Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un dispositif horloger pour l'affichage des phases de lune notamment, mais pas exclusivement, sur le cadran d'une montre-bracelet, d'une montre de poche, d'un affichage au dos de la montre, ou à tout autre affichage.

Etat de la technique

[0002] Les dispositifs d'affichage des phases de lune sont bien connus dans le domaine horloger. Classiquement, les phases de la lune sont indiquées par un disque mobile qui effectue un tour complet tous les deux mois, sur lequel la lune est représentée deux fois. Une ouverture de forme particulière dans le cadran laisse visible une partie de l'une ou de l'autre image de manière à montrer une forme correspondante à la phase de la lune. US508467 et beaucoup d'autres publications similaires illustrent ce type de dispositif.

[0003] La forme de la lune affichée par ces dispositifs est correcte seulement lors de la pleine lune et dans les phases proches de la nouvelle lune, lorsque l'astre a la forme d'un croissant. Ces affichages sont incapables de reproduire l'image véritable de la lune aux quartiers, lorsque la ligne de séparation entre la zone claire et la zone sombre est droite, et entre les premiers et derniers quartiers, lorsque la lune est bossue.

[0004] D'autres dispositifs connus, par exemple par EP1701227, proposent des affichages dans lesquels un disque portant une série d'images de la lune dans ses différents aspects se déplace en regard d'un guichet qui ne laisse apparaître qu'une représentation à la fois.

[0005] D'autres dispositifs, par exemple ceux proposés par EP1615086 et EP1475680, proposent des affichages dans lesquels l'image de la lune est créée par un organe d'affichage présentant des zones sombres et claires de forme particulière se déplaçant de façon complexe derrière un guichet. Ces mécanismes prévoient des compositions de rotations et coulissements, ou bien de rotations arbitraires larges et petites à chaque transition.

[0006] US5650736 divulgue un affichage avec deux organes d'affichage tournant superposés derrière un guichet, l'un présentant des zones claires et sombres, l'autre avec des zones claires, sombres et transparentes. Cet affichage est relativement encombrant.

[0007] On connaît aussi des montres dans lesquelles la phase de la lune est indiquée par un petit globe sombre et clair, tournant autour d'un axe de rotation tel qu'un minuscule corps céleste. Cette manière d'afficher la phase de la lune est certes fidèle, mais occupe aussi une épaisseur très considérable.

Bref résumé de l'invention

[0008] Un but de la présente invention est de proposer un dispositif d'affichage des phases de lune exempt des limitations des solutions connues, qui soit à la fois réaliste et d'une surface d'encombrement réduite.

[0009] Dans la description des modes de réalisation et dans les

revendications, on a utilisé le terme "lunaison" pour désigner un intervalle temporel dont la longueur est, au moins approximativement, un mois synodique de 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 2.8 secondes, soit

29.530588 jours. Selon la qualité de la montre et la précision cherchée, le mécanisme d'affichage pourrait réaliser un cycle complet en une lunaison de 29.53125 jours, de 29.5 jours, de 30 jours, ou d'une autre durée proche de la valeur exacte recherchée.

[0010] Selon l'invention, ces buts sont atteints notamment au moyen de l'objet de la revendication principale, et notamment par un dispositif d'affichage de phases de lune pour pièce d'horlogerie comportant un premier organe d'affichage portant une pluralité de premières images représentant au moins partiellement la lune, une zone d'affichage et des moyens d'entrainement agencés de façon à déplacer par sauts successifs, le premier organe d'affichage en référence à la zone d'affichage afin d'afficher une succession de représentations de la lune, le dispositif ayant ceci de particulier que les durées d'affichage des premières images ne sont pas toutes égales.

[0011] Ainsi le dispositif permet d'obtenir une grande précision dans l'affichage des phases de lune les plus reconnaissables telles la pleine lune, la demi-lune ou la nouvelle lune, alors que les phases intermédiaires, moins singulières, restent visibles pendant une durée plus longue. Cela permet d'obtenir un affichage plus réaliste tout en utilisant un nombre d'images réduit. Alternativement, l'invention permet d'augmenter la taille des images sans augmenter la taille du disque d'affichage ni altérer le réalisme de l'affichage.

[0012] La libre programmation des sauts variables pour chaque image permet également une plus grande liberté pour concevoir un mécanisme dont la durée de lunaison de l'affichage qui soit proche de la durée réelle de lunaison et ainsi réduire voire éliminer, le besoin de régler l'affichage.

[0013] Selon un autre aspect, l'invention propose un dispositif

comportant également un deuxième organe d'affichage portant des deuxièmes images et apte à être déplacé en référence à la zone d'affichage par le moyen d'entrainement pour faire apparaître successivement les deuxièmes images dans la zone d'affichage où une deuxième image forme, en combinaison avec une première image du premier organe d'affichage, une représentation de phase de lune.

[0014] Avantageusement, la représentation d'une phase de lune par la combinaison de deux images permet d'augmenter le nombre de

représentations de la lune sans augmenter la surface occupée par les images, une image partielle pouvant apparaître dans plusieurs

représentations distinctes. Alternativement, l'invention permet, pour un nombre donné de représentations de la lune, d'augmenter leur taille sans augmenter celle du disque d'affichage. [0015] Les revendications dépendantes illustrent des variantes

avantageuses avec des caractéristiques non essentielles, par exemple l'utilisation de disques concentriques pour les organes d'affichage et celle d'un mécanisme de saut instantané.

[0016] D'autres variantes avantageuses revendiquées concernent des roues de programme pour actionner le premier organe ou le deuxième organe d'affichage à des instants prédéterminés de la lunaison, les roues de programme étant connectables à un mouvement d'horlogerie pour tourner avec une période en relation avec la durée de la lunaison, par exemple un tour complet ou deux tours complets par lunaison (si on utilise la symétrie entre la phase croissante et la phase décroissante de la lune). Par ailleurs, les roues de programme ont un profil configuré pour déplacer le premier organe d'affichage et/ou le deuxième organe d'affichage au passage desdits instants déterminés de la lunaison.

[0017] Dans une variante préférée, les roues de programme sont superposées axialement, tournent ensemble, et ont chacune une denture intermittente attaquant deux roues entraîneuses solidaires du premier, respectivement deuxième disque d'affichage. Les roues entraîneuses peuvent être maintenues en position stable chacune par un sautoir.

[0018] La rotation par sauts instantanés ou traînants des roues de programme peut être obtenue par une bascule coopérant avec une étoile solidaire desdites roues de programme. L'étoile étant préférablement maintenue en position stable par un sautoir. Selon la période choisie de l'actionnement de l'affichage, il se crée chaque jour un décalage de l'instant de saut, ainsi pour éviter d'observer une phase de transition de l'affichage au moment où on l'observe, un saut instantané permet d'observer en tout temps une représentation réaliste de la phase de lune.

Brève description des figures

[0019] Des exemples de mise en oeuvre de l'invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées dans lesquelles : Les figures 1 et 2 illustrent une réalisation du dispositif de l'invention vue côté cadran.

Les figures 3 et 4 montrent la face opposée du dispositif des figures 1 et 2. Dans la figure 4 les disques d'affichage ont été enlevés.

Les figures 5a à 5g illustrent les différentes phases d'une transition entre deux images de la lune.

La figuré e illustre la succession d'images de la lune d'une nouvelle lune à la suivante.

Exemple(s) de mode de réalisation de l'invention

[0020] Se référant aux figures 1 et 2, le dispositif d'affichage de l'invention comporte deux disques 80, 90 portant chacun une série de représentations partielles de la lune, telle qu'elle apparaît à des instants déterminés de la lunaison. Le premier disque 80, en forme de couronne, encercle le disque 90 qui lui est concentrique et gît essentiellement dans le même plan. L'invention ne se limite pas à cet agencement particulier, le premier disque pouvant également être le disque intérieur. Dans l'exemple représenté, chacun des deux disques indicateurs 89, 90 porte une série d'images de la même partie de la lune. Deux images partielles juxtaposées peuvent donner une représentation réaliste de la lune à des phases prédéterminées de la lunaison. Ainsi les représentations de la phase de lune sont combinées par la juxtaposition d'une première et d'une deuxième images complémentaires occupant des portions fixes et complémentaires du disque lunaire.

[0021] Les disques de l'exemple indiqué portent chacun six images partielles, et sont actionnés par un dispositif d'entrainement qui sera décrit plus bas pour donner lieu à dix représentations différentes de la lune, chacune correspondant à une phase du cycle mensuel de la lunaison.

Chaque image de la lune est obtenue par la composition de deux images partielles, une première image du premier disque 80, et une deuxième image du deuxième disque 90, qui se trouvent en même temps juxtaposé sous un guichet non représenté, ou un autre révélateur, par exemple dans le cas d'une montre squelette. On remarque qu'il y a six images différentes sur le disque interne 90, tandis que le disque 80 porte quatre images différentes, les images entièrement claires 81, 82 et les images entièrement sombres 84, 85 se répétant deux fois identiquement pour des raisons de symétrie. Le disque 80 pourrait tout aussi bien porter 6 images distinctes ce qui donnerait lieu à 12 représentations différentes de la lune.

[0022] Il faut comprendre que le fait d'avoir six images partielles donnant lieu à dix images différentes de la lune n'est pas une

caractéristique essentielle, mais plutôt un compromis avantageux entre la volonté de suivre exactement la progression des phases lunaires au fil de la lunaison, et la taille de l'affichage. L'invention englobe aussi des

réalisations avec un nombre différent d'images. On pourrait envisager une variante capable d'afficher jusqu'à 30 images de la lune différentes. Notons également que les deux disques n'ont pas nécessairement le même nombre d'images partielles.

[0023] La succession des images dans un ordre particulier est assurée par des moyens d'entrainement 22, 23 ,25, 40, 41, 43, 63, 71, 72, 61, 62 agencés de façon à déplacer par sauts successifs, le premier et le deuxième organe d'affichage 80, 90 en référence à la zone d'affichage afin d'afficher une succession de représentations de la lune.

[0024] Dans le mécanisme illustré à titre d'exemple, la roue 23 est entraînée par la roue 24 qui effectue un tour complet en un jour, à travers le mobile 22, et sa période de rotation est de 23.625 heures. La roue 23 porte un doigt 25 qui agit sur la goupille 41 pour faire avancer les disques 80 et 90. Le doigt 25 est préférablement rétractable pour éviter des corrections inopinées lors de la mise à l'heure arrière. Autrement dit, l'ensemble constitué des roues 22 et 23 et du doigt 25 constitue un actionneur capable de délivrer une impulsion périodique en étant relié cinématiquement au mouvement de la pièce d'horlogerie, en l'occurrence à la roue de vingt-quatre heures 24. [0025] La période de l'affichage est un multiple de la période

d'impulsion de l'actionneur. Dans les mécanismes de l'art antérieur, le nombre d'images d'égales durées impose la période d'activation de l'affichage et, à partir de la base de temps du mouvement, le rapport de réduction théorique permettant de l'obtenir. Pour des raisons

d'encombrement et de rendement, le concepteur est limité à des

engrenages simples dont le rapport de réduction est approximativement celui recherché. Le mécanisme d'affichage de l'invention présente l'avantage de rendre la période d'impulsion indépendante du nombre d'images à afficher en laissant la liberté de choisir individuellement la durée d'affichage de chaque image. Cela offre une grande liberté concevoir un mécanisme dont la période d'affichage est aussi proche que possible de la durée réelle de la lunaison. Dans l'exemple de réalisation présenté, on a choisi une combinaison de 30 impulsions et d'une période d'impulsion de 23,625 heures qui s'obtient à partir de la roue de 24h. Cela correspond à une durée du cycle d'affichage de 29j 12h et 45min, très proche de la durée réelle de lunaison. La précision d'un tel affichage est de 1 jour/125 ans ce qui permet de le qualifier de lune astronomique. Il est à noter que l'on peut afficher le nombre de phases de lune que l'on souhaite jusqu'à 30, avec un tel mécanisme d'entrainement.

[0026] Les figures 3 et 4 permettent de voir le mécanisme d'avancement des disques 80 et 90 qui comporte en premier lieu une bascule 40 qui est actionnée trente fois par lunaison par la roue 23. La bascule est maintenue en position de repos par le ressort 42 et porte à une extrémité un cliquet rétractable 43 qui à chaque action de va-et-vient, fait avancer d'un cran l'étoile 63. Le cliquet 43 est tracé de façon à éviter tout double saut de l'étoile 63. Le sautoir 65 contribue aussi à stabiliser l'étoile 63 lorsque la bascule 40 est soulevée et empêche la rotation de l'étoile en sens inverse.

[0027] La bascule de correction 48 est maintenue en position de repos par le ressort 49. Sa fonction est d'actionner manuellement la bascule de lune 40 indépendamment de la position de la roue 23, lorsqu'une

correction de l'indication de phases de lune est nécessaire. De préférence, ce doigt 25 est escamotable pour des raisons de sécurité. Sur la figure 4, qui illustre le mécanisme d'affichage de l'invention sans les disques

indicateurs 80 et 90, on peut voir les deux roues de programme 61 et 62 qui sont actionnées et avancent d'un angle déterminé à chaque mouvement de va-et-vient de la bascule 40. Chaque roue de programme a une denture intermittente avec des dents à des positions angulaires prédéterminées. Les dents des roues de programme coopèrent avec les deux roues

entraîneuses 71 et 72 lesquelles, à leur tour, sont solidaires du premier disque indicateur 80, respectivement du deuxième disque indicateur 90.

[0028] Lorsque, à l'occasion d'une impulsion de l'actionneur, une dent de la roue de programme engrène avec_une roue entraîneuse, le disque indicateur correspondant fait une rotation de 60°, ce qui correspond au passage entre une image et la suivante. Les sautoirs 76 et 77 assurent la stabilité et l'indexation des disques indicateurs et le profil des dentures intermittentes des roues de programme est agencé pour bloquer la rotation accidentelle des roues entraîneuses et empêcher toute

désynchronisation.

[0029] L'ensemble formé par la bascule 40, le cliquet 43, l'étoile 63, les roues de programme 61,62 et les roues entraîneuses 71, 72 constitue un premier et un deuxième sélecteur, qui sont capables de déplacer le premier et le deuxième organe d'affichage en référence à la zone d'affichage selon une séquence prédéterminée. La fonction d'un sélecteur est de déplacer un organe d'affichage pour passer d'une image à la suivante, en réponse à n impulsions de l'actionneur, n étant un entier proportionnel à la durée d'affichage de l'image considérée. Pour au moins un des organes

d'affichage, la durée d'affichage n'est pas identique pour toutes les images, autrement dit, le nombre n varie.

[0030] L'utilisation des deux roues de programme indépendantes pour actionner les disques indicateurs 80 et 90 permet une grande liberté de choix des instants de transition entre une image de la lune et la suivante.

On peut positionner les dents des roues 61 et 62 de façon à afficher la pleine lune et la nouvelle lune pour une seule période délimitée par deux mouvements successifs de la bascule 40, c'est-à-dire 23.625 heures, tandis que les phases de lune croissante et décroissante restent visibles pendant trois ou quatre périodes. Cela permet de marquer exactement la pleine lune et la nouvelle lune afin de rendre l'affichage plus réaliste et de faciliter le réglage.

[0031] L'invention porte également sur un dispositif d'affichage qui ne comporterait qu'un seul organe d'affichage et dont les durées d'affichage de chaque image ne seraient pas toutes égales.

[0032] Les durées d'affichage différenciées d'un tel dispositif permettent de rendre cet affichage plus réaliste comparé à ceux de l'art antérieur.

[0033] Les figures 5a à 5g décomposent une action de va-et-vient de la bascule de lune 40. Sur la figure 5a est représenté l'instant du premier contact entre le doigt 25 et la goupille 41. La bascule est en position de repos, le cliquet positionné entre deux dents de l'étoile 63.

[0034] Les figures 5b à 5d montrent trois phases successives de la levée de la bascule de lune. Jusqu'à la position représentée à la figure 5c, le cliquet 43 pivote en sens antihoraire et glisse sur le flanc d'une dent sans que la roue 63 ne bouge, car elle est maintenue par le sautoir 65 qui bloque la rotation en sens antihoraire.

[0035] La figure 5d montre l'instant de dégagement entre le doigt 25 et la goupille 41. La bascule de lune 40 est levée et le ressort 42 armé au maximum. L'instant suivant (figure 5e) la bascule 40 revient promptement vers sa position de repos sous l'action du ressort 42 en entraînant l'étoile 63 en rotation par l'intermédiaire du cliquet 43 (figures 5f et 5g). La roue entraîneuse 72, et le disque d'affichage 80 qui lui est solidaire, avancent de 1/6 ^e de tour. Le passage d'une image à l'autre est instantané, ce qui est préférable, car on évite des indications 'décomposées' peu lisibles, d'autant plus que les transitions sont effectuées sans rapport avec l'heure qu'il est.

Un mécanisme semi-instantané ou traînant serait toutefois envisageable. [0036] La bascule et son ressort de rappel chargé progressivement par l'action du doigt 25 constituent un dispositif de saut instantané. Il est à noter qu'un tel dispositif de saut instantané pourrait être situé à un autre emplacement, par exemple en aval du sélecteur.

[0037] La figuré e illustre les images de la lune qu'on peut obtenir par juxtaposition des images partielles 81-86 et 91-96 des deux disques indicateurs (aussi visibles sur la figure 1). Les images apparaissant à travers le guichet sont dessinées en traits continus et pleins, celles cachées par le cadran en traits interrompus et hachurés.

[0038] Un cycle de lunaison débute avec la nouvelle lune "ni ", en haut à gauche, et les deux images partielles 94 et 84 sont visibles. Les images juxtaposées donnent une image de la lune noire. A un moment défini par le profil de la roue de programme correspondante, le disque externe effectue un saut et montre l'image successive 83. Les deux images sous le guichet se composent pour montrer la lune à son premier croissant "c1 ".

[0039] Les roues de programme sont conçues pour faire avancer, à des moments définis, encore une fois le disque externe pour montrer l'image partielle 82, puis les disques interne et externe, pour donner l'image composée de 81 et 93, ensuite encore une fois le disque interne pour afficher l'image partielle 92. Comme on peut le voir sur la figure, cela donne trois images de lune progressivement croissante "c2", "c3 ", "c4".

[0040] L'image 'pl ' est celle de la lune pleine, qui s'affiche lorsque le disque interne 90 tourne pour montrer l'image partielle 91. Ensuite, les images 'd 1 ', 'd2', 'd3', 'd4‘ montrent la lune en quatre aspects

progressivement décroissants.

[0041] Avantageusement, la séquence des actionnements des disques 80 et 90 se répète identiquement deux fois dans une lunaison, grâce à la symétrie entre les phases croissante et décroissante de la lune. Pour cette raison, l'étoile 63 a quinze dents et entraîne les roues de programme en raison de deux tours par mois. On pourrait envisager cependant aussi des variantes dans lesquelles les roues de programme effectuent un tour par mois ou plusieurs tours par mois.

[0042] De façon importante, le disque 80 et le disque 90 se déplacent par sauts successifs, sous l'action des moyens d'entrainement comprenant le renvoi 22, roue 23, doigt 25, bascule 40, ergot 41, cliquet 43, étoile 63, roue entraîneuses 71 et 72, et roues de programme 61, 62, de façon à faire apparaître, dans la zone d'affichage définie par le guichet, des

représentations partielles de la lune, et les durées d'affichage de ces représentations ne sont pas toutes égales.

Numéros de référence employés sur les figures

[0043]

22 renvoi

23 roue de 23.625 heures

24 roue de 24 heures

25 doigt escamotable

40 bascule de lune

41 ergot, goupille

42 ressort bascule de lune

43 cliquet

48 bascule correction

49 ressort correction

61 première roue de programme

62 deuxième roue de programme

63 étoile de 15

65 sautoir de l'étoile de 15

71 première roue entraîneuse

72 deuxième roue entraîneuse

76 sautoir première roue

77 sautoir deuxième roue

80 premier disque d'affichage -86 représentations partielles de la lune deuxième disque d'affichage-96 représentations partielles de la lune