Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
NEBULIZER SYSTEM FOR A MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/065168
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a nebulizer system (1) for a motor vehicle, comprising: - a supply system comprising a primary reservoir (10) for a fluid and a secondary reservoir (20) supplying fluid to said primary reservoir (10), and - a nebulizer chamber (50) extending longitudinally, the primary reservoir (10) and the secondary reservoir (20) being located side by side along the nebulizer chamber (5).

Inventors:
FEUILLARD VINCENT (FR)
ROUSSEAU YVES (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/052111
Publication Date:
April 02, 2020
Filing Date:
September 12, 2019
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
VALEO SYSTEMES THERMIQUES (FR)
International Classes:
B05B17/06; B60H3/02; F24F6/14
Domestic Patent References:
WO2017103548A12017-06-22
Foreign References:
JPS5653122U1981-05-11
DE4024584A11992-02-06
FR3003775A12014-10-03
FR3051035A12017-11-10
Attorney, Agent or Firm:
METZ, Gaëlle (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Système de nébulisation (1 ) pour véhicule automobile comprenant :

- un système d’alimentation comportant un réservoir primaire (10) pour un fluide et un réservoir secondaire (20) alimentant en fluide ledit réservoir primaire (10), et

- une enceinte de nébulisation (50) s’étendant longitudinalement,

ledit système de nébulisation (1 ) étant caractérisé en ce que le réservoir primaire (10) et le réservoir secondaire (20) sont situés côte à côte le long de l’enceinte de nébulisation (50).

2. Système de nébulisation (1 ) selon la revendication 1 , comprenant une pompe (40) de mise en mouvement du fluide communiquant avec ledit système d’alimentation (10), et dans lequel l’enceinte de nébulisation comprend un atomiseur (51 ) apte à transformer le fluide venant de ladite pompe (40) en gouttelettes.

3. Système de nébulisation selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel la pompe (40) et l’atomiseur (53) sont situés du même côté et en ce que chacun parmi l’enceinte de nébulisation (50), le réservoir primaire (10) et le réservoir secondaire (20) est situé côte à côte avec chacun des deux autres.

4. Système de nébulisation (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’enceinte de nébulisation (50) et le réservoir secondaire (20) sont situés au même niveau et sont en vis-à-vis d’une grande paroi (1 1 ) du réservoir primaire.

5. Système de nébulisation (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’enceinte de nébulisation (50), le réservoir primaire (10) et le réservoir secondaire (20) présentent des dimensions sensiblement identiques selon un axe longitudinal d’extension du système de nébulisation (1 ).

6. Système de nébulisation (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le réservoir secondaire (20) présente une paroi inférieure (22) épousant, au moins en partie, la forme du réservoir primaire (10).

7. Système de nébulisation (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le réservoir secondaire (20) présente une paroi latérale (24) épousant, au moins en partie, la forme de l’enceinte de nébulisation (50).

8. Système de nébulisation (1 ) selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre un système de filtration (70) du fluide contenu dans le réservoir primaire (10), ledit système de filtration (70) s’étendant au niveau d’un deuxième logement (18) formé par le réservoir primaire (10).

9. Système de nébulisation (1 ) selon la revendication 9, dans lequel l’enceinte de nébulisation (50) comprend un système de récupération (80, 82) des grosses gouttes communiquant avec le réservoir primaire (10).

10. Système de nébulisation (1 ) selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre un générateur de flux (60) apte à générer un flux vecteur destiné à entraîner les gouttelettes à l’extérieur du système de nébulisation, ledit générateur de flux (60) s’étendant au niveau d’un troisième logement (19) formé par le réservoir primaire (10).

Description:
SYSTEME DE NEBULISATION POUR VEHICULE AUTOMOBILE

L’invention concerne un système de nébulisation pour véhicule automobile. Il est plus particulièrement destiné à la génération de fines gouttelettes permettant de rafraîchir et/ou d’humidifier un flux vecteur, notamment un flux d’air de sorte à former un brouillard rafraîchissant.

Dans un habitacle d’un véhicule automobile, il n’est pas rare que les usagers du véhicule souffrent de la chaleur dans l’habitacle, et, en particulier, les passagers arrière.

De ce fait, il est intéressant de recourir à un système de nébulisation, car le brouillard de gouttelettes rafraîchit rapidement l’air de l’habitacle, assurant une sensation de froid immédiate. En appoint à la climatisation traditionnelle, il ré-humifie l’ai généré trop sec.

Les dispositifs existants comprennent classiquement un réservoir de liquide et une enceinte de nébulisation du liquide muni d’un atomiseur piézoélectrique qui, en émettant des ondes acoustiques à une certaine fréquence, permet de transformer le liquide en gouttelettes. Portées par le flux vecteur, les fines gouttelettes s’échappent du système de nébulisation pour être acheminées jusque dans l’habitacle du véhicule. Plus le réservoir présente une capacité importante, plus l’autonomie du système de nébulisation est importante. On souhaite donc disposer de réservoirs de grandes tailles. Cependant, ceci est au détriment de l’encombrement des dispositifs proposés jusqu’à maintenant, qui n’est pas satisfaisante.

L’invention se propose de surmonter les inconvénients précités et propose à cet effet un système de nébulisation pour véhicule automobile comprenant :

- un système d’alimentation comportant un réservoir primaire pour un fluide et un réservoir secondaire alimentant en fluide ledit réservoir primaire, et

- une enceinte de nébulisation s’étendant longitudinalement,

ledit système de nébulisation étant caractérisé en ce que le réservoir primaire et le réservoir secondaire sont situés côte à côte le long de l’enceinte de nébulisation. On dispose ainsi d’un système de nébulisation dans lequel le réservoir primaire et le réservoir secondaire étant situés côte à côte le long de l’enceinte de nébulisation, les dimensions du système sont réduites selon au moins une direction d’extension dudit système de nébulisation. Cela permet d’améliorer la compacité du système de nébulisation. Un tel système peut alors plus facilement être intégré, entre autre, dans une console centrale du véhicule automobile.

Selon différentes caractéristiques de l’invention qui pourront être prises ensemble ou séparément :

- le système de nébulisation présente une configuration sensiblement parallélépipédique ;

- le système de nébulisation comprend une pompe de mise en mouvement du fluide communiquant avec le système d’alimentation ;

- ladite pompe de mise en mouvement du fluide est reliée de manière fluidique audit réservoir primaire par l’intermédiaire d’une canalisation interne ;

- le réservoir primaire forme préférentiellement un premier logement dans lequel la pompe de mise en mouvement du fluide s’étend ;

- l’enceinte de nébulisation comprend un atomiseur apte à transformer le fluide venant de ladite pompe en gouttelettes ;

- la pompe et l’atomiseur sont situés du même côté ;

- chacun parmi l’enceinte de nébulisation, le réservoir primaire et le réservoir secondaire est situé côte à côte avec chacun des deux autres ;

- l’enceinte de nébulisation et le réservoir secondaire sont situés au même niveau et sont en vis-à-vis d’une grande face du réservoir primaire ;

- l’enceinte de nébulisation, le réservoir primaire et le réservoir secondaire présentent des dimensions sensiblement identiques selon un axe longitudinal d’extension du système de nébulisation ;

- l’enceinte de nébulisation présente une longueur, selon l’axe longitudinal, comprise entre 10 et 20 cm ; - le réservoir primaire présente un volume compris entre 10 et 150 ml_ ;

- le réservoir secondaire présente une paroi inférieure épousant, au moins en partie, la forme du réservoir primaire ;

- le réservoir secondaire présente une paroi latérale épousant, au moins en partie, la forme de l’enceinte de nébulisation.

- le système de nébulisation comprend en outre un système de filtration du fluide contenu dans le réservoir primaire ;

- ledit système de filtration s’étend au niveau d’un deuxième logement formé par le réservoir primaire ;

- le système de nébulisation comprend un générateur de rayonnement ultraviolet fixé sur une paroi supérieure du réservoir primaire ;

- le générateur de rayonnement ultraviolet est sensiblement plan ;

- le système de nébulisation, en particulier ladite enceinte de nébulisation, comprend un système de récupération des grosses gouttes ;

- ledit système de récupération est situé au niveau du réservoir primaire ;

- le système de récupération des grosses gouttes communique avec le réservoir primaire ;

- le système de nébulisation comprend en outre un générateur de flux apte à générer un flux vecteur destiné à entraîner les gouttelettes à l’extérieur du système de nébulisation ;

- ledit générateur de flux s’étend au niveau d’un troisième logement formé par le réservoir primaire.

Présentation des figures

D’autres objets, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement dans la description qui suit, faite en référence aux figures annexées, dans lesquelles : - La figure 1 est une vue schématique, en perspective, d’un système de nébulisation selon l’invention comprenant un système d’alimentation en fluide et un nébuliseur ;

- la figure 2 est une vue schématique, en perspective, du système de nébulisation de la figure 1 , selon un autre angle de vue que celui illustré à la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue selon la coupe longitudinale A-A du système de nébulisation, le plan en coupe étant vertical au niveau d’un clapet d’alimentation entre un réservoir primaire et un réservoir secondaire;

- la figure 4 est une vue de dessous du système de nébulisation de la figure 1 ;

- la figure 5a est une vue schématique, en section, d’un générateur de rayonnement ultraviolet à deux cavités pouvant être utilisé avec ou sans système de filtration ;

- la figure 5b est une vue côté nébuliseur du système de nébulisation de la figure 1 , sans le système de filtration ;

- la figure 6 est une vue selon la coupe longitudinale B-B du système de nébulisation, le plan en coupe étant vertical au milieu d’un générateur de brouillard ;

- la figure 7 illustre de manière schématique l’itinéraire emprunté par le fluide dans le système de nébulisation ;

- la figure 8 présente l’évolution de la concentration en bactéries pour différents systèmes de filtration après une heure de recirculation au sein du système de nébulisation : les résultats obtenus avec le système de filtration utilisé dans le système de nébulisation selon l’invention sont représentés par la courbe ayant des symboles en forme de croix (à barres verticale et horizontale).

Description détaillée

En référence aux figures 1 et 2, l’invention concerne un système de nébulisation 1 comprenant un système d’alimentation en fluide et un nébuliseur. Le système de nébulisation 1 présente ici une configuration sensiblement parallélépipédique. Il s’étend longitudinalement selon un axe longitudinal X et présente des dimensions réduites selon un axe transversal Y, ledit axe Y étant orthogonal à l’axe X, et un axe Z, orthogonal aux axes X et Y, mais appropriées au dimensionnement du système d’alimentation et du nébuliseur selon la configuration sensiblement parallélépipédique.

Le système de nébulisation 1 est destiné à générer un brouillard de gouttelettes apte à rafraîchir rapidement l’air de l’habitacle d’un véhicule et assurant une sensation de froid immédiate pour les passagers dudit véhicule. Il est situé, par exemple, dans une console centrale localisée entre deux sièges situés à l’avant du véhicule automobile et est ainsi caché à la vue des passagers. Cet emplacement est pratique pour permettre une diffusion du brouillard de gouttelettes en direction des sièges situés à l’arrière du véhicule lorsque ledit système de nébulisation 1 est en fonctionnement.

À cet égard, le nébuliseur comprend une enceinte de nébulisation 50 alimentée en fluide par le système d’alimentation. Comme cela peut être mieux vu à la figure 2, l’enceinte de nébulisation 50 consiste en un corps creux de forme allongée s’étendant longitudinalement selon l’axe longitudinal X. Elle comprend un atomiseur 53 (figure 6) apte à générer des ondes acoustiques de sorte que le fluide provenant du système d’alimentation soit transformé en fines gouttelettes, c’est-à- dire nébulisé, puis répandu sous forme de brouillard dans l’habitable du véhicule. Le principe de fonctionnement de l’atomiseur 53 sera décrit plus loin.

Le brouillard de gouttelettes étant en contact direct avec les passagers du véhicule, il est primordial de maîtriser la concentration du fluide en bactéries. Une première manière de contrôler cette concentration en bactérie consiste à utiliser un fluide contenant peu ou pas d’éléments organiques, notamment des bactéries. Il est donc préférable que le fluide destiné à alimenter le nébuliseur soit de l’eau minérale ou de l’eau distillée ou tout autre fluide dont la concentration en bactéries est relativement faible.

Cette solution est certes intéressante, mais présente une efficacité limitée dans le temps, notamment lorsque le fluide est amené à stagner au sein du système de nébulisation 1. En effet, à moyen termes, même si le fluide contient initialement très peu ou pas de bactéries, le réservoir non stérilisé dans lequel il est conservé engendre une prolifération des bactéries. Il est alors susceptible de former des amas, ou encore des agrégats, qui forment un dépôt de boue, conventionnellement appelé « vase » ou « bio-film » dans le réservoir du système de nébulisation et dont la concentration en bactéries peut être élevée.

Une deuxième manière de contrôler cette contamination consiste d’une part à isoler le fluide de l’atmosphère extérieure durant la phase précédant sa nébulisation, et d’autre part à limiter le plus que possible la période de stagnation du fluide dans le système de nébulisation 1 , et plus particulièrement au sein du réservoir. De cette manière, on peut prévenir, ou au moins retarder substantiellement, la prolifération des bactéries et la formation de vase au sein du réservoir.

À cet égard, le système d’alimentation selon l’invention comprend un réservoir primaire 10 pour l’alimentation en fluide du nébuliseur, et un réservoir secondaire 20. En d’autres termes, le système d’alimentation comprend deux réservoirs distincts, le réservoir secondaire 20 étant monté sur le réservoir primaire 10 de façon amovible.

Selon l’invention, le réservoir primaire 10 et le réservoir secondaire 20 sont situés côte à côte le long de l’enceinte de nébulisation 50. Cela permet d’améliorer la compacité du système de nébulisation 1 , et ainsi, faciliter l’intégration dudit système de nébulisation dans son environnement.

Avantageusement, chacun parmi l’enceinte de nébulisation 50, le réservoir primaire 10 et le réservoir secondaire 20 est situé côte à côte avec chacun des deux autres. Autrement dit, le réservoir primaire 10 est situé côte à côte avec l’enceinte de nébulisation 50 et avec le réservoir secondaire 20, ici selon l’axe Z, tandis que le réservoir secondaire 20 est situé côte à côte avec l’enceinte de nébulisation 50, ici selon l’axe Y. Il en résulte que le système de nébulisation 1 présente de faibles dimensions selon l’axe transversal Y et l’axe Z, ce qui permet encore plus d’améliorer sa compacité et de faciliter son intégration au sein de la console centrale.

Avantageusement, encore, on peut remarquer que l’enceinte de nébulisation 50 et le réservoir secondaire 20 sont situés au même niveau. En l’espèce, l’enceinte de nébulisation 50 et le réservoir secondaire 20 sont situés au niveau d’une portion supérieure 2 du système de nébulisation 1. Le réservoir primaire 10 s’étend, quant à lui, essentiellement dans une portion inférieure 3 dudit système de nébulisation 1. Il comprend une paroi supérieure 1 1 et une paroi inférieure 12. Le réservoir secondaire 20 et l’enceinte de nébulisation 50 sont situés en vis-à-vis de la paroi supérieure 1 1.

De manière très avantageuse, on peut également remarquer que le réservoir primaire 10 et le réservoir secondaire 20 présentent des dimensions sensiblement identiques selon l’axe longitudinal X.

Encore plus avantageusement, le réservoir secondaire 20 présente une paroi inférieure 22 épousant, au moins en partie, la forme du réservoir primaire 10. Ladite paroi inférieure 22 est en vis-à-vis de la paroi supérieure 1 1 du réservoir primaire 10 et en suit les contours. Elle est également en vis-à-vis d’un système de génération 60 d’un flux vecteur qui sera décrit plus loin. Le réservoir secondaire 20 est ainsi disposé de manière rapprochée du réservoir primaire 10 et dudit système de génération 60 du flux vecteur. Le réservoir primaire 10, le réservoir secondaire 20 et le système de génération 60 d’un flux vecteur apparaissent comme imbriqués les uns dans les autres.

De plus, le réservoir secondaire 20 présente une paroi latérale 24 épousant, au moins en partie, la forme de l’enceinte de nébulisation 50. Le réservoir secondaire 20 et l’enceinte de nébulisation 50 sont ainsi très rapprochés l’un de l’autre, ce qui permet d’améliorer encore plus la compacité du système de nébulisation 1.

Avantageusement, le réservoir primaire 10 pour le fluide présente un volume limité. Ce volume est limité en ce qu’il ne constitue pas l’essentiel, c’est-à-dire la part la plus importante du volume rendu disponible par l’ensemble desdits réservoirs primaire 10 et secondaire 20. En cela, le réservoir primaire 10 forme un réservoir tampon.

Préférentiellement, le réservoir secondaire 20 est isolé de l’atmosphère extérieure. Autrement dit, il est hermétiquement clos avant toute utilisation. Il est destiné à être préalablement rempli de fluide. Ledit réservoir secondaire 20 se présente donc sous la forme d’un réservoir « prêt à l’emploi » rempli du fluide à nébuliser. En d’autres termes encore, il forme un réservoir d’appoint. Ainsi, à l’exception de la période comprise entre son chargement dans le réservoir secondaire 20 et la fermeture dudit réservoir 20, le fluide est conservé, au moins jusqu’à utilisation dans le système de nébulisation 1 , à l’abri de l’atmosphère extérieure et des sources de pollution diverses.

Préférentiellement, également, le réservoir secondaire 20 est en communication fluide avec le réservoir primaire 10 de façon monodirectionnelle afin d’autoriser une circulation du fluide depuis le réservoir secondaire 20 vers le réservoir primaire 10. Dans une telle configuration, la communication entre lesdits réservoirs primaire 10 et secondaire 20 étant monodirectionnelle, le fluide ne peut pas circuler en sens inverse, c’est-à-dire depuis le réservoir primaire 10 vers le réservoir secondaire 20, une fois qu’il est dans le réservoir primaire 10.

Dans cette configuration, le réservoir secondaire 20 étant isolé de l’atmosphère extérieure, en particulier avant utilisation, il est particulièrement bien adapté à un stockage durable du fluide. Autrement dit, le réservoir secondaire 20 convient à un stockage sur une période de temps relativement longue du fluide. Après mise en place du réservoir secondaire 20, le fluide ainsi conservé pénètre dans le réservoir primaire 10 en ayant été peu ou pas exposé aux bactéries. Concomitamment, le réservoir primaire 10 ayant un volume limité, il favorise un stockage transitoire, c’est-à-dire limité dans le temps, du fluide ce qui est particulièrement avantageux dans le cadre de l’invention.

Précisons, en effet, que lorsque le système de nébulisation 1 de l’invention est en fonctionnement, le fluide contenu dans le réservoir primaire 10 est continuellement pompé afin d’être transformé en gouttelettes dans l’enceinte de nébulisation 50. Parallèlement, et de manière tout aussi continuelle, le fluide venant du réservoir primaire 10 et nébulisé est substitué par le fluide encore contenu dans le réservoir secondaire 20. Ceci limite, avantageusement, considérablement le phénomène de stagnation du fluide et, à moyen termes, la formation de vase au fond du réservoir primaire 10. En outre, le volume limité du réservoir primaire 10 permet de limiter la proportion de fluide amené à stagner lorsque le système de nébulisation 1 n’est pas en fonctionnement.

Le fluide s’écoule depuis le réservoir secondaire 20 vers le réservoir primaire 10 par gravité de sorte que la communication fluide entre lesdits réservoirs primaire 10 et secondaire se fasse de façon monodirectionnelle. Le système d’alimentation peut comprendre un clapet d’alimentation 30 permettant une communication fluide entre le réservoir primaire 10 et le réservoir secondaire 20.

De préférence, le clapet d’alimentation 30 peut être situé au niveau d’une partie, dite haute, du réservoir primaire 10 rapprochée du réservoir secondaire 20 et une partie, dite basse, du réservoir secondaire 20 rapprochée du réservoir primaire 10. Le clapet d’alimentation 30 est, de préférence, monté de manière étanche sur la partie haute du réservoir primaire 10 afin d’éviter toute perte lors de la circulation du fluide entre les deux réservoirs 10, 20. Il permet encore d’éviter toute perte de fluide lorsque le réservoir secondaire 20 est retourné.

À cet égard, et comme cela peut être mieux vu à la figure 3 qui illustre une vue en coupe longitudinale du système de nébulisation 1 selon le plan de coupe A-A de la figure 2, le clapet d’alimentation 30 comprend un orifice d’admission 33 du fluide dans le réservoir primaire 10. Préférentiellement, l’orifice d’admission 33 est lui- même situé dans le réservoir primaire 10.

Il est, plus précisément, séparé d’une paroi supérieure du réservoir primaire 10 par une distance, d, appropriée de sorte que le niveau maximum de fluide qui peut être atteint dans le réservoir primaire 10 est limité à un plan, dans le cas d’espèce sensiblement horizontal, passant par l’orifice d’admission 33. Ce niveau maximum de remplissage du réservoir primaire 10 permet de garantir une circulation du fluide uniquement depuis le réservoir secondaire 20 vers le réservoir primaire 10. Cela dit, cette fonction peut être réalisée en utilisant d’autres moyens/méthodes connu(e)s de l’homme du métier, comme par exemple des clapets à ressort tels que ceux utilisés dans les systèmes de nébulisation pour habitats ou encore des systèmes pilotés à électrovannes, ces derniers étant plus complexes à utiliser et plus coûteux.

Préférentiellement, le réservoir primaire 10 est maintenu à demeure dans le système d’alimentation, tandis que, comme déjà dit, le réservoir secondaire 20 est détachable du réservoir primaire 10. Dans une telle configuration, une fois que le réservoir secondaire 20 est complètement vidé du fluide, celui-ci peut être remplacé par un nouveau réservoir 20 par le conducteur du véhicule, ou toute autre personne. Cela permet d’éviter que le conducteur du véhicule n’ait à remplacer l’ensemble du système de nébulisation 1 à chaque fois que le fluide est épuisé ou ne remplisse un réservoir avec un fluide d’origine non contrôlée.

Autrement dit, le réservoir primaire 10 est avantageusement fermé. On entend par là que le remplissage du réservoir primaire 10 n’est pas effectué par un circuit ouvert mais au moyen du réservoir secondaire 20 qui est lui-même isolé de l’atmosphère extérieure.

S’il le souhaite, le conducteur du véhicule peut utiliser un réservoir secondaire 20 de remplacement contenant un fluide dont les propriétés sont similaires, notamment en ce qui concerne la concentration en bactéries, à celle du réservoir secondaire 20 initialement prévu, i.e. intégré, dans le système de nébulisation 1. Cela dit, le fluide peut comprendre d’autres constituants, qui lui confère, par exemple, des senteurs ou d’autres propriétés, à condition que ceux-ci ne présentent pas de danger pour la santé de l’utilisateur. Par exemple, le fluide peut contenir une goutte de fragrance.

Un exemple de clapet d’alimentation 30 qui conviendrait au système d’alimentation de la configuration ci-dessus mentionnée peut être formé pour coopérer avec un col 32 situé au niveau de la partie basse du réservoir secondaire 20 et délimitant l’orifice d’admission 33. Il comprend un organe mâle 31 en saillie de la partie haute dudit réservoir primaire 10, ledit organe mâle étant apte à s’insérer dans le col 32.

Ledit col 32 est configuré pour être inséré dans une ouverture prévue dans la paroi supérieure 1 1 du réservoir primaire 10. Avant usage, le col 32 est fermé, par exemple, par un opercule apte à être percé par l’organe mâle 31.

L’organe mâle 31 est plus particulièrement apte à occuper une première position dans laquelle aucun réservoir secondaire 20 n’est présent, et une position où une pression est exercée par le col 32 et dans laquelle l’orifice d’admission 33 est en configuration ouverte et laisse passer le fluide.

Lorsque l’organe mâle 31 est inséré dans ledit col 32, l’orifice d’admission 33 passe ainsi en configuration ouverte et le réservoir secondaire 20 et le réservoir primaire 10 sont raccordés de manière fluidique. Plus précisément, le fluide circule depuis le réservoir secondaire 20 vers le réservoir primaire 10, mais la circulation inverse n’est pas possible pour les motifs précités. Avantageusement, le réservoir primaire 10 présente un volume compris entre 10 et 150 ml_. Comme cela a été précisé précédemment, ce volume ne doit pas être trop élevé afin de limiter la période durant laquelle le fluide est stocké dans le réservoir primaire 10.

De plus, un volume minimum de fluide est requis afin de permettre l’amorçage de la pompe 40 lorsque le système de nébulisation 1 est mis en marche. De plus, encore, le niveau de fluide dans le réservoir primaire 10 ne doit pas être trop faible au risque de nuire au bon fonctionnement du nébuliseur, lui-même, lorsque le système 1 est en marche. En effet, si le nébuliseur est insuffisamment alimenté en fluide, et notamment l’atomiseur 53, celui-ci peut subir une usure prématurée obligeant le conducteur du véhicule à le remplacer dans son intégralité.

À cet égard, le réservoir primaire 10 peut être équipé d’un capteur 35 de niveau apte à détecter un volume insuffisant de fluide dans ledit réservoir primaire 10. Le capteur de niveau 35 peut être positionné de manière appropriée au sein du réservoir primaire 10 afin de détecter lorsque le volume de fluide est inférieur à 50 mL.

Préférentiellement, le volume du réservoir secondaire 20 est supérieur au volume du réservoir primaire 10. Comme cela a été précisé précédemment, le réservoir secondaire 20 est plus adapté au stockage durable du fluide car il est préalablement rempli de fluide et isolé de l’atmosphère extérieure. Concomitamment, le réservoir primaire 10 ayant un volume limité, il favorise un stockage transitoire du fluide. En optant pour un réservoir secondaire 20 ayant un volume supérieur à celui du réservoir primaire 10 on favorise la conservation du fluide à l’abri des sources de pollution extérieures et, parallèlement, on limite encore plus la quantité de fluide circulant au sein du système de nébulisation et la quantité de fluide susceptible d’être polluée par l’air. De plus, on facilite et on accélère le nettoyage dudit fluide.

En pratique, bien qu’il n’y ait pas de limite maximale en ce qui concerne le volume du réservoir secondaire 20, il est néanmoins avantageux que celui-ci ait un volume approprié à son dimensionnement provenant de son positionnement côte à côte le long de l’enceinte de nébulisation 50. Cela permet, en effet, d’avoir un système de nébulisation 1 dont la compacité est améliorée. Comme cela a été mentionné précédemment, le système d’alimentation comprend, de préférence, une pompe 40 de mise en mouvement du fluide. La pompe 40 est configurée pour alimenter l’enceinte de nébulisation 50 du fluide venant du réservoir primaire 10. Elle est avantageusement située en aval du réservoir primaire 10 et en amont de l’enceinte de nébulisation 50 relativement à la direction d’écoulement du fluide.

Préférentiellement, la pompe 40 de mise en mouvement du fluide est alimentée en électricité au moyen d’un module d’alimentation électrique (non illustré), MANGP, aux fins de son amorçage. Le module d’alimentation électrique, Maiim, est adapté pour appliquer à ladite pompe 40 une tension U P , dite tension d’alimentation de la pompe.

Comme cela peut être mieux vu à la figure 4, le réservoir primaire 10 forme avantageusement un premier logement 17 dans lequel la pompe 40 de mise en mouvement du fluide s’étend. Le réservoir primaire 10 est délimité, au niveau d’une bordure proximale 14, par un plan, Pi, d’axes Y et Z (l’axe Z étant orthogonal de la figure 4) et, au niveau d’une première bordure latérale 15, par un plan, P 2, d’axes X et Z. Le premier logement 17 est délimité extérieurement par les plans Pi et P2. La pompe 40 de mise en mouvement du fluide peut déborder légèrement au-delà des plans Pi et P2. Cette configuration permet de réduire l’extension du système de nébulisation 1 , selon les axes X et Y, et par conséquent son encombrement.

La pompe 40 de mise en mouvement du fluide est reliée de manière fluidique audit réservoir primaire 10 par l’intermédiaire d’un canal 41. Comme cela est illustré à la figure 3, ce canal 41 s’étend essentiellement à l’intérieur du réservoir primaire 10. Il forme une crépine d’aspiration 41 de la pompe. Cette configuration est très avantageuse. En effet, elle permet de réduire la distance séparant la pompe 40 de mise en mouvement du fluide du réservoir primaire 10, d’améliorer la compacité du système de nébulisation.

En outre, la pompe 40 de mise en mouvement du fluide est en communication fluidique avec l’enceinte de nébulisation 50 par l’intermédiaire d’un système de filtration 70. Le système de filtration 70 permet, dans l’éventualité où des bactéries seraient présentes dans ledit fluide, de les filtrer, voire de les tuer.Son fonctionnement sera décrit plus loin. À cet égard, une première canalisation externe (non illustrée) relie de manière fluidique la pompe 40 et le système de filtration 70 via un raccord 42 de la pompe et un raccord 71 du système de filtration (figs. 3 et 4). De plus, une deuxième canalisation externe (non illustrée) relie de manière fluidique le système de filtration 70 à l’enceinte de nébulisation 50 via un raccord 73 du système de filtration et un raccord 56 de l’enceinte de nébulisation (figs. 1 et 2). La figure 7 résume de manière schématique l’itinéraire emprunté par le fluide depuis le réservoir secondaire 20 jusqu’à sa dispersion sous forme de brouillard dans l’enceinte de nébulisation 50.

La pompe 40 de mise en mouvement du fluide et l’atomiseur 53 sont idéalement situés du même côté par rapport à l’enceinte de nébulisation. Ils sont ainsi avantageusement tous deux positionné à proximité du système de filtration 70, ce qui permet d’une part de réduire la distance parcourue par le fluide entre la pompe 40 et l’enceinte de nébulisation 50 et d’autre part d’améliorer la compacité du système de nébulisation.

Ainsi, ledit réservoir primaire 10 est uniquement en communication avec le réservoir secondaire 20 et la pompe 40 de mise en mouvement du fluide. Cela limite, encore plus, la prolifération des bactéries et la formation de vase au fond dudit réservoir primaire 10. Cela étant, il pourra en outre être relié à l’enceinte de nébulisation par un système de récupération 80, 82 des grosses gouttes qui sera décrit plus loin.

Comme illustré à la figure 4, le réservoir primaire 10 forme préférentiellement un deuxième logement 18 dans lequel le système de filtration 70 du fluide s’étend. Le réservoir primaire 10 est délimité, au niveau d’une bordure distale 16, par un plan, P3, d’axes Y et Z. Le deuxième logement 18 est délimité extérieurement par les plans P2 et P3. Le système de filtration 70 peut déborder légèrement au-delà des plans P2 et P3. Sur la figure 4, on peut remarquer qu’un raccord prévu pour une canalisation déborde sensiblement au-delà du plan P3. Cette configuration permet de réduire l’encombrement du système de nébulisation 1 , selon les axes X et Y.

Le système de filtration 70 peut comprendre classiquement une membrane, ou encore une barrière antibactérienne (non illustrée), adaptée pour filtrer les bactéries. On entend par « filtrer » que la membrane piège, ou encore arrête, les bactéries. Cela dit, l’utilisation d’une telle membrane présente des limites. En effet, la membrane piège les bactéries sans les tuer. Ainsi, sur le long terme, de surcroît lorsque le fluide utilisé présente une concentration en bactéries non contrôlée, la membrane accumule une proportion élevée de bactéries. En cela, la membrane est plus efficace pour bloquer les bactéries arrivant sur sa paroi amont relativement au sens de circulation du fluide. Cependant, cela induit une perte de charge importante, c’est-à-dire que la pression nécessaire pour la traverser augmente, ce qui entraîne une perte de débit. Un système de nébulisation équipé d’un tel système de filtration 70 génère alors un débit de brouillard plus faible. Afin de remédier à cette situation, le conducteur ou toute autre personne, serait donc contraint à remplacer le système de filtration.

Alternativement ou cumulativement à l’utilisation de la membrane, le système de filtration 70 peut avantageusement comprendre un générateur de rayonnement ultraviolet 72. Préférentiellement, le générateur 72 est connecté à une entrée fluide du système de filtration 70 via le raccord 71 et/ou à une sortie fluide dudit système de filtration 70 via le raccord 73.

Le générateur 72 de rayonnement ultraviolet est apte à tuer les bactéries contenues dans le fluide. Un tel générateur 72 est particulièrement avantageux car il permet de tuer, les bactéries et non simplement les piéger. Préférentiellement, il comprend une source 74 apte à émettre le rayonnement ultraviolet.

De préférence, la source 74 émet un rayonnement ayant une longueur d’onde comprise entre 100 et 280 nm. La part de rayonnement efficace, c’est-à-dire la part de rayonnement qui permet de tuer les bactéries est située entre 200 et 280 nm. Toutefois, la source de rayonnement peut émettre entre 280 et 400 nm même si les performances sont moindres en termes de proportion de bactéries tuées.

De manière très avantageuse, le générateur de rayonnement ultraviolet 72 consiste en un réacteur à photolyse à diodes électroluminescentes émettant entre 100 et 280 nm. Les diodes électroluminescentes 74 sont des sources présentant de nombreux avantages. Elles ont une faible consommation, fonctionnent en tension d’alimentation continue et n’engendrent pas de problème de compatibilité électromagnétique, ce qui facilite leur intégration au sein du système. Elles présentent également de faibles dimensions ce qui permet de conserver un système compact. De plus, elles ne nécessitent pas l'utilisation de mercure et présentent une longue durée de vie, ce qui représente un atout pour des problématiques de recyclage et de maintenance.

Les performances d’un tel générateur 72 ont été étudiées expérimentalement sous forme d’un test comparatif et sont présentées à la figure 8. Plus précisément, la concentration de bactéries a été évaluée en fonction du temps d’exposition du fluide au générateur 72, le fluide étant de l’eau, ni distillée ni filtrée. Avec l’invention, alors qu’initialement, la concentration en bactéries est d’environ 1 ,9- 10 5 CFU/mL, celle-ci diminue rapidement pour atteindre 210 CFU/mL au bout de 5 min, puis moins de 3,5 CFU/mL après seulement 20 minutes. Au bout de 40 minutes la concentration de bactéries est quasiment nulle, c’est-à-dire proche de zéro. La figure 8 montre la meilleure performance de l’invention comparée aux autres méthodes employées pour le test.

Préférentiellement, le générateur 72 de rayonnement ultraviolet est alimenté en électricité au moyen du module d’alimentation, Maiim. Cela n’est toutefois pas obligatoire dans le cas de la présente invention. Le module d’alimentation électrique Mann est adapté pour appliquer audit générateur 72 une tension U g , dite tension d’alimentation du générateur 72. La tension d’alimentation U g du générateur peut être égale à la tension d’alimentation U P de la pompe 40.

Dans une telle configuration, le module d’alimentation ainsi commun à la pompe 40 et au générateur de rayonnement UV. Cela permet d’une part de réduire le coût d’un tel système et d’autre part de simplifier le montage électrique du système de nébulisation 1 puisqu’il est possible d’alimenter indifféremment le générateur 72 et la pompe 40. Cela permet encore de gagner en compacité.

Préférentiellement, la tension d’alimentation du générateur U g est une tension continue comprise entre 10 et 16V. Incidemment, la tension d’alimentation U P de la pompe 40 de mise en mouvement du fluide est comprise entre 10 et 16 V. Ces tensions permettent d’envisager l’alimentation en électricité du générateur 72 et de la pompe 40 au moyen d’une batterie d’accumulateur, même lorsque le véhicule n’est pas en marche. Un exemple de générateur 72 de rayonnement ultraviolet pouvant convenir pour le système de nébulisation 1 est illustré sur la figure 5a. Il est composé de deux cavités 75, 76. Une première cavité 75 comprend la source de rayonnement ultraviolet, préférentiellement consistant en un réacteur à photolyse à diode électroluminescente, et une deuxième cavité 76 est dédiée à la circulation de l’eau et destiné au refroidissement de la source de rayonnement ultraviolet, par exemple une LED, qui lorsqu’elle est utilisée sur une longue période est amenée à chauffer.

En outre, il est également possible de combiner, au sein du système de filtration 70, la membrane et le générateur 72 de rayonnement ultraviolet. À cet effet, le système de filtration 70 peut être compartimenté de sorte que la membrane soit située en amont du générateur 72 relativement au sens de circulation du fluide dans ledit système de filtration 70. Autrement dit, le fluide traverse la membrane dans un premier temps puis le générateur 72 de rayonnement UV dans un second temps.

Dans cette configuration, la membrane joue le rôle d’un pré-filtre de sorte que si des particules sont présentes dans le fluide elles sont préférentiellement arrêter avant d’atteindre le générateur 72 de rayonnement UV. De plus, cette configuration est avantageuse en ce que si des bactéries se sont accumulées au niveau de la membrane, le générateur 72 de rayonnement UV étant situé en aval de ladite membrane, celui-ci est capable de tuer les bactéries qui auraient proliféré à partir de cette souche bactérienne.

Le fluide sortant du système de filtration 70 pénètre ensuite dans le nébuliseur.

Alternativement, le générateur 72 de rayonnement ultraviolet peut être intégré à un élément dudit système d’alimentation autre que le système de filtration 70. La figure 5b illustre un exemple de générateur 72 de rayonnement ultraviolet. Il peut être fixé sur la paroi supérieure 1 1 du réservoir primaire 10. Autrement dit, le générateur 72 peut être fixé au-dessus et en contact direct avec la paroi supérieure 1 1.

Dans cette position, le générateur 72 est moins exposé à l’eau et au gel comparativement à une configuration où il serait fixé sur la paroi inférieure 12. En effet, il convient de rappeler ici que le système de nébulisation 1 est localisé au niveau de la console centrale du véhicule et que ladite console étant située au niveau d’une partie basse du véhicule elle peut être exposée à de tels phénomènes suivant les conditions climatiques.

De plus dans une telle configuration, un système de filtration 70 pourra être évité, ce qui permet de réduire l’encombrement du système de nébulisation 1.

De plus, encore, le générateur de 72 étant fixé au-dessus du réservoir primaire 10, il est avantageusement localisé de sorte à tuer les bactéries qui pourraient s’être formées au sein du dit réservoir primaire 10. De plus, encore, les bactéries étant tuées en amont de la pompe relativement au sens de circulation du fluide, cela permet de garantir que le fluide pénétrant dans ladite pompe, puis dans le nébuliseur ne comprend pas de bactéries encore vivantes au terme d’un certain nombre de cycles.

En outre, et comme on peut le remarquer, le générateur 72 de rayonnement ultraviolet selon l’exemple de réalisation illustré à la figure 5b est avantageusement substantiellement plan. On entend par « substantiellement plan » que ledit générateur 72 présente une faible épaisseur selon l’axe Z, et qu’il présente des dimensions appropriées selon l’axe longitudinal X et l’axe transversal Y. Dans une telle configuration, le générateur 72 peut aisément être intégré dans un espace vide situé entre le nébuliseur et le réservoir primaire 10 de sorte que son insertion dans le système de nébulisation ne nécessite pas un redimensionnement des autres pièces.

Du fait que le générateur 72 est substantiellement plan et positionné au- dessus du réservoir primaire 10, il peut être placé à proximité immédiate du système de récupération 80, 82 des grosses gouttes du nébuliseur. Ainsi, le refroidissement du générateur 72 de rayonnement ultraviolet peut être encore mieux contrôlé. En effet, le fluide qui s’écoule depuis l’enceinte de nébulisation 50 vers le réservoir primaire 10 permet avantageusement de refroidir le générateur 72. Soulignons également que cette configuration permet de traiter non seulement le fluide mais aussi l’air, à l’origine des bactéries, et le fond du réservoir primaire 10, où se concentre l’essentiel de la prolifération bactérienne.

En référence à la figure 6, et comme cela a été mentionné précédemment, le nébuliseur comprend une enceinte de nébulisation 50. L’enceinte de nébulisation 50 comporte au moins une chambre de nébulisation 51 et une cheminée de nébulisation 54. La chambre de nébulisation 51 et la cheminée de nébulisation 54 sont disposées, ici, l’une à la suite de l’autre selon la direction de l’axe longitudinal X. En d’autres termes, la chambre de nébulisation 51 et la cheminée de nébulisation 54 sont coaxiales. Elles sont de forme cylindrique de section globalement circulaire, concentriques. On peut remarquer que la chambre de nébulisation 51 présente une plus grande section transversale que celle de la cheminée de nébulisation 54.

La chambre de nébulisation 51 comporte également une buse de nébulisation 52 munie de l’atomiseur 53.

L’axe longitudinal de la buse de nébulisation 52 est sensiblement parallèle à l’axe longitudinal X, en l’espèce il est horizontal sur la figure 6. La buse de nébulisation 52 est disposée au moins en partie à l’intérieur de la chambre de nébulisation 51. L’insertion de la buse de nébulisation 22 pourra s’effectuer par l’intermédiaire d’une ouverture (non représentée) avec, au besoin, interposition d’un joint (lui aussi non représenté).

La buse de nébulisation 52 comporte une paroi latérale délimitant un volume intérieur apte à contenir le liquide à nébuliser. La section transversale intérieure de cette paroi latérale peut présenter un rétrécissement progressif en direction d’un orifice de sortie pour le fluide. Le rétrécissement progressif permet de former un concentrateur d’ondes acoustiques.

La buse de nébulisation 52 comporte aussi au moins un orifice 52a d’entrée pour le fluide à nébuliser qui permet l’introduction du fluide dans le volume intérieur de la buse. L’orifice d’entrée 52a est en communication fluidique avec la pompe et/ou le filtre. Dans un exemple particulier, une pluralité d’orifices d’entrée 52a, par exemple quatre, pour le fluide sont prévus autour de l’axe longitudinal X de la buse de nébulisation 52, dans une zone proche de l’atomiseur 53. Les orifices d’entrée 52a sont, de préférence répartis angulairement autour de l’axe longitudinal X.

La buse de nébulisation 52 comporte encore au moins un orifice de sortie 52b par lequel une partie du fluide est expulsée de ladite buse 52 en étant transformée en gouttelettes lorsque l’atomiseur est alimenté. L’orifice de sortie 52b est, de préférence situé à égale distance de tous les orifices d’entrée 52a dans l’éventualité où la buse 52 présente une pluralité d’orifices d’entrée 52a. De préférence, l’atomiseur 53 consiste en un élément (céramique) piézo électrique. L’élément piézo-électrique est apte à émettre des ondes acoustiques dans le fluide à nébuliser ce qui permet de générer un brouillard de gouttelettes du fluide lorsque la buse de nébulisation 52 est remplie par ce dernier et lorsque l’élément piézo-électrique émet des ondes acoustiques de fréquence et d’intensité appropriées.

De manière préférentielle, l’élément piézo-électrique pourra émettre des ultrasons dont la fréquence sera comprise entre 1 MHz et 3 MHz, notamment entre 1 ,7 MHz et 2,4 MHz.

L’élément piézoélectrique est, par exemple, fait de titano-zirconate de plomb.

Par exemple, le diamètre des gouttelettes contenues dans le brouillard suit un profil gaussien situé entre 0 et 20 miti, ce profil étant centré sur 2 à 3 pm en termes de nombres de gouttes et sur 8 à 10 pm en termes de volume de gouttes.

Aux fins du transport des gouttelettes du fluide, le nébuliseur est relié de manière fluidique au système de génération 60 d’un flux vecteur, notamment un flux d’air.

Le système de génération 60 d’un flux vecteur est situé sur l’autre versant du système de nébulisation 1 , en particulier entre le réservoir primaire 10 et le réservoir secondaire 20 (Fig. 1 ). Plus précisément, et comme cela peut être vu à la figure 4, il est avantageusement situé au niveau d’un troisième logement 19 formé par le réservoir primaire 10. Le réservoir primaire 10 est délimité, au niveau d’une deuxième bordure latérale 13, par un plan, P 4 , d’axes Y et Z. Le troisième logement 19 est délimité extérieurement par ledit plan P 4 . Le système de génération du flux vecteur peut déborder légèrement au-delà du plan P 4 , et donc du troisième logement 19. Cette configuration permet de réduire l’extension, selon l’axe Y, du système de nébulisation 1 et donc son encombrement. Cela étant, le système de génération 60 d’un flux vecteur peut être positionné indifféremment autour de l’enceinte de nébulisation 50.

Le système de génération 60 d’un flux vecteur, notamment d’air, est raccordé à l’enceinte de nébulisation 50 au niveau de la cheminée de nébulisation 54 de sorte à générer un flux d’air à l’intérieur de ladite cheminée de nébulisation 54. L’air provenant du système de génération 60 pénètre dans la cheminée 54 par l’intermédiaire d’un canal d’amenée 62 (fig. 6). Ce canal d’amenée 62 comprend un filtre et un générateur de flux d’air (non visibles) permettant de générer un flux d’air dont le débit est compris entre 5 et 10 m 3 /h (mètre cube par heure). De cette manière, les gouttelettes sortant de la buse de nébulisation 52 sont transportées sous forme de brouillard de gouttelettes depuis la cheminée de nébulisation 54 vers une sortie 55 de l’enceinte de nébulisation 50, comme cela est illustré par des flèches en pointillés à la figure 6. Concomitamment, le débit du brouillard de gouttelettes généré au niveau de la cheminée de nébulisation est sensiblement égal au débit de fluide s’écoulant dans le réservoir primaire 10. Ce débit est compris entre 0 et 20 ml_/mm (millilitre par minute) environ.

À ce propos, l’enceinte de nébulisation 50 mesure préférentiellement entre 10 et 20 cm. En d’autres termes, la distance séparant une bordure distale de la chambre de nébulisation et la sortie 55 de ladite enceinte de nébulisation est comprise entre 10 et 20 cm. Cette distance est suffisante pour permettre la génération puis le transport des gouttelettes du fluide depuis l’atomiseur 53 jusqu’à la sortie 55, via la cheminée de nébulisation 54.

Cela étant, seules les gouttelettes les plus fines peuvent sortir de l’enceinte de nébulisation 50. En effet, la cheminée de nébulisation 54 comprend une portion inclinée 54a, qui en l’espèce est inclinée vers le haut du système de nébulisation 1. La portion inclinée 54a permet, du fait de son inclinaison, de filtrer les gouttelettes en fonction de leur poids. Autrement dit, la portion inclinée 54a est sélective pour ce qui est du poids des gouttelettes.

Effectivement, lors de leur transport dans le flux vecteur, les plus grosses gouttelettes n’ayant pas eu suffisamment d’élan pour parcourir intégralement la portion inclinée 54a, notamment du fait de leur poids, retombent dans une portion droite 54b de ladite cheminée 54.

Ces grosses gouttelettes sont ensuite récupérées au niveau du système de récupération 80, 82 des grosses gouttes du système d’alimentation en fluide. Comme illustré à la figure 6, le système de récupération 80, 82 des grosses gouttes comprend un premier retour grosses gouttes 80 situé à proximité de la bordure distale 16 et un deuxième retour 82 grosses gouttes 82 situé à proximité de la bordure proximale 14 du réservoir primaire 10. Les retours grosses gouttes 80, 82 sont en communication fluidique avec le réservoir primaire 10, ce qui permet au fluide provenant de l’enceinte de nébulisation 50 d’atteindre directement le réservoir primaire 10 par gravité sans avoir recours à des canalisations supplémentaires. Par exemple, les retours grosses gouttes 80, 82 peuvent consister en des liaisons fluidiques présentant une portion élargie au niveau de l’enceinte de nébulisation 50.

Le fluide s’écoule à travers le système de récupération 80, 82 des grosses gouttes avec un débit d’environ 1 L/min (litre par minute). La représentation simplifiée de l’itinéraire est illustré à la figure 7. Une fois que les grosses gouttelettes ont atteint le réservoir primaire 10, elles repartent dans le circuit d’alimentation en fluide. En cela, la pompe 40 de mise en mouvement du fluide, le système de filtration 70, l’enceinte de nébulisation 50 (incluant la cheminée 54), et le réservoir primaire 10 forment un circuit en boucle fermée. L’itinéraire du fluide au sein du système de nébulisation 1 est ainsi non seulement optimisé mais permet également d’éviter toute perte de fluide.

En conclusion, selon les modes de réalisation illustrés, le mode de fonctionnement du système de nébulisation 1 est rappelé ci-dessous.

Le fluide est, initialement, contenu dans le réservoir secondaire 20 au sein duquel il est maintenu à l’abri de l’atmosphère extérieure.

Le fluide s’écoule ensuite depuis le réservoir secondaire 20 vers le réservoir primaire 10, sans pouvoir circuler dans le sens inverse.

Le fluide est ensuite transporté vers le système de filtration 70 au moyen de la pompe 40 de mise en mouvement du fluide.

Dans l’éventualité où le système d’alimentation en fluide est équipé du système de filtration 70 (Figs, 1 -4 ; 6), le fluide atteint le système de filtration 70. Il y est filtré et/ou les bactéries qu’il contient sont éliminées. Le fluide circule ensuite depuis le système de filtration 70 jusqu’au nébuliseur.

Dans le cas particulier où le générateur 72 de rayonnement ultraviolet est fixé sur la paroi supérieure 1 1 du réservoir primaire 10 et où il n’y a pas de système de filtration 70, le fluide atteint directement le nébuliseur après son passage dans la pompe 40.

Le fluide est ensuite transformé en gouttelettes au niveau d’une buse de nébulisation 52 au moyen d’un atomiseur 53. À la sortie de la buse de nébulisation 52, le fluide entre dans une cheminée de nébulisation 54 où il sera transporté vers la sortie de l’enceinte de nébulisation 55 sous forme de brouillard. À cet égard, le système de génération 60 du flux vecteur génère le flux vecteur à l’intérieur de la cheminée 54.

Les fines gouttelettes sortent du système de nébulisation 1 , emportées par le flux vecteur, par la portion inclinée 54a de la cheminée de nébulisation, tandis que les grosses gouttelettes, sous l’effet de leur poids, retombent dans la portion droite 54b de la cheminée.

Ces grosses gouttelettes sont ensuite récupérées par un système de récupération 80, 82 des grosses gouttes connecté de manière fluidique au réservoir primaire 10. Elles se mélangent au fluide contenu dans ledit réservoir primaire 10 et repasse par le circuit normal, c’est-à-dire la pompe 40 de mise en mouvement du fluide, le système de filtration 70 si présent, et enfin le nébuliseur.