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Title:
MOLD FITTED WITH AN INTERCHANGEABLE COUNTER STRETCH MOLDING ROD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/077209
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a mold (1) for manufacturing a container (2) from a preform (3), said mold (1) comprising: a side wall (11), a mold bottom (17) having a through-passage (20) in the center thereof, a cylinder (23) comprising a body (24) and a counter stretch molding rod (25) that is mounted so as to be slidable relative to the body (24) between an extended position in which the counter stretch molding rod (25) projects relative to the mold bottom (17) and a retracted position, a stand (21) on which the mold bottom (17) is mounted, this stand (21) comprising a lower stage (29), an upper stage (30) and a spacer (34) detachably inserted between the upper stage (30) and the lower stage (29) and defining the cavity (31) in part.

Inventors:
BREARD MATTHIEU (FR)
LEROUX MARC (FR)
BARBEY ARNAUD (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/052676
Publication Date:
May 11, 2017
Filing Date:
October 17, 2016
Export Citation:
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Assignee:
SIDEL PARTICIPATIONS (FR)
International Classes:
B29C49/14; B29C49/06; B29C49/48; B29K67/00; B29L31/00
Foreign References:
US20130106028A12013-05-02
US20140374965A12014-12-25
DE102011015666A12012-10-04
US20100209634A12010-08-19
US4414175A1983-11-08
Attorney, Agent or Firm:
SILORET, Patrick (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Moule (1) pour la fabrication, à partir d'une préforme (3) en matière plastique, d'un récipient (2) comprenant un corps (4) et un fond (7), ce moule (1) comprenant :

une paroi (11) latérale ayant une surface (12) interne définissant une empreinte au moins partielle du corps (4) du récipient (2) et présentant, à une extrémité inférieure, une ouverture (16) inférieure ;

- un fond (17) de moule qui vient s'emboîter dans l'ouverture (16) inférieure et présente une surface (18) supérieure définissant une empreinte au moins partielle du fond (7) du récipient (2), le fond (17) de moule étant percé en son centre d'un passage (20) ;

un vérin (23) comprenant un corps (24) de vérin et une tige (25) de contre-étirage montée coulissante par rapport au corps (24) de vérin au travers du passage (20), entre une position déployée dans laquelle une extrémité (26) libre de la tige (25) de contre-étirage fait saillie par rapport au fond (17) de moule et une position rétractée dans laquelle l'extrémité (26) libre de la tige (25) de contre-étirage se trouve au voisinage du fond (17) de moule ;

ce moule (1) étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre une sellette (21) sur laquelle le fond (17) de moule est monté, cette sellette (21) comprenant un étage (29) inférieur et un étage (30) supérieur monté sur l'étage (29) inférieur, la sellette (21) définissant intérieurement un logement (31) dans lequel est monté le corps (24) de vérin, la sellette (21) comprenant en outre une entretoise (34) interposée de manière amovible entre l'étage (30) supérieur et l'étage (29) inférieur et définissant pour partie le logement (31).

2. Moule (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'entretoise (34) est pourvue d'un trou (35) traversant formant pour partie le logement (31 ).

3. Moule (1) selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que l'étage (29) inférieur de la sellette (21) est pourvu d'un alésage (32) inférieur formant une partie du logement (31) pour le corps (24) de vérin.

4. Moule (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'étage (29) inférieur de la sellette (21) est percé d'un conduit (36) d'amenée de fluide, qui débouche dans l'alésage (32) inférieur.

5. Moule (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étage (30) supérieur de la sellette (21) est pourvu d'un alésage (33) supérieur formant une partie du logement (31) pour le corps (24) de vérin.

6. Moule (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'étage (30) supérieur est percé d'un trou (44) de mise à l'air débouchant dans l'alésage (33) supérieur.

7. Moule (1) selon la revendication 5 ou la revendication 6, caractérisé en ce que le corps (24) de vérin présente une section (45) supérieure de diamètre inférieur à celui de l'alésage (33) supérieur, cette section (45) supérieure étant percée d'au moins un évent (46) débouchant dans l'alésage (33) supérieur.

8. Moule (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étage (30) supérieur de la sellette (21) comprend un support (49) sur lequel le fond (17) de moule est monté, et une embase (50) sur laquelle le support (49) est monté.

9. Moule (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'embase (50) porte une bague (51) de centrage munie d'une gorge (52) dans laquelle s'emboîtent des mâchoires (53) solidaires de la paroi latérale.

Description:
Moule équipé d'une tige de contre-étirage interchangeable

L'invention se rapporte à la fabrication des récipients, tels que bouteilles ou pots, obtenus par formage, et plus précisément par soufflage ou étirage soufflage, à partir de préformes en matière thermoplastique (notamment en PET - polytéréphtalate d'éthylène).

Une préforme présente ordinairement un fût cylindrique qui se termine, à une extrémité inférieure, par un fond hémisphérique, un col ouvert qui s'étend à partir d'une extrémité supérieure du fût, et une collerette qui sépare le fût du col. Le col et la collerette présentent leur forme finale, qu'ils conservent sur le récipient formé à partir de la préforme. Une préforme est généralement moulée par injection, et il demeure en général sur le fond de la préforme une pastille d'injection en saillie.

Pour fabriquer un récipient suivant la technique du soufflage, on commence par chauffer une préforme à une température supérieure à la température de transition vitreuse de la matière constitutive de l'ébauche. On introduit ensuite la préforme dans un moule, puis on effectue la formation du récipient en injectant un fluide (tel que de l'air) sous haute pression (généralement supérieure à 20 bars) dans la préforme.

La technique de l'étirage soufflage consiste, outre le soufflage, à étirer la préforme au moyen d'une tige coulissante, afin de minimiser le désaxement du récipient et d'uniformiser autant que possible la répartition de la matière.

Un récipient comporte un corps, un col qui s'étend à partir d'une extrémité supérieure du corps, et un fond qui s'étend à partir d'une extrémité inférieure du corps, à l'opposé du col. Le fond du récipient définit une assise par laquelle le récipient peut reposer sur une surface plane (telle qu'une table).

Le moule comprend une paroi ayant une surface interne définissant une empreinte au moins partielle du corps du récipient. Cette paroi est pourvue, à une extrémité inférieure, d'une ouverture et le moule comprend en outre un fond de moule qui vient s'emboîter dans l'ouverture et présente une surface supérieure définissant une empreinte au moins partielle du fond du récipient. Une difficulté fréquemment rencontrée lors du soufflage d'un récipient est le désaxement de la préforme par rapport au moule. Ce phénomène se produit notamment lorsque la préforme présente des défauts (par exemple des défauts de densité dus à une mauvaise répartition matière lors de l'injection) ou que la chauffe n'a pas été uniforme suivant le pourtour de la préforme. Il est aisé d'en faire le constat : la pastille d'injection initialement présente sur la préforme, et qui n'est pas (ou peu) déformée pendant le soufflage, est décalée du centre du fond, signe que s'est produit un désaxement de la préforme pendant le soufflage.

La tige d'étirage peut contribuer à maintenir la préforme dans l'axe pendant le formage du récipient, mais elle ne peut complètement compenser les défauts de forme ou de chauffe et ne permet pas d'éviter tout désaxement. De même, si la surface supérieure du fond est pourvue en son centre d'un creux dans lequel est destiné à venir se loger la pastille d'injection, ce creux ne peut maintenir la préforme centrée qu'à la fin de l'étirage, à supposer qu'aucun désaxement ne se soit produit pendant celui-ci.

Une solution a été proposée pour maintenir la préforme dans l'axe du moule pendant le formage. Cette solution, décrite dans la demande de brevet américain US 2013/063461 (AMCOR), consiste à équiper le moule d'un vérin pourvu d'une tige (dénommée tige de contre-étirage), qui traverse le fond de moule et contre laquelle le fond de la préforme est appuyé pendant l'étirage. A cet effet, la tige de contre-étirage est montée coulissante par rapport au fond de moule entre une position déployée (que la tige occupe au début du formage), et une position rétractée correspondant à la fin du formage.

Cette architecture constitue, certes, une avancée par rapport aux architectures anciennes, mais elle présente toutefois un défaut majeur : elle ne convient qu'à une seule taille de préforme. Or il se peut, en cours de production, que l'on change de modèle de préforme sans changer de modèle de récipient - et donc sans changer de moule. En particulier, il se peut que la longueur de la préforme varie. Si la nouvelle préforme est plus longue que l'ancienne, alors la tige de contre-étirage est trop longue et risque, en position déployée, de percer le fond de la préforme. A contrario, si la nouvelle préforme est plus courte que l'ancienne, alors la tige de contre-étirage est trop courte et ne vient plus au contact du fond de la préforme en position déployée, ce qui la rend inopérante dans sa fonction de maintien de la préforme dans l'axe du moule.

Un objectif est par conséquent de proposer un moule qui puisse être facilement, simplement et rapidement adapté à des préformes de différentes longueurs tout en assurant le maintien de celles-ci dans l'axe du moule pendant le formage.

A cet effet, il est proposé un moule pour la fabrication, à partir d'une préforme en matière plastique, d'un récipient comprenant un corps et un fond, ce moule comprenant :

une paroi latérale ayant une surface interne définissant une empreinte au moins partielle du corps du récipient et présentant à une extrémité inférieure, une ouverture ;

un fond de moule qui vient s'emboîter dans l'ouverture et présente une surface supérieure définissant une empreinte au moins partielle du fond du récipient, le fond de moule étant percé en son centre d'un passage ;

un vérin comprenant un corps de vérin et une tige de contre- étirage montée coulissante par rapport au corps de vérin au travers du passage, entre une position déployée dans laquelle une extrémité libre de la tige de contre-étirage fait saillie par rapport au fond de moule et une position rétractée dans laquelle l'extrémité libre de la tige de contre-étirage se trouve au voisinage du fond de moule ;

ce moule étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre une sellette sur laquelle le fond de moule est monté, cette sellette comprenant un étage inférieur et un étage supérieur monté sur l'étage inférieur, la sellette définissant intérieurement un logement dans lequel est monté le corps de vérin, la sellette comprenant en outre une entretoise interposée de manière amovible entre l'étage supérieur et l'étage inférieur et définissant pour partie le logement.

Cette architecture permet de remplacer le vérin par un autre vérin de taille différente, pour permettre de souffler le même récipient avec une préforme de taille différente.

Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison : l'entretoise est pourvue d'un trou traversant formant pour partie le logement.

l'étage inférieur de la sellette est pourvu d'un alésage inférieur formant une partie du logement pour le corps de vérin.

- l'étage inférieur de la sellette est percé d'un conduit d'amenée de fluide, qui débouche dans l'alésage inférieur.

l'étage supérieur de la sellette est pourvu d'un alésage supérieur formant une partie du logement pour le corps de vérin,

l'étage supérieur est percé d'un trou de mise à l'air débouchant dans l'alésage supérieur.

le corps de vérin présente une section supérieure de diamètre inférieur à celui de l'alésage supérieur, cette section supérieure étant percée d'au moins un évent débouchant dans l'alésage supérieur.

- l'étage supérieur de la sellette comprend un support sur lequel le fond de moule est monté, et une embase sur laquelle le support est monté.

l'embase porte une bague de centrage munie d'une gorge dans laquelle s'emboîtent des mâchoires des mâchoires solidaires de la paroi latérale.

D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description d'un mode de réalisation, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 est une vue en coupe d'un moule équipé d'un vérin muni d'une tige de contre-étirage, montré en position déployée de celle- ci ;

la figure 2 est une vue de détail, à plus grande échelle, du moule de la figure 1, selon l'encart II ;

la figure 3 est une vue similaire à la figure 1, montrant le moule pendant le formage d'un récipient à partir d'une préforme, la tige de contre-étirage étant dans une position intermédiaire ;

la figure 4 est une vue similaire à la figure 3, montrant le moule à la fin du formage, la tige de contre-étirage étant dans sa position rétractée ;

- la figure 5 est une vue éclatée en coupe montrant, à gauche, le fond de moule, sa sellette et le vérin, et illustrant le remplacement du vérin et de l'entretoise par un vérin et une entretoise de longueur (respectivement d'épaisseur) supérieure.

Sur la figure 1 est représenté un moule 1 pour la fabrication d'un récipient 2 par formage (c'est-à-dire par soufflage ou par étirage soufflage) à partir d'une préforme 3 en matière plastique telle que PET.

Le récipient 2 à former, illustré sur la figure 4, comprend un corps 4 qui s'étend suivant un axe X central, un col 5 ouvert qui prolonge le corps 4 à une extrémité supérieure de celui-ci, une collerette 6 qui sépare le col du corps et un fond 7 qui ferme le corps 4 à une extrémité inférieure de celui-ci, opposée au col 5. C'est par le col 5 que le récipient 2 est rempli après avoir été formé. Comme d'ordinaire, le col 5 peut être fileté pour permettre le vissage d'un bouchon qui viendra fermer le récipient 2 de manière étanche.

La préforme 3 comprend un corps 8 en forme de fût cylindrique, dont la matière est destinée à former le corps 4 du récipient, un fond 9 hémisphérique dont la matière est destinée à former le fond 7 du récipient 2, ainsi que, à l'opposé du fond 9, le col 5 et la collerette 6 susmentionnés qui ont déjà leur forme finale. Sous le fond 9 de la préforme 3 peut apparaître une pastille 10 ou excroissance d'injection en saillie, qui correspond au reliquat de matière présent dans le canal d'injection du moule dans lequel est injectée la préforme 3. La préforme 3 pourrait être ébavurée pour retirer la pastille 10, mais celle-ci peut avantageusement être mise à profit pour améliorer le formage du récipient 2, comme il sera expliqué ci-après.

Le corps 4 et le fond 9 de la préforme 3 subissent un traitement thermique (c'est-à-dire une chauffe) avant que celle-ci ne soit introduite dans le moule 1 pour y être transformée en récipient, par injection d'un fluide de formage.

Comme illustré sur la figure 1, le moule 1 comprend, en premier lieu, une paroi 11 latérale ayant une surface 12 interne qui définit une empreinte au moins partielle du corps 4 du récipient 2. De manière classique, la paroi 11 latérale peut être subdivisée en deux demi- moules 13, 14 définissant chacun une demi-empreinte du corps 4 du récipient 2, mobiles l'un par rapport à l'autre, par exemple en étant articulés l'un par rapport à l'autre autour d'une charnière verticale. A une extrémité supérieure, la paroi 11 latérale présente une ouverture 15 supérieure par laquelle la préforme 3 est suspendue, sa collerette 6 venant prendre appui contre une face supérieure externe du moule 1. A une extrémité inférieure, la paroi 11 latérale présente une ouverture 16 inférieure qui, lorsque ladite paroi 11 est subdivisée en deux demi- moules 13, 14, est définie conjointement par ceux-ci. Le moule 1 s'étend suivant un axe passant par les centres géométriques des ouvertures 15, 16. Cet axe est confondu avec l'axe X du récipient 2 présent dans le moule (figure 4). Dans ce qui suit, l'axe X désigne par conséquent indifféremment l'axe du récipient 2 ou l'axe du moule 1.

Le moule 1 comprend, en deuxième lieu, un fond 17 de moule qui présente une surface 18 supérieure définissant une empreinte au moins partielle du fond 7 du récipient 2. Le fond 17 de moule vient s'emboîter dans l'ouverture 16 inférieure pour délimiter, avec la surface 12 interne de la paroi 11 latérale, une cavité 19 à l'empreinte du récipient 2 (à l'exception du col 5, qui est déjà présent sur la préforme). Le fond 17 de moule est percé, en son centre, d'un passage 20 (sous forme d'un perçage traversant) dont la fonction apparaîtra ci-après.

Le moule 1 comprend, en troisième lieu, une sellette 21 sur laquelle le fond 17 de moule est monté. Cette sellette 21 est montée en translation suivant l'axe X du moule 1 entre une position haute (représentée sur les figures), dans laquelle le fond 17 de moule obture l'ouverture 16 inférieure pour compléter l'empreinte du récipient 2, et une position basse (non représentée) dans laquelle le fond 17 de moule est écarté de l'ouverture 16 inférieure (les demi-moules 13, 14 étant eux-mêmes écartés l'un de l'autre) pour permettre le démoulage du récipient 2. A cet effet, la sellette 21 est montée sur un vérin qui, pour des raisons de simplicité, n'est pas représenté sur les figures.

Selon un mode préféré de réalisation, le récipient 2 est formé par étirage soufflage. Le soufflage est réalisé par injection, dans la préforme 3, d'un fluide (notamment de l'air) sous pression. L'étirage est quant à lui réalisé au moyen d'une tige 22 d'étirage montée coulissante suivant l'axe X du moule 1 entre une position haute (non représentée) dans laquelle la tige 22 d'étirage permet l'introduction de la préforme 3 et l'évacuation du récipient 2, et une position basse dans laquelle la tige 22 d'étirage s'étend dans la cavité 19 au voisinage du fond 17 de moule de sorte que le fond 7 du récipient soit pincé entre la tige 22 d'étirage et le fond 17 de moule. En théorie, la tige 22 d'étirage suffit à maintenir la préforme 3 centrée par rapport au moule 1 pendant le soufflage. Dans la pratique, la tige 22 d'étirage ne peut éviter le désaxement de la préforme 3 dans certaines conditions, notamment lorsque celle-ci présente des défauts d'homogénéité dans sa température, ou des défauts (mêmes mineurs) de forme.

C'est pourquoi le moule 1 est équipé, en troisième lieu, d'un vérin

23 comprenant un corps 24 de vérin monté dans la sellette 21 et une tige 25 de contre-étirage qui s'étend au travers du passage 20, cette tige 25 de contre-étirage ayant une extrémité 26 supérieure libre et une extrémité inférieure conformée en un piston 27 logé dans le corps 24 de vérin.

Par son piston 27, la tige 25 est montée coulissante par rapport au corps 24 de vérin entre :

une position déployée, illustrée sur la figure 1, dans laquelle l'extrémité 26 libre de la tige 25 de contre-étirage fait saillie par rapport au fond 17 de moule dans la cavité 19 pour venir au contact du fond 9 de la préforme 3 lorsque celle-ci est disposée dans le moule 1 avant d'être soufflée (et/ou étirée), et

une position rétractée, illustrée sur la figure 4, dans laquelle l'extrémité 26 libre de la tige 25 de contre-étirage se trouve au voisinage du fond 17 de moule pour permettre au fond 9 de la préforme 3 de venir s'appliquer contre la surface 18 supérieure du fond 17 de moule et ainsi prendre l'empreinte du fond 7 du récipient 2.

Plus précisément, dans la position rétractée, l'extrémité 26 libre de la tige 25 de contre-étirage vient affleurer la surface 18 supérieure du fond 17 de moule pour compléter l'empreinte du fond 7 du récipient 2.

La tige 25 de contre-étirage a pour fonction de maintenir la préforme 3 centrée par rapport au moule 1 pendant le formage. La tige 25 de contre-étirage peut être employée seule lorsque le récipient 2 est simplement soufflé (en l'absence de tige d'étirage), ou, de préférence, en combinaison avec la tige 22 d'étirage lorsque le récipient 2 est étiré soufflé.

L'extrémité 26 supérieure de la tige 25 de contre-étirage est de préférence pourvue d'une réserve 28 en creux destinée à accueillir la pastille 10 d'injection de la préforme 3 dès lors que la tige 25 de contre-étirage est en position déployée. Comme on le voit sur les figures, la sellette 21 est étagée : elle comprend un étage 29 inférieur et un étage 30 supérieur monté de manière amovible sur l'étage 29 inférieur.

La sellette 21 définit intérieurement un logement 31 (de forme avantageusement cylindrique) dans lequel le corps 24 de vérin est monté de manière amovible. Ce logement 31 est formé pour partie dans l'étage 29 inférieur, et pour partie dans l'étage 30 supérieur.

Plus précisément, et comme on le voit bien sur les figures 2 et 5, l'étage 29 inférieur est pourvu d'un alésage 32 inférieur formant une partie du logement 31. De même, l'étage 30 supérieur de la sellette 21 est pourvu d'un alésage 33 supérieur formant une autre partie du logement 31.

Comme on le voit en outre sur les figures 2 et 5, la sellette 21 comprend une entretoise 34 interposée de manière amovible entre l'étage 29 inférieur et l'étage 30 supérieur et complétant le logement 31.

L'entretoise 34 se présente par ex. sous forme d'une rondelle ; elle est pourvue d'un trou 35 central traversant qui forme pour partie le logement 31. Lorsque l'entretoise 34 est solidaire (en étant par exemple fixée par vissage) de l'étage 29 inférieur et de l'étage 30 supérieur, le trou 35 central s'étend de manière coaxiale à l'alésage 32 inférieur et à l'alésage 33 supérieur pour compléter le logement 31.

Il ne suffirait pas, pour adapter le vérin 23 à une préforme 3 de taille différente, de se contenter de remplacer la tige 25 de contre- étirage. Si la tige 25 de contre-étirage est raccourcie (pour s'adapter à une préforme 3 plus longue), elle va, à course égale, rentrer dans le fond 17 de moule en position rétractée et y créera un trou que la matière du fond 9 de la préforme 3 va envahir à la fin du soufflage, ce qui formera sur le fond 7 du récipient une saillie inesthétique et susceptible d'amoindrir la tenue mécanique de celui-ci.

A contrario, si la tige 25 de contre-étirage est rallongée (pour s'adapter à une préforme 3 plus courte), elle va dépasser du fond 17 de moule en position rétractée et formera dans le fond 7 du récipient un renfoncement également susceptible d'amoindrir la tenue mécanique de celui-ci. Le fait que l'entretoise 34 et le vérin 23 soient tous deux amovibles permet de les remplacer tous deux respectivement par une entretoise 34 et un vérin 23 de tailles différentes, comme illustré sur la figure 5.

A gauche de la figure 5 est représentée, en coupe, la sellette 21 éclatée comprenant une entretoise 34 ayant une épaisseur primaire notée E1, et un vérin 23 dont le corps 24 présente une hauteur primaire (mesurée axialement) notée H1 et dont la tige 25 de contre-étirage présente une longueur primaire (également mesurée axialement) notée L1. A droite de la figure 5 est représentée une entretoise 34 ayant une épaisseur secondaire notée E2, supérieure à l'épaisseur E1 primaire, et un vérin 23 dont le corps 24 présente une hauteur secondaire notée H2, supérieure à la hauteur primaire H1, et dont la tige 25 de contre-étirage présente une longueur secondaire notée L2, supérieure à la longueur primaire L1.

H2 et L1 sont telles que :

H2 = H1 + E2 - E1

L2 = L1 + E2 - E1

Comme illustré par les flèches de la figure 5, l'entretoise 34 d'épaisseur E1 primaire, le vérin 23 dont le corps 24 est de hauteur H1 et la tige 25 de contre-étirage de longueur L1, adaptés à une préforme 3 de taille T1 (correspondant à la longueur mesurée axialement sous la collerette 6) sont ici remplacés respectivement par l'entretoise 34 d'épaisseur E2, par le vérin 23 dont le corps 24 est de hauteur H2 et par la tige 25 de contre-étirage de longueur L2, pour adapter le moule 1 à un modèle de préforme de taille T2, où :

T2 = T1 + E2 - E1

De la sorte, il n'est pas nécessaire de remplacer complètement la sellette 21.

Le remplacement de l'entretoise 34 et du vérin 23 peut être effectué de manière simple et rapide. Il suffit de démonter l'entretoise 34 (notamment en la dévissant lorsqu'elle est fixée par vissage) et de retirer le vérin 23 de son logement 31, puis de remonter le nouveau vérin 23 dans le logement 31 et de remonter l'entretoise 34 correspondante entre l'étage 29 inférieur et l'étage 30 supérieur.

Le vérin 23 peut être fixé dans le logement 31, par ex. par vissage.

Mais une telle fixation n'est pas nécessaire, le corps 24 de vérin pouvant être simplement emmanché dans le logement 31, comme dans l'exemple illustré sur les figures.

Selon un mode de réalisation préféré illustré sur la figure 2, l'étage 29 inférieur de la sellette 21 est percé d'un conduit 36 d'amenée de fluide, qui débouche dans l'alésage 32 inférieur.

Le corps 24 de vérin comprend une chemise 37 cylindrique délimitée, à une extrémité inférieure, par une paroi 38 inférieure percée d'un trou 39 qui s'étend au droit du conduit 36 d'amenée, et à une extrémité supérieure par une paroi 40 supérieure percée d'un trou 41 pour le passage de la tige 25 de contre-étirage.

Le piston 27, la chemise 37 et la paroi 38 inférieure délimitent conjointement une chambre 42 inférieure pour le fluide provenant du conduit 36 d'amenée.

Le piston 27, la chemise 37 et la paroi 40 supérieure délimitent conjointement une chambre 43 supérieure qui communique avec l'atmosphère. A cet effet, dans l'exemple illustré sur les dessins :

l'étage 30 supérieur est percé radialement d'un trou 44 de mise à l'air qui débouche dans l'alésage 33 supérieur ;

la chemise 37 présente une section 45 supérieure de diamètre externe inférieur au diamètre interne de l'alésage 33 supérieur, cette section supérieure étant percée (radialement) d'au moins un évent 46 débouchant dans l'alésage 33 supérieur.

Dans l'exemple illustré, le corps 24 de vérin comprend une série périphérique d'évents 46, pratiqués radialement dans la chemise 37 à sa jonction avec la paroi 40 supérieure, de façon à permettre l'évacuation de l'air de la chambre 43 supérieure sur toute la course du piston 27.

Des joints 47 toriques sont avantageusement interposés entre le corps 24 de vérin et son logement 31, de façon à isoler la section supérieure de la chemise 37 à la fois de la cavité et du conduit d'amenée.

Le vérin 23 est donc du type simple effet.

Le formage d'un récipient 2 est réalisé de la manière suivante. La tige 25 de contre-étirage est d'abord placée dans sa position déployée, par injection de fluide sous pression dans la chambre 42 inférieure du corps 24 de vérin via le conduit 36 d'amenée. Le fluide peut être de l'air (le vérin étant alors pneumatique) ou un liquide (tel que de l'huile, le vérin étant alors hydraulique). Sous l'effet de la différence de pression entre la chambre 42 inférieure et la chambre 43 supérieure (laquelle est toujours à la pression atmosphérique), la tige 25 de contre-étirage est repoussée par son piston 27 vers sa position déployée, jusqu'à ce que le piston 27 vienne en butée contre la paroi 40 supérieure.

Une préforme 3 est ensuite introduite dans le moule 1. Le fond 9 de la préforme 3 vient au contact de l'extrémité 26 libre de la tige 25 de contre-étirage. Le cas échéant, la pastille 10 d'injection vient se loger dans la réserve 28 formée à l'extrémité 26 libre de la tige 25 de contre- étirage.

Si le récipient 2 doit être formé par étirage soufflage, la tige 22 d'étirage est introduite dans la préforme 3 jusqu'à venir au contact du fond 9, qui se trouve ainsi pincé entre la tige 22 d'étirage et la tige 25 de contre-étirage (figure 1).

Un fluide (notamment de l'air) sous pression est alors injecté dans la préforme 3 en vue de former le récipient 2, cependant que la tige 22 d'étirage est déployée axialement en direction du fond 17 de moule. L'effort exercé par la tige 22 d'étirage et/ou la pression du fluide dans la préforme 3 génère(nt) sur le fond 9 de la préforme une résultante axiale supérieure à l'effort résistant opposé par la tige 25 de contre- étirage, qui cède et descend vers sa position rétractée, sans pour autant s'écarter du fond 9 de la préforme qu'elle maintient ainsi dans l'axe X du moule (figure 3).

Une fois que la tige 25 de contre-étirage a atteint sa position rétractée, le récipient 2 peut être complètement formé en prenant l'empreinte de la cavité 19.

On comprend aisément qu'il est important que la tige 25 de contre- étirage soit correctement guidée. A cet effet, la sellette 21 peut être équipée d'une douille 48 espacée du corps 24 de vérin, pourvue en son centre d'un alésage que traverse la tige 25 de contre-étirage. Dans l'exemple illustré sur la figure 2, la douille 48 est logée dans le fond 17 de moule, à l'aplomb du passage 20 formé dans celui-ci.

En outre, comme on le voit bien sur la figure 2, l'étage 30 supérieur de la sellette 21 peut comprendre au moins deux pièces emboîtées, à savoir :

un support 49 sur lequel le fond 17 de moule est fixé (par ex. par vissage), et dans lequel se termine l'alésage 33 supérieur ; une embase 50 sur laquelle le support 49 est fixé, cette embase 50 portant une bague 51 de centrage munie d'une gorge 52 dans laquelle, en position fermée du moule 1, viennent s'emboîter des mâchoires 53 montées sur les demi-moules 13, 14 pour, d'une part, centrer le fond 17 de moule par rapport à la paroi 11 latérale et, d'autre part, assurer la reprise des efforts axiaux qui s'exercent sur le fond 17 de moule à la fin du formage du récipient 2 en raison de la pression régnant dans celui-ci.

Cette structure en deux parties de l'étage 30 supérieur permet de démonter la bague 51, qui est une pièce d'usure, et de la remplacer par une bague neuve identique, aussitôt qu'apparaît un jeu radial (ou axial) de la sellette 21 par rapport aux demi-moules 13, 14. Les mâchoires 53 peuvent aussi être remplacées lorsqu'elles sont usées.

Comme on le voit sur la figure 2, c'est dans l'embase 50 que peut être pratiqué le trou 39 de mise à l'air.