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Title:
MORPHOLOGICALLY ADAPTIVE UNDERGARMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/046997
Kind Code:
A3
Abstract:
The invention relates to a bra (1) (or knickers), comprising two cups (2), each having a shaped flexible shell and an intermediate element (5) connecting the two cups, each cup (or the knickers) comprising: a first part (23) forming the greater part of the surface, having substantially homogeneous elasticity and having at least one hole; and a second part forming a linear yoke (24) passing through the hole, having much greater elasticity than the first part, and connected to opposite edges of the hole.

Inventors:
ROSE BEN (GB)
CUCKNELL ALAN (GB)
MASON NEIL (GB)
CRICKMORE PHILIP (GB)
Application Number:
PCT/FR2007/001686
Publication Date:
June 12, 2008
Filing Date:
October 15, 2007
Export Citation:
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Assignee:
DBAPPAREL OPERATIONS (FR)
ROSE BEN (GB)
CUCKNELL ALAN (GB)
MASON NEIL (GB)
CRICKMORE PHILIP (GB)
International Classes:
A41C3/00
Foreign References:
US3036575A1962-05-29
US6036577A2000-03-14
DE1074524B
FR1008449A1952-05-19
FR2881624A32006-08-11
Attorney, Agent or Firm:
BERTRAND, Didier (38 avenue Hoche, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Sous-vêtement de type serré, de type soutien-gorge ou culotte, comprenant une surface textile principale (23) destinée à être ajustée au corps de l'utilisateur, la surface étant bordée par au moins une bordure (26) destinée également à être ajustée au corps de l'utilisateur, la surface textile principale (23) présentant une première caractéristique d'élasticité, la surface textile principale (23) présentant au moins un empiècement (24) à plat dans une matière textile présentant une seconde caractéristique d'élasticité supérieure à la première caractéristique d'élasticité, caractérisé en ce que l'empiècement

(24) a une forme sensiblement linéaire de faible surface.

2. Sous-vêtement selon la revendication 1, caractérisé en ce que la forme de l'empiècement (24) définit une longueur et une largeur et en ce que la longueur de l'empiècement (24) est sensiblement plus grande que la largeur de l'empiècement, de préférence au moins 1 ,5 fois plus grande, et de manière encore plus préférée au moins 2 fois plus grande.

3. Sous-vêtement selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la surface de l'empiècement (24) est inférieure à quelques cm 2 pour un empiècement de plusieurs centimètres de longueur et inférieure à 2 cm 2 ou de préférence de l'ordre de 1 cm 2 pour un empiècement inférieur ou égal à deux centimètres de longueur.

4. Sous-vêtement selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'empiècement (24) présente une ou plusieurs des caractéristique géométriques suivantes : il est unique ou multiple, il définit une ligne droite ou une ligne courbe ; il forme un segment de ligne ou une ligne fermée sur elle-même ; il est situé entièrement à l'intérieur de la surface textile (23), ou il débouche par une ou deux extrémités au niveau d'une bordure (26) de la surface textile principale (23).

5. Sous-vêtement selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il est prévu une pluralité d'empiècements (24) débouchant sensiblement transversalement en bordure (26) de la pièce.

6. Sous-vêtement selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque empiècement (24) est triangulaire.

7. Sous-vêtement selon la revendication 6, caractérisé en ce que la longueur de l'empiècement linéaire triangulaire (24) est avantageusement inférieure à 2,5 cm et sa largeur à la base est inférieure à 1 ,5 cm et de préférence à 1 cm.

8. Sous-vêtement selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'une bordure (26) dans laquelle débouche un ou plusieurs empiècements (24) reçoit un ourlet élastique (25).

9. Sous-vêtement selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que une bordure dans laquelle débouche un ou plusieurs empiècements (24) est le bord supérieur (26) d'un bonnet (2) de soutien-gorge, une ceinture (26') de culotte ou des tours de cuisse (26") de culotte.

10. Sous-vêtement selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la matière formant le ou les empiècements (24) est une bande continue (27) de matière élastique fixée parallèlement à la surface principale (23) de manière à passer au niveau du ou des empiècements (24).

11. Sous-vêtement selon la revendication 10, caractérisé en ce que la bande (27) est fixée à l'arrière de la surface principale (23).

12. Sous-vêtement selon la revendication 10, caractérisé en ce que la bande (27) est fixée entre les couches d'un sandwich constituant la surface textile principale (23).

Description:

SOUS-VETEMENT A ADAPTATION MORPHOLOGIQUE

L'invention concerne le domaine de l'habillement, et en particulier un sous-vêtement destiné à être porté relativement serré près de la peau, à savoir un soutien-gorge ou une culotte. Un soutien-gorge comprend usuellement deux bonnets de forme bombée destinés à envelopper la poitrine, reliés ensemble par un élément intermédiaire. Depuis chaque bonnet, s'étend un dos. Les dos sont aptes à être fixés ensemble afin que le soutien-gorge soit maintenu en place sur l'utilisatrice.

Un même modèle de soutien-gorge est généralement distribué avec différentes tailles, afin de s'adapter aux différences de tour de poitrine ou de profondeur de poitrine des utilisatrices.

Cependant, certains modèles de soutien-gorge peuvent ne . pas présenter une taille adéquate pour s'adapter parfaitement à la poitrine de certaines utilisatrices. De plus, les seins de l'utilisatrice peuvent présenter une morphologie différente, ce qui fait qu'aucun soutien gorge n'est parfaitement adapté à la morphologie des deux seins. Par ailleurs, la morphologie ou le volume de la poitrine d'une même utilisatrice peut varier sensiblement dans le temps. Le soutien- gorge peut alors se révéler provisoirement inconfortable pour son utilisatrice. Au-delà de l'inconfort, l'utilisatrice peut même subir des irritations ou des écorchures générées au niveau du bord supérieur du bonnet.

Il est connu par le document US 3063575 de disposer en bas des bonnets et sur les deux côtés des pièces élastiques en tissu extensible léger. Ceci permet une certaine adaptation à la poitrine, mais modifie l'esthétique du soutien-gorge dans des proportions inacceptables pour l'acheteuse. Dans un domaine différent, celui des soutien-gorge d'allaitement, on connaît par le document US 6036577 de réaliser une coque comportant une large échancrure de 60° comblée par une matière en résille absorbant les excès de lait. C'est un objet utilitaire qui, contrairement aux soutiens-gorge concernés par l'invention, n'est pas soumis aux exigences du style et de la mode.

L'invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients et notamment à proposer un sous-vêtement adaptable morphologiquement sans sacrifier à l'esthétique nécessaire pour ce type de produits. L'invention atteint son but en proposant un sous-vêtement de type serré comprenant une surface textile principale destinée à être ajustée au corps de l'utilisateur, la surface étant bordée par au moins une bordure destinée également à être ajustée au corps de l'utilisateur, la surface textile principale présentant une première caractéristique d'élasticité, la surface textile principale présentant au moins un empiècement à plat dans une matière textile présentant une seconde

caractéristique d'élasticité supérieure à la première caractéristique d'élasticité, caractérisé en ce que l'empiècement a une forme sensiblement linéaire de faible surface.

La Demanderesse a en effet découvert qu'il est possible de conférer des propriétés d'adaptabilité morphologique suffisantes pour les sous-vêtements sans altérer leurs caractéristiques esthétiques de manière négative, en prévoyant que le ou les empiècements destinés à apporter l'adaptabilité sont réalisés sous une forme sensiblement linéaire de faible surface, au lieu d'être réalisés sous forme de surfaces plus vastes et ramassées qui sont très visibles et modifient considérablement l'homogénéité de la pièce textile. Cette forme linéaire de petites dimensions apparaît alors plus comme un motif décoratif que comme un élément constructif, bien qu'il joue ce rôle.

Par forme sensiblement linéaire de faible surface, on entend : -d'une part que la forme de l'empiècement définit clairement une longueur et une largeur (éventuellement variable au long de la longueur, auquel cas on définit une largeur moyenne), et que la longueur de l'empiècement est sensiblement plus grande que la largeur de l'empiècement, de préférence au moins 1 ,5 fois plus grande, et de manière encore plus préférée au moins 2 fois plus grande.

-d'autre part que la surface de l'empiècement reste modeste au regard de la surface de la pièce textile, par exemple inférieure à quelques cm 2 , de préférence 5 cm 2 , pour un empiècement relativement long (plusieurs centimètres de longueur, par exemple entre 3 et 5 cm) et inférieure à 2 cm 2 ou de préférence de l'ordre de 1 cm 2 pour un empiècement court (inférieur ou égal à deux centimètres de longueur).

L'empiècement présente avantageusement une ou plusieurs des caractéristiques géométriques suivantes. L'empiècement peut être unique ou multiple. Le ou chacun des empiècements linéaires peut définir une ligne droite ou une ligne courbe, former un segment de ligne ou une ligne fermée sur elle-même, être situé entièrement à l'intérieur de la surface textile, ou au contraire déboucher par une ou deux extrémités au niveau d'une bordure de la surface textile principale.

De manière particulièrement préférée, il est prévu une pluralité d'empiècements (par exemple trois pour un bonnet de soutien-gorge) débouchant sensiblement transversalement en bordure de la pièce. De préférence, ces empiècements sont de forme sensiblement triangulaires. Avantageusement, la base du triangle est située du côté de la bordure et le sommet du triangle est situé à l'intérieur de la surface textile principale. La longueur de l'empiècement linéaire triangulaire est avantageusement inférieure à 2,5 cm et sa largeur à la base est inférieure à 1,5 cm et de préférence à 1 cm. Cette pluralité de petits empiècements donne une très grande

souplesse d'adaptation morphologique, tout en ne dénaturant aucunement l'esthétique du soutien-gorge ou de la culotte.

Avantageusement, la bordure dans laquelle débouche un ou plusieurs empiècements reçoit un ourlet élastique venant terminer proprement l'article textile et le renforcer au niveau des empiècements, notamment si ceux-ci sont réalisés dans un matériau fragile.

Dans le cas d'un soutien-gorge, la bordure considérée dans laquelle débouchent les empiècements est avantageusement le bord supérieur du bonnet de soutien-gorge. Pour une culotte, la bordure peut être la ceinture de la culotte ou les tours de cuisse. Un avantage particulier de la réalisation de l'invention sous forme d'empiècements triangulaires étroits en bordure supérieure du soutien-gorge est qu'ils permettent aussi bien une adaptation à une gorge plus petite (l'angle des évidements triangulaires se referme, ce qu'autorise la souplesse de la matière élastique) qu'à une gorge plus importante que le volume nominal pour lequel le soutien- gorge est prévu (l'angle des évidements s'élargit grâce à l'élasticité de la matière élastique).

Avantageusement, la matière formant le ou les empiècements est une bande continue de matière élastique fixée parallèlement à la surface principale de manière à passer au niveau du ou des empiècements. Selon une disposition très avantageuse, une même et unique bande élastique sert ainsi à la fabrication de plusieurs empiècements, ceux-ci étant alignés le long d'une surface que peut couvrir la bande à plat, par exemple en bordure de la surface textile principale.

De préférence, la bande est fixée à plat (compte tenu de l'élasticité de la bande et des petites dimensions considérées des empiècements, l'éventuelle caractère courbe ou gauche de la surface principale à ce niveau est négligeable) à l'arrière de la surface principale, de manière à n'être pas visible ailleurs qu'au niveau des empiècements. De préférence, elle est fixée à la surface principale le long des bords ou de certains bords des empiècements, par exemple le long des deux bords issus du sommet intérieur pour des évidements triangulaires débouchant en bordure. La fixation peut se faire par collage, soudage ou couture.

La matière à caractéristique d'élasticité supérieure destinée aux empiècements est avantageusement un tulle élastique.

La surface textile principale est avantageusement constituée par une technique de sandwich de plusieurs couches contrecollées et moulées, avec notamment une couche textile supérieure, une couche textile inférieure, et au moins une couche de mousse entre les deux. Une telle matière qui est souple et confortable mais modérément élastique profite très avantageusement des possibilités d'adaptabilité offertes par les empiècements conformes à l'invention. Dans le cadre d'une telle technique de sandwich, on peut très avantageusement prévoir que la matière formant le ou les empiècements est une bande continue de matière

élastique introduite entre des couches du sandwich constitutif au cours de sa construction de manière à passer au niveau des évidements qui doivent avoir été réalisés sur les couches du sandwich autres que la matière très élastique. Une telle matière élastique devenant partie constitutive du sandwich est avantageusement collée au autres couches en dehors de l'évidement, ce qui supprime toute couture à cet endroit.

L'invention trouve à s'appliquer notamment à un soutien-gorge, comprenant deux bonnets présentant chacun une coque souple conformée présentant un bord supérieur, et un élément intermédiaire connectant les deux bonnets, dans lequel les empiècements sont formés dans le bord supérieur des bonnets sous forme de quelques (par exemple 3) empiècements triangulaires de petites dimensions. Chaque bonnet peut être associé à une armature rigide fixée au bord inférieur de la coque souple. Le soutien-gorge peut comprendre classiquement deux bretelles et deux dos, chaque dos s'étendant depuis un bord latéral d'un bonnet respectif, chaque bretelle joignant le bord supérieur d'un bonnet respectif au dos s'étendant depuis ledit bonnet.

L'invention trouve également à s'appliquer pour une culotte, notamment en association au tour de ceinture ou aux tours de cuisse.

Les empiècements selon l'invention sont avantageusement formés en formant à l'aide d'outils de découpe, par exemple des outils de découpe à l'emporte-pièce ou de découpe aux ultrasons, dans une surface principale complète des évidements correspondants aux empiècements à former (ce qui est particulièrement simple si les emplacements sont en bordure), et ensuite à venir disposer la bande continue de matière plus extensible qui va couvrir les évidements parallèlement à la surface principale, soit à l'intérieur ou à l'extérieur de celle-ci en la fixant le long des évidements par collage ou par une opération de couture de type classique, par exemple boutonnière, soit de manière interne en l'incluant dans le sandwich constitutif selon la technique déjà évoquée. Il suffit ensuite de terminer la confection de l'article de manière classique, notamment avec la formation éventuelle d'un ourlet sur la bordure.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

-la figure 1 est une vue de face d'un exemple de soutien gorge selon l'invention ; -les figures 2 à 29 illustrent différentes configurations de bonnet, en vue de face ou de derrière.

-les figures 30 et 31 illustrent en vue de face l'application de l'invention à une culotte selon deux modes de réalisation.

L'invention propose un sous-vêtement à ajustement serré, et notamment sur les figures 1 à 29 un soutien gorge muni de bonnets présentant chacun une coque souple conformée. Une première partie de la coque forme la majeure partie de la surface de la coque et a une élasticité sensiblement homogène. Au moins un évidement est réalisé dans cette première partie, cet évidement étant traversé par une deuxième partie de la coque présentant une élasticité très supérieure à celle de la première partie et solidaire de bords opposés de l'évidement.

Ainsi, la première partie peut assurer un contact correct avec la poitrine car elle présente une certaine rigidité, la coque pouvant en outre être localement déformée du fait de l'élasticité de la deuxième partie traversant l'évidement. La coque assure tout de même un bon maintien de la poitrine au niveau des évidements, du fait de l'élasticité de la deuxième partie.

La figure 1 illustre un exemple de soutien-gorge 1 selon l'invention. Ce soutien-gorge présente deux bonnets 2, connectés par une partie intermédiaire 5. Chaque bonnet 2 forme une coque souple conformée, destinée à loger un sein d'une utilisatrice et présentant avantageusement une forme proche d'un secteur de sphère. Chaque bonnet 2 présente avantageusement une armature rigide 22, fixée au bord inférieur du bonnet 2. Dans l'exemple illustré, l'armature 22 est fixée sur toute sa longueur au bas du bonnet, en partant de la partie basse jusqu'à une partie latérale de la coque souple. Un dos 4 est fixé à un bord latéral d'un bonnet 2 respectif, et présente des moyens de fixation (non illustrés) à l'autre dos. Une bretelle 6 joint le bord supérieur d'un bonnet 2 à un dos 4. Chaque bonnet 2 comporte dans son épaisseur constitutive deux parties : une première partie 23 formant la majeure partie de la surface de la coque de bonnet 2 et présentant une première élasticité sensiblement homogène. Dans la première partie 23 sont formés trois (ou quatre) petits évidements, ici triangulaires (leur taille a été grossie sur le dessin pour des raisons de clarté de la représentation), qui débouchent dans le bord supérieur 26 du bonnet 2. Chaque évidement est traversé et comblé par une deuxième partie formée des empiècements 24 de matière plus élastique que la matière de la partie 23, notamment de tulle. Chaque empiècement 24 est solidaire des bords opposés 21 de l'évidement. En l'occurrence, l'empiècement 24 est fixé à proximité des bords des évidements, par exemple par couture, comme illustré en traits discontinus. La deuxième partie 24 présente en outre une élasticité très supérieure à celle de la première partie 23, de sorte que les bords opposés 21 d'un évidement peuvent être éloignés l'un de l'autre, lorsqu'un effort est exercé par la poitrine de l'utilisatrice. Ainsi, le bonnet 2 peut s'adapter à la morphologie de l'utilisatrice, en limitant les efforts qui risqueraient de blesser sa poitrine.

La première partie 23 présente une élasticité suffisamment réduite pour garantir un bon maintien et un bon contact avec la poitrine de l'utilisatrice. La deuxième partie présentera par exemple une élasticité au moins trois fois, voire cinq fois supérieure à celle de la première partie.

Dans les exemples des figures 2 à 11, 13 à 24, 26, 28 et 29, les éléments en noir dans la première partie 23 des coques souples de bonnet représentent une deuxième partie faite d'empiècements linéaires 24 comblant un évidement également linéaire.

Comme illustré aux figures 2 à 7, la première partie présente un ou plusieurs évidements, s'étendant avantageusement depuis un bord supérieur de la coque souple. Dans l'exemple, les évidements s'étendent sensiblement perpendiculairement au bord supérieur. Ainsi, la coque souple s'adapte avantageusement à la morphologie de la partie haute de la poitrine, sans altérer le maintien de . la poitrine par la première partie 23, dans la partie basse de la coque souple.

Dans l'exemple des figures 2 et 3, les évidements présentent des formes triangulaires. Ces évidements sont espacés approximativement de 30 à 35 millimètres, présentent une largeur atteignant environ 8 millimètres à l'intérieur de la couture de l'empiècement et présentent une longueur d'environ 25 millimètres. Dans l'exemple de la figure 2, la largeur de l'évidement se réduit en s'éloignant du bord supérieur. Le volume contenu dans la partie supérieure de la coque souple peut ainsi aisément être augmenté. De plus, cette configuration permet de donner une forme sphérique à la poitrine de l'utilisatrice.

Dans l'exemple de la figure 3, la largeur de l'évidement augmente en s'éloignant du bord supérieur. Ainsi, une augmentation du volume contenu dans la partie médiane de la coque souple est permise.

En pratique, la première partie de la coque souple présentera avantageusement trois évidements comme représenté sur la figure 1, ce qui constitue un bon compromis entre la répartition des déformations de la coque souple, la facilité de fabrication du soutien-gorge et son esthétique.

On peut avantageusement prévoir des évidements verticaux depuis le bord supérieur de la coque souple, notamment au niveau d'une partie sensiblement horizontale du bord supérieur.

Sur la figure 8, les évidements s'étendent entre le bord supérieur et le bord inférieur de la première partie. Les figures 9 à 15 illustrent différentes variantes dans lesquelles les évidements sont ménagés essentiellement dans la partie médiane de la coque souple.

Sur la vue de face de la figure 9, les évidements ont globalement une forme d'arcs de cercle. Aux figures 10, 12 et 15, les évidements sont de forme rectangulaire. Aux figures 11 et 14, les évidements sont en forme de losange.

A la figure 12, la seconde partie 24 forme la partie visible de la coque souple et recouvre intégralement la première partie. Dans cet exemple, les évidements ménagés dans la première partie sont représentés en traits discontinus.

Aux figures 10 à 13, les évidements s'étendent sensiblement verticalement. Aux figures 14 à 19, les évidements s'étendent sensiblement horizontalement.

Aux figures 13 et 16 à 18, la première partie 23 présente plusieurs évidements allongés et alignés. Aux figures 16 à 18, les évidements sont essentiellement ménagés au niveau de bords latéraux de la première partie.

Aux figures 22 et 23, les évidements s'étendent obliquement depuis le bord supérieur de la première partie.

A la figure 24, les évidements s'étendent depuis un même point au niveau du bord supérieur et sont espacés angulairement. A la figure 28, les évidements sont espacés angulairement et s'étendent depuis un même point au niveau de la partie médiane de la coque. A la figure 29, les évidements sont espacés angulairement autour d'un point situé dans la partie médiane de la coque mais les évidements ne s'étendent pas jusqu'à cette partie médiane.

La figure 25 illustre de face (vue de gauche) et de derrière (vue de droite) un bonnet, dans lequel les empiècements de la deuxième partie 24 sont formés par et pris dans une bande continue 27, par exemple de tulle, qui comble plusieurs évidements de la première partie 23. Les bords des évidements sont illustrés par une ligne blanche discontinue sur la vue de derrière. La bande 27, et donc les empiècements 24, sont fixés à la première partie 23 le long des bords des évidements. Cette variante facilite la fabrication du soutien-gorge, limite le nombre d'arêtes de la deuxième partie susceptibles d'entrer en contact avec la poitrine et améliore l'esthétique de la partie intérieure de la coque. La zone en noir dans la partie médiane des deux vues correspond à la bande 27. La figure 26 illustre un bonnet dans lequel la deuxième partie est formée d'une part d'une simple épaisseur de pièce de textile 24, et d'autre part d'une pièce textile élastique 25 chevauchant le bord supérieur de la première partie et formant un ourlet élastique. Les évidements sont similaires à ceux illustrés à la figure 2. La pièce textile élastique 25 peut être réalisée dans le même matériau et présenter la même largeur visible que des motifs fixés sur la partie visible de la coque, ou de préférence être réalisé en une matière différente et plus résistante tout en étant très élastique.

De façon similaire à la figure 12, dans la figure 27, la deuxième partie forme l'élément visible 27 de la coque, placé à l'avant du bonnet, et recouvre intégralement la face avant de la première partie 23 et comble ses évidements. La vue de gauche correspond à une vue de face,

la vue de droite correspond à une vue de derrière. La zone en noir dans la partie médiane correspond à la deuxième partie 24.

D'autres variantes peuvent également être envisagées. On peut prévoir des évidements de largeur réduite, en espaçant la fixation d'une deuxième partie par rapport aux bords de l'évidement, en conservant ainsi la dimension de la deuxième partie qui subit une déformation élastique. On peut également envisager que la première partie soit intégralement noyée dans la deuxième partie.

Les évidements peuvent être formés par découpe, prendre la forme de fentes ou de ruptures localisées de la première partie. La première partie peut notamment être constituée pour l'essentiel d'un matériau synthétique moulé. On peut notamment envisager d'utiliser une mousse de polyuréthane, d'une épaisseur comprise entre 1 et 4 millimètres. La première partie peut également être formée par la superposition de plusieurs couches de matériaux différents solidarisées. La première partie peut également être constituée pour l'essentiel de plusieurs éléments de textile assemblés par couture. La coque souple peut également être recouverte d'un habillage sur sa partie opposée à la poitrine. Cet habillage peut être réalisé notamment en polyester, en polyamide, en coton ou en microfibre.

La deuxième partie peut être par exemple être constituée pour l'essentiel d'un tissu tricoté élastique ou de tulle élastique. On peut notamment utiliser du polyamide-élasthanne. Différents moyens d'assemblage entre les première et deuxième parties sont envisageables, notamment par couture, par collage ou par soudage.

L'application s'applique également à des culottes comme celles représentées aux figures

30 et 31. Selon la figure 30, la culotte l' comporte un bord ceinture 26' qui présente trois empiècements 24'. Selon la figure 31, la culotte 1" présente sur chaque bord de cuisse 26" trois empiècements 24".

Bien que destinés à des améliorations structurelles du sous-vêtement, les empiècements linéaires 24, 24', 24" de l'invention s'accommodent bien à l'esthétique des produits. Ils peuvent éventuellement être combinés, comme représenté sur les figures 1, 30, 31 à des lignes de vraies ou fausses coutures 28, 28', 28" qui prolongent l'empiècement linéaire. Selon une autre disposition avantageuse, les bords des empiècements peuvent recevoir une couture spéciale et ornée soulignant les lignes et conférant à l'article un caractère hautement décoratif.