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Title:
NEW DERIVATIVES OF POLYCARBONE SULFIDES, PREPARATION AND APPLICATIONS THEREOF, PARTICULARLY IN ELECTROCHEMISTRY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1985/001293
Kind Code:
A1
Abstract:
Derivatives of polycarbon sulfides comprising units Rx (CSm)n wherein: R is H, an alkaly metal or a transition metal; x is the introduction ratio of R in the carbon-sulfur structure, m is the sulfur substitution ratio and n is the number of units of the polymer chain. The insertion of R is reversible as it may be seen in the sole figure.

Inventors:
ARMAND MICHEL (FR)
FOULETIER MIREILLE (FR)
DEGOTT PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR1984/000202
Publication Date:
March 28, 1985
Filing Date:
September 18, 1984
Export Citation:
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Assignee:
ELF AQUITAINE (FR)
International Classes:
C08F8/34; H01M4/60; H01M10/052; H01M10/0565; (IPC1-7): C08F8/34
Foreign References:
US3660362A1972-05-02
FR2011812A11970-03-13
BE445952A
Other References:
See also references of EP 0157818A1
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Claims:
lŒVENDτCATrONS
1. Dérivés de sulfures de polycarbone, caractérisés en ce qu'ils comprennent des motifs de formule : dans laquelle : R représente 'HZ, un métal alcalin, notamment Li, Na, K, un élément de transition tel que Ag, Zn, Cu, Co ou analogu .
2. correspond au taux d'insertion de R dans la structure IQ carbone. soufre, et présente une valeur de 0 à m/valencedu métal (ces. valeurs étant incluses) ; m représente le taux de substitution en soufre avec 0<m^l, et n représente le nombre de motifs présents dans la chaîne 15. polymère carbonée.
3. 2 Dérivés selon la revendication 1, caractérisés en ce que R représente un métal alcalin tel que Li ou Na.
4. Dérivés selon la revendication 1, caractérisés en ce que R représente un métal de transition tel que Ag, Cu, Zn, Co ou 20 analogue.
5. Dérivés selon la revendication 1, caractérisés en ce que x ≈ O.
6. Procédé de préparation de dérivés selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on fait 25 réagir du soufre, ou un dérivé capable de libérer du soufre, avec un polycarbone réduit formé de chaînes de carbone liné¬ aire comprenant des motifs de structure . (CM ) . dans laquelle M représente un métal alcalin et* z le taux d'insertion du métal alcalin sur la chaîne carbonée.
7. 3Q.
8. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'on utilise un excès de soufre par rapport à la stoéchiométrie e qu'on effectue la réaction à des températures allant jusqu'à environ 350°C, de préférence de l'ordre de 150 à.2Q0°C, et en présence d'un catalyseur.
9. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce'qu'on soumet tout d'abord le polymère réduit à une étape de réoxydation sous l'action d'une quantité de soufre infé¬ rieure à la stoéchiométrie, en opérant à. une température 5 voisine de l'ambiante, puis qu'on traite le produit résultan avec du soufre à. une température plus élevée pouvant aller jusqu'à 35Q°C, de préférence de 150 à 2Q0°C.
10. 9 Electrodes utilisables dans des générateurs électrochimique primaires ou secondaires, caractérisées en ce qu'elles IQ comprennent un dérivé de sulfure de polycarbone selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 et un liant, par exempl de type polymère.
11. Application des électrodes, selon la revendication 9, élaborées à partir d'un dérivé de sulfure de polycarbone 15 dans lequel x = 0, pour la récupération sélective de métaux de transition, en particulier, dans les effluents industriels .
12. Dérivés sulfurés de carbone linéaire, caractérisés en ce qu'ils se présentent sous la forme d'un copolymère de poly¬ acétylêne et d'un sulfure de polycarbone linéaire substitué 2Q représenté par la formule (I) : 1 : (Rx CSm}n dans laquelle : R représente H', un métal alcalin ou un élément de transi 25 tion x représente le taux d'insertion de R dans la structure du polycarbone linéaire et est compris entre 0 et m/valence du métal, ces valeurs étant incluses; m représente le taux de substitution en soufre et est 30 compris entre 0 et 1 avec 0<m. ξ.l, se présentant sous l formule II II : (CH)p (Rx CSm l. p)n formule dans laquelle R, x, m, ont la. même signification que dans la formule I, p est compris entre Q . non inclus 35 et 1, et n représente le nombre de motifs dans la chaîne, .
13. Dérivés selon la revendication .11, caractérisés en ce que R est un métal alcalin choisi parmi le lithium et le sodium . . Procédé de préparation de dérivés sulfurés de carbone linéaire représentés par la formule II* ' dans laquelle : R représente Hl, un métal alcalin ou un élément de transi¬ tion . x représente le taux d'insertion de R dans la. structure du polycarbone linéaire et est compris, entre 0 m/valence du métal, ces valeur étant incluses ? m représente le taux de substitution en soufre et est compris entre 0 et I,' avec 0. <m^l £ est compris entre 0 . non inclus. et I n représente le nombre de motifs dans la chaîne, caracté¬ risé en ce qu'il comporte une étape de sulfuration, par le soufre ou un de ses dérivés, d'un polyacétylêne ou de ses précurseurs. . Procédé de préparation de dérivés sulfurés de carbone linéaire représentés par la formule I : (R CS ) , caracté¬ risé en ce qu'il comporte une étape de broyage d'un polymère fluoré en présence d'un métal alcalin ou d'un élément de transition dans un liquide inerte. . Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de sulfuration du produit obtenu par réaction avec du soufre ou un dérivé capable de libérer du soufre. OMPI.
Description:
Nouveaux dérivés dé Sulfurés dé polycarbone Téϋr préparation et leurs ' applications, notamment en électroch-imia

5 L'invention a pour objet de .nouveaux dérivés desulfure de polyσarbone, leur préparation et leurs applications, notarrrπen en électrochimie.

On a déjà décrit dans la revue Carbon, volume 19,P. 175 et suivantes, 1981 des complexes, superficiels de carbone et de Q soufre mettant en oeuvre la possibilité de créer des liaisons carbone soufre à la surface du carbone formant ainsi des carbon soufres superficiels.

Etant donné cependant les températures élevées mises e oeuvre pour leur préparation, de l'ordre de 500 à 800°C, les chaînes de carbone sont réticulées, ce qui diminue le nombre de sites pouvant être sulfurés. A cet égard, l'étude de ces produi confirme que leur teneur en soufre est au maximum de 40 %, donc nettement inférieure à la valeur théorique, entraînant une capacité moindre de ces composés par unité de masse. En outre, la mise en oeuvre de telles températures élevées conduit à des bilans énergétiques défavorables.

Ces matériaux renferment par ailleurs une proportion importante de thiolactones dont la réduction électrochimique est difficilement réversible, ce qui limite lés performances des générateurs comportant des électrodes élaborées à partir de ces matériaux tels que les générateurs du type Li-(CS ) . y n

L'étude de la suifuration des chaînes de carbone par les inventeurs les a conduits à constater qu'il est possible de fixer du soufre à des températures nettement inférieures à cell utilisées jusqu'à présent et de développer une famille de sulfures de polycarbone présentant une nouvelle structure.

L'invention a pour but des dérivés sulfurés qui se présentent sous une forme linéaire et non pas sous la forme de dérivés superficiels. Elle a également pour but de fournir un procédé d'ob¬ tention de ces dérivés , exploitable industriellement en raison de son coût modéré et de sa mise en oeuvre aisée, à température

-2

plus faible que dans les techniques antérieures.

Elle a également pour but les applications électro- chimiques de ces dérivés et, en particulier, leur utilisation pour l'élaboration d'électrodes . - notamment pour générateurs électrochimiques primaires ou secondaires.

Les dérivés de l'invention sont caractérisés en ce qu'il s'agit de sulfures de polycarbone comprenant des motifs de formule : dans laquelle :

- R représente H., un métal alcalin, notamment Lî, Na,- K, un élément de transition tel que Ag, Zn, Cu, Co ou analogue ?

- x correspond au taux d'insertion d R dans la structure carbone-soufre , et présente une valeur de 0 à m/valence du métal (ces valeurs étant incluses) r

- m représente le taux de substitution en soufre avec 0<m^l, et

- n représente le nombre de motifs présents dans la chaîne polymère carbonée.

L'étude des dérivés ci-dessus montre qu'ils possèdent en analyse IR, un pic d'absorption vers 1630 cm" 1 , ce qui correspond à une valeur caractéristique des systèmes conjugués

Cette observation conduit à proposer une structure conjuguée de type :

Lorsque x est différent de 0, les composés de l'invention comprennent l'élément R inséré dans la structure ci-dessus qui joue alors le rôle de structure d'accueil.

Des valeurs préférées de x sont supérieures à Q.,5 et varient jusqu'à la stoêchiométrie du produit.

D'une manière avantageuse, cette, insertion est réversible et les éléments' R insérés peuvent être libérés sans altération sensible de la structure de la chaîne polymère.

Dans une famille préférée de l'invention, les éléments insérés sont constitués par des métaux alcalins, de préférence Li et Na en raison de leur capacité à diffuser rapidement en phase solide et de leur faible masse équivalente.

Dans une autre famille préférée, ' R représente un métal de transition tel que Ag, Cu, En, Co et analogues. D'une manière avantageuse, ces éléments peuvent être en effet retenu dans la structure hôte carbone-soufre des composés de l'inventio ce qui permet, par exemple, d'effectuer * des récupérations de métaux de transition à partir de solutions diluées, en parti¬ culier dans les effluents industriels. L'invention vise également les sulfures de polycarbon ne comportant pas d'éléments insérés et constituant donc, selo un aspect de grand intérêt, des matériaux de départ pour insérer divers éléments.

Selon une variante de l'invention, les sulfures de polycarbone contiennent en outre des motifs de polyacétylêne et se présentent alors sous la forme d'un copolymère de sulfur de polycarbone, tel que représenté par la formule I et d'un polyacétylêne, ledit copolymère étant représenté par la formule II : CH)P (R χ CS m )l-p] n formule dans laquelle R, x, m ont les mêmes significations que dans la formule I ; 0 p^"l et n représente le nombre de motifs dans la chaîne.

Les nouveaux dérivés selon 1'invention peuvent être représentés par la formule développée III suivante :

R R

_OMPΓ *

La formule ÏII montre bien que l'on a un produit du type copolymère. 'élément -inséré R peut être avantageusement un métal alcalin, par exemple le lithium ou le sodium, mais il 5 peut être aussi un élément de transition choisi parmi l'argent le cuivre, le zinc et le cobalt.

De plus, l'invention vise un procédé de préparation des dérivés de sulfures de polycarbone définis ci-dessus.

Selon ce procédé, on fait réagir du soufre, ou un 10 dérivé capable de libérer du soufre, avec un polycarbone rédui

Il s'agit d'un polycarbone tel que obtenus après réduction d'un polycarbone halogène tel que le polytétrafluo- roéthylène ou PTFE sous l'action d'un métal alcalin.

On considère que cette réaction de réduction conduit 15 à un polycarbone réduit fo-rmé de chaînes de carbone linéaire. Ces chaînes comprennent des motifs de structure -CM - dans laquelle :

- M représente un métal alcalin , et

- ^ le taux de l'insertion du métal alcalin sur la chaîne 20 carbonée.

Pour obtenir un taux de substitution élevé en soufre et atteindre, si souhaité, la stoéchiomëtrie limite, on utilis une quantité appropriée de soufre et on effectue avantageuse¬ ment la réaction d'addition à température élevée, dans des

25 conditions permettant toutefois de ne pas altérer les liaisons carbone-soufre formées et de ne pas entraîner de réticulation des chaînes du polymère de départ. Des températures allant jusqu'à environ 350°C, de préférence de l'ordre de 150 à 200°C conviennent pour réaliser la sulfuration souhaitée.

30. Selon une disposition préférée de l'invention, la réaction de sulfuration est réalisée en présence d'un catalyseur de sulfuration.

Un taux de substitution plus faible en soufre des chaînes de polycarbone est obtenu en opérant à des température

35 inférieures à environ 12Q Q C, éventuellement en l'absence de catalyseur.

Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, on obtient des chaînes de polycarbone à forte teneur en soufre

pouvant dépasser 70 %. en poids de soufre,, en soumettant le polymère réduit tout d'abord à une étape de ' réoxydatiαn sous l'action d'une quantité de soufre inférieure à la stoéchio- métrie en opérant à. une température voisine de l'ambiante , 5 puis en traitant le produit résultant avec une quantité appropriée " de soufre, à température élevée comme indiqué ci-dessus.

Ainsi, pour préparer un dérivé de sulfures de poly¬ carbone renfermant du soufre pratiquement en quantité stoéchio 10 métrique, on procédera avantageusement comme suit.

Comme polycarbone de départ, on met en oeuvre un polymère réduit comprenant des motifs de structure -CM - tels que indiqués ci-dessus. Ce polymère est avantageusement obtenu par réaction d'un agent réducteur, plus spécialement d'un méta 15 alcalin M ou d'un dérivé capable de libérer M dans les condi¬ tions de la réaction, sur un carbone polymère halogène, c'est- à-dire formé de chaînes linéaires de carbone substituées par des halogènes.

Ces halogènes sont de préférences choisis parmi le 20. fluor et le chlore.

Des polymères préférés comprennent le polychloro- trifluoroëthylène et plus spécialement le PTFE.

Le métal alcalin est constitué de préférence par du lithium, du potassium ou du sodium. 25 La réaction de réduction est réalisée de préférence à température ambiante ou à une température voisine de l'ambiant et en milieu solvant organique.

Des solvants organiques appropriés correspondent à des milieux fortement donneurs et comprennent le tétrahydro- 0 furanne (THF) , le diméthylformamide (DMF) , le tétraméthyl- éthylène diamine (TMDA) , ses homologues et/ou les mélanges de TMDA, ou de ses homologues, avec des solvants de type aromatiqu tel que le benzène ou le toluène.

Selon une disposition avantageuse de l'invention, le 5 milieu réactionnel renferme une quantité catalytique de composé polyaromatique.

De nombreux composés polyaromatiques peuvent être réduits réversiblement par les métaux alcalins, en milieu

O PI

fortement donneur.

A titre d r exemples, on citera : le naphtalène, le triphénylène, le phenanthrène, le benz(a) pyrène, le pyrène, le benz(a) anthracène, le 9-lCI-dîméth.ylanthracène, l r anthra- cène, le benz(e) " pyrène, l'acénaphtylène, le fl oranthëne, le pérylène.

L*utilisation d'un composé polyaromatique comme intermédiaire de réaction permet notamment d'effectuer la réaction de réduction à potentiel constant et d'en contrôler 1 r achèvement, la solution réactionnelle renfermant ce composé se décolorant après consommation du métal alcalin.

Ainsi, la réduction, par exemple du naphtalène et solution dans le THF par le lithium donne naissance à un radica anion de couleur verte ; celle de la benzophénone par des quantités croissantes de lithium conduit successivement au radical anion (bleu) puis au di-anion (rouge) .

Le taux d t insertion, z_ , dans les motifs de structur -(CM )- est fonction de la quantité de métal alcalin introduit et du couple rêdox utilisé. La quantité de métal alcalin doit permettre au moins d'atteindre la stoéchiométrie désirée.

On utilise généralement un excès pour atteindre la stoéchiométrie limite.

Le composé polyaromatique est avantageusement mis en oeuvre à raison de 0,1 à 50 % molaire de référence de l'ordre de 1 à 10 % molaire par motif polymère.

Par exemple, la réduction de PTFE par le naphtalène- lithium en excès conduit à un taux d'insertion limite de l'ordre de 25 %. On considère que la réaction de réduction conduit à une duplication des chaînes de carbone avec arrangement des atomes de carbone sous forme de cycles aromatiques.

Le polymère réduit obtenu est ensuite soumis à l'action du soufre, ou d'un dérivé capable de libérer le soufre, tels les polysulfures organiques ou alcalins ou encore des halogënures de soufre.

Cette étape d'oxydation est également réalisée à. température ambiante et conduit à. un fixation, de l'ordre de

10 à 25 % en poids de soufre environ.

Pour obtenir une sulfuration plus poussée, on soumet le polymère oxydé à l'action d'un agent de sulfuration tel que indiqué ci-dessus, en opérant à température plus élevé avantageusement de l'ordre de 150 à 2Q.0°C.

La réaction de sulfuration à température élevée est avantageusement réalisée en présence d'un catalyseur, plus spécialement d'un catalyseur de vulcanisation tel que le disul fure de diméthyl (ou diéthyl) thiuram ou le dîthiocarbamate de zinc et d'une manière générale tous les composés facilitant la réaction de liaisons carbone-soufre.

Après la sulfuration, il estavantageux d'éliminer par lavage les sous-produits formés. Ces sous-produits sont essentiellement constitués par des halogênures de métauxalcali formés lors de la réduction de polymère halogène.

On peut, en outre, utiliser un agent permettant de complexer des sous-produits et/ou le métal alcalin en excès.

Les produits sulfurés ainsi purifiés sont sèches sous vide à- des températures de l'ordre de 200°C environ. Selon une variante du procédé de l'invention, on réalise l'insertion de R dans la structure du sulfure de poly¬ carbone par voie électrochimique. Cette opération est réalisée selon les techniques classiques.

Dans une autre variante, le sulfure de polycarbone est mis en présence à la fois de l'ion considéré qu'on désire insérer et d'un réducteur approprié permettant de réduire la structure du polycarbone et ce dans des conditions permettant de réaliser l'insertion désirée dans le composé carbone-soufre Parmi les agents réducteurs qui conviennent, on citera l'hydrogène, le borohydrure de potassium, le diphényl- sodium.

Selon un autre mode de réalisation, les sulfures de polycarbone peuvent ' être obtenus par broyage d'un polymère fluoré en présence d'un métal alcalin ou d'un élément de transition dans un liquide inerte, puis à effectuer le sulfu¬ ration du produit obtenu par réaction avec du soufre ou un dérivé capable de libérer du soufre.

Selon des modes de réalisation préférés,- le polymèr

utilisé est un poly(tétrafluoroêthylène) u un polyCtrifluoro- chloroéthylène) .

La sulfuration peut s'effectuer à. température ambiante et permet d'obtenir une fixation de soufre de l'ordre de IQ à 25 % (en poids par rapport au poids des motifs sulfurés De manière à obtenir une meilleure fixation de soufre, on peut effectuer la sulfuration à température plus élevée, de l'ordre de 150 à 2QQ°C en présence d'un agent sul¬ furant, par exemple un polysulfure organique, un polysulfure alcalin ou encore un halogénure de soufre. Dans ces cas de sulfuration à haute température, on pourra prévoir un catalyseu de vulcanisation usuel.

Les copolymères de sulfure de polycarbone et de polyacéthlène représentés par la formule II peuvent être obtenu directement par sulfuration d'un polyacétylêne ou de ses précur¬ seurs par le soufre ou ses dérivés.

Par exemple, on pourra partir de polychlorure de vinyle et effectuer la sulfuration à température ambiante ou encore à température plus élevée de l'ordre de 200 à 300°C en présence de chlorure de soufre.

Les produits selon l'invention, qu'ils se présenten sous la forme de la formule I ou de la formule II, peuvent se présenter avec une teneur très importante de soufre. Pour cela, il suffit d'effectuer une étape supplémentaire de sulfuration par un halogénure de soufre, ou par du soufre natif. On peut alors obtenir des produits dans lesquels x = 0.

Les dérivés de l'invention , en raison,notamment de leur conductivité élevée, sont avantageusement utilisables comme matériaux d'électrodes. D'une manière avantageuse, les dérivés de l'inven¬ tion présentent, comme déjà indiqué, un taux de substitution élevé en soufre ainsi qu'une masse équivalente extrêmement faible

En raison , en outre, de leur conductivité élevée, ces dérivés, aussi bien les structures hôtes que les composés d'insertion, sont avantageusement utilisables dans des géné¬ rateurs électrochimiques primaires et secondaires comportant des anodes contenant des métaux alcalins de type Na ou Li. Compte-tenu de leurs qualités, ces matériaux conduisent à des

^ O MBΓ •.-

performances plus élevées que celles obtenues avec les produit carbone-soufre connus jusqu'à présent.

En particulier, il est possible,, en utilisant des liants de type polymère, de construire des- électrodes utili- sables en milieu aqueux pour la récupération sélective de métaux de transition, par exemple, dans les effluents industriel

Les exemples qui suivent illustrent des modes de réalisation du procédé de l'invention. EXEMPLE 1 : Préparation de sulfures, de polycarbone (R„C S ) dans lesquels R = H_ et Li et m =.0,10.

2,010 g (20,10mM) de PTFE sont mis en suspension dans du THF et réduits par du lithium (636 mg soit 9lmM) en présence de 186 mg de naphtalène. La réaction dure environ une semaine. On ajoute ensuite 184 mg (5,8mM) de soufre, et après filtration, on effectue un rinçage des produits solides à l'aide de THF, puis d'acêtonitrile. Afin de complexer le fluorure de lithium contenu dans le produit soufré, on ajoute 13,5 cm3 d'éthërate de trifluorure de bore BF,,0 C 2 H ) 2 . Les produits solides sont ensuite rincés à l'acétonitrile et séσhës sous vide à 200°C.

Composition : C 55,48 % ; H : 2,26 % ? S : 15,44 % ; F 17,15 % Li 1,02 % ; B : 2,55 % (total : 93,80 %) . L'excès d'êthérate de trifluorure de bore peut être éliminé par lavage à l'eau. EXEMPLE 2 :

Préparation de sulfures de polycarbone (R χ C S ) ) dans lesquels R = H, x = 0,055 et m = 0,035 ou R=€, = 0,074 et m = 0,08.

2,100 g (21 mM) de PTFE sont mis en suspension dans du THF et réduits par 3,656 g (93,7 mM) de potassium en présence de 363 g de naphtalène et d'un complexant sélectif du potassium, le dicyclohexyl-18-crown 6 (626 mg) . La réaction dure environ 15 jours. 1,616 g (50,5 mM) de soufre sont ajoutés à la sus¬ pension ; les produits solides sont ensuite filtrés, lavés au THF puis à l'acétonitrile et sèches.

_OMPI

IQ

Une aliquαte du produit précédent- (3,15 g) est mélangée à 725 mg .de " soufre et portée à. l7Œ α C dans un récipient hermétique. Après réaction (I5h) , ce produit est rincé à l'eau distillée puis traité sous vide à.2ŒQ°C. Composition :

C : 44,93 % ; HZ : 2,06 % * ; S Ï 42,63 % r : 2,74.% r F :.3,26 " % (total : 95,6 " 4 %) IR : 2930 - 2850 - I6 " 3α - 1450 - 136.Q - 1240 - 114Q - 1090 - I05Q - 290 - 6 " 20. Q Une autre aliquote (3,00. g) est lavée à. l'eau distillée, puis à. l'acétone et traitée sous. vide. à.2CLQ β C. Composition :

C : 60,66 % ι K s 3,7ff % ; S : 13,Q3 % ; F : 6,26 % ; K Î 2,95 % (total : 86,66. %) . 5 EXEMPLE 3 :

Préparation de polysulfure de carbone dans lesquelle R ≈ R, x = Q,I9 et m ≈ 0,89.

1,010 g (10,1 mM) de PTFE en suspension dans du THF sont réduits par 1,652 g (42,4 mM) de potassium en présence de Q 200 mg de naphtalène. Après réaction (15 jours) , 711 mg

(22,2 mM) de soufre et de disulfure de diméthylthiuram sont ajoutés à la solution. Après plusieurs jours de réaction, les produits solides sont séparés, mélangés à 646 mg de soufre (2Q,2 mM) et portés durant 15 h à 200°C dans un récipient 5 hermétique.

Les produits obtenus sont rincés à l'eau distillée puis à l'acétone et traités sous vide à 200°C. Composition :

C : 27,61 % ; H : 0,44 % K : 1,04 % Q F : 5,27 % S i 64,70 % (total 99,06 %) .

IR : 3400-3100 (?)-2900 (?) - 2320-1640-1500-134Q cm" 3 -. EXEMPLE 4 i

Etude du comportement électrochimique du polymère de l' xemple 3. 5 On utilise la cellule à électrolyte soli.de suivante

POE représentant un motif pol (oxyde d t éthylène) .

On opère à 85°C.

Comme lé montre la courbe représentée sur la figure unique on obtient en voltamétrie cyclique une courbe parfai¬ tement stable au cours de cycles successifs. La tension d'abandon du système (2,33 V). est très voisine de la tension e(i=0) observée au balayage retour (produit réoxydé) . Cette tension est légèrement inférieure à celle du couple Li-,S/S : e = 2,48-V (vsLi/lî + ) EXEMPLE 5 :

Utilisation du matériau de l'exemple 3 pour récupére Ag - 0,5 g du matériau préparé selon l'exemple 3 est mélangé avec 0,2 ml d'une suspension de PTFE pour constituer une électrode par pressage sur une grille d'acier inoxydable. Un courant de 10 mA est imposé entre cette électrode et une contre-électrode de graphite immergée dans une solution 10 — J* .M d'Ag-t-. Ce courant est imposé pendant I5h. La concentrati résiduelle d'Ag + dans la solution est alors inférieure à

10~ moles/litre. EXEMPLE 6 :

Elaboration d'un dérivé du ty -_pJ.e RxCSm, 2 g de poly- trifluorochloroëthylène PTFCE et 0,53 g de lithium sont broyés en présence de 20 ce d'hexane dans un broyeur à billes pendant 45 mm. Le produit de réaction, filtré et séché sous argon est mélangé à 1,1 g de soufre puis chauffé en ampoule scellée à 250°C. Le produit final est lavé à l'eau pour éliminer les sels alcalins. Le produit obtenu répond à la formule suivante :

CS 0,98 H 0,009

EXEMPLE 7 :

Elaboration d'un copolymère de formule II par sulfu¬ ration de poly(acétylène) , 1 g de polyacétylêne est traité à 220°C par 1,3 g de vapeur de monochlorure de soufre. Le produit obtenu correspond à la formule :

'(Ca' _,7- CS .,2.'n ' -

OMPI '