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Title:
OFFICE DEVICE HAVING MULTIPLE SPATIAL CONFIGURATIONS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/025674
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an office device having multiple spatial configurations, including a first work surface (1) and a second work surface (2), each of said two surfaces (1, 2) having a longitudinal axis and a transverse axis, the first work surface (1) being connected, near a first end (10) thereof, to the second work surface (2) by assembly means enabling the rotation of the first surface (1) between a stowed position, in which the longitudinal axes of the work surfaces (1, 2) are aligned, and deployed positions, in which the longitudinal axes of the work surfaces (1, 2) are unaligned. Said device is characterized in that said assembly means enable the sliding of the first surface (1) along the longitudinal axis of the second work surface (2), as well as a rotation by an angle of no less than 90° at any point in the sliding path.

Inventors:
REITHLER CHRISTOPHE (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/000472
Publication Date:
March 01, 2012
Filing Date:
August 24, 2011
Export Citation:
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Assignee:
STEELCASE SA (FR)
REITHLER CHRISTOPHE (FR)
International Classes:
A47B17/06; A47B17/03; A47B46/00
Domestic Patent References:
WO2005065482A12005-07-21
Foreign References:
US4709641A1987-12-01
US7273212B12007-09-25
US5947035A1999-09-07
US6145448A2000-11-14
Attorney, Agent or Firm:
LITTOLFF, Denis (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif pour bureau à multiples configurations spatiales comprenant une première surface de travail (1 ) et une seconde surface de travail (2), ces deux surfaces (1 , 2) ayant chacune un axe longitudinal et un axe transversal, la première surface de travail (1 ) étant reliée, au voisinage d'une première extrémité (10), à la seconde surface de travail (2) par des moyens d'assemblage autorisant une rotation de la première surface (1 ) entre une position rangée dans laquelle les axes longitudinaux des surfaces de travail (1 , 2) sont alignés, et des positions déployées dans lesquelles les axes longitudinaux des surfaces de travail (1 , 2) ne sont pas alignés,

caractérisé en ce que lesdits moyens d'assemblage autorisent un coulissement de la première surface (1 ) le long de l'axe longitudinal de la seconde surface de travail (2), ainsi qu'une rotation d'angle au moins égal à 90° en tout point du trajet de coulissement.

2. Dispositif pour bureau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la première surface de travail (1 ) est dotée de moyens de réglage en hauteur.

3. Dispositif pour bureau selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un plateau (3) est monté sous la seconde surface de travail (2) de manière à aménager un espace entre la seconde surface de travail (2) et le plateau (3) pour le passage de câbles.

4. Dispositif pour bureau selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la seconde surface de travail (2) repose sur deux jambages (8a, 8b) formés par des panneaux latéraux définissant une arche avec au moins la seconde surface de travail (2), et en ce que la première surface de travail (1 ) est reliée au voisinage de sa première extrémité (10) à la seconde surface de travail (2) par les moyens d'assemblage et repose sur le sol par l'intermédiaire d'un piètement (7) fixé au voisinage de sa seconde extrémité (12), lesdits moyens d'assemblage consistant en un arbre vertical (4) libre de coulisser dans un rail de coulissement (5) du bureau, l'axe longitudinal dudit rail (5) étant aligné et fixe par rapport à l'axe longitudinal de la seconde surface de travail (2).

5. Dispositif pour bureau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le piètement (7) de la première surface de travail (1) est doté d'une partie fixe (7a) reposant au sol et d'une partie mobile (7b) comportant des moyens de coulissement vertical par rapport à la partie fixe (7a).

6. Dispositif pour bureau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens de réglage en hauteur de la première surface de travail (1 ) sont composés :

- dudit arbre vertical (4) télescopique ;

- des moyens de coulissement vertical de la partie mobile (7b) du piètement (7) ;

l'arbre (4) et la partie mobile (7b) ayant une correspondance dans l'amplitude de leur mouvement vertical, la première surface de travail (1 ) restant toujours horizontale.

7. Dispositif pour bureau selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la première surface de travail (1) est montée au-dessus de la seconde surface de travail (2).

8. Dispositif pour bureau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit arbre vertical (4) est monté pivotant dans un rail de coulissement (5) prévu dans la seconde surface de travail (2), dans lequel il peut coulisser.

9. Dispositif pour bureau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le rail de coulissement (5) de la seconde surface de travail (2) comporte des butées à ses extrémités (6a, 6b).

10. Dispositif pour bureau selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce qu'un caisson de rangement (9) parallélépipédique est fixé sous le plateau (3).

11. Dispositif pour bureau selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la première surface de travail (1 ) est montée en dessous de la seconde surface de travail (2).

12. Dispositif pour bureau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, en position rangée, la première surface de travail (1 ) est située sous l'arche, son piètement (7) étant logé au voisinage de l'un des jambages (8a, 8b) de la seconde surface de travail (2).

13. Dispositif pour bureau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit arbre vertical (4) est monté pivotant dans un rail de coulissement (5) prévu dans le plateau (3), dans lequel il peut coulisser.

14. Dispositif pour bureau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les extrémités (6a, 6b) du rail de coulissement (5) du plateau (3) forment des butées pour l'arbre (4).

15. Dispositif pour bureau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le profil de la première extrémité (10) de la première surface de travail (1 ) est arrondi en forme de demi-cercle de centre correspondant au centre de rotation (11 ) de l'arbre vertical (4).

16. Dispositif pour bureau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'emplacement des butées (6a, 6b) dans le rail de coulissement (5) est défini de manière à ce que la bordure de la première surface de travail (1 ) soit adjacente au jambage voisin (8a, 8b) de l'arche, sans contact de la position rangée à une position de perpendicularité déployée, lorsque l'arbre (4) est en butée.

17. Dispositif pour bureau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la longueur de la première surface de travail (1 ) est déterminée de manière à ce que, en position rangée avec l'arbre (4) en butée, la deuxième extrémité (12) de la première surface de travail (1 ) n'entre pas en contact avec le jambage voisin (8a, 8b) lors de son déploiement par rotation autour de l'arbre (4).

18. Dispositif pour bureau selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit arbre vertical (4) est monté pivotant dans un rail de coulissement (5) prévu dans la surface supérieure d'un caisson de rangement (13) parallélépipédique placé sous toutes les surfaces de travail (1 , 2) et reposant au sol, une extrémité du caisson (13) étant fixée à un premier jambage (8b) de l'arche, l'autre extrémité du caisson (13) étant distante du second jambage (8a) ménageant un espace pour loger le piétement (7) de la première surface de travail (1 ) en position rangée.

Description:
Dispositif pour bureau à multiples configurations spatiales

La présente invention concerne un dispositif pour un bureau pouvant prendre de multiples configurations spatiales.

Ce bureau est composé de plusieurs éléments dont une surface de travail apte à s'emboîter dans les autres éléments ou à être amenée en position d'utilisation par pivotement et/ou coulissement.

Ce type de bureau peut aussi bien être utilisé dans les entreprises que dans les hôtels, ou encore dans des lieux de séminaires, etc.. Il répond à des critères de modularité, de flexibilité, et permet de mettre en œuvre les politiques d'entreprise visant à une amélioration continue des tâches effectuées notamment grâce au rangement des espaces de travail. Ce type de bureau a donc pour vocation d'adapter facilement et rapidement l'environnement de travail selon le domaine d'activité et/ou le nombre d'utilisateurs.

De nombreux bureaux modulables de ce type existent, qui peuvent schématiquement être classés en trois catégories, à savoir :

- les bureaux ayant une surface de travail additionnelle mobile uniquement en rotation par rapport à un plan de travail principal ou par rapport à un caisson de rangement ;

- les bureaux ayant une unique surface de travail mobile uniquement en translation par rapport à un support fixe de type étagères ;

- les bureaux ayant une surface de travail additionnelle mobile au moyen d'une combinaison de différents mouvements.

Le document US 6 145 448 décrit en particulier une structure qui appartient à cette troisième catégorie, et divulgue un plateau intermédiaire de faible dimension placée entre deux tables de même hauteur. Ce plateau intermédiaire est mobile entre une position fermée où le plateau est caché sous les deux tables placées l'une contre l'autre, et une position ouverte où le plateau est accessible entre les deux tables distantes l'une de l'autre. Ce plateau est relié à l'une des tables par des moyens de pivotement et de coulissement. L'inconvénient majeur de cette configuration réside dans le fait que l'accès au plateau intermédiaire est nécessairement précédé du déplacement de l'une des tables, ce qui n'est pas toujours évident pour des raisons de poids. De plus, le plateau intermédiaire présente une surface très restreinte et son positionnement par rapport aux tables se limite à une unique possibilité.

L'invention vise à remédier à ces inconvénients en proposant un bureau muni d'une surface de travail additionnelle relativement grande, facilement déplaçable en translation et/ou en rotation, pouvant en pratique occuper de nombreuses positions permettant l'obtention de multiples configurations spatiales en association avec les autres éléments de la table.

L'invention a également pour objectif de proposer une position de rangement de la surface de travail additionnelle permettant de rendre l'ensemble très compact en cas de non utilisation de la surface de travail additionnelle.

Le dispositif pour bureau à multiples configurations spatiales selon l'invention comprend en fait une première surface de travail et une seconde surface de travail, ces deux surfaces ayant chacune un axe longitudinal et un axe transversal, la première surface de travail étant reliée, au voisinage d'une première extrémité, à la seconde surface de travail par des moyens d'assemblage autorisant une rotation de la première surface entre une position rangée dans laquelle les axes longitudinaux des surfaces de travail sont alignés, et des positions déployées dans lesquelles les axes longitudinaux des surfaces de travail ne sont pas alignés.

Le bureau présente une symétrie par rapport à un plan médian vertical longitudinal, en position rangée.

Afin d'atteindre les objectifs précités, l'invention est caractérisée en ce que lesdits moyens d'assemblage autorisent un coulissement de la première surface le long de l'axe longitudinal de la seconde surface de travail, ainsi qu'une rotation d'angle au moins égal à 90° en tout point du trajet de coulissement.

La première surface de travail mobile peut donc effectuer des mouvements complexes par rapport à la seconde surface de travail qui est fixe, et offre ainsi une surface de travail additionnelle s'ajoutant à celle d'un plan de travail traditionnel.

L'une des idées à la base de l'invention est de proposer une surface de travail additionnelle qui puisse prendre de multiples positions non seulement dans un plan horizontal, mais également dans un plan vertical. Pour ce faire, la première surface de travail est dotée de moyens de réglage en hauteur. Cette possibilité d'ajustement vertical permet à l'utilisateur d'adapter le bureau à sa taille, et donc de personnaliser son espace de travail. Ces moyens de réglage en hauteur seront développés plus loin dans la description.

De façon avantageuse, un plateau est monté sous la seconde surface de travail de manière à aménager un espace entre la seconde surface de travail et le plateau pour le passage de câbles. Ceux-ci peuvent alors cheminer sous toute la longueur de la seconde surface de travail en restant cachés tout en permettant le branchement d'appareils informatiques en tout emplacement.

De manière générale, la seconde surface de travail repose sur deux jambages formés par des panneaux latéraux définissant une arche avec au moins la seconde surface de travail, et la première surface de travail est reliée au voisinage de sa première extrémité à la seconde surface de travail par les moyens d'assemblage et repose sur le sol par l'intermédiaire d'un piètement fixé au voisinage de sa seconde extrémité, lesdits moyens d'assemblage consistant en un arbre vertical libre de coulisser dans un rail de coulissement du bureau, l'axe longitudinal dudit rail étant aligné et fixe par rapport à l'axe longitudinal de la seconde surface de travail.

Le piètement de la première surface de travail est doté d'une partie fixe reposant au sol et d'une partie mobile comportant des moyens de coulissement vertical par rapport à la partie fixe.

Plus précisément, le réglage de la hauteur s'effectue au niveau des deux extrémités de la première surface de travail. Ainsi, lesdits moyens de réglage en hauteur de la première surface de travail sont composés :

- dudit arbre vertical télescopique ; - des moyens de coulissement vertical de la partie mobile du piètement ; l'arbre et la partie mobile ayant une correspondance dans l'amplitude de leur mouvement vertical, la première surface de travail restant toujours horizontale.

Selon une première configuration, la première surface de travail est montée au-dessus de la seconde surface de travail.

Plus précisément, l'arbre vertical est monté pivotant dans un rail de coulissement prévu dans la seconde surface de travail, dans lequel il peut coulisser.

Ce rail de coulissement de la seconde surface de travail comporte des butées à ses extrémités. Une protection supérieure, formée par exemple de morceaux flexibles en caoutchouc ou simplement d'une brosse, ferme le rail de manière à permettre le coulissement de l'arbre tout en empêchant les objets présents sur le bureau (de type stylo) de tomber à l'intérieur dudit rail.

Optionnellement, un caisson de rangement parallélépipédique est fixé sous le plateau. Ce caisson ne repose pas au sol, permettant ainsi un nettoyage aisé sous le bureau.

Selon une deuxième configuration, la première surface de travail est montée en dessous de la seconde surface de travail.

En position rangée, la première surface de travail est située sous l'arche, son piètement étant logé au voisinage de l'un des jambages de la seconde surface de travail. Dans ce cas, la première surface de travail est rangée et aucun élément ne dépasse du volume défini par l'arche, de manière à obtenir un bureau compact laissant aux utilisateurs un libre accès sur toute sa périphérie.

Dans cette configuration, l'arbre vertical est monté pivotant dans un rail de coulissement pratiqué dans le plateau, dans lequel il peut coulisser. Contrairement à la configuration précédente, la seconde surface de travail est uniforme puisqu'elle ne présente pas de rail.

Une protection fermera également le rail de coulissement du plateau pour éviter que des câbles ou des connecteurs ne passent à travers le rail. Comme dans la première configuration, les extrémités du rail de coulissement du plateau forment des butées pour l'arbre.

L'emplacement des butées dans le rail de coulissement est notamment calculé en fonction de la longueur de la première surface mobile et des jeux désirés entre la première surface mobile et les jambages de l'arche.

Lorsque l'arbre arrive en butée, il doit être possible de pivoter la première surface de travail pour la ranger sous la seconde surface de travail, ou la déployer. Ce pivotement doit pouvoir s'effectuer sans que la première surface de travail ne cogne un jambage quelle que soit la longueur de la seconde surface de travail.

Or, pour des raisons de confort d'utilisation ou pour permettre l'utilisation du bureau dans des configurations de travail variées, la première surface de travail est en pratique prévue d'une longueur maximale compatible avec son rangement sous la seconde surface de travail.

Pour que l'extraction/rangement reste possible quelle que soit la longueur de la première surface de travail, le profil de sa première extrémité est arrondi en forme de demi-cercle de centre correspondant au centre de rotation de l'arbre vertical. Ainsi, lorsque l'arbre est en butée, il est possible de pivoter le plateau tout en gardant un jeu constant minimum entre sa bordure arrondie et le jambage voisin.

En conséquence, l'emplacement des butées dans le rail de coulissement est défini de manière à ce que la bordure de la première surface de travail soit adjacente au jambage voisin de l'arche, sans contact de la position rangée à une position de perpendicularité déployée, lorsque l'arbre est en butée.

Selon une possibilité, la deuxième extrémité de la première surface mobile n'est pas arrondie mais rectiligne avec deux angles droits.

Lorsque l'arbre est en butée et le bureau rangé, le déploiement de la première surface de travail doit évidemment s'effectuer sans que l'un des angles droits de sa deuxième extrémité ne cogne le jambage voisin de l'arche. Ainsi, la longueur maximale de la première surface de travail est déterminée de manière à ce que, en position rangée avec l'arbre en butée, la deuxième extrémité de la première surface de travail n'entre pas en contact avec le jambage voisin lors de son déploiement par rotation autour de l'arbre.

Selon une troisième configuration possible, la première surface de travail est montée indirectement à la seconde surface de travail, via un caisson de rangement parallélépipédique appartenant au bureau.

Ledit arbre vertical est alors monté pivotant dans un rail de coulissement prévu dans la surface supérieure d'un caisson de rangement parallélépipédique placé sous toutes les surfaces de travail et reposant au sol, une extrémité du caisson étant fixée à un premier jambage de l'arche, l'autre extrémité du caisson étant distante du second jambage ménageant un espace pour loger le piétement de la première surface de travail en position rangée.

Dans le cas où la première surface de travail est montée au-dessus de la seconde surface de travail, cette dernière comprend un orifice ayant la forme dudit rail du caisson et coopérant avec l'arbre vertical. En effet, l'arbre vertical soutenant la première surface de travail est inséré dans cet orifice et doit pouvoir pivoter et coulisser librement à travers la seconde surface de travail.

Dans le cas où la première surface de travail est montée en dessous de la seconde surface de travail, cette dernière ne comprend pas d'orifice et constitue un large plan de travail. Comme pour la deuxième configuration, l'emplacement des butées dans le rail de coulissement est calculé en fonction de la longueur de la première surface de travail et des jeux désirés entre la première surface de travail et les jambages de l'arche, pour que le rangement et le déploiement de la première surface de travail s'effectue sans contact avec l'arche.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels :

- la figure 1 a est une vue schématique illustrant le bureau de l'invention selon une première configuration possible ; - la figure 1 b représente le bureau selon une deuxième configuration possible ;

- la figure 1c montre une troisième configuration possible du bureau ;

- les figures 2 à 12 représentent des exemples de dispositions spatiales d'un bureau selon la deuxième configuration, adaptées à différents environnements de travail.

Sur les figures 1 a à 1 c, le bureau est représenté dans sa forme la plus compacte grâce à l'alignement des différents éléments composant ce bureau les uns sous les autres.

Les éléments en l'occurrence correspondent à :

- une première surface de travail (1 ) mobile ; et

- une seconde surface de travail (2) fixe.

La première surface de travail (1 ) est positionnée au-dessus de la seconde surface de travail (2) en figure 1a, et en dessous de la seconde surface de travail (2) en figures 1 b et 1c.

De manière générale, la hauteur de la surface de travail supérieure est d'environ 1000mm, ce qui correspond à une hauteur de travail surélevée dont les utilisateurs peuvent profiter lorsqu'ils sont debout ou au moyen de chaises également surélevées, comme des chaises de bar par exemple.

La hauteur de la surface de travail inférieure est de l'ordre de 730mm correspondant à une hauteur de travail standard associée à des chaises de bureau.

Plus précisément, la seconde surface de travail (2) repose sur deux jambages (8a, 8b) composés de panneaux latéraux ayant la même largeur que la seconde surface de travail (2). Cette dernière est ainsi fixe par rapport au sol. Un plateau (3) est monté sous cette seconde surface de travail (2) à la manière d'une étagère. L'espace défini entre ce plateau (3) et la surface de travail (2) permet de stocker/cheminer des câbles informatiques et de courant.

La seconde surface de travail (2), ses deux jambages (8a, 8b) et son plateau (3) forment une arche fixe. Comme représenté en figure 1a, la première surface de travail (1 ) est :

- supportée par un piètement (7) au niveau d'une première extrémité (12), ledit piètement (7) étant formé d'un panneau latéral procurant une bonne stabilité à la surface de travail (1) ; et

- montée au-dessus de l'arche au voisinage de sa seconde extrémité (10) au moyen d'un arbre vertical (4).

La première surface de travail (1) est mobile en rotation par rapport à l'axe matérialisé par l'arbre vertical (4), ce dernier étant apte à coulisser dans un rail de coulissement (5) pratiqué dans la seconde surface de travail (2) au niveau du plan médian longitudinal. Par conséquent, la première surface de travail (1) est également mobile en translation selon l'axe longitudinal du rail de coulissement (5).

La première surface de travail (1 ) peut pivoter et coulisser simultanément de manière à prendre de nombreuses positions par rapport à l'arche, comme cela sera illustré à partir de la figure 2.

Le piètement (7) est doté d'une partie fixe (7a) reposant au sol et d'une partie mobile (7b) apte à coulisser verticalement par rapport à la partie fixe (7a). La partie mobile (7b) du piètement coopère avec l'arbre (4) qui est télescopique. La hauteur de la première surface de travail (1 ) peut alors être ajustée en fonction du déploiement de l'arbre télescopique (4), la partie mobile (7b) du piètement (7) suivant le mouvement de l'arbre (4) de manière à garantir l'horizontalité de la surface de travail (1 ).

Un caisson de rangement (9) est fixé sous le plateau (3) de l'arche par exemple. Ce caisson (9) est suspendu à l'arche, sans contact avec le sol.

La figure 1 b diffère de la figure 1a en ce que la première surface de travail (1 ) est montée cette fois en dessous de l'arche au voisinage de sa seconde extrémité (10) au moyen de l'arbre vertical (4). Ce dernier (4) est monté pivotant dans un rail de coulissement (5) pratiqué dans le plateau (3), dans lequel il peut coulisser. Les extrémités (6a, 6b) du rail de coulissement (5) forment des butées pour l'arbre (4). En position rangée, l'arbre (4) est en butée, et le piètement (7) de la première surface de travail (1 ) est logé au voisinage de l'un des jambages (8a, 8b) de la seconde surface de travail (2).

Le profil de la première extrémité (10) de la première surface de travail (1 ) est arrondi en forme de demi-cercle de centre (11 ) correspondant au centre de rotation de l'arbre vertical (4).

L'emplacement des butées (6a, 6b) dans le rail de coulissement (5) est défini de manière à ce que la bordure de la première surface de travail (1) soit adjacente au jambage voisin (8a, 8b), sans contact, lorsque l'arbre (4) est en butée.

La longueur de la première surface de travail (1 ) est déterminée de manière à ce que, en position rangée avec l'arbre (4) en butée, la deuxième extrémité (12) de la première surface de travail (1 ) n'entre pas en contact avec le jambage voisin (8a, 8b) lors de son déploiement.

La figure 1c illustre une configuration de bureau avec un caisson de rangement (13) parallélépipédique posé au sol, sous les surfaces de travail (1 , 2). Une extrémité du caisson (13) est fixée à un jambage (8b) de l'arche, tandis que son autre extrémité est distante de l'autre jambage (8a) de l'arche. Cette distance caisson (13)/jambage (8a) crée un espace libre de rangement pour le piètement (7) de la première surface de travail (1 ).

La première surface de travail (1 ) est mobile en rotation par rapport à l'axe matérialisé par l'arbre vertical (4) situé dans le plan médian transversal du caisson (13). Cet arbre vertical (4) coulisse dans un rail de coulissement (5) pratiqué dans la surface supérieure (14) du caisson (13) dans le sens longitudinal. Par conséquent, la première surface de travail (1 ) est également mobile en translation selon l'axe longitudinal du rail (5).

Que la première surface de travail (1 ) soit rangée ou déployée, l'accès au caisson de rangement (13) reste aisé, tout comme l'accès à la seconde surface de travail (2). Les figures 2 à 4 représentent les différentes possibilités de déploiement et de réglage de la première surface de travail (1 ) mobile par rapport à l'arche fixe. Son mouvement de pivotement est illustré en figure 2, son mouvement de translation en figure 3, et différentes positions en hauteur en figure 4.

Les figures 5 à 12 mettent en scène des configurations possibles de zones de travail au moyen de plusieurs bureaux s'adaptant rapidement et facilement à différentes activités au moyen de déplacements intuitifs et fluides de la première surface de travail (1 ) mobile.

La figure 5 représente une zone de travail privilégiant le contact entre les personnes. Dans cette configuration, quatre bureaux (A, B, C, D) alignés définissent un espace de travail où des personnes peuvent discuter et travailler, soit côte à côte sur une même arche (A2, B2) avec la surface mobile (A1 , B1 ) rangée, soit face à face sur deux surfaces de travail mobiles (C1 , D1 ) positionnées quasiment l'une contre l'autre perpendiculairement aux arches (C2, D2).

La figure 6 présente une configuration mettant en avant l'adaptabilité de l'environnement de travail en fonction du nombre de collaborateurs dans une équipe de travail. Pour plus de flexibilité, les bureaux (A, B, C, D, E, F, G, H) sont placés dans le même sens, et alignés sur deux rangées, formant un vaste espace de travail central. Des surfaces de travail mobiles (B1 , C1 , D1 , E1 , F1 , G1 , H1 ) pourront ainsi être déployés de part et d'autre de cet espace de travail central. De préférence, chaque collaborateur pourra déployer une surface mobile (B1 , C1 , D1 , E1 , F1 , G1 , H1 ) pour créer son propre espace de travail, tout en restant à proximité des autres collaborateurs.

Les configurations représentées en figures 7 et 8 visent à mettre en œuvre un espace de travail destiné à une seule personne et permettant d'accueillir occasionnellement une ou deux autres personnes supplémentaires. Les bureaux (A, B) sont positionnés similairement à la figure 5 avec les surfaces de travail mobiles (A1 , B1 ) rapprochées. Cette configuration se prête par exemple à un bureau de directeur ou de responsable de service désirant recevoir un ou plusieurs collaborateurs à son bureau pour une réunion en comité restreint.

La surface mobile (A1 ) offre l'avantage d'une surface de travail suffisamment grande, de par sa longueur, pour deux personnes placées côte à côte du même côté, ou deux personnes placées l'une en face de l'autre en quinconce.

Avec une configuration identique à celle de la figure 7, la figure 9 illustre le cas d'un espace de travail correspondant à une salle de réunion.

La figure 10 met en image un espace adapté à des formations, où le formateur s'installe au bout de l'arche (B2), face aux participants assis par rangée de deux au niveau des surfaces mobiles (A1 , B1).

Les figures 11 et 12 présentent une configuration prévue pour des réunions ou des téléconférences. Les surfaces mobiles (A1 , B1 ) ne sont alors plus placées perpendiculairement aux arches (A2, B2), mais obliquement de manière à permettre à tous les participants de la réunion de visualiser correctement soit un téléviseur (20), soit un tableau (21).

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de configuration décrits et illustrés.