DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne le domaine général du marquage à micropercussion, et plus précisément la réalisation de marquage à micropercussion afin d’inscrire un ou plusieurs signes sur un composant, par exemple un composant industriel.

Plus particulièrement, l’invention concerne un système de marquage comprenant au moins une machine de marquage par micropercussion.

L’invention concerne également un procédé de fabrication d’un tel système de marquage, ainsi qu’un procédé de réglage d’une machine de marquage par micropercussion.

TECHNIQUE ANTERIEURE

Il est connu de mettre en oeuvre des systèmes de marquage comprenant une machine de marquage par micropercussion fixe près de laquelle une pièce à marquer est amenée, ou une machine de marquage portable par micropercussion qu’un opérateur va manipuler pour l’amener près d’une pièce à marquer.

Ces systèmes de marquage connus comprennent généralement chacun une machine de marquage respective et un boîtier de commande respectif, lequel est relié à la machine soit via une liaison filaire et situé à distance de cette dernière, soit monté directement sur la machine de marquage, et embarqué par cette dernière dans le cas d’une machine de marquage portable.

Le fonctionnement de ces systèmes de marquage de l’art antérieur est bien connu des opérateurs, qui entrent et contrôlent, via le boîtier de commande, l’ensemble des données de marquage à transmettre à la machine de marquage, par exemple un numéro de série à marquer, des paramètres de configuration machine, etc.

Ces systèmes dédiés au marquage par micropercussion, bien que donnant globalement satisfaction dans leur utilisation, n’en présentent pas moins certains inconvénients. Ainsi, ces systèmes de marquage par micropercussion connus présentent des limitations importantes en termes d’interfaçage entre le boîtier de commande et la machine de marquage. Lorsqu’un opérateur désire modifier ou renouveler les données de marquage ou les paramètres de configuration de la machine de marquage, la conception des systèmes de marquage connus rend nécessaire de procéder à une ou plusieurs saisies via le boîtier de commande, et ce bien souvent par un opérateur devant rentrer toutes les données voulues seul, ou plusieurs opérateurs présentant différentes qualifications et/ou habilitations, par exemple un premier opérateur qui va modifier la force de percussion de la machine en regard du matériau à marquer, et un second opérateur qui va renseigner la machine sur un motif à marquer, tandis qu’un autre opérateur devra s’assurer que pendant tout le processus de paramétrage, chaque machine de marquage est associée au bon boîtier et inversement. Une telle configuration de système de marquage nécessite donc un personnel nombreux et/ou qualifié et une durée de mise en œuvre importante, tout en multipliant le risque d’erreur, puisque l’opérateur seul peut facilement se tromper quant à l’une des multiples données qu’il doit rentrer, tandis que la pluralité d’opérateurs augmente l’hétérogénéité des enregistrements et des compétences.

Ainsi, ces systèmes de marquage connus peuvent entraîner des erreurs de manipulation importantes de la part des opérateurs, par exemple lorsqu’un opérateur non qualifié paramètre lui-même la machine de marquage via le boîtier pour gagner du temps et éviter de faire appel à un opérateur habilité non immédiatement disponible. Plus grave encore, le risque de se tromper de machine de marquage et/ou de boîtier augmente considérablement dès lors qu’il y a une pluralité de machines de marquage et donc une pluralité de boîtiers associés sur un même site, ainsi qu’une pluralité d’opérateurs et/ou d’instructions de marquage, ce risque étant encore accentué lorsque les machines de marquage sont portatives, puisqu’il est facile d’intervertir deux machines.

De plus, ces systèmes de marquage connus présentent le risque d’associer une machine de marquage avec le mauvais boîtier, et donc de donner au boîtier des instructions de marquage irréalisables ou non satisfaisantes par la machine (c’est-à-dire ne présentant pas la qualité ou la vitesse attendue par exemple). Le raisonnement est le même, mutatis mutandis, en ce qui concerne l’association d’une machine de marquage et d’un accessoire amovible qui peut être monté sur celle-ci. Même en associant un boîtier de commande avec une machine de marquage convenable, les systèmes de marquage connus présentent un risque non négligeable pour leurs opérateurs de générer des configurations machine inadaptées, par exemple en associant à une machine un accessoire inapproprié pour la configuration rentrée, ou encore en enregistrant dans une machine une configuration machine qui est inadéquate pour un certain type de marquage, pour un certain type de pièce à marquer, pour la machine elle-même, ou encore tout simplement en raison d’erreurs humaines de configuration.

En résumé, il est particulièrement difficile, avec les systèmes de marquage connus, d’associer systématiquement la bonne machine de marquage avec le bon boîtier, le bon opérateur, des instructions de marquage correctes et/ou une configuration machine exacte.

Les systèmes de marquage connus présentent de plus un faible niveau d’interopérabilité, puisqu’il est nécessaire de paramétrer chaque machine selon son propre boîtier de commande et ses propres paramètres machine, à l’aide d’un ou plusieurs opérateurs habilités.

Ainsi, même si des systèmes de marquage sont connus et réalisables en tant que tels, les inconvénients mentionnés ci-avant démontrent qu’ils ne sont pas adaptés à une utilisation rapide, pratique, efficiente et évolutive d’une ou plusieurs machines de marquage.

En définitive, les systèmes de marquage par micropercussion connus sont particulièrement coûteux, complexes et longs à régler entre chaque marquage et par chaque opérateur, et présentent en outre un risque élevé d’erreur de marquage. Ils demandent de plus de mobiliser une main d’œuvre qualifiée nombreuse. Enfin, les systèmes de marquage par micropercussion connus sont difficilement modulables de sorte qu’ils présentent un caractère évolutif relativement faible, et ils sont donc difficiles à utiliser en synergie ou en combinaison les uns avec les autres, leurs éléments respectifs étant rarement interchangeables et/ou avec un risque d’erreur élevé. EXPOSE DE L’INVENTION

Les objets assignés à la présente invention visent en conséquence à remédier aux différents inconvénients énumérés précédemment et à proposer un nouveau système de marquage qui, tout en étant particulièrement efficient, est particulièrement simple à mettre en œuvre, peu coûteux et modulable à volonté.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage particulièrement facile à adapter à une machine de marquage nouvelle ou préexistante, fixe ou mobile.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage capable de marquer efficacement par micropercussion une grande quantité de composants avec un risque d’erreur de marquage extrêmement faible, et ce même dans un cours laps de temps.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage à la fois fiable et compétitif sur le plan économique. Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage n’autorisant l’usage qu’à des opérateurs habilités et des configurations de marquage appropriées.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage permettant d’adapter le marquage spécifiquement à un opérateur, à son niveau d’habilitation et/ou ses fonctions.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage particulièrement adapté aux grandes cadences de marquage.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage permettant de paramétrer rapidement et sans risque d’erreur une machine de marquage. Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage dont la conception lui assure un fonctionnement particulièrement flexible et facile à faire évoluer selon les besoins des opérateurs.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage nécessitant peu d’entretien et une main d’œuvre réduite ou au moins une main d’œuvre qualifiée réduite.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage particulièrement efficace et adapté pour le marquage de composants industriels.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage permettant d’optimiser la gestion de l’habilitation d’un opérateur, ainsi que de renforcer globalement la gestion de la sécurité d’une machine de marquage.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de marquage particulièrement facile à installer au sein d’une structure ou installation industrielle en construction ou préexistante.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau système de fabrication d’un système de marquage qui soit à la fois simple, peu coûteux, rapide et facile à mettre en œuvre avec un nombre limités d’éléments différents.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau procédé de réglage d’une machine de marquage facile à mettre en œuvre, et qui permet une amélioration de la vitesse de réglage, c’est-à-dire de paramétrage, de la machine, tout en garantissant une diminution significative du risque d’erreur de marquage et/ou de paramétrage machine.

Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un système de marquage comprenant au moins une machine de marquage par micropercussion, caractérisé en ce qu’il comprend également :

- un premier moyen RFID (identification par radiofréquence) équipant ladite machine de marquage,

- un second moyen RFID équipant un dispositif distinct de ladite machine de marquage, ledit premier moyen RFID étant conçu pour transmettre des premières informations audit second moyen RFID et/ou ledit second moyen RFID étant conçu pour transmettre des secondes informations audit premier moyen RFID.

Les objets assignés à l’invention sont également atteints à l’aide d’un procédé de fabrication d’un système de marquage comprenant au moins une machine de marquage par micropercussion, caractérisé en ce qu’il comprend :

- une première étape d’équipement d’une machine de marquage avec un premier moyen RFID (identification par radiofréquence),

- une seconde étape d’équipement d’un dispositif distinct de ladite machine de marquage avec un second moyen RFID, ledit premier moyen RFID étant conçu pour transmettre des premières informations audit second moyen RFID et/ou ledit second moyen RFID étant conçu pour transmettre des secondes informations audit premier moyen RFID.

Les objets assignés à l’invention sont en outre atteints à l’aide d’un procédé de réglage d’une machine de marquage par micropercussion, caractérisé en ce qu’un premier moyen RFID (identification par radiofréquence) équipe ladite machine de marquage, un second moyen RFID équipant un dispositif distinct de ladite machine de marquage, et en ce qu’il comprend :

- une étape de transmission de premières informations dudit premier moyen RFID audit second moyen RFID, et/ou

- une étape de transmission de secondes informations dudit second moyen RFID audit premier moyen RFID.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence au dessin annexé, donné uniquement à titre d’exemple illustratif et non limitatif, dans lequel figure 1 est une illustration schématique simplifiée d’un système de marquage avec plusieurs possibilités de fonctions RFID selon l’invention. Comme illustré à la figure 1 , l'invention concerne, selon un premier aspect, un système de marquage 1. Bien évidemment, le système de marquage 1 est de préférence destiné à marquer par micropercussion au moins une pièce à marquer, par exemple un composant ou un produit industriel, de manière à la déformer pour y inscrire au moins un signe qui est lui-même avantageusement destiné à fournir une identification pour distinguer ladite pièce marquée d’autre pièces également marquées (préférentiellement également grâce au même système 1 ), ou encore grouper plusieurs pièces entre elles portant le ou les mêmes signes. Le système de marquage 1 est ainsi conçu de manière préférentielle pour déformer plastiquement par micropercussion tout type de pièce à marquer appropriée, par exemple un composant en métal, en polymère, en bois, ou tout autre matériau approprié.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L’INVENTION

Selon l’invention, comme illustré à la figure 1 , le système de marquage 1 comprend au moins une machine de marquage par micropercussion 2. De préférence, le système de marquage comprend une pluralité de machine de marquage par micropercussion 2 sensiblement similaires, c’est-à-dire équipées de la même façon que ce qui est décrit ci- après.

De manière préférentielle, ladite machine de marquage 2 comprend une tête de marquage 3 munie d’un poinçon mobile 4, lequel est destiné à percuter une pièce à marquer de manière à déformer cette dernière pour y inscrire au moins un signe, et éventuellement une pluralité de signes consécutifs, le ou les signes formant par exemple un ou des numéros de série, inscriptions, marques, logos, caractères alphanumériques, motifs ornementaux, symboles d’identification, marquages-codages matriciels en deux dimensions notamment de type Data Matrix ^® , etc.

Selon l’invention, le système de marquage 1 comprend en outre au moins :

- un premier moyen RFID (identification par radiofréquence) 5 équipant ladite machine de marquage 2, et

- un second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” équipant un dispositif distinct 7, 7’, 7”, 7”’, 7”” de ladite machine de marquage 2. Le système de marquage 1 comprend avantageusement ledit dispositif distinct 7, 7’, 7”, 7”’, 7””, qui fait donc préférentiellement partie du système de marquage 1 de l’invention.

Le terme « RFID » signifie avantageusement « identification par radiofréquence », « radio-identification » ou encore « radio-frequency identification », et désigne préférentiellement une technologie de mémorisation et de récupération de données à distance à l’aide d’éléments parfois appelés « radio-étiquettes », « marqueurs », ou RFID tags ».

Par exemple, ledit premier moyen RFID 5 est une étiquette RFID, ledit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6’”, 6”” étant un lecteur RFID, ou inversement, ledit second moyen RFID

6, 6’, 6”, 6”', 6”” est une étiquette RFID, ledit premier moyen RFID 5 étant un lecteur RFID.

Selon un mode de réalisation particulier illustré à la figure 1 , ledit premier moyen RFID 5 est embarqué par ladite machine de marquage par micropercussion 2, et il est par exemple intégré au sein de cette dernière. Alternativement, ledit premier moyen RFID 5 est fixé (c’est-à-dire solidarisé) sur ladite machine de marquage 2. De la même manière, ledit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” peut être embarqué par ledit dispositif distinct

7, 7’, 7”, 7”’, 7””, et/ou il est par exemple intégré au sein de ce dernier, en tout ou en partie. Alternativement, ledit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” est fixé (c’est-à-dire solidarisé) sur ledit dispositif distinct 7, 7’, 7”, 7”’, 7””.

Selon l’invention, ledit premier moyen RFID 5 est conçu pour transmettre des premières informations 10 audit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” et/ou ledit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” est conçu pour transmettre des secondes informations 20 audit premier moyen RFID 5. Lesdites premières et/ou secondes informations 10, 20 sont par exemple relatives au marquage par micropercussion de ladite machine de marquage 2, directement (données de marquage, données de paramétrage, etc.) ou indirectement (autorisation, sécurité, configuration de connexion sans fil Wi-Fi ^™ , etc.), comme on le verra ci-après. Bien entendu, de façon avantageuse, ledit premier moyen RFID 5 est conçu pour recevoir (par exemple, lire et/ou enregistrer) lesdites secondes informations 20 en provenance dudit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” et/ou ledit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” est conçu pour recevoir (par exemple, lire et ou enregistrer) lesdites premières informations 10 en provenance dudit premier moyen RFID 5. Ainsi, de façon avantageuse, ledit lecteur RFID est conçu pour lire ladite étiquette RFID de façon à recevoir de cette dernière des données d’étiquette RFID. Par exemple, ledit premier moyen RFID 5 est un lecteur RFID intégrée à ladite machine de marquage 2, et ledit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6’”, 6”” est une étiquette RFID intégrée audit dispositif distinct 7, 7’, 7”, 7”’, 7””, le système de marquage 1 étant conçu pour que lorsqu’un opérateur passe ledit premier moyen RFID 5 à proximité (de préférence quelques centimètres, à une distance de transmission) dudit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6’”, 6”” de façon à ce que le lecteur RFID (le premier moyen RFID 5) lise ladite étiquette RFID (le second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6””) pour que lesdites secondes informations 20 contenues dans ladite étiquette RFID soient captées par ledit lecteur RFID, c’est-à-dire transmises audit lecteur RFID, ce dernier transmettant ensuite avantageusement lesdites secondes informations 20 à ladite tête de marquage 3.

Ladite étiquette RFID est préférentiellement conçue pour stocker lesdites données d’étiquette RFID, qui sont par exemple :

- préenregistrées (par exemple des données de paramétrage ou de marquage),

- en provenance de l’environnement (par exemple la température),

- et/ou en provenance dudit lecteur RFID (étiquette à écriture notamment), et les retransmettre audit lecteur RFID, lesdites données d’étiquette RFID étant formées par lesdites premières informations 10 et/ou lesdites secondes informations 20.

Ladite étiquette RFID peut être de passive, semi-passive ou active (c’est-à-dire avec une réserve d’énergie du genre batterie). Elle peut être de type à écriture, c’est-à-dire que le système de marquage 1 peut être conçu de manière à ce que ledit lecteur RFID est capable de communiquer des données d’écriture au sein de ladite étiquette RFID qui les enregistre, lesdites données d’écriture étant de préférence formées par lesdites premières et/ou secondes données 10, 20.

De façon avantageuse, lesdits premier et second moyens RFID 5, 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” sont conçus pour être amenés à proximité l’un de l’autre, de préférence à une distance de transmission égale ou inférieure à une distance prédéterminée, de manière à réaliser ladite transmission desdites premières et/ou secondes informations 10, 20. Ainsi, pour effectuer cette transmission desdites premières et/ou secondes informations 10, 20, c’est-à-dire en d’autres termes pour établir une communication entre lesdits premier et second moyens RFID 5, 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” à l’aide de la technologie RFID, il est de préférence nécessaire de rapprocher lesdits premier et second moyens RFID 5, 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” à une distance relativement faible l’un de l’autre formée par ladite distance de transmission. Cette dernière est préférentiellement inférieure à 1 m, plus avantageusement inférieure à 50 cm, encore plus avantageusement inférieure à 30 cm, et encore plus avantageusement égale ou inférieure à 20 cm. En d’autres termes, ladite distance prédéterminée ou distance de transmission limite est préférentiellement égale à 1 m, plus avantageusement égale à 50 cm, encore plus avantageusement égale à 30 cm, et encore plus avantageusement égale à 20 cm, la distance de transmission se situant avantageusement entre une distance nulle et ladite distance prédéterminée (incluse ou non).

De façon avantageuse, lesdits premier et second moyens RFID 5, 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” sont conçus pour se reconnaître l’un et l’autre, l’étiquette RFID étant par exemple conçue pour reconnaître une onde de lecture émise par ledit lecteur RFID et émettre une onde de réponse, ladite onde de réponse étant captée (ou « lue ») par ledit lecteur RFID. Plus avantageusement, lesdits premier et second moyens RFID 5, 6, 6’, 6”, 6’”, 6”” sont conçus pour s’appairer l’un avec l’autre, en particulier lorsqu’ils sont amenés à ladite distance de transmission l’un de l’autre.

Selon un premier mode de réalisation, illustré à gauche de la figure 1 , ledit système de marquage 1 comprend un dispositif de liaison sans fil équipant ladite machine de marquage 2, ledit dispositif de liaison sans fil étant avantageusement distinct dudit premier moyen RFID 5. Dans ce mode de réalisation, les premier et second moyens RFID 5, 6 sont avantageusement conçus pour, notamment lorsqu’ils sont amenés à ladite distance de transmission l’un de l’autre, configurer automatiquement, grâce à la transmission par RFID desdites premières et/ou secondes informations 10, 20, une connexion sans fil 15 entre une borne de connexion sans fil 9, par exemple solidaire dudit dispositif distinct 7 comme illustré à la figure 1 , et ladite machine de marquage 2, via ledit dispositif de liaison sans fil. Ledit système de marquage 1 comprend donc avantageusement ladite borne de connexion sans fil 9, c’est-à-dire qu’il comprend une borne de connexion sans fil 9 pour réaliser une connexion sans fil 15 (de préférence une connexion radio, par exemple de type Wi-Fi™ ou autre standard approprié) avec ledit dispositif de liaison sans fil de ladite machine de marquage 2, ladite connexion sans fil 15 étant préférentiellement configurée grâce à l’appairage desdits premier et second moyens RFID 5, 6, bien qu’elle puisse alternativement être réalisée autrement.

De préférence, dans ce premier mode de réalisation, ladite connexion sans fil 15 est une connexion radio, en particulier une connexion de type Wi-Fi™, ledit dispositif de liaison sans fil étant donc conçu pour se connecter via radiocommunication, et notamment via Wi-Fi™ ou éventuellement Bluetooth™, à ladite borne de connexion sans fil 9, qui est alors une borne de connexion sans fil radio (et en particulier plus précisément Wi-Fi™ ou autre standard approprié) Le système de marquage 1 est de préférence conçu pour configurer automatiquement, grâce à l’appairage desdits premier et second moyens RFID 5, 6, une connexion sans fil 15, de préférence Wi-Fi™, entre ladite borne de connexion sans fil 9, incluant optionnellement un boîtier de commande 8, et ledit dispositif de liaison sans fil. Ladite connexion sans fil 15 est de façon avantageuse une connexion fonctionnant à une distance relativement longue par rapport à la distance de transmission, c’est-à-dire que ladite communication sans fil 15 peut par exemple s’étendre sur quelques mètres ou plus (en particulier entre 0 et 20 mètres), quelques dizaines de mètres ou plus (entre 0 et 100 mètres, notamment), voire quelques centaines de mètres ou plus (entre 0 et 600 mètres, voire plus). En résumé, dans ce premier mode de réalisation, le système de marquage 1 est avantageusement conçu pour autoriser la réalisation d’une connexion sans fil 15 qui est de préférence « longue distance » (par exemple quelques mètres à quelques dizaines de mètres) et d’un type différent d’une liaison RFID (par exemple Wi-Fi™ ou Bluetooth™), à partir de la réalisation préalable d’une connexion RFID préférentiellement « courte distance » (par exemple quelques centimètres à un ou deux mètres) entre lesdits premier et second moyens RFID 5, 6. Une telle configuration est particulièrement avantageuse dans le domaine du marquage par micropercussion, car elle permet par exemple, en minimisant le risque d’erreur (doublons non désirés, faux numéros, appairage erroné, etc.), d’appairer une ou plusieurs machines de marquage par micropercussion 2 à un même « spot Wi-Fi ^™ » (permettant la connexion sans fil 15 « longue distance ») via un appairage RFID « courte distance » entre le premier moyen RFID 5 de chaque machine de marquage 2 et ledit second moyen RFID 6 équipant le dispositif distinct 7, ce dernier pouvant éventuellement être à proximité immédiate de la borne de connexion sans fil 9 voire connecté à elle. Optionnellement, les premier et second moyens RFID 5, 6 sont conçus, lorsqu’ils sont ramenés à distance de transmission l’un de l’autre, pour désactiver automatiquement la connexion sans fil 15. Alternativement, le système de marquage 1 comprend ledit second moyen RFID 6, conçu spécifiquement pour configurer ladite connexion sans fil 15 lorsqu’il est amené à distance de transmission du premier moyen RFID 5 comme mentionné ci-avant, et un autre second moyen RFID 6 distinct du précédent et conçu spécifiquement pour désactiver ladite connexion sans fil 15 lorsqu’il est amené à distance de transmission du premier moyen RFID 5.

Selon un mode de réalisation particulier, le système de marquage 1 comprend une pluralité de machines de marquage 2, chacune étant équipée d'un premier moyen RFID 5 respectif (qui est de préférence tel que mentionné précédemment et ci-après) conçu pour communiquer lesdites premières et/ou secondes informations 10, 20 avec ledit second moyen RFID 6, lequel est donc avantageusement conçu pour communiquer avec plusieurs premiers moyens RFID 5.

Ledit système de marquage 1 comprend de préférence au moins un boîtier de commande 8, ce dernier étant avantageusement relié à ladite borne de connexion sans fil 9, en particulier par une liaison sans fil ou filaire, l’ensemble formé par ledit boîtier de commande 8 et ladite borne de connexion sans fil 9 formant par exemple ledit dispositif distinct 7, comme illustré à la figure 1. En d'autres termes, ledit second moyen RFID 6 équipe de préférence la borne de connexion 9 et/ou une structure reliée à cette borne 9, ladite structure étant par exemple ledit boîtier de commande 8. Ce dernier peut donc éventuellement être lui-même équipé dudit second moyen RFID 6 et former en tout ou en partie ledit dispositif distinct 7. Ledit boîtier de commande 8 est préférentiellement conçu pour pouvoir donner des instructions de marquage à ladite machine de marquage 2, et ce via ladite borne de connexion sans fil 9, ladite connexion sans fil 15 (de préférence une connexion radio, notamment de type Wi-Fi™ comme on l’a vu, mais qui peut aussi être de type Bluetooth™, etc.) et ledit dispositif de liaison sans fil. Ledit dispositif de liaison sans fil est de préférence embarqué par, intégré à et/ou fixé sur ladite machine de marquage 2, et permet donc d’établir ladite connexion sans fil 15, de préférence entre la tête de marquage 3 et ledit boîtier de commande 8 via ladite borne de connexion sans fil 9 pour donner des instructions de marquage audit poinçon mobile 4. Cette configuration trouve son intérêt dans la facilité qu’elle apporte pour configurer automatiquement une connexion sans fil 15 entre ladite machine de marquage 2 et ladite borne de connexion sans fil 9, ce qui peut d’ailleurs constituer en tant que tel une invention à part entière.

De préférence, le terme Wi-Fi™ désigne ici des protocoles de communication sans fil régis par les normes du groupe IEEE 802.1 1 (IEEE désignant en particulier l’Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens).

Selon un deuxième mode de réalisation, réalisable en parallèle ou en combinaison avec le premier mode décrit ci-avant, lesdites premières informations 10 et/ou lesdites secondes informations 20 comprennent de préférence au moins des données de marquage. Ainsi, dans ce dernier mode, ledit signe est de manière avantageuse issu desdites secondes informations 20. Par exemple, comme illustré à la figure 1 , le dispositif distinct T comprend un support de suivi 1 1 intégrant le second moyen RFID 6’ qui est préférentiellement une étiquette RFID, ledit support de suivi 1 1 permettant de présenter des données de marquage spécifiques (formant lesdites secondes données 20) pour chaque pièce à marquer de manière à ce qu’elles soient transmises dudit second moyen RFID 6’ audit premier moyen RFID 5 pour être transcrites en tant qu’instructions de marquage à ladite machine de marquage 2 et plus précisément à ladite tête de marquage 3. Ledit support de suivi 1 1 peut notamment être formé par une fiche suiveuse ou alternativement par une pièce à marquer sur ou au sein de laquelle est disposée ledit second moyen RFID. Préférentiellement formé d’une étiquette RFID. Cette configuration permet en l’espèce une « lecture directe » des informations du second moyen RFID par le premier moyen RFID (qui est alors préférentiellement un lecteur RFID) pour le marquage « direct » des pièces à marquer, les données de marquage étant en particulier issues « directement » desdites secondes informations 20, notamment sans configuration de connexion sans fil par radiocommunication en particulier de type Wi-Fi™, comme dans le premier mode de réalisation.

Selon un troisième mode de réalisation, réalisable en parallèle ou en combinaison avec les modes décrits ci-avant, lesdites premières informations 10 et/ou lesdites secondes informations 20 comprennent au moins des données de paramétrage de ladite machine de marquage 2. Par exemple, dans ce dernier mode, le dispositif distinct 7” comprend avantageusement un badge de configuration 12 permettant de paramétrer ladite machine de marquage 2 via lesdites secondes informations 20. Ledit badge de configuration 12 est avantageusement conçu pour être présenté à ladite distance de transmission pour que le second moyen RFID 6”, préférentiellement intégré audit badge de configuration 12, transmette lesdites secondes informations 20 audit premier moyen RFID 5, de façon que ladite machine de marquage 2 modifient ses paramètres de marquage selon lesdites données de paramétrage contenues dans lesdites secondes informations 20. Les paramètres de marquage de ladite machine 2 et/ou les données de paramétrage contenues dans ledit badge de configuration 12 peuvent par exemple concerner la taille et nature des polices de marquage, la force d’application du poinçon mobile 4, une information concernant le matériau à marquer, la vitesse de marquage, l’espacement des micropercussions, etc. Cette configuration est particulièrement utile pour configurer automatiquement les paramètres de marquage d’une machine de marquage 2, sans recourir à l’intervention manuelle d’un opérateur par exemple sur un boîtier de commande.

Selon un quatrième mode de réalisation, réalisable en parallèle ou en combinaison avec les modes décrits ci-avant, le dispositif distinct 7”’ comprend un badge d’identification 13 spécifique à l’identité d’un opérateur, lesdites secondes informations 20 étant propres à ce dernier, comme illustré schématiquement à la figure 1 . Par exemple, ledit badge d’identification 13 comprend, comme secondes informations 20, des informations d’autorisation de marquage, qui, lorsqu’elles sont transmises dudit second moyen RFID 6”’ audit premier moyen RFID 5, permettant d’autoriser ou non une opération de marquage selon l’habilitation de l’opérateur. En d’autres termes, ledit badge d’identification 13 permet par exemple d’autoriser ou d’interdire à un opérateur de procéder à une certaine opération de marquage. Cette configuration est particulièrement avantageuse lorsqu’il s’agit de faire réaliser ou d’autoriser un marquage par micropercussion particulier par un opérateur qualifié. Le badge d’identification 13, et plus globalement le système de marquage 1 de l’invention, permet ainsi, de manière avantageuse, de personnaliser la mise en œuvre de la machine de marquage 2, en adaptant selon le profil de l’opérateur, son habilitation et/ou sa fonction les paramètres de marquage et/ou les données de marquage à transmettre à la machine de marquage 2 via RFID.

Alternativement, ou en combinaison avec ce qui précède, le dispositif distinct 7, 7’, 7”, 7”’, 7”” comprend un badge de zone, dans lequel le second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” comprend des secondes informations 20 qui, lorsqu’elles sont transmises audit premier moyen RFID 5, entraînent une action de zone de la part de ladite machine de marquage 2, comme une alarme ou une désactivation. La réactivation peut par exemple être réalisée à l’aide dudit badge d’identification 13. Cette configuration est notamment utile pour éviter le vol d’une machine de marquage 2 ou tout simplement une utilisation non appropriée de la machine 2 par exemple dans une zone non dédiée au marquage.

Selon un cinquième mode de réalisation, réalisable en parallèle ou en combinaison avec les modes décrits ci-avant, le système de marquage 1 comprend un ou plusieurs accessoires 14 spécifiques, chaque accessoire 14 étant destiné à équiper ladite machine de marquage 2 par micropercussion pour lui apporter une fonctionnalité respective relative au marquage. Ainsi, avantageusement, selon ce cinquième mode, ledit accessoire de marquage 14 forme le dispositif distinct 7”” et est destiné à équiper ladite machine de marquage 2 de manière amovible. De préférence, le second moyen RFID 6”” est monté sur ledit ou au sein dudit accessoire de marquage 14 de manière à transmettre lesdites données de paramétrage à ladite machine de marquage 2 via ledit premier moyen RFID 5, lesdites données de paramétrage étant spécifiques audit accessoire 14. Bien évidemment, les données de paramétrage forment avantageusement une partie au moins desdites secondes informations 20. Par exemple, ledit accessoire de marquage 14 amovible est formé par un poinçon mobile 4. Dans ce cas-là, ledit accessoire de marquage 14 amovible est distinct de ladite machine de marquage 2 d’une part parce qu’il distinct de l’essentiel de ladite machine de marquage 2, c’est-à-dire qu’il comprend moins de 10% du poids total de cette dernière, et d’autre parce qu’il détachable (puisqu’amovible) de ladite machine de marquage 2. Par exemple, ledit second moyen RFID 6”” est intégré au sein de ou fixé sur ledit accessoire 14 amovible, ce dernier formant à la fois ledit poinçon mobile 4 destiné au marquage par micropercussion et ledit dispositif distinct 7””, et ledit accessoire 14 est alors conçu pour communiquer lesdites secondes informations 20 à la tête de marquage 3 de ladite machine de marquage 2 de façon à paramétrer cette dernière selon les données de paramétrage comprises dans lesdites secondes informations 20. Ce mode de réalisation permet de configurer automatiquement ladite machine de marquage 2 avec un accessoire de marquage 14, sans intervention d’un opérateur pour procéder au réglage. Selon une alternative compatible avec les modes de réalisation précédemment décrits, notamment en combinaison, le système de marquage 1 comprend une pluralité de seconds moyens RFID 6, 6’, 6”, 6’”, 6”” équipant chacun un dispositif respectif distinct 7, 7’, 7”, 7’”, 7”” de ladite machine de marquage 2, le système de marquage 1 comprenant donc avantageusement une pluralité de dispositifs distincts 7, 7’, 7”, 7’”, 7””. Selon cette alternative, ledit premier moyen RFID 5 est conçu pour pouvoir transmettre lesdites premières informations 10 à chaque second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6’”, 6”” et/ou chaque second moyen RFID 6, 6’, 6", 6’”, 6”” est conçu pour pouvoir transmettre des secondes informations 20 respectives audit premier moyen RFID 5. De façon avantageuse, au moins un premier 6 et un deuxième 6’, 6”, 6’”, 6”” desdits seconds moyens RFID 6, 6’, 6”, 6'”, 6”” sont conçus pour s’appairer l’un avec l’autre afin de transmettre des secondes informations 20 du premier 6’, 6”, 6”’, 6”” desdits seconds moyens RFID 6, 6’, 6”, 6’”, 6”” au deuxième 6 desdits seconds moyens RFID 6, 6’, 6”, 6’”, 6””, lequel est conçu pour pouvoir transmettre lesdites secondes informations 20 à ladite borne de connexion 9, elle-même étant conçue pour transmettre lesdites secondes informations 20 à ladite machine de marquage 2 via ladite connexion sans fil 15 de préférence de type Wi-Fi™ ou autre standard radio. De préférence, lesdits premier 6’, 6”, 6”’, 6”” et deuxième 6 desdits seconds moyens RFID 6, 6’, 6”, 6’”, 6”” équipent respectivement un premier 7’, 7”, 7’”, 7”” et un deuxième 7 desdits dispositifs distincts 7, 7’, 7”, 7”’, 7””, ledit premier dispositif distinct 7’, 7”, 7’”, 7”” étant par exemple formé par ledit support de suivi 1 1 , ledit badge de configuration 12, ledit badge d’identification 13, ou ledit badge de zone (ou même encore ledit accessoire 14), tandis que ledit deuxième dispositif distinct 7 est formé par ladite borne de connexion sans fil 9 elle-même ou une structure reliée à cette borne 9. Ainsi, il est par exemple possible, grâce à ce mode de réalisation, de configurer la machine de marquage 2 à l’aide du badge de configuration 12 directement en appairant le second moyen RFID 6” équipant le badge de configuration 12 avec le premier moyen RFID 5 équipant la machine de marquage 2, ou en appairant le second moyen RFID 6” équipant le badge de configuration 12 avec le second moyen RFID 6 équipant la borne de connexion sans fil 9 ou une structure (par exemple le boîtier de commande 8) reliée à cette borne 9, la borne de connexion sans fil 9 transmettant ensuite les secondes données 20 en provenance du badge de configuration 12 à la machine de marquage 2 via la connexion sans fil 15, de préférence de type Wi-Fi™. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux, puisqu’il permet de réaliser une communication de données RFID « à distance » à la machine de marquage 2, sans forcément mettre lesdits premier et second moyens RFID 5, 6, 6’, 6”, 6’”, 6”” à distance de transmission l’un de l’autre via la connexion sans fil 15 notamment de type Wi-Fi™ et donc à longue distance comparée au RFID, c’est-à-dire sans rapprocher la machine de marquage 2 du dispositif distinct 7,

7’, 7”, 7”’, 7””.

Selon un autre mode de réalisation encore, réalisable en parallèle ou en combinaison avec les modes décrits ci-avant, et non illustré ici, ledit dispositif distinct 7, 7’, 7”, 7”’, 7”” est un boîtier de commande conçu pour générer des données de marquages et les transmettre audit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” pour que ce dernier les retransmette à son tour audit premier moyen RFID 5 en tant que secondes informations 20.

L'invention concerne, selon un deuxième aspect, un procédé de fabrication d’un système de marquage 1 comprenant au moins une machine de marquage par micropercussion 2 (préférentiellement telle que décrite ci-avant). Le procédé de fabrication vise donc avantageusement à la réalisation du système de marquage 1 décrit précédemment. Ainsi, de façon préférentielle, la description précédente concernant le système de marquage 1 s’applique donc également au procédé de fabrication de l’invention, et inversement.

Selon l’invention, le procédé de fabrication comprend :

- une première étape d’équipement d’une machine de marquage 2 avec un premier moyen RFID (identification par radiofréquence) 5,

- une seconde étape d’équipement d’un dispositif distinct 7, 7’, 7”, 7”’, 7”” de ladite machine de marquage 2 avec un second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6””, ledit premier moyen RFID 5 étant conçu pour transmettre des premières

informations 10 audit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” et/ou ledit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” étant conçu pour transmettre des secondes informations audit premier moyen RFID 5.

L’étape de transmission est de préférence réalisée lorsque lesdits premier et second moyen RFID 5, 6, 6’, 6”, 6’”, 6”” sont positionnés par un opérateur à une distance de transmission, qui est de préférence celle déjà mentionnée ci-avant. L'invention concerne, selon un troisième aspect, un procédé de réglage d’une machine de marquage par micropercussion 2 de préférence telle que précédemment décrite. De préférence, le procédé de réglage est donc réalisé à l’aide d’un système de marquage 1 tel que décrit précédemment. Ainsi, de façon préférentielle, la description qui suit concernant le système de marquage 1 et/ou la machine de marquage 2 s’applique donc également au procédé de réglage de l’invention, et inversement.

Ainsi, selon l’invention, un premier moyen RFID (identification par radiofréquence) 5 équipe ladite machine de marquage 2, et un second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” équipe un dispositif distinct 7, 7’, 7”, 7”’, 7”” de ladite machine de marquage 2.

Toujours selon l’invention, le procédé de réglage comprend :

- une étape de transmission de premières informations 10 dudit premier moyen RFID 5 audit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6””, et/ou

- une étape de transmission de secondes informations 20 dudit second moyen RFID 6, 6’, 6”, 6”’, 6”” audit premier moyen RFID 5.

De préférence, comme décrit précédemment, lesdites premières informations 10 et/ou lesdites secondes informations 20 comprennent au moins des données de paramétrage de ladite machine de marquage 2.

Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de réglage comprend une étape de réalisation d’une connexion sans fil 15, celle-ci étant avantageusement différente d’une connexion RFID. Ainsi, ladite étape de réalisation comprend un rapprochement desdits premier et second moyens RFID 5, 6 de façon qu’ils soient amenés à distance de transmission l’un de l’autre pour configurer automatiquement, grâce à la transmission par RFID desdites premières et/ou secondes informations 10, 20, ladite connexion sans fil 15 entre une borne de connexion sans fil 9 et ladite machine de marquage 2 via un dispositif de liaison sans fil, ce dernier étant distinct dudit premier moyen RFID 5. La borne de connexion sans fil 9 peut ensuite avantageusement transférer des informations de marquage directement à ladite machine de marquage 2 via ladite connexion sans fil 15. POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

Le système 1 de l’invention, ainsi qu’avantageusement le procédé de fabrication et le procédé de réglage afférent, sont particulièrement adaptés pour réaliser, à l’aide d’au moins une machine de marquage, le marquage par micropercussion d’un certain nombre de composants industriels de manière sûre, flexible, rapide, et simple, tout en minimisant le risque de doublon, le risque d’erreur de marquage, le risque d’erreur manuelle d’un opérateur, et/ou le risque qu’un opérateur non habilité utilise la machine de marquage.