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Title:
MONOCANALICULONASAL AND/OR MONOCANALICULAR INTUBATION ASSEMBLY FOR NASOLACRIMAL IMPERFORATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/056060
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a monocanaliculonasal and/or monocanalicular intubation assembly mainly intended for nasolacrimal imperforation, comprising a mandrel (2) made of a first essentially rigid material such as a metal, and a tube (1) made of a second material that is essentially less rigid than the first one and essentially flexible, mainly silicone, a blocking plug (6) for blocking the tube in position in the lacrimal duct and protruding laterally from the tube, characterised in that the length dimension of the tube (1) is smaller than the length dimension of the mandrel (2) and in that the mandrel has a thickness, as measured in a direction perpendicular to the length direction, relative to that of the tube (1) such that it can be inserted inside the tube and withdrawn therefrom.

Inventors:
FAYET BRUNO (FR)
Application Number:
PCT/FR2007/001770
Publication Date:
May 15, 2008
Filing Date:
October 26, 2007
Export Citation:
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Assignee:
FAYET BRUNO (FR)
International Classes:
A61F9/00
Domestic Patent References:
WO2006039096A22006-04-13
Foreign References:
US20020151960A12002-10-17
Attorney, Agent or Firm:
EIDELSBERG, Olivier et al. (22 avenue de Friedland, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

.1. Ensemble d'intubation monocanaliculonasal et/ou monocanaliculaire, destiné notamment à l ' imperforation lacrymonasale, comportant un mandrin (2) en un premier matériau sensiblement rigide, par exemple en métal, un tube (1) en un deuxième matériau, moins rigide que le premier matériau, notamment souple, notamment en silicone, un bouchon (6) de blocage, destiné à bloquer en position le tube dans un canal lacrymal, faisant saillie du tube, le bouchon étant constitué d'une tige (7) à une extrémité libre de laquelle se trouve une collerette (8) , caractérisé en ce que la tige et le tube s'étendent dans deux directions qui se croisent, notamment perpendiculaires, la longueur du tube (1) est inférieure à la longueur du mandrin (2), le mandrin (2) a une dimension la plus grande en section transversale, notamment un diamètre, mesurée dans la direction perpendiculaire à la direction en longueur, par rapport à celle du tube (1) telle qu'il peut être introduit à l'intérieur du tube et en être retiré.

2. Ensemble d'intubation monocanaliculonasal et/ou monocanaliculaire, destiné notamment à 1 ' imperforation lacrymonasale, comportant un mandrin (2) en un premier matériau sensiblement rigide , un tube (1) en un deuxième matériau moins rigide que le premier matériau, notamment souple, et un bouchon (6) destiné à bloquer en position le tube dans un canal lacrymal faisant saillie du tube, le bouchon étant constitué d'une tige (7) à une extrémité libre de laquelle se trouve une collerette (8) , caractérisé en ce que la tige et le tube s'étendent dans deux directions qui se croisent, notamment

perpendiculaires, et le mandrin en le premier matériau a une longueur plus grande que la longueur du tube et une partie du mandrin est insérée à l'intérieur du tube

3. Ensemble suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le tube comporte entre son extrémité proximale (5) et la tige (7) du bouchon un tronçon (20) de plus grande section que le reste du tube.

4. Ensemble suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un trou (13) est formé dans la paroi latérale du tube, pour permettre le passage du mandrin.

5. Ensemble suivant la revendication 4, caractérisé en ce que le trou (13) est formé dans la paroi latérale du tube à l'opposé du bouchon.

6. Ensemble suivant la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que le trou (13) est formé dans la paroi latérale du tube entre son extrémité (4) distale et la tige (7) du bouchon, de préférence à moindre distance de celui-ci que de l'extrémité (4) distale.

7. Ensemble suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le mandrin (2) a une plus grande épaisseur en section transversale comprise entre 0 , 3 mm et 0,5 mm.

8. Ensemble suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'extension en longueur du tube (1) en silicone est comprise entre 15 mm et 60 mm.

9. Ensemble suivant l'une des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que l'une (3) des extrémités du mandrin vient en contact contre l'extrémité fermée du tube à distance du bouchon.

10. Ensemble suivant l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la tige est cylindrique circulaire.

11. Ensemble suivant l'une des revendications 4 à 10, caractérisé en ce que le trou est formé par une fente qui peut se collaber.

12. Ensemble suivant l'une des revendications 1 à 11 , caractérisé en ce que le tube fermé est d'un seul tenant à son extrémité distale.

Description:

ENSEMBLE D'INTUBATION MONOCANALICULONASAL ET/OU MONOCANALICULAIRE, NOTAMMENT POUR L ' IMPERFORATION LACRYMONASALE

La présente invention se rapporte à un ensemble d'intubation monocanaliculonasal et/ou monocanaliculaire, destiné notamment à 1 ' imperforation lacrymonasale et aux pathologies canaliculaires .

On connaît déjà, dans l'art antérieur, des ensembles monocanaliculaires qui comportent un mandrin en un matériau sensiblement rigide, par exemple en métal, et un tube- en un matériau sensiblement souple, notamment en silicone, fixé à une extrémité du mandrin. A l'autre extrémité du tube en silicone, il est formé un bouchon d'ancrage, dit bouchon méatique, constitué d'une tige s 'étendant entre une collerette à une extrémité de la tige et un bulbe à l'autre extrémité de la tige, le bulbe étant relié au tube en silicone et la tige étant sensiblement perpendiculaire à la direction d'extension en longueur du tube.

L'utilisation de ces systèmes connus est la suivante. L'objectif est de déboucher un canal lacrymal bouché. Pour ce faire, on introduit, du côté de l'oeil, 1 ' ensemble monocanaliculaire par le mandrin dans le canal lacrymal jusqu'à venir en contact avec la matière bouchant le canal, celle-ci étant alors percée par le mandrin. Enfin le mandrin en métal finit sensiblement au niveau de l'extrémité nasale du conduit lacrymal, tandis que le tube, qui vient à sa suite, a traversé la matière qui bouchait le canal et permet ainsi un passage à travers celle-ci. L'étape suivante consiste à extraire le mandrin métallique en le tirant hors du nez. Pour ce faire, le chirurgien doit "farfouiller" dans le nez, ce qui peut s'avérer dangereux, notamment dans le cas où

l'on opère un nourrisson. Une anesthésie générale, notamment complète, est nécessaire, en particulier avec intubation oro-trachéale ou masque laryngé.

La présente invention vise à surmonter les inconvénients de 1 ' art antérieur en proposant un ensemble d'intubation monocanaliculaire et/ou monocanaliculonasal qui permet au chirurgien d'opérer de manière beaucoup plus sûre et notamment ne l'oblige plus à travailler au niveau du nez du patient pour en extraire le mandrin. Ainsi, en particulier, il n'est plus nécessaire, pour la pose " de cette intubation monocanaliculaire destinée à traverser une obstruction dans le canal lacrymal ou canaliculaire en vue de le réouvrir pour le passage des larmes, de pratiquer une anesthésie générale, notamment complète, une simple anesthésie d'inhalation, sans intubation oro-trachéale, étant, suivant l'invention, suffisante.

Suivant l'invention, l'ensemble d'intubation monocanaliculaire et/ou monocanaliculonasal, est tel que défini à la revendication 1 ou à la revendication 2.

Des perfectionnements avantageux sont décrits aux sous-revendications .

Avec ce nouvel ensemble d'intubation monocanaliculaire, l'utilisation est simplifiée. En effet, maintenant, le chirurgien introduit l'ensemble toujours du côté oeil du canal lacrymal jusqu'à ce que d'une part le bouchon vienne en contact avec un épaulement formé à l'extrémité côté oeil du canal lacrymal, pour ainsi bloquer en mouvement l'ensemble d'intubation, et d'autre part le mandrin, entouré du tube, ait percé la matière obstruant le canal lacrymal ou les voies lacrymales pour permettre la reformation d'une lumière autour du tube en silicone, lumière qui persistera une fois le tube retiré quelque temps après.

Pour retirer le mandrin, le chirurgien n'a plus besoin de passer par le nez, ce qui jusqu'à maintenant entraînait des risques importants pour le patient. Suivant l'invention, le chirurgien appuie sur le canal lacrymal au niveau du mandrin ou maintient le tube par des pinces au niveau du canal et retire simplement par le côté oeil du canal lacrymal le mandrin en le tirant. Il n'est plus maintenant, comme suivant l'art antérieur, sorti par le côté du nez. En outre, il n'est plus non plus nécessaire de tirer l'ensemble jusqu'à la fin du tube en silicone pour amener le bouchon en position. Enfin, une fois que le mandrin a été ressorti, il n'est plus non plus nécessaire de découper le tube, celui-ci ayant dès le départ la dimension souhaitée, ce qui permet d'économiser également en termes de coût de fabrication de l'ensemble d'intubation monocanaliculaire dont la dimension en longueur du tube en silicone est bien plus courte que dans le cas de l'art antérieur.

En particulier, le fait de prévoir un trou dans la partie latérale inférieure de la surface du tube permet d'éviter que l'epithélium canaliculaire subisse une hyperplasie réactionnelle au contact. En effet, dans le cas d'une ouverture réalisée non pas latéralement mais à l'extrémité proximale du tube, l'hyperplasie aurait tendance à épouser tous les contours et interstices et à coloniser le trou débouchant sur une certaine longueur. En outre, une ouverture sous forme de fente a côté du bulbe le respecte complètement. Lorsque l'on retire le mandrin, la fente se collabe et il n'y a pas de colonisation. Enfin, le fait que le bulbe reste fermé limite le risque de canaliculité .

Le bouchon est de préférence constitué d'une tige à une extrémité libre de laquelle se trouve une collerette et à l'autre extrémité côté tube de laquelle se trouve un

bulbe, la tige et le tube s 'étendant dans deux directions qui se croisent, notamment perpendiculairement.

Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le bouchon est fixé à une extrémité du tube par insertion d'un bec faisant saillie latéralement de la tige du bouchon et passant à l'intérieur du tube contre la paroi intérieure du tube en silicone, notamment par ajustement serré.

Suivant ce même mode de réalisation, un trou est formé dans le tube, sensiblement a proximité du bouchon, pour permettre l'insertion du mandrin dans le tube à travers la paroi latérale du tube.

Suivant un mode de réalisation autre préféré de l'invention, le bouchon est issu de la surface latérale du tube et notamment est moulé d'une pièce avec celui-ci et le mandrin est introduit par une ouverture formée à une extrémité du tube en dessous du bouchon, notamment dans l'axe du canal intérieur du tube.

La présente invention se rapporte également a un ensemble monocanaliculaire et/ou monocanaliculonasal d'intubation comportant un mandrin en un premier matériau sensiblement rigide et un tube en un deuxième matériau moins rigide que le premier matériau, notamment sensiblement souple, un bouchon faisant saillie latéralement du tube, de préférence à une extrémité de celui-ci, destiné à bloquer en position le tube dans un canal lacrymal, caractérisé en ce que le mandrin en le premier matériau a une longueur plus grande que la longueur du tube et une partie du mandrin est insérée à l'intérieur du tube, notamment de manière à ce qu'une de ses extrémités vienne en contact contre l'extrémité fermée du tube à distance du bouchon.

Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le mandrin a une plus grande épaisseur dans

la direction perpendiculaire à la direction de son extension longitudinale, notamment a un diamètre de section transversale, qui est compris (e) entre 0,3 mm et 0,5 mm. Ceci est sensiblement inférieur aux dimensions des mandrins usuellement utilisés dans la technique antérieure .

Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, l'extension en longueur du tube en silicone est comprise entre 15 mm et 60 mm, notamment est égal à 35 mm.

La présente invention se rapporte également à un procédé dans lequel un chirurgien introduit dans le canal lacrymal, du côté œil, un ensemble suivant l'invention, le mandrin étant enveloppé en partie par le tube du côté introduit, l'introduction se faisant jusqu'à ce que le bouchon vienne en position au niveau du méat lacrymal pour bloquer le tube en position, le mandrin et le tube étant alors disposés dans les voies lacrymales, puis extrait le mandrin en le sortant du même côté œil par lequel l'introduction s'est faite.

A titre d'exemple, on va maintenant décrire un mode de réalisation préféré de l'invention en se reportant aux dessins dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble suivant 1 ' invention ; la figure 2 est une vue en coupe transversale d'un premier mode de réalisation d'un tube d'un ensemble monocanaliculaire d'intubation suivant l'invention ; la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'un deuxième mode de réalisation d'un tube d'intubation monocanaliculaire d'un ensemble suivant l'invention ; la figure 3' est une vue de dessus du mode de réalisation de la figure 3 ; et la figure 4 est une vue en coupe au niveau du

tronçon 20 du tube des figures 2, 3 et 3'.

A la figure 1, il est représenté, en perspective, un ensemble d'intubation monocanaliculaire et/ou monocanaliculonasal suivant l'invention. Celui-ci est constitué, d'une part, d'un tube 1 en silicone borgne et, d'autre part, d'un mandrin 2 en métal. Le mandrin 2 a une extension en longueur supérieure à l'extension en longueur du tube 1 , notamment 2 à 4 fois supérieure. Le mandrin 1 est inséré dans le tube 2, de sorte que son extrémité 3 distale borgne soit sensiblement en contact avec la paroi intérieure du tube 1 au niveau de l'extrémité 4 distale de celui-ci. Le tube 1 en silicone comporte, à distance de son extrémité 4 distale, et notamment sensiblement au niveau de son extrémité 5 proximale, un bouchon 6. Ce bouchon 6 est constitué d'une tige ou col 7 et d'une collerette 8 faisant saillie latéralement du col 7 à une extrémité de celle-ci. Le col 7 s'étend suivant un axe longitudinal 9 qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du tube 10.

L'extrémité proximale 5 du tube 1 est ouverte (ouverture 13).

Le tube 1 comporte un tronçon 20 qui s'étend entre son extrémité proximale 5 et la tige 7 et qui a une section transversale plus grande que la section transversale du reste du tube. En particulier, dans ce tronçon 20, le tube comporte des parties d'extension 21 en forme de nervures longitudinales à section triangulaire qui viennent en surplus de la section circulaire du tube.

La fonction du bouchon 6 est la suivante. Une fois que le chirurgien a introduit le tube 1 et le mandrin 2 ensemble (c'est à dire avec une partie du mandrin enveloppée par le tube) à l'extrémité côté oeil des voies

lacrymales, le chirurgien poursuit l'avancée de l'ensemble dans les voies lacrymales jusqu'à ce que l'ensemble vienne percer l'obstruction formée dans les voies lacrymales que 1 ' on souhaite percer pour y permettre ultérieurement le passage de larmes, dans un premier temps autour du tube 1 que l'on aura débarrassé du mandrin. L'avancée de l'ensemble est stoppée lorsque le bouchon 6 atteint l'extrémité côté oeil des voies lacrymales et que la collerette 8 vient buter contre 1 ' épaulement ou méat lacrymal formé à 1 ' extrémité du canal lacrymal.

De même, le tronçon 20 de plus grande épaisseur, une fois poussé dans les voies lacrymales, bloque le tube en position pour l'empêcher de ressortir. Cette action du tronçon 20 a pour effet de bloquer le déplacement du tube dans la direction inverse à celle dans laquelle la collerette bloque le déplacement du tube.

. La dimension transversale la plus grande, c'est-à- dire ici dans le cas d'un mandrin cylindrique circulaire, le diamètre de la section transversale, du mandrin est de 0,4 mm, et notamment comprise entre 0,3 mm et 0,5 mm.

Suivant un mode de réalisation représenté à la figure 2, la fixation du bouchon au tube est réalisée par l'insertion d'un bec 12 faisant saillie de la surface latérale de la tige 7 du bouchon et adapté par ajustement serré dans le tube avec collage contre la paroi intérieure du tube 1. On forme alors un trou 13 dans la paroi latérale du tube 1 , pour permettre le passage du mandrin. Suivant un autre mode de réalisation représenté à la figure 3, le bouchon est réalisé d'une pièce avec le tube, par exemple par moulage, et l'ouverture 13' permettant l'introduction du mandrin 2 est réalisée au niveau de l'extrémité 5 proximale du tube 1.