les messages qui n'ont plus d'utilité. Une façon de faire est donc d'allouer à chaque message une date d'expiration et d'effacer les messages dont la date d'expiration est échue.

Ainsi selon le procédé objet de l'invention, le transfert de données s'effectue naturellement au fur et à mesure des transactions sans déployer de moyens importants de la part de l'opérateur du parc d'horodateurs, puisqu'il suffit d'implanter le message Mn seulement dans une partie des cartes et/ou dans une partie des horodateurs, pour que de proche en proche l'ensemble du parc soit atteint. Ce procédé a un coût de mise en oeuvre extrmement faible et s'applique quelle que soit la nature des horodateurs, que ces derniers soient connectés à un serveur à distance ou non.

Bien évidemment, le mode de réalisation illustré dans le cadre d'un parc d'horodateurs n'a été donné qu'à titre d'exemple et n'est absolument pas limitatif de l'ensemble des solutions pouvant tre mises en oeuvre grâce à la présente invention.

Ainsi, la présente invention concerne plus généralement tout transfert de données (programmes, tables de tarif, pub, images, etc.) dans des terminaux à microprocesseurs délivrant des biens et des services : distributeurs automatiques (vending machines), parcmètres, téléphones publics, contrôles d'accès, serrures électroniques, barrières d'entrée/sortie, etc.

Le principe du procédé est alors d'utiliser les usagers de ces terminaux comme les agents de diffusion de ces mises à jour en se servant des moyens transactionnels de paiement ou d'identification qui sont amenés à dialoguer avec ces terminaux lors de leur utilisation par les usagers. Les moyens transactionnels doivent seulement tre munis de mémoires adressables en lecture et en écriture par les terminaux avec lesquels ils dialoguent. De tels moyens transactionnels disposent donc de support à mémoire et sont par exemple formés par des cartes à puce ou à microprocesseur du type avec ou sans contact, mais également des boîtiers aptes à dialoguer avec les terminaux par liaison infrarouge de type Blue Tooth ou encore par liaison radio (terminaux PDAs, téléphones mobiles...). Ces moyens transactionnels constituent les vecteurs de diffusion des données dans les terminaux, tout comme ces derniers jouent les vecteurs de diffusions des données dans les moyens transactionnels.

De préférence ces moyens transactionnels comportent donc des zones mémoires accessibles en lecture et écriture par lesdits terminaux et dédiées aux données à diffuser.

De mme les terminaux doivent comporter des moyens de lecture et écriture correspondant à ces zones mémoires portées par les moyens transactionnels associés.

Lors de l'usage de ces moyens transactionnels de paiement ou d'identification, chaque terminal opère un traitement normal de ces moyens selon leur destination et en parallèle va exploiter les zones mémoires dédiées aux mises à jour selon un programme applicatif spécifique mis en oeuvre par leur microprocesseur. Cette seconde opération est alors transparente pour l'usager.

Le principe du chargement de données dans un terminal est le suivant.

On définit un message comme la combinaison des données à transférer et de données de service formant un entte et comprenant un identifiant, une date d'expiration, etc.

C'est cette combinaison de données formant un message qui va tre véhiculée par les moyens transactionnels précités formant vecteurs de diffusion.

Un premier mode de diffusion consiste à charger ce message sur de nouveaux moyens transactionnels mis en circulation ou lors d'opérations spécifiques opérées sur ces moyens comme par exemple, la recharge de droits auprès de serveurs spécialisés. Un second mode de diffusion est de charger ce message dans un certain nombre de terminaux, appelés terminaux serveurs, en utilisant une démarche appropriée, déplacement d'un agent, téléchargement, etc.

Au départ du processus, seuls certains moyens transactionnels ou certains terminaux présentent le message dans leur mémoire. Ce message va ensuite se propager de proche en proche à l'ensemble des moyens transactionnels et à l'ensemble des terminaux à la manière d'un virus.

Lorsqu'un moyen transactionnel vierge, c'est-à-dire ne comportant pas ce message, entre en contact d'un terminal qui lui comporte ce message, alors le terminal copie (download) le message dans le moyen transactionnel qui devient alors porteur dudit message.

Lorsqu'un moyen transactionnel porteur dudit message entre en contact avec un terminal vierge, c'est-à-dire ne comportant pas ce message, alors le terminal copie (upload) le message dans ses propres mémoires et le terminal devient à son tour porteur dudit message.

Ainsi de proche en proche, grâce aux déplacements naturels des usagers et aux interactions entre les moyens transactionnels et les terminaux, le message va se diffuser à la fois dans les terminaux et dans les moyens transactionnels.

Le processus est bien évidemment le mme pour qu'il s'agisse de diffuser un seul message ou plusieurs messages simultanément.

Pour éviter de saturer les capacités de diffusion des moyens transactionnels, il est seulement nécessaire d'opérer l'effacement régulier des messages devenus obsolètes. D'où l'intért d'une date d'expiration contenue dans l'entte du message. Le terminal, ou le moyen transactionnel s'il en a les ressources matérielles et logicielles pour le faire, procède alors à l'effacement de ses mémoires et des mémoires des moyens transactionnels qui entrent en contact avec lui, de tout message présentant une date d'expiration venue à échéance.

Un terminal recevant un nouveau message transactionnel va donc le stocker dans une mémoire tampon appropriée, la partie du message utile relative aux données à transférer va tre chargée dans l'application correspondante et utilisée par la suite par les microprocesseurs du terminal. Les données contenues dans la mémoire tampon vont ensuite tre purgées au fur et à mesure de leur date d'expiration. C'est par rapport aux messages contenus dans cette mémoire tampon qu'est opérée la comparaison entre les messages contenus dans le terminal et les messages contenus dans les moyens transactionnels, et la copie des messages de l'un vers l'autre.

La présente invention concerne également le transfert de données à destination des moyens transactionnels destinés à accéder à un parc de terminaux. En effet, ces moyens transactionnels, et en particulier dans la mesure où ils utilisent également des microprocesseurs, peuvent également avoir besoin de mises à jour de certains programmes ou bien encore de certaines tables de paramètres. Ainsi, pour les cartes à microprocesseurs, on peut souhaiter implanter en cours de vie de celles-ci, des clés de cryptage différentes de celles initialement programmées.

Le procédé de transfert de données à destination des moyens transactionnels est alors en tout point similaire à celui à destination des terminaux, ces derniers jouant le rôle de vecteurs de diffusion, tout comme les moyens transactionnels.