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Patent Searching and Data


Title:
MOTOR-DRIVEN VEHICLE PROVIDED WITH A DEVICE FOR MONITORING BRAKING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/045537
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a vehicle (1) provided with a braking system (3). A pressure sensor (21) senses the pressure in an area (13) of the system and transmits said pressure to the dashboard computer (7), said pressure being set up so as to operate an electric generator engine, if said pressure is greater than a predetermined first threshold, and being moreover set up so as to release braking of the hydraulic control brake (15a) if said pressure is greater than a second predetermined threshold, itself greater than the first threshold.

Inventors:
GIUDICE DANIEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/052172
Publication Date:
April 21, 2011
Filing Date:
October 13, 2010
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Assignee:
GIUDICE DANIEL (FR)
International Classes:
B60L7/18; B60T13/58; B60T8/17; B60T13/00; B60T15/36; B60T17/04; B60W10/08; B60W10/18; B62L3/00; B62L3/02; B62M6/45
Foreign References:
FR2874564A12006-03-03
EP1298050A12003-04-02
US3621929A1971-11-23
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
PICHAT, Thierry (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Véhicule à deux ou trois roues et/ou pourvu d'un guidon (5) de direction et d'une selle, ce véhicule comprenant :

au moins un moteur électrique de propulsion (17), adapté à fonctionner en génératrice, suite à une manœuvre d'une manette de frein mobile sur une première course, manœuvrable à partir d'une action d'un utilisateur, et reliée à au moins un frein à friction (15a, 15b) par un circuit hydraulique de freinage (3) ,

- des moyens (19) accumulateur d'électricité reliés au moteur électrique, et,

- un dispositif de contrôle du freinage comprenant ladite manette de frein (9) et des moyens de temporisation

(20,25,27,29,250,21,210,260) liés fonctionnellement à cette manette, au frein et au moteur électrique, comprenant un piston (250,260) mobile dans un conduit

(111) et qui sont adaptés pour, quand l'utilisateur manœuvre la manette de frein, retarder l'application au véhicule d'un freinage via le (s) frein (s) à friction, après une première période de fonctionnement du moteur électrique en génératrice,

caractérisé en ce que, dès la première course (Cl) de manœuvre de la manette de frein, le piston est déplacé par action sur lui du fluide de freinage et à l' encontre d'un moyen de rappel (41e), ce qui déclenche le fonctionnement du moteur électrique (17) en génératrice, via un moyen capteur (21,210) .

2. Véhicule selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif (10) de contrôle du freinage est pourvu d'un circuit de retour hydraulique (23,230,31,33) monté en dérivation entre une sortie (27b, 270) et une entrée (29a, 29b) dudit conduit (111). 3. Dispositif de contrôle du freinage pour le véhicule selon l'une des revendications précédentes et qui, monté sur un circuit de freinage (3) et en liaison avec une seconde manœuvre (C2) de la manette qui suit celle suivant la première course (Cl), assure un freinage via le (s) frein (s) à friction, caractérisé en ce que : le piston, qui appartient à des moyens (20,25,27,29,250,260) à soupape est, lors de la première course (Cl), déplacé sous l'effet d'une circulation du fluide hydraulique dans ce circuit,

- et le moyen capteur (21,210) qu'il comprend est adapté à transformer la pression exercée par ce fluide en des données électriques.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le piston :

- lors de la première course (Cl) et tant que la pression hydraulique qui le pousse est inférieure à un seuil (S2) prédéterminé, ferme une communication (271,291,330) vers le frein de telle sorte qu'il n'y a pas de freinage via le (s) frein (s) à friction,

lors de la seconde manœuvre (C2) et alors que la pression hydraulique exercée sur lui devient supérieure audit seuil (S2), ouvre ladite communication de telle sorte qu'il y a alors un tel freinage.

5. Dispositif selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que, dans le conduit (111) et lors des première et seconde course et manœuvre (C1,C2) de la manette, le piston se déplace par rapport à un orifice (270,330) dans la paroi latérale du conduit, qu'il ouvre et ferme, en fonction de sa position de coulissement.

6. Dispositif selon l'une des revendications 3 à

5, caractérisé en ce que, dans le conduit (111), le piston qui est à paroi frontale pleine (251,261) se déplace par rapport à un orifice (270,330) dans la paroi latérale du conduit qu'il ouvre en coulissant jusqu'à le dépasser frontalement , un débit de fuite vers cet orifice existant autour de la paroi latérale périphérique du piston, sur la portion (252,262) située entre sa paroi frontale et un joint d'étanchéité (280) quand ce joint est situé au-delà dudit orifice.

7. Dispositif selon l'une des revendications 3 à

6, caractérisé en ce que le moyen capteur comprend un capteur de pression (21) disposé dans le conduit (111) et adapté pour transmettre une pression qu'il y a relevé.

8. Procédé pour réaliser et contrôler le freinage sur un circuit de freinage (3) de véhicule selon la revendication 1 ou 2, et/ou le dispositif (10) de contrôle du freinage selon l'une des revendications 3 à

7, monté sur un tel véhicule comprenant un calculateur de bord (7), un moteur électrique (17) de propulsion adapté à fonctionner en génératrice, suite à une manœuvre de ladite manette de frein (9), des moyens (19) embarqués accumulateurs d'électricité adaptés à être chargés par le moteur électrique (17) fonctionnant en génératrice, l'entrée des moyens à soupape (20,25,27,29,250,260) étant en communication fluide avec les moyens (11, 110) de mise en pression, la sortie (27b, 270) étant reliée au frein (15a, 15b), et le moyen capteur (21,210) au calculateur de bord ( 7 ) ,

dans lequel procédé :

- on transforme la pression d'entrée en lesdites données électriques transmises au calculateur (7),

- et :

• si ladite pression est supérieure à un premier seuil (SI) prédéterminé, on déplace le piston par la pression du fluide hydraulique en circulation et on fait fonctionner le moteur électrique (17) en génératrice,

• si ladite pression est supérieure à un second seuil (S2) lui-même supérieur au premier seuil (SI), on continue par ladite pression du fluide hydraulique à déplacer le piston jusqu'à ouvrir ladite communication entre l'entrée (29a, 29b) et la sortie (27b, 270) de manière à déclencher le freinage du frein (15a, 15b) .

Description:
Véhicule motorisé pourvu d'un dispositif de

contrôle du freinage.

L' invention concerne le domaine des dispositifs de contrôle du freinage à monter sur un circuit hydraulique de freinage d'un véhicule motorisé à enfourcher.

De tels véhicules en eux-mêmes sont également concernés. Tel est le cas d'un véhicule à deux ou trois roues et/ou pourvu d'un guidon de direction et d'une selle, ce véhicule comprenant:

- au moins un moteur électrique de propulsion, adapté à fonctionner en génératrice, suite à une manœuvre d'une manette de frein mobile sur une première course, manœuvrable à partir d'une action d'un utilisateur, et reliée à au moins un frein à friction par un circuit hydraulique de freinage,

- des moyens accumulateur d'électricité reliés au moteur électrique, et,

- un dispositif de contrôle du freinage comprenant ladite manette de frein et des moyens de temporisation liés fonctionnellement à cette manette, au frein et au moteur électrique, comprenant un piston mobile dans un conduit et qui sont adaptés pour, quand l'utilisateur manœuvre la manette de frein, retarder l'application au véhicule d'un freinage via le (s) frein (s) à friction, après une première période de fonctionnement du moteur électrique en génératrice.

Un problème qui se pose concerne la commande du/des freins à commande hydraulique du véhicule.

Un autre problème concerne la commande du moteur électrique du véhicule pour qu' il fonctionne en génératrice, assurant ainsi un freinage régénératif/dynamique .

Un autre problème concerne la possible coordination de ces deux commandes.

Encore un autre problème concerne la conception d'une solution facile à monter/faire fonctionner sur de tels véhicules motorisés à enfourcher.

Encore un autre problème concerne la possibilité de concevoir une solution qui puisse être un kit adaptable sur un tronçon du circuit hydraulique de tels véhicules motorisés à enfourcher.

Encore un autre problème concerne la progressivité du freinage.

Encore autre problème concerne la manière de sécuriser la répétitivité des commandes, avec une solution aisée à mettre en œuvre, fiable et peu onéreuse.

Pour résoudre une partie au moins de ces problèmes, il est conseillé que, dès la première course de manœuvre de la manette de frein, le piston soit déplacé par action sur lui du fluide de freinage et à 1' encontre d'un moyen de rappel, ce qui déclenche le fonctionnement du moteur électrique en génératrice, via un moyen capteur.

Il est aussi conseillé ce qui suit :

- le dispositif de contrôle du freinage est pourvu d'un circuit de retour hydraulique monté en dérivation entre une sortie et une entrée dudit conduit. Ainsi une sensation de résistance dans la manette de frein est assurée. La répétitivité est aussi favorisée ;

- monté sur un circuit de freinage et en liaison avec une seconde manœuvre de la manette qui suit celle suivant la première course, le dispositif de contrôle du freinage assure un freinage via le (s) frein (s) à friction, de telle sorte que :

* le piston, qui appartient à des moyens à soupape est, lors de la première course (Cl), déplacé sous l'effet d'une circulation du fluide hydraulique dans ce circuit,

* et le moyen capteur qu' il comprend est adapté à transformer la pression exercée par ce fluide en des données électriques.

On assure ainsi la modularité du dispositif ;

- le piston :

* lors de la première course (Cl) et tant que la pression hydraulique qui le pousse est inférieure à un seuil (S2) prédéterminé, ferme une communication vers le frein de telle sorte qu'il n'y a pas de freinage via le (s) frein (s) à friction,

* lors de la seconde manœuvre (C2) et alors que la pression hydraulique exercée sur lui devient supérieure audit seuil, ouvre ladite communication de telle sorte qu'il y a alors un tel freinage.

On peut ainsi tendre vers une possible progressivité du freinage ;

- dans le conduit et lors des première et seconde course et manœuvre (C1,C2) de la manette, le piston se déplace par rapport à un orifice dans la paroi latérale du conduit, qu'il ouvre et ferme, en fonction de sa position de coulissement .

Même possibilité que ci-avant ;

- dans le conduit, le piston qui est à paroi frontale pleine se déplace par rapport à un orifice dans la paroi latérale du conduit qu'il ouvre en coulissant jusqu'à le dépasser frontalement, un débit de fuite vers cet orifice existant autour de la paroi latérale périphérique du piston, sur la portion située entre sa paroi frontale et un joint d'étanchéité quand ce joint est situé au-delà dudit orifice.

Possibilité ci-avant réalisée.

Est également concerné un procédé pour réaliser et contrôler un freinage sur un véhicule motorisé du type ci-avant, comme revendiqué.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront de la description plus détaillée qui suit, laquelle est faite en référence à des figures où :

- la figure 1, représente un schéma fonctionnel global d'un véhicule type,

la figure 2 est un schéma fonctionnel global du dispositif imaginé,

- les figures 3,4,5 montrent trois situations successives de fonctionnement du cœur du dispositif de contrôle du freinage quand celui-ci s'opère, en ne montrant que la liaison avec la poignée de frein,

- les figures 6,7,8,9 montrent également différentes situations de fonctionnement d'un autre mode de réalisation, de même pour la figure 10,

la figure 11 montre une solution à débit de fuite favorable à un passage progressif au freinage mécanique, - la figure 12 montre une possible évolution de la pression P en fonction du freinage sur la manette.

Sur les figures en coupe 3-10, les hachures ne sont pas systématiquement portées.

Figure 1, le véhicule motorisé à enfourcher 1 est pourvu d'un circuit de freinage 3.

Il comprend plusieurs roues, de préférence deux ou trois, respectivement avant 4a et arrière 4b pourvues de freins, respectivement 15a, 15b, ainsi qu'un guidon 5 et un calculateur de bord 7.

Un dispositif 10 de contrôle du freinage est également embarqué, à l'endroit de la portion 111 de conduit.

Il comprend, branchés successivement sur le circuit de freinage, une manette de frein 9 (poignée ou pédale) , des moyens 11 de mise en pression hydraulique d'au moins une zone 13 du circuit et les freins 15a (avant) et 15b (arrière) à commande hydraulique.

De préférence, les moyens 11 seront adaptés à une mise en pression hydraulique. Ils comprendront un maître cylindre 110 adapté à transmettre une pression par l'intermédiaire d'un fluide hydraulique.

Le véhicule, typiquement un scooter, comprend également (au moins) un moteur électrique 17 de propulsion adapté à fonctionner en génératrice, suite à une manœuvre de ladite poignée ou pédale de frein 9, et des moyens 19 embarqués accumulateurs d'électricité. Moteur électrique fonctionnant en moteur, ils l'aliment en énergie. En fonctionnement génératrice, ils sont chargés par ce moteur 17.

Une liaison 18, par exemple par chaîne, permet au moteur 17 de transmettre l'énergie d'entraînement à la roue concernée, ici 4b. D'autres transmissions sont possibles : courroie, variateur, moteur électrique dans la roue (moteur-roue)... etc. En 200 est schématisé le châssis du véhicule qui porte le tout.

Figure 2, on voit un moyen capteur comprenant le capteur de pression 21 adapté à relever la pression dans la zone 13 et la transmettre au calculateur 7 (liaison 211) . Cette zone 13 est pourvue de moyens à soupape 20 disposés en série sur le circuit 3.

Pour favoriser une circulation retour du fluide hydraulique qui circule dans le circuit de freinage, en limitant la quantité nécessaire de ce fluide (typiquement de l'huile), un « circuit retour » 23 de ce fluide en direction des moyens de mise en pression 110 et monté localement en parallèle du circuit de freinage 3 est prévu, comme montré fig.3 et suivantes.

Figs.3-6, on voit qu'ouvertes, les vannes 27,29 permettent des communications fluides, respectivement en 271 et 291.

La pression relevée par le transducteur/capteur 21 dans la zone 13 va dépendre du déplacement du piston 25 et des conditions d' ouverture et de fermeture des vannes 27, 29 situées de part et d'autre d'elle.

Quant auxdites première et seconde vannes 29, 27, elles sont donc disposées successivement sur la partie du circuit de freinage allant du maître cylindre 110 au frein à commande hydraulique, tel 15a, avec la sortie de la première vanne et l'entrée de la seconde qui sont en communication fluide à l'endroit de ladite zone 13.

On peut en outre noter sur lesdites figures que le circuit 23 de retour de fluide hydraulique comprend, en dérivation du conduit 111, un premier tronçon 31 entre ladite zone/chambre de pression 13 et l'entrée 29a de la première vanne 29, et un second tronçon 33 entre la sortie 27b de la seconde vanne 27 et la zone 13.

Ces premier et second circuits 31, 33 sont ici respectivement pourvus d'une réduction de section 35 et d'une troisième vanne 37. Ainsi, un retour fluide vers l'amont de la vanne 29 pourra être assuré à une pression adaptée, provoquant alors une sensation de résistance sur la manette 9.

La troisième vanne 37 s'ouvre, elle, à une pression aval, en 27b, supérieure à la pression dans la zone/chambre 13, comme montré figure 5.

A priori, le retour de fluide hydraulique à travers la/les dérivation ( s ) 31/33 s'effectuera quand ni la première ni la seconde vannes 29, 27 ne seront ouvertes.

Sur les figures, on note encore que des moyens 39 d'ouverture et fermeture sélective, fonction de la pression transmise par le fluide hydraulique, équipent les vannes précitées. Ces déplacements s'opèrent parallèlement à l'axe 10a du conduit 111. Suivant cet axe, est disposée la chambre 13 et sont mobiles les vannes 27, 29 et le piston 25.

De ce qui précède, on aura compris que, pour réaliser et contrôler un freinage sur le circuit de freinage d'un véhicule motorisé du type précité, on conseille :

- de disposer successivement sur ce circuit de freinage, entre le maître cylindre et le (disque de) frein considéré, une première et une seconde vannes, telles 29, 27, en réservant entre elles une chambre de pression 13 remplie de fluide hydraulique,

de mettre en place un capteur de pression 21 pour relever la pression hydraulique dans cette chambre et la transmettre au calculateur de bord 7 afin de faire fonctionner le moteur électrique 17 en génératrice si la pression transmise est supérieure à un seuil prédéterminé (SI) , - de mettre en place des moyens 39 d'ouverture et de fermeture sélective des vannes, suivant la pression transmise par le fluide hydraulique, ainsi que des moyens 11, 110 de mise en pression de la chambre 13, sans ouverture desdites première et seconde vannes tant que la pression hydraulique en entrée de la première vanne 29 ne dépasse pas un seuil limite prédéterminé (S2),

de sorte que :

- suite à un écrasement de la poignée ou pédale de frein 9 sur une première partie cl de sa course, on créera, via lesdits moyens de mise en pression, une augmentation de la pression hydraulique en entrée de la première vanne 29 et dans la chambre de pression 13 telle que le moteur électrique 7 fonctionne alors en génératrice, sans toutefois ouverture des première et seconde vannes, et donc sans actionnement du (disque de) frein 15,

puis, suite à une continuation d'écrasement de la poignée ou pédale de frein sur une seconde partie C2 de sa course, on dépassera ledit seuil limite S2, réalisant alors une ouverture desdites première et seconde vannes et donc freinage du/des (disque de) frein considéré (s) .

Figure 3, uniquement tout ou partie de la course Cl est enfoncée. La pression monte à l'entrée 29a. Le piston 25 avance à l' encontre de 41e, sans toutefois obturer l'entrée 31a du circuit 31. Les vannes 27, 29, 37 sont fermées. La pression augmente dans la chambre 13, ce qui est détecté par le capteur 21 qui traduit cela en données (ou signaux) électriques envoyées dans le calculateur de bord 7. Ce dernier engage alors le freinage régénératif, c'est-à-dire que le moteur électrique 17 fonctionne en génératrice et charge les moyens accumulateurs d'électricité, ici la batterie 19. Pour autant le freinage mécanique n'est pas encore actionné (effet retard) .

Figure 4, on a atteint la course C2. La pression à l'entrée 29a a monté. Le piston 25 ayant encore avancé, il obture maintenant l'accès 31a.

Via son excroissance 290, il vient en outre pousser axialement la vanne anti-retour 27 pour l'ouvrir.

Par l'effet de réaction provoqué par la compression du moyen de rappel 41b, ceci provoque en outre l'ouverture (vers l'arrière) de la vanne 29, ce qui permet que le fluide hydraulique atteigne le (s) frein (s) concerné (s) . C'est le freinage mécanique.

Figure 5, le conducteur a relâché la poignée de frein. Les vannes 27/25 sont fermées. Le fluide hydraulique revient dans la chambre 13 par la dérivation 33. La vanne 37 est ouverte. Le piston 25 repart axialement vers l'arrière (AR) , à l' encontre du moyen de rappel 41a. Au repos, le piston est comme figure 3 et les vannes 27,29,37 sont fermées.

Figures 6-9, les moyens 20 à soupape comprennent un piston 250 coulissant dans une chambre 111a du conduit 111, lequel peut être (comme dans la version précédente) un tronçon rapporté, branché en entrée (29a) et en sortie (270) sur le circuit de freinage 3, donc en série. Le piston 250 est monté de manière à agir à l' encontre du moyen de rappel 410e (ici un ressort) quand il coulisse vers l'avant (AVT) , sous l'effet de la manœuvre (d'écrasement) de la manette de frein, dans le sens d'une ouverture de la communication 330 (voir flèche fig.6) . Cette communication existe ici sous la forme d'un orifice dans la paroi latérale du conduit (chambre 111a) . Ce piston est sensible à la pression d'entrée générée via la course de la manette 9 et ferme (au moins essentiellement) la communication 330 vers la sortie 270 tant que la pression d'entrée est inférieure au seuil S2 (voir figs.6-7) . Par contre, il l'ouvre (en dépassant l'orifice) si la pression d'entrée devient supérieure à ce seuil (fig.8) . Le moyen 410e est alors comprimé au maximum. La manette 9 est dans sa seconde partie de course C2. Le frein concerné (15a ici) se serre.

Notamment pendant la course Cl, le transducteur/capteur 21 a en outre capté la pression hydraulique P transmise dans le conduit et a transformé cette pression en des données électriques adressées au calculateur 7, de manière qu'au seuil SI le freinage régénératif soit enclenché.

Si la course C2 est engagée, on suppose qu'il pourrait y avoir des cas où le coulissement retour (flèche fig.6) du piston 250 rende incertain le retour de fluide hydraulique vers l'entrée 29a à travers la communication 330 et l'espace 29b d'entrée du conduit 111. Aussi est-il conseillé de prévoir, dans le corps 120 du conduit, un circuit de retour 230 entre la sortie 270 et l'entrée 29a, monté en dérivation des moyens 20/250 à soupape. Le circuit 230 comprend une soupape 350 s' ouvrant vers l'entrée 29a, à l' encontre d'un moyen de rappel 351, quand la manette 9 est relâchée, après avoir été manœuvrée au-delà de la première partie (Cl) de sa course de freinage.

Figure 10, on trouve la version a priori la plus aboutie qui reprend celle des figs.6-9, sauf le piston plein 250 qui est remplacé par celui 260 monté de manière à agir physiquement, lors de ses coulissements , sur (ou interagir avec) le moyen capteur 210 qui comprend ici un potentiomètre .

Ce capteur, monté avec le piston dans la chambre 111a du conduit 111, comprend une tige 210a coulissant parallèlement à l'axe 10a de coulissement du piston. Ce piston peut être creux, de manière à ouvrir et fermer l'orifice latéral 330 comme ci-avant, via sa paroi latérale périphérique 260a. Le potentiomètre 210, ici donc du type linéaire, est fixe dans le conduit et relié au calculateur 7. C'est donc grâce au piston 260 qu'on pourra faire agir la pression hydraulique sur un tel moyen capteur 210, afin de générer son mouvement. D'autres types de potentiomètre pourraient être utilisés (rotatifs...) .

Si la manette 9 est manœuvrée en freinage

(fig.10), la pression pousse le piston 260 à l'encontre du moyen de rappel 410e, lequel entoure le corps 210b fixe du potentiomètre 210, dans la chambre 111a.

La tige 210a est alors déplacée. L'importance du signal électrique envoyé au calculateur est fonction de l'ampleur de son déplacement. Ainsi, la valeur d'écrasement de la tige 210a correspondant à une valeur électrique, celle-ci est envoyée au calculateur, via la liaison 210c. Le calculateur 7 commande le freinage régénératif (fonctionnement du/des moteur (s) électrique ( s ) , tel 7, en générateur) en fonction dudit signal qu' il reçoit, donc du mouvement subi par le potentiomètre .

Par conséquent, si la pression P devient supérieure au seuil SI, le moteur électrique 17 fonctionnera en génératrice, suite à la commande induite par les données (signaux) issues du moyen capteur 210. Et le moyen à soupape 260 fermera la communication 330 de l'entrée 29b vers la sortie 330 tant que la pression d'entrée P demeurera inférieure au seuil S2 (SKS2), en ouvrant par contre cette communication si ladite pression devient supérieure à ce seuil. De façon complémentaire, si la pression devient supérieure au second seuil S2, la communication 330 s'ouvrira pour déclencher le freinage du frein mécanique concerné, tel 15a.

On aura compris qu'un point commun entre les figs.6-10 est que la communication entre l'amont et l'aval des moyens à soupape passe par un orifice 270,330 dans la paroi latérale du conduit et que le piston 250,260 présente une paroi frontale pleine (251,261) qui, pour ouvrir cet orifice, peut coulisser jusqu'à dépasser frontalement l'orifice.

Pour une progressivité et/ou un contrôle accru du freinage, il peut être utile de créer un débit de fuite 300 vers cet orifice, autour de la paroi latérale périphérique (pleine) 250a, 260a du piston et sur la portion 252,262 située entre la paroi frontale 251,261 et le joint d'étanchéité 280 quand celui-ci est situé au- delà dudit orifice, sans que la paroi frontale le soit, vers la fin de la course Cl .

Ainsi, un jeu j de quelques centièmes de mm, typiquement 2 à 10 /100mm, entre la paroi latérale 260a du piston et celle du conduit 111, ceci pour un diamètre de piston de 4 à 10mm, sur une longueur 1 de l'ordre de 5 à 20mm doit convenir, pour un scooter; voir fig.ll où, pour le reste, tout est identique à la solution des figs.6-10. (Au moins) sur la longueur du jeu, le diamètre D du piston est constant. De préférence, le joint 280 sera fixe ; il est ici porté par le corps 120. En 330 et 270, on retrouve les orifice et sortie vers le (s) frein (s) hydraulique ( s ) , en 230 la dérivation (pourvu de sa soupape non représentée) pour le retour de fluide hydraulique et en 21 le capteur de pression (la solution 210 pourrait être utilisée) . Sous l'effet de la manœuvre de la manette de frein par l'utilisateur souhaitant freiner, le fluide hydraulique déplacé par les moyens de pression 11,110 vient, dès la course Cl précité, pousser le piston 250 à l' encontre de la force de rappel du moyen de rappel 410e.

On aura également noté qu'avec les solutions des figs.6-11, les préférées, il n'y aura a priori pas de pression supplémentaire ressentie sur la manette 9 pendant la course C2, à partir du moment où la communication 330 est ouverte, puisqu' alors le fluide hydraulique peut s'échapper vers le frein concerné. Ceci permet une stabilité de sensation de freinage pour l'utilisateur tout au long des deux courses C1,C2.

Figure 12, on voit une possible évolution de la pression P en fonction du freinage sur la manette 9, les seuils S1,S2, les courses C1,C2 et le moment de l'ouverture de la communication en 271-291 ou 330.

De ce qui précède et des illustrations, on aura compris que les moyens de rappel 41e, 410e participent à ce que l'utilisateur ressente une résistance lors de la manœuvre de la manette de frein, puisqu'ils repoussent alors le piston concerné vers l'entrée du circuit (moyens de pression 11,110).

Par ailleurs, soupape 350 ouverte les dérivations 23,230 sécurisent le retour de fluide hydraulique à l'issue de la course C2 en évitant que les freins concernés demeurent serrés lorsqu'on relâche la manette de frein.

Tant le capteur de pression 21 que l'ensemble comprenant le potentiomètre 210 et le piston 260 définissent un transducteur de pression. En effet, ils fournissent un signal électrique (typiquement un signal de tension) à partir d'une pression appliquée sur eux. D'ailleurs, l'ensemble 210+260 pourront être d'une seule pièce. On peut donc considérer que les moyens de temporisation comprennent un transducteur de pression.