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Title:
MOBILE DRONE-CARRYING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/211558
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a motor-driven mobile device (2) for carrying a drone (30), said device being able to move autonomously over a terrain and comprising at least one accumulator battery and at least one platform (5) for receiving a drone (30), said platform (5) comprising a body for transferring electrical energy between said accumulator battery and the drone (30), and said platform (5) comprising means for holding said drone (30) on said platform (5).

Inventors:
SOMVILLE OLIVIER (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/051005
Publication Date:
November 07, 2019
Filing Date:
April 30, 2019
Export Citation:
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Assignee:
OCTOPUS ROBOTS (FR)
International Classes:
B64F1/00; B64F1/12; B64F1/22; B64C39/02
Domestic Patent References:
WO2017185378A12017-11-02
WO2016022646A12016-02-11
Foreign References:
FR3049730A12017-10-06
US20160244187A12016-08-25
US9056676B12015-06-16
Attorney, Agent or Firm:
BORIE, Baptiste et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif mobile (2) de support de drone (30) motorisé apte à se déplacer de manière autonome sur un terrain, comprenant au moins une batterie d’accumulateurs électriques, au moins une plateforme (5) apte à recevoir un drone (30), ladite plateforme (5) comprenant un organe de transfert d’énergie électrique (70) entre ladite batterie d’accumulateurs électrique et le drone (30), et ladite plateforme (5) comprenant des moyens de maintien (50, 51 ) dudit drone (30) sur ladite plateforme (5).

2. Dispositif mobile (2) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que lesdits moyens de maintien (50) comprennent un électro-aimant circulaire (50), installé dans une épaisseur de ladite plateforme (5), de sorte qu’un drone (30), comprenant au moins une patte (302) comprenant un aimant permanent (306) est maintenu fermement sur la plateforme (5) lorsque ledit électro-aimant circulaire (50) est parcouru par un courant électrique.

3. Dispositif mobile (2) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit organe de transfert d’énergie (70) au drone (30) comprend un organe de recharge par induction électromagnétique (70).

4. Dispositif mobile (2) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit organe de recharge par induction électromagnétique (70) est installé dans une surépaisseur (71 ) de la plateforme (5) de sorte à pouvoir être rapproché du ventre (370) d’un drone (30) rechargé dans lequel sont installés les moyens de recharge par induction électromagnétique du drone (30).

5. Dispositif mobile (2) selon la revendication 3 ou 4 lorsqu’elles dépendent de la 2, caractérisé en ce que l’organe de recharge par induction électromagnétique (70) est un bobinage torique présentant un rayon inférieure à l’électro-aimant circulaire (50) des moyens de maintien (50) ; l’organe de recharge par induction électromagnétique (70) et l’électro-aimant circulaire (50) étant installés de manière concentrique sur la plateforme (5) ; l’organe de recharge par induction électromagnétique (70) étant dimensionné notamment en fonction de l’effet induit par l’électro-aimant circulaire (50).

6. Dispositif mobile (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite plateforme (5) comprend trois zones d’atterrissage

(21 , 22,23) délimitées, de sorte que trois drones (30) peuvent reposer simultanément sur ladite plateforme (5).

7. Dispositif mobile (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu’il comprend des moyens de guidage adaptés pour guider le drone (30) en vol jusqu’à une zone d’atterrissage (21 , 22, 23) libre de la plateforme (5).

8. Dispositif mobile (2) selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de guidage comprennent des repères lumineux, par exemple un agencement de points lumineux, installés sur ladite zone d’atterrissage (21 , 22, 23) libre de la plateforme (5).

9. Système de surveillance comprenant un dispositif mobile (2) selon la revendication 1 et un drone (30), ledit système étant conformé de telle sorte que lorsque ledit drone (30) est en vol et lorsque la batterie électrique dudit drone (30) est inférieure à une valeur limite de tension, ledit drone (30) est adapté pour transmettre audit dispositif mobile (2) une information de tension limite, ledit dispositif mobile étant conformé pour communiquer au drone des informations adaptées pour le guider jusqu’à une plateforme (5).

10. Système de surveillance comprenant un dispositif mobile (2) selon la revendication 1 et deux drones (30), caractérisé en ce qu’en fonctionnement un premier drone (30) est en vol tandis que le deuxième drone (30) est maintenu sur la plateforme (5) de recharge dudit dispositif mobile (2), et en ce que lorsque la batterie électrique embarquée dudit premier drone (30) est inférieure à une valeur limite de charge, ledit drone (30) envoi au dispositif mobile (2) un information de valeur limite de tension, ledit dispositif mobile (2) étant conformé pour guider ledit premier drone (30) en vol vers la plateforme (5), et ledit deuxième drone (30) en cours de rechargement étant commandé par le dispositif mobile (30) pour décoller.

Description:
Dispositif mobile de support de drones

L’invention concerne un dispositif mobile de support de drones, par exemple pour la surveillance civile de terrains, de chemins de fers, ou de toute autre zone de grande superficie.

Dans le domaine de la surveillance, il est connu de mettre en œuvre des drones, équipés de caméras de surveillance, et adaptés pour surveiller depuis les airs des espaces situés au sol.

Cependant un problème connu est que les drones civils présentent une charge électrique limitée ne leur permettant de rester en vol qu’un temps relativement faible.

Une solution connue à ce problème consiste à augmenter la capacité des batteries d’accumulateurs électriques. Cependant, le gain énergétique est généralement perturbé par l’augmentation du poids du drone ainsi que l’augmentation de son prix de fabrication.

Dans le domaine de la surveillance, on souhaite pourtant obtenir des drones pouvant assurer une surveillance de longue durée dans des espaces relativement vastes, sans qu’il ne soit nécessaire de procéder manuellement à des recharges de drones.

Aussi, il existe le besoin d’une solution pour obtenir des drones de surveillance civile pouvant effectuer une surveillance sur une plus longue durée de manière automatique.

A cet effet, on propose un dispositif mobile de support de drone motorisé apte à se déplacer de manière autonome sur un terrain, comprenant au moins une batterie d’accumulateurs électriques, au moins une plateforme apte à recevoir un drone, ladite plateforme comprenant un organe de transfert d’énergie électrique entre ladite batterie d’accumulateurs électrique et le drone, et ladite plateforme comprenant des moyens de maintien dudit drone sur ladite plateforme. Ainsi, on peut obtenir un dispositif mobile permettant de recharger un drone de surveillance de manière automatique, ce qui permet un temps de surveillance par drone accru.

Avantageusement et de manière non limitative, lesdits moyens de maintien comprennent un électro-aimant circulaire, installé dans une épaisseur de ladite plateforme, de sorte qu’un drone, comprenant au moins une patte comprenant un aimant permanent est maintenu fermement sur la plateforme lorsque ledit électro-aimant circulaire est parcouru par un courant électrique. Ainsi, on peut obtenir un maintien particulièrement ferme du drone sur la plateforme.

Selon une alternative, lesdits moyens de maintien comprennent une pince de maintien apte à se déplacer selon une liaison glissière à la surface de la plateforme de sorte à parcourir une zone d’atterrissage de la plateforme jusqu’à détecter un contact avec une patte de drone, ladite pince de maintien étant apte à passer d’une position ouverte, lors du déplacement en liaison glissière, vers une position fermée, emprisonnant la patte en contact, de sorte à maintenir le drone sur la plateforme. Ainsi, on peut obtenir un moyen de maintien du drone relativement robuste.

Avantageusement et de manière non limitative, ledit organe de transfert d’énergie au drone comprend un organe de recharge par induction. Ainsi, on peut recharger de manière relativement simple le drone, en particulier sans qu’il ne soit nécessaire d’employer des connecteurs physiques.

Avantageusement et de manière non limitative, ledit organe de recharge par induction électromagnétique est installé dans une surépaisseur de la plateforme de sorte à pouvoir être rapproché du ventre d’un drone rechargé dans lequel sont installés les moyens de recharge par induction électromagnétique du drone. Ainsi, on peut optimiser la recharge du drone en assurant de faibles pertes lors de l’échange par induction. En outre la surépaisseur permet d’assurer un positionnement plus stable du drone.

Avantageusement et de manière non limitative, l’organe de recharge par induction électromagnétique est un bobinage torique présentant un rayon inférieure à l’électro-aimant circulaire des moyens de maintien ; l’organe de recharge par induction électromagnétique et l’électro-aimant circulaire étant installés de manière concentrique sur la plateforme ; l’organe de recharge par induction électromagnétique étant dimensionné notamment en fonction de l’effet induit par l’électro-aimant circulaire. Ainsi, on peut assurer un relativement bon maintien du drone tout en permettant simultanément une recharge du drone. Avantageusement et de manière non limitative, lesdits moyens de communication sont adaptés pour permettre de communiquer au drone la position dudit dispositif mobile, de telle sorte que le drone soit apte à venir se poser sur ladite plateforme de recharge. Ainsi, on peut assurer un retour du drone à la base.

Avantageusement et de manière non limitative, ladite plateforme comprend trois zones d’atterrissage délimitées, de sorte que trois drones (30) peuvent reposer simultanément sur ladite plateforme. Ainsi, on peut assurer la recharge de deux drones pendant d’un troisième est en vol, ce qui correspond au regard des caractéristiques des batteries de drones civils, à la possibilité d’obtenir un drone en vol en permanence.

Avantageusement et de manière non limitative, le dispositif comprend des moyens de guidage adaptés pour guider un drone en vol jusqu’à une zone d’atterrissage libre de la plateforme, par exemple pris seuls ou en combinaison, un GPS, des moyens de guidage visuels tel que des repères lumineux, par exemple des points lumineux ou tout autre forme lumineuses, d’intensité fixe ou clignotante, ou des moyens de guidage radiofréquence de type ILS ou tout autre moyen de guidage adapté. Ainsi, on peut assurer un guidage relativement efficace du drone vers la plateforme.

Avantageusement et de manière non limitative, les moyens de guidage comprennent des repères lumineux, par exemple un agencement de points lumineux, par exemple des diodes électroluminescentes LED, sur ladite zone d’atterrissage libre de la plateforme.

L’invention concerne aussi un système de surveillance comprenant un dispositif mobile tel que décrit précédemment et un drone, ledit système étant conformé de telle sorte que lorsque ledit drone est en vol et lorsque la batterie électrique dudit drone est inférieure à une valeur limite de tension, ledit drone est adapté pour transmettre audit dispositif mobile une information de tension limite, ledit dispositif mobile étant conformé pour communiquer au drone des informations adaptées pour le guider jusqu’à une plateforme.

L’invention concerne aussi un système de surveillance comprenant un dispositif mobile tel que décrit précédemment et deux drones, caractérisé en ce qu’en fonctionnement un premier drone est en vol tandis que le deuxième drone est maintenu sur la plateforme de recharge dudit dispositif mobile, et en ce que lorsque la batterie électrique embarquée dudit premier drone est inférieure à une valeur limite de charge, ledit drone envoi au dispositif mobile un information de valeur limite de tension, ledit dispositif mobile étant conformé pour guider ledit premier drone en vol vers la plateforme, et ledit deuxième drone en cours de rechargement étant commandé par le dispositif mobile pour décoller.

D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d’un mode de réalisation particulier de l’invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue de côté d’un dispositif mobile d’un système de surveillance selon un premier mode de réalisation ;

- la figure 2 est une vue du dessus d’un dispositif mobile selon un deuxième mode de réalisation ;

- la figure 3 est une vue de coté d’un système de surveillance selon le premier mode de réalisation ;

- la figure 4 est une vue du dessus du système de surveillance selon le mode de réalisation de la figure 1 ;

- la figure 5 est une vue de détail d’une patte d’un drone posé sur une plateforme du dispositif mobile d’un système de surveillance selon l’invention ;

- la figure 6 est une vue du dessus, en transparence, de la plateforme d’un dispositif mobile selon le premier mode de réalisation de l’invention ;

- la figure 7 est une vue de détail d’une alternative de réalisation d’une plateforme d’un dispositif mobile selon l’invention ; et

- la figure 8 est une vue du dessus d’un dispositif mobile selon un troisième mode de réalisation.

Un système de surveillance 1 comprend un dispositif mobile 2 et un drone de surveillance 30.

Le dispositif mobile 2, aussi appelé base mobile 2, est un dispositif autonome motorisé apte à se déplacer sur un terrain à parcourir, par exemple un terrain de golf, les berges d’une lac ou d’un cours d’eau, une voie de chemin de fer, ou tout autre espace ouvert de grande superficie.

La motorisation de la base mobile est ici une motorisation par moteur électrique alimenté par une batterie d’accumulateurs électrique ou des piles à combustibles. Toutefois l’invention ne se limite pas à ce type de motorisation, qui peut par exemple être aussi une motorisation thermique, par exemple par moteur à combustion interne.

On entend par le terme autonome le fait que la base mobile soit adaptée pour se déplacer sur un terrain à parcourir en l’absence d’instructions données en temps réel, par exemple en l’absence de conducteur. Autrement dit, un déplacement autonome est un déplacement répondant à des paramètres d’entrée, telle qu’une cartographie d’un terrain à parcourir ou encore d’une trajectoire à suivre, en combinaison avec des prises de décisions en temps réel réalisées par un calculateur de bord et sans intervention humaine, de sorte à contourner les obstacles, adapter l’allure et la trajectoire à l’environnement extérieur, ou encore communiquer avec d’autres dispositifs mobiles autonomes.

La base mobile 2 comprend à cet effet des moyens de détection d’obstacles 3, 4. Les moyens de détection d’obstacles 3, 4 comprennent notamment un radar frontal 3 ainsi qu’une caméra de détection 4.

Le radar frontal 3 est installé sur une portion avant de la base mobile 2, et la caméra de détection 4 est installée sous un dôme protecteur sur une portion supérieure de la base mobile.

La base mobile 2 comprend en outre des moyens de calcul d’itinéraire, ici un microcontrôleur, adaptés pour déterminer le chemin à parcourir en fonction de données cartographiques prédéterminées, ayant pu être prédéterminées par transmission radiofréquence d’instructions depuis un organe de commande distant ou par programmation directe d’une mémoire de stockage de la base mobile 2.

La base mobile 2 comprend aussi un organe de commande de vol, ici un micro-processeur, apte à analyser des informations provenant d’un drone 30, à décider d’une stratégie de vol du drone 30 en fonction des informations reçues, et à déterminer des instructions de vol à transmettre au drone 30. La base mobile 2 comprend une antenne 6 apte à communique de manière radiofréquence avec des équipements distants ainsi qu’avec un drone 30, de sorte à recevoir les informations provenant d’un drone 30 et à transmettre les instructions de vol.

Le dispositif mobile 2 comprend en outre une plateforme 5 installée sur la partie supérieure de la base mobile 2.

La plateforme 5 présente une forme sensiblement plane, s’étendant dans un plan horizontal lorsque la base mobile 2 est elle-même posée sur un terrain de surface plane horizontale. Autrement dit, la plateforme est installée sur la base mobile de manière à former un plan parallèle au plan de repos dans lequel s’étend la base mobile 2. Ainsi, lorsque la base mobile 2 se déplace sur un terrain sensiblement plat, la plateforme assure une surface plane de repos pour un drone 30.

La plateforme 5 comprend une zone circulaire 21 , 22 d’atterrissage de drone 30.

Le système de surveillance 1 comprend un drone de surveillance 30, à atterrissage et décollage vertical, qui comprend une pluralité d’hélices 301 , un corps 30 dans lequel sont installés des moyens de stabilisation et de commande, ici un micro-processeur, ainsi qu’une batterie d’alimentation électrique rechargeable.

Dans ce mode de réalisation le drone de surveillance est un drone civil de faible masse, par exemple inférieur à 1 Kg, et en particulier inférieure à 500g. Toutefois l’invention n’est pas limitée à un type de drone en particulier, bien que l’invention soit particulièrement adaptée aux drones à décollage vertical.

Le drone 30 comprend en outre une pluralité de pattes 302 lui permettant de se poser sur une plateforme 5 installée sur la base mobile 2.

L’agencement des pattes 302 ainsi que le nombre de pattes 302 est déterminé de manière à permettre un repos stable du drone 30 sur la plateforme 5, de préférence de manière isostatique.

Le drone de surveillance 30 comprend une caméra de surveillance 307 installée sur le ventre de son corps 300, orientée vers le bas lorsque le drone 30 est en vol de sorte à pouvoir transmettre des images de vidéo surveillance à un terminal de contrôle. Dans ce mode de réalisation les images de vidéo-surveillance sont dans un premier transmises à la base mobile 2, laquelle est apte à stocker les images de vidéo surveillance et/ou les retransmettre en temps réel vers des équipements distants, par exemple des équipements de contrôle.

Le drone 30 comprend des moyens de communication non représentés par exemple des moyens de communication radiofréquence adaptés pour communiquer avec la base mobile 2 par l’intermédiaire de l’antenne 6 de la base mobile 2.

En particulier, le drone 30 transmet à la base mobile 2 des informations relatives à l’état de charge de sa batterie embarquée. En effet, un problème connu des drones de surveillance 30 est qu’ils possèdent des batteries légères et par conséquent de faible capacité imposant des recharges fréquentes.

Le drone 30 est donc adapté pour transmettre des informations d’état de charge de sa batterie embarquée lorsqu’il est en vol.

Ainsi, lorsque la batterie d’accumulateur électrique rechargeable du drone

30 atteint une valeur critique, correspondant à une tension inférieure à une tension de seuil limite, l’organe de commande de vol de la base mobile 2commande via l’antenne 6, au drone 30 de se diriger jusqu’à la plateforme 5, pour y être rechargé.

A cet effet, la base mobile 2 comprend des moyens de guidage comportant un organe GPS embarqué, adapté pour permettre la localisation physique de la base mobile 2 et en particulier de la plateforme 5 installée sur la partie supérieure de la base mobile afin de permettre au drone 30 en vol de venir se poser sur la plateforme 5.

Les moyens de guidage comprennent aussi des moyens d’approche pour procéder à un atterrissage précis sur la zone circulaire 21 , 22 d’atterrissage de la plateforme 5.

Dans ce mode de réalisation les moyens d’approche comprennent sur la base mobile un repère visuel, ici une source lumineuse, constante ou clignotante, de forme spécifique, par exemple une croix ou un cercle, un repère visible tel qu’un ou plusieurs caractères éclairés, comme représenté en figure 2, ou une pluralité de sources lumineuses, par exemple des points lumineux, de type LED, tel que 3 points lumineux formant par exemple un triangle, tel que représenté en figure 8 pour le troisième mode de réalisation.

Le repère visuel est installé sur la zone d’atterrissage de sorte qu’en guidant le drone vers le repère visuel on s’assure qu’il atterrisse sur la zone circulaire 21 , 22 d’atterrissage.

Le drone est équipé d’une caméra dirigée vers le sol, adaptée pour capter le signal lumineux, et des moyens de traitement embarqués sont adaptés pour guider le drone vers le repère visuel de sorte à permettre un atterrissage sur la zone d’atterrissage.

Un mode de réalisation alternatif, comprend des moyens de guidage radiofréquence installés sur la base mobile aptes à guider le drone en approche de manière précise jusqu’à la zone circulaire 21 , 22 d’atterrissage de la plateforme 5.

A cet effet, on met en œuvre un dispositif de type système d'atterrissage aux instruments (plus connus sous l’acronyme anglophone ILS), tels qu’ils existent pour guider les aéronefs approchant de pistes d’atterrissages, notamment par émission d’un signal de type localizer (LOC) et glide path, étant entendu que ces moyens seront adaptés aux particularités des drones à atterrissages verticaux. En particulier l’angle de descente (glide slope) instruite par le glide path pourra être beaucoup plus important que pour un aéronef à atterrissage horizontal.

Autrement dit lorsque le drone 30 transmet une valeur d’information de la tension de la batterie d’accumulateur électrique embarqué inférieur à la valeur limite inférieure, les moyens de communication de la base mobile 2 transmettent une commande de retour à la base 2 au drone 30 comprenant notamment des informations relatives à la position géographique de la base mobile 2.

Ces informations relatives à la position géographique de la base mobile 2, comprenant des coordonnées GPS, ont pour objectif de ramener le drone dans une zone d’approche, à partir de laquelle il sera apte à capter les signaux ILS, Localizer et Glide Path, lui permettant d’effectuer un atterrissage sur la plateforme 5. Lorsque la base mobile 2 transmet un message de retour à la base 2 au drone 30, la base mobile 2 stoppe son déplacement autonome, jusqu’à ce que le drone soit revenu sur la plateforme 5, et les moyens d’approche ILS sont activés.

Ainsi, il n’est nécessaire de transmettre qu’une seule fois les informations relatives à la position géographique de la base mobile 2 au drone 30 afin qu’il revienne se poser.

Selon un mode de réalisation alternative, la base mobile 30 peut continuer à parcourir le terrain à parcourir, par exemple à suivre les voies de chemin de fer, mais dans ce mode de réalisation la base mobile 30 transmet alors régulièrement de nouvelles positions permettant au drone de venir se reposer sur la plateforme jusqu’à ce que le drone indique avoir capté les signaux ILS ; la base mobile 30 se stoppant alors uniquement pour l’approche finale du drone 30.

Lorsque le drone 30 vient se poser sur la plateforme 5, dans la zone circulaire 21 , 22, des moyens de maintien du drone 30 passent d’un état inactif à un état actif de sorte à maintenir le drone en position sur la plateforme 5.

Dans ce mode de réalisation de l’invention les moyens de maintien comprennent un électro-aimant circulaire 50. Un aimant permanent 306 est par ailleurs installé dans l’épaisseur de la patte du drone 30. En particulier, l’aimant permanent 306 est installé sur la portion inférieure d’une partie plane 305 de la patte 302 du drone 30 de sorte que l’aimant permanent 306 est espacé de l’électro-aimant 50 d’une distance inférieure à une valeur limite par exemple de 1 cm afin de permettre un maintien efficace de la patte 302 du drone 30 contre la plateforme 5. Ainsi, lorsque l’électro-aimant 50 est parcouru par un courant électrique, de sorte qu’il passe dans son état de maintien, il génère une force d’attraction sur l’aimant permanent 306 de la patte 302, assurant un maintien ferme du drone 30 sur la plateforme 5.

Selon une réalisation préférée, une pluralité de pattes du drone, par exemple au moins trois, comprennent un aimant permanent, de sorte à permettre une fixation robuste du drone sur la plateforme 5 lorsque l’électro- aimant 50 est activé. L’usage d’un électro-aimant 50 en tant que moyen de maintien du drone présente comme avantage, outre un maintien robuste et fiable, de permettre d’assurer un décollage optimal en maintenant le drone de manière stable alors que ce dernier est à pleine puissance pour un décollage rapide.

Selon une alternative de réalisation, en référence à la figure 5, les moyens de maintien 51 du drone 30 comprennent une pince 51 commandée, apte à passer d’une position fermée à une position ouverte.

Lorsque ladite pince 51 est dans sa position fermée, de sorte à entourer une patte 302 du drone 30, elle assure un maintien ferme de la patte 302 du drone 30 contre la plateforme 5.

La pince 51 comprend un organe de détection de contact avec la patte 302 du drone 30. Cet organe de détection peut être par exemple un contacteur mécanique installé dans le creux de la pince 51.

Selon cette alternative de réalisation, une gorge circulaire 52 est définie sur la surface de la plateforme 5. La pince 51 est alors adaptée pour se déplacer selon une liaison glissière dans cette gorge circulaire 52 jusqu’à ce que l’organe de détection de contact détecte un contact avec une patte 302 du drone 30.

Lorsque le contact avec une patte 302 est détecté, la pince 51 de maintien se referme autour de la patte 302.

Une fois le drone 30 maintenu sur la plateforme 5 de la base 2, on procède alors à la recharge du drone 30.

A cet effet, la base mobile 2 comprend des moyens de recharge du drone 30 comportant un organe de transfert d’énergie électrique entre une batterie d’accumulateur électriques du dispositif mobile 2 vers le drone 30.

En effet, la base mobile 2 comprend une batterie d’accumulateurs électriques de recharge, dite batterie de recharge, apte à fournir une énergie suffisante pour recharger au moins un drone 30.

Cette batterie d’accumulateurs électrique de recharge peut par exemple être commune avec la batterie d’accumulateur électrique alimentant la base mobile lorsqu’elle est motorisée par une machine électrique. Elle peut toutefois aussi être distincte des moyens d’alimentation de la base mobile autonome, Un organe de transfert d’énergie électrique 70 comprend un moyen de recharge par induction 70 du drone 30 au travers de la surface de la plateforme 5, ici une bobine d’induction électromagnétique 70.

Cette bobine d’induction électromagnétique 70 est installée dans l’épaisseur de la plateforme 5, de manière concentrique avec la zone circulaire de référence 21 , 22. Le drone comprenant en outre des moyens de recharge par induction électromagnétique, par exemples un bobine, non représentée, installée dans au moins une patte 302 du drone 30.

L’organe de transfert d’énergie électrique 70 est dimensionné et positionné sur la plateforme 5 en tenant compte de l’effet de l’électro-aimant des moyens de maintien 50.

En particulier, en référence à la figure 6, l’organe de transfert d’énergie électrique 70 est installé de manière concentrique par rapport à l’électro-aimant 50 des moyens de maintien 50.

En référence à la figure 7, selon une alternative de réalisation, l’organe de transfert d’énergie électrique 70 est installé dans une surépaisseur 71 en saillie de la plateforme 5, rapprochant les moyens de recharge 70 du ventre 370 du drone 30, dans lequel sont installés les moyens de recharge par induction électromagnétique, et l’éloignant des moyens de maintien 50, de sorte à réduire les perturbations électromagnétiques entre les moyens de maintien par électro- aimants 50 et les moyens de transfert d’énergie électromagnétique par induction 70. Cette surépaisseur 71 permet un gain amélioré de la recharge, et le pion participant au maintien en position du drone lorsque ce dernier est posé sur la plateforme 5.

Selon un deuxième mode de réalisation de l’invention représenté en figure

2, le système de surveillance 1 comprend un dispositif mobile 2 tel que décrit précédemment ainsi que deux drones 30.

Le dispositif mobile 2 comprend alors une plateforme 5 sur laquelle sont prévus deux zones circulaires 21 et 22, chaque repère circulaire 21 , 22 étant conformé pour recevoir un drone 30.

Dans ce mode de réalisation les moyens de maintien sont alors doublés, chaque zone circulaire 21 22 de la plateforme 5 étant pourvue d’un moyen de maintien du drone 30 et des moyens de recharge du drone 30 tels que décrits précédemment.

Dans ce mode de réalisation on souhaite qu’un drone soit toujours en vol lorsque l’autre drone est en cours de recharge, c’est pourquoi lorsqu’un drone en vol transmet à la base mobile 2 une indication de tension électrique critique inférieur à une valeur limite de tension acceptable, la base mobile 2 lui transmet une instruction de retour à la base tel que décrit précédemment.

Lorsque le drone revient se poser sur la plateforme 5 dans la zone d’atterrissage libre 21 , l’autre drone 30, posé sur l’autre zone d’atterrissage 22, décolle après une séquence de mise en route dans laquelle les moyens de transfert d’énergie de la base mobile vers le drone sont arrêtés, les moyens de maintien du drone sont mis dans leur état ouverts, de sorte à relâcher le maintien de la patte 302 du drone 30.

Le dispositif mobile 2 transmet alors une information d’ordre de décollage au drone rechargé 30 afin qu’il prenne le relais du drone 30 qui vient de venir se poser sur la zone d’atterrissage 21 de la plateforme 5.

Lorsque les moyens de maintien du drone sont les moyens d’électro- aimants, on peut prévoir cependant de donner l’ordre de décollage au drone avant de relâcher l’aimantation, ceci permettant d’assurer un décollage rapide et sécurisé par une montée en puissance du drone préalable au relâchement des moyens de maintien.

Lorsque le drone 30 à recharger vient de se poser, les moyens de maintien passent dans leur état fermé après être entrés en contact avec une patte 302 du drone, et les moyens de recharge sont activés.

Lorsque les moyens de maintien du drone sont les moyens d’électro- aimants, l’électro-aimant peut être activé quelques secondes avant, par exemple de 1 à 10 secondes, ou simultanément, au toucher du drone sur la plateforme, de sorte à assurer une aimantation rapide du drone.

Ainsi on peut assurer une alternance de surveillance entre deux drones 30 ; un drone 30 pratiquant une surveillance permanente tandis que l’autre drone 30 est en cours de recharge.

Pendant la surveillance, la base mobile 2, que ce soit dans le premier ou le deuxième mode de réalisation, se déplace de manière autonome de sorte qu’elle transmet aussi de manière régulière à intervalle régulier, par exemple, toutes les 10 secondes, des informations de position au drone 30.

Le drone 30 est alors adapté pour se déplacer de manière à suivre la base mobile 2 afin de ne pas s’en éloigner au-delà d’une distance prédéterminée, par exemple de l’ordre de 100m.

Ainsi, le drone 30 en vol suit le mouvement de la base mobile 2, la base mobile 2 ayant en outre dans le deuxième mode de réalisation un drone 30 en cours de rechargement.

Ceci permet d’assurer une recharge permanente et donc une surveillance régulière d’un espace à surveiller au moyen de drones 30 tout en s’assurant que ces drones 30 puissent être rechargés de manière automatique.

Selon un troisième mode de réalisation préféré, la plateforme comprend trois zones d’atterrissage 21 -23, permettant d’assurer le vol d’au moins trois drones, de sorte qu’au moins un drone est en vol pendant que les deux autres sont en cours de recharge. Le mode de réalisation à trois drones est celui préféré car il présente le nombre minimum de drone permettant d’assurer qu’à chaque alternance, le drone décollant présente une charge pleine, compte tenu des capacités actuelles de temps de charge et d’autonomie des drones légers de type inférieur à 500g.

Sur une base mobile comprenant trois drones, les batteries embarquées seront dimensionnées pour assurer un déplacement autonome de la base et des recharges permanentes de drones pour une durée sensiblement de 20h.

L’invention n’est pas limitée à une, deux ou trois zones d’atterrissage sur la plateforme 5, ni au nombre de drone embarqués, ces paramètres dépendant de l’utilisation souhaitée. En particulier, on peut prévoir des plateformes 5 présentant une importante surface et un grand nombre de zones d’atterrissage, et comportant un grand nombre de drones, supérieur ou égal au nombre de zones d’atterrissage, par exemple plus d’une dizaine, voire plus d’une trentaine, de sorte à permettre des vol en essaim permanents de drones et une recharge permanente d’un grand nombre de drone.

En particulier la surveillance de voie ferrées est permise par cette invention, la base mobile 2 étant alors conformée pour suivre au moyen de son radar 3 de sa caméra de surveillance 4 les repères formés par les rails de la voie de chemin de fer. La base mobile avance alors à une vitesse prédéterminée, préférentiellement à une vitesse constante, par exemple de l’ordre de 4 ou 5 km/h, et les drones 30 étant alors destinés à assurer une vidéo-surveillance du ciel, par exemple à une hauteur de quelques dizaines de mètres pour s’assurer de l’état des voies ferrées et où d’éventuelles intrusions.

Une telle invention s’applique notamment à tout autre type de surveillance, par exemple la surveillance de grands espaces comme des golfs, des lacs ou tout autre terrain, par exemple en construction à surveiller.

En outre, les images transmises du drone en vol vers la base mobile peuvent être analysés directement par la base mobile de sorte à détecter des éléments susceptibles particuliers, par exemple un élément mobile détecté, une forte émission de chaleur, une telle détection pouvant alors donner lieu à un envoi exceptionnel d’une portion des images de vidéo surveillance à un centre de commande.

Ainsi, il n’est pas nécessaire que la base mobile 2 transmette en permanence les images de vidéo surveillance à un centre de commande, mais uniquement des images susceptibles d’intéresser un éventuel observateur humain. De cette manière on peut assurer une gestion optimale de la batterie électrique de la base mobile 2.