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Patent Searching and Data


Title:
MOLDABLE MATERIAL REINFORCEMENT FIBERS WITH HYDRAULIC OR NON-HYDRAULIC BINDER AND MANUFACTURING THEREOF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1984/000186
Kind Code:
A1
Abstract:
Reinforcement of a moldable material by means of fibers comprised of a filiform body provided at each of each ends with an anchoring device consisting of one or a plurality of volumes of any shapes and of which all cross-section dimensions are larger than the diameter of the filiform body.

Inventors:
DESTREE XAVIER PIERRE (BE)
LAZZARI ANGELO ANTONIO (BE)
Application Number:
PCT/BE1983/000014
Publication Date:
January 19, 1984
Filing Date:
June 30, 1983
Export Citation:
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Assignee:
EUROSTEEL SA (BE)
International Classes:
B21B1/16; B21F5/00; B21G3/12; B21G3/30; B21H8/00; E04C5/01; E04C5/03; (IPC1-7): E04C5/01; E04C5/03; B21B1/16; B21H8/00; B21F5/00
Foreign References:
GB1446855A1976-08-18
FR2370839A11978-06-09
DE1202461B1965-10-07
US2518029A1950-08-08
US3684474A1972-08-15
FR1382336A1964-12-18
GB772103A1957-04-10
FR497840A1919-12-18
DE237185C
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Claims:
Revendications
1. Renforcement d'un matériau oulable appelé "matrice" par des éléments de forme élancée comportant un corps filiforme muni à chacune de ses extrémités d'un dispositif d'ancrage du renfort à la matrice, caractérisé en ce que le dispositif d'ancrage est constitué d'un ou plusieurs volumes de formes quelconques dont toutes les dimensions transversales sont supérieures au diamètre du corps filiforme.
2. Renforcement suivant 1 avec la caractéristique que le dispositif d'ancrage à chaque extrémité est constitué d'un seul volume, appelé "tête" de forme quelconque dont une partie au moins est de dimensions transversales supérieures ; , au diamètre du corps filiforme.
3. Eléments de renforcement suivant l'une ou plusieurs des revendications 1 à 4 avec la caractéristique que les têtes comportent une partie à symétrie de révolution.
4. Eléments de renforcement suivant la revendication 5 avec la caractéristique que la tangente en tout point à la courbe génératrice de la partie de révolution coupe le prolongement de la surface externe du corps filiforme en un point appartenant à la tête même.
5. Eléments de renforcement suivant la revendication 6 avec la caractéristique que la tangente en tout point de la courbe génératrice forme avec l'axe principal du corps filiforme un angle de valeur maximale comprise entre 20 et 60°.
6. Eléments de renforcement suivant une ou plusieurs des revendications 1 à 7 avec la caractéristique que le matériau le constituant est en acier.
7. Procédé d'obtension des éléments filiformes de renforcement décrits suivant une ou plusieurs des revendications 1 à 8 avec la caractéristique que le matériau de base est un fil bobiné de diamètre égal à la plus grande dimension transversale de la tête du renfort.
8. Procédé suivant la revendication 9 avec la caractéristique que la réduction de diamètre du fil est obtenue par laminage au moyen d'un couple de cylindres superposés de laminage pourvus de canelures dont la profondeur est égale au rayon de l'élément filiforme obtenu.
9. Procédé suivant la revendication 10 avec la caractéristique que des enflures sont obtenues par la présence d'encoches matrices de cellesci, régulièrement réparties au long des canelures.
10. Procédé suivant la revendication 11 avec la caractéristique que l'élément filiforme obtenu est coupé régulièrement à mivolume des enflures.
11. , Procédé d'obtention des éléments filiformes de renforcement décrits suivant l'une ou plusieurs quelconques des revendications 1 à 8 avec la caractéristique que le matériau de base est un fil bobiné de diamètre égal à celui du corps filiforme du renfort.
12. Procédé suivant 13 avec la caractéristique que le fil bobiné est coupé régulièrement à longueur voulue.
13. Procédé suivant 13 et 14 avec la caracté¬ ristique que les éléments ainsi obtenus sont pinces à leurs extrémités entre deux matrices engendrant avec l'aide de marteaux de frappe les têtes désirées.
14. Procédé suivant la revendication 14 avec la caractéristique que les têtes désirées sont formées a chaud.
15. Procédé suivant la revendication 16 avec la caractéristique que les fibres ainsi obtenues subissent un traitement de trempe.
16. Procédé suivant la revendication 16 avec la caractéristique que les têtes désirées sont formées à partir d'une goutte figée par refroidissement .
17. Installation pour la réalisation des procédés suivant une ou plusieurs des revendications 9 à 15.
Description:
Fibres de renforcement de matériaux moulables à liant hydraulique ou non et leur fabrication.

La présente invention est relative à des éléments filiformes, appelés fibres, pouvant servir pour le renforcement de matériaux moulables à liant du type hydraulique ou non.

En ce qui concerne le renforcement des matériaux moulables â liant hydraulique, la technique du renforcement du béton par fibres métalliques, éléments filiformes de courte longueur en acier par exemple, est actuellement d'utilisation courante; les propriétés du béton renforcé par ces fibres sont désormais bien connues et plusieurs types de fibres de provenances différentes destinées à des applications bien spécifiques sont actuellement disponibles.

Ces différents types de fibres sont caractéri- sables par leur effet de renforcement sur le matériau composite , effet provoqué par leurs caractéristiques géométriques et mécaniques.

De manière à pouvoir objecti ement comparer plusieurs types différents de fibres, il est utile de rappeler le comportement et le processus de renforcement d'un matériau composite à" matrice fragile, renforcé par des fibres en matériau ducti le.

Ce comportement dépend de l'effet du renfort fibreux dans la matrice au voisinage d'une fissure apparue suite â la fragilité de la matrice , la fissure ayant été provoquée par un dépassement de la contrainte de traction de rupture dû à des variations dimensionnelles ( thermiques , hygromé iques ) ou â des sollicitations de flexion ou traction.

Idéalement, le renforcement par fibres apporte un accroissement d'énergie de rupture du * matériau composite par rapport au matériau- matrice fragile.

L'accroisement d'énergie nécessaire â la rupture correspond à l'énergie nécessaire â l'allongement et 3 la rupture du renfort fibreux.

Cette explication de l'intervention du renfort fibreux fait bien comprendre la nécessité de réaliser une^solidarisation parfaite entre les fibres ductiles et la matrice fragile.

Par application de ces principes, il est facile de caractériser les différents types de fibres disponibles actuellement ;

Les fibres longues et droites représentées en figure 1.

Seules les tensions d'adhérence régnant le long de l' interface fibre - matrice peuvent provoquer un ancrage de la fibre dans la matrice.

On montre que pour pouvoir solliciter la fibre en traction jusqu'à atteindre une tension de traction voisine de la rupture de celle-ci, il faudrait que son diamètre soit au moins 200 fois plus petit que sa longueur; pour des raisons pratiques de mise en oeuvre, il est exclu d'utiliser des fibres qui auraient une telle caractéristique géométrique.

Les fibres longues munies de crochets en leurs extrémités.

Trois types différents sont représentés en figure 2. La présence de crochets aux extrémités permet de réaliser un accrochage de la fibre S. la matrice.

Le comportement de la fibre dépend de la tenue des crochets dans la matrice.

On constate expérimentalement que quelle que soit la géométrie des crochets (nombre de courbures opposées , ^rayon de courbure) , l'énergie nécessaire à les déplier est toujours plus faible que l'énergie de rupture par traction de la fibre; il s'en suit que souvent les fibres munies de crochets ne sont pas amenées dans un état voisin de la rupture dans une fissure de la matrice mais sont déchaussées par dëpliage des crochets.

Comme conclusion, on admet que les crochets aux extrémités, s'ils améliorent considérablement la tenue du matériau composite , ne sont pas suffisants pour obtenir le comportement idéal.

Les fibres munies d'ondula ions sinusoïdales réparties sur toutes leur longueur.

Dans ce cas, l'énergie de dépliage est à nouveau bien inférieure â l'énergie de rupture par traction de la fibre ; le nombre d'ondulations le long d'une fibre ne compense pas le trop grand rayon de courbure de chaque ondulation.

Ces fibres sont représentées en figure 3.

Les fibres lisses droites comprenant dans leur longueur des parties aplaties pouvant également être localisées en leurs extrémités. Ces fibres sont représentées sur la figure 4.

Dans ce cas, l'accrochage réalisé sans les pliages induisant des pertes de raideur, est limité dans ses performances parce qu'il est trop agressif pour la matrice.

En effet, comme il est constaté expérimentalement lorsque la fibre est soumise 3 un effort de traction, la matrice peut être cisaillée par les parties aplanies il en résulte le déchaussement néfaste.

Les fibres rugueuses droites ou non.

Ces fibres sont .représentées sur la figure 5.

Dans ce cas, la rugosité et/ou les courbures sont insuffisantes pour réaliser un accrochage.

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La comparaison raisonnée des différentes fibres disponibles actuellement aide à bien comprendre le problème posé :

- Concevoir une fibre s'accrochant parfaitement à la matrice c'est-à-dire ne se déchaussant jamais ni du fait de la fibre elle-même, ni du fait d'une rupture de la matrice au voisinage du moyen d'ancrage.

Avec un tel type de fibre, l'énergie de rupture du matériau composite serait celle de la matrice fragile, augmentéede celle du renfort fibreux.

La présente invention est relative à une fibre en acier par exemple, destinée â renforcer un matériau- matrice, le béton par exemple en ne se déchaussant jamais hors de celui-ci, ni du fait de la fibre elle-même, ni du fait de la matrice par rupture de celle-ci au voisinage de 1" ancrage.

A cet effet, la fibre de renforcement comporte à chaque extrémité selon l' invention un dispositif d'ancrage constitué d'un ou plusieurs volumes de formes quelconques dont toutes les dimensions transversales sont supérieures au diamètre du corps filiforme. Le dispositif d'ancrage peut être constitué à chaque extrémité d'un seul volume appelé tête, pouvant présenter une forme de plus en plus enflée vers les extrémités de la fibre et même présenter une partie à symétrie de révolution.

O PI WIPO

La courbe génératrice de ce solide de révolution peut être telle que 1'intersection de la tangente en tout point de cette courbe avec la surface latérale extérieure du corps filiforme de la fibre se trouve toujours dans le volume même de la tête ; les têtes peuvent toutefois être aussi en partie ou en totalité de forme cylindrique.

Il a été trouvé que la fibre désirée doit avoir un corps filiforme muni à chacune de ses extrémités d'une tête dont la partie intérieure, c'est-à-dire la partie en contact avec le corps filiforme, soit de forme solide de révolution tel que l'angle entre la tangente en tout point de la courbe génératrice et l'axe du corps filiforme ait une valeur maximale comprise entre 20 et 60°. La valeur de cet angle dépendra, pour obtenir le comportement idéal, de la nature du matériau constituant la fibre.

Comme exemple, l'acier, pour des qualités mécaniques de plus en plus faiblesexige des angles de tête de plus en plus élevés et pour des qualités mécaniques de plus en plus élevées exige des angles de tête de plus en plus faibles.

Les éléments filiformes appelés "fibres" décrits ci-avant peuvent se fabriquer par l'utilisation de plusieurs procédés.

En effet, suivant un procédé, un élément filiforme de longueur indéfinie de diamètre égal à la plus grande dimension transversale de tête subit, par passage entre un couple de cylindres de laminage rainures, dont les rainures sont pourvues d'encoches espacées les unes des autres, une réduction de dia-

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mètre sur toute sa longueur sauf que des têtes se forment aux emplacements des encoches taillées le long des rainures des cylindres de laminage.

L'étape suivante de ce procédé consiste à couper régulièrement l'élément filiforme continu laminé de manière à produire des fibres de longueur précise munies à chaque extrémité d'une tête.

Un autre procédé se réalise par frappe d'un marteau sur chaque extrémité d'un élément filiforme, sans tête, ayant un diamètre égal à celui du corps de la fibre, chaque extrémité étant maintenue lors de la frappe par une matrice de manière à obtenir une tête de forme souhaitée.

Un troisième procédé se réalise par formation d'une goutte aux extrémités du corps filiforme à une tempé¬ rature voisine du point de fusion de la matière constituante. Après ce formage, il peut succéder une trempe pour améliorer les qualités mécaniques de la fibre.

Les procédés inventés sont maintenant décrits de manière plus détaillée en faisant référence aux dessins σi-annexés dans lesquels :

- les figures 6A et 6B représentent schématiquement un appareil suivant 1*invention ; - la figure 7 représente le détail X de la figure 6A ;

- la figure 8 représente en vue frontale le couple de cylindres de la figure 6A ;

- la figure 9 représente en coupe le détail Y de la figure 6B ; - la figure 10 représente en perspective quelques

exemples d'éléments obtenus à l'issue des procédés utilisés.

Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent les mêmes éléments.

Comme illustré en figure 6A, le fil bobiné désigné géné¬ ralement par la notation de référence 1 est tiré vers un appareil de laminage 2 constitué d'un couple de cylindres de laminage à canelures pourvues régulière¬ ment sur leur longueur d'encoches matrices des têtes de fibre dont les figures 7 et 8 donnent un exemple de manière à réduire le diamètre du fil comme matériau de base jusqu'au diamètre du corps filiforme de la fibre excepté à l'endroit des têtes de ces fibres.

Cet appareil de laminage 2 fournit un fil de diamètre inférieur au diamètre initial et muni à espacement régulier d'enflures. Le dispositif 4 de cisaillage sectionne le fil ainsi obtenu à mi-volume de chaque enflure pour créer les fibres munies de leurs têtes.

Comme illustré en figure 6B, le fil bobiné désigné géné¬ ralement par la notation de référence 1 est tiré vers un appareil de cisaillage produisant des éléments filiformes 6 droits de courte longueur constante devant être saisis individuellement, pinces à leurs extrémités entre deux matrices, comme en figure 9, engendrant avec l'aide des marteaux de frappé les têtes désirées dans leur forme exacte.

Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée aux détails décrits plus haut. Elle peut subir de nombreuses modifications qui n'en changent pas la ' portée.

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