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Title:
MODULAR DEVICE FOR DORSAL PROTECTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/188132
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a modular device for dorsal protection suitable to be worn by a wearer, said device comprising at least two holding elements (2, 3) arranged one beneath the other and suitable for receiving, on the front face thereof, the back of the wearer, said holding elements (2, 3) being interconnected, in pairs, on the rear face thereof, by at least one hinged connection, each hinged connection ensuring the link between two adjacent holding elements (2, 3). According to the invention, each hinged connection comprises at least two degrees of torsional freedom and bending freedom such that each holding element (2, 3) and each hinged element moves in relation to the other under the action of the movements of the wearer, while ensuring that the device is maintained in contact with the back of the wearer.

Inventors:
DESVAUX DE MARIGNY CHRISTOPHER (FR)
Application Number:
PCT/FR2014/051204
Publication Date:
November 27, 2014
Filing Date:
May 22, 2014
Export Citation:
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Assignee:
EVOM (FR)
International Classes:
A47C7/40; A61F5/01; A47C7/44; A47C7/46; A47C31/12; A61G5/10; A61G5/12
Domestic Patent References:
WO2012149978A12012-11-08
WO2002022067A12002-03-21
WO2013174484A12013-11-28
WO1996007344A11996-03-14
Foreign References:
US20120157901A12012-06-21
US4658807A1987-04-21
US20060181126A12006-08-17
EP0109572A11984-05-30
Attorney, Agent or Firm:
RHEIN, Alain (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (1) modulaire de protection dorsale adapté à être porté par un porteur, le dispositif (1) comprenant au moins deux éléments de maintien (2, 3, 4, 5) situés les uns sous les autres et adaptés à recevoir, par leur face avant, le dos du porteur, les éléments de maintien (2, 3, 4, 5) étant reliés entre eux, deux à deux, par leur face arrière, par au moins une liaison articulée (6, 60, 61) , chaque liaison articulée (6, 60, 61) assurant le lien entre deux éléments de maintien (2, 3, 4, 5) adjacents, caractérisé en ce que chaque liaison articulée (6, 60, 61) comprend au moins deux degrés de liberté en torsion et en flexion de sorte que chaque élément de maintien (2, 3, 4, 5) et chaque liaison articulée (6, 60, 61) se déplacent les uns par rapport aux autres sous l'action des mouvements du porteur tout en assurant le maintien du dispositif (1) au contact du dos de ce dernier .

2. Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque liaison articulée (6, 60, 61) est une liaison élastique qui, quand elle est déformée, applique une force de rappel vers sa position d'origine.

3. Dispositif (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque liaison élastique (6, 60, 61) est constituée par une unique pièce de jonction en matériau élastique de type élastomère.

4. Dispositif (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque pièce de jonction est constituée en polyuréthane .

5. Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que chaque liaison articulée (6, 60, 61) est déformable selon un premier axe (7) vertical pour permettre la rotation verticale d'une partie du dos, et selon un second axe (8, 80, 81) horizontal pour permettre le cambrement vers l'arrière et le penchement vers l'avant du porteur.

6. Dispositif (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque liaison articulée (6, 60, 61) est déformable selon un troisième axe (9, 90, 91) horizontal perpendiculaire au second axe (8, 80, 81) correspondant pour permettre au porteur de se pencher vers son côté droit ou son côté gauche.

7. Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que chaque élément de maintien (2, 3, 4, 5) est constitué d'une unique lame incurvée en face avant.

8. Dispositif (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que lame incurvée présente, au niveau central, un creux orienté vers l'arrière, formé par une discontinuité dans la régularité de la courbure de la lame et destiné à recevoir les épineuses de la colonne vertébrale du porteur, le creux étant délimité de part et d'autre des bossages venant en appui de part et d'autre de la colonne vertébrale .

9. Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que chaque liaison articulée (6, 60, 61) constitue des moyens de séparation espacée des éléments de maintien (2, 3, 4, 5) auxquels ils sont liés de façon à permettre le déplacement relatif de ces derniers sans risque de se toucher .

10. Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'élément de maintien inférieur (2) comprend inférieurement des moyens de fixation amovible destinés à coopérer avec des moyens complémentaires ménagés au niveau d' un fauteuil roulant afin de permettre au dispositif (1) d'en constituer le dossier .

Description:
DISPOSITIF MODULAIRE DE PROTECTION DORSALE

La présente invention entre dans le domaine des protections dorsales.

L'invention concerne particulièrement un dispositif modulaire de protection dorsale articulée.

Un tel dispositif trouvera une application préférentielle, mais aucunement limitative, dans le domaine médical et paramédical, sous la forme d'une coque protectrice externe, destinée à être apposée et maintenue dans le dos d'un patient, à la manière d'une orthèse, mais prévue articulée pour autoriser mais surtout améliorer les mouvements dudit patient .

On notera qu'un tel dispositif de protection pourra servir à appareiller une personne à mobilité réduite, formant un dossier articulé personnel à son utilisateur, susceptible de venir en remplacement ou en complément du dossier de son fauteuil roulant .

De manière connue, une personne à mobilité réduite dont les déplacements nécessitent un fauteuil roulant, se retrouve confrontée à la rigidité du dossier contre lequel elle reste en appui. Actuellement, les dossiers équipant les fauteuils roulants sont droits et rectilignes, complètement inadaptés à la morphologie du dos présentant une forme globalement en S, pourvue de ses cyphoses et ses lordoses. Par conséquent, l'appui prolongé contre un dossier droit et statique engendre des discopathies douloureuses. De plus, cette rigidité entraine une certaine immobilité du patient, empêchant ou limitant les mouvements dorsaux nécessaires aux disques intervertébraux pour conserver leur souplesse et, ainsi, continuer à jouer leur rôle d' amortisseurs .

D'autre part, une paralysie, dont est atteinte une personne à mobilité réduite, entraine une atrophie des muscles. Dès lors, le manque d'effort et d'activité physique provoque un manque d' oxygénation des cellules du corps . Dans ces conditions, l'appui contre le dossier ne s'effectue pas uniformément au niveau de la totalité de la surface du dos du patient, mais sur des points d'appui limités situés au niveau des épineuses de la colonne vertébrale, devenues davantage saillantes .

Un autre inconvénient réside dans l'impact de l'inertie prolongée de l'appui en contact quasi-permanent au niveau de la peau du dos. Le derme et l'épiderme se retrouvent alors comprimés . Le contact empêche la peau de respirer convenablement, provoquant des engourdissements allant jusqu'à l'ischémie des tissus et le risque d'apparition d'escarre.

Par ailleurs, pour compenser la perte musculaire, une personne à mobilité réduite doit porter une ceinture abdominale afin de maintenir les viscères sur tout le tour de son ventre, directement au contact de la peau. Une telle ceinture frotte et forme des plis, rendant contraignant et inconfortable son port. De plus, l'appui lié aux plis au niveau du bas du dos, peut provoquer à la longue un changement néfaste des positions des lombaires de la colonne vertébrale . Afin de diminuer les inconvénients dus au positionnement prolongé, une cale dorsale peut être disposée entre le dos et le dossier du fauteuil, au niveau lombaire. Toutefois, cette cale, s ' apparentant davantage à un coussin, n'est ni reliée au siège ni à la personne, de sorte qu'elle se déplace et ne garde pas sa position, générant un inconfort.

Pour tenter de pallier ces inconvénients, une solution existante consiste en des fauteuils roulants équipés d'une assise et d'un dossier ergonomiques, pourvus d'une couche matelassée. Ces équipements sont souvent plus lourds et coûteux, améliorant uniquement le confort, sans réellement traiter les contraintes fondamentales liées à la stature dorsale du corps humain .

Il existe aussi des fauteuils dont le dossier possède en partie basse une articulation en charnière, autorisant leur rotation depuis une position verticale vers des positions inclinées vers l'arrière, et inversement. Ce changement de position nécessite une manipulation contraignante, voire fastidieuse, de la personne sur un organe de manœuvre. De plus, les positions inclinées ne confèrent pas une assise confortable, permettant juste à la personne d'appliquer un effet de détente provisoire de son dos pour soulager les tensions sur les disques intervertébraux.

Une solution alternative consiste en une coque dorsale, s ' apparentant à un corset médical. Un exemple d'une telle coque est décrit au travers du document WO 96/07344. Elle est constituée d'une armature rigide sur laquelle sont fixées latéralement des lames incurvées en matériau flexible . Des moyens adaptés assurent la déformation des lames par appui extérieur depuis ladite armature fixe et rigide. Ainsi, il est possible d' ajuster la forme desdites lames en fonction de la morphologie dorsale du patient. De plus, un panneau vertical central présente un bombage reprenant la courbure lombaire du dos. Une telle coque assure donc un maintien du dos, avec un réglage très précis. Toutefois, une fois en place, ce corset constitue une unique coque rigide, n'autorisant aucun mouvement du dos. De plus, la forme plate du panneau vertical pose encore les inconvénients de l'appui sur les pointes des épineuses et de la compression de la peau.

Un autre exemple de coque est décrit dans le document EP 0 109 572. Il comprend encore une fois une armature fixe recevant en fixation des plaques en matériau déformable, de manière à être pliées pour venir se conformer à la morphologie anatomique de la personne. Le but de cette coque est de fixer et maintenir certaines parties du corps d'un patient, notamment en vue de son rétablissement ou de sa rééducation. Encore une fois, cette coque s'apparente à un corset qui, une fois positionné, n'autorise aucune liberté de mouvement à son porteur, générant davantage d'inconvénients que le dossier droit d'un fauteuil roulant. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique, en proposant un dispositif modulaire de protection dorsale articulée.

Pour ce faire, tout d'abord, un tel dispositif est prévu modulaire, pourvus de plusieurs éléments de maintien entièrement dissociés les uns des autres. En fonction du nombre d'éléments, un maintien peut être assuré depuis le niveau lombaire en bas du dos jusqu'au niveau dorsal, voir cervical. Préfèrentiellement, ledit dispositif comprend au moins deux éléments de maintien. Ainsi, il est possible d'adapter le nombre d' éléments en fonction de la personne qui va le porter et de son handicap.

Par ailleurs, chaque élément de maintien présente une forme ergonomique globalement incurvée en arc de cercle, reprenant la forme arrondie du dos selon sa largeur. A ce titre, en fonction de la position au niveau de laquelle chaque élément vient en appui contre le dos, chaque élément présente alors des dimensions différentes, plus large aux niveaux lombaire, thoracique et dorsal supérieur et moins large au niveau dorsal inférieur. En outre, la forme en arc de cercle peut présenter, au niveau central, un renfoncement prévu pour recevoir la saillie des épineuses de la colonne vertébrale, assurant un appui essentiellement de part et d'autre de ces dernières. Ainsi, cette forme anthropomorphique vient parfaitement s'adapter au dos de la personne.

De plus, chaque élément peut être constitué d'un matériau rigide ou semi-rigide, autorisant uniquement une déformation limitée par flexion ou écartement des extrémités de ses éléments de maintien. Ainsi, ces derniers viennent bien en appui et maintenir indépendamment chaque partie du dos.

En outre, il est possible d'appliquer directement le dispositif contre la peau du dos, sous les vêtements, servant d'interface avec le dossier contre lequel la personne s' appui, mais aussi avec le tissu, évitant de provoquer des plis et des frottements .

D'autre part, une caractéristique essentielle de ce dispositif réside dans l'articulation de ses éléments de maintien. En effet, l'invention prévoit d'autoriser le déplacement des éléments de maintien les uns par rapport aux autres selon au moins deux degrés de liberté de mouvement, en torsion et en flexion. Ainsi, le porteur peut tourner uniquement une partie de son dos, les épaules par rapport au bassin, tout en conservant la protection en place contre le dos. Il peut aussi s'étendre en arquant le dos, en faisant corps avec le dispositif.

De plus, les articulations entre chaque élément sont prévues élastiques, de manière à autoriser leur déformation mais à appliquer une force de rappel élastique vers la position d'origine. Ainsi, les mouvements du porteur reçoivent une contrainte, nécessitant un effort qui entretient et assure le développement musculaire, tout en favorisant les déplacements d'une partie du dos et, de ce fait, l'entretien de l'élasticité des disques intervertébraux.

Par ailleurs, lesdites articulations permettent de ménager un espace entre les éléments de maintien alors séparés, empêchant qu'ils ne se touchent ou ne frottent l'un contre l'autre lors de leurs déplacements respectifs.

Dès lors, le dispositif de coque selon l'invention constitue une protection articulée propre à chaque personne et configurée pour la morphologie de son dos, faisant corps à la manière d'une orthèse.

De façon subsidiaire, cette protection dorsale peut constituer un dossier, lorsqu'elle est équipée, en partie inférieure, de moyens de fixation amovible avec ledit fauteuil. Dès lors, la personne peut venir assujettir à sa guise sa protection dorsale avec son fauteuil, ou l'en détacher, offrant une liberté de mouvement inégalée actuellement pour une personne à mobilité réduite .

En outre, cette protection dorsale pouvant être appliquée directement contre la peau, il est possible de la porter sous ses vêtements .

Plus particulièrement, le dispositif modulaire de protection dorsale articulée, comprend au moins un premier élément inférieur et un second élément supérieur de maintien et d' appui dorsal reliés entre eux en faces arrières par l'intermédiaire d'au moins une liaison articulée. Il se caractérise par le fait que ladite liaison comprend au moins deux degrés de liberté en torsion et en flexion.

De plus, selon d'autres caractéristiques additionnelles, non limitatives, ladite liaison peut être élastique.

Selon un mode de réalisation, ladite liaison peut être constituée par une unique pièce de jonction en matériau élastique de type élastomère.

Selon le mode préférentiel de réalisation, ladite pièce peut être constituée en polyuréthane .

Avantageusement, ledit dispositif peut comprendre au moins un troisième élément relié supérieurement audit second élément par l'intermédiaire d'une liaison articulée identique.

En particulier, un tel dispositif peut encore comprendre au moins un quatrième élément relié supérieurement audit troisième élément par l'intermédiaire d'une liaison articulée identique .

Par ailleurs, chaque élément peut être constitué d'une unique lame incurvée en face avant .

Selon une autre caractéristique subsidiaire, ladite liaison peut constituer des moyens de séparation espacée desdits éléments.

Selon une caractéristique additionnelle, ledit premier élément comprend inférieurement des moyens de fixation amovible destinés à coopérer avec des moyens complémentaires ménagés au niveau d'un fauteuil roulant, de sorte que ledit dispositif en constitue le dossier.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées, dans lesquelles :

- les figures 1 à 3 représentent selon une vue en perspective de trois quart, trois modes de réalisations différents dudit dispositif, dans lesquels ce dernier est pourvu, respectivement, de deux, trois et quatre éléments de maintien ;

- la figure 4 représente schematiquement le mode de réalisation du dispositif de la figure 2 selon une vue de dessus ;

- la figure 5 représente schématiquement en perspective le mode de réalisation de la figure 4 en vue éclatée, montrant les différentes parties le constituant et les fixations entre elles ; et

- la figure 6 représente schématiquement le mode de réalisation de la figure 4 selon une vue de derrière.

La présente invention concerne un dispositif 1 modulaire de protection dorsale articulée.

Un tel dispositif 1 s'apparente à une coque conçue en plusieurs parties assujetties les unes par rapport aux autres pour autoriser leurs déplacements relatifs, tout en assurant le maintien au contact du dos de son porteur. En somme, les différentes parties présentent une certaine mobilité et peuvent se déplacer l'une par rapport à l'autre sous l'action des mouvements de l'utilisateur, en particulier des mouvements des différentes parties de son dos, comme tourner les épaules ou le haut du buste par rapport au bassin, se cambrer en arrière ou se pencher vers 1 ' avant . Pour ce faire, ledit dispositif comprend au moins un premier élément inférieur 2 et un second élément supérieur 3 de maintien et d'appui dorsal. En fonction du dos de son porteur, mais aussi de son handicap éventuel, ledit dispositif 1 peut comprendre davantage d'éléments de maintien 2,3, à savoir au moins deux, trois ou quatre, voire encore davantage. La figure 1 montre un dispositif 1 pourvu de deux éléments de maintien 2,3, tandis que sur la figure 2, il comprend un troisième élément de maintien 4, et que sur la figure 3, cette coque est constituée d'un quatrième élément de maintien 5.

On notera que le premier élément 2 est toujours situé en partie inférieure du dispositif 1, destiné à être appliqué au niveau du bas du dos, en vis-à-vis des lombaires, tandis que le deuxième élément 3 vient se positionner juste au-dessus, appliqué au milieu du dos, comme le troisième élément 4 venant encore au-dessus, dans le haut du dos, en vis-à-vis des vertèbres thoraciques .

En outre, un élément supplémentaire, non représenté, peut être positionné encore au-dessus, au niveau des cervicales.

En outre, ledit dispositif 1 se veut ergonomique et anthropomorphique . Pour ce faire, chaque élément 2,3,4,5 est constitué d'une unique lame incurvée en face avant. En somme, une telle lame présente une courbure selon un arc de cercle s 'étendant de manière à ménager une concavité arrondie en face avant, destinée à recevoir le dos de son porteur.

De plus, cette concavité peut comprendre, au niveau central, un creux formé par une discontinuité dans la régularité de la courbure de la lame. Ce creux est orienté vers l'arrière, formant de part et d'autre des bossages. Ledit creux est destiné à recevoir les épineuses de la colonne vertébrale, tandis que lesdits bossages viennent en appui de part et d' autre de cette dernière .

Cette configuration, particulièrement visible sur la figure 4, permet ainsi d'améliorer le confort et l'appui du dos contre et au sein dudit dispositif 1.

En outre, chaque lame constituant un élément peut présenter des dimensions en longueur, mais aussi en hauteur, ainsi qu'une courbure, adaptées à la portion du dos contre laquelle elle est destinée à venir en appui .

De façon essentielle, deux éléments sont reliés entre eux en faces arrières par l'intermédiaire d'au moins une liaison articulée 6. Ainsi, dans le cas de deux éléments 2 et 3, ils sont reliés par une unique liaison 6. Dans le cas de trois éléments 2, 3 et 4, ils sont reliés deux à deux par deux liaisons 6 et 60. Dans le cas de quatre éléments, 2, 3, 4 et 5, ils sont reliés deux à deux par trois liaisons 6, 60 et 61.

En particulier, comme visible sur les figures 5 et 6, la liaison 60 (ou 61) d'un couple d'éléments supérieurs 3 et 4 (ou respectivement 5 et 6) peut venir recouvrir au moins partiellement, par l'arrière, la liaison 6 (ou respectivement 60) d'un couple d'éléments 2 et 3 (ou respectivement 3 et 4) situé en dessous .

Selon une caractéristique préférentielle, chaque liaison 6,60,61 constitue des moyens de séparation espacée desdits éléments. En somme, elle relie sa paire d'éléments 2 et 3, 3 et 4, 4 et 5, de manière à ménager un espace entre eux, pour autoriser leur déplacement relatif sans risque que lesdits éléments ne se touchent ou ne frottent, notamment au niveau de leurs bords respectifs. Selon une caractéristique essentielle, ladite liaison articulée 6,60,61 possède au moins deux degrés de liberté en torsion et en flexion. En d'autres terme, chaque liaison 6,60,61 autorise la rotation de deux éléments entre eux selon, d'une part, autour d'un premier axe virtuel 7 passant par ladite liaison 6,60,61 et s' étendant sensiblement verticalement et, d'autre part, autour d'un second axe virtuel 8 passant approximativement par le centre de ladite liaison 6,60,61 et s 'étendant sensiblement horizontalement et approximativement dans le plan d'appui dorsal, ou parallèlement à ce dernier.

On notera que ledit premier axe 7 est identique pour toutes les liaisons 6,60,61, alors que chaque chaque 6,60,61 possède un second axe 8,80,81 indépendant qui lui est propre.

Ces deux rotations sont modélisées sur la figure 1, tandis que la figure 6 fait apparaître lesdits axes 6.

En somme, la rotation autour du premier axe 7 autorise la rotation de chaque élément lorsque le porteur tourne une partie de son dos, comme les épaules ou le buste par rapport au bassin. De plus, la rotation autour de l'une et/ou l'autre desdits seconds axes 8,80,81 permet au porteur de se cambrer vers l'arrière ou de se pencher vers l'avant.

Selon un mode particulier de réalisation, ladite liaison articulée 6,60,61 peut posséder au moins un troisième degré de liberté en flexion. Ce troisième degré se traduit par une rotation autour d'un troisième axe virtuel 9,90,91 s' étendant approximativement orthogonalement aux plans contenant lesdits seconds axes 8,80,81.

Une telle rotation est représentée sur la figure 6 pour le quatrième élément 5 et correspond à un mouvement du haut du buste lorsque le porteur se penche vers son côté droit ou son côté gauche. Un tel mouvement peut s'appliquer au niveau des liaisons 6,60,61 de chaque couple d'éléments, possédant chacun un troisième axe 9,90,91.

Ainsi, chaque liaison 6,60,61 s'apparente donc à une articulation multiaxes. Selon une caractéristique additionnelle, ladite liaison 6,60,61 peut être prévue élastique. En d'autres termes, elle applique une force de rappel élastique vers la position d'origine lors des différentes rotations et des déplacements des éléments entre eux, induits par les mouvements du porteur. Ladite position d' origine correspond au dispositif 1 tel que visible sur les figures, lorsqu'il est placé en soutien et maintien dorsal de son porteur, sans contrainte sur les liaison 6,60,61, afin que le dos dudit porteur soit maintenu dans une position naturelle.

De plus, le caractère élastique de chaque liaison 6,60,61 peut être obtenu au travers du matériau la constituant . Pour ce faire, ladite liaison 6,60,61 est constituée par une unique pièce de jonction en matériau élastique de type élastomère. Un tel matériau assure la déformation de ladite pièce, puis son retour à la forme d'origine.

Selon le mode préférentiel de réalisation, ladite pièce peut être constituée en polyuréthane . Ce matériau possède les caractéristiques d'élasticité requises, pour une résistance accrue à la déformation, ainsi qu'une bonne tenue dans le temps et une usure moindre . Comme visible sur les figures 5 et 6, chaque pièce peut présenter une forme spécifique allongée depuis une extrémité inférieure jusqu'à une extrémité supérieure. A chacune de ces extrémités, ladite pièce est plus large, formant des pattes en vis-à-vis des éléments contre la face arrière desquels elles viennent en appui et y être fixées. En somme, la partie centrale de chaque pièce présente un rétrécissement, convergent vers le centre instantané des rotations susmentionnées. De plus, lesdites pièces sont fixées à chacun de ses deux éléments, ainsi que, selon le mode préférentiel de réalisation, en recouvrement de la pièce inférieure .

Pour ce faire, ledit dispositif 1 comprend des moyens de fixation sous la forme d'au moins un couple vis 10 et écrou 11. Ce couple traverse chaque élément pour venir coopérer entre eux. En particulier, chaque vis 10 vient traverser un élément, au niveau d'un orifice 12 ménagé traversant, depuis sa face avant jusqu'à la face arrière, pour venir coopérer par vissage avec l' écrou 11 correspondant.

On notera que chaque orifice 12 peut présenter un bord chanfreiné, de sorte que la tête de ladite vis 10 soit à l'affleurement avec la surface de la face avant de l'élément qu'elle traverse.

De plus, selon le mode préférentiel de réalisation, chaque écrou 11 est inclus au sein de la pièce constituant la liaison 6,60,61. Pour ce faire, au moment de la fabrication, lesdits écrous 11 sont directement moulés à l'intérieur de ladite pièce, débouchant du côté de la face venant en appui et au contact de la face arrière de chaque élément, en vis-à-vis des orifices 12.

A ce titre, on notera que ladite face de contact de chaque pièce est prévue incurvée, présentant une concavité, de manière à venir épouser la forme arrondie convexe de la face arrière des éléments contre lesquels elle est fixée.

Comme évoqué précédemment, ledit dispositif 1 peut comprendre deux éléments 2 et 3. Il peut aussi comprendre au moins un troisième élément 4 relié supérieurement audit second élément 3 par l'intermédiaire d'une liaison articulée 60 identique à la liaison 6, à savoir qu'elle possède les mêmes caractéristiques, en particulier élastiques, mais qu'elle peut être de forme et de taille différentes. De même, ledit dispositif peut comprendre au moins un quatrième élément 5 relié supérieurement audit troisième élément 4 par l'intermédiaire d'une liaison 61 articulée identique, à savoir qu'elle possède les mêmes caractéristiques, en particulier élastiques, mais qu'elle peut être de forme et de taille différentes .

Par ailleurs, ledit dispositif 1 peut comprendre des moyens d'assujettissement au dos de son porteur. De tels moyens, non représentés, peuvent se présenter sous la forme de sangles, fixées à une extrémité à l'un et/ou l'autre desdits éléments, en fonction de leur nombre. Ces sangles peuvent se rejoindre à leur extrémité opposée respective, formant alors un harnais assurant le maintien en place dudit dispositif 1, mais aussi son maintien en contact et en appui contre le dos de son porteur .

A ce titre, ledit dispositif peut être recouvert au moins en partie d'un revêtement, notamment d'une housse, afin d'améliorer le confort de son port en contact avec la peau. Une telle housse présente alors des dimensions adaptées au dispositif, en particulier au nombre d'éléments qu'il comporte.

Selon une autre réalisation possible, chaque élément peut recevoir un revêtement conformé complémentairement , tel un matelassage sous forme de coussins amovibles, voire une housse.

Selon un mode préférentiel de réalisation, au moins le premier élément 2 peut comprendre une ceinture abdominale, venant entourant le ventre de son porteur . Cette ceinture vient alors se fixer à chaque élément, en particulier du niveau de ses extrémités distales . Ainsi, ladite ceinture vient uniquement soutenir le ventre par l'avant, sans appliquer de force sur l'arrière du dos, au niveau des lombaires. Cette force est transmise à l'élément auquel elle est rattachée.

Selon une caractéristique additionnelle, ledit premier élément 2 peut comprendre inférieurement des moyens 13 de fixation amovible destinés à coopérer avec des moyens complémentaires (non représentés) ménagés au niveau d'un fauteuil roulant, de sorte que ledit dispositif 1 en constitue le dossier.

Ces moyens 13 peuvent être de toute forme et permettent de venir accrocher les moyens complémentaires, notamment par clipsage ou encliquetage . Un système de déverrouillage est alors prévu pour débloquer cet accrochage .

Ainsi, le dispositif 1 selon l'invention offre une coque protectrice modulaire, par le nombre d'éléments 2,3,4,5 qui peuvent la constituer, en vue de s'adapter à la morphologie et les contraintes dorsales du porteur. Elle est aussi ergonomique du fait de sa forme. Principalement, elle autorise les mouvements de son porteur, appliquant une contrainte élastique, assurant le retour en position optimale de maintien du dos dans une position naturelle, mais offrant une résistance permettant d'entretenir le tonus musculaire du dos de son porteur.