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Title:
MOTOR VEHICLE HEAT ENGINE STARTER WITH A SELF-CENTRING REDUCTION GEAR RING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/178759
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates mainly to a heat engine starter for a motor vehicle comprising: an electric motor having an yoke and a rotor mounted on a shaft; a drive shaft rotatable by said rotor; a planetary type speed reduction gear mounted between the rotor shaft and said drive shaft; and a base plate carrying the ring gear (102), the base plate comprising abutment portions (120) located between the ring gear (102) and the yoke, characterised in that the ring gear (102) is mounted with a radial clearance (J) between its outer periphery and an inner periphery of the abutment portions (120), the radial clearance (J) being such that it allows said ring gear (102) to self-centre under forces applied by the planet gears of the speed reduction gear.

Inventors:
MATEUS JOSÉ (FR)
PALTRIE THIERRY (FR)
Application Number:
PCT/FR2017/050880
Publication Date:
October 19, 2017
Filing Date:
April 12, 2017
Export Citation:
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Assignee:
VALEO EQUIP ELECTR MOTEUR (FR)
International Classes:
F02N15/00; F02N15/04; F02N11/00; F02N15/02; F02N15/06
Domestic Patent References:
WO2016051979A12016-04-07
Foreign References:
JPH06159206A1994-06-07
JPH109104A1998-01-13
JP2001065442A2001-03-16
EP1457670A22004-09-15
FR3013396A12015-05-22
EP0708239A11996-04-24
FR2745855A11997-09-12
FR2993012A12014-01-10
Attorney, Agent or Firm:
RICARD, Amandine (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Démarreur (10) pour moteur thermique d'un véhicule automobile comprenant:

- un moteur électrique (16) comprenant une culasse (21 ) et un rotor (18) monté sur un arbre (19),

- un arbre d'entraînement (1 1 ) apte à être entraîné en rotation par ledit rotor (18),

- un réducteur de vitesse (96) de type épicycloïdal monté entre l'arbre de rotor (19) et ledit arbre d'entraînement (1 1 ),

- ledit réducteur de vitesse (96) comprenant une couronne dentée

(102) formant planétaire externe dudit réducteur de vitesse (96), un pignon

(103) solidaire en rotation dudit arbre de rotor (19) formant un planétaire interne dudit réducteur de vitesse (96) et un porte-satellites (97) solidaire en rotation dudit arbre d'entraînement (1 1 ), aux moins deux satellites (101 ) montés libres en rotation sur ledit porte-satellites (97) et engrenés entre ledit planétaire interne et ledit planétaire externe,

- une plaque de base (106) portant ladite couronne dentée (102), ladite plaque de base (106) étant solidaire avec ladite culasse (21 ) dudit moteur électrique (16),

- la plaque de base (106) comprenant des parties butées (120) situées entre la couronne (102) et la culasse (21 ),

caractérisé en ce que la couronne dentée (102) est montée avec un jeu radial (J) entre sa périphérie externe et une périphérie interne des parties butées (120), ledit jeu radial (J) étant tel qu'il autorise ladite couronne dentée (102) à s'auto-centrer sous des efforts appliqués par lesdits satellites (101 ).

2. Démarreur selon la revendication 1 , caractérisé en ce que ledit jeu radial (J) entre la périphérie externe de la couronne dentée (102) et la périphérie interne des parties butées (120) est supérieur à 0.15mm.

3. Démarreur selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit jeu radial (J) est de l'ordre de 0.25mm plus ou moins 10%.

4. Démarreur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite couronne dentée (102) est réalisée en acier fritté.

5. Démarreur selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite couronne (102) comprend des pattes (121 ) s'étendant depuis une périphérie externe de ladite couronne (102), et en ce que des plots amortisseurs (122) sont montés entre lesdites pattes (121 ) et lesdites parties butées (120).

6. Démarreur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite plaque de base (106) comporte:

- une plaquette métallique (107),

- un coussinet (108) monté sur ledit arbre d'entraînement (1 1 ) pour guider en rotation ledit arbre d'entraînement (1 1 ),

- une portion plastique (109) surmoulée sur ladite plaquette métallique (107) et ledit coussinet (108) pour les rendre solidaires l'un de l'autre,

- ladite plaquette métallique (107) comprenant une portion principale (1 14) et un épaulement (1 15) s'étendant axialement par rapport à ladite portion principale (1 14) sur une extrémité située du côté dudit coussinet (108).

7. Démarreur selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite portion plastique (109) comprend une couche de plastique (1 12) entre une périphérie externe dudit coussinet (108) et une périphérie interne de ladite plaquette (107). 8. Démarreur selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'une épaisseur (E) de ladite couche de plastique (1 12) est d'au moins 0.5mm.

9. Démarreur selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que ledit coussinet (108) a une longueur axiale supérieure à 5mm. 10. Démarreur selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'un pignon d'entraînement (15) monté sur ledit arbre d'entraînement (1 1 ) est positionné en dehors d'un support (23) dudit démarreur (10).

1 1 . Démarreur selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un palier avant (61 ) monté entre ledit support (23) et ledit arbre d'entraînement (1 1 ) pour guider en rotation ledit arbre d'entraînement (1 1 ), un lanceur (12) comprenant des cannelures hélicoïdales coopérant avec des cannelures hélicoïdales dudit arbre d'entraînement (1 1 ) mobile entre une position repos et une position active et en ce que en position active, ledit lanceur (12) vient en butée contre un épaulement (93) dudit arbre d'entraînement (1 1 ) situé entre ladite plaque de base (106) et ledit palier avant (61 ).

Description:
DEMARREUR POUR MOTEUR THERMIQUE DE VEHICULE

AUTOMOBILE MUNI D'UNE COURONNE DE REDUCTEUR APTE A

S'AUTO-CENTRER

La présente invention porte sur un démarreur pour moteur thermique de véhicule automobile muni d'une couronne de réducteur apte à s'auto-centrer.

Afin de démarrer un moteur à combustion interne, notamment d'un véhicule automobile, il est connu d'utiliser une machine électrique tournante sous la forme d'un démarreur pourvu d'un lanceur capable de transmettre une énergie de rotation du démarreur à un vilebrequin du moteur thermique par l'intermédiaire d'une couronne de démarrage.

Ce lanceur est monté mobile en translation sur un arbre d'entraînement entre une position de repos dans laquelle les dents d'un pignon d'entraînement sont dégagées des dents d'une couronne de démarrage solidaire du vilebrequin du moteur thermique, et une position d'activation dans laquelle les dents du pignon d'entraînement engrènent avec des dents de la couronne de démarrage. La liaison entre le lanceur et l'arbre d'entraînement est réalisée via des cannelures ménagées dans l'entraîneur coopérant avec des cannelures de forme complémentaire ménagées dans l'arbre d'entraînement. Un réducteur de vitesse par exemple de type épicycloïdal est interposé entre l'arbre du rotor et l'arbre d'entraînement. Ce réducteur de vitesse comporte un porte-satellites ayant un plateau solidaire de l'arbre d'entraînement. Des satellites montés rotatifs sur le porte-satellites engrènent d'une part avec une couronne portée par une plaque de base et d'autre part avec un pignon planétaire solidaire de l'arbre du moteur électrique.

Afin d'éviter les interférences en fond de dents pouvant générer du bruit, on prévoit généralement un jeu non négligeable entre les sommets de dent et les fonds de dents des éléments du réducteur. Malgré cela, le réducteur présente toujours un certain désaxage qui n'est pas favorable pour obtenir un comportement silencieux. Pour maîtriser les désaxages, la couronne réductrice est centrée au plus juste par rapport à la plaque de base avec des jeux au diamètre de l'ordre de 0.1 mm. Cela implique une définition très contraignante des chaînes de côte du réducteur.

L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un démarreur pour moteur thermique d'un véhicule automobile comprenant:

- un moteur électrique comprenant une culasse et un rotor monté sur un arbre,

- un arbre d'entraînement apte à être entraîné en rotation par ledit rotor,

- un réducteur de vitesse de type épicycloïdal monté entre l'arbre de rotor et ledit arbre d'entraînement,

- ledit réducteur de vitesse comprenant une couronne dentée formant planétaire externe dudit réducteur de vitesse, un pignon solidaire en rotation dudit arbre de rotor formant un planétaire interne dudit réducteur de vitesse et un porte-satellites solidaire en rotation dudit arbre d'entraînement, aux moins deux satellites montés libres en rotation sur ledit porte-satellites et engrenés entre ledit planétaire interne et ledit planétaire externe,

- une plaque de base portant ladite couronne dentée, ladite plaque de base étant solidaire avec ladite culasse dudit moteur électrique,

- la plaque de base comprenant des parties butées situées entre la couronne et la culasse,

caractérisé en ce que la couronne dentée est montée avec un jeu radial entre sa périphérie externe et une périphérie interne des parties butées, ledit jeu radial étant tel qu'il autorise ladite couronne dentée à s'auto-centrer sous des efforts appliqués par lesdits satellites.

L'invention permet ainsi de raccourcir considérablement les chaînes de côtes du réducteur pour obtenir un meilleur positionnement des axes du système. L'invention permet ainsi de minimiser le bruit produit par le démarreur.

Selon une réalisation, ledit jeu radial entre la périphérie externe de la couronne dentée et la périphérie interne des parties butées est supérieur à 0.15mm. Selon une réalisation, ledit jeu radial est de l'ordre de 0.25mm plus ou moins 10%.

Selon une réalisation, ladite couronne dentée est réalisée en acier fritté. Selon une réalisation, ladite couronne comprend des pattes s'étendant depuis une périphérie externe de ladite couronne, et en ce que des plots amortisseurs sont montés entre lesdites pattes et lesdites parties butées. Une telle configuration permet d'amortir les chocs subis par la couronne. En outre, les plots génèrent une raideur radiale pour maintenir efficacement la couronne.

Selon une réalisation, ladite plaque de base comporte:

- une plaquette métallique,

- un coussinet monté sur ledit arbre d'entraînement pour guider en rotation ledit arbre d'entraînement,

- une portion plastique surmoulée sur ladite plaquette métallique et ledit coussinet pour les rendre solidaires l'un de l'autre,

- ladite plaquette métallique comprenant une portion principale et un épaulement s'étendant axialement par rapport à ladite portion principale sur une extrémité située du côté dudit coussinet. L'invention permet ainsi, du fait de la surépaisseur locale de la plaquette métallique obtenue par la création de l'épaulement, de limiter le porte-à-faux du coussinet par rapport la plaque de base et donc de moins solliciter le plastique autour du coussinet lorsque le démarreur est en fonctionnement. Selon une réalisation, ladite portion plastique comprend une couche de plastique entre une périphérie externe dudit coussinet et une périphérie interne de ladite plaquette. La couche de plastique permet ainsi de supporter l'angle pris par le coussinet généré par la flexion de l'arbre d'entraînement afin de limiter les surpressions de bord. Selon une réalisation, une épaisseur de ladite couche de plastique est d'au moins 0.5mm.

Selon une réalisation, ledit coussinet a une longueur axiale supérieure à 5mm. Cela permet de minimiser la pression subie par le coussinet lorsque le lanceur vient en position active. Selon une réalisation, un pignon d'entraînement monté sur ledit arbre d'entraînement est positionné en dehors d'un support dudit démarreur. On améliore la tenue en fatigue d'un tel système qui génère des contraintes internes importantes en raison du porte-à-faux de l'arbre lorsque le lanceur est en position active.

Selon une réalisation, ledit démarreur comprend en outre un palier avant monté entre ledit support et ledit arbre d'entraînement pour guider en rotation ledit arbre d'entraînement, un lanceur comprenant des cannelures hélicoïdales coopérant avec des cannelures hélicoïdales dudit arbre d'entraînement mobile entre une position repos et une position active et en ce que en position active, ledit lanceur vient en butée contre un épaulement dudit arbre d'entraînement situé entre ladite plaque de base et ledit palier avant.

Un tel épaulement génère des chocs et donc des contraintes internes importantes lorsque le lanceur passe en position active, en sorte que l'invention est particulièrement adaptée à être mise en œuvre avec cette configuration de lanceur dite à "butée sur cannelure". L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Ces figures ne sont données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention.

La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un démarreur de moteur thermique de véhicule automobile selon la présente invention; La figure 2a est une vue en coupe longitudinale détaillée d'un réducteur de vitesse selon la présente invention;

La figure 2b est une vue en coupe de la plaque de base selon la présente invention portant la couronne du réducteur de vitesse;

La figure 2c représente une vue en coupe détaillée de la zone entre l'épaulement et le coussinet de la plaque de base selon la présente invention;

Les figures 3a et 3b sont respectivement des vues en perspective et de dessus illustrant le montage de la couronne du réducteur de vitesse avec la plaque de base selon la présente invention; Les figures 4a à 4c sont des vues respectivement en perspective, de dessus, et en coupe transversale d'un plot amortisseur selon l'invention;

La figure 5 est une vue schématique en coupe transversale de la roue libre à rouleaux du démarreur de la figure 1 . Les éléments identiques, similaires ou analogues conservent les mêmes références d'une figure à l'autre. Dans la description qui va suivre, on utilisera une orientation axiale d'arrière en avant correspondant à l'orientation de droite à gauche de la figure 1 . Autrement dit, un élément avant est situé du côté du pignon d'entraînement 15, tandis qu'un élément arrière est situé du côté opposé, c'est-à-dire du côté du flasque arrière 39.

En référence à la figure 1 , le démarreur 10 selon l'invention comporte un arbre d'entraînement 1 1 , un lanceur 12 monté sur l'arbre d'entraînement 1 1 et comportant un pignon d'entraînement 15. En outre, un moteur électrique 16 comporte un stator 17 inducteur et un rotor 18 induit montés de manière coaxiale. Le stator 17 entoure le rotor 18, lequel est monté sur un arbre 19 du moteur électrique 16. Le rotor 18 est apte à tourner autour d'un axe X à l'intérieur d'une culasse 21 . Cette dernière est solidaire d'un support 23 métallique du démarreur 10 destiné à être fixé sur une partie fixe du véhicule automobile. Le stator 17 comporte une pluralité de pôles magnétiques 26 inducteurs portés par la périphérie interne de la culasse 21 . En variante, le stator 17 comporte un bobinage inducteur comportant deux paires d'enroulements qui sont enroulés chacun autour d'une masse polaire solidaire de la culasse 21 . Chaque enroulement est composé d'un conducteur continu enroulé autour de la masse polaire dans le sens de son épaisseur de manière à former des spires jointives concentriques de diamètre croissant.

Le rotor 18 comporte un paquet de tôles doté de rainures pour le montage de conducteurs électriques en forme d'épingles. Ces conducteurs sont reliés entre eux pour former un bobinage rotorique 27 en liaison avec des lames conductrices 30 appartenant à un collecteur 31 à corps électriquement isolant solidaire de l'arbre 19 du moteur électrique 16. En variante, le bobinage 27 est à fil continu. Des balais 34 frottent sur les lames collectrices 30 du collecteur 31 pour alimenter le bobinage rotorique 27. Les balais 34 appartiennent à un porte- balais 35 équipé de cages de guidage et de réception des balais 34. Ces balais 34 sont sollicités en direction des lames collectrices 30 par des ressorts 36 par exemple de type à spirale. Le porte-balais 35 est solidaire d'un flasque arrière 39 métallique présentant dans sa partie centrale un logement pour le montage d'un palier 40 de type roulement à aiguilles. Le flasque 39 sert au montage à rotation de l'extrémité arrière de l'arbre 19 du moteur électrique 16. L'extrémité avant de l'arbre 19 pénètre, via un tronçon de section réduite, à l'intérieur d'un alésage réalisé dans la partie arrière de l'arbre d'entraînement 1 1 , un coussinet 43 étant intercalé entre ces deux éléments 19, 1 1 .

L'axe de l'arbre 19 est confondu avec l'axe X du rotor 18 et avec l'axe de l'arbre d'entraînement 1 1 . Le flasque arrière 39 sert de centreur à l'extrémité arrière de la culasse 21 et est relié par des tirants au support 23 du démarreur 10. La culasse 21 métallique est intercalée à serrage entre le support 23 métallique et le flasque arrière 39 métallique.

Le démarreur 10 comporte également un contacteur 46 électromagnétique s'étendant parallèlement au moteur électrique 16 en étant implanté radialement au-dessus de celui-ci. Le contacteur 46 présente une cuve 47 métallique portée par le support 23, et équipée d'une bobine d'excitation 48 dotée d'au moins un enroulement. La cuve 47 est fermée à l'arrière par un capot 49 en matière électriquement isolante. La fixation du capot 49 est réalisée par rabattement de matière de l'extrémité libre de la cuve 47. Des bornes 50, 51 sont conformées pour former chacune un contact fixe à l'intérieur du capot 49. L'une des bornes 50 est destinée à être reliée à la borne positive de la batterie, l'autre borne 51 est connectée par l'intermédiaire d'un câble aux balais 34 de polarités positives. De manière connue, lors de l'excitation de la bobine 48, un noyau mobile 54 est attiré par attraction magnétique en direction du noyau fixe 55 pour, d'une part, agir après rattrapage d'un jeu sur une tige 56 portant un contact mobile 57 pour provoquer la fermeture des contacts 50, 51 du contacteur 46 et alimenter le moteur électrique 16 du démarreur 10, et, d'autre part, actionner un levier de commande 58 du lanceur 12.

L'arbre d'entraînement 1 1 est monté rotatif dans un palier avant 61 du support 23 par l'intermédiaire d'un porte-pignon 62. Ce palier avant 61 permettant de guider en rotation l'arbre d'entraînement 1 1 est constitué à titre d'exemple par un roulement à billes. Le porte-pignon 62 comporte un arbre creux 63 pour autoriser le passage de l'arbre d'entraînement 1 1 . Deux paliers 64 sont interposés entre la périphérie externe de l'arbre d'entraînement 1 1 et la périphérie interne de l'arbre porte-pignon 63 pour autoriser un mouvement de rotation relatif entre les deux éléments 1 1 , 63. La périphérie externe de l'arbre porte-pignon 63 est en contact avec la périphérie interne du palier avant 61 .

Le pignon d'entraînement 15 est monté solidaire en rotation avec l'arbre porte-pignon 63 par l'intermédiaire de cannelures axiales réalisées dans la périphérie interne du pignon en prise avec des cannelures axiales de forme complémentaire réalisées dans la périphérie externe de l'arbre porte-pignon 63. En outre, un dispositif d'absorption des chocs 67 comporte un ressort 68 sollicitant le pignon 15 contre une butée 69 à l'état repos. En cas de choc avec les dents de la couronne de démarrage, le ressort 68 est comprimé par le déplacement en translation du pignon 15 qui a alors tendance à reculer par rapport à la butée 69. On appréciera que le pignon 15 est monté sur l'arbre d'entraînement 1 1 en dehors du support 23 du démarreur 10. Une telle configuration de démarreur 10 dite "à pignon sortant" génère des contraintes internes importantes du fait du porte-à-faux de l'arbre d'entraînement 1 1 lorsque le lanceur 12 est en position active.

Le lanceur 12 est monté coulissant sur l'arbre d'entraînement 1 1 et comporte un entraîneur 72 configuré pour être actionné par le levier de commande 58 pivotant, et une roue libre 73 à galets intercalée axialement entre l'entraîneur 72 et le porte-pignon 62. Cette roue libre 73 comprend une bague entraînée 76 située du côté de l'extrémité arrière de l'arbre porte-pignon 63. La bague entraînée 76 comporte sur sa périphérie externe une piste interne 77 bien visible en figure 5. Dans un exemple de réalisation, la bague entraînée 76 est monobloc de même matière avec l'arbre porte-pignon 63. En outre, l'entraîneur 72 comprend une bague entraînante 78 de la roue libre 73 munie de rampes 79 sur sa périphérie interne. La bague entraînante 78 est ainsi solidaire en rotation de l'arbre 1 1 via l'entraîneur 72 lorsque le lanceur 12 est en position active. Une pluralité de rouleaux 82 sont montés entre la piste interne 77 et une rampe 79 correspondante.

La roue libre 73 comporte une pluralité de ressorts de pré-charge 83 montés chacun entre un rebord d'une rampe 79 et un rouleau 82 correspondant. Le sens de verrouillage de la roue libre 73 est illustré par la flèche A. L'entraîneur 72 comporte en outre une rondelle 86 visible en figure 1 définissant avec une paroi transversale de l'entraîneur 72 une gorge pour la réception des doigts de l'extrémité inférieure du levier 58 en forme de fourche. L'extrémité supérieure du levier 58 est montée de manière connue à articulation sur une tige 87 reliée élastiquement au noyau mobile 54 via un ressort 88, dit ressort dent contre dent, logé dans le noyau mobile 54.

L'entraîneur 72 est doté intérieurement de cannelures hélicoïdales 90 en prise de manière complémentaire avec des dentures hélicoïdales 91 externes portées par l'arbre d'entraînement 1 1 au voisinage de son extrémité arrière de plus grand diamètre (cf. figure 1 ). Le lanceur 12 intégrant la roue libre 73 est ainsi animé d'un mouvement de translation lorsqu'il est déplacé par le levier 58 entre une position repos dans laquelle le pignon 15 est dégagé de la couronne de démarrage du moteur thermique et une position active dans laquelle le pignon 15 est en prise avec la couronne de démarrage du moteur thermique. En position active, l'entraîneur 72 vient en butée contre un épaulement 93 réalisé entre les dentures 91 de l'arbre d'entraînement 1 1 . Cet épaulement 93 de l'arbre d'entraînement 1 1 est situé axialement entre la plaque de base 106 et le palier avant 61 .

Par ailleurs, comme cela est bien visible sur la figure 2a, un réducteur de vitesse 96 prenant la forme d'un train épicycloïdal est monté entre l'arbre du rotor 18 et l'arbre d'entraînement 1 1 . Plus précisément, l'extrémité arrière de l'arbre d'entraînement 1 1 est configurée pour être solidaire d'un plateau d'un porte-satellites 97 par exemple par sertissage. Des satellites 101 engrènent d'une part avec une couronne 102 formant planétaire externe et d'autre part avec un pignon 103 solidaire de l'extrémité avant de l'arbre de rotor 19 formant planétaire interne du réducteur 96. Les satellites 101 sont montés libres en rotation chacun autour d'un axe porté par le porte-satellites 97. Les satellites 101 sont au moins au nombre de deux. En l'occurrence, on utilise trois satellites 101 .

La couronne 102 est portée par une plaque de base 106 montrée en détails sur la figure 2b solidaire avec la culasse 21 du moteur par serrage entre ladite culasse 21 et le support 23 du démarreur 10. La plaque de base 106 comporte une plaquette 107 métallique, un coussinet 108 monté sur l'arbre d'entraînement 1 1 pour guider en rotation l'arbre d'entraînement 1 1 , ainsi qu'une portion plastique 109 surmoulée sur la plaquette 107 et le coussinet 108 pour les rendre solidaires l'un de l'autre.

La portion plastique 109 comprend une couche de plastique 1 12 entre une périphérie externe du coussinet 108 et une périphérie interne de la plaquette 107 correspondant à un bord de la plaquette 107 délimitant une ouverture centrale 1 16 pour le passage de l'arbre 1 1 . Une telle couche 1 12 bien visible sur la figure 2c permet de supporter l'angle pris par le coussinet 108 généré par la flexion de l'arbre 1 1 afin de limiter les surpressions de bord.

L'épaisseur E de cette couche de plastique 1 12 est d'au moins 0.5mm. Afin de minimiser la pression exercée par l'arbre d'entraînement 1 1 , il est possible d'utiliser un coussinet 108 ayant une longueur axiale supérieure à 5mm.

Dans l'exemple de réalisation des figures 2b et 2c, la plaquette 107 métallique comprend une portion principale 1 14 et un épaulement 1 15 s'étendant axialement par rapport à la portion principale 1 14 sur une extrémité de la plaquette 107 située du côté du coussinet 108. L'épaulement 1 15 se situe ainsi en périphérie interne de la plaquette 107 autour de l'ouverture centrale 1 16 de la plaquette 107, tandis que la portion principale 1 14 s'étend depuis l'épaulement 1 15 jusqu'à la périphérie externe de la plaquette 107. La plaquette 107 présente ainsi une surépaisseur au niveau de l'extrémité située du côté du coussinet 108. Le coussinet 108 a une longueur axiale L1 supérieure à l'épaisseur axiale L2 de la portion principale 1 14 de la plaquette 107.

Par ailleurs, comme cela est bien visible en figure 3a et 3b, la portion plastique 109 comprend des parties butées 120 situées entre la couronne 102 et la culasse 21 . Ces parties butées 120 s'étendant circonférentiellement autour de la couronne 102 permettent de maintenir la couronne 102 radialement dans la culasse 21 . Ces parties butées 120 s'étendent chacune suivant un arc de cercle. Les parties butées 120 sont réparties angulairement de façon régulière suivant une circonférence de la plaque de base 106. La couronne dentée 102 est montée avec un jeu radial J entre sa périphérie externe et une périphérie interne des parties butées 120 (cf. figure 3b). Ce jeu radial J est tel qu'il autorise ladite couronne dentée 102 à s'auto-centrer sous les efforts appliqués par les satellites 101 . Cela permet de raccourcir considérablement les chaînes de côtes du réducteur pour obtenir un meilleur positionnement des axes du système. Le jeu radial J entre la périphérie externe de la couronne 102 et la périphérie interne des parties butées 120 est supérieur à 0.15mm. Le jeu radial J est de préférence de l'ordre de 0.25mm plus ou moins 10%.

Afin de faciliter le phénomène d'auto-centrage de la couronne 102, il existe un faible jeu entre les flancs des dents des satellites 101 et les flancs des dents de la couronne 102. Ce jeu pourra par exemple être inférieur à 0.1 mm. Ce jeu peut être bien contrôlé avec une couronne 102 réalisée en acier fritté qui permet de garantir des dimensions très précises de la couronne obtenue.

La couronne 102 rapportée sur la plaque de base 106 comprend des pattes 121 s'étendant à la périphérie externe de la couronne 102. Des plots amortisseurs 122 sont montés entre les pattes 121 de la couronne 102 et les parties butées 120 de la portion plastique 109. Les bords de chaque plot amortisseur 122 sont insérés dans des formes creuses complémentaires réalisées dans une patte 121 et un bord d'extrémité de la partie butée 120 correspondants. Chaque patte 121 est positionnée entre deux plots 122 adjacents, en sorte que chacun des deux plots 122 est en appui d'une part contre la patte 121 et d'autre part contre un rebord d'une partie butée 120 correspondante. Il n'y a donc pas de jeu circonferentiel ou orthoradiale à l'état repos du démarreur entre la patte 121 de la couronne et d'autre part contre un rebord d'une partie butée 120 correspondante.

Comme on peut le voir clairement sur la figure 3a, les plots amortisseurs 122 présentent une forme carrée ayant au moins un coin arrondi 145 situé du côté d'une arête saillante 146 d'une patte 121 correspondante de la couronne dentée 102. Ainsi, lorsque le plot amortisseur 122 est comprimé entre la patte 121 de la couronne 102 et la partie butée 120 correspondante, la forme arrondie du coin 145 permet d'éviter que le plot 122 vienne en contact avec l'arête saillante 146 de la patte 121 correspondante.

On observe que le coin 145 est arrondi suivant un rayon de courbure R1 situé dans un plan P4 comprenant l'ensemble des coins dudit plot amortisseur (122), de telle façon qu'il existe un espace 147 (cf. figure 4b) entre le coin arrondi 145 et le coin droit défini par l'intersection des plans P1 , P2 passant par les faces latérales reliées par ce coin 145, c'est à dire qu'il y a eu un retrait de matière par rapport à un plot 122 de forme carrée à coins droits. L'arête saillante 146 correspond à un bord de la face d'extrémité axiale de la patte 121 située du côté de l'extrémité libre de la patte 121 . On précise ici que la direction axiale est définie par rapport à l'axe Z de la plaque de base 106 destiné à être sensiblement confondu avec l'axe X du rotor lorsque le réducteur est installé dans le démarreur.

Comme on peut le voir sur la figure 3a, les plots 122 présentent en outre une longueur axiale L3 correspondant à une longueur de côté du carré qui est de préférence inférieure à la longueur axiale L4 de la patte 121 . Ainsi, le plot 122 est positionné axialement en retrait par rapport à l'arête saillante 146.

En outre, suivant un plan de coupe P3 perpendiculaire au plan P4 dans lequel s'étend principalement le plot amortisseur 122, le plot amortisseur 122 présente à ses extrémités 148 une épaisseur E2 variable (cf. figure 4c). Aux extrémités 148, l'épaisseur E2 du plot amortisseur 122 suit une courbure en forme convexe d'arc de cercle, par exemple en forme de demi-cercle de rayon R2. Dans un exemple de réalisation, le rayon de courbure des coins 145 est par exemple de l'ordre de 4mm plus ou moins 10 pourcents. Le plot 122 présente une longueur L3 de côté de l'ordre de 13.3mm, tandis que la longueur axiale L4 de chaque patte est de l'ordre de 13.7mm. Le rayon de courbure de l'arc de cercle est de l'ordre de 1 .7mm plus ou moins 10 pourcents.

Pour faciliter le montage du train réducteur en autorisant une mise en place du plot 122 suivant différentes directions, le plot 122 est de préférence symétrique et comporte alors quatre coins arrondis 145 analogues comme représenté.

Le plot 122 présente ainsi différents plans de symétrie, notamment deux plans de symétrie passant chacun par les médiatrices de deux côtés opposés (cf. plans P3 et P5 de la figure 4b) et deux autres plans de symétrie non représentés passant par des diagonales du plot 122 d'amortissement. Les plots 122 sont réalisés par exemple dans un matériau élastique, tel que de l'élastomère. De préférence, comme on peut le voir en figure 4c, les plots 122 présentent à l'état non contraint des faces 150 entre lesquelles s'étend l'épaisseur E2 qui sont planes et parallèles au plan d'extension principal P4 du plot 122. En effet, la courbure de chaque plot 122 est obtenue en mettant en contrainte le plot 122 réalisé dans un matériau élastique afin de lui faire épouser la forme correspondante de la couronne 102. Une des faces 150 pourra ainsi venir en appui contre la périphérie externe de la couronne dentée 102.

En variante, les plots 122 pourront présenter une forme rectangulaire. En outre, afin d'assurer le calage de la plaque de base 106, un élément de maintien 125 prenant par exemple la forme d'un anneau d'arrêt élastique de type circlips est positionné dans une gorge 126 de l'arbre d'entraînement 1 1 pour venir en butée contre la plaque de base 106 (cf. figure 2a). L'anneau d'arrêt élastique 125 présente la forme d'un anneau ouvert apte à être déformé élastiquement à l'aide d'un outil pour permettre son positionnement à l'intérieur de la gorge 126. Afin d'absorber les chocs, l'anneau d'arrêt 125 est en appui contre une rondelle d'appui métallique 141 laquelle est en appui contre la portion plastique 109 de la plaque de base 108. Afin d'améliorer la tenue mécanique de l'anneau 125, ce dernier pourra présenter des traces de grenaillage de précontrainte.

Bien entendu, la description qui précède a été donnée à titre d'exemple uniquement et ne limite pas le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les différents éléments par tous autres équivalents.