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Title:
MOTOR CYCLIST HELMET FITTED WITH A RETAINING DEVICE WITHOUT CHIN-STRAP
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1983/000605
Kind Code:
A1
Abstract:
Helmet without chin-strap (11) fitted with a fastening device comprising, either a flexible bead (1) forming a collar around the neck of the user, bound to the shell by flexible elements (18, 2-3) allowing the opening by resilient deformation of the bead and acting as a dampener in case of a shock of the slice of the bead against the neck of the user, or a rigid bead in at least two portions hinged each to a vertical axis carried by an extension of the base of the shell, or a rigid skirt prolonging the base of the shell and formed at least by a semi-skirt sliding in a plane parallel to that of the base of the shell. A system of buckles (26) having the functions of articulation axis, anti-theft device, locking and blocking device is associated to such helmets.

Inventors:
CHAISE FRANCOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR1982/000137
Publication Date:
March 03, 1983
Filing Date:
August 18, 1982
Export Citation:
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Assignee:
CHAISE FRANCOIS (FR)
International Classes:
A42B3/00; A42B3/04; A42B3/08; A42B3/28; (IPC1-7): A42B3/00
Foreign References:
DE2853260A11980-06-12
NL7304625A1974-10-07
FR2371894A11978-06-23
FR2320066A11977-03-04
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Casque de protection de motocycliste équipé d'un dispositif de rétention permettant d'améliorer son positionnement et son maintien sur l'utilisateur et caractérisé en ce que ce dispositif consiste essentiel¬ lement : en un bourrelet 1 rigide, semirigide ou souple, peu ou pas extensible, sensiblement torique, et concentrique avec l'ouverture de la base de la coque 11. Ce bourrelet forme un collier dont le périmètre est peu, ou pas, variable lorsque le casque est verrouillé en position fer¬ mée autour du cou de l'utilisateur et peut s'ouvrir en au moins un point de sa circonférence en vue de l'introduction et du retrait du casque. Les zones de sa surface susceptibles d'entrer en contact avec le.cou ou la ba¬ se du visage de l'utilisateur sont recouvertes d'un capitonnage, et en un ou plusieurs éléments souples 18, 2 et 3 prolongeant, ponctuellement ou selon toute εa circonférence, la base de la coque du casque. Ces éléments souples, liés d'une part à la coque 11 du casque et d'autre part au bourrelet 1, assurent la liaison entre ces deux éléments tout en permettant, en cas de choc de la tranche du bourrelet 1 contre le cou de l'utilisateur de remplir un rôle d'amortisseur en autorisant un déplacement relatif de l'ensemble du bourrelet 1 par rapport à la coque du casque 11. 2. Casque de protection de motocycliste équipé d'un dispositif de rétention permettant d'améliorer son positionnement et son maintien sur l'utilisateur et caractérisé en ce que ce dispositif consiste essen¬ tiellement : en un bourrelet rigide formant —en position ermée collier autour du cou de l'utilisateur, constitué d'au moins deux parties articu lées chacune selon un axe vertical porté par un prolongement de la base de la coque, et en des voiles rigides, pleins ou ajourés, simples ou nervur s, liés chacun par leur partie inférieure à chaque tronçon de bourrelet selon tout ou partie de la longueur de ceuxci et rejoignant par leur partie supérieure la base de la coque, à laquelle ils s'accro¬ chent, grâce à une complémentarité de forme, lorsque le casque est ver¬ rouillé en position fermée. Les zones de la surface de cet ensemble susceptibles d'entrer en contact avec le cou ou la base du visage de l'utilisateur sont recouvertes d'un capitonnage. OMPI Casque de protection de motocycliste équipé d'un dispositif de rétention permettant d'améliorer son positionnement et son maintien sur l'utilisateur et caractérisé en ce que ce dispositif consiste en au moins une demi upe rigide, coulissante, prolongeant en position feraée la base de la coque du casque selon sensiblement une moitié de son périmètre; cette demi— upe permet l'ouverture du casque en coulissant selon un mouve¬ ment de translation dans un plan sensiblement parallèle à. celui de la base de la coque, selon une direction allant vers l'extérieur du casque; lors de l'ouverture, un dispositif de butée limite l'amplitude de ce mouvement en translation; lorsque le casque eεt fermé, le bord supérieur de chaque demijupe coulissante s'accroche, grâce à une complémentarité de forme, au rebord inférieur de la coque; les zones de la surface d'une telle demi jupe susceptibles d'entrer en contact avec le cou ou la base du visage de l'utilisateur sont recouvertes d'un capitonnage; n cas particulier est celui où l'ensemble de la partie mentonnière (protection jπaxilaire) dα caεque est une demi—upe coulissante.
2. Casque de protection selon revendication 3» caractérisé en ce qu'un système de lames flexibles liées chacune en un point à un prolonge¬ ment de la baεe de la coque et pouvant coulisεer à l'intérieur d'un con duit ménagé dans chaque demijupe assure la liaison et le guidage entre chaque demi upe coulissante et la coque du casque ou en ce qu'inversement, un système de lames flexibles solidaires de chaque demijupe coulissante particulièrement dans le cas où l'ensemble de la partie mentonnière du casque en est une assure sa liaison et son guidage avec la coque en cou lissant dans des conduits ménagés dans celleci et en ce qu'un système de biellettes articulées à l'un des éléments à lier et coulissant par rap¬ port à l'autre élément auquel elles sont liées assure ou renforce la liai¬ son entre chaque demi upe coulissante et la coque du casque.
3. 5* Caεque de protection selon revendication 1, caractérisé en ce que le bourreletlest réalisé en un matériau flexible et élastique armé d'une âme flexible et résistante36 et en ce que ses extrémités sont traitées en soufflet de caoutchouc épais.
4. Casque de protection selon l'une quelconque des revendicationε 1, 2 ou 5» caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins une armature flexible 4 ayant pour fonction de permettre des mouvements d'ouverture et de fermeture totales et aisées de l'ensemble du collier en coulissant à l'intérieur d'une partie du bourrelet 1 pour transmettre le mouvement de celleci à un autre élément 2 constitutif du collier, auquel elle eεt liée, et réciproquement ; et en ce que l'élément conεtitutif 2 du collier auquel cette armature est liée, au moins en translation, est une extrémité de bourrelet, ou un prolongement rigide, ou souple et élastique ponctuel de la base de la coque, ou un prolongement rigide articulé à la base de la coque formé d'une pièce ou de deux pièces 2 et 3 articulées entre elles.
5. 7« Casque de protection selon l'une quelconque des revendications 1, 2, ou 6, caractérisé en ce qu'un prolongement ponctuel rigide arti¬ culé 2 et 3 à la base de la coque a une deε pièces qui le composent for¬ mée de deux éléments télescopiques pouvant être étirés en glissant l'un sur oudans l'autre ; un dispositif de butée évite leurséparation et un ressort les maintient en position de repos non étirés.
6. Casque de protection selon l'une quelconque des revendications 1, 2, 5 à 7, caractérisé en ce que le bourrelet se compose de plusieurs tronçons qui viennent en appui bout à bout les uns contre les autres ou de part et d'autre de prolongements rigides rticulés ou souples de la co que pour reconstituer le collier lors de la fermeture du casque et peu¬ vent se désolidariser pour permettre l'ouverture du collier lors de l'in¬ troduction ou du retrait du casque.
7. Caεque de protection selon l'une quelconque des revendications 1, 2, 5 à 8, caractérisé en cequ'une partie de chaque système de verrouil— lage est portée par une extrémité de tronçon de bourrelet et coopère avec une partie complémentaire portée par une autre extrémité de tronçon de bourrelet ou par une extrémité d'armature flexible 4 ou par un prolonge¬ ment rigide, articulé ou souple de la coque.
8. Casque de protection selon l'une quelconque des revendications f 2, à 9»caractérisé en ce qu'une partie de chaque système de verrouil¬ lage est portée par une extrémité d'armature flexible et coopère avec une partie complémentaire portée par une autre extrémité d'armature ou par un tronçon de bourrelet ou par un prolongement rigide, articulé ou souple de la coque.
9. Casque de protection selon l'une quelconque deε revendications 1, 2 , 5 à 10, caractérisé en ce qu'une partie de chaque dispoεitif de verrouillage eεt un cylindre mâle, chanfréné, et creuεé d'une rainure cir¬ culaire j ce cylindre rainé coopère avec un cylindre femelle, solidaire de l'autre partie à lier, et comportant une lumière tranεverεale à traverε laquelle peut pasεer une languette, éventuellement pouεεée par un reεεort, qui, venant εe loger dans la rainure du cylindre nâle introduit dans l'autre cylindre, lui interdit d'en reεsortir jusqu'à ce que, par action εur un organe de manoeuvre solidaire de la languette et accessible depuis l'extérieur, on puiεεe le libérer en retirant la languette hors de la rai πure.
10. Casque de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bourrelet monobloc ou armé d'une â e flexible36 ainsi que les différentes parties de verrou 3 1 28 sont tu bulaires, l'armature flexible 4 passant à travers eux.
11. Casque de protection selon l'une quelconque des revendications 1, 5 à 12, caractérisé en ce que la liaison entre la base de la coque du caεque et le bourreletlest réalisée par un voile soupleou souple et é lastique.18 prolongeantlabase de la coque du casque ; ce voile peut être plein ou ajouré, monobloc ou interrompu et en ce que ce voile est renforcé ponctuellement par un ou plusieurs éléments souples et résistants tels que rubans textiles ou selon toute sa longueur par des éléments souples et résistants tels que fils métalliques 17 reliant la base du casque au bour¬ relet selon un parcours non rectiligne .
12. Casque de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en"ce que le voile souple se prolonge à l'ex¬ térieur de la coque sur toute la surface externe de celleci.
13. Casque de protection selon l'une quelconque des revendications 1, à 14, caractérisé en ce que la liaison entre le bourrelet et la base de la coque eεt réalisée par un ou plusieurs élémentε souples mais non ex¬ tensibles ponctuels tels que rubans textiles, lanières de σαir ou ensemble de pièces rigides articulées entre elles et articulé à la baεe de la coque.
14. Casque de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le positionnement en hauteur du bour— relet par rapport à la base de la coque est réglable par action sur le ou les éléments opérant la liaison entre le bourrelet et la base de la coque.
15. Casque de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le périmètre de la découpe sensiblement circulaire, formée par le bourrelet en position fermée est réglable en vue de εa meilleur adaptation à, la morphologie propre de chaque utilisateur.
16. Caεque de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins une prise d'air 8 formée d'un petit voile souple ouvert vers l'avant du casque, à l'exté¬ rieur de celuici et pouvant être utilisé, pousεé verε l'intérieur du caεque, pour remplir un rôle inverse de déflecteur et de barrage à l'airβ'jet en ce qu'un réseau de canalisations et 12 creusées à la εur— face externe ou interne du calottin 10 ou du rembourrage de confort débou¬ chent danε le prolongement d'une telle prise d'air 8.
17. Casque de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un volet rigide, ou seai rigide 14, coulisse entre la surface interne de la coque 11 et la surfa¬ ce externe du calottin 10 et eεt correctement guidé en translation pour pouvoir être abaissé d'une valeur connue en dessous du rebord inférieur de la coque 11 dans les zones où la jupe 18 est inexis an e.Son profil, notamment au niveau de son rebord inférieur, eεt étudié au mieux pour permettre la préhension de ce volet lorsqu'il est escamoté à l'intérieur du casque et pour renforcer son rôle de déflecteur et de barrage à l'air14' lorsqu'il est abaissé.
18. Casque de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes équipé d'un dispositif antivol, caractérisé en ce que ce dis¬ positif consiste simplement en un système d'une boucle métallique simple ou double ou de deux boucles métalliques 22 et 26 liées entre elles par On emerillon, et en ce que ce système est lié à la coque sans recours à un élément intermédiaire susceptible d'être sectionné, soit qu'une partie rectiligne du fil métallique formant boucle 26 est aussi axe d'articula¬ tion d'une charnière 23 et 23* existant sur le casque, soit qu'elle pas¬ se dans un conduit ménagé dans l'épaisseur de la coque à cet effet.
19. Caεqtie de protection selon l'une quelconque deε revendications précédenteε, équipé d'un système de boucles antivol—axe d'articulation 22et 26, caractérisé en ce que le ou les fils métalliques formant ce εyε tème eεt ou sont plié(s) ou aménagé(s) de telle sorte que cette ou ces boucle(s) antivol puisse(nt) remplir également la fonction de dispositif de verrouillage 27 et (ou) celle de dispositif de blocage du verrouilla¬ ge 22 et 21. OMPI WIPO.
Description:
- 1 - ;. * FH'. . 'm' ι π I Γ-'I T^CYC -T

EQUIPE D'UN DISFOSITIF DE RETENTION SANS JUGULAIRE.

La présente invention concerne un casque de protection de motocy¬ cliste équipé d'un dispositif de rétention permettant d'améliorer son po¬ sitionnement et son maintien sur son utilisateur.

Le dispositif d'assujettissement habituel des casques consiste en une simple jugulaire composée de deux rubans textiles, ou courroies de cuir, solidaires chacune par une de leurs extrémités de la base de la co¬ que du casque en deux points latéraux et opposés de celle-ci. Leurs ex¬ trémités libres se raccordent entre elles, sous le menton de l'utilisateur, par une boucle ou autre organe approprié. En dehors du fait qu'un tel cas- que n'offre pas de protection de la partie inférieure du menton, ce dis¬ positif inconfortable, l'est d'autant plus qu'il est suffisamment serré pour assurer un maintien efficace. Cependant même dams ce cas, les points d'ancrage de la jugulaire à la coque du casque étant nettement déportés par rapport au plan médian transversal de la boîte crânienne de l'utili- sateur, le casque aura tendance, lors d'un choc, à basculer d'arrière en avant selon un mouvement de rotation autour d'un axe passant sensiblement par les oreilles du porteur du casque. Un tel dispositif ne peut donc pas éviter au casque de quitter la tête lors d'un choc simple ou suivi de re¬ bondissements. Par ailleurs, dans le cas où le casque est soumis à une force d'arrachement dirigée de la base vers son sommet, cette force est intégralement retransmise à la partie inférieure du menton de l'utilisa¬ teur, sous forme d'une pression pouvant être dangereuse du fait de la faible surface de la jugulaire par laquelle elle s'applique. Ce dispositif, aussi inconfortable que dangereux, a déjà été améliore par l'adoption d'un dispositif d'assujettissement des casques composé essentiellement d'une jupe rigide prolongeant la base de la coque du casque et formée de deux parties articulées, l'une à l'avant, l'autre à l'arrière de la coque, ver¬ rouillées par leurs extrémités mobiles dans les zones latérales de cette même coque. Toutefois, ce dispositif n'est pas dépourvu d'inconvénients. Ainsi, les organes permettant d'actionner le dispositif de verrouillage sont facilement accessibles depuis l'extérieur du casque et peuvent lors d'un choc venir en contact avec une aspérité du sol, d'où déverrouillage et donc ouverture possible d'au moins une partie de chaque demi- upe. Par ailleurs, l'introduction et le retrait du casque -principalement si son utilisateur est chaudement vêtu de pulls ou veste à col montant, ce qui est fréquent pour un motocycliste- sont malaisés du fait de l'ampli¬ tude du mouvement décrit par les extrémités de chaque demi-jupe lors de leur ouverture ou de leur fermeture. La présence de petites languettes, munies d'un crochet, solidaires de chacune des extrémités de la demi-

jupe arrière, rend l'opération encore plus délicate, puisqu'il est fré¬ quent de déchirer un vêtement -principalement un tricot- en engageant malencontreusement l'un de ces crochets dans une maille du dit vêtement. Enfin, l'utilisation d'une jupe rigide impose de prévoir la protection du cou de l'utilisateur contre le contact de la tranche de cette jupe par un système amortisseur et un épais rembourrage de mousse souple in¬ tercalé entre elle et le cou du porteur du casque. De ce fait, le péri¬ mètre de la découpe dessinée par le bord de la jupe elle même est large¬ ment supérieur au périmètre du cou qu'elle est censée entourer. La réten- tion n'est donc assurée de façon effective -principalement à l'avant du casque— que par le rembourrage de mousse souple en appui par sa face su¬ périeure contre la face inférieure du menton de l'utilisateur, Le moindre choc soumettant le casque à un couple suffit à déformer ce rembourrage de telle sorte que l'utilisateur peut voir son casque, sinon εe désolidariser de sa tête, du moins basculer d'avant en arrière jusqu'à ce que le systè¬ me de rétention vienne prendre appui contre la face inférieure de son nez. D'où une situation pour le moins inconfortable et dangereuse, principale¬ ment si l'intéressé porte une paire de lunettes, la partie supérieure de celle-ci venant alors s'écraser contre ses arcades sourcilières... Be plus, les casques de ce type ne peuvent pas bénéficier des systèmes d'antivol adoptés aujourd'hui par tous les fabricants de motocycles mo¬ dernes et consistant simplement en un crochet antivol solidaire de la ma¬ chine et prévu pour qu'on puisse y accrocher la boucle métallique équipant la jugulaire de tous les casques de protection ordinaires. Ce système n'est pas d'une efficacité à toute épreuve, puisqu'il est facile, pour un éventuel voleur, de couper la dite jugulaire afin de s'approprier le cas¬ que. Cependant ce dispositif permet de diminuer dans une certaine mesure le risque de vol et présente surtout l'avantage d'avoir été adopté unani¬ mement par tous les fabricants de motocycles sans que cela impose aux fa- bricants de casques d'avoir à modifier leurs productions. On voit donc que tout possesseur d'un casque muni d'un dispositif d'assujettissement sans jugulaire -donc sans boucle d'attache- ne peut pas utiliser le crochet antivol dont est pourtant équipé son motocycle, et doit εe rendre acqué¬ reur d'un accessoire antivol supplémentaire, coûteux, lourd et encombrant, consistant généralement en une grosse chaîne ou boucle métallique passant d'une part autour de la partie mentonnière du casque à protéger et d'autre part autour d'une partie fixe du motocycle. Or, ces casques étant déjà parmi les plus cherε du marché, la perspective de devoir ajouter à son prix celui d'un tel accessoire antivol, ou, à défrπrt, de devoir se

promener avec son casque lors de chaque arrêt, incite un assez grand nom¬ bre de clientε potentiels à opter pour un casque classique malgré le choi préférentiel qu'ils portent sur un casque doté d'un dispositif d'assujet¬ tissement sans jugulaire. Le casque objet de l'invention bénéficie d'un dispositif d'assujet tissement amélioré qui selon la variante envisagée permet d'éviter tout ou partie des défauts inhérents aux techniques antérieures et lui assure de pouvoir remplir pleinement son rôle protecteur de la boîte crânienne, quelles que soient les contraintes qu'il puisse subir lors d'un choc εim- pie ou suivi de rebondissements, notamment lors d'une chute.

Selon une variante préférée, ce dispositif est caractérisé en ce qu'il se compose essentiellement d'un bourrelet sensiblement torique, concentri- . que avec l'ouverture délimitée par le rebord inférieur de la coque du cas¬ que, ceci lorsque le casque est fermé. Ce bourrelet est lié à la base de cette coque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples. Le bourrelet se compose d'un ou plusieurs tronçons qui viennent s'assembler bout à bout lors de la fermeture du casque et forment ainsi une sorte de collier autour du cou de l'utilisateur. La base du visage et du crâne de celui-ci étant alors en appui contre la face supérieure de ce collier. Le casque étant verrouillé en position fermée, le périmètre du bourrelet est invariable. Chacune des parties composant l'ensemble du bourrelet peut être rigide ou réalisée en un matériau flexible -au moins dans le plan parallèle à celui de la base de la coque- mais non extensible, ou flexi¬ ble et élastique mais armée d'une Sne flexible -au moins dans le plan pa- rallèle à celui de la base du casque- mais non extensible. Dans tous les cas, le bourrelet est recouvert d'une certaine épaisseur de capitonnage -élément de confort et de sécurité- au moins dans les zones de sa surfa¬ ce externe susceptibles d'entrer en contact avec l'utilisateur. Si le bourrelet est formé de deux ou plusieurs tronçons, chacun d'entre-eux peut être articulé (notamment si le bourrelet est rigide) par une de ses extré¬ mités à l'extrémité du tronçon voisin, une extrémité d'au moins un tron¬ çon étant désolidarisable (déverrσuillage) de l'extrémité du tronçon contre lequel elle vient en appui lors du verrouillage (ceci afin de per- - mettre l'ouverture du ' collier que constitue le bourrelet fermé). Si le bourrelet est composé de deux ou plusieurs tronçons, les deux extrémités de chaque tronçon peuvent aussi être maintenues en appui, casque fermé et verrouillé, contre le ou les tronçons voisins, et s'en désolidariser totalement (pas d'articulations) pσjr permettre l'ouverture du casque. Dans le cas où le bourrelet est mono-bloc et fendu en un seul noint

(bourrelet flexible), les deux extrémités déterminés par cette rupture viennent en appui l'une contre l'autre et y sont maintenues par un système de verrouillage (fermeture du collier) „et -après avoir été déver¬ rouillées- peuvent être éloignées l'une de l'autre (ouverture du collier) grâce à la déformation élastique qui est imposée au bourrelet afin de pouvoir procéder au retrait du casque.

Selon une variante de réalisation simplifiée du casque, selon l'inven¬ tion, le bourrelet est souple, se résumant par exemple à une lanière tex¬ tile ou de cuir, plate ou roulée. Selon une deuxième variante, le bourrelet proprement dit, n'existe que selon une partie du périmètre du collier, la partie complémentaire du dit collier pouvant être une jupe rigide -mobile ou fixe- équipée d'un rem¬ bourrage, ou seulement une partie du rembourrage intérieure du casque εe prolongeant vers la base de la coque et vers l'intérieur du casque formant par exemple coussin de nuque à l'arrière du casque. '

Dans de tel cas de réalisation, la partie bourrelet proprement dite peut se résumer, par exemple, à deux tronçons de bourrelet indépendants lors¬ qu'ilssont en position ouvert, et se rejoignant bout à bout, ou de part et d'autre d'un prolongement de la base de la coque, en position fermée. Ces portions de bourrelet sont alors liées ou articulées par leurs autres extrémités à un prolongement de la base de la coque, ou aux extrémités du coussin de nuque avec lequel elles sont associées.

Selon une variante particulière de réalisation, le bourrelet est rigid§ en au moins deux parties articulées chacune selon un axe vertical porté par un prolongement de la base de la coque. L'ouverture de ces portions de bourrelet peut être rendus automatique grâce à l'action de dispositifs élastiques tels que ressorts tendant à. provoquer cette ouverture dès que le déverrouillage est actionné. Dans un tel cas de réalisation, chacune des portions de bourrelet se prolonge, éventuellement sur toute sa lon«=- gueur, par un voile rigide rejoignant la base de la coque du casque et pouvant, grâce à une complémentarité de forme y être accroché lorsque le casque est verrouillé en position fermée. Les éléments souples dont il est question précédemment sont alors considérés comme inexistants.

Dans tous les cas, les extrémités de deux tronçons voisins peuvent aussi venir en appui —ou être articulées- de part et d'autre d-*une pièce rigide intermédiaire solidaire soit d'un prolongement de la coque, soit d'une pièce rigide articulée à la base de la coque, soit d'un ensemble de plusieurs pièces rigides articulées entre elles, une au moins étant ar¬ ticulée à la b?εe de la coque, soit d'un élément souple lié par son ex-

tré ité supérieure à la base de la coque. L'extrémité de chacun des tron¬ çons, si elle ne porte pas d'articulation coopérant avec l'extrémité d'un autre tronçon porte une partie de verrou coopérant avec une partie com¬ plémentaire solidaire de l'extrémité du tronçon voisin ou de la pièce intermédiaire entre elle et l'extrémité du tronçon voisin. Dans le cas où chaque tronçon de bourrelet est armé d'une âme flexible et non exten¬ sible, la partie de verrou solidaire d'une extrémité du tronçon peut être . portée par une extrémité de cette âme flexible. vev 4, solidaire

Selon une -autre variante, une armature flexible/aussi être/-généralemβt pas. son centre ou son extrémité- d'un prolongement de la coque, ou d'une pièce rigide articulée à la base de la coque ou d'un ensemble de pièces rigides articulées entre elles et articulé à la base de la coque, ou d'une pièce souple liée par son extrémité supérieure à la base de la coque. Dans ce cas, la eu les extrémités de cette armature sont engagées dans un conduit tubulaire ménagé longitudinalement dans une portion de bσuxrelet et débouchant en bout de celle-ci, le bourrelet peut ainsi coulisser au¬ tour de l'armature lors des manoeuvres d'ouverture et de fermeture. Chaque extrémité libre d'une telle armature porte une partie de verrou coopérant avec une partie complémentaire, solidaire de 1 extrémité du tronçon de bourrelet -ou de la pièce intermédiaire- contre laquelle l'autre extrémi¬ té du tronçon qu'il traverse de part en part, vient en appui lors de la fermeture.

Selon une deuxième variante, chaque extrémité libre d'une telle armatu¬ re rejoint —le casque étant fermé- l'extrémité d'une autre armature à l'intérieur du même bourrelet. Dans ce cas, chacune de ces extrémités d'armature porte une partie de verrou identique coopérant avec une partie complémentaire solidaire du bourrelet et permettant la liaison entre ces deux extrémités.

Selon une première variante, le verrou peut être une pièce cylindrique, chanfrénée et portant une rainure circulaire entraînant une réduction de son diamètre sur une partie de sa longueur. Ce cylindre, solidaire d'une " des parties à lier, s'introduit lors de la fermeture du casque, dans un cylindre en creux complémentaire ménagé dans l'autre pièce à lier, le flanc de ce cylindre creux comporte une lumière perpendiculaire à son axe, à travers laquelle passe une languette —éventuellement pσusséepar un ressort- dont l'extrémité dirigée vers l'intérieur du cylindre est une découpe semi-circulaire dont l'axe est parallèle à celui du cylindre et le diamètre sensiblement gal à celui de la partie du cylindre plein dans la zone où celui-ci est diminué p_=r la rainure. En positicr. verrσJill e,

OM

la languette vient s'engager danε cette rainure du cylindre plein, empê¬ chant celui-ci de ressortir du cylindre creux. Le déverrouillage se fait grâce à un organe de manoeuvre solidaire de la languette et permettant de retirer celle-ci vers l'extérieur du cylindre. Chaque armature flexi- ble, solidaire d'un prolongement, rigide, articulé eu souple, de la base de la coque et coulissant dans une partie de bourrelet tubulaire lors des mouvements d'ouverture et de fermeture peut aussi être indépendante du dispositif de verrouillage. En effet, l'importance de telles armatures, même si elles ne portent pas de verrσ , est essentielle pour la comodité d'usage du casque selon l'invention, leur fonction essentielle est de permettre des mouvements d'ouverture totales et amples du collier?, et de fermeture aisées de ce même collier, puisqu'elles transmettent le mou¬ vement du bourrelet au prolongement de la coque -et réciproquement-,et d'assurer le centrage et la coïncidence entre ces mêmes éléments lorsquϋlε viennent en appui l'un contre -l'autre. Selon une variante d'exécution, cette armature flexible coulisse dans le bourrelet tubulaire en passant au travers d'une partie de verrou, elle aussi tubulaire, solidaire de l'extrémité de bourrelet et à travers la partie de verrou complémentaire, elle aussi tubulaire, solidaire du même prolongement articulé de la base de la coque que l'armature elle même, montée concentriquement à cette par¬ tie de verrou.

Selon une deuxième variante, l'armature flexible est solidaire d'une extrémité de bourrelet, et coulisse dans une autre partie du bourrelet, le prolongement articulé de la coque étant alors supprimé. Selon une troisième variante, chaque armature flexible, élément de gui¬ dage est constituée de brins télescopiqueε.

Selon une variante d'exécution, si l'armature flexible est solidaire d'un prolongement de la coque constitué de plusieurs pièces rigides ar¬ ticulées entre elles et articulées à la base et à l'avant de la coque du casque, et dans l'hypothèse où en cas de choc arrière, le jeu des articu—" lations ne permet pas, les différentes pièces articulées étant étirées au maximum vers l'intérieur du casque, d'avoir un mouvement de recul de l'ensemble du collier formé par le bourrelet suffisant pour éviter le dan¬ ger de rupture de la colonne vertébrale par choc de la nuque contre la partie arrière de ce collier, l'une au moins des pièces articulées est formée de deux pièces ou lames télescopiques pouvant s'étirer par glis¬ sement ou coulisεement de l'une sur, ou dans, l'autre. Un dispoεitif de butée évite la εéparation de ces deux pièces partiellement libres en translation et un ressort permet, en dehors de tout effort de traction

violent, de leε maintenir en position de repos non étirée.

La liaison entre le bourrelet et la coque du casque, sauf caε particu¬ lier décrit précédemment, est réalisée par un ou plusieurs éléments sou¬ ples. 5 Selon une première variante, cet élément est un voile, souple ou élas¬ tique prolongeant la base de la coque du casque, ce voile -qui peut être plein ou ajouré- est lié, par sa partie supérieure, à la base de la coque du casque soit lors de son moulage (pour un voile en caoutchouc moulé ) soit par agrafage ou coincement de formes complémentaires de la coque et du voile, soit par pincement de deux lèvres du bord supérieur du voile de part et d'autre du rebord inférieur de la coque, maintenues appliquées contre celui—ci par des pièces complémentaires -par exemple deux lames flexibles- l'une extérieure, l'autre intérieure au casque, circulant à la base de la coque selon toute sa circonférence et liées entre elles par des rivets passant au travers d'orifices ménagés en correspondance à travers les deux lames, les deux lèvres du voile et le rebord de la coque, soit par tout autre procédé capable de procurer une liaison -démontable ou permanente- efficace et capable de résister à d'importantes forces d'ar¬ rachement* Dans le cas, d'un voile élastique et d'un bourrelet élastique moulés (caoutchouc, élastomère etc...), le voile peut être une forme pro¬ longeant le bourrelet obtenue lors du moulage de celui-ci. Sinon, la liaison entre le bourrelet et le bord inférieur du voile peut être réali¬ sée par n'importe quelles formes et procédés capables d'assurer une liai¬ son -démontable ou permanente- efficace, et capable de résister à d'impor- - ': tantes forces d'arrachement.

Selon une première variante, particulièrement si le voile élastique est lié à la base de la coque et au bourrelet sur la totalité ou une grande partie de leurs circonférences, le mouvement selon lequel le bourrelet et le voile se déforment élastiquement afin de permettre l'ouverture du cas» que est plus ou moins complexe. Ainsi, selon un mode de réalisation par¬ ticulier du casque selon l'invention, l'utilisateur ayant procédé au dé¬ verrouillage, il applique au bourrelet -ou à chaque portion de bourrelet- un couple tendant à provoquer son retournement vers l'extérieur du casque. Pendant cette manoeuvre le voile travaille généralement en compression _ dans la zone où la force est appliquée et en extension dans les zones é- loignéeε de ce point. Ces forceε internes au voile permettent au bourre¬ let, à partir du moment où il passe sous la coque, à l'extérieur du cas? que, de rejoindre une fauεse position d'équilibre en remontant à l'exté¬ rieur du cascue se mettre en apnui contre la face externe de celui-ci.

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Pour la fermeture, uneforce appliquée au bourrelet et tendant à le décol¬ ler du casque lui permet de reprendre spontanément sa position ferm é e, si celle-ci est sa vraie position d'équilibre. On appelle vraie position d'équilibre la position que l'ensemble voile—bourrelet adopte en dehors de toutes contraintes, c'est à dire, pour une pièce moulée, la position qu'elle a dans son moule de fabrication. Dans cette position les forées internes auxquelles le voile et le bourrelet sont soumis lors de leurs dé¬ formations élastiques, s'annulent à quelques tensions résiduelleε près. Selon une autre variante, le mouvement d'ouverture peut aussi, plus simplement, εe passer dans un seul plan, parallèle à la base de la coque et passant par le bourrelet, celui—ci étant simplement ouvert, et les deux branches délimitées par cette ouverture maintenues écartées l'une de l'au¬ tre. Ce mouvement peut encore avoir autant de variantes qu'il y a de types de réalisations possibles, sa nature, sa qualité et les plans dans les-» quels il se développe étant influencés par le choix d'une vraie position d'équilibre autre que celle fermée, par la souplesse et l'élasticité du bourrelet, par la présence de découpes ou de parties manquantes au niveau du voile ou du bourrelet, etc... En effet, pour que le dispositif puisse être manoeuvrable sans trop d'effort, le voile doit être fendu de haut en bas, au moins une fois. Il peut aussi être fendu en deux points de sa cir¬ conférence. Chacune des fentes divisant le voile et le bourrelet peut être remplacée par la suppression pure et simple d'une certaine portion du bourrelet seul, du voile seul, ou du voile et du bourrelet. Le voile élas¬ tique peut aussi être renforcé ponctuellement, dans les zones où il n'au- ra pas à travailler en extension, par un ou plusieurs éléments souples mais non extensibles tels que rubans textiles ou par inclusion de fils textiles ou métalliques reliant la partie supérieure de la jupe (base de la coque du casque) à sa partie inférieure (bourrelet) selon un trajet qui ne peut être rectiligne ou rigoureusement vertical. Par ailleurs, chaque interruption du voile sσuple constituant la jupe (contour d'éventuels jours ou de ses extrémités) est renforcée par une augmentation de son é- paisεeur -par exemple selon la forme d'un jonc cylindrique-. Cet épaiε- εiεεement, s'il ne détermine pas un contour rectiligne, est lui même ar¬ mé longitudinale ent d'un fil o d'un petit câble métallique noyé en son centre.

Dans un cas de réalisation particulier, le voile scuple , notamment s'il est en caoutchouc εe prolonge à l' extérieur de la coque sur toute la surface de celle-ci. Le casque ainsi réalis améliore ses qualités esthé¬ tiques et d' ?mortisεement des chocs. Ainsi, la surface externe de la co-

que et les objetε pou ant«"feutrer en- contact avec elle, *-notamτrent 1? c*>- rosserie du motocycle- n'auront pluε à subir les détériorationε que de tels contacts leurs occasionnent généralement.

Selon une deuxième variante, la liaison entre la coque du casque et le bourrelet est assurée par au moins deux élémentε souples mais non extenεibleε tels que rubans textiles ou lanières de cuir.

Selon une troisième variante, la liaison entre la coque du casque- et le bourrelet est assurée conjointement par au moins un élément souple non ex- tenεible et, au moins selon une partie de leurs périmètres, par un ou plu- sieurs voiles souples et élastiqueε, chacun de ces voiles pouvant être renforce ponctuellement par un ou plusieurs élémentε εoupleε mais non ex- tenεibles.

Selon une quatrième variante, le positionnement en hauteur du bourrelet par rapport à la base de la coque eεt réglable. Ainsi, dans le cas d'uti- lisation d'élémentε souples mais non extensibles, tels que rubans textiles, pour opérer la liaison entre le bourrelet et la coque, il est aisé d'équi¬ per ces éléments de boucles métalliques —ou autres systèmes de réglage a- nalogues— du type de celles utilisées sur les jugulaires classiques.

Selon une cinquième variante, le périmètre du bourrelet dans sa posi- tion fermée et verrouillée eεt réglable afin de pouvoir s'adapter à la morphologie de chaque utiliεateur, ceci dans le cas où le capitonnage ex¬ terne du bourrelet ne suffit pas à compenser ces différences de conforma¬ tions. Dans tous les cas, en cas de choc de la tranche du collier formé par le bourrelet contre le cou de l'utilisateur, c'est tout le bourrelet qui, grâce à la souplesse et à l'éventuelle élasticité du ou des éléments qui le relient à la coque du casque peut εe déplacer cessant ainsi d'être concentrique de l'ouverture délimitée par le rebord inférieur de la coque. Un rδle amortisseur, complété par l'élasticité du capitonnage du est ainsi assuré sans que le périmètre du bourrelet et donc la qualité de la rétention qu'il assure s'en trouvent modifiés. Dans le cas, où le cas¬ que est soumis à une force d'arrachement exercée de bas en haut, le bour¬ relet, s'il est lié à la coque par un σα plusieurε élémentε élastiques a- morti, là encore, le choc en se déplaçant vers le bas, tout en continuant d'assurer pleinement la rétention du casque grâce à sa non extensibilité e à la constance de son périmètre. Le fait qu'un tel voile élεtique soit renforcé ponctuellement par un ou plusieurs élémentε souples mais non ex¬ tenεibleε ou que le bourrelet soit solidaire ponctuellement d'un ou plu- εieurε prolongementε rigideε, ou rigideε articulés ou soupleε maiε non extenεibleε de la coque augmente la r εiεtance à de telleε forceε d'ar-

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rachements et limite l'amplitude des déformations élastiques. Par ailleurs, s'il est exact que le caractère inextensible du bourrelet en position fermée est le gage d'une qualité optimum de la rétention du cas¬ que sur son utilisateur, il n'en reste paε moins vrai que le casque peut être encore opérationnel, dans les limiteε impoεéeε par les normes d'homo¬ logation, si le bourrelet eεt extensible, sans excès.

Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, le bourrelet est en caoutchouc moulé, sans armature inextensible.

Le problème de l'aération et de la ventilation de l'intérieur des caε- ques n'a pu encore être réεoluε de façon satisfaisante du fait de la limi¬ tation imposée par les normes d'homologation à la surface des découpeε ef¬ fectuées dans la coque du casque. G'est pourquoi, selon une variante d'exécution du casque selon l'invention, la jupe souple se prolonge dans chacune de ses deux zones latérales -ou latérales avants- au delà du con- tour normal -marqué par le jonc cylindrique décrit précédemment- d'un de ses jours ou de son extrémité, par un petit voile souple lié d'une part à la base de la coque et d'autre part au bourrelet ainsi qu'à la jupe souple mais dont la hauteur -plus importante vers l'avant que vers l'arrière-, est d'une valeur plus grande que celle du restant de la jupe dans la zone où il lui est lié. De sorte que ce voile, tout en ne gênant pas les mou¬ vements de fermeture et d'ouverture du casque, ne peut rester dans le prolongement exact de la jupe mais peut être tiré vers l'extérieur du cas¬ que où il trouve une position d'équilibre lui conférant l'allure et la fonction d'une prise d'air, ouverte SUT le côté du casque, vers l'exté- rieur de celui-ci, et affectant sensiblement la forme d'un demi-tronc de cône dont le rayon le plus large est ouvert vers l'avant. L'air ainsi capté s'engouffre dans une asεez large canalisation ménagée à la surface externe du calottin servant ad rembourrage interne du casque et débouchant à la base du casque dans l'alignement et le prolongement de la prise d'air. Cette canalisation en s* loignant de la baεe du casque se divise en plusieurs orifices débouchant à l'intérieur du casque. Ces orifices voient leur diamètre augmenter au fur 'et à mesure de leur éloignement de la zone où est située la prise d'air.

Selon un autre mode de réalisation, la canalisation débouchant à la ba- se de la coque du casque eεt ménagée à la surface externe du calottin, puis, traversant celui—ci, se prolonge vers le sommet du casque par plu¬ sieurs autres canalisations ménagées à la surface interne du calottin ou à la surface externe du rembourrage de confort en mousse recouvrant le calottin. Dans ce cas de réalisation, la canalisation débσ-ichant à la base

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de la coque du caεque peut susεi, selon une troisième variante, être mé¬ nagée à la surface interne et à la baεe du calottin pour déboucher au plus près de la prise d' air concernée. L'air, suivant ces canalisations est ainsi distribué harmonieusement selon toute la εurface interne du rem- c bourrage du caεque. Cependant, et pour conεerver à ce casque l'avantage -appréciable par temps froid ou à grande vitesse- d'un caεque très fermé (abεence de courants d'air incontrôlés) il suffit danε ces circonstances de pousser chacun des deux petits voiles souples faiεant jusqu'alors offi«- ce de prisée d'air vers l'intérieur du casque où ils retrouvent une se- conde position d'équilibre, symétrique de la précédente, pour remplir un rôle inverse de déflecteur d'air et d' obturateur de la canalisation ména¬ gée dans le calottin. Il est remarquable que le dispositif d'aération se¬ lon l'invention (prise d'air εouple aεεociée à un réseau de canalisations ménagés dans le calottin ou le rembourrage de confort) peut, sans sortir du cadre de l'invention et moyennant quelques aménagements être appliqué à un casque à jugulaire.

Selon une variante de réalisation du casque selon l'invention, et pour en parfaire l' étanchéité à l'air en cas d'utiliεation par tempε froid ou à grande viteεεe, des volets en matériaux rigides ou semi-rigides coulissent entre la face interne de la coque du casque et la face externe du calottin et peuvent être abaissés en dessous du rebord inférieur de la coque pour jouer un rôle de barrage et de déflecteur d'air entre la baεe de la coque du casque et le bourrelet dans les zones où la jupe souple assurant la - liaison entre le bourrelet et la baεe de la coque du casque est ajourée ou inexistante.

Selon une variante de réalisation d'un caεque selon l'invention, si celui-ci comporte au moins une pièce rigide articulée par une charnière à la base de sa coque, il est équipé d'un système consistant précisément en un élément rigide -généralement un fil métallique- qui, axe d' articulation de cette charnière, forme également, en se prolongeant à l'extérieur de celle-ci une boucle simple eu double capable de venir s' accrocher aux sys¬ tèmes antivols pσjr casques des motocycles. Cette bσαcle peut également paεεer, indépendamment de la charnière à traverε deux orificeε, ou un con¬ duit ménagé danε la coque du caεque. Cependant, qui dit trou dans la coque d'un casque dit aussi modifications d'un moule trèε onéreux, amorce de rupture de la coque ainεi aménagée, et problè eε d' étanchéité, tant à l' air qu'à l' eau, de la dite coque. C' est pourquoi le mode de réaliεation préfé¬ ré de l ' antivol objet de l 'invention εe car ctériεe du fait de son utili¬ sation en remplacement d'un axe d' articulation déjà existant, le prix de

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cet axe ainsi économisé venant d' ailleurs en déduction du prix de la bou¬ cle antivol.

Selon une variante de réalisation, ce dispositif antivol est un sys¬ tème de deux boucles dont l'une, formant également axe d'articulation, est liée à l'autre par un émerillon. Ainsi, cette deuxième boucle, libre en rotation, peut être accrochée à l'antivol pour casque prévu sur tout moto¬ cycle, en conservant au casque la possibilité, quelle que soit la direc¬ tion de l'axe du crochet antivol du motocycle, d'être orienté par rapport à celui-ci de façon à ce qu'une éventuelle pluie εurvenant lorε d'un ar- r t ne puiεεe pas le remplir d' eau, ce qui serait le cas si la base du casque était tournée vers le ciel.

Afin d'améliorer les qualités esthétiques du casque et d'éviter au double système de boucles de l'antivol de produire un bruit désagréable de cli¬ quetis métalliques lors de l'utilisation du casque, un système approprié permet à cet ensemble de boucles d'être immobilisé et plaqué contre la surface externe du casque lors de sa non-utilisation en tant qu'antivol. Ainsi selon un mode de réalisation, la boucle ou l'ensemble des deux bou¬ cles antivol peut venir βe cliper sur -ou dans- une forme en relief -ou en creux- de la coque du caεque ou de la pièce rigide articulée à celle-ci. Le dispositif antivol ainsi réalisé, non seulement supprime le défaut des casques munis d'un dispositif d'assujettissement sans jugulaire par rapport aux casques ordinaires, mais en améliore le dispositif puisque la boucle antivol n'est pas liée au casque par une jugulaire facile à εectionner. En vue de réduire leε coûts de fabricationε, εelon une variante de ré- alisation, le système de boucle antivol servant également d'axe d'articu¬ lation à une charnière est adapté au casque objet de l'invention en vue de remplir la quadruple fonction d' axe d'articulation, de boucle antivol, de système de verrouillage et de dispositif de blocage de sûreté du dit verrouillage. Selon un autre mode de réalisation le système de boucle antivol peut ne remplir en sus de εeε fonctionε initiales d'axe d' articulation et de boucle antivol qu'une troisième fonction de système de verrσαillage, ou de dispoεitif de blocage du dit verrouillage.

Danε la même optique de réduction du coût de fabrication, le bourrelet, ε'il eεt monobloc, tubulaire et moulé en caoutchouc, voit εeε extrémitéε traitées en soufflet de caoutchouc épais. Une armature, elle aυsεi tubu¬ laire, en rilεan ou autre matériau εe i— rigide σα εouple aiε réεistant aux efforts de traction et de cisaillement, eεt ensuite introduite d?ns ce bourrelet tubulaire, chacune de seε extrémitéε, filetéeε, reçoit

alors leε partieε de verrou qui servent ausεi de butées longitudinales à cette armature et qui, prenant appui par leurs faces arrières sur cha¬ que extrémité du bourrelet en caoutchouc, permettent lors de leur monta¬ ge, de comprimer plus ou moins, selon la longueur de l'armature sur la- quelle elleε se fixent, le bourrelet. De la εorte, avec un seul moule de fabrication, on peut, au montage, en choisissant la longueur de l'armatu¬ re qu'il reçoit, prérégler la longueur du bourrelet en vue de son adapta¬ tion sur un caεque de petite, moyenne ou grande taille. Le principe fondamental de guidage deε éléments mobileε permettant l'ou- verture du casque entre eux par des armatures flexibles, solidaires de l'un de ces éléments et coulissant dans l'autre, peut également être uti¬ lisé pour permettre la réalisation d'un autre type de casque équipé d'un dispositif d'asεujettiεεement sans jugulaire.

Ainsi, selon une variante de réalisation d'un tel casque, la coque en est prolongée vers la base et vers le centre de l'ouverture déterminée par cette base par une jupe rigide en deux partieε dont l'une au moins peut coulisser selon un plan parallèle à celui de la base de la coque, verε l'extérieur de celle-ci. Intérieurement, un capitonnage suffisament épais recouvre cette jupe dans toutes les zones de sa surface susceptibles d'en- trer en contact avec l'utilisateur autour du cou duquel elle forme un collier. La liaison entre chaque demi-jupe coulisεante et la base de la coque du casque est renforcée, en position fermée, par un accrochage, se¬ lon toute sa longueur, du rebord supérieur de ces demi—jupes à une forme complémentaire du rebord inférieur de la coque. En position ouverte et lors des mouvements d'ouverture et de fermeture, la liaison et le guidage entre la base de la coque et chaque demi- upesont assurés par deux lames, flexibles dans le plan parallèle à la base de la coque et rigides dans le plan courbe prolongeant la surface de la coque, senεiblement parallèleε au bord inférieur de la co ue et n'ayant d'autrëε pointε de contacts avec lui que les deux prolongements ponctuels diamétralement opposéε (un pour chaque lame) -εenεible ent verticaux— de la baεe de l coque, par leεquelε elles lui εont liéeε chacune par une extrémité. Chaque lame est ainsi εuε- pendue à. la baεe de la coque. Elle peut avoir dans sa position d'équilibre un rayon de courbure plus important que celui du bord inférieur de la co- je» à lalimite être rectiligne. La longueur de chaque lame est senεible¬ ment égale au quart du périmètre du rebord inférieur de la coque, leurs extrémités libres tendent à εe rejoindre lorsqu' elles sent amenées souε celui-ci. L'extrémité libre de chacune de ces lames est introduite danε un conduit de même εectioπ, au eux fonctionnels prêts, mén?gé dan

• 1 .4 " demi—jupe coulissante et débouchant à chacune de ses extrémités. inε , lorεque cette demi- upe est tirée verε l'extérieur du casque, elle peut coulisser autour de ces lames flexibles et dégager l'ouverture du caεque tout en restant liée à la coque, par l'intermédiaire de ces lames. En position fermée, le verrouillage peut être réalisé entre les extrémités de chaque lame flexible, entre les extrémités de chaque demi-jupe, entre les extrémités de chaque demi-jupe et les prolongements de la coque por¬ tant les lames contre leεquelε elles viennent en appui, entre chaque demi- jupe et."chaque lame flexible ou entre chaque demi- upe et la base de la coque. On dispositif élastique peut rendre automatique l'ouverture de la demi- upe dès que le déverrouillage a été actionné.

En position ouverte, un dispositif de butée limite l'amplitude de la coure se de chaque demi— upe et évite la déεolidarisation de la demi— upe et des lames flexibles qui la portent. Selon une variante de réalisation, le caεque selon l'invention est é- uipé de deux demi- upes coulissantes occupant chacune, en position fermée sensiblement une demi-Qirconférence de la baεe de la coque. Bans ce cas, les deux prolongements verticaux, diamétralement opposéε, de la baεe de la coque portent chacun une lame flexible qui leur eεt liée par εa zone centrale, dont la longueur totale -eεt εenεiblement égale au demi-périmètre de la base de la coque et dont chaque extrémité libre eεt introduite danε l'une des demi—jupes. En position fermée, leε de i-jupeε ont leurs extré¬ mités rapprochéesdeux par deux, et venant en appui de part et d'autre de chaque prolongement de la coque. Selon une autre variante, le casque selon l'invention eεt équipé d'une seule demi- upe coulissante occupant sensiblement en position fermée, une demi-circonférence de la base de la coque. Cette demi- upe ' est alors asεo- ciée à une demi- upe fixe, prolongement de la. coque, du calottin et du rembourrage de confort, ou du calottin et du rembourrage de confort εeul. Elle peut ausεi être asεociée à l'un deε autres.dispoεitifε décrits dans ce brevet et occupant l'autre demi-circonférence de la baεe de la coque (partie de bourreletflexible σα rigide...).

Selon une variante de réalisation, chaque lame flexible est remplacée par des éléments télescopiques. L'ensemble coque, prolongement de la coque, lame flexible peut être ausεi bien monobloc et de même matière que constitué de pièces aεεemblées entre elles et réalisées en deε matériaux différents.

Un cas particulier de réalisation eεt celui où l'enεemble de la partie mentonnière (protection maxillaire) du caεque eεt une άe i-j'αpe cculiεεan—

te. Dans ce cas (ainεi que danε celui où une deε demi-jupec est fixe) leε lames flexibleε εolidaires de la demi- upe coulisεante sont mobiles et couliεsent dans des conduits ménagés dans la coque du casque, qui est alors aussi demi-jupe fixe. Selon une variante de réalisation particulière d'un caεque équipé de de i-jupeε couliεεanteε, la liaiεon entre la base de la coque et chaque demi-jupe est réaliεée par des systèmes de bielletteε articulées par une extrémité à l'un deε élémentε à lier et pouvant couliεεer, par l'autre extrémité dans une rainure ou lumière appropriée ou autour d'un axe ména- gé danε l'autre élément. Ce εystè e vient en complément ou en remplace¬ ment du système de lames flexibles.

D'autres εyεtè eε de guidageε peuvent être imaginés sans pour autant faire sortir du cadre de l'invention tout caεque équipé d'un dispositif d'assujettissement comportant au moins une demi-jupe coulissant à la base de la coque du casque selon un plan sensiblement parallèle à cette - ' base.

La liste des variantes énoncées ci-deεεuε neεaurait en aucun caε être conεidérée comme exhaustive et propre à limiter la portée du p éεent brevet. Il en va de mêmepour l'exemple de réalisation du caεque faiεant l'objet de ce brevet décrit ci-aprèε à titre illustratif et nullement limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels :

FIG. 1 est une vue de côté d'un casque équipé d'un dispositif d'as- εujettiεsement habituel par jugulaire.

FIG. 2 eεt une vue de côté d'un caεque équipé d'un diεpoεitif d'aε- εujettiεεement de type connu.

FIG. 3 eεt une vue de côté d'un exemple de réaliεation de caεque équipé d'un diεpositif d'asεujettiεεement amélioré εelon la présente in¬ vention. Ce caεque eεt repréεenté en poεition fermée.

FIG. 4 t une vue de côté du casque illuεtré fig. 3 repréεenté en poεition ouverte.

FIG. 5 eεt v ie vue de deεsσuε du caεque illuεtré fig, 3. FIG. 6 est une vue de deεεσus du casque illustré fig. 4» FIG. 7 eεt une vue en coupe, selon un plan médian d'une extrémité de bourrelet du caεque illustré. FIG. 8 eεt une vue de desεous à échelle agrandie de la pièce arti¬ culée au casque illuεtré et portant une partie du diεpoεitif de verrouil¬ lage ainεi que l'armature flexible, élément de guidage. Cette pièce eεt représentée εeule.

FIG. 9 eεt une vue de dessous du système de bc cleε antivol équi*-

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pant le caεque illuεtré et servant ausεi d'axe d'articulation, d'organe de verrouillage et de blocage de s reté dece verrouillage.

FIG. 10 est une vue de dessous, à échelle agrandie de la pièce ar¬ ticulée à la pièce illustrée fig. 7 d'une part et à la base de la coque du casque illustré, d'autre part.

FIG. 11 est une vue en section partielle suivant AA de la pièce il¬ lustrée fig. 8.

FIG. 12 est une vue en section partielle suivant BB de la pièce Il¬ lustrée fig. 13. FIG. 13 est une vue de dessus comportant une section partielle suivant CC de la pièce illustrée fig«8.

FIG. 14 eεt une vue de côté du système de boucles illustré fig» .

FIG. 15 est une vue de desεus de la zone centrale de l'armature flexible, élément de guidage équipant le caεque illustré. La figure 1 représente un casque 40 à jugulaire claεεique A2 et boucle de fermeture 43 * Avec un tel diεpoεitif la jugulaire 42 exerce, au

—*• point 41 d son ancrage, une force F nettement déportée par rapport au plan UO " . Cette force F donne naisεance à un couple tendant lors d'un choc à faire basculer le casque dans le sens de la flèche K, pouvant entraîner l'arrachement du caεque.

La figure 2 représente un caεque 45 équipé d'un dispoεitif d'assujettiεεe- ment de type connu, compoεé eεsentiellement d'une jupe rigide prolongeant la base de sa coque 44 et formée de deux demi-jupes 49 et 50 articulées a la coque par des charnières 47 et 52. On peut voir l'importance du dépla- cernent selon x et y des extrémités de ces deux demi-jupeε, ainsi qu'une des languettes 48 munie d'un crochet et solidaire d'une des extrémités de 49- On constate aussi que dans le cas où le casque est soumis à une force d'a rachement F1, le bourrelet ce mousse souple 5 solidaire de la demi- jupe 50 ne peut que se déformer εσαε l'action de la force, réaction de F1, qu'exerce εur lui le menton de l'utilisateur, d'où une rétention imparfai¬ te et un basculement du casque dans le sens de la flèche K1. Les figures 3 à 6 permettent de comprendre la nature du mouvement d'ouver¬ ture du collier formé par le bourrelet 1, monoπoblocet aεεur nt la réten¬ tion. Ce mouvement εe développe ici danε un plan εenεiblement parallèle à celui de la baεe de la coque. L'utiliεateur ayant .actionné le diεpoε- εitif de verrouillage 26 peut alors éloigner les deux extrémités de bour¬ relet du prolongement.articulé ce la coque (pièces 2 et 3) contre leε- quelleε elles sont en appui lorsque le casque eεt fermé. Grâce à l'arma¬ ture flexible A liée, par εon centre, au moins en translation, à la pièce

2 et pouvant coulisser dans le bourrelet tubulaire, le mouvement d'ouver¬ ture peut être total , puisque transmis au prolongement articulé 2 et 3 de la coque ou réciproquement, par cet élément 4« Be même, lors de la fermeture, l'armature 4 étant montée concentriquement aux parties de ver- rouillage 28, qu' elle traverse longitudinale ent, et 35, dans lesquelles elle coulisse, la coïncidence entre ces parties de verrou coopérantes 28 et 35 est assurée au mieux.

La figure 3 illustre de façon schématique la façon dont la ventilation du casque est assurée. L' air, capté par la prise d'air 8 s' engouffre ensuite dans la canalisation $, ménagée à la surface externe du calottin 10 con¬ tenu dans la coque 11. Cette canalisation débouche à la base du calottin, danε l' alignement de la prise d'air 8, le calottin 10 dépasεant ici, danε la partie arrière du caεque, du rebord inférieur de la coque 11. L'air εe répartit ensuite entre pluεieurε canalisations 12, de plus faible section, et aboutit à l'intérieur du casque grâce aux orifices 13 ménagés depuis ces canalisationε 12 danε l'épaisεeur du calottinlO.

La figure 5 montre comment chaque priεe d'air 8 et 8' , petit voile εouple prolongeant la jupe εσαple et élastique 18 peut être utilisée au contraire comme déflecteur et barrage à l'aii 'eale pouεsant vers l'intérieur du casque . Leε volets 14 et 14' , plaqués contre la face interne de la co¬ que 11 et couliεεant entre elle et la surface externe du calottin peu¬ vent être abaisεéε 14' . Dans ce cas, ils servent de déflecteur et de bar¬ rage à l' air entre la base de la coque et le bourrelet dans leε zoneε où la jupe 18 eεt inexistante. Dans le cas représenté, ces volets -outre le fait qu'ils coulissent entre la coque 11 et le calottin 10 à l'intérieur de la mentonnière et paεεent chacun à traverε une fente 1 ou 1 ' ménagée à .traverε un rebord de la baεe de la coque du caεque senεiblement perpen¬ diculaire à la surface de celle-ci ettourné verε l'intérieur du caεque- sont également guidés par des bosεages 1 et 16 ménagés à la surface in- terne de la coque et entre lesquels ils coulisεent. La partie supérieure de chaque volet étant élargie -juεqu'à une valeur supérieure à celle .de la longueur de la fente 19 ou 1°'- elle vient buter contre la face supé¬ rieure du rebord de la coque, limitant ainsi la valeur du déplacement de chaque volet et évitant son retrait intempestif. De même, ce déplacement est limité vers le haut par un rebord de la partie inférieure du volet. Ce rebord joue également le rôle d'organe de manoeuvre et de déflecteur. Chaque volet 14 et 14 ' est réalise en un matériau synthétique rigide ou semi-rigide. La figure 4, o la jupe souple 18, réalisée ici en caoutchouc mσαlé (en-

semble bourrelet 1, jupe 18) eεt εupposée tranεparente, permet de voir leε fils métalliqueε 1 qui l'arment selon toute sa hauteur et ε'enrou¬ lent autour de la partie bourrelet. Ces fils dessinent dans le plan de la jupe des arrondis, ils pourraient aussi par exemple, dessiner deε M S" 5 mais, pour conserver à la jupe son élasticité ne doivent pas être recti- ligneε. Ils sont noyéε, lors du moulage, danε l'épaisseur de la jupe, ils pourraient également être ccntre-collés sur sa surface interne. La pièce articulée 2 est réalisée en un matériau synthétique rigide, moulé} sa face tournée verε l'extérieur du caεque et représentée figure 8

10 est creusée de rainures demi-cylindriques 20 permettant de loger, partiel¬ lement, les brins métalliqueε conεtituant la boucle 26 représentée figure 9. " Un bossage 21 forme une sorte de crochet dans lequel peut venir εe le— . ger une partie ccrreεpondante de la boucle métallique 22. En effet, le montage deε pièces, représentées ici isolées étant fait, la partie rec-

1 tiligne de la boucle 26(figure 9) est l'axe d'articulation permettant la liaison entre les pièces 2 et 3 portant chacune une partie de charnière complémentaire 23 et 23'. Beux petits resεortε en épingle à cheveux -non repréεentéε-, montés autour de cet axe à chacune de εeε extrémités et " pre¬ nant appui d'une part sur les deux branches principales de la boucle 26

20 et d'autre part contre la pièce 2 maintiennent l'ensemble des boucles 22 et 26 plaqué contre la pièce 2. Le ressort 30, représenté en traits fins figure et non représenté figure 14 maintient la boucle 22 en appui contre la boucle 26. La boucle 22 vient donc buter sur le dessus du bosεa- ge 21,empêchant ainεi la boucle 26 de venir en appui complet dans leε gor-

25 geε 20 prévues à cet effet sur la pièce 2. C'est pourquoi on doit tirer la boucle 22 en comprimant le resεort 30 pour que, le boεεage 21 se trou¬ vant alors au milieu de la boucle 22, il ne fasse pas obstacle au mouve¬ ment de la boucle 26. Beux ailes, formées par la boucle 22 de part et d'autre de son axe 39 sont plies de façon à fermer deux boεεageε 3 et

3031* (figureε et 14) qui, glissant en se déformant élastiquement sur deux brancheε de la boucle 26 permettent, lorεque la bσαcle 22 est tirée et que εes bosεageε εe trouvent à l'extérieur de la boucle 26 de former deε ob- εtacles qui, s'oppoεant à l'effort du reεεort 30 empêchent le retour de la boucle 22 contre la boucle 26. Dans cette position, la boucle 26 peut ve

3 nir en appui contre la pièce 2, les deux languettes 27 et 27' formées par cette boucle passent alorε à travers les lumières 3 et 3 ' et asεurent ainεi le verrouillage du caεque en poεiticπ fermée en venant εe loger dans leε rainureε 34 et 54 f deε partieε de verrσuε 35 et 35* εolidaireε de chacune deε extrémités de bσurrelet 1 " . lorεαu'elleε εeront introdui es. ^

OMPI

dans leε cylindres femelles 28 et 28' -renforcée par deε insertε métalli-^ ques 38 et 38*- de la pièce 2. Le verrouillage ayant été réaliεé l'utili¬ sateur peut tirer la boucle 22 verε la boucle 26. Leε deux boεεageε 31 et 31' repassent à l'intérieur de la boucle 26, et la boucle 22 s'engage dans le crochet formé par le bossage 21, le ressort 3° l'empêchant d'en resεortir εanε l'intervention de l'utilisateur. De la sorte, la boucle 22 étant solidaire de la boucle 26, il devient i poεεible d'éloigner celle-ci de la pièce 2, et, par la même, de procéder au déverrouillage permettant d'ouvrir le casque. Pour ouvrir son caεque, l'utiliεateur doit donc tirer la boucle 22 jusqu'à ce qu'elle sorte du crochet 21 et que les bossageε 3 et 31* repasεent à l'extérieur de la boucle 26, puis exercer sur la boucle 26 un effort tendant à l'éloigner de la pièce 2. Par ailleurs, en cas de non utilisation du casque, on peut éloigner l'en¬ semble des boucles 22 et 26 de la pièce 2 et, passer la boucle 22 dans le crochet antivol dont est équipé tout motocycle moderne, de façon à ne pas avoir à transporter le casque avec soi.

L'armature flexible 4 représentée partiellement figure 1 est ici un é- lément métallique élastique du type corde à piano ; sa zone centrale, rectiligne, est introduite dans le conduit 33 de la pièce 2. De part et d'autre de cette partie rectiligne les deux branches de l'armature sont coudés puis,sur une longueur égale à la longueur des cylindres 28 et 28' sont encore rectiligneε de façon à confondre leurε axeε avec ceux de ceε cylindres dans leszones où elles les traversent. Au delà de ces longueurs, les deux branches de l'armature 4 sont cintrées εelon un rayon de courbure senεiblement égal à celui du bourrelet dans sa position ouverte, ceci a- fin que, le déverrouillage du bourrelet ayant été actionné, elles tendent à ouvrir automatiquement le dit bourrelet. La longueur totale de l'armatu¬ re eεt légèrement inférieure au périmètre du bourrelet fermé, εa εection eεt constante, ses extrémités εont εeulement arrondieε pour faciliter leur gliεεement à l'intérieur du bourrelet. Le bourrelet 1, en caoutchouc mou¬ lé avec la jupe 18 eεt, à εa sortie de moule, de longueur unique pour tou¬ tes les tailles de caεqueε. par contre, l'armature en rilεan 36 aune longueur différente εuivant chaque taille de casque. En effet, le fabri-.- cant, au moment du montage choiεi l'armature 36 de longueur adéquate, l'introduit danε le bourrelet 1 et fixe à chacune de εeε extré itéε une partie de verrou 35 * Laquelle partie, tubulaire et dont le conduit central à un diamètre égal à celui de l'armature en rilεan, en εe viεεant εur l'armature 36 comprime le bourrelet 1 qui, grâce à ses extrémitéε trai¬ tées en soufflet de caoutchouc épaiε peut subir εanε dommage cette co -

pression jusqu'à arriver à la longueur choisie, leε pièces 35 t- snt viε- εéeε à fond. On procède alors a blocage de ceε pièceε en refoulant chaud leε extrémitéε de l'armature 3 dans les rainures 37 prévus à cet effet dans la pièce 35» L'ensemble voile bourrelet, ainsi terminé est alors monté εur la coque. On engage ensuite chacune des extrémités de l'armature flexible 4, déjà montée dans la pièce 2, elle même déjà liée à la pièce 3 t dans chacune des extrémités du bourrelet (pièces 35) puis on procède à la liaison de la pièce 3 et de la base du caεque par introduction d'un axe d'articulation cylindrique. Le caεque eεt alorε prêt à fonctionner.

Bans toutes les figures citées en références, et pσαr une plus grande clarté des deεεinε, les parties de capitonnage recouvrant toute la surfa¬ ce intérieure du bourrelet ne sont pas représentées. Be même, les surfa¬ ces intérieures des pièces 2 et 3 sont recouvertent chacune d'une partie de capitonnage 3' et 2* visibles seulement εur leε figures 3» 5 et 6. Il convient de souligner que la portée de l'Invention ne doit en aucun cas être limitée à l'exemple de réalisation décrit ci-desεus à titre pu¬ rement illustratif.