L'invention a pour objet un nouveau dispositif qui permet la fixation de carrelage de manière parfaitement rectiligne. L'invention a plus particulièrement pour objet une cale qui sert à rattraper les écarts de la pose du carrelage.

Cette cale selon l'invention est taillée en biseau de 0,1 à 2 milli¬ mètres (taille de l'épaisseur d'un carreau).

10 L'invention est caractérisée en ce qu'elle est constituée par un onglet présentant deux faces planes dont une des faces forme avec la face opposée un angle aigu et réunies par un talon de forme semi-circulaire. L'épaisseur maximale est comprise entre 0,1 et 2 millimètres ; l'épaisseur minimale entre 0,05 et 0,2 millimètres.

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Le plan incliné ainsi réalisé permet d'ajuster avec précision les carreaux à poser en tenant compte des inégalités du revêtement. Lors de la pose des carreaux, on introduit la calé, selon l'invention à la portion inférieure du ou des carreaux en l'enfonçant d'une

20 longueur telle que la cale selon l'invention permette l'ajustement de la rangée de carreaux dans un plan rigoureusement horizontal ou vertical. On rattrape ainsi les inégalités dues soit au manque de planéité du revêtement ou bien aux irrégularités dues au manque d'habilité de l'opé¬ rateur. La cale selon l'invention permet de suivre les fausses équerres.

25 de façon à ce que plus on enfonce la cale et plus il y a de possibilité de rattraper le jeu pour obtenir une pose de carrelage régulière.

Une fois que le matériau de fixation est suffisamment adhésif, les cales selon l'invention peuvent être utilisées à nouveau pour la mise en place

30 d'une nouvelle rangée de carreaux.

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Cette invention vise un grand nombre d'u tilisateurs, les artisans, et toute personne désirant poser des carreaux de céramique, de faïence, de grès ou de matériau de plastique.

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O PI

J'usqu'alors les poseurs de carreaux professionnels ou non, utilisent soit des allumettes, soit des morceaux de carton pour l'application des carreaux. Les allumettes comme les morceaux de carton ne sont pas pratiques à leurs utilisateurs car pour obtenir un travail parfait et sé¬ rieux il faudrait tailler chaque pièce, une à une, puis les jeter après chaque utilisation. La cale selon l'invention permet :

1) Un gain d'argent, puisqu'industriellement les cales peuvent être fabriquées avec des déchets de plastique ; le coût de la fabrication D en est moindre.

2) Ces cales peuvent être utilisées en permanence, même plusieurs fois pour la même pose. Grâce à sa taille en biseau, à sa flexibilité, elle peut se retirer facilement sans abîmer le plâtre (qui ne collera pas ) 5 et qui se retirera facilement.

3) Un gain de temps puisque l'ajustement peut être réalisé sans diffi¬ culté et quelque soit le jeu à rattraper.

3 Selon un mode d'exécution préféré l'onglet selon l'invention se présente avec une face plane comportant à proximité du talon un très léger re¬ bord facilitant la préhention et une extrémité amincie. Et d'autre part, une face inférieure comportant une épaule symétrique à une extrémité terminée par un aminci régulier. 5

Les deux faces planes peuvent comporter d'autres irrégularités telles que stries, cannelures, ou nervures sans modifier l'esprit de l'inven¬ tion.

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Le talon qui réunit les deux sections planes est une portion courbe présen¬ tant une épaisseur variant de 0,1 à 2 millimètres. Ce talon peut être lisse ou présenter des aspérités facilitant la mise en place ou le retrait de la cale selon l'invention.

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La longueur de la cale selon l'invention peut varier de 20 milli¬ mètres à O millimètres. Cette dimension est déterminée par l'épaisseur du carreau que l'on désire appliquer.

La largeur de la cale selon l'invention peut varier dans des limites plus importantes, elle varie notamment de 10 millimètres à 20 milli¬ mètres.