La présente invention concerne le domaine de la lutte contre le feu. Elle concerne plus particulièrement un ensemble de portage multifonctionnel destiné à l'équipement de sapeurs-pompiers notamment dans le cadre des activités de lutte contre les feux d'espaces naturels ou toute autre activité nécessitant une grande autonomie, sans la possibilité de s'appuyer sur un soutien logistique de proximité.

Les sapeurs-pompiers qui sont amenés à lutter contre ces sinistres ont besoin d'assurer leur protection individuelle avec du matériel spécifique. Ce matériel diffère en fonction de la mission, du lieu et du moment de l'action. Le sapeur-pompier, confronté à l'intervention, doit pouvoir choisir d'emmener avec lui tel ou tel équipement de protection en fonction de ces paramètres. Aussi pour travailler en sécurité sans s'alourdir inutilement, il a besoin d'un équipement de protection individuel modulable. De plus, l'équipement qu'il choisit d'emmener avec lui doit être à portée de main et immédiatement disponible en cas de besoin.

Par ailleurs, durant la lutte, le sapeur-pompier fournit un effort physique intense dans des conditions extrêmes : chaleur, vent, fumée, stress. Ces conditions de travail nécessitent une hydratation constante de l'intervenant pour lui permettre de maintenir ses performances physiques et mentales au cours du combat.

Enfin, le sapeur-pompier qui s'attaque à des feux d'espaces naturels doit, pour des raisons de sécurité, être repérable, du sol comme des airs, de jour comme de nuit.

Afin de permettre au sapeur-pompier de se déplacer tout en ayant à portée de la main les équipements spécifiques dont il a besoin, on a déjà proposé par le document CA.2.424.778 un harnais permettant au sapeur-pompier de porter sur le dos un paquetage contenant les accessoires et équipements de sécurité dont il a besoin, s'agissant plus particulièrement du paquetage référencé M 1983, largement utilisé sur le continent nord-américain. Ce harnais comporte un ensemble de bretelles et un ensemble ceinture équipé de moyens de réglage pour tenir compte de la morphologie de l'individu et

des moyens d'accrochage du paquetage M 1983, sous forme d'un jeu de sangles en Y, partant de l'arrière de l'ensemble ceinture pour venir s'accrocher sur l'arrière de l'ensemble bretelles, dans le dos du sapeur-pompier.

Le harnais décrit dans ce document CA.2.424.778 constitue certainement un progrès, mais néanmoins il présente l'inconvénient majeur d'obliger le sapeur- pompier à retirer le harnais pour ouvrir le paquetage et avoir accès à un équipement ou un accessoire déterminé.

Le but de la présente invention est de proposer un ensemble de portage multi fonctionnel pour sapeur-pompier qui répond aux exigences imposées, notamment par la lutte contre les feux d'espaces naturels et qui de plus pallie l'inconvénient précité.

Ce but est parfaitement atteint par un ensemble de portage qui comporte : a) une armature de portage destinée à être portée sur le torse et constituée de sangles, de préférence au moins deux sangles de type bretelle s'appuyant sur les épaules et au moins une sangle transversale solidarisée auxdites sangles de type bretelle et faisant office de ceinture , b) un premier élément de type sacoche fixé ou fixable sur l'armature de portage, pouvant accueillir au moins une poche à eau, et un système d'hydratation « mains libres » raccordé ou raccordable à ladite poche à eau et ; c) au moins un second élément de type sacoche, fixé ou fixable sur l'armature de portage et apte à contenir un vêtement de protection, d'intervention ou de survie, un masque de protection, ou au moins un autre accessoire.

Les matériaux constitutifs de l'armature et des éléments de type sacoche étant prévus pour une application de lutte contre le feu, sont résistants à la chaleur et au feu et ne doivent pas représenter un danger pour le porteur. De préférence, ces matériaux sont à base de fibres aramides.

De plus, chaque second élément de type sacoche est pourvu d'un système d'ouverture rapide permettant au sapeur-pompier un accès direct à son contenu, sans nécessiter le retrait de l'armature de portage.

Ainsi lorsqu'il part pour une intervention d'un type déterminé, le sapeur- pompier peut emporter, grâce à l'ensemble de portage de la présente invention, la poche à eau pour s'hydrater et tous les équipements dont il a besoin, en utilisant comme moyen support la face externe des sangles de portage, la poche d'eau et lesdits équipements étant disposés dans différents éléments de type sacoche qui sont fixés, selon le volume nécessaire, soit transversalement sur l'armature, par exemple simultanément sur les sangles de type bretelles, soit longitudinalement par exemple sur une seule sangle de type bretelle ou une sangle transversale.

De préférence le premier et/ou le ou les seconds éléments de type sacoche sont fixables par des moyens de fixation facilement détachables sur l'armature de portage, de manière à pouvoir être désolidarisé facilement de ladite armature soit pour être retiré purement ou simplement soit pour être déplacé, sur cette même armature. C'est par exemple le cas lorsqu'il s'agit de transférer sur le devant du torse tout ou partie des éléments de type sacoche se trouvant sur l'arrière du torse, notamment pour permettre au sapeur-pompier de porter sur son dos une charge lourde, telle une claie de portage pour un établissement de grande longueur.

Dans un mode de réalisation, l'armature de portage comprend deux sangles latérales disposées en forme de U faisant office de bretelles. Dans un autre mode de réalisation, les sangles de type bretelle sont disposées en forme de Y.

Selon une variante de réalisation, le premier élément de type sacoche est porté et fixé transversalement sur la face externe de l'armature, par exemple de deux sangles latérales, au niveau de la partie supérieure du torse, de préférence sur le dos. Ledit premier élément, contenant la poche d'eau, est reliée à un système d'hydratation dit « mains libres », dans la mesure où le sapeur-pompier peut s'hydrater sans avoir de manipulation à effectuer. Ce système peut consister en un tuyau d'alimentation fixé ou fixable sur la face externe de l'armature, par exemple d'une sangle latérale, en sorte que son extrémité soit accessible à la bouche du sapeur-pompier. Il suffit alors à celui-ci, pour se réhydrater, de se saisir de l'extrémité du tuyau d'alimentation et d'aspirer l'eau se trouvant dans la poche.

Selon une variante de réalisation, l'ensemble de portage comporte un ensemble de protection respiratoire placé au moins en partie dans le premier ou, dans un second élément de type sacoche. Un tel ensemble de protection respiratoire peut comporter un système de filtration, par exemple une cartouche filtrante, placé dans un second élément de type sacoche et un tuyau de raccordement reliant le système de filtration à un embout de raccordement. L'embout de raccordement peut être un embout buccal, ou un masque, applicable sur le visage, soit « demi-masque » soit « quart de masque » selon sa configuration. Le tuyau de raccordement est de préférence fixé ou fixable sur une sangle de type bretelle, par exemple passant sur le dessus d'une épaule ou sur le côté, sous le bras du sapeur-pompier. Un tel ensemble de protection respiratoire peut comporter uniquement un masque, dit masque de fuite, associé à une cartouche filtrante ; dans ce cas l'ensemble est placé dans sa totalité dans un second élément du type sacoche, de préférence à ouverture rapide. II est à noter que dans le mode de réalisation visé ci-dessus, dans lequel la cartouche de gaz filtrante est reliée à un tuyau de raccordement, ladite cartouche peut être logée dans le même premier élément de type sacoche contenant une poche d'eau. Dans ce cas, le tuyau d'alimentation de la poche d'eau et le tuyau de raccordement de la cartouche de gaz filtrante sont fixés ou fixables respectivement sur l'une et l'autre sangles latérales du type bretelle au niveau du dessus des épaules.

Lorsque la cartouche de gaz filtrante reste à demeure dans le premier ou second élément de type sacoche, il est important de bien veiller à ce que la prise d'air ne puisse être obturée par exemple par le poncho ou autre vêtement de protection qui aurait été enfilé par-dessus le dispositif. Dans une variante de l'invention, la cartouche filtrante est placée latéralement dans la sacoche, la prise d'air dirigée vers le côté. Dans une seconde variante, une grille est disposée au niveau de l'entrée d'air de la cartouche pour éviter un contact étanche entre un tissu et la cartouche, par exemple une grille de forme bombée. Dans une variante de réalisation, l'ensemble de portage comporte, dans un second élément de type sacoche, un vêtement de protection de type vêtement

d'intervention composé d'une veste et d'un sur pantalon et/ou un vêtement de survie, par exemple un poncho aluminisé.

La veste d'intervention et le sur pantalon constituent ensemble un vêtement d'intervention additionnel que le sapeur-pompier peut être amené à enfiler au- dessus de son vêtement de port permanent dans le cas où les conditions de lutte contre le feu nécessitent un niveau de protection supérieur.

Que ce soit pour accueillir un poncho aluminisé ou un vêtement additionnel d'intervention, ledit second élément de type sacoche comporte un système d'ouverture rapide. Ce système d'ouverture rapide consiste avantageusement dans une trappe latérale munie d'une patte de préhension. Il suffit au sapeur-pompier de se saisir de la patte de préhension, de tirer sur celle-ci pour réaliser l'ouverture de la trappe latérale.

De préférence le poncho, la veste d'intervention ou le sur pantalon et/ou le vêtement de survie sont eux-mêmes pourvus d'une patte de préhension et sont rangés à l'intérieur du second élément du type sacoche de telle manière que ladite patte de préhension soit accessible depuis la trappe latérale. Ainsi une fois ladite trappe ouverte, il suffit au sapeur-pompier de se saisir de cette patte de préhension pour sortir le poncho aluminisé et/ou la veste d'intervention et/ou le sur pantalon, dudit élément et l'enfiler. Ceci peut se faire de manière rapide et automatique. En particulier, s'agissant d'un poncho aluminisé, la présence de la patte de préhension facilite le bon positionnement du poncho lors de son enfilage.

Avantageusement la face interne des seconds éléments de type sacoche entrant dans la constitution de l'ensemble de portage selon l'invention présente un revêtement de protection à faible coefficient de frottement, par exemple une enduction en polytétrafluoréthylène (PTFE). Cette disposition particulière rend l'extraction plus aisée du contenu desdits éléments et assure une protection contre tout ce qui peut pénétrer à l'intérieur desdits seconds éléments, notamment les agents mis en œuvre lors de la lutte contre le feu et l'eau. S'agissant du vêtement additionnel d'intervention à enfiler par-dessus le vêtement de port permanent ou tenue de service, dans un premier mode de

réalisation, la veste additionnelle et le sur pantalon comportent des moyens d'assemblage aptes à coopérer pour permettre leur assemblage l'un à l'autre, une fois qu'ils ont été enfilés par-dessus le vêtement de port permanent. Dans un second mode de réalisation, seul le sur pantalon comporte des moyens d'accrochage permettant de solidariser ledit sur pantalon sur la face externe des sangles de l'ensemble de portage. Etant donné que les sur pantalons d'intervention comportent généralement des bretelles, l'assemblage direct à la veste ou l'accrochage sur les sangles permet d'éviter la superposition de bretelles.

Dans une variante de réalisation, l'ensemble de portage comporte au moins un second élément de type sacoche apte à contenir un accessoire, par exemple un appareil de communication par radio, une carte topographique, une boussole, des aliments, de petits outils, ledit second élément étant fixé ou fixable sur la face externe de l'armature, par exemple d'une sangle de type bretelle, par exemple sur l'avant de l'ensemble de portage, ou sur la face externe d'une sangle transversale. De préférence, deux seconds éléments sont fixés sur l'armature, sur le torse, et contiennent les composants d'un émetteur-récepteur radio portatif, l'un desdits seconds éléments comportant une ouverture pour le passage de l'antenne dudit émetteur-récepteur.

Selon une variante de réalisation, le premier ou un second élément de type sacoche comporte un dispositif de signalisation visuelle et/ou sonore. La présence de ce dispositif permet d'améliorer le repérage d'un sapeur-pompier qui se trouverait momentanément éloigné de ses collègues.

Dans un mode de réalisation, ce dispositif est connecté au système d'ouverture rapide de l'un ou de tous les seconds éléments de type sacoche contenant des éléments de protection et/ou du système libérant l'embout du dispositif de protection respiratoire de telle sorte que ce dispositif de signalisation soit déclenché automatiquement dès actionnement du système d'ouverture rapide, signalant ainsi à son entourage ou son responsable que le sapeur-pompier se trouve en situation de danger. Dans un autre mode de réalisation, ce dispositif de signalisation est associé à un déclencheur à fonctions multiples et peut être déclenché à distance, de façon non sélective, par n'importe quel porteur du même

type d'équipement. Ainsi, un porteur qui effectue par exemple une action courte sur un premier bouton de déclenchement de son équipement voit l'ensemble des dispositifs de signalisation visuels proches se mettre en marche, lui permettant ainsi de repérer rapidement les sapeurs-pompiers situés à proximité. Ce même porteur qui effectue par exemple une action prolongée sur le même premier bouton de déclenchement active les signaux sonores et visuels des dispositifs de signalisation proches. Ce message visuel et sonore, une fois codifié par les utilisateurs, peut leur signifier une action urgente à effectuer comme de retourner immédiatement aux engins, par exemple pour permettre à un aéronef d'effectuer son largage. Le message sonore peut consister en une sonnerie modulée, voire en un message de synthèse exprimant clairement l'action attendue. Un second bouton permet d'acquitter l'information et de remettre le déclencheur à l'état de veille. Un troisième bouton permet de n'allumer que son propre dispositif de signalisation visuel de façon à se signaler sur une position. Dans une variante de réalisation, le dispositif de signalisation visuel et/ou sonore dispose de trois canaux d'émission/réception différents. Ainsi, sur un secteur comprenant trois équipes travaillant côte à côte, à chacune d'elle est attribué un canal différent. En cas d'utilisation du dispositif, cette variante permet aux équipes de ne pas interférer les unes sur les autres. Le dispositif de signalisation visuel et/ou sonore proposé permet ainsi d'assurer une communication efficace et simple entre chaque intervenant, ce qui représente un progrès considérable lorsque l'on sait que les équipages ne disposent en général que d'un poste radio portatif par engin.

Dans une variante de réalisation, sur l'avant de l'ensemble de portage, au moins l'une des sangles, par exemple de type bretelle ou transversales, est pourvue d'au moins un anneau ou crochet pour l'accrochage de petits matériels, eux-mêmes équipés d'un mousqueton ou d'un anneau. Il peut s'agir par exemple de l'accrochage d'une lampe torche, de gants. Avantageusement l'anneau ou le crochet disposé sur la face externe de la sangle est protégé par un rabat de protection qui le recouvre en cas de non-utilisation et qui peut être facilement relevé en cas d'utilisation.

De préférence les sangles sont munies également de passants permettant de plaquer contre elles les petits matériels qui sont accrochés afin qu'ils ne se balancent pas lorsque le porteur est en mouvement.

Dans une variante de réalisation, des espaceurs, par exemple des boudins de mousse ignifuge, sont disposés sur la face interne des sangles, notamment de type bretelle, de préférence sensiblement au même niveau que les éléments de type sacoche. Ces écarteurs ont comme première fonction de permettre une circulation d'air dans l'espace situé entre l'ensemble de portage et le dos du porteur pour un meilleur confort. Dans une variante de réalisation, l'ensemble de portage comporte une poignée de dégagement, qui est fixée sur une entretoise s'étendant entre deux sangles latérales de type bretelle à la partie supérieure de l'arrière dudit ensemble. Cette poignée facilite le transport du sapeur-pompier équipé de l'ensemble de portage, dans le cas où celui-ci serait blessé. De préférence l'ensemble de portage comporte sur l'arrière un filet qui s'étend entre les sangles, notamment de type bretelle, notamment depuis l'entretoise si ledit ensemble en est équipé.

De préférence, l'ensemble de portage, et éventuellement le sur pantalon et la veste d'intervention sont d'une couleur offrant un contraste important avec le milieu naturel de façon à rendre les sapeurs-pompiers très visibles au milieu de la végétation, s'agissant d'une couleur rouge, rouge-orangée ou jaune.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'un exemple préféré de réalisation d'un ensemble multifonctionnel de portage pour sapeur-pompier, plus particulièrement destiné aux activités de lutte contre le feu se propageant dans des espaces naturels , illustré par les dessins annexés dans lesquels :

La figure 1 est une représentation très schématisée en perspective d'un ensemble comportant, montés sur l'arrière de l'armature de portage proprement dite, un premier élément et deux seconds éléments de type sacoche, et monté sur l'avant de l'armature, un second élément de type sacoche ,

La figure 2 est une représentation schématisée, de face, d'une veste de port permanent au-dessus de laquelle a été placé l'ensemble de portage de la figure 1. La figure 3 est une représentation schématique en plan et vue de dessus d'un premier élément de type sacoche comportant une poche à eau et son tuyau d'alimentation , une cartouche filtrante , son tuyau de raccordement et son masque respiratoire et enfin un dispositif de signalisation visuelle et ses commandes d'actionnement,

La figure 4 est une représentation schématique en plan et de dessus d'une variante de réalisation du premier élément de type sacoche de la figure 3, avec le masque respiratoire et l'intégralité du tuyau de raccordement qui sont logés à l'intérieur dudit premier élément, étant accessibles à travers une ouverture fermée par une trappe d'accès en position fermée.

La figure 5 est une vue partielle du premier élément de type sacoche de la figure 4 montrant l'ouverture de la trappe d'accès. La figure 6 est une vue schématique en perspective d'une veste additionnelle de protection (vêtement d'intervention) comportant un système de bretelles intégrées et, partiellement, d'un sur pantalon équipé de moyens d'assemblage.

L'ensemble de portage 1 représenté dans la figure 1 comporte une armature de portage comprenant deux sangles latérales 2 et 3, disposées en forme de U, faisant office de bretelles, deux sangles transversales 4, 4' solidarisées aux sangles latérales 2 et 3, dont l'une 4, solidarisée aux extrémités des sangles latérales 2, 3 fait office de ceinture. Les sangles 2, 3, 4, 4' sont réalisées à partir de fils non-feu, par exemple en aramide ; elles sont suffisamment thermostables pour garder leur intégrité à des températures relativement élevées. Par ailleurs, lesdites sangles sont dimensionnées non seulement pour supporter le poids des accessoires, par exemple de l'ordre de 5 kg, mais aussi pour résister au transport du sapeur-pompier porteur de l'ensemble 1, en cas de perte de conscience.

Cet ensemble de portage 1 est destiné à être porté sur le torse, comme représenté dans la figure 2, notamment au-dessus d'une veste de port permanent

16 entrant dans la composition de la tenue de service, ou d'une veste spécialement adaptée aux feux de forêts .

L'ensemble de portage 1 comprend un premier élément de type sacoche dénommée ci-après première sacoche 5, apte à contenir une poche à eau potable 22 destinée à l'hydratation du sapeur pompier pendant son activité. Cette première sacoche 5 est fixée sur la face externe des deux sangles latérales 2, 3 au niveau de la partie supérieure du dos, de telle manière que la poche à eau 22 soit constamment inclinée.

La poche à eau potable 22 a de préférence une contenance comprise entre un et deux litres. Par ailleurs, sa forme permet l'accès, au moyen d'un tuyau d'alimentation 6, à tout le liquide contenu. Dans un mode préféré de réalisation ladite poche à eau 22 a une forme triangulaire, le tuyau 6 puisant dans la pointe qui est tournée vers le bas de la poche 22.

Dans l'exemple illustré la première sacoche 5 comporte deux prolongements latéraux 5a, 5b qui s'étendent et qui sont fixés sur la face externe de deux sangles latérales 2,3 au-dessus des épaules. Le tuyau d'alimentation 6, dont l'extrémité distale plonge dans le fond de la poche à eau 22, a son extrémité proximale 6a qui débouche d'un prolongement latéral 5a et qui est par exemple coudée pour être tournée vers le visage du sapeur-pompier et être directement accessible à celui-ci s'il veut s'hydrater. Il est souhaitable que cette extrémité proximale 6a soit dans sa partie extérieure au prolongement latéral 5a ou dans sa partie non fixée sur la sangle 2, ait la longueur la plus réduite possible afin de réduire les risques d'accrochage, par exemple dans des branchages, lors de progressions en environnement difficile. La partie interne et étanche de la poche à eau 22 est réalisée dans une matière de qualité alimentaire, par exemple un PTFE, de sorte que la chaleur ne crée pas de relargages toxiques dans le liquide.

Pour des questions pratiques, il est important que le sapeur-pompier puisse retirer seul la sacoche 5 contenant la poche à eau 22 pour en effectuer le remplissage, même lorsque celle-ci est portée dans le dos. Ceci est possible par exemple grâce à un système de fixation reportée sur le devant de l'armature,

comme deux « pattes » passant de part et d'autre du cou sur les épaules. Dans ce cas, en décrochant l'une des deux pattes et en la faisant passer derrière la tête, la sacoche 5 se trouve devant et toujours soutenue.

La poche à eau 22 comporte un orifice de remplissage fermé par un bouchon 23. Le remplissage peut être effectué soit en retirant la poche 22 de la première sacoche 5 puis en le remettant en place, une fois remplie, soit au moyen d'une source extérieure d'alimentation qui permet d'injecter l'eau dans la poche à eau 22 par l'ouverture de remplissage, sans avoir à retirer celle-ci de la première sacoche 5. Dans ce dernier cas, pour accéder au bouchon de remplissage, il est prévu une ouverture d'accès, formée dans la sacoche. L'injection d'eau peut être faite par siphonage depuis une réserve d'eau à l'aide d'un tuyau approprié. L'ouverture d'accès au bouchon de remplissage ou l'ouverture formée dans la sacoche pour retirer la poche en vue de son remplissage ou son remplacement se trouve de préférence sur la face intérieure de la sacoche, c'est-à-dire la face qui est tournée vers l'utilisateur. Lorsque celui-ci veut procéder au remplissage, il libère l'un des deux prolongements latéraux 5a, 5b de la sangle latérale 2,3 correspondante, il fait pivoter la sacoche 5 en la faisant passer devant lui, ce qui rend directement accessible ladite ouverture qui se trouve alors tournée vers l'extérieur. Selon une variante de réalisation, l'ensemble de portage comporte, logé en tout ou partie dans la première sacoche 5 ou dans un second élément de type sacoche dénommé ci-après seconde sacoche un dispositif de protection respiratoire destiné à apporter une protection respiratoire d'urgence.

Dans un premier mode de réalisation, le dispositif de protection respiratoire est composé d'un système de filtration 7, par exemple une cartouche filtrante logée dans une première 5 ou seconde 11 sacoche et d'un tuyau de raccordement 9 se terminant par un embout respiratoire 8, ledit tuyau de raccordement 9 étant disposé de telle sorte que l'embout 8 soit facilement accessible pour le sapeur- pompier et qu'il puisse l'appliquer sur la bouche ou le visage. Dans l'exemple illustré, la cartouche filtrante 7 se trouve dans le dos dans la première sacoche 5, et le tuyau 9 de raccordement est disposé sur l'épaule au-dessus d'une sangle

latérale 2, voire dans le cas présent au-dessus du prolongement latéral 5b de la première sacoche 5. Il est suffisamment long pour pouvoir être porté à la bouche du sapeur-pompier. Il peut également passer par le côté, sous le bras de celui-ci. Cette disposition permet de gagner de précieuses secondes en cas de danger. Dans le cas, où la cartouche filtrante 7 est logée dans la première sacoche 5 contenant la poche à eau 22, le tuyau d'alimentation 6 de la poche à eau 22 et le tuyau de raccordement 9 de la cartouche de gaz filtrante 7 sont fixés ou fixables respectivement soit directement sur l'une et l'autre sangles latérales 2,3 au niveau du dessus des épaules soit indirectement par l'intermédiaire des prolongements latéraux 5a, 5b qui eux-mêmes sont fixés sur les sangles latérales 2, 3 au niveau du dessus des épaules.

Comme montré dans la figure 5, l'embout 8 du tuyau de raccordement 9 peut être protégé par une patte de protection 24. La patte 24 est équipée d'un système d'ouverture rapide, par exemple muni d'éléments auto-agrippants à crochets et à boucles ou de boutons pression.

De préférence la patte 24 est reliée, par un lien 10 à un système de percussion de la cartouche filtrante 10. Lorsque le sapeur-pompier rabat la patte 24 vers l'avant, il exerce une traction sur le lien 10, ce qui provoque la percussion de la cartouche filtrante 7. Parmi les différents types d'embout 8 existants : masque, demi masque, quart de masque ou embout buccal, c'est l'embout buccal qui est le plus pratique et le plus rapide à appliquer, car le port d'un masque ou d'un demi masque nécessite le retrait du casque, si le casque ne comporte pas de système compatible intégré. Cependant, dans le cas d'un embout buccal, il est préférable de compléter le dispositif de protection respiratoire avec un pince-nez, par exemple accroché par un fil de liaison vers l'extrémité du tuyau de raccordement 9, que le sapeur-pompier se place sur le nez pour éviter toute aspiration accidentelle par le nez.

De plus le dispositif de protection respiratoire comporte un système à soupape, permettant l'aspiration de l'air, passé par la prise d'air du système de filtration, notamment la cartouche filtrante, et laissant s'échapper l'air expiré.

Dans un second mode de réalisation, le dispositif respiratoire 8 est un système indépendant, par exemple un masque de fuite qui comprend un masque relié directement à une cartouche filtrante. Il se trouve en équipement l'ensemble de portage dans une seconde sacoche 11, 12 à ouverture rapide afin que le sapeur pompier puisse le saisir et le mettre en place rapidement en cas de danger.

Dans tous les cas de figure, d'une part la première ou seconde sacoche doit de préférence comporter une ouverture de passage d'air faisant face à la prise d'air de la cartouche filtrante et d'autre part la disposition de la cartouche filtrante 7 doit être compatible avec le port du poncho ou autre vêtement de protection qui aurait été enfilé par-dessus l'ensemble de portage 1. Afin d'éviter le placage du poncho ou du vêtement sur l'arrivée d'air de la cartouche 7, celle-ci est disposée avec sa prise d'air dirigée sur le côté, comme illustré sur la figure 1. Une autre option consiste à prévoir une grille, notamment courbée, au niveau de l'ouverture de passage d'air, qui permet l'accès de l'air même avec un tissu plaqué par-dessus la première ou seconde sacoche.

Lors d'une intervention sur des feux d'espaces naturels, il peut s'avérer nécessaire de disposer d'un niveau de protection supérieur, notamment d'une veste d'intervention 17 et d'un sur pantalon 18 et/ou d'un poncho, que le sapeur- pompier peut être amené à enfiler par dessus de son vêtement de port permanent.

Le développement récent de nouveaux matériaux a permis de confectionner de vêtements d'intervention très légers et très souples. Grâce à l'ensemble de portage selon l'invention, il est ainsi envisageable de pouvoir emporter ces vêtements additionnels avec soi, rangés dans une seconde sacoche, pour pouvoir en disposer le moment opportun. Dans le cadre de l'utilisation d'un vêtement d'intervention additionnel, ceux-ci sont portés par-dessus l'ensemble de portage 1 afin d'éviter toute manipulation longue et toute aide externe.

A cet effet, l'ensemble de portage 1 comprend dans une seconde sacoche 11, 12 un vêtement de protection de type vêtement d'intervention comprenant une veste d'intervention 17 et un sur pantalon 18 et/ou un vêtement de survie tel qu'un poncho aluminisé. De préférence, cette seconde sacoche est accrochée sur

la partie dorsale de l'armature de portage, à une hauteur située entre le bas et le milieu du dos pour rendre aisée l'opération de prise de l'équipement se trouvant à l'intérieur. Chacune des secondes sacoches 11,12 comporte un système d'ouverture rapide, consistant dans une trappe latérale 13, 14 munie d'une patte de préhension 15, 15'. De préférence le poncho, la veste additionnelle d'intervention 17 ou le sur pantalon 18 sont eux-mêmes pourvus d'une patte de préhension et sont rangés à l'intérieur de la seconde sacoche de telle manière que ladite patte de préhension soit accessible depuis la trappe latérale 13, 14. Ainsi une fois ladite trappe ouverte, il suffit au sapeur-pompier de se saisir de cette patte de préhension pour sortir le poncho aluminisé et/ou la veste additionnelle 17 et/ou le sur pantalon 18, dudit élément, et l'enfiler.

La face interne de chaque premier et/ou seconde sacoche 5, 11,12 présente un revêtement à faible coefficient de frottement, par exemple une enduction en polytétrafluoréthylène (PTFE). Cette disposition particulière rend plus aisée l'extraction de leur contenu et assure une protection contre tout ce qui peut pénétrer à l'intérieur, notamment les agents mis en œuvre lors de la lutte contre le feu ou l'eau.

Dans une variante de réalisation non représentée, le dispositif respiratoire est placé dans la même seconde sacoche que le poncho aluminisé et/ou la veste additionnelle 17 et/ou le sur pantalon 18.

La veste d'intervention additionnelle 17 est légère, son poids ne dépassant pas de préférence 1,4 kg. Elle est confectionnée dans un matériau souple et ne comporte pas de mousse de protection. Elle présente un coloris contrasté avec l'environnement, par exemple rouge, pour une meilleure visibilité, en particulier pour être vue du ciel. Il est à noter qu'un coloris assez clair apporte également l'avantage d'absorber moins le rayonnement solaire qu'un coloris foncé, comme par exemple le bleu marine, traditionnellement utilisé dans de nombreux pays pour les vêtements de sapeurs-pompiers. Ainsi l'utilisation d'un coloris clair est conseillé pour la lutte contre les feux d'espaces naturels se passant généralement en période estivale. Etant destinée à être portée par-dessus l'ensemble de portage 1, la veste 17 présente un soufflet d'aisance au niveau du dos. De préférence elle

ne comporte pas de poches, car l'ensemble de portage 1 offre suffisamment de possibilités de rangement.

L'espace prévu pour le rangement de la veste 17 peut être aussi réduit que 30 cm environ de large pour une hauteur de 15 cm et une profondeur de 15 cm environ. Le matériau utilisé pour confectionner la veste 17 peut être de niveau 2 selon la norme EN 469. Cette norme permet l'homologation d'un vêtement donné en tenant compte des vêtements qui sont portés en dessous de ce vêtement. Dans le cas précis de la lutte contre le feu de forêt, le projet de norme ISO 15384 oblige déjà le port d'un vêtement constitué de matériaux non-feu. Il est alors préférable d'utiliser dans ce cas une veste d'intervention homologuée en tenant compte de la tenue portée dessous car elles peuvent être de ce fait plus fines, moins encombrantes une fois rangées, plus légères et plus confortables.

L'espace prévu pour le rangement du sur pantalon 18 est également très réduit, par exemple avec une largeur de 30 cm environ pour une hauteur et une profondeur de 10 cm environ, respectivement. Un sur pantalon 18 constitué d'une seule couche de tissu d'environ 200 à 240 g/m ² , permettant de passer, selon les matériaux utilisés, le niveau 1 de la norme EN 469 lorsqu'on tient compte de la présence d'un pantalon lui-même homologué selon la norme ISO 15384, pèse environ 400 à 500g. Dans un premier mode de réalisation, la veste additionnelle 17 et le sur pantalon 18 comportent des moyens d'assemblage 19, 19' par exemple, sur la figure 6, trois tronçons de bretelles cousus sur les faces interne de la veste et du sur pantalon et dont les extrémités libres sont munies de pièces d'assemblage respectivement maies 19a et femelles 19'a, aptes à coopérer par encliquetage pour permettre leur assemblage l'un à l'autre, une fois qu'ils ont été enfilés pardessus le vêtement d'intervention 16.

Dans un second mode de réalisation, seul le sur pantalon 18 comporte des moyens d'assemblage 19' permettant de solidariser ledit sur pantalon sur la face externe des sangles latérales 2,3 de l'ensemble de portage 1, au niveau de moyens d'accrochage 19", qui sont sur la figure 1, sont des tronçons de bretelles pourvues de pièces d'assemblage maie 19"a, similaires à ce qui a été décrit dans

le premier mode de réalisation. Cette solution a l'avantage, par rapport aux bretelles 19 intégrées dans la veste 17, de ne pas créer de risque d'écrasement des équipements portés sur l'ensemble de portage 1.

S'agissant du poncho pouvant être placé dans une seconde sacoche 11,12, cet équipement est réalisé en tissu non feu aluminisé, avec un encombrement du même ordre que celui du sur pantalon 18. Le poids du poncho aluminisé est d'environ 800g. Comme expliqué plus haut, la disposition du poncho permet une prise en main rapide et sûre, grâce à une patte ou poignée d'extraction intégrée dans le bas du poncho, et une application rapide : une fois extrait, le poncho est toujours tenu par la poignée d'extraction puis est enfilé.

L'ensemble de portage 1 illustré à la figure 1 comporte d'autres secondes sacoches 20, 25 aptes à contenir un accessoire, par exemple un appareil de communication par radio ou une carte topographique, les sacoches étant fixées ou fixables sur la face externe d'une seule sangle latérale 2,3, par exemple sur l'avant de l'ensemble de portage, ou sur la face externe d'une sangle transversale 4,4'. Il peut être prévu d'autres secondes sacoches 26, accrochées sur le devant d'une des sangles latérales 2,3, destinées à contenir du petit matériel : boussole, premiers soins, aliments, petits outils.

Une sacoche spéciale pour la carte topographique est particulièrement pratique si elle permet la consultation de ladite carte sans devoir la manipuler. Par exemple on préférera une sacoche permettant le rangement à plat d'une carte ouverte sur deux volets, comportant un jour permettant la lecture de la presque totalité de ces deux volets. Cette sacoche peut être repliée en deux sur elle-même lorsqu'elle n'est pas utilisée, pour la protection de la carte. Cette sacoche, fixée par sa partie haute à la sangle transversale faisant office de ceinture, permet la consultation de la carte par une manipulation simple ne nécessitant qu'une seule main.

Dans une variante de réalisation non illustrée, les sangles latérales 2,3 situées sur le torse du porteur comprennent deux secondes sacoches offrant un volume apte à l'emport d'un émetteur-récepteur radio portatif dont l'antenne peut

dépasser à l'extérieur de la poche par une ouverture prévue à cet effet sans gêner le porteur.

S'agissant des différentes secondes sacoches 20, 25, 26 suspendues sur une seule sangle, elles sont réalisées en tissu non-feu, par exemple en tissu aramide de poids compris entre 200 et 250 g/m ² . Ces sacoches peuvent aussi être en tissu laminé ou enduit de PTFE, pour la protection contre les intempéries du matériel contenu dans la poche et aussi pour faciliter l'extraction de ce matériel.

Dans l'exemple illustré sur la figure 1, la première sacoche 5 comporte un dispositif de signalisation 21 visuelle et/ou sonore. La présence de ce dispositif 21 permet d'améliorer le repérage d'un sapeur-pompier qui se trouverait momentanément éloigné de ses collègues.

De préférence, ce dispositif 21 est connecté au système d'ouverture rapide de l'une ou de plusieurs sacoches contenant des éléments de protection et/ou au système libérant l'embout du dispositif de protection respiratoire de telle sorte qu'il soit déclenché automatiquement, signalant ainsi à son entourage que le sapeur- pompier se trouve en situation de danger, ayant au besoin soit de se munir d'un élément de protection soit de se saisir de l'embout du dispositif de protection respiratoire. Ce dispositif de signalisation 21 pourrait aussi être équipé d'un déclencheur qui pourait être actionné à distance, de façon non sélective, par n'importe quel porteur du même type d'équipement. Ainsi, un porteur qui effectuerait une action courte sur un premier bouton du déclencheur multifonction de son équipement verrait l'ensemble des dispositifs de signalisation visuels proches se mettre en marche, lui permettant ainsi de repérer rapidement les sapeurs-pompiers situés à proximité. Ce même porteur qui effectuerait une action prolongée sur le même premier bouton activerait les signaux sonores et visuels des dispositifs de signalisation proches. Ce message visuel et sonore, une fois codifié par les utilisateurs, pourrait leur signifier une action urgente à effectuer, par exemple retourner immédiatement aux engins. Un second bouton du déclencheur permettrait d'acquitter l'information et de remettre le dispositif à l'état de veille. Un troisième bouton du déclencheur permettrait de n'allumer que son propre dispositif de signalisation visuel de façon à se signaler sur une position.

S'agissant d'un dispositif de signalisation visuelle il peut s'agir d'un flasheur xénon, ou « lampe à éclats » qui peut être activé de plusieurs façons.

Bien sûr, dans un mode de réalisation simplifié, le dispositif de signalisation 21 peut n'être déclenché manuellement que par le porteur de l'ensemble de portage, afin de permettre à celui-ci de se signaler en difficulté ou simplement de signaler sa position s'il se trouve dans un endroit particulièrement sombre ou éloigné des autres, par exemple, lors de la surveillance d'une motopompe portable alimentant un établissement de grande longueur. Dans ce cas il comprend une simple commande manuelle du type marche/arrêt. L'ensemble de portage 1 illustré à la figure 1 comporte aussi latéralement, un système de crochet 31, intégré au niveau de la sangle transversale 4 faisant office de ceinture, par exemple pour le port de gants d'intervention.

Sur l'avant de l'ensemble de portage 1, au moins l'une des sangles latérales 2,3 ou transversales 4,4' est pourvue d'au moins un anneau ou crochet 28, par exemple pour l'accrochage de petits matériels, eux-mêmes équipés d'un mousqueton ou d'un anneau. Il peut s'agir par exemple de l'accrochage d'une lampe torche ou de gants. Avantageusement l'anneau ou le crochet 28 disposé sur la face externe de la sangle 2,3 est protégé par un rabat de protection qui le recouvre en cas de non-utilisation et qui peut être facilement rabattu en cas d'utilisation.

Les sangles latérales disposent également de passants permettant de plaquer contre elles les matériels accrochés afin qu'ils ne se balancent pas lorsque le porteur est en mouvement.

De préférence, l'ensemble de portage, le sur pantalon et la veste de feu sont d'une couleur offrant un contraste important avec le milieu naturel de façon à rendre les sapeurs-pompiers très visibles au milieu de la végétation , par exemple couleur rouge, rouge-orangée et jaune.

Des espaceurs 29, 29', par exemple des boudins de mousse ignifuge, sont disposés sur la face interne des sangles latérales 2,3 de préférence sensiblement au même niveau que le ou les premiers éléments de type sacoche.

L'ensemble de portage 1 de la figure 1 comporte une poignée de dégagement 30, qui est fixée sur une entretoise 31 s'étendant entre les deux sangles latérales 2,3 à la partie supérieure de l'arrière dudit ensemble. Cette poignée 30 faciliterait le transport du sapeur-pompier équipé de l'ensemble de portage dans le cas où celui-ci serait blessé.

L'ensemble de portage 1 de la figure 1 comporte sur l'arrière un filet 27 qui s'étend entre les deux sangles latérales 2,3, notamment depuis l'entretoise si ledit ensemble en est équipé. Ce filet 27 est réalisé de préférence en maille ajourée à base de matériau non-feu, par exemple en aramide. L'utilisation de l'ensemble de portage 1 confère au sapeur-pompier de nombreux avantages. Il permet notamment d'assurer les fonctionnalités de base requises lors d'une intervention contre des feux d'espaces naturels, à savoir :

- l'hydratation, grâce à la poche à eau et à son tuyau d'alimentation ;

- la fonction respiratoire d'urgence, grâce au dispositif de protection respiratoire ;

- la protection thermique d'approche-feu, comprenant la veste additionnelle et le sur pantalon et/ou le poncho aluminisé ;

- la signalisation et/ou la communication, grâce au dispositif de signalisation. Par ailleurs, il est particulièrement modulable, puisqu'il permet au sapeur- pompier d'emmener les éléments dont il a besoin en fonction de la mission, du lieu et du moment de l'action et aussi puisqu'il permet de modifier l'emplacement desdits éléments, notamment devant ou derrière en fonction des contraintes liées à sa mission.