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Patent Searching and Data


Title:
NOZZLE WITH A WELDED LANCE HEAD FOR MELT AGITATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/000973
Kind Code:
A1
Abstract:
A metallurgical or chemical oxygen nozzle including an oxygen lance head (1) for pointing at a metallurgical melt. The nozzle comprises a front surface (40) and an assembly of at least two substantially concentric tubes (20, 30), said front surface (40) being made of electrolytic copper. The front surface (40) is joined (52) to said tubes (20, 30) by high-energy welding, the head is made of a number of head elements each of which consists of a material specifically selected for the respective head element, and said head elements are all joined by high-energy welding.

Inventors:
THOMAS JACQUES (BE)
Application Number:
PCT/BE1996/000068
Publication Date:
January 09, 1997
Filing Date:
June 24, 1996
Export Citation:
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Assignee:
THOMAS JACQUES (BE)
International Classes:
B23K26/00; B23K15/00; B23K26/20; C21C5/46; C21C7/072; (IPC1-7): C21C5/46
Foreign References:
EP0510518A11992-10-28
AT313945B1974-03-11
EP0340207A11989-11-02
US4190238A1980-02-26
DE3700892A11987-08-06
Other References:
CHERNYATEVICH A.G,: "Lances for 250 t convertors", STEEL IN THE USSR, vol. 19, no. 2, February 1989 (1989-02-01), LONDON, GB, pages 38 - 40, XP000070900
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Tuyère de soufflage pour le brassage de bains comprenant un nez de lance (1) destiné à être tourné vers un bain de fusion sidérurgique ou un réacteur chimique, comportant une face frontale (40) et un ensemble d'au moins deux tubes (20, 30) sensiblement concentriques, ladite face frontale (40) étant constituée en un matériau à haute conductibilité thermique, caractérisée en ce que le rattachement (52) de la face frontale (40) auxdits tubes (20, 30) est réalisé par un soudage à haute énergie et en ce que le nez précité est réalisé en plusieurs éléments de nez (15; 30, 31, 32, 33; 60), chaque élément de nez étant constitué d'un matériau choisi sélectivement selon la fonction à remplir par l'élément de nez respectif, lesdits éléments de nez étant tous fixés en zones de rattachement mutuel (52, 53, 54) par soudage à haute énergie.
2. Tuyère selon la revendication 1, caractérisée en ce que le soudage à haute énergie consiste en un soudage laser.
3. Tuyère selon la revendication 1, caractérisée en ce que le soudage à haute énergie consiste en un soudage à faisceau d'électrons.
4. Tuyère de soufflage, en particulier à oxygène, selon 1'une des revendications 1 à 3 dans lequel le nez de lance (1) , en particulier à oxygène, comprend un conduit de sortie (14) aboutissant à un orifice de sortie respectif (16) , caractérisée en ce que le tronçon terminal (15) du conduit de sortie est réalisé en un matériau très résistant à l'usure et à l'abrasion.
5. Tuyère selon la revendication précédente, caractérisée en ce que celleci est constituée du même matériau précité.
6. Tuyère selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ledit matériau consiste en un matériau anti usure à haute température.
7. Tuyère selon la revendication 6, caractérisée en ce que le matériau est constitué d'une buselure anti réfractaire.
8. Tuyère selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisée en ce que ledit matériau est constitué d'un alliage à base de nickel.
9. Tuyère selon l'une quelconque des revendications 6 à8 caractérisée en ce que ledit matériau consiste en un bronze antiusure.
10. Tuyère selon l'une des revendications 4 à 9, caractérisée en ce que le nombre d'orifices de sortie (16) s'élève à au moins trois.
11. Tuyère selon la revendication précédente, caractérisée en ce que lesdits orifices de sortie (16) sont agencés en couronne centrée par rapport à l'axe longitudinal (£) du nez de lance (1) .
12. Tuyère selon l'une quelconque des revendications 4 à9 caractérisée en ce que l'orifice de sortie présente une forme annulaire s'étendant de façon sensiblement centrée autour de l'axe longitudinal ( i ) de la tuyère.
13. Tuyère selon l'une quelconque des revendications 4 à8 caractérisée en ce que les conduits de sorties (14) sont chacun orientés en divergence (m) par rapport à l'axe longitudinal (£) de la tuyère.
14. Tuyère selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'un déflecteur (60) est prévu sur le nez (1) sensiblement au centre de celuici de façon à permettre une régulation des fluides sortants tourbillonnants (H) .
15. Tuyère selon la revendication 14, caractérisée en ce que le déflecteur (60) présente des zones de contour concaves (63) à l'extérieur du nez adaptées à la vitesse de sortie du flux de brassage.
16. Tuyère selon l'une quelconque des revendications 14 ou 15, caractérisée en ce que le déflecteur (60) présente une zone en saillie (61) à l'intérieur du nez.
17. Tuyère selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisée en ce que le déflecteur (60) est constitué du même matériau que les conduits de sortie (14) .
18. Tuyère selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite face frontale (40) est constituée de cuivre électrolytique ou d'un matériau à base cuivre.
Description:
TUYERE DE SOUFFLAGE AVEC NEZ DE LANCE SOUDE POUR LE BRASSAGE DE BAINS

Domaine de l'invention

La présente invention se rapporte à une tuyère de soufflage comprenant un nez de lance destiné à être tourné vers un bain de fusion sidérurgique ou réacteur chimique respectivement comportant une face frontale et un ensemble d'au moins deux tubes sensiblement concentriques, ladite face frontale étant constituée en un matériau à haute conductivite thermique, notamment en cuivre électrolytique.

Etat de la technique

Dans les nez connus formant la face frontale de la tuyère, celle-ci est réalisée en cuivre électrolytique permettant une bonne évacuation de la chaleur par sa propriété connue de bonne conductibilité thermique. Il est connu de réaliser le rattachement de ladite face frontale auxdits tubes en acier par soudure ou brasure. Cependant les soudures traditionnellement utilisées dans le domaine sidérurgique, et même métallurgique ou chimique, présentent l'inconvénient de n'être réalisées que difficilement pour des raisons précisément métallurgiques, tout en laissant apparaître des défauts d'étanchéité. Ainsi, des fuites sont engendrées à hauteur des zones de jonction de soudure cuivre-acier. De plus,

les nez existants se retrouvent assez rapidement déclassés, nécessitant des remplacements de nez assez fréquents en cours de production, ce qui est gênant.

Expose de l'invention

L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients. A cette fin, le rattachement de ladite face frontale auxdits tubes est réalisé par un soudage à haute énergie. Le nez précité est réalisé en plusieurs éléments de nez, chaque élément de nez étant constitué d'un matériau choisi sélectivement selon la fonction à remplir par l'élément de nez respectif et lesdits éléments de nez sont tous fixés par soudage à haute énergie, notamment par soudage laser.

Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, le soudage précité est réalisé par faisceau d'électrons. Grâce à ce type de soudage particulier on obtient des jonctions cuivre - acier dont le soudage est réalisable facilement.

A cette commodité de réalisation du soudage s'ajoute en outre le fait que la jonction cuivre - acier présente une bonne étanchéité tant sur le plan des fluides passants que de la température. La durée de vie de la tuyère selon l'invention s'en trouve considérablement augmentée. Par ailleurs, chaque zone soudée résiste très bien aux contraintes de fatigue dues aux cycles thermiques successifs auxquels sont exposés les tuyères de soufflage et leur nez de lance.

De l'usure extrêmement faible en service obtenue grâce au nez de lance selon l'invention, il résulte que les paramètres de travail sont rendus particulièrement

stables tout au long de la vie du nez de lance et on obtient ainsi comme avantage tout à fait remarquable qu'une automatisation aisée de la production d'acier peut être mise en oeuvre. En effet, la tenue et la fiabilité étant améliorées, moins de surveillance est nécessaire. Quant à la fréquence de remplacement du nez de lance, elle se trouve nettement réduite, ce qui évite des interruptions de processus de production pour cause de maintenance ou de remplacement du nez. Les buselures des tuyères connues, en revanche, présentent une nette tendance à l'usure assez rapide. La distribution quant à la durée des nez connus est très étalée, tandis qu'avec l'invention, on obtient une bonne qualité de reproductibilité étant donné la stabilité des paramètres de construction du nez.

Un problème qui vient encore se greffer ici réside dans le fait_ que le nez qui présente des orifices de sortie également réalisés en cuivre électrolytique pour les mêmes raisons de bonne conductibilité thermique, s'érode assez rapidement à hauteur desdits orifices de sortie, notamment dans le cas de soufflage à oxygène.En effet, le problème de longévité de nez en présence de soufflage à oxygène s'avère particulièrement aigu étant donné l'action très abrasive de celle-ci. Ceci finit par conduire à une perte d'efficacité de la lance à oxygène et même à un mauvais fonctionnement de celle-ci qui résulte de la dispersion de jet provoqué par l'érosion précitée entraînant ce que l'on appelle l'effet parapluie, ce qui réduit l'efficacité de brassage du bain. Afin de résoudre ce problème supplémentaire, la tuyère est réalisée en un matériau spécialement destiné à cet effet, notamment un bronze anti-usure.

Ainsi, pour la face frontale qui est, quant à elle,

initialement monobloc, la tuyère est réalisée elle-même en un matériau résistant à l'érosion. Cela est précisément rendu possible grâce à un autre avantage encore de la réalisation du rattachement de la face frontale aux tubes par soudage par faisceau d'électrons, résidant dans le fait que celui-ci permet de souder sans contrainte, même faible, et sans déformation de la zone de soudure. Cela a pour effet que la tuyère exposée au phénomène d'érosion peut ainsi être réalisée de façon à combattre efficacement celui-ci.

De plus, selon un mode de réalisation supplémentaire de la tuyère suivant l'invention, la tuyère est pourvue d'au moins un certain nombre d'orifices de sortie, avantageusement au moins trois, permettant d'assurer, en combinaison avec leur résistance considérablement accrue, un bain de fusion ou de réaction plus régulier. Cette mesure contribue ainsi à améliorer sensiblement le brassage du bain précité.

D'autres avantages et particularités de la tuyère selon la présente invention ressortiront de la description donnée ci-après d'un mode de réalisation exemplaire de celle-ci illustrée à l'aide des dessins annexés.

Brève description des dessins

La figure 1 représente une vue en coupe longitudinale d'un nez de lance à oxygène d'une tuyère selon l'invention.

La figure 2 représente une vue partielle de tuyère analogue à la figure 1.

Les figures 3 et 4 représentent des vues analogues à la

figure 2 d'une variante de tuyère selon l'invention flanquée d'un élément fonctionnel supplémentaire.

Les figures 5 et 6 représentent des vues d'éléments identiques aux figures 3 et 4 avec représentation schématique des profils d'écoulement des fluides passants de soufflage et de refroidissement.

Description

De façon générale, la présente invention se rapporte à des tuyères de soufflage d'application tant sidérurgique que chimique, avec nez de lance à pointer tant vers un bain de fusion que vers un réacteur chimique respectivement dans chacun desquels des brassages de masses liquides doivent être gérés. Cela ressort de l'exposé de l'invention ci-dessus. Cependant, la description ci-après sera plus précisément orientée sur le domaine d'application sidérurgique, en particulier les tuyères de soufflage à oxygène avec nez de lance à oxygène à des fins de clarté.

Le nez de lance à oxygène 1 illustré en coupe longitudinale sur la figure 1 comprend un conduit central 10, pratiquement cylindrique avec un axe longitudinal i destiné au passage de l'oxygène à diriger sur un bain de fusion non représenté. En amont, ledit conduit central 10 présente une ouverture d'admission 11 et en aval, la sortie est subdivisée en un certain nombre d'ouvertures de sortie 12 formant l'entrée de conduits de sortie correspondants 14, qui aboutissent chacun à des orifices de sortie 16. La section intérieure du conduit central 10 présente au moins une zone 13 dans laquelle elle se rétrécit de façon à provoquer une accélération de l'oxygène passant suivant les directions des flèches

indiquées respectivement par Fl et F2. Ce phénomène d'accélération est encore augmenté à partir de l'entrée des conduits de sortie 14, la section utile de passage de l'oxygène se trouvant chaque fois fortement réduite par l'agencement de plusieurs orifices de sortie à section fortement réduite par rapport au conduit central 10.

Les orifices de sortie 16, par exemple au nombre de trois, sont avantageusement agencés en couronne autour de l'axe longitudinal i . De préférence, les axes longitudinaux respectifs m des conduits de sortie 14 sont légèrement inclinés sur un angle a par rapport à l'axe longitudinal l du conduit central 10 de façon à obtenir une tuyère divergente, le problème d'usure prématurée se posant ici avec plus d'acuité encore. En effet, une érosion rapide des conduits de sortie 14 aurait également pour conséquence d'augmenter de façon excessive l'ouverture d'angle du divergent α, ce qui conduirait inévitablement à un mauvais fonctionnement de la lance. L'érosion précipitée de la tuyère pouvant ainsi être provoquée amène alors une perte d'efficacité considérable de la tuyère de soufflage pouvant conduire alors au déclassement de celle-ci, dans les cas connus.

Par contre, dans les tuyères selon l'invention, les conduits de sortie 14, en particulier les zones terminales d'aval 15 de ceux-ci situés à hauteur des orifices de sortie respectifs 16, sont constitués en un matériau très résistant de façon à combattre efficacement le phénomène d'érosion et ce malgré une vitesse fortement accrue de l'oxygène passant selon la direction indiquée par la flèche F3, lequel de surcroît est généralement chargé de poussières très abrasives.

Autour du conduit central d'amenée de l'oxygène 10, la

tuyère possède en outre au moins un, de préférence un ensemble d'au moins deux conduits 20,30 de même allure sensiblement cylindrique que le conduit central 10 et concentriques avec celui-ci. Entre lesdits conduits ou tube intérieur 10, tube intermédiaire 20, et extérieur 30 sont formés des espaces sensiblement annulaires 21, 23 servant de circuit d'alimentation en fluide de refroidissement. Des représentations schématiques des circuits et trajectoires des fluides sont représentées sur les figures 5 et 6.

En outre, les conduits 20, 30 précités servent également de support mécanique à une partie frontale 40 constituant le nez proprement dit et lequel est destiné à être tourné en direction du bain de fusion. Cette partie 40 est réalisée en un matériau permettant une excellente évacuation de la chaleur, de préférence le cuivre, grâce à sa bonne conductibilité thermique. Ladite partie frontale 40 est rattachée au conduit ou tube extérieur 30 en une zone de jonction 51, 52, la fixation étant réalisée par soudage. Or les soudures cuivre - acier classiques ne sont réalisées que difficilement pour des raisons métallurgiques. De plus, elles laissent apparaître des défauts d'étanchéité, des fuites étant ainsi engendrées à hauteur desdites zones de jonction 52.

Pour remédier à ce problème, un soudage particulier est utilisé selon l'invention, notamment le soudage par faisceau d'électrons. Ainsi, grâce à l'invention, le soudage desdites zones de jonction cuivre - acier est non seulement facilement réalisable puisqu'il permet d'opérer par soudage direct, sans addition de matière de soudage, mais en outre, la soudure obtenue présente une étanchéité optimale, y compris concernant la température. Ainsi, le circuit de refroidissement 81 est parfaitement étanche.

Un avantage supplémentaire du soudage par faisceau d'électrons est lié au fait qu'il permet de souder sans contrainte, même faible, et sans déformation, ce qui rend possible la réalisation de la tuyère, normalement soumise à une forte érosion, dans un matériau hyperrésistant spécialement destiné à cet effet. Ainsi, la tuyère elle- même est construite en un matériau résistant à l'érosion, la pièce frontale 40 étant initialement monobloc.

II en résulte que la tuyère selon l'invention a une durée de vie considérablement prolongée, la tuyère de base permettant l'écoulement de l'oxygène à grande vitesse, permettant en outre de transférer les calories absorbées en raison de la proximité du bain de fusion par le fluide de refroidissement, d'assurer l'étanchéité du circuit de refroidissement et de résister à l'abrasion et à l'usure des conduits de sortie divergents, causées par le passage à grande vitesse de l'oxygène souvent chargé de particules abrasives. Des essais ont démontré que la durée de vie des tuyères selon l'invention peut s'élever jusqu'à au moins 500 coulées, ce qui représente un bond en avant sensible par rapport aux durées connues, à savoir pratiquement une multiplication par 2 de la durée de vie. Ceci présente un seuil particulièrement avantageux à partir duquel on peut économiser un remplacement de nez par cornue, ce qui entraîne une hausse sensible de rythme de production et par là de rendement. Ainsi, une meilleure stabilité et tenue à l'érosion des divergents m permet un usage beaucoup plus fiable des équipements.

Un avantage important qui résulte du prolongement remarquable de la durée de vie des tuyères réside dans le fait que en ce qui concerne les paramètres de travail, ceux-ci sont rendus particulièrement stables tout au long

de la vie du nez de lance en raison de la très faible usure rencontrée en service. Il en résulte que cette stabilité permet d'envisager une automatisation aisée du processus d'élaboration de l'acier avec mise en oeuvre du nez de lance selon l'invention.

Par ailleurs, l'ensemble des rôles fonctionnels précités est mal assuré par un seul matériau tel que dans les configurations connues, notamment du type nez monobloc, d'une part, et par la simple fixation par brasage, d'autre- part. En revanche, dans la tuyère selon l'invention, le nez est réalisé en plusieurs éléments, notamment les zones terminales des conduits 15, le tube extérieur 30, le tube extérieur intermédiaire 31, la calotte 32, et les "divergents" 33, qui sont constitués d'un matériau judicieusement choisi selon le rôle fonctionnel que chacun d'entre eux doit jouer. Ainsi, la conception modulaire du nez 1 est de nature à simplifier la possibilité de modifier la géométrie de celui-ci, notamment quant aux angles ot, diamètre des orifices de sortie, etc.. Cette faculté de remplacement par module est particulièrement importante en cas de mise au point du nez lorsqu'on désire passer d'une application de brassage donnée à l'autre. De plus, le remplacement d'éléments de nez en cas de défectuosité peut se faire sélectivement. Ainsi le prix de revient de la modification du nez se trouve considérablement réduit.

Par ailleurs, la conception modulaire du nez ainsi réalisé permet d'adapter le nombre de conduits de sorties, voire de remplacer ceux-ci par une couronne ininterrompue de manière à réaliser un jet annulaire continu, comme illustré sur la figure 4.

Ces éléments sont ensuite fixés en 51, 52, 53, 54

respectivement de manière homogène par soudage à haute énergie, de préférence par soudage à faisceau d'électrons.

Un autre problème rencontré lors du soufflage à débit élevé tel que par exemple de 500 m 3 /heure est l'érosion par cavitation du centre du nez. Cette érosion est jugulée par l'agencement, au centre du nez, d'un déflecteur 60 avantageusement réalisé dans le même matériau que les conduits de sortie 14. Ce déflecteur 60 présente une forme concave adaptée à la vitesse de sortie de l'oxygène, et il est fixé de manière étanche au nez, de préférence, par faisceau d'électrons ou par un autre moyen approprié. Il sert également dans sa partie intérieure 61 de déflecteur pour le fluide de refroidissement comme visible sur les figures 5 et 6.

Il est à noter cependant que dans un souci de remuer les bains plus fort, les débits de soufflage peuvent aller jusqu'à 800 m 3 /heure ou 1000 m 3 /heure, voire même jusqu'à 1200 m 3 /heure. Les vitesses plus élevées peuvent engendrer un mouvement de cavitation entraînant un mouvement de retour des courants ou flux de brassage tels, qu'il peut provoquer jusqu'à une perforation de l'élément central 90. La formation d'un tel percement peut être évitée grâce à l'agencement approprié de l'élément déflecteur extérieur 60, de préférence pratiquement au centre de l'axe longitudinal i .

II peut également encore être prévu avantageusement un déflecteur intérieur 70 destiné à dériver de façon appropriée l'oxygène quittant le conduit central 10 pour s'engager dans les conduits de sortie 14. Le déflecteur intérieur 70 sert en outre à pomper des calories. Grâce • à sa forme saillante plus prononcée en amont 71 du sens

d'écoulement, il fait efficacement office de diviseur de courant, tandis que sa forme légèrement saillante en aval 72 permet d'assurer un bon guidage des flux de brassage.

Les saillies d'amont 61; 71 peuvent présenter une allure plutôt bombée comme représenté sur la figure 1 ou pointue comme représenté sur la figure 2.

Pour assurer une bonne adaptation du profil du déflecteur extérieur 60' aux retours de flux de brassage H, la partie saillante d'aval peut avantageusement présenter, de part et d'autre de l'extrémité 62, des parties concaves 63 s'y rattachant pour assurer un guidage parfait et éviter toute formation de courants tourbillonnaires dans cette zone.

Les éléments d'extrémité 80 de chacun des circuits de refroidissement 81 présentent un profil particulièrement approprié au bon écoulement du fluide de refroidissement aux extrémités d'aval du circuit de refroidissement, tel qu'une section en bec de canard comme représenté sur les figures 1 à 3.

Un mode d'écoulement des fluides de refroidissement par rapport au flux de brassage formé par le débit d'oxygène est représenté sur la figure 5. Avantageusement, le sens d'écoulement G du fluide de refroidissement dans le canal de refroidissement 21 adjacent au tube central 10 peut être inversé par rapport au sens d'écoulement F2 de l'oxygène de façon à accroître l'effet de refroidissement en favorisant le transfert de chaleur de l'un à l'autre.

Une autre variante d'exécution quant aux circuits de refroidissement est illustrée sur la figure 4. Celle-ci montre en effet l'agencement de deux circuits de

refroidissement, l'un 81 latéral comme dans le cas de la figure 2, et l'autre 82 central permettant une séparation en circuits de refroidissement d'eau extérieur 82 et intérieur 81 de façon à refroidir l'axe central du nez. Ainsi, la présence du circuit de refroidissement intérieur 81 qui est central permet de refroidir, par voie directe et avec toute la force du courant, le déflecteur de pointe 60 correspondant au déflecteur extérieur indiqué ci-dessus, comme illustré sur la figure 6. La représentation des figures 5 et 6 illustre clairement que l'agencement des déflecteurs influence favorablement l'écoulement des fluides en écartant sensiblement les possibilités de formation de zones tourbillonnaires.

Comme indiqué plus haut, il est entendu que d'autres domaines d'application que celui qui vient d'être décrit tombent également sous la portée de la présente invention et notamment celui des tuyères de soufflage affectées au brassage de fluides en particulier dans l'industrie chimique. En effet, le phénomène d'usure des cannes d'activation de réacteur chimique par brassage dans les bains est également bien connu. La conception de construction des nez de lance selon la présente invention peut également répondre à ce problème moyennant un choix judicieux des matériaux en fonction de la nature des bains à brasser, et ce sans sortir du cadre de la présente demande.