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Patent Searching and Data


Title:
MULTI-SHAFT RACK AND PINION DRIVE SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/148998
Kind Code:
A3
Abstract:
The invention relates to a drive system comprising a motor (9) and a reduction gear set (4), characterized in that inserted between the motor and the reduction gear set are a freewheel (6, 7) and a centrifugal brake (5), the centrifugal brake being coupled directly to a high-speed shaft (11) of the reduction gear set, the motor driving one of the two rotating parts of the free wheel in one direction of rotation.

Inventors:
LOMBARD XAVIER (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/050800
Publication Date:
February 19, 2009
Filing Date:
May 06, 2008
Export Citation:
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Assignee:
XL DEV (FR)
LOMBARD XAVIER (FR)
International Classes:
B66B9/02; B66B5/02; B66B11/04
Foreign References:
GB2130682A1984-06-06
US20070084672A12007-04-19
Attorney, Agent or Firm:
LEBRETTE, Camille (16 Rue de la Paix, Paris, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Système d'entraînement comportant un moteur (9) et un réducteur (4) caractérisé en ce que l'on a inséré entre le moteur et le réducteur une roue libre (6, 7) et un frein centrifuge (5), le frein centrifuge étant accouplé directement à un arbre rapide (1 1 ) du réducteur, le moteur entraînant une des deux parties tournantes de la roue libre suivant un sens de rotation.

2. Système d'entraînement suivant la revendication 1 caractérisé par le fait que la roue libre est disposée entre le moteur et le réducteur et que le frein centrifuge est disposé sur un deuxième arbre rapide du réducteur.

3. Système d'entraînement suivant l'une des revendications 1 à 2 caractérisé par le fait que plusieurs motoréducteurs engrainent sur une même crémaillère (2) (figure 4) 4. Système d'entraînement suivant l'une des revendications 1 à 3 caractérisé par le fait que plusieurs motoréducteurs engrainés sur plusieurs crémaillères parallèles entraînent une même machine particulièrement de forme carrée ou circulaire, (figure 5)

5. Système d'entraînement suivant l'une des revendications précédentes caractérisé par le fait que plusieurs machines circulant ensemble sur plusieurs mâts sont synchronisées par des roues et chaînes (39) ou des arbres et pignons faisant passer un couple environ 3 fois inférieur à celui nécessaire dans un système sans roue libre.

6. Système d'entraînement suivant l'une des revendications précédentes caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens pour mesurer des différences de consommation électrique entre différents moteurs par un système d'un ou plusieurs torres, associés à autant de disjoncteurs différentiels, qui coupent l'alimentation en cas de dépassements de seuil de sécurité, ces dépassements étant déterminés en pourcentage de différence d'intensité durant un temps donné.

7. Système d'entraînement suivant l'une des revendications précédentes caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens pour mesurer le couple généré par la charge sur chaque motoréducteur monté en pendulaire à l'aide de jauges de contrainte, afin de mesurer la charge globale

sur la machine et de faire arrêter la machine en cas de différences dépassant pendant un temps donné des seuils prédéterminés de sécurité.

8. Système d'entraînement suivant l'une des revendications précédentes caractérisé par le fait qu'il comporte, en cas de coupure de l'alimentation électrique, une batterie, associée ou non à un onduleur pour ouvrir simultanément l'ensemble des freins à manque de courant afin de redescendre par gravité, la vitesse étant régulée par des freins centrifuges présents sur chaque motoréducteur.

Description:

SYSTEME D'ENTRAINEMENT PIGNON CREMAILLERE POUR

MULTI MATS

L'invention concerne des plates-formes autoélévatrices, ascenseurs, monte matériaux mus par un entraînement pignon crémaillère guidé le long d'un ou plusieurs mâts que nous appellerons pour simplifier machines à déplacement vertical.

L'invention a pour but de proposer des perfectionnements dans le système d'entraînement, principalement pour réduire les efforts extrêmes en cas d'avarie et aussi pour améliorer sensiblement la sécurité.

Selon un premier aspect de l'invention, on insère entre chaque moteur et chaque réducteur un ensemble frein centrifuge/roue libre situé dans une cloche d'accouplement 8. L'ordre dans la chaîne cinématique - (voir figure 1 ) - en partant du pignon de la crémaillère 1 est le suivant : Arbre lent du réducteur 3, un ou plusieurs étages de réduction 4, frein centrifuge 5, partie entraînée de la roue libre 6, partie entraînante de la roue libre 7, rotor moteur 9, frein à manque de courant bloquant le rotor sur le stator 10 (Figure 1 ).

Lorsque le motoréducteur tourne dans le sens de la montée (flèche 30), le moteur fait tourner une partie de la roue libre qui entraîne l'autre partie solidaire 8 du frein centrifuge et du réducteur. On peut dire que l'accouplement roue libre est embrayé ou engrainé.

Lorsque la machine solidaire de la cloche d'accouplement 8 est arrêtée, cette dernière a tendance à faire tourner le réducteur dans le sens de la descente, inverse de la flèche 30 ; mais celui-ci est bloqué par le frein du moteur couplé au réducteur par la roue libre.

Lorsque la machine descend, cette dernière entraîne le réducteur qui est freiné par le moteur, lequel travaille en générateur. La roue libre est bien sûr engrainée. Par contre, si la machine se pose sur un obstacle, figuré par une cale 32 ou sur le sol, le ou les réducteurs arrêtent de tourner alors que le ou les moteurs continuent à tourner.

On obtient le même résultat et le même degré de sécurité en insérant la roue libre 6, 7 entre le moteur 9 et le réducteur 4 et en accouplant le frein centrifuge 5 à un deuxième arbre rapide 1 1 du réducteur (Figure 1 bis).

Dans un entraînement rigide classique, si la machine rencontre un obstacle dans sa course en descente, elle exerce sur ce dernier une force égale à son poids propre + une force égale à au moins 2 fois son poids propre à capacité de charge maxi, puisque un moteur en situation de blocage délivre un couple double de son couple nominal.

Ainsi à titre d'exemple, une machine pesant 1000 kg de poids propre et capable de transporter 1000 kg de charge utile exercera sur un obstacle en descente une force comprise entre 1000 et 2000 kg suivant qu'elle n'est pas ou qu'elle est chargée, si le ou les motoréducteurs sont équipés de roue libre, et une force comprise entre 5000 et 6000 kg s'ils n'en sont pas équipés.

Pour aider à la compréhension du système, on peut donner cette image.

Un accouplement rigide est comparable à une machine qui serait entraînée par un groupe moteur et reliée à ce dernier par une barre rigide.

Un accouplement avec roue libre est comparable à une machine qui serait entraînée par un groupe moteur et suspendue à ce dernier par un câble souple. En descente si la machine rencontre un obstacle, le câble se détend. La roue libre correspond à un câble de longueur infinie, mais qui ne s'emmêle jamais et ne prend pas de mou.

Cette technique associée à l'utilisation de plusieurs machines devant travailler ensemble, c'est-à-dire à la même vitesse, sur des mâts différents ou non apporte un perfectionnement important. En effet, imaginons une machine portée par 2 mâts situés de part et d'autre (figure 6). Dans la solution entraînement rigide, il faut, soit mettre un arbre de synchronisation mécanique, ce qui n'est pas toujours possible ou aisé, notamment si l'entraxe des mâts est variable, ou si les mâts sont répartis sur les contours d'une paroi connexe ou concave soit dimensionner le système de guidage et de sustentation de telle manière que, en cas de blocage du système d'entraînement d'un côté, la structure soit capable de reprendre la moitié du poids propre et de la charge utile + 2 fois cette valeur, c'est-à-dire une fois et demie les masses totales en mouvement prévues pour être levées par deux mâts.

Dans la solution de l'invention, il suffit que la structure résiste à un déséquilibre de la moitié des masses en mouvement, ce qui est trois fois moins que dans la solution classique.

Imaginons une machine bimât de 1000 kg de poids propre et de 1000 kg de capacité de charge, soit 2000 kg en tout ou 1000 kg par mât. Chaque système d'entraînement est donc dimensionné pour lever 1000 kg

En cas de blocage d'un motoréducteur en descente, dans la solution classique, l'autre motoréducteur poussera vers le bas de 2000 kg force à laquelle il faut rajouter la moitié des masses en mouvement, c'est-à-dire 1000 kg, soit une force vers le bas de 3000 kg.

Dans la solution de l'invention, l'autre moteur tournera dans le vide, ne créant aucune poussée vers le bas. La force totale que doit être capable de reprendre la structure sera la moitié des masses en mouvement soit 1000 kg.

De plus, dans la solution classique, le motoréducteur bloqué doit être capable de reprendre une force totale extrême de 4000 kg alors que dans la solution de l'invention, une capacité extrême de 2000 kg est suffisante.

Enfin, si l'on utilise un arbre de synchronisation mécanique, dans la solution classique, il devra être capable de reprendre un couple généré par la force de 3000 kg alors que dans la solution de l'invention, le couple généré par une force maximum de 1000 kg sera à prendre en compte pour le dimensionnement.

Cette invention s'applique aussi pour un nombre supérieur de machines travaillant ensemble sur plusieurs mâts. Elle est particulièrement intéressante dans le cas de plates-formes de forme sensiblement carrée ou circulaire.

Dans un premier cas, imaginons 4 mâts situés chacun à l'angle d'un carré qui serait une machine. Si l'un des systèmes d'entraînement ne retient plus la charge, cette dernière est reprise par les 2 mâts situés sur l'autre diagonale, le dernier mât servant à maintenir l'équilibre. Les 4 systèmes d'entraînement travaillent, pour donner une image, comme les 4 élingues de levage qui seraient accrochées aux 4 coins d'une charge sensiblement carrée. Si une des 4 élingues se détend, la charge est automatiquement reprise par les 2 élingues de l'autre diagonale.

Dans un deuxième cas, c'est-à-dire celui d'une plate-forme circulaire, travaillant autour d'une pile de pont ou d'une cheminée, l'avantage procuré

par l'invention est aussi intéressant. La comparaison avec la façon de travailler d'une élingue à 4 brins s'applique de la même manière à ce cas.

Selon un deuxième aspect de l'invention, on associe à la commande des différents motoréducteurs équipés de roue libre un système électrique qui mesure la différence d'intensité entre les différents moteurs.

Chacun sait que lorsqu'un moteur triphasé est équilibré, l'intensité sur chaque phase est sensiblement égale. Prenons comme exemple, une machine équipée de deux moteurs entraînant deux réducteurs par l'intermédiaire de deux roues libres (Figure 2). Si l'on fait passer la phase L3 16 du moteur M1 17 et les phases L1 18 et L2 19 du moteur M2 20 dans un torre 12, un courant ne sera induit dans ce dernier que s'il existe un déséquilibre entre les trois phases. Il suffit de déterminer la différence maximum acceptable dans un temps donné et de faire en sorte qu'un disjoncteur différentiel 13 associé au torre disjoncte au-delà de ces deux valeurs δi et δ t prédéterminées, ou d'une intégrale δi pendant un temps δt. Il coupera alors l'alimentation de la bobine 14 du contacteur KM1 15. La figure 2bis représente le schéma de principe pour six moteurs

Voyons maintenant comment va réagir le système dans les différents cas : En montée si un motoréducteur associé à un moteur est bloqué, ce moteur consommera six fois son intensité nominale, alors que les deux autres ne consommerons au maximum que 1.5 fois leur intensité nominale, car ils ne seront pas empêchés de monter du fait qu'une roue libre est insérée entre le moteur bloqué et son réducteur. Le disjoncteur différentiel disjonctera à δt.

En montée, si un motoréducteur associé à un moteur tourne dans le vide (roue de réducteur cassée, clavette inopérante, roue libre endommagée), l'intensité absorbée sera de l'ordre de 0.3 fois son intensité nominale, alors que les deux autres consommeront entre 0.75 et 1.5 fois leur intensité nominale suivant que la machine est à vide ou en charge. Le disjoncteur différentiel disjonctera à δt.

En descente, si un motoréducteur associé à un moteur est bloqué. Ce moteur consommera six fois son intensité nominale dans le sens entraînant alors que les deux autres ne consommeront au maximum que 1.5 fois leur

intensité nominale et en plus, dans le sens freinant. Le disjoncteur différentiel disjonctera à δt.

Si un moteur tourne dans le vide, ce moteur consommera environ 0.3 fois son intensité nominale alors que les deux autres ne consommeront au maximum que 1.5 fois leur intensité nominale et en plus dans le sens freinant. Le disjoncteur différentiel disjonctera à δt.

En montée, après un freinage en descente, si un des moteurs freine sensiblement moins que l'autre, il sera peu chargé au moment du redémarrage, alors que l'autre reprendra toute la charge. Si δt est suffisamment court, le disjoncteur différentiel disjonctera. Cela signifiera qu'un réglage de frein est nécessaire.

Selon un troisième aspect de l'invention, (Figure 3.) on monte chaque motoréducteur en pendulaire, c'est-à-dire que l'arbre lent du réducteur est monté sur un ou plusieurs roulements ou paliers 21 et 22 ; les paliers 21 et 22 sont par ailleurs fixés à la structure guidante de la machine. La carcasse du réducteur est bloquée en rotation par au moins un axe ou un appui peseur à jauge de contrainte 23. Cette jauge 23 permet de mesurer le couple induit sur le motoréducteur correspondant.

En marche normale, la charge se répartit également sur l'ensemble des réducteurs entraînant.

La mise en œuvre de ce système de jauge de contrainte sur chaque motoréducteur offre le double avantage de pouvoir connaître la charge sur la machine, qui est la somme des charge sur chaque motoréducteur et de déterminer une consigne qui arrête la machine dans le cas où une différence de charge trop importante dans un temps donné subsiste. Le boîtier comparateur, comportant autant d'amplis opérationnels qu'il y a de jauges, commandera la coupure de l'alimentation conformément aux consignes δcharge et δ temps prédéterminées.

Ce troisième perfectionnement peut être monté seul ou en deuxième sécurité avec le disjoncteur d'intensité différentielle

Selon un quatrième aspect de l'invention, on alimente indépendamment par un système secouru par batteries des freins 10 à manque de courant. Ainsi en cas de coupure de l'alimentation électrique principale, il est toujours possible de redescendre par gravité en ouvrant les

freins à manque de courant. La vitesse de descente est alors régulée par les freins centrifuges présents sur chaque groupe motoréducteur.

Références sur les figures : Figure 1 :

1- Pignon

2- Crémaillère

3- Arbre lent

4- étages de réduction

5- Frein centrifuge

6- Partie entraînée de la roue libre

7- Partie entraînante de la roue libre

8- Cloche d'accouplement

9- Rotor moteur

10- Frein moteur à manque de courant

30- Sens de la montée

31 - Sens de la descente

32- Obstacle empêchant la descente

Figure 1 bis

11- Pignon

12- Crémaillère

13- Arbre lent réducteur

14- Réducteur

15- Frein centrifuge

16- Partie entraînée de la roue libre

17- Partie entraînante de la roue libre

18- Cloche d'accouplement

19- Rotor moteur

20- Frein moteur à manque de courant

21- 2 èmθ arbre rapide

Figure 2

12- Tore

13- Disjoncteur différentiel

14- Bobine contacteur alimentation moteur

15- Contacts du contacteur alimentation moteur

16- Phase L3

17- Moteur 1 18- Phase L2

19- Phase L1

20- Moteur 2

Figure 3 22- Pignon

23- Crémaillère

24- Arbre lent

25- Etage de réduction

26- Frein centrifuge 27- Partie entraînée de la roue libre

28- Partie entraînante de la roue libre

29- Cloche d'accouplement

30- Rotor moteur

31- Frein moteur à manque de courant 21 - Roulement

22- Roulement

23- Système de pesage

Figure 4 32- Pignon

33- Crémaillère

34- Arbre lent

35- étages de réduction

36- Frein centrifuge 37- Partie entraînée de la roue libre

38- Partie entraînante de la roue libre

39- Cloche d'accouplement

40- Rotor moteur

41- Frein moteur à manque de courant

Figure 5

34- Guide vertical muni d'une crémaillère

35- Cheminée ou pilier de pont

36- Plateau 37- Motoréducteur muni de roue libre

Figure 6

34- Guide vertical

37- Motoréducteurs munis de roues libres 38- Machine

39- Chaîne de synchronisation

Figure 7 39- 4 élingues 40- 4 crochets aux coins de la charge

41 - Crochet de levage central

42- Diagonale




 
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