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Title:
NOVEL PHARMACEUTICAL COMPOSITIONS COMPRISING AN ANTIBODY WHICH BINDS THE HUMAN ANTI-MULLERIAN HORMONE RECEPTOR TYPE II
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/093379
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to novel pharmaceutical compositions comprising, as active substance, an antibody which binds the human anti-Mullerian hormone receptor type II (AMHR-II) and an anticancer agent, and also to the therapeutic uses of these compositions.

Inventors:
GAUCHER CHRISTINE (FR)
NAVARRO-TEULON ISABELLE (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/053067
Publication Date:
June 27, 2013
Filing Date:
December 21, 2012
Export Citation:
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Assignee:
LFB BIOTECHNOLOGIES (FR)
CT NAT DE LUTTE CONTRE LE CANCER
I N S E R M INST NAT DE LA SANTE ET DE LA RECH MEDICALE (FR)
UNIV MONTPELLIER 1 (FR)
International Classes:
A61K39/395; A61K31/282; A61K31/337; A61K33/00; A61K33/243; A61P35/00; C07K16/28
Domestic Patent References:
WO2011141653A12011-11-17
WO2008053330A22008-05-08
WO2011141653A12011-11-17
WO2006082406A22006-08-10
Foreign References:
EP1918304A12008-05-07
US4816567A1989-03-28
US6331415B12001-12-18
US6808901B12004-10-26
EP0125023A11984-11-14
FR2641468A11990-07-13
US5204244A1993-04-20
US5202238A1993-04-13
US5225539A1993-07-06
US5585089A1996-12-17
EP0682040A11995-11-15
US5639641A1997-06-17
EP0571613A11993-12-01
US5766886A1998-06-16
US5770196A1998-06-23
US5821123A1998-10-13
US5869619A1999-02-09
Other References:
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ROGUSKA ET AL., PROC NATL ACAD SCI USA, 1994
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Attorney, Agent or Firm:
GROSSET-FOURNIER, Chantal et al. (FR)
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Claims:
Revendications

1 . Composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable,

- un agent anti-cancéreux, et

-un anticorps liant le récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II).

2. Composition pharmaceutique selon la revendication 1 , dans laquelle ledit anticorps est un anticorps polyclonal ou un anticorps monodonal, et de préférence un anticorps monodonal chimérique 12G4 ou humanisé 12G4.

3. Composition selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle ledit anticorps monodonal est un anticorps humanisé 12G4, ou un fragment d'anticorps monodonal humanisé 12G4, dans laquelle ledit anticorps monodonal humanisé 12G4 est muté et comprend au moins une mutation dans la chaîne légère et/ou lourde, et ledit anticorps monodonal humanisé 12G4 muté possédant notamment une affinité pour AMHR-II caractérisée par un KD préférentiellement inférieur à 10— 7 M, notamment inférieur à 10"8 M, en particulier compris de 10"9 M à 10"11 M.

4. Composition pharmaceutique selon la revendication 3, dans laquelle ledit anticorps monodonal humanisé 12G4 comprend ou est constitué :

a) d'une chaîne légère comprenant ou constituée :

- d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:1 ou SEQ ID NO:2, et

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:3 ou par une séquence présentant au moins 80% d'homologie avec la SEQ ID NO:3

b) d'une chaîne lourde comprenant ou constituée :

- d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO: 4, ou SEQ ID NO: 5, et

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO: 6 ou par une séquence présentant au moins 80% d'homologie avec la SEQ ID NO:6, dans laquelle l'anticorps monoclonal humanisé 12G4 comprend au moins une mutation dans la chaîne légère et/ou lourde, et présente un KD pour le récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II) préférentiellement inférieur à 10_7 M, notamment inférieur à 10"8 M, en particulier compris de 10"9 M à 10"11 M.

5. Composition pharmaceutique selon la revendication 4, dans laquelle ledit anticorps monoclonal humanisé 12G4 muté comprend ou est constitué :

a) d'une chaîne légère comprenant ou constituée :

- d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:7 ou SEQ ID NO:8,

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:3

b) d'une chaîne lourde comprenant ou constituée :

- d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:9 ou SEQ ID NO:10

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:6

6. Composition pharmaceutique selon la revendication 4 ou 5, dans laquelle l'anticorps monoclonal humanisé 12G4 muté est produit par le clone 3C23K ou dans laquelle le fragment d'anticorps monoclonal humanisé 12G4 est un fragment de l'anticorps monoclonal humanisé 12G4 muté produit par le clone 3C23K.

7. Composition pharmaceutique selon l'une des revendications 1 à 6, dans laquelle l'anticorps est un anticorps recombinant produit par transgénèse animale.

8. Composition pharmaceutique selon l'une des revendications 1 à 8, dans laquelle l'agent anti-cancéreux est du paclitaxel ou un sel de platine choisi parmi le groupe constitué par : oxaloplatine, cisplatine, carboplatine, notamment du carboplatine.

9. Composition pharmaceutique selon la revendication 8, comprenant l'anticorps monoclonal 12G4 muté produit par le clone 3C23K, et du carboplatine.

10. Composition pharmaceutique selon la revendication 8, comprenant l'anticorps monoclonal 12G4 muté produit par le clone 3C23K, et du paclitaxel.

1 1 . Composition pharmaceutique selon l'une des revendications 1 à 10, dans une formulation destinée à une administration par voie intra-veineuse ou intra- péritonéale.

12. Composition pharmaceutique selon l'une des revendications 1 à 1 1 , dans laquelle la quantité thérapeutiquement efficace d'anticorps administrée à un patient est comprise dans une gamme d'environ 0,07 mg à environ 35000 mg, de préférence d'environ 0,7 mg à environ 7000 mg, de préférence d'environ 0,7 mg à environ 1400 mg, de préférence d'environ 0,7 mg à environ 700 mg, et plus préférentiellement d'environ 0,7 mg à environ 70 mg. 13. Composition pharmaceutique selon l'une des revendications 1 à 12, dans laquelle la quantité thérapeutiquement efficace d'agent anticancéreux administrée à un patient est comprise dans une gamme d'environ 10 mg à environ 700 mg, de préférence dans une gamme d'environ 20 mg à environ 350 mg, et de préférence d'environ 1 10 mg.

14. Composition pharmaceutique selon l'une des revendications 1 à 13, dans laquelle la dose d'anticorps administrée à un patient est d'environ 70 mg et la dose d'agent anticancéreux administrée au patient est d'environ 1 10 mg. 15. Composition comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant le récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II), pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée au récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II). 16. Composition pour son utilisation comme médicament, selon la revendication 15, dans laquelle la pathologie associée au récepteur de type II de l'hormone anti- mullérienne humaine (AMHR-II) est le cancer, et particulièrement le cancer ovarien.

Description:
NOUVELLES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES COMPRENANT UN ANTICORPS LIANT LE RECEPTEUR HUMAIN DE L'HORMONE ANTI-

MULLERIENNE DE TYPE II

La présente invention a pour objet de nouvelles compositions pharmaceutiques comprenant, à titre de substance active, un anticorps liant le récepteur humain de l'hormone anti-mullérienne de type II (AMHR-II), ainsi que les utilisations thérapeutiques de ces compositions.

L'hormone anti-mullérienne humaine est une glycoprotéine de 560 acides aminés, membre de la famille des TGF-β. C'est une hormone émise par les cellules de Sertoli du testicule fœtal, qui provoque la dégénérescence du canal de Muller. Elle est exprimée chez l'adulte dans les cellules de Sertoli et de Leydig (testicule) et les cellules de la granulosa (ovaire). Elle joue un rôle dans l'activité de l'ovaire adulte de régulation de la folliculogenèse.

Le récepteur de l'hormone anti-mullérienne de type II (AMHR-II) est un peptide de 573 acides aminés et possède une activité sérine-thréonine kinase. Il est impliqué dans la régression du canal de Muller associée au développement du système de reproduction de l'homme. Le canal de Muller s'atrophie chez l'homme où il ne forme que l'utricule prostatique et l'hydatide sessile, mais persiste chez la femme où il est à l'origine des trompes, de l'utérus et de la plus grande partie du vagin. Ce récepteur est fréquemment exprimé sur les cellules épithéliales tumorales d'ovaires humaines.

La demande internationale WO 2008/053330 décrit un anticorps monoclonal murin 12G4 dirigé contre AMHR-II pour le traitement des cancers ovariens.

La demande internationale WO 201 1/141653 décrit des anticorps humanisés 12G4 mutés, ou des fragments de ceux-ci, possédant une affinité au moins égale à celle de l'anticorps chimérique correspondant non muté, une spécificité vis-à-vis du récepteur AMHR-II, et ne déclenchant pas de réaction immune. La présente invention a pour but de proposer une alternative thérapeutique avantageuse aux patients atteints d'une pathologie liée au récepteur humain de l'hormone anti-mullérienne de type II (AMHR-II).

Une pathologie associée au récepteur de type II de l'hormone anti- mullérienne humaine (AMHR-II) peut notamment être : le cancer ovarien, en particulier le cancer de l'ovaire métastatique, le cancer séreux, l'hypernéphrome, l'endométrioïde, l'épithélium colloïde, elle peut aussi être : le cancer de la prostate, le cancer des cellules germinales, le cancer de l'endomètre, la tumeur maligne mullérienne mixte de l'utérus, le leiomyosarcome, et le sarcome stromal de l'endomètre.

Le cancer ovarien est la cause principale des cancers gynécologiques et est la cinquième cause de mortalité par cancer chez la femme. Ses trois origines histologiques sont les suivantes :

■ l'épithélium de surface (tumeur épithéliale avec différents sous types) qui représente 85-90 % des cancers ovariens,

■ les cordons sexuels / stroma (tumeur de la granulosa (3% des cancers ovariens totaux)), qui représentent environ 10 % des tumeurs ovariennes,

■ les cellules germinales qui représentent 5 % des cancers ovariens. II est généralement asymptomatique pendant les premiers stades ce qui lui vaut le surnom de « silent killer » (La Marca A., Volpe A. The Anti-Mullerian hormone and ovarian cancer. Human Reproduction Update, Vol.13, No.3 pp. 265-273, 2007).

Il existe quatre stades et pronostic (classification FIGO : Fédération internationale de Gynécologie et d'Obstétrique) pour lesquels le taux de survie diminue fortement dès le stade 2:

Stade I: Tumeur limitée aux ovaires (taux de survie à 5ans: 90-70%), Stade II: Tumeur dans un ou deux ovaires avec extension pelvienne (taux de survie à 5ans : 70-40%),

Stade III: Tumeur dans un ou deux ovaires avec extension extra pelvienne

(taux de survie à 5ans : 20%), Stade IV: Métastases à distance à l'exclusion des métastases péritonéales (taux de survie à 5ans : <10%),

(Fauci, Braunwald et al. Principles of internai medicine. Harrison's 17th édition / National Cancer Institute cancer.gov / CNGOF (collèges national des gynécologues et obstétriciens français).

En ce qui concerne le cancer ovarien, les principales stratégies utilisées pour le traitement sont la chirurgie et la chimiothérapie, en particulier en première ligne, tel qu'un mélange carboplatine et paclitaxel.

Des anticorps monoclonaux ont également été récemment développés tels que le cetuximab, qui est dirigé contre le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR, Ozols R. F. et al., Focus on epithelial ovarian cancer, Cancer Cell. 2004, Jan ; 5(1 ) :19-24). D'autres anticorps monoclonaux sont actuellement en phase III, tels que l'abagovomab dirigé contre le CA-125, l'avastin dirigé contre le facteur de croissance endothéliale vasculaire (VEGF-A), ou le farletuzumab, dirigé contre le récepteur alpha folique (FRA).

La présente invention a pour but de proposer une thérapie dirigée contre une cible différente des cibles des anticorps actuellement développés. L'invention présente l'avantage de proposer un traitement contre différentes maladies associées à AMHR-II. De plus, dans le cas du cancer de l'ovaire, l'invention offre la possibilité d'une thérapie plus efficace que la thérapie de référence pour réduire le volume tumoral, permettant ainsi une amélioration plus rapide de l'état du patient.

Ce but est réalisé grâce à une composition selon l'invention. La présente invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable,

- un agent anti-cancéreux, et

un anticorps liant le récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II). Dans l'invention, le terme « anticorps » se réfère à une immunoglobuline, protéine multimérique constituée de 4 chaînes, soit 2 chaînes légères et 2 chaînes lourdes, comprenant chacune une région variable et une région constante. Plus précisément, chaque chaîne légère est constituée d'une région variable (VL) et d'une région constante (CL). Chaque chaîne lourde est constituée d'une région variable (V H ) et d'une région constante constituée de trois domaines constants Cm, C H 2 et C H 3- Les domaines C H 2 et C H3 composent le domaine Fc. La région variable de la chaîne légère est constituée de trois régions déterminant la reconnaissance de l'antigène (CDR) entourées de quatre domaines charpentes. Le repliement tridimensionnel de la région variable est tel que les 3 CDR sont exposés du même côté de la protéine et permettent la formation d'une structure spécifique reconnaissant un antigène déterminé.

Un « agent anti-cancéreux » est défini comme toute molécule pouvant soit interférer avec la biosynthèse de macromolécules (ADN, ARN, Protéines...) soit inhiber la prolifération cellulaire, soit entraîner la mort cellulaire par apoptose ou cytotoxicité par exemple. Parmi les agents anti-cancéreux, on peut citer les agents alkylants, les inhibiteurs de topoisomérase et agent intercalants, les anti- métabolites, les agents scindants, les agents interférants avec la tubuline, les anticorps monoclonaux.

Un « véhicule pharmaceutiquement acceptable » se réfère à un matériel non toxique qui est compatible avec un système biologique tel qu'une cellule, une culture cellulaire, un tissu ou un organisme.

Selon un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle ledit anticorps liant AMHR-II est un anticorps polyclonal.

Le terme « anticorps polyclonal » désigne un mélange d'anticorps, susceptibles de reconnaître des déterminants antigéniques différents d'une protéine cible. Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti-cancéreux, et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle ledit anticorps est un anticorps monoclonal, et de préférence un anticorps monoclonal 12G4 chimérique ou humanisé.

Un « anticorps monoclonal » est défini comme un anticorps ne reconnaissant qu'un seul déterminant antigénique de la protéine cible.

Par « anticorps monoclonal chimérique », on entend un anticorps dont les régions variables des chaînes légères et des chaînes lourdes appartiennent à une espèce différente de celle des régions constantes des chaînes légères et des chaînes lourdes. Par extension ou usage un anticorps chimérique fait référence à un anticorps avec des parties constantes d'origine humaine.

Les anticorps chimériques selon l'invention peuvent être préparés en utilisant les techniques de recombinaison génétique. Par exemple, un anticorps chimérique peut être réalisé en construisant un gène chimère comprenant une séquence nucléotidique d'ADN complémentaire (ADNc) ou génomique avec introns codant pour la région variable de la chaîne lourde d'un anticorps monoclonal murin, liée à une séquence nucléotidique codant pour la région constante de la chaîne lourde d'un anticorps humain, et en construisant un gène chimère comprenant une séquence nucléotidique codant pour la région variable de la chaîne légère d'un anticorps monoclonal murin, liée à une séquence nucléotidique codant pour la région constante de la chaîne légère d'un anticorps humain. En transfectant lesdits gènes chimères, par fusion de protoplastes ou toute autre technique, dans une lignée cellulaire, de myélome murin par exemple, on obtient la production d'anticorps chimériques souris-homme par les cellules transformées. C'est le document Morrison et al., Proc. Natl. Acad. Sci. U.S.A., 81 , pp. 6851 -55 (1984) qui a décrit pour la première fois la préparation de tels anticorps. Les documents Boulianne, G. L. et al., Nature, 312:643-646 (1984), Sun, L.K., et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA (1984), 214-218, US 4,816,567, US 6,331 ,415, US 6,808,901 et EP 125023 pourront également être utilisés comme référence par l'homme du métier, de même que Bobrzecka, K., et al, Immunology Letters 2, pp 151 -155 qui décrit une procédure de fractionnement des ponts disulfures interchaînes des immunoglobulines suivie par un réarrangement ordonné de ces mêmes ponts disulfures afin d'obtenir des anticorps formés de fragments Fab de lapin et de fragments Fc humain.

Une autre approche de préparation d'anticorps chimériques, telle que décrite dans le document FR 2 641 468, peut être de greffer des fragments Fab' d'un anticorps monoclonal murin sur des immunoglobulines polyclonales humaine, notamment IgG, ou sur des fragments Fc, ceci à l'aide d'un agent de couplage, par exemple un diimide. Des anticorps chimériques de type Ig-Fab' (également noté Fab'-lg), Fc-Fab' ou (Fab')2 peuvent ainsi être obtenus. De tels anticorps chimériques sont caractérisés par la greffe de l'ensemble du fragment Fab', et non seulement des parties variables.

Alternativement, d'autres auteurs ont décrit l'obtention d'anticorps chimériques monovalents par greffage de fragments Fab' d'anticorps polyclonaux sur des IgG ou sur des fragments Fc (G.T. Stevenson et al, Med. Oncol. & Tumor, 1985, Pharmacother, vol. 1 , n°4, 275-278, 1984).

La recombinaison homologue in vivo entre les portions des gènes codant pour les régions constantes des chaînes légères et des chaînes lourdes d'une immunoglobuline murine par des portions des gènes codant pour les régions constantes des chaînes légères et des chaînes lourdes d'une immunoglobuline humaine est également un moyen qui peut être utilisé afin d'obtenir de tels anticorps (US 5,204,244 ou US 5,202,238). Cette liste n'est pas exhaustive.

Par « anticorps monoclonal humanisé », on entend un anticorps, dont tout ou partie des séquences des régions impliquées dans la reconnaissance de l'antigène (les régions hypervariables (CDR : Complementarity Determining Région), et parfois certains acides aminés des régions FR (régions Framework)), sont d'origine non-humaine (de préférence murine) tandis que les séquences des régions constantes et des régions variables non-impliquées dans la reconnaissance de l'antigène sont d'origine humaine. Les anticorps humanisés selon l'invention peuvent être préparés par des techniques bien connues, telles que celle décrite pour la première fois dans le document Jones et al., Nature, 1986, 321 -522-525. Il s'agissait du remplacement des régions hypervariables (CDRs) d'un anticorps humain par des régions hypervariables d'origine murine, à la fois au niveau des chaînes légères mais aussi des chaînes lourdes. Cette technique, aujourd'hui bien connue de l'homme de l'art sous le nom de «CDR grafting» a été décrite dans de nombreux documents tels que Singer et al., J. Immun. 150:2844-2857 (1993), Riechman et al., Nature, vol 332, 323:326 (1988), ou encore les brevets US 5,225,539 ; US 5,585,089 ; EP 0682040 qui pourront également être utilisés comme référence. La plupart des anticorps humanisés réalisés par greffage des régions CDRs présentent néanmoins une affinité réduite par rapport à un anticorps murin, ceci en raison du rôle majeur de certains acides aminés des régions charpentes dans le positionnement spatial des acides aminés non humains incluant les CDRs ainsi que dans la liaison à l'antigène. C'est pourquoi aujourd'hui l'homme du métier remplace dans l'Ig receveuse humaine, bien souvent, non seulement les CDRs, mais aussi les résidus des régions charpentes susceptibles de contribuer au site de liaison de l'antigène.

Une autre technique qui permet d'humaniser des anticorps est la technique de greffage des résidus déterminants spécifiques (Specificity Determining Région, SDR), qui consiste à greffer non plus l'ensemble des régions CDRs, mais uniquement les régions SDRs de l'anticorps non-humain dans les régions variables humaines (Tamura et al., J Immunol. 2000 ; 164 : 1432-41 ). Les régions SDRs sont définies comme les régions des CDRs en contact direct avec l'antigène (Padlan et al. (1995), FASEB J. 9: 133-139). Cette technique nécessite donc l'identification des SDRs. Cela peut se faire, par exemple, par une détermination de la structure 3D du complexe antigène- anticorps, en utilisant la base de données des SDRs déjà identifiés (http://paradox.harvard.edu/sdr), ou bien grâce à des comparaisons des séquences variables humaines à celles de l'espèce non-humaine, ceci à l'aide de logiciels informatiques tels que DomainGapAlign, CLUSTALW2, CLUSTALX, BLAST ou FASTA.

Une autre alternative pour obtenir des anticorps humanisés consiste à greffer des régions dites « CDRs abrégés » (Grafting of abbreviated CDRs). Il s'agit de la greffe des régions SDRs et de quelques résidus adjacents, en amont et en aval de la séquence. Les documents De Pascalis et al., The Journal of Immunology, 2002, 169: 3076-3084 ; Kashmiri Syed V.S et al., Methods, Volume 36, Issue , May 2005, Pages 25-34 pourront être utilisés comme référence.

La technologie d'humanisation composite développée par Antitope (WO 2006082406) est une technique de CDR grafting qui considère les régions charpente de façon indépendante et vise à choisir les équivalents humains séparément de tel sorte que la présentation des résidus en interaction à l'antigène soient mieux conservés dans leur orientation.

La technique dite de resurfaçage « variable domaine resurfacing », aussi nommée « veneering » telle que développée par ImmunoGen (US 5,639,641 ) ou Xoma (EP 0571613, US 5,766,886, US 5,770,196, US 5,821 ,123, US 5,869,619) peut également être utilisée. Cette technologie consiste à donner un « profil » humain à un domaine variable de souris en remplaçant les résidus exposés à la surface dans les régions charpentes des anticorps murins par les résidus habituellement trouvés à la surface des anticorps humains. Les documents Roguska et al., Proc Natl Acad Sci USA 1994 ; Mark G. E. et al (1994) in Handbook of Expérimental Pharmacology vol. 1 13: The pharmacology of monoclonal Antibodies, Springer-Verlag, pp 105-134 pourront également servir de référence.

La plateforme Germliner™ développée par AvantGen peut également être utilisée (http://www.avantgen.com/AvantGensTechnologiesandServices.pd f). Cela permet d'obtenir des anticorps humanisés dans lesquels seuls des CDR3 sont d'origine non-humaine.

Cette liste n'est pas exhaustive. L'obtention desdits anticorps humanisés sera, de plus, préférentiellement couplée à un processus de maturation d'affinité. L'obtention de l'anticorps monoclonal 12G4 humanisé est décrite en détail dans la demande internationale WO 201 1/141653. Les anticorps décrits dans l'invention sont isolés et purifiés. Ces anticorps sont matures, c'est-à-dire qu'ils possèdent une structure tridimensionnelle ad hoc leur permettant de reconnaître l'antigène, et possèdent toutes les modifications post-traductionnelles essentielles à leur reconnaissance antigénique, notamment la glycosylation et la formation de ponts disulfures intra et inter moléculaires.

Selon un autre aspect, l'invention concerne un fragment d'un anticorps monoclonal 12G4 humanisé muté tel que défini ci-dessus, choisi parmi le groupe de fragments constitué de : Fc, Fab'-SH, Fd, Fv, Fab, F(ab')2, Fab', dsFv, scFv, sc(Fv)2, diabody, triabody ou tetrabody ou encore nanobody.

Selon un aspect encore plus particulier, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti- cancéreux, et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'anticorps monoclonal 12G4 chimérique ou humanisé est muté, et comprend au moins une mutation dans la chaîne légère et/ou lourde.

Selon un aspect encore plus particulier, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anticancéreux, et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'anticorps monoclonal 12G4 chimérique ou humanisé est muté, comprend au moins une mutation dans la chaîne légère et/ou lourde, et possède une affinité pour AMHR-II caractérisée par un K D préférentiellement inférieur à 10 "7 M, notamment inférieur à 10 "8 M, en particulier compris de 10 "9 M à 10 "11 M.

Plus particulièrement, la présente invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti-cancéreux, et un anticorps monoclonal liant AMHR-II, dans laquelle ledit anticorps monoclonal est un anticorps humanisé 12G4, ou un fragment d'anticorps monoclonal humanisé 12G4, ledit anticorps monoclonal humanisé 12G4 étant muté, et comprend au moins une mutation dans la chaîne légère et/ou lourde, ledit anticorps muté possédant une affinité pour le récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHRII) caractérisée par un K D préférentiellement inférieur à 10 "7 M, notamment inférieur à 10 "8 M, en particulier compris de 10 "9 M à 10 "11 M.

Par « anticorps monoclonal humanisé 12G4 muté», on entend un anticorps monoclonal humanisé 12G4 dans lequel au moins une mutation a été effectuée dans la région variable de la chaîne légère et/ou la région constante de la chaîne légère et/ou la région variable de la chaîne lourde ou la région constante de la chaîne lourde. Un anticorps humanisé 12G4 muté, dans une composition selon l'invention, possède une affinité au moins égale à celle de l'anticorps chimérique correspondant non muté, une spécificité vis-à-vis de AMHR-II et ne déclenche pas de réaction immune.

De façon encore plus particulière, la présente invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anticancéreux, et un anticorps monoclonal liant AMHR-II, dans laquelle ledit anticorps monoclonal humanisé muté comprend ou est constitué :

a) d'une chaîne légère comprenant ou constituée :

- d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:1 ou SEQ ID NO:2, et

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:3 ou par une séquence présentant au moins 80% d'homologie avec la SEQ ID NO:3 b) d'une chaîne lourde comprenant ou constituée :

- d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO: 4, ou SEQ ID NO: 5, et

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO: 6 ou par une séquence présentant au moins 80% d'homologie avec la SEQ ID NO:6, dans laquelle l'anticorps monoclonal humanisé 12G4 comprend au moins une mutation dans la chaîne légère et/ou lourde, et présente un K D pour le récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II) préférentiellement inférieur à 10 "7 M, notamment inférieur à 10 "8 M, en particulier compris de 10 "9 M à 10 "11 M. Selon un aspect encore plus particulier, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anticancéreux, et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'anticorps monoclonal 12G4 chimérique ou humanisé est muté, et comprend au moins une mutation dans la chaîne légère et/ou lourde.

Les références des séquences en acides aminés des différentes parties des anticorps sont rassemblées dans le tableau suivant :

Références de la séquence Référence de la séquence dans la présente invention dans la demande WO

201 1/141653

Anticorps 12G4 humanisé,

chaîne légère, région variable, SEQ ID NO:1 SEQ ID NO:2

sans leader

Anticorps 12G4 humanisé,

chaîne légère, région variable, SEQ ID NO:2 SEQ ID NO:4

avec leader

Anticorps 12G4 humanisé,

chaîne légère, région SEQ ID NO:3 SEQ ID NO:6

constante,

Anticorps 12G4 humanisé,

chaîne lourde, région variable, SEQ ID NO:4 SEQ ID NO: 8

sans leader

Anticorps 12G4 humanisé,

chaîne lourde, région variable, SEQ ID NO:5 SEQ ID NO: 10

avec leader

Anticorps 12G4 humanisé,

chaîne lourde, région SEQ ID NO:6 SEQ ID NO: 12

constante

Anticorps 3C23K, chaîne

légère, région variable, sans SEQ ID NO:7 SEQ ID NO: 34

leader Anticorps 3C23K, chaîne

légère, région variable, avec SEQ ID NO:8 SEQ ID NO: 36

leader

Anticorps 3C23K, chaîne

lourde, région variable, sans SEQ ID NO:9 SEQ ID NO: 38

leader

Anticorps 3C23K, chaîne

lourde, région variable, avec SEQ ID NO: 10 SEQ ID NO: 40

leader

Anticorps 3C23K, chaîne

légère, sans leader SEQ ID NO: 11 SEQ ID NO:82

Anticorps 3C23K, chaîne

légère, avec leader SEQ ID NO: 12 SEQ ID NO:84

Anticorps 3C23K, chaîne

lourde, sans leader SEQ ID NO:13 SEQ ID NO:86

Anticorps 3C23K, chaîne

lourde, avec leader SEQ ID NO:14 SEQ ID NO:88

De façon encore plus particulière, la présente invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti- cancéreux, et un anticorps monoclonal liant AMHR-II, dans laquelle ledit anticorps monoclonal humanisé muté comprend ou est constitué :

a) d'une chaîne légère comprenant ou constituée :

- d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:7 ou SEQ ID NO:8,

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:3 b) d'une chaîne lourde comprenant ou constituée :

- d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:9 ou SEQ ID NO:10

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:6 De façon encore plus particulière, la présente invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti- cancéreux, et un anticorps monoclonal liant AMHR-II, dans laquelle ledit anticorps monoclonal humanisé muté comprend ou est constitué :

a) d'une chaîne légère constituée de la séquence en acides aminés représentée par SEQ ID NO: 1 1 (sans leader) ou SEQ ID NO: 12 (avec leader), et

b) d'une chaîne lourde comprenant ou constituée par la séquence en acides aminés représentée par SEQ ID NO: 13 (sans leader), ou SEQ ID NO: 14 (avec leader),

De façon encore plus particulière, la présente invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti- cancéreux, et un anticorps monoclonal liant AMHR-II, dans laquelle ledit anticorps monoclonal humanisé muté est produit par le clone 3C23K.

L'anticorps monoclonal humanisé muté produit par le clone 3C23K est décrit en détail dans la demande internationale WO 201 1/141653. Par référence à l'anticorps monoclonal humanisé 12G4, l'anticorps 3C23K possède les mutations de l'anticorps 3C_23, ainsi qu'une mutation supplémentaire, dans le CDR de la région variable de la chaîne légère (E184K) dans laquelle un acide glutamique est remplacé par une lysine, c'est-à-dire le remplacement d'un acide aminé acide par un acide aminé basique ayant par conséquent une charge totalement différente puisque de signe opposée, présente pourtant toujours une activité mais surtout une affinité sensiblement meilleure que celle de l'anticorps humanisé 12G4 non muté, et supérieure à celle de l'anticorps chimérique 12G4 non muté, et ne provoque pas de réaction immune.

L'anticorps monoclonal humanisé muté produit par le clone 3C23K présente une fucosylation d'une teneur d'environ 50%. Selon un autre aspect, la présente invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti-cancéreux, et un anticorps monoclonal liant AMHR-II, dans laquelle ledit anticorps monoclonal humanisé muté est produit par un clone décrit dans la demande WO 201 1/141653 et choisi dans le groupe constitué par : 3C_23, 6B_78, 4C_35 et 5B_42.

Dans un mode de réalisation particulier, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anticancéreux, et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle ledit anticorps est un anticorps recombinant produit par transgénèse animale.

Cet anticorps recombinant peut ainsi être produit par toute technique connue de l'homme du métier, par exemple par recombinaison dans une cellule hôte, transformée avec un ou des vecteur(s) qui permettent l'expression et/ou la sécrétion des séquences nucléotidiques codant pour la chaîne lourde et/ou la chaîne légère de l'anticorps. Le vecteur comporte généralement un promoteur, des signaux d'initiation et de terminaison de la traduction, ainsi que des régions appropriées de régulation de la transcription. Il est maintenu de façon stable dans la cellule hôte et peut éventuellement posséder des signaux particuliers qui spécifient la sécrétion de la protéine traduite. Ces différents éléments sont choisis et optimisés par l'homme du métier en fonction de l'hôte cellulaire utilisé. De tels vecteurs sont préparés par des méthodes couramment utilisées par l'homme du métier, et les clones résultant peuvent être introduits dans un hôte approprié par des méthodes standard. L'hôte cellulaire peut être choisi parmi des systèmes procaryotes ou eucaryotes, par exemple les cellules bactériennes mais également les cellules de levure ou les cellules animales, en particulier les cellules de mammifères. Les cellules de mammifère préférées pour la production de l'anticorps monoclonal sont la lignée de rat YB2/0, la lignée de hamster CHO, PER.C6TM (Crucell), 293, K562, NS0, SP2/0, BHK ou COS. On peut également utiliser des cellules d'insectes. Un autre mode de production est l'expression de l'anticorps recombinant dans des organismes transgéniques, par exemple dans les plantes ou surtout dans le lait d'animaux transgéniques tels que la lapine, la chèvre ou le porc. Selon un mode de réalisation préféré, l'anticorps est produit dans le lait de mammifères transgéniques non humains, modifiés génétiquement pour produire cette glycoprotéine. De préférence, il s'agit du lait d'une lapine ou d'une chèvre transgénique, de préférence dans le lait d'une chèvre transgénique. De manière avantageuse, l'anticorps produit par transgénèse animale, en particulier dans les glandes mammaires d'une chèvre transgénique, présente une glycosylation avec un taux de galactosylation élevé, par exemple supérieur 70%.

De façon particulière, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti-cancéreux, et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'agent anti-cancéreux est du paclitaxel ou un sel de platine choisi parmi le groupe constitué par : oxaloplatine, cisplatine et carboplatine.

L'agent anti-cancéreux peut aussi être choisi parmi des agents chimiothérapeutiques autres que les sels de platine, des petites molécules, des anticorps monoclonaux ou encore des peptibody anti-angiogénèse.

Parmi les agents chimiothérapeutiques autres que les sels de platine, on trouve les agents intercalant (blocage replication ADN et transcription), tels que les anthracyclines (doxorubicin, pegylated liposomal doxorubcin) les inhibiteurs de la topoisomérase (camptothecine et dérivés : Karenitecin, Topotecan, irinotecan),ou encore le SJG-136, les inhibiteurs de d'histone deacetylase (vorinostat, belinostat, Valproic acid), les agents alkylants (bendamustine, glufosfamide, Temozolomide), les alcaloïdes végétaux anti-mitotiques, tels que les taxanes (Docetaxel, paclitaxel), les vinca-alcaloïdes (vinorelbine), les epothilones (ZK-Epothilone, Ixabepilone), les anti-métabolites (Gemcitabine, Elacytarabine, Capécitabine), les inhibiteurs de kinesin spindle protein (KSP) (Ispinesib), la trabectedine ou encore l'ombrabuline (combretastatin A-4 derivative). Parmi les petites molécules, on trouve les poly(ADP-ribose)polymerases (PARP) inhibiteurs : olaparib, iniparib, veliparib, rucaparib, CEP-9722, MK-4827, BMN-673, les inhibiteurs de kinases, tels que les inhibiteurs de Tyrosine kinase (TKI) parmi lesquelles on peut citer, les molécules anti-VEGFR (sorafenib, sunitinib, cediranib, vandetanib, pazopanib, BIBF 1 120, semaxanib, Cabozantinib, motesanib), les molécules anti-HER2/EGFR (erlotinib, gefitinib, lapatinib), les molécules anti-PDGFR (imatinib, BIBF 1 120), les molécules anti- FGFR (BIBF 1 120), les inhibiteurs de aurora kinase/tyrosine kinase (ENMD- 2076), les Src/AbI kinase inhibiteur (Saracatinib), ou encore la Perifosine, le Temsirolimus (mTOR inhibiteur), alvocidib (cyclin-dependent kinase inhibiteur), le Volasertib (inhibiteur de PLK1 (polo-like kinase 1 ) protéine, LY2606368 (inhibiteur de checkpoint kinase 1 (chk 1 ), GDC-0449 (Hedgehog Pathway Inhibiteur), Zibotentan (antagoniste du ETA-récepteur), Bortezomib, Carfilzomib (proteasome inhibiteur), des cytokines telles que IL-12, IL-18, IL-21 , INF-alpha, INF-gamma.

Parmi les anticorps, on peut citer, l'anti-VEGF : bevacizumab, l'anti- VEGFR : ramucirumab, les anti-HER2/EGFR: trastuzumab, pertuzumab, cetuximab, panitumumab, MGAH22, matuzumab, l'anti-PDGFR alpha: IMC-3G3, l'anti-Folate Récepteur : farletuzumab, l'anti-CD27: CDX-1 127, l'anti-CD56: BB- 10901 , l'anti-CD105 : TRC105, l'anti-CD276 : MGA271 , l'anti-AGS-8: AGS-8M4, l'anti-DR5 : TRA-8, l'anti-HB-EGF : KHK2866, les anti-mesothéline : amatuximab, BAY 94-9343 (immunotoxine), le catumaxomab (anticorps bispécifique EpCAM/CD3), l'anti-IL2R : daclizumab, l'anti-IGF-1 R: ganitumab, l'anti-CTLA-4 : ipilimumab, l'anti-Lewis Y : Hu3S193, SGN-15 (immunotoxine), l'anti-CA125: oregovomab, l'anti-HGF : rilotumumab, l'anti-IL6 : siltuximab, l'anti-TR2 : tigatuzumab, I'anti-alpha5 betal intégrine : volociximab, l'anti-HB-EGF : KHK2866.

Les peptibody anti-angiogénèse sont choisis parmi l'AMG 386 et le CVX- 241. De façon plus particulière, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti-cancéreux, et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'agent anti-cancéreux est du carboplatine.

De façon encore plus particulière, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti-cancéreux, et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'anticorps monoclonal humanisé muté est produit par le clone 3C23K et l'agent anti-cancéreux est du carboplatine.

Dans un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti-cancéreux, et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'agent anti-cancéreux est du paclitaxel.

Dans un aspect plus particulier, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti-cancéreux, et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'anticorps monoclonal humanisé muté est produit par le clone 3C23K et l'agent anti-cancéreux est du paclitaxel.

Dans un aspect particulier, la présente invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anticancéreux, et un anticorps liant AMHR-II, dans une formulation destinée à une administration par voie intra-veineuse ou intra-péritonéale.

La composition pharmaceutique de l'invention peut être administrée par toute voie d'administration appropriée, par exemple par voie parentérale, orale, sublinguale, vaginale, rectale, transdermale, de préférence par injection intraveineuse, sous-cutanée ou intradermique. Une injection intramusculaire, intrapéritonéale, intrasynoviale, intrathécale ou intratumorale est aussi possible. Les injections peuvent être réalisées sous forme de bolus, ou par perfusion continue. Lorsque la composition d'anticorps et la composition d'agent anti- cancéreux sont administrées séparément, ces compositions peuvent être sous une forme d'administration identique ou différente.

Les préparations pour une administration parentérale peuvent inclure des solutions aqueuses ou non-aqueuses stériles, des suspensions ou des émulsions. Des exemples de solvants non-aqueux sont le propylène glycol, le polyéthylène glycol, des huiles végétales, telle que l'huile d'olive, ou des esters organiques injectables tels que l'éthyl oléate. Des véhicules aqueux comprennent l'eau, des solutions alcool/eau, des émulsions ou des suspensions.

Les compositions pharmaceutiques selon l'invention comprennent avantageusement un ou plusieurs excipients ou véhicules, acceptables sur le plan pharmaceutique. On peut citer par exemple des solutions salines, physiologiques, isotoniques, tamponnées, etc., compatibles avec un usage pharmaceutique et connues de l'homme du métier. Les compositions peuvent contenir un ou plusieurs agents ou véhicules choisis parmi les dispersants, solubilisants, stabilisants, conservateurs, etc. Des agents ou véhicules utilisables dans des formulations (liquides et/ou injectables et/ou solides) sont notamment la méthylcellulose, l'hydroxyméthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, le polysorbate 80, le mannitol, la gélatine, le lactose, des huiles végétales, l'acacia, etc. Les compositions peuvent être formulées sous forme de suspensions injectables, gels, huiles, comprimés, suppositoires, poudres, gélules, capsules, etc.

Selon un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle la quantité thérapeutiquement efficace d'anticorps administrée à un patient est comprise dans une gamme d'environ 0,07 mg à environ 35000 mg, de préférence d'environ 0,7 mg à environ 7000 mg, de préférence d'environ 0,7 mg à environ 1400 mg, de préférence d'environ 0,7 mg à environ 700 mg, et plus préférentiellement d'environ 0,7 mg à environ 70 mg. Le dosage de la substance active dépend particulièrement du mode d'administration, et est aisément déterminé par l'homme de métier. Une quantité thérapeutiquement (dose unitaire) efficace d'anticorps peut varier de 0,01 mg/kg à 500 mg/kg, préférablement de 0,1 mg/kg à 500 mg/kg, préférablement de 0,1 mg/kg à 100 mg/kg, préférablement de 0,1 mg/kg à 20 mg/kg, préférablement de 0,1 mg/kg à 10 mg/kg, et plus préférablement de 1 mg/kg à 10 mg/kg, en une ou plusieurs administrations hebdomadaire, pendant plusieurs semaines ou mois. La dose unitaire efficace peut donc aisément être déduite d'une dose calculée pour un patient « moyen » sont le poids est de 70 kg.

Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle la quantité thérapeutiquement efficace d'agent anti-cancéreux administrée à un patient est comprise dans une gamme d'environ 10 mg à environ 700 mg, de préférence dans une gamme d'environ 20 mg à environ 350 mg, et de préférence d'environ 1 10 mg.

Le dosage de l'agent anti-cancéreux dépend particulièrement du mode d'administration, et est aisément déterminé par l'homme de métier. Une quantité thérapeutiquement (dose unitaire) efficace peut varier de 0,2 mg/m 2 à 10 g/m 2 , préférablement de 0,2 mg/m 2 à 1 g/m 2 , préférablement de 2 mg/m 2 à 1 g/m 2 , préférablement de 20 mg/m 2 à 1 g/m 2 , et plus préférablement de 20 mg/m 2 à 0,5 g/m 2 , en une ou plusieurs administrations hebdomadaire, pendant plusieurs semaines ou mois. La dose unitaire efficace peut donc être déduite d'une dose calculée pour un patient « moyen » sont la surface corporelle est d'environ 1 ,8 m2.

Selon un aspect encore plus particulier, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant, à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, un agent anti- cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle la quantité thérapeutiquement efficace d'agent anti-cancéreux administrée à un patient est d'environ 1 10 mg, et la quantité thérapeutiquement efficace d'anticorps administrée au patient est d'environ 70 mg.

L'invention a également pour objet une composition comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant le récepteur de type II de l'hormone anti- mullérienne humaine (AMHR-II), pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée au récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II).

Par traitement, on entend le moyen de soigner une pathologie déclarée, dont les symptômes sont visibles. Par prévention, on entend le moyen d'empêcher ladite pathologie de se déclarer.

Une pathologie associée au récepteur de type II de l'hormone anti- mullérienne humaine (AMHR-II) peut notamment être :

- le cancer ovarien, en particulier le cancer de l'ovaire métastatique, et ses différents sous-types, notamment : séreux, à cellules claires, endométrioïde, mucineux,

- le cancer des cellules germinales,

- le cancer de l'endomètre,

- la tumeur maligne mullérienne mixte de l'utérus,

- le leiomyosarcome,

- le sarcome stromal de l'endomètre

- le cancer de la prostate,

- le cancer du testicule. Les tumeurs exprimant l'antigène AMHR-II sont préférentiellement ciblées, c'est-à-dire les tumeurs dans lesquelles on observe un niveau significatif de l'expression de l'antigène AMHR-II dans une cellule, de préférence sur la surface des cellules.

Conformément à l'invention, les deux agents thérapeutiques sont utilisés en combinaison afin de potentialiser les effets antiprolifératifs de l'un et de l'autre. Dans un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-I I, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-I I, dans laquelle ledit anticorps est un anticorps polyclonal.

Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-I I, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-I I, dans laquelle ledit anticorps est un anticorps monoclonal, et de préférence un anticorps monoclonal 12G4 chimérique ou humanisé.

Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-I I, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-I I, dans laquelle ledit anticorps est un anticorps humanisé 12G4 muté, ou un fragment d'anticorps monoclonal humanisé 12G4 muté, dans laquelle ledit anticorps monoclonal comprend au moins une mutation dans la chaîne légère et/ou lourde.

Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-I I, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-I I, dans laquelle ledit anticorps est un anticorps humanisé 12G4 muté, ou un fragment d'anticorps monoclonal humanisé 12G4 muté, dans laquelle ledit anticorps monoclonal comprend au moins une mutation dans la chaîne légère et/ou lourde et possède une affinité AMHR-I I caractérisée par un KD préférentiellement inférieur à 10 ~7 M, notamment inférieur à 10 ~8 M, en particulier compris de 10 "9 M à 10 "11 M. Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-I I, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-I I , dans laquelle ledit anticorps est un anticorps humanisé 12G4 muté, ou un fragment d'anticorps monoclonal humanisé 12G4 muté, dans laquelle ledit anticorps monoclonal comprend au moins une mutation dans la chaîne légère et/ou lourde.

Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle ledit anticorps 12G4 comprend ou est constitué :

a) d'une chaîne légère comprenant ou constituée :

- d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:1 ou SEQ ID NO:2, et

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:3 ou présentant au moins 80% d'homologie avec la SEQ ID NO:3,

b) d'une chaîne lourde comprenant ou constituée :

- d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO: 4, ou SEQ ID NO: 5, et

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO: 6 ou par une séquence présentant au moins 80% d'homologie avec la SEQ ID NO:6, dans laquelle l'anticorps monoclonal humanisé 12G4 est muté, comprend au moins une mutation dans la chaîne légère et/ou lourde, et présente un K D pour le récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II) préférentiellement inférieur à 10 "7 M, notamment inférieur à 10 "8 M, en particulier compris de 10 "9 M à 10 "11 M.

Dans un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'anticorps monoclonal humanisé comprend ou est constitué

a) d'une chaîne légère comprenant ou constituée : - d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO:7 ou SEQ ID NO:8 ,

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO: 3

b) d'une chaîne lourde comprenant ou constituée :

- d'une région variable dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO: 9 ou SEQ ID NO: 10, et

- d'une région constante dont la séquence en acides aminés est représentée par SEQ ID NO: 6.

Dans un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'anticorps monoclonal humanisé 12G4 est produit par le clone 3C-23K.

Dans un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'anticorps monoclonal humanisé 12G4 est un fragment de l'anticorps monoclonal humanisé 12G4 produit par le clone 3C- 23K.

Dans un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'anticorps est un anticorps recombinant produit par transgénèse animale.

Dans un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle la pathologie associée au récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II) est le cancer, et particulièrement le cancer ovarien. Dans un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'agent anti-cancéreux est du paclitaxel ou un sel de platine choisi parmi le groupe constitué par : oxaloplatine, cisplatine, carboplatine.

Dans un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'agent anti-cancéreux est du carboplatine.

Dans un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'agent anti-cancéreux est du paclitaxel.

Dans un aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant l'anticorps monoclonal 12G4 produit par le clone 3C23K et du carboplatine.

Dans un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant l'anticorps monoclonal 12G4 produit par le clone 3C23K et du paclitaxel.

Dans un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans une formulation destinée à une administration par voie intra-veineuse ou intra-péritonéale

Dans un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, l'anticorps monodonal et l'agent anti-cancéreux étant destinés à une administration séparée, simultanée ou séquentielle.

L'anticorps et l'agent anti-cancéreux peuvent être combinés au sein d'une même composition pharmaceutique, ou être utilisés sous forme de compositions pharmaceutiques séparées, administrables de manière simultanée ou séquentielle. En particulier, les produits peuvent être administrés séparément, à savoir soit concomitamment, soit indépendamment, par exemple, avec un décalage dans le temps.

Plus particulièrement, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle l'anticorps et l'agent anticancéreux sont combinés au sein de la même composition pharmaceutique.

Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle la quantité thérapeutiquement efficace d'anticorps administrée à un patient est comprise dans une gamme d'environ 0,07 mg à environ 35.000 mg, de préférence d'environ 0,7 mg à environ 7000 mg, de préférence d'environ 0,7 mg à environ 1400 mg, de préférence d'environ 0,7 mg à environ 700 mg, et plus préférentiellement d'environ 0,7 mg à environ 70 mg.

Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle la quantité thérapeutiquement efficace d'agent anticancéreux administrée à un patient est comprise dans une gamme d'environ 10 mg à environ 700 mg, de préférence dans une gamme d'environ 20 mg à environ 350 mg, et de préférence d'environ 1 10 mg.

Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet une composition pour son utilisation comme médicament dans la prévention ou le traitement d'une pathologie associée à AMHR-II, comprenant un agent anti-cancéreux et un anticorps liant AMHR-II, dans laquelle la quantité thérapeutiquement efficace d'anticorps administrée à un patient est d'environ 70 mg et la dose d'agent anticancéreux administrée au patient est d'environ 1 10 mg.

Dans un mode de réalisation préféré, le dosage d'agent anti-cancéreux, notamment le carboplatine ou le paclitaxel, est compris dans une gamme allant d'environ 0,01 mg / kg à environ 500 mg / kg, par exemple 0,1 mg / kg à 300 mg/ kg, soit d'environ 0.1 mg à 20 g par jour.

En variante, une dose de charge initiale plus élevée, suivie par une ou plusieurs doses inférieures peuvent aussi être administrées. En autre variante, une dose de charge initiale moins élevée, suivie par une ou plusieurs doses supérieures peuvent aussi être administrées.

Dans un mode de réalisation particulier, on peut utiliser l'anticorps anti-

AMHR-II et le carboplatine dans un rapport anticorps/carboplatine compris dans une gamme entre environ 10/1 à environ 0,1/1 , notamment entre environ 10/1 et environ 1/1 , ou entre environ 1/1 à environ 0,1/1 .

Dans un autre mode de réalisation particulier, on peut utiliser l'anticorps anti-AMHR-ll et le paclitaxel dans un rapport anticorps/paclitaxel compris dans une gamme entre environ 10/1 à environ 0,1/1 , notamment entre environ 10/1 et environ 1/1 , ou entre environ 1/1 à environ 0,1/1

L'invention a par ailleurs pour objet un produit comprenant un anticorps liant le récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II) et un agent anti-cancéreux, sous la forme d'une préparation combinée, pour une utilisation simultanée, séquentielle ou séparée comme médicament destiné à prévenir ou traiter une pathologie associée au récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II), en particulier le cancer, et plus particulièrement le cancer ovarien.

Selon un aspect particulier, l'invention a pour objet un produit comprenant un anticorps liant le récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II) et un agent anti-cancéreux, sous la forme d'une préparation combinée, pour une utilisation simultanée, séquentielle ou séparée comme médicament destiné à prévenir ou traiter une pathologie associée au récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II), en particulier le cancer, et plus particulièrement le cancer ovarien, pour une utilisation simultanée de l'anticorps et de l'agent anti-cancéreux.

Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet un produit comprenant un anticorps liant le récepteur de type II de l'hormone anti- mullérienne humaine (AMHR-II) et un agent anti-cancéreux, sous la forme d'une préparation combinée, pour une utilisation simultanée, séquentielle ou séparée comme médicament destiné à prévenir ou traiter une pathologie associée au récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II), en particulier le cancer, et plus particulièrement le cancer ovarien, pour une utilisation séquentielle de l'anticorps et de l'agent anti-cancéreux, dans laquelle l'anticorps est administré préalablement à l'agent anti-cancéreux.

Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet un produit comprenant un anticorps liant le récepteur de type II de l'hormone anti- mullérienne humaine (AMHR-II) et un agent anti-cancéreux, sous la forme d'une préparation combinée, pour une utilisation simultanée, séquentielle ou séparée comme médicament destiné à prévenir ou traiter une pathologie associée au récepteur de type II de l'hormone anti-mullérienne humaine (AMHR-II), en particulier le cancer, et plus particulièrement le cancer ovarien, pour une utilisation séquentielle de l'anticorps et de l'agent anti-cancéreux, dans laquelle l'agent anti-cancéreux est administré préalablement à l'anticorps.

Les figures, tableaux et exemples suivants illustrent l'invention, sans en limiter la portée.

La figure 1A représente l'évolution des moyennes des volumes tumoraux, exprimés en mm3, selon l'axe des ordonnées, en fonction du nombre de jours comptés à partir du jour de l'injection des cellules tumorales. La figure 1 B représente la courbe des médianes des volumes tumoraux en mm3, selon l'axe des ordonnées, en fonction du nombre de jours comptés à partir du jour de l'injection des cellules tumorales. Dans chacun des graphes, la courbe reliant les carrés pleins représente la moyenne des souris du groupe témoin, la courbe continue reliant les losanges représente le groupe des souris traitées par l'anticorps irrelevant LFB-R565, la courbe reliant les triangles pleins représente le groupe des souris traitées par l'anticorps 3C23K, la courbe continue reliant les ronds pleins représente le groupe des souris traitées par le carboplatine, la courbe en pointillés reliant les ronds pleins représente le groupe des souris traitées par le carboplatine et par l'anticorps irrelevant LFB-R565, la courbe en pointillés reliant les triangles pleins représente le groupe des souris traitées par le carboplatine et par l'anticorps 3C23K.

Les figures 2A à 2F représentent les courbes des volumes tumoraux individuels, par groupes. Pour chacun des graphes 2A à 2F, l'axe des abscisses représente le nombre de jours compté à partir du jour de l'injection des cellules tumorales, et l'axe des ordonnées représente le volume tumoral, chacune des courbes représente l'évolution du volume tumoral pour un animal. La figure 2A représente le groupe des souris témoin, la figure 2B représente le groupe des souris traitées par l'anticorps irrelevant LFB-R565, la figure 2C représente le groupe des souris traitées par l'anticorps 3C23K, la figure 2D représente le groupe des souris traitées par le carboplatine, la figure 2E représente le groupe des souris traitées par le carboplatine et par l'anticorps irrelevant, la figure 2F représente le groupe des souris traitées par le carboplatine et par l'anticorps 3C23K.

Les figures 3A, 3B et 3C représentent l'évolution des moyennes des volumes tumoraux (3A) ou des médianes des volumes tumoraux (3B) et le pourcentage de survie, dans 4 groupes de souris traités respectivement par l'anticorps 3C23K en monothérapie, du paclitaxel en monothérapie ou la combinaison de l'anticorps 3C23K et du paclitaxel. Une solution de NaCI était utilisée en tant que témoin. La figure 3A représente l'évolution des moyennes des volumes tumoraux, exprimés en mm3, selon l'axe des ordonnées, en fonction du nombre de jours comptés à partir du jour de l'injection des cellules tumorales. La figure 3B représente la courbe des médianes des volumes tumoraux en mm3, selon l'axe des ordonnées, en fonction du nombre de jours comptés à partir du jour de l'injection des cellules tumorales. La figure 3C représente le pourcentage respectif de survie pour les quatre groupes, selon l'axe des ordonnées, en fonction du nombre de jours comptés à partir du jour de l'injection des cellules tumorales. Dans les figures 3A à 3C : les courbes reliant les losanges correspondent au groupe traité par la solution témoin ; les courbes reliant les carrés correspondent au groupe traité par l'anticorps 3C23K en monothérapie ; les courbes reliant les points ronds correspondent au groupe traité par du paclitaxel ; les courbes reliant les triangles correspondent au groupe traité par la combinaison de l'anticorps 3C23K et du paclitaxel.

Les figures 4A, 4B, 4C et 4D représentent respectivement la courbe des volumes tumoraux individuels dans 4 groupes de souris traités respectivement par la solution témoin (4A), l'anticorps 3C23K en monothérapie (4B), du paclitaxel en monothérapie (4C), ou la combinaison de l'anticorps 3C23K et du paclitaxel (4D).

Le Tableau 1 présente un résumé du schéma de traitement.

Le Tableau 2 présente un résumé des données brutes de volume tumoral individuel.

Le Tableau 3 présente un résumé des données brutes de volume tumoral moyen et de la déviation standard (SD).

Le Tableau 4 présente les données brutes des volumes tumoraux médians et des rapports T/C.

Le Tableau 5 présente une analyse statistique des volumes tumoraux. Le Tableau 6 présente un résumé des données brutes de poids corporel individuel.

Le Tableau 7 représente un résumé des données brutes de moyennes de poids corporel et de la déviation standard (SD).

Le tableau 8 représente un résumé des données brutes de poids corporel individuel. Le tableau 9 représente un résumé des données brutes de volume tumoral individuel.

Le tableau 10 représente un résumé des données brutes de changement en moyenne de poids corporel.

Le tableau 1 1 représente un résumé des données brutes de moyennes des volumes tumoraux.

Le tableau 12 représente un résumé des données brutes des volumes tumoraux médians et des rapports T/C.

Le tableau 13 représente les résultats d'analyse statistique.

Le tableau 14 représente un résumé des données brutes de paramètre de survie

Le tableau 15 représente les paramètres de survie EXEMPLE

Evaluation de l'activité de l'anticorps produit par le clone 3C23K (anticorps 3C23K), en monothérapie ou en association avec le carboplatine, dans un modèle de cancer ovarien humain Cov434-AMHRII Asc1a5 chez la souris femelle Swiss nude. 1. Protocole

Des souris femelle swiss nude (Harlan Laboratories) ont été injectées par voie sous-cutanée (s.c.) avec 7.10 6 cellules de Cov434-AMHRII Asc1 a5 (lignée cellulaire de cancer ovarien humain transfectée avec l'ADNc AMHRII)dans du matrigel (ratio 1 :1 ) sous un volume de 150 μί au jour 0 (J0).

L'anticorps 3C23K a été évalué selon le schéma suivant : 2 fois par semaine pendant 6 semaines, pour un total de 12 injections a environ 10mg/kg/injection, ledit régime d'administration étant désigné ci-après par « Q3- 4D12 ». Un autre groupe de souris a été traité par un anticorps irrelevant LFB- R565, administrés à environ 10 mg/kg/injection, selon le régime Q3-4D12. Le carboplatine a été évalué, à une dose sous-optimale, soit environ 60 mg/kg/injection, selon le schéma suivant : une fois par semaine, durant 4 semaines, ledit régime d'administration étant désigné ci-après par « Q7D4 ».

Le carboplatine a également été évalué en combinaison avec l'anticorps 3C23K ou avec l'anticorps irrelevant LFB-R565. Le carboplatine a été administré à environ 60 mg/kg/injection selon le régime Q7D4 et l'anticorps 3C23K ou l'anticorps irrelevant LFB-R565 à environ 10 mg/kg/injection selon le régime Q3- 4D12.

Les souris ont été randomisées à J1 1 , quand le volume des tumeurs était compris entre 50 et 158 mm3, et les traitements ont commencé à J13 (9 souris par groupe). La description des dates de traitement est présentée dans le tableau 1.

Dans le cadre de l'évaluation de l'activité de la combinaison de l'anticorps 3C23K et du paclitaxel par rapport à celle de l'anticorps 3C23K en monothérapie ou du paclitaxel en monothérapie, l'anticorps 3C23K a été injecté selon le régime suivant : une fois par semaine pendant 4 semaines, pour un total de 4 injections, à une dose environ 10mg/kg/injection selon le régime Q7D4 ; le paclitaxel a été injecté selon le régime suivant : une fois par semaine pendant 4 semaine, pour un total de 4 injections, à une dose environ 15mg/kg/injection (le régime Q7D4).

Les souris ont été randomisées à J13, quand le volume des tumeurs était compris entre 58 et 150 mm3, et les traitements ont commencé à J14 (8 souris par groupe). a. Suivi des expériences in vivo

La mesure des tumeurs a été réalisée habituellement deux fois par semaine. Le volume tumoral (TV) a été calculé en utilisant la formule suivante, dans laquelle la longueur correspond au plus grand des diamètres tumoraux, la largeur correspond au plus petit des diamètres tumoraux et la hauteur tumorale: TV (mm3) = (longueur x largeur x hauteur) / 2

Les courbes de volume individuel des tumeurs ont été tracées. D'autre part, pour chaque groupe, des courbes de croissance tumorale ont été tracées en utilisant la moyenne calculée des volumes tumoraux ou la médiane des volumes tumoraux.

Les animaux ont été sacrifiés lorsque les volumes de tumeurs atteignaient 2000 mm3 ou pour des raisons éthiques. Les courbes de moyennes et médianes ainsi que les analyses statistiques ont été arrêtés lorsque 20% des souris du groupe étaient mortes.

Dans une expérience avec 9 souris par groupe, les courbes et analyses ont donc été stoppées quand moins de 8 valeurs par groupe ont été obtenues (8 souris vivantes).

Dans une expérience avec 8 souris par groupe, les courbes et analyses sont arrêtées quand moins de 7 valeurs par groupe ont été obtenues (7 souris vivantes).

b. Evaluation de l'efficacité du traitement

L'inhibition de la croissance tumorale, définie comme le ratio entre les volumes tumoraux médians des souris traitées vis-à-vis des groupes contrôle traités (T/C) a été calculée ainsi :

T/C = (moyenne TV du groupe traité / moyenne TV du groupe contrôle) x 100

Le National Cancer Institute utilisait les critères suivants pour évaluer l'activité antitumorale d'un produit (Bissery and al, 1991 ):

- T/C supérieur à 42%, le produit est considéré comme inefficace

- T/C entre 42% et 10%, le produit présente un effet antitumoral

- T/C inférieur à 10%, le produit est réellement efficace.

De plus, pour identifier si le traitement a un effet toxique, le poids des souris a été suivi individuellement une fois par semaine. La moyenne du poids corporel des souris a été calculée pour chaque groupe, jusqu'à ce que 20% des souris du groupe soient mortes. c. Analyses statistiques Les différences statistiques entre les différents groupes ont été analysées par comparaison ANOVA en utilisant le logiciel Statgraphics centurion XV.

La table ANOVA décompose la variance en deux composants : un composant inter-groupe et un composant intra-groupe. Le ratio F est le ratio entre l'estimation inter-groupe et l'estimation intra-groupe. Quand la valeur P du test F est supérieure ou égale à 0,05, il n'y a pas de différence statistiquement significative entre les moyennes des deux groupes, avec un niveau de confiance de 95%. Des valeurs P inférieures à 0,05 indiquent une différence significative entre les moyennes des deux groupes avec un niveau de confiance de 95%.

Les données brutes des analyses statistiques lors des expériences avec le ratio-F et la valeur P sont présentées en appendice pour toutes les expérimentations.

Un test de Kruskal-Wallis a également été réalisé. Quand la valeur P est supérieure ou égale à 0,05, il n'y a pas de différence statistiquement significative entre la médiane des deux groupes, avec un niveau de confiance de 95%. Des valeurs P inférieures à 0,05 indiquent une différence significative parmi les médianes des deux groupes avec un niveau de confiance de 95%. 2. Résultats

2.1 Evaluation d'activité antitumorale de l'anticorps 3C23K en combinaisons avec le carboplatine

Il apparaît que l'anticorps 3C23K ou 3C23K présente une activité antitumorale significative comparée au témoin (une solution NaCI) et à l'anticorps LFB-R565 (ou LFB-R565) (Figures 1 et 2; tableaux 2, 3, 4 and 5). Par rapport au témoin, les ratios T/C 3C23K diminuaient de J14 à J36, à J18 le ratio T/C était de 33% et était constamment inférieur à 23% jusqu'à J36 (tableau 4). Par rapport à l'anticorps irrelevant LFB-R565, les ratios T/C diminuaient de J14 à J36, à J18 le ratio T/C était de 41 % et était constamment inférieur à 26% jusqu'à J36 (tableau 4). De plus, le traitement avec l'anticorps irrelevant LFB-R565 ne présente pas d'activité anti-tumorale par rapport au témoin (Figure 1 et 2; tableaux 2, 3, 4 et 5) puisque les ratios T/C n'étaient jamais inférieurs à 68% (tableau 4).

Le carboplatine présente aussi une activité antitumorale significative comparée au témoin ou à l'anticorps irrelevant LFB-R565 (Figure 1 et 2; tableaux 2, 3, 4 et 5). De J18 à J36, les ratios T/C vis-à-vis du témoin diminuaient progressivement et la valeur était de 40% à J36, indiquant une activité antitumorale (tableau 4). De façon similaire, lorsque comparé à un groupe traité avec l'anticorps irrelevant LFB-R565, le ratio T/C diminuait de J25 à J36 pour atteindre 35% à J36 (tableau 4).

Des résultats similaires à ceux du groupe traité par le carboplatine ont été obtenus avec la combinaison carboplatine + LFB-R565, comparé au groupe témoin. De J18 à J36, les ratios T/C ont diminué progressivement et, à J36, le rapport T/C était de 40%, démontrant une activité antitumorale (tableau 4).

Lorsque le groupe traité par carboplatine + LFB-R565 était considéré comme le groupe traité et comparé au LFB-R565 seul, une diminution des ratios T/C a été observé à partir de D22 et deux rapports T/C inférieurs à 42% ont été trouvés, à J25 et J36 (tableau 4).

De plus, il n'y avait pas de différence entre les groupes traités par carboplatine + LFB-R565 ou par carboplatine seul (Figure 1 ; tableaux 2, 3, 4 et 5).

Le 3C23K (10mg/kg, Q3-4D12) et le carboplatine (60mg/kg, Q7D4) utilisés en monothérapie ont montré un effet antitumoral dans ce modèle de tumeur Cov434-AMHRII Asc1 a5 xénogreffée et aux doses testées (Figure 1 and 2; tableaux 2, 3, 4 et 5).

De plus, dans les conditions testées, 3C23K a montré un effet antitumoral supérieur au carboplatine. En effet, le ratio T/C du groupe traité par 3C23K par rapport au groupe traité par le carboplatine a diminué de J14 à J39, et de J22 à J39, les ratios T/C étaient inférieurs à 42%, ce qui indique une activité antitumorale de 3C23K supérieure à celle du carboplatine (Tableau 4). Quand le groupe traité par le carboplatine associé à 3C23K a été comparé à un groupe témoin, la combinaison a montré un effet antitumoral très fort : à J18 le ratio T/C était de 24% et de J22 à J36 les ratios T/C étaient inférieurs à 10% (Figure 1 et 2; Tableaux 2, 3, 4 and 5).

De plus, la combinaison du carboplatine (60mg/kg, Q7D4) et de 3C23K

(10mg/kg, Q3-4D12) a montré un effet antitumoral plus fort que chacun des composants, 3C23K (10mg/kg, Q3-4D12) ou carboplatine (60mg/kg, Q7D4) utilisé en monothérapie (Figure 1 et 2; Tableaux 2, 3, 4 et 5).

En effet, quand le groupe traité par carboplatine + 3C23K a été comparé avec le groupe traité par le carboplatine, l'association a montré une plus grande activité antitumorale: à J14 le ratio T/C a commencé à diminuer et de J25 à J43 le ratio calculé était inférieur à 1 1 %.

Par ailleurs, quand le groupe traité par 3C23K et carboplatine a été comparé au groupe traité par 3C23K, la combinaison a montré une activité antitumorale supérieure à celle de la monothérapie avec 3C23K. A J18, le ratio T/C a commencé à diminuer, il a été trouvé inférieur à 42% entre J22 et J29, ce qui indique un avantage antitumoral et a été trouvé inférieur à 1 1 % entre J32 et J49, ce qui indique un grand avantage antitumoral (Figure 1 et 2; Tableaux 2, 3, 4 et 5).

De plus, le groupe traité par le carboplatine et 3C23K a montré également un avantage antitumoral comparé au carboplatine associé à un anticorps irrelevant LFB-R565 (Tableau 4).

Les traitements n'ont pas eu d'effet jusqu'au jour 32 (tableaux 6 et 7). A J32, une diminution transitoire du poids corporel a été observée pour les groupes traités avec carboplatine, carboplatine + LFB-R565 et carboplatine + 3C23K. Cette diminution, après la troisième injection de carboplatine, à J28, n'était pas supérieure à 15%, par comparaison avec les mesures précédentes à J25. La diminution était similaire pour les groupes traités avec carboplatine ou carboplatine + LFB-R565 (environ 15%) et était d'environ 1 % pour le groupe traité par carboplatine + 3C23K. Dans ces trois groupes, la diminution de poids, légère et transitoire, n'a pas été considérée comme un effet toxique car elle n'a pas été confirmée après la 4ème injection de carboplatine, à J34 (tableaux 6 et 7). 3. Conclusions

Dans la présente étude les inventeurs ont évalué l'association de 3C23K à10mg/kg, Q3-4D12, et la dose sous-optimale de carboplatine 60mg/kg, Q7D4, sur des modèles de souris nude femelle xénogreffées par la tumeur Cov434- AMHRII Asc1 a5, comparé à un groupe témoin. Un anticorps irrelevant, LFB- R565 (10mg/kg, Q3-4D12), a aussi été testé, seul ou en association avec le carboplatine.

Les résultats démontrent que le carboplatine (60mg/kg Q7D4) exerce une activité antitumorale sur Cov434-AMHRII Asc1 a5. Les résultats démontrent aussi que le 3C23K (10mg/kg Q3-4D12) exerce une activité antitumorale sur Cov434- AMHRII Asc1 a5.

Cependant, l'activité antitumorale observée avec le carboplatine seul était plus faible que celle observée avec le 3C23K seul (10mg/kg, Q3-4D12).

La combinaison du 3C23K et du carboplatine a été démontrée comme présentant une avantage lorsque comparée au 3C23K ou au carboplatine seuls et fourni a minima un effet additif.

Finalement, l'activité antitumorale de 3C23K seul ou en association avec le carboplatine est spécifique, car aucune efficacité n'a été observée avec un anticorps irrelevant, qu'il soit seul ou en combinaison.

Tableau 1 : Résumé du schéma de traitement

Schéma de traitement

Carboplatin

e ou

témoinvéhicul carboplatin carboplatine +

Date Produit e LFB-R565 3C23 e carboplatine+LFB-R565 3C23

19-sept D11 Randomisation des animaux

Tableau 2 : Résumé des données brutes de volume tumoral individuel

Volume tumoral individuel

9/19/ 9/22/ 9/26/ 9/30/ 10/3/ 10/7/ 10/10/ 10/14/ 10/17/ 10/21/ 10/24/ 10/27/

Numéro

Groupe 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 de

souris J11 J14 J18 J22 J25 J29 J32 J36 J39 J43 J46 J49

1-SM 91 126 250 504 819 952 1020 2404

1-OD 72 169 143 297 303 1320 891 1260 1848 1564 2622

1-OG 96 147 216 520 700 588 2993

1-20 107 180 240 468 480 644 864 1540 1560 2625

NaCI 1-20D 99 192 144 216 330 462 660 1144 2280

2-SM 60 163 248 252 336 504 1045 1617 2070

2-0 D 74 120 135 392 441 936 1053 1589 2024

2-0 G 158 234 324 672 495 819 1181 1607 1386 2178

2-20 77 123 108 180 264 420 490 630 828 912 1485 2080

3-SM 90 203 173 378 432 792 1287 2321

3-0 D 72 110 140 126 216 792 356 588 720 995 1215 1672

3-0 G 96 154 297 360 465 840 1140 2166 2166

3-20 153 175 460 324 520 588 690 1824 1790 2112

LFB-R565

3-20D 108 154 192 363 504 980 1536 2052

4-SM 58 176 216 270 385 585 1122 1980 2576

4-0 D 72 110 140 197 410 693 616 774 528 624 413 630

4-0 G 81 95 108 216 297 504 569 1584 1454 2079

4-20 60 95 160 270 288 504 660 1144 1073 1672 1785 2321

5-SM 98 104 72 60 0 0 0 0 0 0 0 0

5-0 D 90 179 88 150 126 322 501 653 784 1171 1683 1870

5-0 G 61 60 36 30 0 27 27 87 210 420 598 1188

5-20 80 72 21 0 0 0 0 0 0 0 0 0

3C23K 5-20D 57 67 41 36 24 48 15 0 0 0 0 0

6-SM 147 216 140 131 180 225 275 363 315 631 504 784

6-0 D 113 166 80 77 74 146 180 182 182 393 275 655

6-0 G 72 84 72 158 216 385 644 784 1200 1403 1650 2646

6-20 72 53 53 70 88 210 350 432 546 731 518 945

7-SM 53 104 98 378 140 270 351 630 660 864 1071 1568

7-0 D 142 210 173 126 240 200 243 424 484 592 501 819

7-0 G 61 162 112 360 270 360 578 1148 1134 1881 2205

7-20 102 210 336 324 616 768 864 1610 1495 2112 carboplatine 7-20D 90 126 248 363 152 360 653 893 1488 2038

8-SM 72 123 140 270 358 363 504 462 447 882 810 1125

8-0 D 81 75 90 156 98 168 220 308 347 438 378 480

8-0 G 70 134 112 198 243 420 462 774 910 1105 1450 1650

8-20 114 168 90 168 210 187 275 594 423 672 878 980

9-SM 116 203 216 297 298 420 518 720 936 1323 1440 2112

9-0 D 72 90 123 126 112 180 385 594 608 900 965 1233

9-0 G 63 90 126 112 91 144 180 350 501 429 592 686

9-20 102 150 180 220 170 330 336 726 564 675 570 936

LFB-R565 +

carboplatine 9-20D 98 168 299 420 432 1040 1134 2288

10-SM 51 210 193 210 264 410 455 704 774 1008 1378 1881

10-OD 130 180 338 280 193 865 798 1232 1449 1783 1320 2185

10-OG 68 72 85 135 123 192 266 462 840 1081 995 995

10-20 81 90 98 108 117 210 248 216 378 293 11 -SM 63 168 140 120 105 96 88 70 45 165 175 189

11-OD 123 102 54 38 24 40 18 0 24 66 69 90

11-OG 83 95 45 24 23 35 45 48 50

11-20 83 96 53 24 18 81 18 18 0 18 23 24

3C23K +

carboplatine 11-20D 123 112 112 24 0 0 0 18 0 18 34 81

12-SM 50 84 18 0 0 0 0 18 11 24 23 28

12-OD 72 77 47 72 54 108 88 140 100 242 250 325

12-OG 107 158 21 0 0 32 0 0 0 24 42 45

12-20 65 60 72 98 132 112 105 160 184 357 273 539

Tableau 3 : Résumé des données brutes de volume tumoral moyen et de la déviation standard (SD)

Volume tumoral moyen

Groupe Jour 11 14 18 22 25 29 32 36 39 43 46 49

Moyenne 93 161 201 389 463 738 1133 1474

Témoin

SD 10 13 25 58 67 104 258 191

Moyenne 10 14 38 31 37 58 140 222

LFB-R565

SD 10 21 12 20 29 51 84 105 146 181 233 321

Moyenne 88 111 67 79 79 151 221 278 360 528 581 899

3C23K

SD 10 21 12 20 29 51 84 105 146 181 233 321

Moyenne 87 146 155 260 258 344 461 760 821 1176 carboplatine

SD 10 16 30 35 55 65 76 145 161 232

Moyenne 87 139 184 212 200 421 480 810 756 936

LFB-R565 + carboplatine

SD 9 19 31 37 40 113 108 221 127 183

Moyenne 85 106 62 44 40 56 40 53 46 114 111 165

3C23K + carboplatine

SD 9 12 13 14 16 15 14 20 21 46 38 65 Données brutes des volumes tumoraux médians et des

Volume tumoral moyen

Jour

11 14 18 22 25 29 32 36 39 43 46 49

Témoin

91 163 216 392 441 644 1020 1564

LFB-R565

81 154 173 270 410 693 690 1824

3C23K

80 84 72 70 74 146 180 182 210 420 504 784 carboplatine

81 134 112 270 240 360 462 630 660 882

LFB-R565 + carboplatine

81 150 180 210 170 330 385 704 691 954

3C23K + carboplatine

83 96 53 24 23 40 18 18 24 45 55 86

Ratio TC (%)

Témoin - LFB-R565

89 95 80 69 93 108 68 117

Témoin - 3C23K

88 52 18 17 18 -! -

Témoin - carboplatine

89 82 52 69 54 56 45 40

Témoin - LFB-R565 + carboplatine

89 92 83 54 ÎQ 51 ¾8 45

Témoin - 3C23K + carboplatine

91 59 6 Q

LFB-R565 - 3C23K 99 55 4 26 ' 18 *: 26

LFB-R565 - carboplatine 100 87 65 100 59 52 67 35

LFB-R565 - LFB-R565 + carboplatine

100 97 104 78 42 48 56 39

LFB-R565 - 3C23K + carboplatine

102 63 ^

carboplatine - 3C23K

99 63 64 %6 "1 ';:·>

41 48 carboplatine - LFB-R565 + carboplatine 100 112 161 78 71 92 83 112 105 108 carboplatine - 3C23K + carboplatine 102 72 47 s

3C23K - 3C23K + carboplatine

103 115 73 '- ' Ά 1 1 11 ï 1

LFB-R565 + carboplatine - 3C23K + carboplatine 102 64 1 '¾ Tableau 5 : Analyse statistique des volumes tumoraux

Analyse statistique des volumes tumoraux

Jour Ratio Valeur Sign Test Valeur Sign

Groupes F P statistic P

Témoin - LFB-R565 0,13 0,73 0,44 0,51

Témoin - 3C23K 0,13 0,72 0,33 0,57

Témoin - carboplatine 0,16 0,69 0,28 0,60

Témoin - LFB-R565 + carboplatine 0,21 0,66 0, 12 0,72

Témoin - 3C23K + carboplatine 0,31 0,59 0,24 0,63

LFB-R565 - 3C23K 0,00 1 ,00 0,00 1 ,00

LFB-R565 - carboplatine 0,00 0,97 0,00 0,96

LFB-R565 - LFB-R565 + carboplatine 0,01 0,94 0,01 0,93

LFB-R565 - 3C23K + carboplatine 0,03 0,86 0,00 0,96 carboplatine - 3C23K 0,00 0,97 0,00 0,96 carboplatine - LFB-R565 + carboplatine 0,00 0,97 0,00 1 ,00 carboplatine - 3C23K + carboplatine 0,02 0,89 0,00 1 ,00

3C23K - LFB-R565 + carboplatine 0,01 0,94 0,01 0,93

3C23K - 3C23K + carboplatine 0,03 0,86 0,00 0,96

LFB-R565 + carboplatine - 3C23K +

J1 1 carboplatine 0,01 0,92 0,00 0,96

Témoin - LFB-R565 1 ,23 0,28 1 ,22 0,27

Témoin - 3C23K 4,54 0,05 * 3,60 0,06

Témoin - carboplatine 0,64 0,44 0,57 0,45

Témoin - LFB-R565 + carboplatine 1 ,03 0,32 0,63 0,43

Témoin - 3C23K + carboplatine 10,41 0,01 * 7,74 0,01 *

LFB-R565 - 3C23K 1 ,57 0,23 1 ,88 0,17

LFB-R565 - carboplatine 0,05 0,83 0, 10 0,76

LFB-R565 - LFB-R565 + carboplatine 0,01 0,93 0,20 0,66

LFB-R565 - 3C23K + carboplatine 3,96 0,06 2,98 0,08 carboplatine - 3C23K 1 ,88 0,19 2,00 0,16 carboplatine - LFB-R565 + carboplatine 0,08 0,79 0, 13 0,72 carboplatine - 3C23K + carboplatine 4,26 0,06 3,78 0,05 *

3C23K - LFB-R565 + carboplatine 1 ,08 0,31 1 ,76 0,18

3C23K - 3C23K + carboplatine 0,05 0,82 0, 10 0,76

LFB-R565 + carboplatine - 3C23K +

J14 carboplatine 2,39 0,14 1 , 13 0,29 Témoin - LFB-R565 0,04 0,84 0,05 0,83

Témoin - 3C23K 25,29 0,00 * 1 1 ,57 0,00 *

Témoin - carboplatine 1 ,51 0,24 2,26 0,13

Témoin - LFB-R565 + carboplatine 0,19 0,67 0,63 0,43

Témoin - 3C23K + carboplatine 25,53 0,00 * 10,96 0,00 *

LFB-R565 - 3C23K 14,01 0,00 * 1 1 ,62 0,00 *

LFB-R565 - carboplatine 1 ,39 0,26 2,27 0,13

LFB-R565 - LFB-R565 + carboplatine 0,29 0,59 0,20 0,66

LFB-R565 - 3C23K + carboplatine 14,50 0,00 * 1 1 ,01 0,00 * carboplatine - 3C23K 8,37 0,01 * 9,59 0,00 * carboplatine - LFB-R565 + carboplatine 0,50 0,49 0,78 0,38 carboplatine - 3C23K + carboplatine 8,86 0,01 * 7,54 0,01 *

3C23K - LFB-R565 + carboplatine 13,69 0,00 * 9,84 0,00 *

3C23K - 3C23K + carboplatine 0,07 0,80 0,20 0,66

J18 LFB-R565 + carboplatine - 3C23K + carboplatine 14,18 0,00 * 9,28 0,00 *

Témoin - LFB-R565 3,19 0,09 2,00 0,16

Témoin - 3C23K 28,51 0,00 * 12,79 0,00 *

Témoin - carboplatine 4,01 0,06 3,28 0,07

Témoin - LFB-R565 + carboplatine 7,35 0,02 * 5,28 0,02 *

Témoin - 3C23K + carboplatine 36,82 0,00 * 12,86 0,00 *

LFB-R565 - 3C23K 33,73 0,00 * 10,98 0,00 *

LFB-R565 - carboplatine 0,17 0,69 0,13 0,72

LFB-R565 - LFB-R565 + carboplatine 2,12 0,16 1 ,76 0,18

LFB-R565 - 3C23K + carboplatine 52,97 0,00 * 12,87 0,00 * carboplatine - 3C23K 22,58 0,00 * 10,39 0,00 * carboplatine - LFB-R565 + carboplatine 0,99 0,33 1 ,12 0,29 carboplatine - 3C23K + carboplatine 35,55 0,00 * 12,86 0,00 *

3C23K - LFB-R565 + carboplatine 11 ,13 0,00 * 6,79 0,01 *

3C23K - 3C23K + carboplatine 2,19 0,16 2,14 0,14

J22 LFB-R565 + carboplatine - 3C23K + carboplatine 19,45 0,00 * 1 1 ,62 0,00 *

Témoin - LFB-R565 1 ,02 0,33 0,44 0,51

Témoin - 3C23K 31 ,60 0,00 * 12,84 0,00 *

Témoin - carboplatine 6,33 0,02 * 6,33 0,01 *

Témoin - LFB-R565 + carboplatine 12,96 0,00 * 9,56 0,00 *

Témoin - 3C23K + carboplatine 42,71 0,00 * 12,84 0,00 *

LFB-R565 - 3C23K 50,07 0,00 * 12,54 0,00 *

LFB-R565 - carboplatine 4,51 0,05 * 5,07 0,02 *

LFB-R565 - LFB-R565 + carboplatine 13,94 0,00 * 7,50 0,01 *

LFB-R565 - 3C23K + carboplatine 83,99 0,00 * 12,84 0,00 * carboplatine - 3C23K 9,51 0,01 * 8,27 0,00 * carboplatine - LFB-R565 + carboplatine 0,84 0,37 0,86 0,35 carboplatine - 3C23K + carboplatine 16,39 0,00 * 11 ,61 0,00 *

*

3C23K - LFB-R565 + carboplatine 6,89 0,02 * 5,09 0,02

3C23K - 3C23K + carboplatine 1 ,54 0,23 0,73 0,39

J25 LFB-R565 + carboplatine - 3C23K + carboplatine 15,49 0,00 * 9,87 0,00 *

Témoin - LFB-R565 0,13 0,72 0,00 1 ,00

Témoin - 3C23K 28,90 0,00 * 12,80 0,00 *

Témoin - carboplatine 11 ,64 0,00 * 9,57 0,00 *

Témoin - LFB-R565 + carboplatine 4,78 0,04 * 5,28 0,02 *

Témoin - 3C23K + carboplatine 47,26 0,00 * 12,80 0,00 *

LFB-R565 - 3C23K 56,20 0,00 * 12,83 0,00 *

LFB-R565 - carboplatine 18,53 0,00 * 9,86 0,00 *

LFB-R565 - LFB-R565 + carboplatine 5,30 0,04 * 4,31 0,04 *

LFB-R565 - 3C23K + carboplatine 127,11 0,00 * 12,83 0,00 * carboplatine - 3C23K 6,17 0,02 * 4,31 0,04 * carboplatine - LFB-R565 + carboplatine 0,39 0,54 0,03 0,86 carboplatine - 3C23K + carboplatine 21 ,04 0,00 * 12,82 0,00 *

*

3C23K - LFB-R565 + carboplatine 5,32 0,03 * 4,13 0,04

3C23K - 3C23K + carboplatine 3,64 0,07 1 ,44 0,23

J29 LFB-R565 + carboplatine - 3C23K + carboplatine 11 ,49 0,00 * 12,80 0,00 *

Témoin - LFB-R565 0,80 0,39 0,20 0,66

Témoin - 3C23K 12,70 0,00 * 1 1 ,57 0,00 *

Témoin - carboplatine 7,03 0,02 * 9,56 0,00 *

Témoin - LFB-R565 + carboplatine 6,13 0,02 * 7,25 0,01 *

Témoin - 3C23K + carboplatine 20,13 0,00 * 12,87 0,00 *

LFB-R565 - 3C23K 18,68 0,00 * 10,40 0,00 *

LFB-R565 - carboplatine 8,06 0,01 * 6,33 0,01 *

LFB-R565 - LFB-R565 + carboplatine 5,95 0,03 * 5,48 0,02 *

LFB-R565 - 3C23K + carboplatine 40,84 0,00 * 12,87 0,00 * carboplatine - 3C23K 5,03 0,04 * 4,13 0,04 * carboplatine - LFB-R565 + carboplatine 0,02 0,88 0,05 0,83 carboplatine - 3C23K + carboplatine 33,41 0,00 * 12,87 0,00 *

3C23K - LFB-R565 + carboplatine 3,99 0,06 3,13 0,08 *

3C23K - 3C23K + carboplatine 5,01 0,04 * 1 ,92 0,17

J32 LFB-R565 + carboplatine - 3C23K + carboplatine 18,20 0,00 * 12,87 0,00 *

Témoin - LFB-R565 0,22 0,65 0,28 0,60

Témoin - 3C23K 36,45 0,00 * 10,76 0,00 *

Témoin - carboplatine 10,34 0,01 * 6,03 0,01 *

Témoin - LFB-R565 + carboplatine 5,70 0,03 * 5,33 0,02 *

Témoin - 3C23K + carboplatine 70,67 0,00 * 12,07 0,00 *

LFB-R565 - 3C23K 32,80 0,00 * 1 1 ,01 0,00 *

LFB-R565 - carboplatine 11 ,39 0,00 * 6,12 0,01 *

LFB-R565 - LFB-R565 + carboplatine 7,22 0,02 * 5,07 0,02 *

LFB-R565 - 3C23K + carboplatine 54,44 0,00 * 12,86 0,00 * carboplatine - 3C23K 8,19 0,01 * 5,50 0,02 * carboplatine - LFB-R565 + carboplatine 0,04 0,84 0,02 0,89 carboplatine - 3C23K + carboplatine 26,34 0,00 * 12,86 0,00 *

3C23K - LFB-R565 + carboplatine 5,33 0,03 * 5,09 0,02 *

3C23K - 3C23K + carboplatine 4,99 0,04 * 1 ,68 0,19

J36 LFB-R565 + carboplatine - 3C23K + carboplatine 13,13 0,00 * 12,86 0,00 * carboplatine - 3C23K 5,05 0,04 * 4,70 0,03 * carboplatine - LFB-R565 + carboplatine 0,11 0,75 0,00 1 ,00 carboplatine - 3C23K + carboplatine 25,47 0,00 * 12,84 0,00 *

3C23K - LFB-R565 + carboplatine 4,64 0,05 * 4,50 0,03 *

3C23K - 3C23K + carboplatine 5,08 0,04 * 2,34 0,13

J39 LFB-R565 + carboplatine - 3C23K + carboplatine 39,24 0,00 * 12,06 0,00 * carboplatine - 3C23K 5,46 0,03 * 4,32 0,04 * carboplatine - LFB-R565 + carboplatine 0,72 0,41 0,33 0,56 carboplatine - 3C23K + carboplatine 20,12 0,00 * 12,03 0,00 *

3C23K - LFB-R565 + carboplatine 2,85 0,1 1 2,38 0,12

LFB-R565 + carboplatine - 3C23K + carboplatine 21 ,66 0,00 * 10,63 0,00 *

J43 3C23K - 3C23K + carboplatine 4,91 0,04 * 1 ,34 0,25

J46 3C23K - 3C23K + carboplatine 3,95 0,07 1 ,34 0,25

J49 3C23K - 3C23K + carboplatine 5,02 0,04 * 1 ,34 0,25

Tableau 6 : Résumé des données brutes de poids corporel individuel

Poids corporel individuel des souris

Numéro 09/19/1 1 09/26/1 1 10/03/1 1 10/10/1 1 10/17/1 1 10/24/1 1

Groupe

souris J11 J18 J25 J32 J39 J46

1 -SM 25,6 27,3 28,2 29,2

1 -OD 22,3 24,8 24,7 25,0 27,0 28,9

1 -OG 25,0 27,6 28,0 29,0

1 -20 21 ,5 22,8 23,2 24,6 25,8

NaCI 1 -20D 25,0 27,0 28,1 29,6 29,6

2-SM 22,4 23,6 23,8 25,4 27,1

2-OD 24,0 26,1 26,8 29,3 30,0

2-OG 22,8 22,0 23,8 25,6 25,0

2-20 24,4 24,4 25,2 27,0 27,1 29,6

3-SM 23,4 23,3 24,0 25,1

3-OD 22,2 23,6 23,8 23,9 25,2 27,0

3-OG 23,5 24,4 24,8 25,8

3-20 21 ,5 21 ,8 22,3 23,5 24,6

LFB-R565 3-20D 25,4 25,6 26,4 28,2

4-SM 23,6 25,0 25,1 26,6 28,2

4-OD 27,1 26,4 28,2 29,7 30,5 30,7

4-OG 23,2 24,1 24,6 26,3 26,8

4-20 24,9 26,0 26,0 29,7 30,4 32,8

5-SM 21 ,0 22,1 22,1 22,6 23,1 22,5

5-OD 20,2 21 ,8 22,2 23,5 24,1 24,9

5-OG 25,8 26,6 26,6 27,0 27,2 27,2

5-20 24,9 25,2 25,0 25,2 27,8 26,0

3C23K 5-20D 23,5 26,4 26,0 26,0 26,5 27,2

6-SM 21 ,4 21 ,8 22,3 23,0 23,8 23,3

6-OD 23,0 24,2 25,0 24,0 26,0 25,7

6-OG 23,9 24,5 25,8 25,8 27,9 28,9

6-20 24,9 24,0 24,3 24,8 25,3 25,8

7-SM 22,3 22,2 27,6 23,7 24,3 25,4

7-OD 25,8 24,6 28,3 24,5 23,9 25,7

7-OG 23,0 22,6 25,6 23,6 25,1 26,4

7-20 27,1 26,1 32,7 28,0 27,2 carboplatine 7-20D 23,3 24,4 27,0 23,1 25,4

8-SM 24,5 25,4 29,4 23,1 22,4 25,7

8-OD 22,7 23,6 25,6 21,1 20,0 21,7

8-OG 20,4 20,3 24,2 20,2 21,0 21,0

8-20 22,3 22,0 26,0 23,6 23,3 25,0

9-SM 22,2 21,8 26,2 20,9 22,7 23,1

9-OD 22,4 22,9 26,9 18,3 22,3 22,8

9-OG 24,0 23,9 27,7 23,0 23,8 24,8

9-20 18,9 19,2 23,5 22,2 19,1 19,8

LFB-R565 +

9-20D 21,5 22,9 27,1 21,8

carboplatine

10-SM 23,0 22,6 23,9 22,7 25,3 24,3

10-OD 25,2 25,4 26,6 26,1 25,6 27,8

10-OG 25,8 25,3 28,2 27,0 26,2 27,5

10-20 23,4 23,3 23,6 21,4 18,6

11 -SM 26,8 26,8 26,3 27,0 26,9 27,5

11 -OD 21,3 21,5 22,6 22,8 21,4 23,2

11 -OG 20,0 19,2 20,1 18,8 17,0

11-20 24,0 24,8 23,1 24,0 23,1 25,0

3C23K +

11-20D 24,6 23,5 22,9 25,2 22,5 24,0 carboplatine

12-SM 21,8 23,7 24,0 22,5 21,0 22,5

12-OD 22,3 20,5 23,7 22,7 22,3 23,7

12-OG 22,7 24,2 24,4 23,1 21,6 22,8

12-20 22,8 21,9 25,0 23,6 23,6 25,2

Tableau 7 : Résumé des données brutes de moyennes de poids corporel et de la déviation standard (SD).

2.2 Evaluation d'activité antitumorale de l'anticorps 3C23K en combinaison avec le paclitaxel

L'anticorps 3C23K et le paclitaxel sont évalués in vivo en monothérapie ou en association dans les souris ayant reçu l'injection des cellules tumorales Cov434-AMHRII Asc1 a5 (une lignée cellulaire de cancer ovarien humain). Le traitement est initié le jour 14 après l'injection.

Il a été observé que l'anticorps 3C23K administré à 10 mg/kg selon le régime Q7D4 décrit ci-dessus présente une activité antitumorale significative comparée à une solution témoin (une solution NaCI) (Figures 3 et 4; tableaux 9, 1 1 , 12, 13 14 and 15).

Par rapport au groupe traité par la solution témoin, les ratios T/C du groupe traité par l'anticorps 3C23K diminuaient à partir de J20. A J20 le ratio T/C était de 57% et était constamment inférieur à 29% jusqu'à J40 (tableau 12).

Le paclitaxel seul ne montre qu'une inhibition modeste de la croissance de la tumeur comparée à la solution témoin. De J24 à J41 , le ratio T/C varie de 83% à 53%. Comparée au témoin, une plus importante activité antitumorale a été obtenue dans le groupe traité par la combinaison de l'anticorps 3C23K et du paclitaxel (Figures 3 et 4; tableaux 9, 1 1 , 12, 13 14 and 15). Le ratio T/C était inférieur à 38% à J20 et était toujours inférieur à 28% jusqu'à J41 (tableau 12). En plus, le ratio T/C à J31 , J35 et J41 était respectivement 6%, 1 1 % et 12%. Comparés au résultat décrit par Bissery et al. en 1991 , les résultats de la présente invention montrent que le ratio T/C était autour de et inférieur à 10% entre J31 et J41 , cela indiquant que le traitement par une combinaison de l'anticorps 3C23K et du paclitaxel est une thérapie efficace.

De plus, l'anticorps 3C23K administré à 10 mg/kg selon le régime Q7D4 a montré un effet antitumoral supérieur à celui du paclitaxel. En effet, le ratio T/C du groupe traité par 3C23K par rapport au groupe traité par le paclitaxel a diminué à partir du J20. Le ratio T/C à J20 était 47% et inférieur à 39% à J41 (tableau 12), ce qui indique une activité antitumorale de 3C23K supérieure à celle du paclitaxel.

La combinaison de l'anticorps 3C23K (10mg/kg, Q7D4) et du paclitaxel (15mg/kg, le régime Q7D4) a montré un effet antitumoral plus fort que chacun des composants, 3C23K (10mg/kg, Q7D4) ou paclitaxel (15mg/kg, le régime Q7D4) utilisé en monothérapie.

En effet, quand le groupe traité par la susdite combinaison a été comparé avec le groupe traité par le paclitaxel, la combinaison a montré une plus grande activité antitumorale : à J20 le ratio T/C a commencé à diminuer et le ratio était 31 % à J20 et inférieur à 35% jusqu'à J41 (tableau 12).

Quand le groupe traité par la susdite combinaison a été comparé avec le groupe traité par l'anticorps 3C23K, la combinaison a montré une activité antitumorale supérieure à celle de la monothérapie avec 3C23K. A J31 , le ratio T/C a commencé à diminuer, Le ratio T/C était 27% à J31 et inférieur à 42% jusqu'à J48 (tableau 12). A J51 , le ratio T/C n'est que 51 %, cela indiquant néanmoins une différence entre ces deux groupes, car une inhibition de 49% de la croissance tumorale était observée (tableau 12). L'analyse statistique du volume tumoral confirme les résultats d'analyse de ratio T/C.

L'anticorps 3C23K en monothérapie et l'anticorps 3C23K en association avec le paclitaxel montrent une activité antitumorale significative comparée à celle du témoin (une solution NaCI) à partir de J20 à J41 (tableau 13).

Le paclitaxel en monothérapie n'a pas d'activité significativement différente de celle du témoin (tableau 13).

L'anticorps 3C23K en monothérapie présente une activité antitumorale significativement différente de celle du paclitaxel en monothérapie à partir de J20 à J41 (tableau 13).

Comparée au traitement du paclitaxel en monothérapie, le traitement par la combinaison de l'anticorps 3C23K et du paclitaxel présente une meilleure activité antitumorale à partir de J20 à J41 (tableau 13). L'analyse statistique sur le paramètre de survie confirme également les résultats de ratio T/C et d'analyse sur le volume tumoral.

L'anticorps 3C23K en monothérapie et la combinaison de l'anticorps 3C23K et du paclitaxel montrent respectivement une activité antitumorale significative comparée à celle du témoin (tableau 15).

Le paclitaxel en monothérapie n'a pas d'activité significativement différente de celle du témoin (tableau 15).

L'anticorps 3C23K en monothérapie présente une activité antitumorale significativement différente de celle du paclitaxel en monothérapie (tableau 15). Comparée au traitement du paclitaxel en monothérapie, le traitement par la combinaison de l'anticorps 3C23K et du paclitaxel présente une meilleure activité antitumorale (tableau 15).

Les traitements n'ont pas d'impact sur le poids corporel (tableau 8 et 10).

En conclusion, la combinaison de l'anticorps 3C23K et du paclitaxel présente un avantage par rapport au 3C23K ou au paclitaxel seuls et fourni a minima un effet additif. Tableau 8 : Résumé des données brutes de poids corporel individuel

Poids corporel individuel

Nombre

Group D20 D27 D35 D41 D48 D55 D62 D69 de souris

1 -SM 23,4 24,1 26,0 26,9

1 -OD 23,6 25,4 26,5

1 -OG 23,1 24,6 25,0 26,1

1 -20 21 ,8 23,4 25,2 25,4

Témoin 1 -20G 23,7 25,8 26,8 27,8

1 -

22,5 23,7 24,8 25,0

20G/OD

10-2OD 22,1 23,4 24,3 23,5 24,7 26,1

10-2OG 22,4 23,5 28,4 27,8 28,5 29,6

2-SM 21 ,3 21 ,8 23,0 22,4 23,3 24,6

2-OD 25,0 24,8 26,8 27,0 27,5

2-OG 24,8 26,3 27,0 27,6 27,2 27,5

3C23K

2-20 23,7 25,0 25,4 27,0 25,4 25,5 26,6 26,6 10mg/kg

2-20D 25,5 26,3 26,7 27,0 26,8 26,9 27,6 27,7 q7d4

2-20G 27,1 26,9 28,7 29,2 28,7 28,0 28,2 28,6

8-SM 20,5 21 ,0 21 ,4 21 ,7 22,0 22,4 23,4

8-OD 25,3 26,1 26,0 26,5 27,6 27,4 28,9 28,7

6-SM 25,6 27,1 30,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

6-OD 25,8 25,7 27,8 27,7 28,0 0,0 0,0 0,0

6-OG 24,5 24,3 26,2 26,5 0,0 0,0 0,0 0,0

Paclitaxel

6-20 24,4 24,6 27,7 27,2 0,0 0,0 0,0 0,0 15mg/kg

6-20D 22,4 24,0 26,5 26,7 0,0 0,0 0,0 0,0 q7d4

6-20G 25,9 26,4 29,0 28,7 0,0 0,0 0,0 0,0

10-SM 24,8 25,0 26,8 27,1 26,8 0,0 0,0 0,0

10-OD 23,9 23,6 23,9 23,7 25,2 26,3 0,0 0,0

7-SM 22,0 22,4 22,3 22,3 25,5 22,2 0,0 0,0

3C23K 7-OD 26,4 26,8 26,8 25,7 26,7 28,3 29,4 0,0

10mg/kg 7-OG 24,1 25,1 25,9 25,6 26,3 26,2 0,0 0,0 q7d4 + 7-20 22,0 22,2 23,7 23,4 25,1 0,0 0,0 0,0

Paclitaxel 7-20D 22,4 22,6 24,3 26,0 24,4 25,8 26,6 0,0

15mg/kg 7-20G 22,5 23,6 25,0 25,0 24,9 26,7 27,6 0,0 q7d4 10-OG 22,8 23,7 24,7 23,6 24,7 24,5 24,6 25,1

10-20 22,7 23,7 24,4 23,8 24,7 25,0 25,4 26,8

Tableau 9 : Résumé des données brutes de volume tumoral individuel

Tableau 10 : Résumé des données brutes de changement en moyenne de poids corporel

Tableau 1 1 : Résumé des données brutes des moyennes des volumes tumoraux

Tableau 12 : Résumé des données brutes des volumes tumoraux médians et des rapports T/C

Tableau 13 : Analyse statistique

Tableau 14 : Résumé des données brutes de paramètre de survie

Tableau 15 : paramètres de survie