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Patent Searching and Data


Title:
MULTI-PURPOSE SHOE FOR WALKING AND ROLLING, COMPRISING LATERALLY-FOLDING WHEELS BUILT INTO THE SOLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/039435
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a shoe (1) comprising between one and four wheels (7, 8) which, for walking, are arranged horizontally in specific recesses in the sole (2) and which, for rolling, are pivoted about longitudinal axes (15) and locked in a vertical position using a single lock, such that they project downwards from the sole and convert the shoe into a roller skate.

Inventors:
PENNERATH EDDY (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/000655
Publication Date:
April 07, 2011
Filing Date:
October 01, 2010
Export Citation:
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Assignee:
PENNERATH EDDY (FR)
International Classes:
A63C17/02; A43B5/16; A63C17/20
Domestic Patent References:
WO2001085271A12001-11-15
Foreign References:
DE29717652U11997-11-20
US5803469A1998-09-08
FR2823128A32002-10-11
Attorney, Agent or Firm:
METZ, PAUL (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Chaussure polyvalente (1) destinée alternativement à la marche ou au roulage, comportant une semelle ( 2 ) dans laquelle sont ménagés des logements (3 4, 5, 6), des roulettes (7, 8, 9, 10) qui pour la marche sont escamotées en position horizontale dans les logements (3, 4, 5, 6) de la semelle (2) et pour le roulage sont déployées sous la semelle (2) en position verticale, et un mécanisme d' actionnement des roulettes permettant de faire passer les roulettes (7, 8, 9, 10) alternativement d'une position à l'autre par pivotement latéral, caractérisée :

en ce que, en position verticale de roulage, les roulettes (7, 8, 9, 10) sont disposées de part et d'autre de la semelle (2) à la façon d'un patin à roulettes ; et

en ce que le mécanisme d ' actionnement des roulettes comprend :

- deux axes longitudinaux (15, 16) disposés chacun d'un côté de la chaussure (1) et fixés à la semelle (2) par l'intermédiaire de paliers (17, 18, 19, 20) leur permettant de pivoter sur eux-mêmes, ces axes longitudinaux portant de façon solidaire en rotation les roulettes (7, 8, 9, 10) situées du même côté de la chaussure (1) ;

- deux éléments tournants (30, 31, 45, 49) placés à l'arrière de la chaussure (1), chacun étant solidaire en rotation de l'un des axes longitudinaux

(15, 16) et étant susceptible de pivoter entre deux positions limites correspondant pour l'une à la position horizontale de marche des roulettes (7, 8, 9, 10) et pour l'autre à la position verticale de roulage des roulettes (7, 8, 9, 10) ; - un dispositif de blocage angulaire des éléments tournants (33, 47, 50, 52), qui lorsqu'il est déverrouillé libère les éléments tournants (30, 31, 45, 49) et autorise leur libre rotation sous l'effet du poids ou d'un effort s 'exerçant sur les roulettes

(7, 8, 9, 10), les axes longitudinaux (15, 16) ou les éléments tournants (30, 31, 45, 49), et qui lorsqu'il est verrouillé bloque simultanément les éléments tournants (30, 31, 45, 49) dans l'une de leurs positions limites.

2. Chaussure polyvalente (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les paliers (17, 18, 19, 20) sont des paliers à rotule ou à liaison souple.

3. Chaussure polyvalente (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les axes longitudinaux (15, 16), les paliers (17, 18, 19, 20), les éléments tournants (30, 31, 45, 49) et le dispositif de blocage angulaire (33, 47, 50, 52) sont placés au dessus des roulettes (7, 8, 9, 10) et en haut de la semelle (2).

4. Chaussure polyvalente (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte une platine arrière (60) rapportée sur ou intégrée à la semelle (2), qui comprend une aile sensiblement verticale (27) disposée au niveau du chant arrière de la semelle (2) et servant de support au dispositif de blocage angulaire (33, 47, 50, 52).

5. Chaussure polyvalente (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les roulettes (7, 8, 9, 10) comportent une joue (38) et une jante creuse (22) ; et en ce que lorsque les roulettes (7, 8, 9, 10) sont en position horizontale de marche, les jantes creuses (22) sont traversées par un élément de semelle (39) servant d'appui au sol et les joues (38) sont surélevées par rapport au sol (41).

6. Chaussure polyvalente (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen élastique (24) qui permet de plaquer sous contrainte élastique les roulettes (7, 8, 9, 10) contre le fond (59) de leur logement respectif (3, 4, 5, 6) en position horizontale de marche.

7. Chaussure polyvalente (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la semelle (2) comporte entre les logements (3, 5) destinés aux roulettes avant (7, 10) une zone centrale (32) intacte qui relie la zone déformable de la semelle (2) située à l'avant de la ligne de flexion (40) de la chaussure (1) à la zone arrière de la semelle (2) située à l'arrière de cette ligne de flexion (40) et qui supporte une partie du poids de l'utilisateur lors de la marche ; et en ce que les roulettes avant (7, 10) sont placées au moins partiellement à l'arrière de cette ligne de flexion (40).

8. Chaussure polyvalente (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un levier ou bouton d' actionnement unique qui permet de déverrouiller le dispositif de blocage angulaire (33, 47, 50, 52).

9. Chaussure polyvalente (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que, lorsque le dispositif de blocage angulaire (33, 47, 50, 52) est déverrouillé, les roulettes (7, 8, 9, 10) sont entraînées dans une position intermédiaire par leur propre poids ou par un élément élastique ; et en ce qu'une poussée verticale sur les roulettes (7, 8, 9, 10) ou un frottement latéral des roulettes (7, 8, 9, 10) vers l'extérieur de la chaussure (1) provoque le passage des roulettes (7, 8, 9, 10) respectivement en position horizontale de marche ou en position verticale de roulage et le verrouillage automatique du dispositif de blocage angulaire (33, 47, 50, 52).

10. chaussure polyvalente (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte une enveloppe souple qui recouvre au moins un des éléments suivants : les éléments tournants (30, 31, 45, 49), le dispositif de blocage angulaire (33, 47, 50, 52), les axes longitudinaux (15, 16), les paliers (17, 18, 19, 20), afin de les protéger des salissures et des chocs.

11. Chaussure selon la revendication 1 caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un couple de roulettes orientables en fonction de l'inclinaison de la semelle (2) .

12. Chaussure selon la revendication précédente caractérisée en ce que le couple de roulettes orientables est le couple avant.

13. Chaussure selon la revendication 11 ou 12 caractérisée en ce que :

. au moins une des platines (60) ou (28) est pivotante ,

au moins une platine fixe arrière (63) et/ou avant (64) est prévue solidaire de la semelle (2) en région médiane de la zone du ou des couples de roulettes,

. sur chaque platine fixe (63) et (64) est monté un axe incliné à savoir un axe incliné arrière (61) incliné vers l'avant, et un axe incliné avant (62) incliné vers l'arrière,

. chaque axe incliné (61) et (62) coopère avec la platine mobile correspondante en vue de l'orientation des roulettes,

les axes de liaison (15) et (.16) sont extensibles,

les axes de liaison (15) et (16) sont reliés au moyeux correspondants par des articulations multidirectionnelles .

14. Chaussure selon la revendication 13 caractérisée en ce que le ou les axes inclinés (61),

(62) est ou sont inclinés sensiblement à 45°.

15. Chaussure selon la revendication 13 caractérisée en ce que les axes de liaison extensibles (15) et (16) sont télescopiques .

16. Chaussure selon la revendication 13 caractérisée en ce que les articulations multidirectionnelles reliant les axes (15) et (16) aux moyeux des roulettes sont du type à la cardan.

17. Chaussure selon la revendication 13 caractérisé en ce que seule la platine avant (28) est pivotante et en ce qu'il n'existe qu'un seul axe incliné à l'avant.

Description:
Chaussure polyvalente pour la marche et le roulage, comportant des roulettes intégrées à la semelle, dépliables latéralement. La présente invention concerne une chaussure comportant des roulettes intégrées à la semelle et dépliables latéralement au moyen d'un mécanisme. Cette chaussure peut servir alternativement pour la marche et pour le roulage.

La présente invention concerne plus particulièrement des chaussures qui comportent une à quatre roulettes, placées pour la marche à l'horizontale dans des logements de la semelle, et qui pour le roulage, peuvent être pivotées par rotation autour d'un axe longitudinal et bloquées en position sensiblement verticale faisant saillie vers le bas de chaque coté de la semelle et transformant ainsi la chaussure en patin à roulettes.

Dans la vie de tous les jours, on passe successivement par des endroits et des moments où il faut pouvoir marcher aisément, et d'autres où il est intéressant de pouvoir rouler dans de bonnes conditions, sans avoir à changer d'équipement ou à transporter des accessoires.

II est donc utile de disposer de chaussures esthétiques et pratiques, mais également polyvalentes et permettant de passer facilement d'un mode d'utilisation à l'autre.

On connaît les chaussures selon WO 01/85271 Al qui peuvent être transformées en rollers mais qui sont relativement lourdes et complexes. En raison de la disposition en ligne des roues, ces chaussures doivent monter au dessus de la cheville de façon à protéger et à maintenir le pied. Il n'est pas aisé de marcher avec ce type de chaussures, dont la semelle est d'autre part rendue rigide par le mécanisme. On connaît également les chaussures selon CN 2306039 Y. La semelle est relativement rigide en raison de la platine métallique et ne peut pas se déformer librement pendant la marche. Le mécanisme situé sous la semelle peut s'encrasser et le poids de l'ensemble est relativement élevé.

L'invention s'est fixée comme but de réaliser des chaussures transformables, légères mais robustes, avec une semelle mince et souple pouvant se déformer librement pendant la marche, avec des roulettes de grand diamètre et un dispositif de commande unique et simple. L'invention peut s'adapter à tout type de chaussures, avec ou sans maintien de la cheville. Les chaussures à roulettes selon l'invention permettent de passer très rapidement et facilement de la marche au roulage, et vice-versa et elles conviennent parfaitement aux deux utilisations .

Il est notamment possible de choisir selon l'usage prévu, le diamètre et la largeur des roues, leur écartement et leur position par rapport au talon, la hauteur de la semelle par rapport au sol en position de roulage, le mécanisme de fixation et de blocage des roues, etc. De préférence, la semelle équipée des roulettes ne présente vers le sol que des surfaces fermées revêtues de caoutchouc n'offrant qu'un faible risque d'encrassement.

Le mécanisme selon l'invention, servant à fixer les roulettes à la chaussure, permet un blocage efficace et sûr des roulettes en position de roulage et en position de marche, sans jeu ni vibration, et un passage rapide, sans effort et sans outil d'une position à l'autre.

Pour résoudre ce problème technique, l'invention enseigne une chaussure polyvalente destinée alternativement à la marche ou au roulage, comportant une semelle dans laquelle sont ménagés des logements ; des roulettes, qui pour la marche sont escamotées en position horizontale dans les logements de la semelle et pour le roulage sont déployées sous la semelle en position verticale ; et un mécanisme d' actionnement des roulettes permettant de faire passer les roulettes alternativement d'une position à l'autre par pivotement latéral.

Selon l'invention, en position verticale de roulage, les roulettes sont disposées de part et d'autre de la semelle à la façon d'un patin à roulettes .

En outre, le mécanisme d' actionnement des roulettes comprend :

- deux axes longitudinaux disposés chacun d'un côté de la chaussure et fixés à la semelle par l'intermédiaire de paliers leur permettant de pivoter sur eux-mêmes, ces axes longitudinaux portant de façon solidaire en rotation les roulettes situées du même côté de la chaussure ;

- deux éléments tournants placés à l'arrière de la chaussure, chacun étant solidaire en rotation de l'un des axes longitudinaux et étant susceptible de pivoter entre deux positions limites correspondant pour l'une à la position horizontale de marche des roulettes et pour l'autre à la position verticale de roulage des roulettes ;

- un dispositif de blocage angulaire des éléments tournants, qui lorsqu'il est déverrouillé libère les éléments tournants et autorise leur libre rotation sous l'effet du poids ou d'un effort s 'exerçant sur les roulettes, les axes longitudinaux ou les éléments tournants, et qui lorsqu'il est verrouillé bloque simultanément les éléments tournants dans l'une de leurs positions limites.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques.

La description sera faite en référence aux dessins annexés, qui représentent un mode de réalisation préférentiel de l'invention sous la forme d'une chaussure équipée de quatre roulettes, et dans lesquels :

. La figure 1 est une vue en perspective de la chaussure, côté intérieur, avec les roulettes positionnées horizontalement pour la marche.

. La figure 2 est une vue en perspective de la chaussure, côté intérieur, avec les roulettes positionnées verticalement pour le roulage.

. La figure 3 est une vue de dessus sans la semelle et sans la chaussure. Côté intérieur 13, les roulettes sont en position horizontale pour la marche. Côté extérieur 14, les roulettes sont en position verticale pour le roulage.

Pour simplifier, le mécanisme de verrouillage n'a pas été représenté complètement sur les figures 1, 2 et 3.

. La figure 4 est une vue en perspective du côté arrière et intérieur du mécanisme de blocage selon une première variante de l'invention. Pour simplifier, tous les composants du mécanisme n'ont pas été représentés.

. La figure 5 est une coupe transversale à travers la semelle et la roulette 7, en position horizontale .

. La figure 6 est une coupe à travers le mécanisme de blocage selon une deuxième variante de 1 ' invention .

. La figure 7 est une vue de l'arrière du mécanisme de blocage selon une troisième variante de 1 ' invention . . La figure 8 est une vue de l'arrière du mécanisme de blocage. Le côté gauche correspond à une quatrième et le côté droit à une cinquième variante de l'invention.

. La figure 9 est une vue en coupe, réalisée selon le plan de coupe IX-IX de la figure 8, montrant des détails du mécanisme selon les quatrième et cinquième variantes de l'invention,

. La figure 10 est une vue schématique simplifiée en plan d'une variante à roulettes orientables,

. La figure 11 est une vue schématique mixte simplifiée en coupe longitudinale de la variante à roulettes orientables.

Une chaussure polyvalente 1 selon l'invention va maintenant être décrite de façon détaillée en référence aux figures.

La chaussure 1 comporte une semelle 2 dans le bord extérieur de laquelle sont ménagés des logements 3, 4, 5 et 6, destinés à recevoir chacun une roulette 7, 8, 9 ou 10. L'exemple représenté sur les figures concerne une chaussure équipée de quatre roulettes, dont deux référencées 7 et 8 sont placées du côté intérieur 13 de la chaussure 1 et deux roulettes 9 et 10 sont placées du côté extérieur 14 de la chaussure 1. Mais d'autres variantes concernant le nombre ou la disposition des roulettes sont possibles. On peut imaginer par exemple une chaussure avec une roulette intérieure et deux roulettes extérieures, ou 1 ' inverse .

Selon l'invention, des axes longitudinaux 15 et 16, placés un de chaque côté de la chaussure et de préférence en haut ou au-dessus de la semelle 2, supportent les roulettes situées du même côté, c'est- à-dire respectivement 7, 8 pour l'axe 15 et 9, 10 pour l'axe 16 sur l'exemple représenté, par l'intermédiaire de leur moyeu respectif 21, 23, 25 et 26. Les axes 15 et 16 se présentent sous la forme de barres dont l'orientation générale est longitudinale par rapport à la chaussure et de préférence globalement parallèle aux bords extérieur et intérieur de la chaussure 1.

Les axes longitudinaux 15 et 16 peuvent pivoter sur eux-mêmes et entraînent avec eux la rotation des roulettes qu'ils supportent. La liaison en rotation entre les moyeux 21, 23, 25, 26 et les axes 15, 16 est faite par des cannelures, des stries, des clavettes ou tout autre moyen connu.

Les axes 15 et 16 sont guidés en rotation à l'arrière 12 par des paliers 18 et 20 qui sont de préférence reliés à une platine arrière 60 solidaire de la semelle 2. Cette platine arrière 60 peut être rapportée sur la semelle 2 ou être directement intégrée à celle-ci. Elle comprend une aile sensiblement verticale 27 disposée au niveau du chant arrière de la semelle 2 et de préférence une aile sensiblement horizontale 43 disposée sous la semelle 2 dans sa partie arrière.

Les axes 15 et 16 sont guidés à l'avant 11 par des paliers 17 et 19, de préférence également reliés à une platine 28 solidaire de la semelle 2 et disposée sous la semelle 2 dans sa partie avant.

Les paliers 17, 18, 19 et 20 comportent de préférence chacun une rotule de façon à permettre le débattement angulaire des axes 15 et 16 par rapport aux paliers respectivement 17, 18 et 19, 20. Ces rotules peuvent être remplacées par des liaisons souples entre les paliers 17, 19 et la platine 28 et entre les paliers 18, 20 et la platine 60. Ce débattement angulaire des axes 15, 16 apporte avantageusement une grande flexibilité à la semelle et autorise sa libre déformation lors de la marche, sans exercer de contraintes sur les axes et leurs paliers. Ainsi la rotation des axes 15 et 16 fait basculer simultanément les roulettes qui leur sont solidaires, et les paliers à rotules 17, 18, 19 , 20 garantissent un bon fonctionnement quelle que soit la déformation de la semelle 2.

Etant donné que la chaussure est classiquement plus large à l'avant qu'à l'arrière, les axes 15 et 16 sont généralement plus écartés à l'avant qu'à l'arrière, comme le montre la figure 3. De ce fait les liaisons entre les jantes 22 et les moyeux 21, 23, 25, 26 sont réalisées de manière que les roulettes soient parallèles entre elles, et parallèles à la direction avant/arrière 11-12 lorsqu'elles sont en position verticale de roulage. Pour compenser cet écart de parallélisme entre les roulettes 7, 8 et 9, 10 et les axes 15 et 16, les logements des roulettes ont de préférence un fond 59 incliné par rapport au sol 41 et à la semelle 2.

La platine 60 est réalisée de préférence d'une seule pièce. La platine 28 peut également être d'un seul tenant ou être constituée de deux éléments indépendants droit et gauche, fixés séparément sur la semelle.

Les platines 60 et 28 sont réalisées par exemple en tôle emboutie, en métal moulé ou en matière plastique injectée, et surmoulées lors de la réalisation de la semelle 2. Elles peuvent aussi être intégrées à la semelle 2, c'est-à-dire, moulées d'un seul tenant avec la semelle dans une matière plastique adaptée.

Les figures 1 et 2 montrent la partie sensiblement verticale appelée aile 27 de la platine arrière 60. Cette partie verticale est située dans une zone de la chaussure 1 qui est protégée des chocs et du contact avec le sol 41. Elle peut avantageusement servir de support au dispositif de blocage angulaire des ensembles tournants .

Des éléments tournants 30 et 31 sont solidaires en rotation respectivement des axes 15 et 16. La liaison en rotation peut être réalisée par tout moyen connu, tel que stries, cannelures, clavettes, goupilles, etc. Selon la première variante de l'invention, chaque élément tournant 30 ou 31 est de forme sensiblement allongée. Il est dirigé vers le haut lorsque les roulettes 7, 8, 9, 10 sont en position horizontale de marche comme le montre la figure 1. Il est situé sensiblement à l'horizontale lorsque les roulettes sont en position verticale de roulage (figure 2). Dans cette position horizontale, chaque élément tournant 30, 31 vient en butée contre un élément de butée 34 préférentiellement solidaire de l'aile 27.

La figure 4 montre une première variante préférentielle du dispositif de blocage angulaire, avec du côté intérieur 13 la position de roulage, et du côté extérieur 14 la position de marche. Un verrou 33 est articulé à sa base, par l'intermédiaire d'un moyeu 53 qui lui est solidaire, autour d'un axe 54 lié à la platine 60. Le verrou 33 est plaqué contre l'aile 27 par un ressort 36 non représenté sur cette vue. Le verrou 33 comporte de chaque côté une surface latérale d'appui, respectivement 56 et 44, sensiblement verticale venant s'appuyer contre l'un des éléments tournants 31 ou 30. Le verrou 33 comporte également de chaque côté une surface inférieure d'appui, respectivement 55 et 58, destinée à bloquer chacun des éléments tournants 31, 30 en position horizontale.

D'autres positions angulaires des éléments tournants 30, 31 sont possibles selon l'invention, pourvu que l'écart entre la position de marche et celle de roulage soit sensiblement égal à 90 °.

Selon une réalisation préférée de l'invention, les surfaces d'appui 56, 55, 44 et 58 du verrou 33 et les bords correspondants des éléments tournants 30, 31 peuvent comporter des chanfreins ou des rayons destinés à faciliter l'engagement du verrou 33 dans chacune des positions et à supprimer les jeux.

La figure 3 montre que selon une variante préférentielle de l'invention les roulettes avant 7 et 10 sont situées au moins partiellement à l'arrière de la ligne 40 qui est la ligne de flexion de la semelle 2. Lors de la marche, la semelle reste sensiblement plane à l'arrière de cette ligne, alors que la partie de la semelle située à l'avant de cette ligne 40 subit une flexion importante.

Les roulettes 7 et 10 situées sous la partie avant de la semelle 2 seront légèrement écartées l'une de l'autre, pour pouvoir laisser dans la semelle 2 une zone centrale 32 intacte, entre les logements 3, 5 destinés aux roulettes avant 7, 10, qui relie la zone déformable de la semelle 2 située à l'avant de la ligne de flexion 40 de la chaussure 1 à la zone arrière de la semelle 2, pouvant être plus rigide, située à l'arrière de cette ligne de flexion 40. Cette zone 32 est destinée à conférer à la semelle 2 un comportement homogène en flexion, et à compenser l'affaiblissement provoqué par les logements 3 et 5 des roulettes 7 et 10. Cette zone centrale 32 supportera également une partie du poids de l'utilisateur, lors de la marche.

Pour permettre l'utilisation de roulettes de grand diamètre, il est possible de les superposer partiellement. Cette disposition peut être avantageuse pour les roulettes arrière 8, 9 situées sous le talon qui est plus étroit que l'avant de la semelle. Ainsi, au moins deux des roulettes pourront être placées partiellement l'une au-dessus de l'autre en position horizontale de marche. La figure 5 représente une coupe au travers de la roulette 7 en position horizontale de marche. Les roulettes 7, 8, 9, 10 ont de préférence une jante 22 creuse. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, un élément de semelle 39 solidaire de la semelle 2 et de préférence sensiblement cylindrique, peut avantageusement traverser la jante 22 de la roulette 7 et prendre appui sur le sol 41 lorsque les roulettes sont en position horizontale de marche.

De cette manière la présence des roulettes ne réduit que faiblement la surface de contact de la semelle avec le sol.

Chaque roulette comporte de préférence une bande de roulement 42 ainsi qu'une joue 38 dirigée vers le sol et destinée à protéger la roulette. Ces éléments 42 et 38 sont par exemple réalisés dans un matériau élastique du type caoutchouc ou polyuréthane .

Chaque jante 22 est solidaire du moyeu 21, 23, 25 ou 26 de la roulette concernée. Sur la figure 5, la jante 22 est reliée solidairement au moyeu 21.

De préférence, la joue 38 de chaque roulette est surélevée par rapport au sol lorsque les roulettes sont en position horizontale de marche. Ainsi les roulettes et le mécanisme qui les supporte ne subissent pas d'efforts lors de la marche normale mais uniquement des efforts occasionnels par exemple sur un sol sablonneux.

La figure 6 montre une deuxième variante du dispositif de blocage angulaire des éléments tournants 30, 31. Le verrou 33 est poussé en direction de l'aile 27 de la platine 60 par le ressort 36. Selon l'invention, le verrou 33 comporte une lame ressort 24 qui lui est solidaire. Cette lame ressort 24 a une position libre 24' représentée en pointillés. Sous l'action du ressort 36, la lame ressort 24 est comprimée et son extrémité 37 pousse l'élément tournant 30 en position verticale. La position de l'extrémité 37 de la lame ressort 24 est définie de façon que la roulette 7 soit plaquée sous contrainte contre le fond 59 du logement de la semelle 2. De cette manière, grâce à la poussée élastique de la lame ressort 24, les jeux sont éliminés et les roulettes 7, 8, 9, 10 sont plaquées élastiquement contre le fond de leur logement respectif en position horizontale de marche, ce qui évite les bruits et les claquements pendant la marche ou la course.

Avantageusement, une enveloppe souple non représentée peut recouvrir le dispositif de blocage angulaire comprenant dans ce cas le verrou 33 ainsi que son articulation par moyeu 53 et axe 54 et son ressort 36. Elle peut recouvrir également un ou plusieurs autres éléments tels que la platine 60, les éléments tournants 30, 31, les axes longitudinaux 15, 16 et/ou les paliers 17, 18, 19, 20. Cette enveloppe permet les déplacements des éléments mobiles et du verrou 33, mais protège l'ensemble contre les salissures et les chocs.

L'ensemble des caractéristiques qui viennent d'être décrites permet à la semelle équipée de se déformer librement en flexion et en torsion lors de la marche sans que ces déformations n'entraînent des contraintes sur les composants mécaniques. D'autre part, les composants mécaniques tels que les axes 15, 16, les paliers 17, 18, 19, 20, les éléments tournants 30, 31, 45, 49 et le dispositif de blocage angulaire 33, 47, 50, 52 sont placés au—dessus des roulettes 7, 8, 9, 10 et en haut de la semelle 2, et les roulettes ne touchent pas le sol 41 en condition normale. Ainsi il n'y a pas de risque d'usure ou de salissure.

Ces caractéristiques constituent une amélioration significative par rapport à l'art antérieur.

La figure 5 montre que le centre de gravité de la roulette 7 est décalé par rapport à l'axe longitudinal 15. Ainsi, selon l'invention, lorsque le dispositif de blocage angulaire a été déverrouillé, par exemple par action sur le verrou 33 qui libère les éléments tournants 30 et 31, les axes longitudinaux 15 et 16 sont entraînés en rotation par le poids désaxé des roulettes 7, 8, 9, 10. Un tel pivotement pourrait également être causé par un élément élastique agissant sur les éléments tournants, les axes longitudinaux ou les roulettes. Les roulettes 7, 8 ,9 et 10 se retrouvent alors, par gravité ou effet élastique, dans une position intermédiaire. L'angle d'inclinaison des roulettes dans cette position intermédiaire, est compris entre la verticale et l'horizontale.

Dans cette position intermédiaire, une poussée verticale de la chaussure 1 sur les roulettes

7, 8, 9, 10 entraînera un placage de celles-ci sous la semelle 2 en position horizontale de marche, puis un verrouillage automatique du dispositif de blocage angulaire sous l'action du ressort 36 et du verrou 33. Inversement, un frottement latéral d'une roulette 7,

8, 9 ou 10 vers l'extérieur de la chaussure entraînera une rotation de l'ensemble tournant correspondant en position verticale de roulage puis un verrouillage automatique du dispositif de blocage angulaire dans cette position.

Dans le cas où on voudrait obtenir une inclinaison des roulettes, différente de celle qui est obtenue par simple gravité, il est possible de placer des ressorts par exemple entre les axes longitudinaux 15, 16 et les platines fixes. Ces ressorts entraîneront les ensembles tournants dans leur position d'équilibre correspondant à la position angulaire souhaitée. La figure 7 montre une troisième variante du dispositif de blocage angulaire des éléments tournants, vue de l'arrière. Du côté gauche on a représenté le dispositif bloquant les roulettes 9, 10 en position horizontale. Côté droit, le dispositif bloque les roulettes 7, 8 en position verticale. Chaque élément tournant 45 a sensiblement la forme d'un quart de disque centré sur l'axe longitudinal 15 ou 16 correspondant et solidaire de celui-ci. Un ressort 47, préférentiellement double et symétrique, solidaire de l'aile 27 de la platine 60 vient en butée sur des surfaces radiales de l'élément tournant 45 pour bloquer la rotation. L'élément tournant 45 est limité en rotation dans l'autre sens par un pion 46 solidaire de l'aile 27. Ainsi il suffit d'appuyer vers le bas sur le ressort 47, plus précisément sur ses deux branches symétriques, pour libérer la rotation des ensembles tournants et faire pivoter les roulettes 7, 8, 9 et 10 en position intermédiaire.

Cet appui peut être effectué au moyen de plusieurs tiges ou câbles tels que 48, actionnés de préférence par un bouton commun afin d'agir simultanément sur chacun des ressorts 47.

D'une manière générale et quelle que soit la nature du dispositif de blocage angulaire, la chaussure polyvalente selon l'invention comporte de préférence un levier ou un bouton d' actionnement unique qui permet de déverrouiller le dispositif de blocage angulaire.

Ce levier ou ce bouton d' actionnement peut être actionné manuellement, en tapant par exemple contre un trottoir ou préférentiellement en appuyant sur une zone spécialement aménagée de l'autre chaussure.

Le cas échéant le ressort double et symétrique 47 pourra être remplacé par des leviers articulés au centre de l'aile 27 et poussés contre les éléments tournants 45 par des ressorts.

La figure 8 montre deux autres solutions techniques permettant de réaliser un dispositif de blocage angulaire des éléments tournants :

- Côté gauche, selon une quatrième variante de l'invention, l'élément tournant 31 a une forme sensiblement allongée. Il est bloqué en position par un disque 52 guidé en translation dans l'aile 27 de la platine 60 au moyen d'un élément de guidage 51 visible sur la figure 9.

En faisant coulisser le disque 52 vers le haut, on libère la rotation de l'élément tournant. Un ressort non représenté pousse automatiquement le disque 52 en position de verrouillage. Le disque de blocage 52 peut avoir un chant chanfreiné permettant de faciliter l'engagement ou de forme sensiblement conique dans le but d'éliminer les jeux entre les roulettes et le fond 59 des logements de la semelle.

- Côté droit, la figure 8 montre une cinquième variante de l'invention dans laquelle l'élément tournant 49 a sensiblement la forme d'un quart de disque. Un élément de blocage 50, guidé en translation horizontale sur l'aile 27 de la platine 60, est poussé par un ressort contre l'élément tournant 49.

En faisant coulisser horizontalement les éléments de blocage 50 droit et gauche vers le milieu de l'aile 27, on libère la rotation de chaque ensemble tournant. Les éléments tournants 49 possèdent chacun un ergot 57 qui limite la rotation des ensembles tournants dès que la position verticale des roulettes 7, 8, 9, 10 est atteinte, en venant en appui contre l'élément de blocage 50 correspondant.

Sur la figure 3, les axes longitudinaux 15 et 16 sont représentés droits. Selon une variante de l'invention, la partie centrale de ces axes, située entre les paliers 17, 19 et les moyeux 23, 26, peut suivre la courbure de la semelle. De cette façon les axes 15 et 16 sont proches de la semelle 2 et peuvent être appuyés sous elle.

Il est possible également, pour améliorer la flexibilité de la semelle équipée, de placer des articulations telles que des cardans sur les axes 15 et 16, à proximité des paliers 17,19 et des moyeux 23,26.

Pour améliorer la sécurité, on peut rajouter un verrouillage supplémentaire qui bloque les roulettes 7, 8, 9, 10 en position horizontale de marche. Ce verrouillage peut être constitué de verrous, actionnés simultanément par le verrou 33 ou par un levier séparé, et qui agissent par exemple directement sur les jantes 22.

Les figures 10 et 11 illustrent une variante à roulettes orientables par couples en virage. Le but est d'obtenir des lignes d'essieu géométrique se mettant en oblique et si possible au moins pour l'un d'entre eux et notamment l'essieu géométrique avant d'être rayonnant ou approximativement rayonnant, c ' est-à-dire dans la prolongation ou approximativement dans la prolongation d'un rayon du cercle de virage ou du cercle moyen de virage.

Les roulettes sont ainsi orientées de façon correcte pendant le virage. On limite de cette façon l'usure et on améliore dans les courbes l'équilibre de celui qui porte les chaussures.

Dans la variante représentée sur les figures 10 et 11, l'inclinaison de la semelle 2 provoque l'orientation correcte des deux couples de roulettes couple par couple et à toute variation d'inclinaison correspond une variation d'orientation des couples de roulettes ou au moins d'un couple de roulettes. Le roulage en courbe devient ainsi plus confortable et plus sûr.

On peut rendre orientable qu'un seul couple de roulettes, de préférence le couple avant.

Pour ce faire, on rajoute un dispositif permettant de faire pivoter les platines avant 28 et arrière 60 ou uniquement l'une d'entre elles. Ces platines devenant mobiles 28 et 60 ou l'une seule d'entre elles, sont ou est reliée(s) cinématiquement à la semelle 2 par un axe incliné à environ 45° respectivement vers 1 ' avant pour 1 ' axe incliné arrière 61 et vers l'arrière pour l'axe incliné avant 62. La liaison est purement fonctionnelle. Il peut s'agir d'une simple poussée. Ces axes sont portés respectivement par une platine fixe arrière 63 et par une platine fixe avant 64. Ces axes inclinés sont situés dans le plan médian de la semelle 2 comme visible sur les figures 10 et 11.

Les axes inclinés 61 et 62 portent chacun en extrémité une pièce palière 65 et 66 agissant en tournant sur elle-même et en étant en contact avec la platine pivotante correspondante pour la faire pivoter dans le sens voulu c'est-à-dire celui déterminé par l'inclinaison de la semelle 2, ce qui entraîne pour chaque axe incliné le pivotement simultané des deux roulettes d'un même couple de roulettes.

Ainsi, lorsque l'on incline le pied et donc la semelle 2, chaque platine est entraînée en mouvement par exemple par pivotement autour de son axe propre par l'effet de la pièce palière de l'axe incliné correspondant.

Les platines pivotantes 28 et 60 ne sont alors plus parallèles entre elles mais leurs bords avant et arrière sont dirigés vers le centre du virage et la chaussure inclinée vers la droite ou la gauche décrira automatiquement un virage dans le même sens. En raison de l'orientation des roulettes d'un même couple de roulettes à la manière d'un essieu pivotant pour chaque couple de roulettes, les distances entre les roulettes avant et arrière deviennent variables et il y a lieu de prévoir une liberté de mouvement par des axes longitudinaux 15 et 16 de longueur variable par exemple extensibles. On peut citer à titre d'exemple, un système de cannelures assurant une rigidité en torsion tout en permettant aux paliers des roulettes sur une même ligne de roulage de se rapprocher ou de s'éloigner.

De plus, pour autoriser les débattements angulaires provoqués par le pivotement des platines arrière 60 et avant 28, les extrémités des axes 15 et 16 sont articulés, de préférence par une articulation multidirectionnelle .

Un exemple d'axes extensibles est illustré par la figure 10 sur laquelle on peut voir des axes 15 et 16 télescopiques réalisés en deux parties 67, 68 et 69, 70 et à leurs extrémités des liaisons articulées du type à la cardan 71, 72 à l'arrière et 73, 74 à 1 ' avant .

Ces débattements angulaires pouvant être limités, on peut envisager sur le plan technologique un équivalent de cardan par déformation élastique de deux pièces ou par déformation d ' intermédiaires ou d'intercalaires apportant une liaison souple.

De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention définis par les revendications.