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Patent Searching and Data


Title:
MOTOR-DRIVEN TRACKED PALLET TRUCK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/181047
Kind Code:
A1
Abstract:
Truck (100) having a frame (10) with an end wall (111) receiving the load (CH) and a shaft (20) terminating in a handle (21) and a control unit (22), the frame (10) is supported on two tracked modules (30) connected to the frame (10) by a rotary joint (31) in order to swivel independently of each other, from the side of the frame (10) away from the side of the end wall (111). Each tracked module (30) is connected to the frame (10) by a rotary joint (31) and an extension spring (50) creating a force resisting the collapse of the module (30) against the frame (10), the swivel range of the driven tracked module (30) being limited between a retracted position against the frame (10) and a deployed position defining the upright position of the frame (10).

Inventors:
COLLIBAULT JOSEPH (BE)
Application Number:
PCT/FR2021/050415
Publication Date:
September 16, 2021
Filing Date:
March 11, 2021
Export Citation:
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Assignee:
RSA CONCEPT (BE)
International Classes:
B62B3/02; B62B3/08; B62B5/00; B62B5/02
Foreign References:
US20180001918A12018-01-04
FR2604965A11988-04-15
US20140271095A12014-09-18
CN106080724A2016-11-09
FR1755475A2017-06-16
Attorney, Agent or Firm:
CABINET HERRBURGER (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Chariot de manutention (100) de type diable ayant un châssis (10) avec un dossier (111) recevant la charge (CH) et un manche (20) terminé par une poignée (21) et un boîtier de commande (22), le châssis (10) s’appuyant sur deux modules à chenille (30) ainsi qu’un moyen d’en traînement des modules à chenille (30), commandé par le boîtier de commande (22), les modules (30) étant reliés au châssis (10) par une articulation (31) pour pivoter indépendamment l’un de l’autre, du côté du châssis (10) à l’opposé de celui du dossier (111) recevant la charge (CH), chariot de manutention caractérisé en ce que chaque module à chenille (30) est relié au châssis (10) par une articula tion (31) et un ressort d’extension (50) créant une force s’opposant au repliement du module (30) contre le châssis (10), la plage de pivotement du module à chenille, entraîné, (30) étant limitée entre une position repliée contre le châssis (10) et une position déployée définissant la position redressée du châssis (10).

2. Chariot de manutention (100) à chenilles entraînées selon la revendi cation 1, caractérisé en ce que le module à chenille (30) est un module à chenille, entraîné, composé d’une roue motrice (32) sur l’axe d’articulation (31) reliant le module (30) au châssis et d’au moins une roue de renvoi (33) sur lesquelles passe la chenille (35).

3. Chariot de manutention (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ressort d’extension (50) est choisi dans le groupe comprenant : un ressort de couplage dont une extrémité est reliée à un point de fixa tion (51) du châssis (10) et l’autre à un point de fixation (52) du module (30), un ressort de tension sur l’axe d’articulation (31) et dont une extrémité est reliée à un point de fixation (51) du châssis (10) et dont l’autre est reliée à un point de fixation (52) du module à chenille (30).

4. Chariot de manutention 100 selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le module à chenille (30) comporte une roue auxiliaire (34) entre la roue motrice (32) et la roue de renvoi (33), et formant à l’avant (AV) une rampe (37) avec la roue de renvoi (33) et avec la roue motrice (32) et une surface d’appui.

5. Chariot de manutention (100) selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le dossier (10) est formé d’un caisson en tôle pliée ou soudée compre nant un dossier (111) ayant deux côtés (112) repliés à l’équerre et un dessous (113) pour recevoir en partie basse un groupe moteur (40) avec un mo teur électrique (41) relié par un différentiel (42) à deux axes de sortie re liés respectivement à une roue motrice de chaque module (30).

6. Chariot de manutention (100) selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la roue motrice (32) du module à chenille (30) est choisie dans le groupe comprenant : une roue motrice (32) intégrant un moteur électrique (36) commandé pour former le différentiel avec le moteur électrique de l’autre module et géré par un système de différentiel électrique commandé par le boîtier commun,

- une roue motrice (32) reliée à un moteur électrique installé dans le châssis (10) et dont l’axe de sortie est relié à l’axe (31) de la roue motrice (32), les deux moteurs étant couplés en différentiel,

- une roue motrice (32) reliée à un groupe moteur (40) formé d’un mo teur électrique (41) relié en sortie à un différentiel (42) dont les deux axes de sortie (43) sont reliés respectivement à une roue motrice (32) de l’un des deux modules à chenille (30).

7°) Chariot de manutention (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de blocage commandé (60) pour bloquer l’angle d’inclinai son (a) entre le châssis (10) et ses deux modules (30), ce dispositif de blocage (60) étant débrayable.

8°) Chariot de manutention (100) selon la revendication 7, caractérisé en ce que le dispositif de blocage (60) est choisi dans le groupe comprenant :

- un dispositif de blocage électromécanique (60a), associé au ressort d’extension (50) de chaque module (30).

- une tige télescopique (60b) reliant le châssis (10) à chaque module (30) et se bloquant sur commande dans la position d’inclinaison (a) du châs sis par rapport aux deux modules (30),

- une double jambe de force (60c), portée de façon pivotante par le châs sis (10), mobile entre une position escamotée et une position de blocage, appuyée contre une butée de chaque module (30).

Description:
DESCRIPTION

Titre : « CHARIOT TRANSPALETTE A CHENILLES MOTORISEES

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention se rapporte à un chariot de manutention de type diable ayant un châssis avec un dossier recevant la charge et un manche terminé par une poignée et un boîtier de commande, le châssis s’appuyant sur deux modules à chenille ainsi qu’un moyen d’entraîne ment des modules à chenille, commandé par une boîte de commande, les modules à chenille étant reliés au châssis par une articulation pour pivoter indépendamment l’un de l’autre du côté du châssis à l’opposé de celui du dossier recevant la charge.

ETAT DE LA TECHNIQUE

On connaît déjà un tel chariot de manutention selon le document FR 1755475.

Le chariot selon cet état de la technique comprend des modules formant un polygone de sustentation soit pour la circulation sur une surface dure S, lisse, soit pour passer des obstacles en marche avec le conduc teur, côté modules, devant le chariot. Lorsque le conducteur est en marche devant le chariot les modules sont repliés pour passer les marches.

Le chariot (figures 8A, 8B) circule en appui sur les deux roues motrices des modules en position repliée sur les surfaces dures ne nécessitant pas de chenilles.

Le chariot peut également circuler sur ses chenilles déployées pour pas ser sur des surfaces meubles.

Pour le passage de marches, le chariot est soit conduit par le conduc teur marchant derrière le chariot (figure 8A) et dans ce cas, bien que les deux modules forment un polygone de sustentation, le centre de gravité se situe au-delà de ce polygone de sustentation et une fraction non né gligeable du poids de la charge doit être reprise par le conducteur.

Si le conducteur marche devant le chariot (figure 8B) en étant normale ment retourné pour faire face de la charge, le polygone de sustentation est variable selon que chaque module est seulement appuyé sur sa roue motrice, soit qu’une partie de la chenille est en appui en deux points et forme ainsi un polygone de sustentation très limité ce qui crée des changements brusques de l’effort demandé au conducteur qui est lui- même en marche arrière. Ce mouvement chaotique peut perturber le conducteur. Cela s’ajoute le risque de faux pas et de basculement du chariot chargé vers le bas si le centre de gravité passe au-delà du plan vertical de la ligne transversale d’appui du chariot sur la marche.

Les schémas des figures 8A-8B montrent le cas d’un chariot de manu tention 200 selon l’état de la technique avec des modules à chenilles, escamotables c’est-à-dire qui sont bloqués soit dans une position de roulement, déployées selon un angle fixe entre le châssis et le module, soit en position repliée.

La figure 8A montre le chariot 200 en position déployée passer des marches, le conducteur étant derrière le chariot.

La figure 8B montre le chariot en position repliée des modules à chenille passant les marches d’escalier, le conducteur étant devant le chariot.

BUT DE L’INVENTION

La présente invention a pour but de développer un chariot de manuten tion de type diable tel que décrit ci-dessus permettant de passer de ma nière plus facile et simple des obstacles en sécurité en particulier des marches d’escalier sans risquer le basculement arrière, vers le bas des marches.

EXPOSE ET AVANTAGES DE L’INVENTION

A cet effet, l’invention a pour objet un chariot de manutention de type diable ayant un châssis avec un dossier recevant la charge et un manche terminé par une poignée et un boîtier de commande, le châssis s’appuyant sur deux modules à chenille ainsi qu’un moyen d’entraîne ment des modules à chenille, commandé par le boîtier de commande, ces modules étant reliés au châssis par une articulation pour pivoter in dépendamment l’un de l’autre, du côté du châssis à l’opposé de celui du dossier recevant la charge, ce chariot de manutention étant caractérisé en ce que chaque module à chenille est relié au châssis par une articulation et un ressort d’extension créant une force s’opposant au repliement du mo dule contre le châssis, la plage de pivotement du module à chenille entraîné étant limitée entre une position repliée contre le châssis et une position déployée définis sant la position redressée du châssis. Le chariot selon l’invention a l’avantage de passer facilement les obs tacles tels que de petits obstacles aléatoires rencontrés sur la surface de circulation du chariot soit des marches ou un ensemble de marches. Dans tous les cas, l’inclinaison variable élastiquement du ou des mo dules par rapport à l’inclinaison du châssis, maintenu constante selon le choix du conducteur, évite que le soulèvement du ou des modules provoque une réaction sur l’inclinaison du châssis et modifie celle-ci, lorsque l’angle entre les modules et le châssis du chariot est bloqué de manière fixe, lorsque les chenilles constituent les polygones de susten tation.

Cette souplesse de passage est particulièrement importante pour le pas sage de marches et la montée ou la descente d’un escalier puisque le conducteur pourra maintenir la poignée du chariot, de façon « cons tante » sans avoir à réagir à une poussée dans le sens du basculement vers l’arrière du châssis comme cela est le cas des chariots de manuten tion de l’état de la technique.

En d’autres termes, cette absence de polygone de sustentation, du fait de la suppression du blocage de l’angle entre le châssis et la surface d’appui des modules à chenille et l’indépendance du débattement des deux modules facilite et sécurise considérablement la circulation du chariot chargé, sur une surface irrégulière avec des obstacles et aussi le passage de marches ou/ et la montée d’escaliers tant en montée qu’en descente.

Suivant une autre caractéristique, le module à chenille est un module à chenille entraîné composé d’une roue motrice sur l’axe d’articulation re liant le module au châssis et d’au moins une roue de renvoi sur les quelles passe la chenille.

Suivant une autre caractéristique, le ressort d’extension (50) est choisi dans le groupe comprenant : un ressort de couplage dont une extrémité est reliée à un point de fixa tion du châssis et l’autre à un point de fixation du module, un ressort de tension sur l’axe d’articulation et dont une extrémité est reliée à un point de fixation du châssis et dont l’articulation est relié à un point de fixation du module à chenille.

Ce mode de réalisation du ressort d’extension comme ressort hélicoïdal ou comme ressort à deux branches installé sur l’axe d’articulation cons titue une solution particulièrement souple et efficace.

Suivant une autre caractéristique, le module à chenille comporte une roue auxiliaire entre la roue motrice et la roue de renvoi, formant à l’avant une rampe avec la roue de renvoi et avec la roue motrice et une surface d’appui.

Cette forme du module à chenille qui aborde les obstacles est intéres sante pour la régularité de la manoeuvre du chariot. La rampe permet d’absorber facilement et de manière quasi continu sans ralentissement la vitesse de circulation, le passage du ou des modules à chenille. Dans le cas du passage d’une marche cela facilite également la montée par pi votement du module le long de la contre-marche puisque la roue de re tour à l’avant du chariot a un diamètre beaucoup plus faible que le diamètre de la roue motrice étant donné l’interposition de la roue inter médiaire.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, le dossier est formé d’un caisson en tôle pliée ou soudée comprenant un dossier ayant deux côtés repliés à l’équerre et un dessous pour rece voir en partie basse un groupe moteur (40) avec un moteur électrique relié par un différentiel à deux axes de sortie reliés respectivement à une roue motrice de chaque module.

Cette forme de réalisation permet d’adapter au dossier les accessoires de réception de charge tel que des pelles, des griffes, des fourches très variables et qui peuvent être adaptées à des applications particulières du chariot si celui-ci est utilisé pour plusieurs charges de type particu lier, nécessitant pour leur prise et leur maintien des accessoires adap tés à leur forme.

Suivant une autre caractéristique, la roue motrice du module à chenille est choisie dans le groupe comprenant : une roue motrice intégrant un moteur électrique commandé pour for mer le différentiel avec le moteur électrique de l’autre module et géré par un système de différentiel électrique commandé par le boîtier com mun, une roue motrice reliée à un moteur électrique installé dans le châssis et dont l’axe de sortie est relié à l’axe de la roue motrice, les deux mo teurs étant couplés en différentiel, une roue motrice reliée à un groupe moteur formé d’un moteur élec trique relié en sortie à un différentiel dont les deux axes de sortie sont reliés respectivement à une roue motrice de l’un des deux modules à chenille.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, le chariot de manuten tion comporte un dispositif de blocage commandé pour bloquer l’angle d’inclinaison entre le châssis et les deux modules 30, solidaires dans cette inclinaison, ce dispositif de blocage étant débrayable. Ce dispositif de blocage assure le jumelage des deux modules et bloque ceux-ci en position déployée correspondant à la position redressée du châssis ou à une position intermédiaire selon les développements du dispositif de blocage.

Ces moyens d’actionnement, par exemple, mécaniques peuvent s’action ner avec le pied du conducteur pour que celui-ci puisse activer ou neu traliser le dispositif de blocage des deux modules sans avoir à lâcher la poignée. Un tel blocage de l’angle d’inclinaison du châssis par rapport au module peut être intéressant pour parcourir certains segments du trajet avec le chariot de manutention chargé. A la fin du blocage néces saire pour faciliter le passage de ce segment de trajet, le conducteur li bère de nouveau le blocage de sorte que seul le ressort d’extension de chaque module assure la suspension du module comme cela a été ex posé ci-dessus.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, le dispositif de blocage est choisi dans le groupe comprenant :

- un organe de blocage électromécanique associé au ressort d’extension de chaque module ou encore

- une tige télescopique reliant le châssis à chaque module et se blo quant sur commande dans la position d’inclinaison du châssis par rap port aux deux modules, ou encore

- une double jambe de force portée de façon pivotante par le châssis, en étant mobile entre une position escamotée et une position de blocage appuyée contre une butée de chaque module.

Ces variantes du dispositif de blocage sont adaptées aux différentes uti lisations du chariot. Elles améliorent la fonctionnalité du chariot et son utilisation dans les passages difficiles sur un trajet avec le chariot de manutention chargé.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l’aide de modes de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels :

[Fig. 1] schéma de principe très général du chariot de manutention de l’invention

[Fig. IA] détail explicatif du schéma de la figure 1

[Fig. 2] schéma général du chariot de manutention selon l’invention et d’une variante pratique de ce chariot

[Fig. 3A] schéma du chariot de manutention devant des marches [Fig. 3B] Position du chariot de la figure 3A abordant la première marche [Fig. 3C] chariot de manutention de la figure 3A en position de passage de marches

[Fig. 4] vue en perspective, côté avant, d’un mode de réalisation d’un chariot de manutention selon l’invention

[Fig. 5] vue en perspective, côté arrière, du chariot de manutention de la figure 4

[Fig. 6] vue en perspective de côté du chariot de manutention de la fi gure 4

[Fig. 7] vue en perspective de côté du chariot de manutention de la fi gure 1 en position repliée.

[Fig. 8A] schéma d’un chariot selon l’état de la technique présenté sur des marches d’escalier en position poussée

[Fig. 8B] schéma explicatif du passage de marches avec le chariot de l’état de la technique en position tirée

[Fig. 9] autre mode de réalisation d’un chariot de manutention avec blo cage de l’angle d’inclinaison du châssis par rapport aux modules,

[Fig. 10] schéma d’une variante du chariot de manutention de la figure

9,

[Fig. 11] schéma d’une autre variante du chariot de manutention de la figure 9,

[Fig. 12] schéma d’une autre variante du chariot élévateur de la figure 9 DESCRIPTION D’UN MODE DE REALISATION

La figure 1 est un schéma de principe très simplifié d’un chariot de ma nutention à chenilles motorisées 100, de type diable, composé d’un châssis 10 avec une pelle 11 et un manche 20 terminé par une poignée 21, avec une commande 22 pour gérer le fonctionnement du chariot.

Le châssis 10 est porté par une paire de modules motorisés 30 à che nille, reliés chacun par un axe d’articulation 31 au châssis 10.

Chaque module à chenille 30 pivote indépendamment de l’autre par rapport au châssis 10 autour de l’axe d’articulation 31 en étant relié au châssis par un ressort d’extension 50 fixé à un point 51 du châssis 10 et à un point 52 du module à chenille 30.

La direction DC du châssis 10 avec son prolongement constitué par le manche 20 forme un angle (Q) par rapport à la direction H de la surface plane S sur laquelle circule le chariot 100. Le module 30 fait un angle variable (a) entre une direction DM liée au module 30 et la direction DC du châssis 10.

Les angles (Q) et (a) sont définis par rapport à une direction de référence qui est la direction horizontale H pour l’angle (Q) et une direction DM attachée à chaque module 30 et passant par l’axe d’articulation 31 de chaque module ; ainsi il est plus simple de mesurer l’angle (Q) par rap port à l’horizontale H passant par l’axe 31 ce qui facilite la comparaison de l’angle variable (a) par rapport à l’angle (Q) qui est à priori constant selon l’attitude du conducteur du chariot 100 car par hypothèse, on peut supposer que le conducteur manœuvre le chariot 100 en le tirant sur la surface S supposée plane en tenant la poignée 21 à la même hau teur de sorte que l’angle (Q) reste constant.

Le sens d’orientation choisi par convention dans la présente description est l’avant AV situé du côté du conducteur tenant la poignée 21 et l’ar rière AR qui est le côté de la charge CH.

En circulation sur une surface S plane, l’angle (a) est lui aussi constant, égal, à l’angle (Q) à une constante près (selon la direction de référence DM affectée au module 30).

Mais lorsque le module motorisé à chenille 30 passe sur un obstacle, l’angle (a) de l’un ou des deux modules 30 change au cours du passage sur l’obstacle alors que le module 30 qui ne rencontre pas l’obstacle, reste avec un angle (a) constant.

Dans le cas de la montée de marches abordées en parallèle par les deux modules à chenille 30, l’inclinaison (a) des deux modules varie sensible ment de la même manière et l’axe d’articulation 31 des deux modules reste horizontal.

Cette description suppose que le conducteur marche devant le chariot 100 avec sa charge CH ce qui est le cas habituel pour la circulation sur une surface non parfaitement plane ou pour le passage de marches pour que les obstacles soient abordés par l’avant des modules à l’op posé de l’arrière des modules correspondant à l’axe d’articulation 31.

Les modules motorisés à chenilles 30 se composent très schématique ment d’une roue motrice 32 et d’au moins une roue de renvoi 33 sur lesquelles passe la chenille 35.

La roue motrice 32 est entraînée dans le sens de la marche avant AV du chariot ou de la marche arrière AR ou encore en sens opposé pour l’autre roue motrice pour décrire une courbe.

La chenille 35 est entraînée directement ou indirectement par un mo teur électrique 36 commandé, avec un entraînement différentiel des deux roues motrices 32 des deux modules 30. La roue motrice 32 in tègre directement un moteur électrique. Elle peut aussi être reliée à un moteur électrique 36 associé à la roue motrice 32 mais installé sur le châssis 10 ou encore par un moteur commun aux deux roues motrices, relié aux roues motrices par un différentiel. Dans ces deux cas, la transmission du mouvement se fait directement par l’axe de pivotement qui devient l’axe de transmission ou encore par un axe passant dans l’axe d’articulation 31.

Le passage d’un obstacle tel qu’une marche Ml sera décrit à l’aide de la vue de détail de la figure IA.

Le mouvement de marche avant du module 30 est indiqué par la flèche d-AV. Lorsque l’avant du module 30 qui correspond à la roue de renvoi 33 arrive contre un obstacle figuré par la marche M 1 , le module 30 est arrêté par la contre-marche CM1 de sorte que la chenille 35 perd sa fonction de chenille c’est-à-dire celle de surface fixe par rapport à la surface S et sur laquelle roulent les roues 31, 33 du module 30. La che nille devient alors un ruban entraîné dans la direction du mouvement mvo figuré par la flèche. La chenille 35 frotte sur la surface de la contre marche CM 1 ce qui génère une réaction FM qui soulève la roue de ren voi 33 de sa position 33-0 vers une position ascendante 33-1. Ce mou vement de pivotement (Da) est rendu possible par l’articulation du module 30 autour de l’axe 31 avec compression du ressort d’extension 50.

La réaction FM n’a à vaincre qu’une fraction du poids de la charge CH puisque ce poids reste en appui sur le sol S par l’intermédiaire de la roue 31 et par de la poignée 21 tenue par le conducteur.

Le mouvement de pivotement du module 30 est schématisé à partir de sa position initiale, par l’axe 31 et la roue de renvoi 33 (position 31-0, 33- 0) et une position intermédiaire (31-1, 33-1) jusqu’à que la roue 33 arrive sur le dessus de la marche M 1.

Le mouvement pour le passage des marches suivantes se déroule de la même manière.

Au cours de ces différents mouvements, l’angle (Q) reste à priori cons tant selon l’attitude adoptée par le conducteur.

La figure 2 montre par comparaison avec la présentation générale du chariot de manutention 100 de la figure 1 , une réalisation qui diffère par la structure de l’avant du module 30. Pour ne pas compliquer la description, les références numériques de la figure 1 ont été conservées pour décrire cette variante de la figure 2; le module complète la roue de renvoi 33 par une roue intermédiaire 34 de manière à former à l’avant, une rampe 37 facilitant le passage de petits obstacles tout en conservant l’efficacité du passage d’obstacles importants, assimilables à des marches et mettant en œuvre la réaction dynamique générée par la butée que constitue l’obstacle à l’avancée du module 30.

Le pivotement du module 30 contre la poussée du ressort d’extension 50 facilite considérablement le passage en souplesse des petits obs tacles sans que ce passage ne ralentisse le mouvement du module 30 seul ou des deux modules 30 selon la largeur de l’obstacle à franchir.

Les figures 3A-3C montrent le passage du chariot sur les marches Ml- M3 d’un escalier mettant en évidence la variation de l’inclinaison (a) des modules 30 par rapport à l’angle (Q) du châssis 10 portant la charge CH.

Les figures sont présentées avec le mode de réalisation pratique du mo dule 30 de la figure 2 avec une rampe 37 qui met en œuvre le principe de libre basculement du module 30 décrit de façon générale à l’aide de la figure 1.

Pour aborder un obstacle tel que des marches M1-M3, le conducteur tient le manche 20 et ainsi le dossier 111 selon un angle arbitraire (Q) fonction de la position du conducteur à l’avant AV qui « tire » le chariot 100 avec une charge de centre de gravité CG. Le châssis 10 avec le manche 20 jusqu’à la poignée 21 constitue un levier dont le point d’ap pui est la roue motrice 32. Le poids de la charge se répartit selon les bras de levier entre d’une part le point d’appui et le centre de gravité CG de la charge et d’autre part entre le point d’appui et la poignée 30.

Comme les modules à chenille 30 peuvent pivoter librement autour de leur axe de pivotement contre l’action du ressort d’extension 50, lorsque l’extrémité avant du module 30 arrive sur un obstacle, par réaction, l’avant du module remonte la face de l’obstacle en pivotant le module 30 indépendamment de l’angle (Q) de la direction DC qui peut être mainte nue constante en fonction de la seule attitude du conducteur.

Réciproquement cela signifie que le conducteur peut tenir la poignée 21 de la façon la plus efficace et confortable et surtout sans avoir à se bais ser et se courber comme cela serait le cas si les modules 30 étaient dans leur position repliée, fixe, ou encore risquer de voir le centre de gravité CG de la charge passer au-delà de la verticale de l’axe 31 du mo dule 30 et ainsi basculer vers le bas de la pente de l’escalier comme cela peut être le cas d’un chariot de manutention dont les modules à che nille définissent un polygone de sustentation. L’indépendance de l’inclinaison (a) du module à chenille 30 et de la di rection du châssis 10 permet le passage particulièrement efficace d’obs tacles occasionnels ou répétés comme des marches, voire un escalier, tant en montée qu’en descente.

Les figures 4-7 montrent un mode de réalisation d’un chariot de manu tention 100 selon le schéma général de la figure 1 et de sa réalisation schématique de la figure 2 pour la structure des modules à chenille 30.

Le chariot de manutention 100 selon l’invention est composé d’un châs sis 10 muni d’un manche 20 avec une poignée de guidage et de com mande et de deux modules à chenille 30 reliés au châssis 10 par un axe d’articulation 31 et par un ressort d’extension 50 repoussant le module 30 dans le sens de l’ouverture de l’angle (a) entre la direction DC du châssis/ manche et la surface d’appui de chaque module à chenille 30.

Le mouvement de pivotement du module 30 est libre contre la poussée du ressort d’extension 50 entre deux positions extrêmes de pivotement correspondant à la position debout du chariot de manutention (figure 4) et la position du module 30 replié contre le châssis 10. Les positions ex trêmes ou de fin de course sont matérialisées par des butées non repré sentées.

Selon ce mode de réalisation, le châssis 10 est composé d’un corps pa rallélépipédique en tôle pliée formant une surface d’appui ou dossier 111 pour la charge CH à transporter et muni de deux côtés 112 et d’un dessous 113 constitués par des parties repliées à l’équerre. En partie basse le châssis 10 loge un groupe moteur 40 formé d’un moteur élec trique 41 relié à un différentiel 42 dont les deux axes de sortie 43 por tent les roues motrices 32 des deux module à chenille 30 en passant dans les paliers 321 dans les côtés 112 du châssis et les côtés 301, 302 de chaque module 30. Le groupe moteur 40 peut également se compo ser de deux moteurs électriques dont la sortie respective est reliée à la roue motrice 32 du module 30 associé, les deux moteurs électriques étant commandés par un différentiel électronique constituant l’équiva lent d’un différentiel mécanique.

La batterie 44 est logée en partie basse du châssis 10 au-dessus du groupe moteur 40.

Le dos du châssis 10 est couvert par un capot non représenté.

Le dossier 111 du châssis 10 reçoit les accessoires de support de charge, non représentés, tels qu’une pelle comme celle d’un diable ou un accessoire spécialisé en fonction de la forme de la charge à transpor ter si le chariot est destinée à une application dédiée.

Le manche 20 est intégré au châssis 10 dans lequel il peut être esca moté pour réduire son encombrement pour le rangement. L’extrémité du manche 20 est munie d’une poignée 21 servant au guidage et à la te nue du chariot et d’un boîtier de commande 22. Le boîtier 22 est muni de différents organes de commande, non détaillés, du groupe moteur tels que le sens de rotation du moteur, la vitesse et le cas échéant le blocage du différentiel. Il comporte également un affichage pour les pa ramètres de fonctionnement comme l’état de charge de la batterie 44.

Les deux modules à chenille 30 sont symétriques et de structures iden tiques, aux éléments de symétrie près.

Chaque module 30 est formé de deux côtés 301 , 302 avec les paliers 321, 331, 341 recevant l’axe de la roue motrice 32, celui de la roue de renvoi 33 et celui de la roue intermédiaire sur lesquelles passent la che nille 35.

Les modules 30 ont une structure identique à celle des modules 30 de la figure 2 dont la roue motrice 32, la roue de renvoi 33 et la roue inter médiaire 34 sont cachées par les côtés 301, 302 et dont seuls les paliers 321, 331, 341 portés par les côtés 301, 302 apparaissent.

Les côtés 301, 302 sont éventuellement solidarisés par des traverses.

L’avant du module a une rampe 37 formée par la chenille 35 passant sur les roues 33, 34 comme cela apparaît à la figure 2.

Par convention d’orientation, l’avant AV du chariot 100 est le côté où se tient le conducteur et l’arrière AR est le côté du dossier 111 et de la charge.

Le chariot 100 peut circuler dans les deux sens AV, AR bien que sur les parcours avec d’éventuels obstacles, en particulier la montée de marches, le sens de circulation est de préférence celui de la marche avant.

Les deux modules 30 sont portés, libres en pivotement, par leur axe d’entraînement respectif ; cette liaison est complétée par le ressort d’ex tension 50 dont une extrémité est reliée au côté intérieur 302 des mo dules 30 et l’autre est fixée au côté 112 du châssis 10. Le ressort d’extension 50 est muni de deux butées de fin de course, l’une pour li miter la position repliée, voisine de son alignement avec le châssis 10 (son dossier 111) et l’autre pour que l’angle (a) soit voisin de 90° mais que le centre de gravité CG du chariot vide 100 reste légèrement du côté avant AV.

Les roues du module 30 forment avec la chenille à l’avant, une rampe 37 entre la zone intermédiaire et la roue de renvoi 33 ainsi qu’une sur face de circulation entre la roue motrice 32 et la roue intermédiaire 34.

Le module 30 appuie le poids du chariot 100 et celui de la charge CH sur la roue motrice 32 du fait de la liberté du pivotement de chaque mo dule contre l’action du ressort d’extension 50. Ainsi le chariot n’a pas de polygone de sustentation lorsqu’il est chargé. Il n’a qu’un polygone de sustentation à vide par exemple pour se tenir comme cela parait aux fi gures 4 et 5, les deux ressorts d’extension 50 exerçant un couple suffi sant pour maintenir le châssis 10 en position relevée, proche de la verticale et contre la butée de fin de course comme cela a déjà été dé crit.

La figure 9 montre un autre mode de réalisation du chariot de manu tention 100 équipé d’un dispositif de blocage 60 de l’angle d’inclinaison a du châssis par rapport aux deux modules 30.

Le dispositif de blocage 60 commandé, est relié par une extrémité 61 au châssis 10 et par l’autre extrémité 62 aux deux modules 30 de manière à bloquer l’angle d’inclinaison a selon le cas dans une position angu laire a quelconque ou lorsque le châssis 10 est redressé (angle aq) dans sa position de manoeuvre habituelle. Cette position redressée aq peut être adaptée à l’utilisation, à la nature des charges CH à transporter et à la nature des trajets à effectuer.

Le dispositif de blocage 60 est commandé par l’opérateur pour être ac tivé sur un trajet ou un segment de trajet du chariot puis il est de nou veau débloqué.

Le dispositif de blocage 60 est un dispositif électromécanique ou un dis positif mécanique.

Selon la variante de la figure 10, le dispositif de blocage 60a est un dis positif électromécanique combiné directement au ressort d’extension 50 de chaque module pour bloquer celui-ci. Suivant le mode de réalisation, le blocage se fait soit dans la position précise de l’angle d’inclinaison aq correspondant à la position redressée du chariot, soit dans la position choisie, correspondant à l’angle a au moment de la commande du blo cage. La commande se fait, de préférence, à partir d’un bouton de commande 63 prévu sur la poignée 21 pour que le conducteur puisse activer le dis positif de blocage 60 sans avoir à lâcher la poignée 21 , ce qui, dans la mesure où le blocage de l’angle d’inclinaison se fait immédiatement et non de façon temporisée, ne peut se faire que si le châssis 10 est incliné précisément selon cet angle aq. Cette inclinaison du châssis 10 est, par exemple, sa position de fin de course d’inclinaison.

La figure 11 montre une autre variante du dispositif de blocage 60b dans laquelle ce dispositif n’est pas combiné au ressort d’extension 50 de chaque module, mais est un dispositif distinct, associé au châssis 10 et à chaque module 30. Cette variante est sous la forme d’une tige téles copique 60b reliée par un pivot 61b au châssis 10 et par une butée 62b à chaque module 30 : il est muni d’un organe de blocage mécanique 64b ou électromécanique pour bloquer la longueur de la tige 60b selon l’angle a du chariot 10 en position redressée, ou dans une position in termédiaire, choisie par le conducteur.

Cet organe de blocage 64b en forme de verrou peut être commandé de la poignée 21 s’il est électromécanique ou par un câble, ou encore directe ment avec le pied du conducteur pour que celui-ci n’ait pas à lâcher la poignée 21.

Le déverrouillage se fait dans les mêmes conditions.

La figure 12 montre une autre variante du dispositif de blocage 60c, mécanique. Ce dispositif est formé d’une double jambe de force 60c as sociée aux deux modules 30 ; cette double jambe de force est reliée par le pivot 61c au châssis 10. La jambe de force 60c est maintenue esca motée contre le châssis 10 en position de repos. Elle se libère de cette position pour bloquer l’angle aq et venir en butée contre un appui 62c de chaque module 30. Cette double jambe de force a, par exemple, une structure de H couché avec deux tiges articulées par une extrémité 61c au châssis 10 et reliées par une traverse qui les solidarise. Cette jambe de force 60c se libère du pied pour se décrocher de sa position de repos et venir en position active de blocage. Le déblocage se fait de manière inverse, également au pied pour ne pas avoir à lâcher la poignée pen dant la manœuvre. NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX

100 Chariot

10 Châssis

111 Dossier

112 Côtés

113 Dessous

20 Manche

21 Poignée

22 Boîtier de commande

30 Module à chenille

31 Axe d’articulation

32 Route motrice 321 Palier

33 Roue de renvoi 331 Axe de la roue d’envoi

34 Roue intermédiaire 341 Palier de la roue intermédiaire

35 chenille

36 Moteur

37 Rampe

40 Groupe moteur

41 Moteur électrique

42 Différentiel

43 Axes de sortie

44 Batterie

50 Ressort d’extension

51 Point de fixation du ressort au châssis

52 Point de fixation du ressort au module CH Charge CG Centre de gravité de la charge H Direction de référence DC Direction du chariot DM Direction du module (Q) Inclinaison du chariot

(a) Inclinaison du module

S Surface du sol

M1...M3 Marches