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Title:
MOTOR VEHICLE ELECTRIC STARTER EQUIPPED COMPRISING A STARTING MOTOR WITH IMPROVED SPLINES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/046371
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an electric starter comprising a starting motor (24) equipped with a drive pinion (14) for driving a flywheel ring gear, and a transmission device arranged between the drive pinion (14) and a drive hub (30), which consists of two series of helical splines (40, 42) matching in shape arranged respectively on the output shaft (12) and in an internal cylindrical bushing of the hub (30). In order to facilitate penetration of the drive pinion (14) of the starting motor into the ring gear (16), and to reduce mechanical stresses during operation, the helical splines (40, 42) of the drive hub (30) have a variable angle depending on the axial position of the starting motor (24) between the rest position and the working position, said contact angle being determined by the inclination of the tangent at the point of engagement of a tooth of the hub (42a) with one of the flanks (AB, CD) of two consecutive shaft teeth (40a, 40b). The contact angle is greater on the side of the rest position than on the side of the working position. The invention is applicable to a motor vehicle combustion engine.

Inventors:
VILOU GERARD
Application Number:
PCT/FR2002/004061
Publication Date:
June 05, 2003
Filing Date:
November 27, 2002
Export Citation:
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Assignee:
VALEO EQUIP ELECTR MOTEUR (FR)
International Classes:
F02N15/06; (IPC1-7): F02N15/06
Foreign References:
US5129270A1992-07-14
DE3813496A11989-11-02
US4479394A1984-10-30
US2960879A1960-11-22
FR2673247A11992-08-28
FR2673247A11992-08-28
Attorney, Agent or Firm:
Gamonal, Didier (rue André-Boulle Créteil Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Démarreur électrique pour un moteur à combustion de véhicule automobile, et comprenant : un moteur électrique (10) alimenté par un contacteur (18) à électroaimant (17), et ayant un rotor (44) accouplé à un arbre de sortie (12), un lanceur (24) équipé d'un pignon (14) pour l'entraînement d'une couronne (16) dentée du volant du moteur à combustion, ledit pignon pouvant coulisser axialement sur l'arbre de sortie (12) entre une position de repos dans laquelle il est désengagé de la couronne (16), et une position active de travail dans laquelle il engrène avec ladite couronne (16), un dispositif de transmission agencé entre le pignon (14) et un moyeu d'entraînement (30), lequel est composé de deux séries de cannelures (40,42) hélicoïdales de formes complémentaires agencées respectivement sur l'arbre de sortie (12), et dans une douille (31) cylindrique interne du moyeu (30), ledit dispositif de transmission comprenant des moyens pour entraîner le pignon (14) en rotation pendant la phase normale du démarrage, et pour débrayer la liaison mécanique d'entraînement lorsque la vitesse du pignon (14) est supérieure à celle du moyeu (30), et un mécanisme de commande (22) associé au contacteur (18) pour le déplacement en translation du lanceur (24) entre les deux positions de repos et de travail définies par des moyens de butée, caractérisé en ce que les cannelures hélicoïdales (40,42) du moyeu d'entraînement (30) possèdent un angle de contact (al, a2, a3, a4, a5) variable en fonction de la position axiale du lanceur (24) entre la position de repos et la position de travail, ledit angle de contact étant déterminé par l'inclinaison de la tangente au point d'engagement d'une dent de moyeu (42a) avec l'un des flancs (AB, CD) de deux dents d'arbre (40a, 40b) consécutives.
2. Démarreur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'angle de contact est plus grand du côté de la position de repos que de la position de travail.
3. Démarreur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'angle de contact est variable de façon continue ou discontinue.
4. Démarreur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'angle de contact est compris entre 15° et 30° au moment de la pénétration du pignon (14) et au moment de sa sortie de la couronne (16).
5. Démarreur selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'angle de contact est compris entre 0° et 20° lorsque le pignon (14) vient en butée contre l'arrt (50) dans la position de travail, et pendant l'entraînement du moteur à combustion.
6. Démarreur selon la revendication 1, caractérisé en ce que pour une position axiale prédéterminée du lanceur (24), l'angle de contact est différent selon que la dent de moyeu (42a) coopère avec le flanc (AB) de la dent d'arbre (40a) ou avec le flanc (CD) de la dent d'arbre (40b) adjacente.
7. Démarreur selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque dent de moyeu (42a) est conformée pour définir un jeu de fonctionnement entre les flancs (AB, CD) correspondants des dents d'arbre (40a, 40b).
8. Démarreur selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit jeu est minimum lorsque le lanceur (24) se trouve en position de travail.
9. Démarreur selon la revendication 7, caractérisé en ce que les flancs des dents d'arbre (40a, 40b ; 140a, 140b) et des dents de moyeu (42a, 142b) présentent des formes conjuguées, notamment des segments rectilignes ou curvilignes, pour augmenter la surface de contact en prise.
10. Démarreur selon la revendication 9, caractérisé en ce que chaque dent de moyeu (42a) possède un profil arrondi et allongé suivant la direction de déplacement dans la cannelure d'arbre (40).
11. Démarreur selon la revendication 9, caractérisé en ce que chaque dent de moyeu (142a) présente une forme prismatique (MNPQRS) coopérant avec des segments de droites inclinées (AA1, A1B ; CC1, C1D) appartenant aux flancs des dents d'arbre (140a, 140b).
Description:
Démarreur électrique de véhicule automobile équipé d'un lanceur à cannelures perfectionnées.

Domaine technique de l'invention L'invention concerne un démarreur électrique pour un moteur à combustion de véhicule automobile, et comprenant : - un moteur électrique alimenté par un contacteur à électro-aimant, et ayant un rotor accouplé à un arbre de sortie, - un lanceur équipé d'un pignon pour l'entraînement d'une couronne dentée du volant du moteur à combustion du véhicule automobile, ledit pignon pouvant coulisser axialement sur l'arbre de sortie entre une position de repos dans laquelle il est désengagé de la couronne, et une position active de travail dans laquelle il engrène avec ladite couronne, - un dispositif de transmission agencé entre le pignon et un moyeu d'entraînement, lequel est composé de deux séries de cannelures hélicoïdales de formes complémentaires agencées respectivement sur l'arbre de sortie, et dans une douille cylindrique interne du moyeu, ledit dispositif de transmission comprenant des moyens pour entraîner le pignon en rotation pendant la phase normale du démarrage, et pour débrayer la liaison mécanique d'entraînement lorsque la vitesse du pignon est supérieure à celle du moyeu, - et un mécanisme de commande associé au contacteur pour le déplacement en translation du lanceur entre les deux positions de repos et de travail définies par des moyens de butée.

État de la technique Selon les figures 1 et 2, un démarreur de véhicule automobile comporte d'une manière classique et tel que décrit par exemple dans le document FR-A-2 673 247, un moteur

électrique 10 rotatif ayant un rotor accouplé à un arbre de sortie 12 équipé d'un pignon 14 mobile destiné à coopérer avec une couronne dentée 16 de démarrage pour assurer le démarrage du moteur à combustion (non représenté) du véhicule automobile. Le pignon 14 est monté à coulissement sur l'arbre de sortie 12 entre une position de repos dans laquelle il est désengagé de la couronne dentée 16, et une position active de travail dans laquelle il engrène avec ladite couronne 16, laquelle est liée en rotation au vilebrequin du moteur à combustion de véhicule.

Plus précisément la couronne 16 appartient à un volant lié en rotation de manière rigide ou élastique au vilebrequin du moteur du véhicule. Le moteur électrique 10 comporte un arbre de sortie qui est confondu avec l'arbre de sortie 12 ou qui est relié à celui-ci par l'intermédiaire d'un réducteur à train épicycloïdal comme visible dans cette figure 1. Dans tous les cas l'arbre de sortie 12 et l'arbre de sortie du moteur électrique 10 ont le mme axe axial de symétrie. Ce moteur électrique comporte de manière connue un stator inducteur entourant un rotor induit solidaire de l'arbre de sortie du moteur 10. Le rotor comporte un paquet de tôles rainurées pour le montage d'enroulements reliés à un collecteur non référencé à la figure 1.

Le moteur électrique 10 du démarreur est associé à un contacteur 18 à électro-aimant 17 disposé ici au-dessus du moteur électrique 10, et ayant une double fonction d'alimentation du moteur électrique 10 en courant, et de déplacement du pignon 14 mobile entre les deux positions de repos et de travail. L'excitation de l'électro-aimant 17 du contacteur 18 est pilotée par l'actionnement de la clé de contact, qui établit le circuit électrique vers la batterie, suite à la fermeture du contact principal 19 de puissance du contacteur 18.

Ce contacteur électromagnétique 18 comporte un noyau fixe 46, une bobine d'actionnement, schématisée par des croix à la figure 1, d'un noyau mobile 20 propre à agir sur un contact

mobile 19, dit contact principal, pour déplacer celui-ci au contact de bornes (non référencées à la figure 1) et alimenter le moteur électrique. Les noyaux 46 et 20 ainsi que la bobine d'actionnement appartiennent à l'électroaimant 17.

Plus précisément le contact 19 est porté par une tige (non référencée) montée à coulissement dans le noyau fixe 46, tandis que les bornes sont portées par un capot, l'une des bornes étant reliée à la borne positive de la batterie et l'autre au moteur électrique.

Le mécanisme de commande est associé au noyau mobile et comporte ici un levier de commande. Plus précisément le noyau mobile 20 du contacteur 18 est relié mécaniquement par un levier de commande 22 à un lanceur 24 comprenant un moyeu 30 le pignon 14 et un dispositif de transmission ici à roue libre 26. Le levier de commande 22 en forme de fourchette est monté à pivotement sur un axe 28 porté par une tige reliée élastiquement au noyau mobile 20 par l'intermédiaire d'un ressort 48, et la roue libre 26 est intercalée axialement entre le pignon 14 et le moyeu d'entraînement 30 actionné par le levier de commande 22.

L'arbre de sortie 12 et celui du moteur électrique 12 sont montés à rotation dans un carter 32 par l'intermédiaire d'un palier 34 et d'un roulement 36. Le carter 32 comporte une partie avant portant le roulement 36 ET destinée à tre fixée sur une partie fixe du véhicule et une partie arrière en forme de culasse rapportée sur la partie avant à l'aide de tirants dont l'un est visible à la figure 1. La partie avant du carter 32 porte le roulement 36 et présente un dégagement pour le passage de la couronne 16, tandis que la partie arrière du carter 32 porte le palier 34 ainsi que le stator du moteur électrique 10 et sert de logement au rotor de ce moteur électrique 10.

Entre les deux positions de repos et de travail, le pignon 14 du lanceur 24 est guidé en coulissement sur un tronçon cylindrique lisse de l'arbre de sortie 12 par l'intermédiaire d'un coussinet 38.

Le moyeu d'entraînement 30 est actionné en rotation par l'intermédiaire de deux séries de cannelures 40,42 hélicoïdales de formes complémentaires, agencées respectivement sur la périphérie externe de l'arbre de sortie 12, et dans la périphérie interne d'une douille 31 cylindrique interne du moyeu d'entraînement 30.

Le pignon 14 est ainsi solidarisé au moyeu d'entraînement 30 par le dispositif de transmission débrayable à roue libre 26, lequel permet d'entraîner le pignon 14 dans un sens de rotation correspondant à celui de l'arbre de sortie 12 pendant la phase normale de démarrage, et de débrayer la liaison mécanique d'entraînement en rotation lorsque la vitesse de rotation du pignon 14 est supérieure à celle du moyeu d'entraînement 30. En fin de démarrage du moteur à combustion, la présence du dispositif de transmission à roue libre 26 évite que le pignon 14 en prise avec la couronne 16, entraîne le rotor 44 du moteur électrique 10 à une vitesse excessive susceptible de détériorer ce dernier. Une telle situation peut intervenir lorsque le conducteur ne coupe pas l'alimentation du contacteur 18 immédiatement après le démarrage.

La roue libre 26 illustrée aux figures 1 et 2 est du type à galets, mais il est clair que tout autre dispositif de transmission unidirectionnel débrayable peut tre utilisé, notamment un embrayage conique à friction, tel que décrit dans les documents FR-A-2 772 433 et FR-A-2 826 696 de la demanderesse.

Le fonctionnement d'un tel lanceur 24 classique est le suivant : lorsque la bobine d'entraînement de l'électro-aimant 17 est activée le noyau mobile 20 est attiré vers le noyau fixe 46 du contacteur 18 ce qui provoque le déplacement en translation du lanceur 24 vers la position de travail. Lorsque le pignon 14 arrive en dent contre dent sur la couronne 16, le ressort 48, agencé à l'intérieur du noyau mobile 20, se comprime en autorisant la poursuite du mouvement d'attraction du noyau

mobile 20, lequel ferme le contact principal 19 en fin de course pour l'excitation du moteur électrique 10.

A ce moment, la mise en rotation du moteur électrique 10 combinée avec la poussée du ressort 48, permet la pénétration du pignon 14 dès qu'une dent de ce dernier passe en regard d'un entre dent de la couronne 16. Le flanc menant de la dent du pignon 14 entre en contact avec le flanc mené de la dent de la couronne 16, mais avec une pénétration incomplète du pignon 14 qui est de l'ordre de 0,5 à 2 mm. Le couple transmis au pignon 14 par le moteur électrique 10 crée la force de contact sur la dent de la couronne 16, ce qui engendre une force de frottement antagoniste à la poursuite de la pénétration du pignon 14 dans la couronne 16, étant donné que la réaction du ressort 48 est insuffisante pour vaincre la force de frottement. La transmission de l'intégralité du couple de démarrage dans cette position de pénétration incomplète du pignon 14, provoquerait des pressions de contact élevées susceptibles de détériorer rapidement les dentures.

La forme hélicoïdale des cannelures 40,42 du moyeu d'entraînement 30 a permis d'améliorer la phase d'introduction du pignon 14, étant donné que l'hélice crée une force dont la composante axiale, conjuguée avec la poussée du ressort 48, pousse le pignon 14 dans la couronne 16. Il en résulte un effet de vissage du lanceur 24 jusqu'à ce que le pignon 14 arrive en butée axiale contre un arrt 50 porté par l'arbre 12 près du roulement 36. Durant cette course de pénétration du pignon 14, la pression de contact sur les dents est relativement faible.

En fin de course de pénétration du lanceur 24 correspondant à la position de travail, le pignon 14 entraîne la couronne 16 en rotation. Le couple augmente alors rapidement, étant donné qu'il faut vaincre le couple résistant du moteur à combustion.

La pression de contact reste néanmoins acceptable étant donné que la longueur en prise entre dent de pignon 14 et dent de couronne 16 est maximale.

En fin de démarrage, le moteur à combustion prend sa vitesse de ralenti, et entraîne le pignon 14 du lanceur 24 à une vitesse très élevée. La roue libre 26 ou l'embrayage conique est alors sollicité en sens inverse, et se débloque pour protéger le moteur électrique 10 d'une survitesse. Le lanceur 24 a alors tendance à se dévisser sur les cannelures 40 de l'arbre 12, ce qui engendre une force axiale tendant à ramener le lanceur 24 vers une butée 52 située à l'opposé de l'arrt 50 et portée à la figure 1 par le réducteur à train épicycloïdal. Cette force axiale de réaction s'ajoute aux forces de rappel du noyau mobile 20 de l'électro-aimant 17 après la coupure de l'alimentation du contacteur 18. Le pignon 14 s'échappe rapidement de la couronne 16 avec une vitesse suffisante pour éviter une usure et une détérioration des extrémités des dents.

La présence des cannelures 40,42 hélicoïdales du lanceur 24 des figures 1 et 2, présentent ainsi un double avantage : - elles facilitent l'engagement du pignon 14 dans la couronne 16 en évitant une usure prématurée des flancs de dents ; - elles accroissent la vitesse de sortie du pignon 14 en évitant la détérioration des faces frontales de dentures.

Les cannelures 40,42 d'un lanceur conventionnel présentent en développé, des flancs rectilignes ayant un angle d'inclinaison constant par rapport à l'axe de l'arbre 12 (voir figure 2).

On a constaté que ces avantages sont d'autant plus prononcés que l'angle d'inclinaison des cannelures 40,42 est grand par rapport à l'axe longitudinal. Mais l'augmentation de l'angle d'inclinaison des cannelures 40,42 provoque une augmentation de la force axiale générée par les pics de couple lors de l'entraînement du moteur thermique. Cette force s'exerce contre l'arrt 50 qui doit tre dimensionné en conséquence pour éviter une usure prématurée. L'arrt 50 comporte généralement un anneau 54 élastique logé dans une gorge annulaire de l'arbre de sortie 12, et une bague 56 circulaire coiffant concentriquement

l'anneau 54. En fin de course de travail, le pignon 14 vient buter contre la face frontale de la bague 56.

Les inconvénients d'un angle de cannelures trop grand sont les suivants : - risque d'usure de la surface de l'anneau 54 en contact avec l'arbre 12 ; - risque d'usure de la surface de l'anneau 54 en contact avec la bague 56 ; - risque de cisaillement de l'anneau 54 élastique ; - risque d'usure et mme d'éclatement de la bague 56 ; - détérioration de la gorge de logement de l'anneau 54 ; - risque de rupture de l'arbre 12 au niveau de la gorge.

Pour réduire ces risques, un renforcement de la tenue mécanique de l'arrt 50 par augmentation de son dimensionnement, se heurte à un problème d'encombrement. En effet, le diamètre extérieur de la bague 56 ne doit pas tre supérieur au diamètre du pignon 14 pour éviter tout contact avec la couronne 16. Une augmentation de la section de l'anneau 54 nécessiterait une gorge plus importante, ce qui affaiblit d'autre part la résistance mécanique de l'arbre 12.

Un autre inconvénient résulte du bruit engendré par le choc mécanique du pignon 14 venant en butée contre l'arrt 50. Plus l'angle d'inclinaison des cannelures 40,42 est élevé, plus le choc est important, ainsi que le bruit. Ce bruit apparaît aussi à chaque phase de compression et de décompression du moteur thermique lorsque ce dernier est entraîné par le démarreur. En effet à chaque décompression, le moteur thermique entraîne le pignon 14 à une vitesse supérieure à celle de l'arbre de sortie 12. Il en résulte un passage momentané en roue libre avec rattrapage des jeux de denture, et recul du pignon 14. A la compression suivante, le démarreur redevient menant avec un

rattrapage du jeu de denture et de jeu contre l'arrt 50 qui se traduit par un choc mécanique et une émission sonore.

Objet de l'invention L'invention a pour but de pallier ces inconvénients, et de réaliser un démarreur facilitant la pénétration du pignon du lanceur dans la couronne, et réduisant les contraintes mécaniques pendant le fonctionnement.

Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que les cannelures hélicoïdales du moyeu d'entraînement possèdent un angle de contact variable en fonction de la position axiale du lanceur entre la position de repos et la position de travail, ledit angle de contact étant déterminé par l'inclinaison de la tangente au point d'engagement d'une dent de moyeu avec l'un des flancs de deux dents d'arbre consécutives.

L'angle de contact est avantageusement plus grand du côté de la position de repos que de la position de travail.

Un tel lanceur permet ainsi d'atteindre un double objectif, consistant d'une part à faciliter la pénétration du pignon dans la couronne, puis son échappement au moment de la sortie après démarrage, et d'autre part à réduire les réactions mécaniques exercées par le pignon sur la butée d'arrt en fin d'engagement dans la couronne.

Selon un mode de réalisation préférentiel, l'angle de contact est de préférence compris entre 15° et 30° au moment de la pénétration du pignon et au moment de sa sortie de la couronne. L'angle de contact est compris entre 0 et 20 lorsque le pignon vient en butée contre l'arrt dans la position de travail, et pendant l'entraînement du moteur à combustion.

Pour obtenir un engagement et un échappement en douceur du pignon dans et hors de la couronne, le dispositif peut avantageusement tre complété par une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

l'angle de contact peut tre variable de façon continue ou discontinue ; - pour une position axiale prédéterminée du lanceur, l'angle de contact est différent selon que la dent de moyeu coopère avec le flanc d'une dent d'arbre, ou avec le flanc opposé de la dent d'arbre adjacente ; - chaque dent de moyeu est conformée pour définir un jeu de fonctionnement entre les flancs correspondants des dents d'arbre, ledit jeu est minimum lorsque le lanceur se trouve en position de travail ; - les flancs des dents d'arbre et des dents de moyeu présentent des formes conjuguées, notamment des segments rectilignes ou curvilignes, pour augmenter la surface de contact en prise ; chaque dent de moyeu possède un profil arrondi et allongé suivant la direction de déplacement dans la cannelure d'arbre ; - chaque dent de moyeu présente une forme prismatique coopérant avec des segments de droites inclinées appartenant aux flancs des dents d'arbre.

Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : - La figure 1 est une vue schématique en coupe d'un démarreur connu de l'art antérieur.

- La figure 2 montre une vue du lanceur équipant le démarreur de la figure 1.

- Les figures 3 à 7 sont des vues schématiques en développé d'un premier mode de réalisation d'un lanceur selon l'invention, les cannelures d'arbre et du lanceur se trouvant

en différentes positions lors des phases d'engagement et d'échappement du pignon.

Les figures 8 à 12 représentent des vues similaires à celles des figures 3-7 d'une variante de réalisation des cannelures.

Description de deux modes de réalisation préférentiels.

Les mmes numéros de repères seront utilisés pour désigner des pièces similaires ou identiques à celles des figures 1 et 2.

En référence aux figures 3 à 7, la présente invention est basée sur des cannelures 40,42 hélicoïdales ayant un angle d'hélice variable en fonction de la position axiale du lanceur 24 le long de l'arbre de sortie représenté en 12 à la figure 1.

Sur la figure 3 correspondant à la position de repos du lanceur 24, l'axe géométrique de l'arbre de sortie 12 du démarreur est représenté en XX'. Deux des dents d'arbre 40a, 40b comportent respectivement des flancs incurvés AB, CD délimitant une cannelure d'arbre 40, laquelle présente une inclinaison variable par rapport à l'axe XX', contrairement aux flancs rectilignes à angle d'inclinaison constant utilisés dans les démarreurs de l'art antérieur. La dent 42a d'une cannelure 42 du moyeu 30 entraîneur est schématisée par un profil arrondi et globalement allongé suivant une direction sensiblement voisine de celle de la cannelure d'arbre 40. Le profil est ici globalement ovale Une pluralité de dents 40a, 40b, 42a sont réparties à intervalles réguliers à la périphérie de l'arbre 12 pour diminuer les contraintes de contact lors du fonctionnement du démarreur.

La position axiale du centre de la dent 42a du moyeu 30 est représentée par Xo sur l'axe x parallèle à l'axe XX'de l'arbre 12. Cette position Xo correspond à la position axiale de repos du lanceur, dans laquelle la dent 42a se trouve en contact en Kl avec le flanc menant AB. La tangente en Kl fait un angle al avec l'axe XX'.

Sur la figure 4, le pignon 14 arrive en butée contre la couronne 16, et le lanceur 24 se trouve à cet instant à la position axiale X1. La distance X0Xl représente l'intervalle entre la couronne 16 et le lanceur 24 au repos. Le moteur électrique 10 commence à tourner (voir flèche R illustrant la rotation de l'arbre 12), ce qui maintient la dent 42a contre le flanc menant AB au point K2. La tangente au point K2 fait un angle a2 avec l'axe XX', favorable à la pénétration du pignon 14 dans la couronne 16. La valeur de l'angle a2 est de préférence choisie entre 15° et 30°.

Lorsqu'une dent de pignonl4 arrive en regard d'un entre dent de la couronne 16, le pignon 14 commence sa pénétration dans la couronne 16. La rotation du moteur électrique 10 va ensuite favoriser la poursuite de la pénétration suite à la présence d'un angle a2 élevé.

Sur la figure 5, le pignon 14 arrive en butée contre l'arrt 50, et le lanceur 24 se trouve à cet instant à la position axiale X2 de fin de course. La distance XoX2 représente la course axiale totale du pignon 14 entre la position de repos et la position de travail. Ayant à entraîner le moteur à combustion, la dent 42a du moyeu 30 entraîneur est toujours en contact avec le flanc menant AB au point K3. La tangente au point K3 fait un angle a3 avec l'axe de l'arbre 12. La valeur de l'angle a3 est inférieure à l'angle a2, de manière à réduire la pression de contact contre l'arrt 50. La valeur de l'angle a3 sera de préférence choisie entre 0° et 20°.

La vitesse d'arrivée du pignon 14 contre l'arrt 50 est ainsi réduite du fait de la diminution de l'angle d'inclinaison de a2 à a3. Le choc et le bruit qui en résultent sont ainsi diminués, ce qui réduit les contraintes et l'usure de l'arrt 50.

Sur la figure 6, le lanceur 24 se trouve en mode de roue libre, étant donné que le pignon 14 tourne plus vite que l'arbre 12. Les forces de frottement et le couple résiduel de roue libre amènent la dent 42a du moyeu 30 entraîneur en contact avec le

flanc CD de la dent 40b, laquelle est séparée du flanc 40a par la cannelure 40. La tangente au point de contact K4 fait un angle a4 avec l'axe de l'arbre 12.

La valeur de l'angle a4 est choisie de préférence entre 0° et 20°, c'est à dire du mme ordre de grandeur que celui de l'angle a3. Il en résulte une réduction des forces de dévissage sur les cannelures 40,42, qui sont à l'origine des mouvements de va-et-vient contre l'arrt 50 à la suite des phases de compression et de décompression pendant l'entraînement du moteur thermique. Une telle valeur a4 permet également de diminuer les bruits et l'usure.

Sur la figure 7, le pignon 14 du lanceur 24 se dégage de la couronne 16 suite à l'interruption de l'alimentation du contacteur 18. L'intervention des forces de rappel du ressort 48 du noyau mobile 20, et des forces de dévissage du lanceur 24 ramène ce dernier vers la position de repos. Lorsque la dent 42a du moyeu 30 arrive dans la position axiale X1 le pignon 14 est sorti de la couronne 16. La dent 42a se trouve en contact au point K5 avec le flanc CD de la dent 40b, où la tangente avec l'axe XX'fait un angle a5, qui sera choisi de préférence entre 15° et 30°. Cette valeur élevée de l'angle a5 assure une sortie rapide du pignon 14 hors de la couronne 16, ce qui réduit les usures par frottement des faces de denture.

On constate qu'au moment de la pénétration du pignon 14 et au moment de son échappement de la couronne 16, l'angle de cannelure est assez élevé (de l'ordre de 15° à 30°), tandis que lors de la butée contre l'arrt 50 en fin d'engagement dans la couronne 16, et pendant l'entraînement du moteur thermique, l'angle de cannelure est nettement plus faible (de l'ordre de 0° à 20°). La variation d'inclinaison de l'angle de cannelure entre la position de repos et la position de travail est progressive et continue.

Il est clair que le profil du flanc CD peut tre différent de celui du flanc AB. Le jeu j entre la dent 42a et le flanc AB peut tre variable en fonction de la position du lanceur et des

profils de lanceur et d'arbre choisis. Ce jeu est de préférence supérieur à 0.05 mm pour assurer un bon glissement sans risque de coincement. On évitera des jeux trop importants, notamment en position travail pour limiter les chocs de rattrapage de jeu pendant la phase d'entraînement du moteur thermique.

En référence aux figures 8 à 12 d'une variante de réalisation, la dent 142a du moyeu 30 entraîneur présente une forme prismatique MNPQRS, obtenue par moulage, extrusion, ou frappe à froid. Chaque flanc des dents d'arbre 140a, 140b est composé de deux segments de droites inclinées AA1, A1B ; CC1, C1D.

Le segment AA1 fait un angle al avec l'axe de l'arbre 12, de préférence compris entre 15'eut 300. Le segment A1B fait un angle a3 avec l'axe de l'arbre 12, de préférence compris entre 0° et 20°.

Le segment DC1 fait un angle a4 avec l'axe de l'arbre 12, de préférence compris entre 0 et 20. Le segment CC1 fait un angle a5 avec l'axe de l'arbre 12, de préférence compris entre 15° et 30°.

Le choix de la valeur des angles correspond à celui décrit précédemment dans les figures 3 à 7.

La figure 8 correspond à la position de repos, où l'arte NM de la dent 142a du moyeu 30 entraîneur est en contact avec le segment AA1 de la dent d'arbre 140a.

La figure 9 correspond au contact du pignon 14 contre la couronne 16. L'angle d'inclinaison de contact entre lanceur 24 et arbre 12 reste égal à al jusqu'à ce que le point N arrive au point intermédiaire Al.

Sur la figure 10, l'angle d'inclinaison de contact prend la valeur a3 jusqu'à l'arrivée du pignon 14 contre l'arrt 50.

L'arte PN de la dent 142a du moyeu 30 entraîneur est en contact avec le segment BA1 de la dent d'arbre 140a.

La figure 11 correspond à la position de butée contre l'arrt 50. L'arte RS de la dent 142a du moyeu 30 entraîneur est en contact avec le segment DC1 de la dent d'arbre 140b.

La figure 12 correspond à la phase de roue libre pour le retour du lanceur vers la position de repos. L'angle d'inclinaison de contact passe de a4 à a5 lorsque le point R a dépassé le point C1.

Il en résulte un maximum de surface de contact, notamment en position de travail et lors du rattrapage de jeu pendant l'entraînement du moteur thermique.

Bien entendu le démarreur peut avoir une structure différente. En particulier le ressort 48 de la figure 1 peut intervenir entre la fourchette et le dispositif de transmission 26. En variante ce ressort peut intervenir entre l'arrt 50 et le pignon 14 comme visible par exemple dans le document US A 2 960 879. Le pignon 14 peut s'étendre à l'extérieur du carter 32 comme décrit dans le document FR A 2 745 855. Dans ce cas l'arrt est à l'extérieur du carter.

Le contacteur électromagnétique en variante est monté dans le prolongement axial du moteur électrique comme visible à la figure 6 du document FR 02 08306 déposé le 03/07/2002. Dans ce cas le contacteur est coaxial au pignon et la bobine de l'électroaimant entoure le lanceur en étant portée par la partie avant du carter. Le lanceur joue le rôle du noyau mobile en sorte que la présence du levier de commande n'est pas obligatoire. Le mécanisme de commande du déplacement en translation du lanceur ne comporte donc pas forcément un levier.

Ce mécanisme comporte en variante un actionneur comme décrit dans le document FR A 2 710 696. Dans ce cas l'arbre de sortie est confondu avec l'arbre de sortie du moteur électrique et le contacteur est coaxial à l'actionneur en étant monté à l'avant du moteur 10.

Le contacteur en variante s'étend à l'arrière du moteur électrique de manière perpendiculaire à celui-ci comme décrit dans le document FR 02 08356 déposé le 03/07/2002. Dans ce cas il faut prévoir un mécanisme de renvoi entre le levier de commande en forme de fourchette et le noyau mobile du contacteur. Ce mécanisme comporte une tige s'étendant parallèlement au moteur électrique et au dessus de celui-ci.

Cette tige intervient entre la fourchette de commande et un levier de renvoi sur lequel agit le noyau mobile.