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Title:
OIL RECOVERY DEVICE FOR A GEARBOX
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/008561
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a recovery device (10) for recovering oil intended to be arranged within a gearbox (2) lubricated by oil, such a gearbox (2) comprising an electric machine (40) that is cooled and/or lubricated by the lubricating oil of such a gearbox (2), the recovery device (10) comprising a settling tank (20) for settling the oil, the settling tank (20) comprising at least one discharge port for discharging the oil so as to avoid an overflow of oil from the settling tank (20).

Inventors:
GAILLIARD FABIEN (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/067910
Publication Date:
January 11, 2024
Filing Date:
June 29, 2023
Export Citation:
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Assignee:
NEW H POWERTRAIN HOLDING S L U (ES)
International Classes:
F16H57/04; B60K11/02; H02K5/20; H02K7/116; H02K9/19; B60K1/00; F16H57/02
Domestic Patent References:
WO2013050182A12013-04-11
Foreign References:
US20210039491A12021-02-11
US20130145879A12013-06-13
US20160123454A12016-05-05
Attorney, Agent or Firm:
RENAULT GROUP (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de récupération (10) d’huile destiné à être agencé au sein d’une boîte de vitesses (2) lubrifiée par de l’huile, une telle boîte de vitesses (2) comprenant une machine électrique (40) refroidie et/ou lubrifiée par l’huile de lubrification d’une telle boîte de vitesses (2), caractérisé en ce que le dispositif de récupération (10) comprend un bac de décantation (20) de l’huile, le bac de décantation (20) comprenant au moins un orifice d’évacuation (21 ) de l’huile de sorte à éviter un débordement d’huile depuis le bac de décantation (20).

2. Dispositif de récupération (10) d’huile selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif de récupération (10) comprend au moins un déflecteur (30) destiné à orienter des projections d’huile issues d’une telle machine électrique (40) vers le bac de décantation (20).

3. Dispositif de récupération (10) d’huile selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de récupération (10) est en matériau plastique et/ou en matériau composite.

4. Boîte de vitesses (2) lubrifiée par de l’huile, la boîte de vitesses (2) comprenant une machine électrique (40) refroidie et/ou lubrifiée par l’huile de lubrification de la boîte de vitesses (3), caractérisée en ce que la boîte de vitesses (2) comprend un dispositif de récupération (10) d’huile selon l’une des revendications précédentes, l’au moins un orifice d’évacuation (21 ) étant agencé en bas du bac de décantation (20) de sorte à évacuer de l’huile dépourvue de mousse.

5. Boîte de vitesses (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le bac de décantation (20) de l’huile est agencé sous la machine électrique (40).

6. Boîte de vitesses (2) selon l’une des revendications 4 ou 5, caractérisée en ce que la machine électrique (40) comprend :

- un stator (41 ),

- un carter (50) fixe par rapport à la boîte de vitesses (2), le carter (50) étant notamment destiné à maintenir en position le stator (41 ), - un rotor (43),

- un arbre (44) assurant la rotation du rotor (43) par rapport au stator (41 ), l’arbre (44) ayant un conduit axial (45), notamment un conduit axial

(45) non débouchant, et au moins un conduit radial (46) débouchant dans le conduit axial (45) de sorte à ce que l’huile parcourt le conduit axial (45) et soit projetée radialement via l’au moins un conduit radial

(46) pour lubrifier et/ou refroidir la machine électrique (40).

7. Boîte de vitesses (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le carter (50) de la machine électrique (40) comprend au moins une ouverture (51 ) dans sa partie inférieure (52) de sorte à favoriser un ruissellement d’huile depuis des parois internes (53) du carter (50) vers le bac de décantation (20).

8. Boîte de vitesses (2) selon l’une des revendications 4 à 7, la boîte de vitesses (2) comprenant une première coque externe (3) et une deuxième coque externe (4), les première et deuxième coques externes (3, 4) étant destinées à se fixer l’une sur l’autre, caractérisée en ce que le bac de décantation (20) est fixé sur la première coque (3) et/ou sur la deuxième coque (4), notamment par l’intermédiaire d’une vis (5) et/ou d’un pion de centrage et/ou d’un pion de maintien.

9. Boîte de vitesses (2) selon la revendication précédente en combinaison avec la revendication 2, caractérisée en ce que l’au moins un déflecteur (30) est fixé sur la première coque (3) et/ou sur la deuxième coque (4), notamment par l’intermédiaire d’une vis (6) et/ou d’un pion de centrage (6’) et/ou d’un pion de maintien.

10. Boîte de vitesses (2) selon l’une des revendications 4 à 7, la boîte de vitesses (2) comprenant une première coque externe (3) et une deuxième coque externe (4), les première et deuxième coques externes (3, 4) étant destinées à se fixer l’une sur l’autre, caractérisée en ce que le bac de décantation (20) est maintenu en position au sein de la boîte de vitesses (2) par coincement entre la première coque (3) et la deuxième coque (4).

. Boîte de vitesses (2) selon l’une des revendications 4 à 7 en combinaison avec la revendication 2, la boîte de vitesses (2) comprenant une première coque externe (3) et une deuxième coque externe (4), les première et deuxième coques externes (3, 4) étant destinées à se fixer l’une sur l’autre, caractérisée en ce que l’au moins un déflecteur (30) est maintenu au sein de la boîte de vitesses (2) par coincement entre la première coque (3) et la deuxième coque (4).. Groupe motopropulseur (9), notamment pour véhicule automobile (1 ), caractérisé en ce que le groupe motopropulseur (9) comprend une boîte de vitesses (2) selon l’une des revendications 4 à 11 ou un dispositif de récupération (10) d’huile selon l’une des revendications 1 à 3. . Véhicule, notamment véhicule automobile (1 ), caractérisé en ce qu’il comprend une boîte de vitesses (2) selon l’une des revendications 4 à 11 ou un dispositif de récupération (10) d’huile selon l’une des revendications 1 à 3 ou un groupe motopropulseur (9) selon la revendication précédente.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : Dispositif de récupération d’huile pour boîte de vitesses.

Domaine technique de l'invention

L’invention concerne un dispositif de récupération d’huile destiné à être agencé au sein d’une boîte de vitesses. L’invention porte encore sur une boîte de vitesses comprenant un tel dispositif de récupération d’huile. L’invention porte encore sur un groupe motopropulseur comprenant une telle boîte de vitesses ou un tel dispositif de récupération d’huile. L’invention porte encore sur un véhicule comprenant un tel groupe motopropulseur ou une telle boîte de vitesses ou un tel dispositif de récupération d’huile.

Etat de la technique antérieure

Un véhicule, en particulier électrique ou hybride, comprend généralement une boîte de vitesses lubrifiée par de l’huile. Une telle boîte de vitesses reçoit généralement une machine électrique. Une telle machine électrique nécessite d’être refroidie et lubrifiée par de l’huile. Pour assurer le refroidissement et la lubrification de la machine électrique, de l’huile est injectée au niveau de la machine électrique. Un arbre d’une telle machine électrique tourne à une vitesse très élevée, par exemple de l’ordre de 18000 tr/min. Pour optimiser le refroidissement et/ou la lubrification, le débit d’huile injecté est élevé, par exemple de l’ordre de 6 L/min.

Seulement, une telle vitesse de rotation de l’arbre de la machine électrique associée à un tel débit d’huile entraîne la création d’un important volume de mousse dans l’huile. Or l’huile à l’état de mousse n’a pas un pouvoir de lubrification aussi élevé que l’huile à l’état liquide. Notamment, les bulles d’air ont une densité différente de l’huile et dégradent les propriétés d’évacuation de la chaleur de l’huile. Il en résulte un risque de dégradation et/ou de potentielle défaillance des surfaces des pignons et/ou roulements et/ou paliers de la boîte de vitesses insuffisamment lubrifiés et/ou refroidis par une huile contenant de la mousse.

Une telle situation n’est pas acceptable.

Présentation de l'invention

Le but de l’invention est de fournir un dispositif de récupération d’huile remédiant aux inconvénients ci-dessus. En particulier, l’invention propose un dispositif de récupération d’huile aisé à fabriquer et à implanter au sein d’une boîte de vitesses.

Résumé de l'invention

Pour atteindre cet objectif, l’invention porte sur un dispositif de récupération d’huile destiné à être agencé au sein d’une boîte de vitesses lubrifiée par de l’huile, une telle boîte de vitesses comprenant une machine électrique refroidie et/ou lubrifiée par l’huile de lubrification d’une telle boîte de vitesses, le dispositif de récupération comprenant un bac de décantation de l’huile, le bac de décantation comprenant au moins un orifice d’évacuation de l’huile de sorte à éviter un débordement d’huile depuis le bac de décantation.

Le dispositif de récupération peut comprendre au moins un déflecteur destiné à orienter des projections d’huile issues d’une telle machine électrique vers le bac de décantation.

Le dispositif de récupération peut être en matériau plastique et/ou en matériau composite.

L’invention porte encore sur une boîte de vitesses lubrifiée par de l’huile, la boîte de vitesses comprenant une machine électrique refroidie et/ou lubrifiée par l’huile de lubrification de la boîte de vitesses, la boîte de vitesses comprenant un dispositif de récupération d’huile tel que défini précédemment, l’au moins un orifice d’évacuation étant agencé en bas du bac de décantation de sorte à évacuer de l’huile dépourvue de mousse.

Le bac de décantation de l’huile peut être agencé sous la machine électrique.

La machine électrique peut comprendre :

- un stator,

- un carter fixe par rapport à la boîte de vitesses, le carter pouvant être notamment destiné à maintenir en position le stator,

- un rotor,

- un arbre assurant la rotation du rotor par rapport au stator, l’arbre pouvant avoir un conduit axial, notamment un conduit axial non débouchant, et au moins un conduit radial débouchant dans le conduit axial de sorte à ce que l’huile parcourt le conduit axial et soit projetée radialement via l’au moins un conduit radial pour lubrifier et/ou refroidir la machine électrique.

Le carter de la machine électrique peut comprendre au moins une ouverture dans sa partie inférieure de sorte à favoriser un ruissellement d’huile depuis des parois internes du carter vers le bac de décantation.

La boîte de vitesses peut comprendre une première coque externe et une deuxième coque externe, les première et deuxième coques externes pouvant être destinées à se fixer l’une sur l’autre, le bac de décantation pouvant être fixé sur la première coque et/ou sur la deuxième coque, notamment par l’intermédiaire d’une vis et/ou d’un pion de centrage et/ou d’un pion de maintien.

L’au moins un déflecteur peut être fixé sur la première coque et/ou sur la deuxième coque, notamment par l’intermédiaire d’une vis et/ou d’un pion de centrage et/ou d’un pion de maintien. La boîte de vitesses peut comprendre une première coque externe et une deuxième coque externe, les première et deuxième coques externes pouvant être destinées à se fixer l’une sur l’autre, le bac de décantation pouvant être maintenu en position au sein de la boîte de vitesses par coincement entre la première coque et la deuxième coque.

La boîte de vitesses peut comprendre une première coque externe et une deuxième coque externe, les première et deuxième coques externes pouvant être destinées à se fixer l’une sur l’autre, l’au moins un déflecteur pouvant être maintenu au sein de la boîte de vitesses par coincement entre la première coque et la deuxième coque.

L’invention porte encore sur un groupe motopropulseur, notamment pour véhicule automobile, le groupe motopropulseur comprenant une boîte de vitesses telle que définie précédemment ou un dispositif de récupération d’huile tel que défini précédemment.

L’invention porte encore sur un véhicule, notamment un véhicule automobile, comprenant une boîte de vitesses telle que définie précédemment ou un dispositif de récupération d’huile tel que défini précédemment ou un groupe motopropulseur tel que défini précédemment.

Présentation des figures

Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d’un mode de réalisation d’un dispositif de récupération faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :

La figure 1 est une vue schématique d’un véhicule automobile selon un mode de réalisation de l’invention.

La figure 2 est une vue partielle en perspective d’une boîte de vitesses selon un mode de réalisation de l’invention. La figure 3 est une autre vue partielle en perspective de la boîte de vitesses selon le mode de réalisation de l’invention.

La figure 4 est une vue partielle en coupe, selon un plan P perpendiculaire à un axe A, de la boîte de vitesses selon le mode de réalisation de l’invention.

La figure 5 est une vue partielle en coupe, selon un plan B passant par l’axe A, de la boîte de vitesses selon le mode de réalisation de l’invention. La figure 6 est une vue en perspective d’une machine électrique d’une boîte de vitesses selon le mode de réalisation.

La figure 7 est une vue en perspective d’un déflecteur d’un dispositif de récupération d’huile selon un mode de réalisation.

La figure 8 est une vue en perspective d’un bac de décantation du dispositif de récupération d’huile selon le mode de réalisation.

La figure 9 est une autre vue en perspective du bac de décantation du dispositif de récupération d’huile selon le mode de réalisation.

Description détaillée

La direction selon laquelle un véhicule, notamment un véhicule automobile, se déplace en ligne droite est définie comme étant la direction longitudinale X. Par convention, la direction perpendiculaire à la direction longitudinale, située dans un plan parallèle au sol, est nommée direction transversale Y. La troisième direction, perpendiculaire aux deux autres, est nommée direction verticale Z. Ainsi, on utilise un repère direct XYZ dans lequel X est la direction longitudinale dans le sens avant-arrière du véhicule, donc dirigée vers l’arrière, Y est la direction transversale dirigée vers la droite et Z est la direction verticale dirigée vers le haut. Le sens avant correspond au sens dans lequel le véhicule se déplace habituellement dans la direction longitudinale et est opposé au sens arrière.

La figure 1 illustre schématiquement un véhicule 1 , de préférence un véhicule automobile. Le véhicule 1 comprend un groupe motopropulseur 9. Le groupe moto propulseur 9 comprend par exemple un moteur électrique et/ou un moteur thermique. Le groupe motopropulseur 9 ou le véhicule 1 comprend une boîte de vitesses 2. La boîte de vitesse 2 comprend une machine électrique 40. La boîte de vitesses 2 est lubrifiée par de l’huile. La machine électrique 40 est également lubrifiée par de l’huile. Avantageusement, l’huile de lubrification de la boîte de vitesses 2 est utilisée pour lubrifier et/ou refroidir la machine électrique 40 comme il sera décrit plus loin.

Comme illustré sur les figures 2, 3 et 4 notamment, la boîte de vitesses 2 comprend une partie basse 7. Par « partie basse », on entend une zone s’étendant au niveau des points les plus bas selon la direction verticale Z de la boîte de vitesses, la boîte de vitesses étant implantée dans le véhicule stationné sur une surface sensiblement parallèle au plan XY.

Comme illustré sur les figures 2 et 3, la boîte de vitesses 2 comprend par exemple une première coque externe ou carter ou demi carter 3 et une deuxième coque externe ou carter ou demi carter 4. Les première et deuxième coques externes 3, 4 se fixent l’une sur l’autre, ou l’une par rapport à l’autre. De préférence, un moyen de fixation 8 est prévu pour assembler ensemble les coques 3, 4. Le moyen de fixation 8 comprend par exemple des systèmes vis-écrou de type boulon, ou des vis traversant une coque et venant coopérer dans des taraudages ménagés dans l’autre coque ou encore des goujons vissés dans une coque, traversant l’autre coque et des écrous coopérant avec ces goujons.

Le véhicule 1 , ou le groupe motopropulseur 9, ou la boîte de vitesses 2, comprend un dispositif de récupération 10 d’huile.

Le dispositif de récupération 10 d’huile est destiné à être agencé au sein de la boîte de vitesses 2. Pour rappel, la boîte de vitesses 2 est lubrifiée par de l’huile et comprend une machine électrique 40 refroidie et/ou lubrifiée par l’huile de lubrification de la boîte de vitesses 2. La machine électrique 40 est par exemple prise en sandwich entre les deux coques externes 3, 4 comme illustré sur la figure 5.

Comme illustré en particulier sur la figure 2, le dispositif de récupération 10 comprend un bac de décantation et de récupération 20 de l’huile. De préférence, comme illustré sur les figures 3, 4 et 5, le bac de décantation 20 comprend au moins un orifice d’évacuation 21 de l’huile de sorte à éviter un débordement d’huile depuis le bac de décantation 20. Dans le mode de réalisation illustré, trois orifices 21 sont prévus. Alternativement, un, deux, ou plus de trois orifices peuvent convenir également. Par exemple, comme illustré, les orifices 21 sont ménagés dans des conduits ou tubes ou tuyaux s’étendant depuis un fond 22 du bac de décantation 20. Par exemple, la section des orifices est circulaire. Alternativement, un seul orifice est ménagé au sein d’une goulotte. Par exemple, la section d’un tel orifice est carré ou rectangulaire ou d’une autre forme. Ainsi, avantageusement, le ou les orifices d’évacuation 21 de l’huile depuis le bac de décantation sont agencés en bas du bac de décantation 20 de sorte à évacuer de l’huile dépourvue de mousse comme il sera expliqué par la suite. De préférence, le ou les orifices sont situés au niveau des points les plus bas du bac de décantation de sorte à permettre une évacuation de l’huile sans volume d’huile résiduel au sein d’une cavité du bac de décantation. Quoi qu’il en soit, le ou les orifices d’extraction 21 de l’huile sont agencés sous un niveau inférieur N prédéfini de l’huile à l’état de mousse (figure 4).

Comme illustré en particulier sur les figures 2, 3 et 4, le bac de décantation 20 de l’huile est agencé sous la machine électrique 40 ou au moins en partie sous la machine électrique 40.

De préférence, le bac de décantation est une bâche ou un réservoir ou une réserve d’huile de la boîte de vitesses 2. Par exemple, dans le cas où les première et deuxième coques externes 3, 4 se fixent l’une sur l’autre, le bac de décantation 20 est maintenu en position au sein de la boîte de vitesses 2 par coincement ou blocage ou pincement entre la première coque 3 et la deuxième coque 4.

Alternativement, le bac de décantation 20 est fixé sur la première coque 3 et/ou sur la deuxième coque 4, par exemple par l’intermédiaire d’une vis 5 et/ou d’un pion de centrage et/ou d’un pion de maintien. En cas de recours à une ou plusieurs vis 5, des oreilles ou extensions 23 sont de préférence venus de matière avec le bac de décantation, comme illustré sur les figures 8 et 9 notamment.

Par exemple, comme illustré sur les figures 2, 3, 4 et 5, le dispositif de récupération 10 d’huile comprend encore au moins un déflecteur 30. Le déflecteur 30 est destiné à orienter des projections d’huile issues notamment de la machine électrique 40 vers le bac de décantation 20. Alternativement, plusieurs déflecteurs sont agencés au sein de la boîte de vitesses 2 (variante non illustrée).

Par exemple, dans le cas où les première et deuxième coques externes 3, 4 se fixent l’une sur l’autre, le ou les déflecteurs 30 sont maintenus au sein de la boîte de vitesses 2 par coincement ou blocage ou pincement entre la première coque 3 et la deuxième coque 4.

De préférence, le déflecteur 30 est fixé sur la première coque 3. Alternativement, le déflecteur 30 est fixé sur la deuxième coque 4. Alternativement encore, le déflecteur 30 est fixé sur les deux coques 3, 4. Par exemple, la fixation sur une coque ou sur les deux coques est assurée par l’intermédiaire d’une ou plusieurs vis 6 et/ou d’un ou plusieurs pions de centrage 6’ et/ou d’un ou plusieurs pions de maintien. En cas de recours à un ou plusieurs pions, de tels pions sont de préférence venus de matière avec le déflecteur, comme illustré sur la figure 7. Quoi qu’il en soit, le bac 20 et le déflecteur 30 sont obtenus dans un matériau avec lequel il est aisé d’obtenir des formes complexes. Le bac 20 et le déflecteur 30 sont maintenus en position au sein des carters 3, 4 une fois la boîte de vitesses fermée après assemblage.

Comme illustré sur la figure 5, la machine électrique 40 comprend par exemple un stator 41 et un carter 50 fixe par rapport à la boîte de vitesses 2. De préférence, le carter 50 comprend deux parties ou coques ou demi- carters 54, 55 venant pincer entre elles le stator 41 pour le maintenir en position. Ainsi, le carter 50 est par exemple destiné à maintenir en position le stator 41. La machine électrique comprend encore un rotor 43. La machine électrique comprend encore un arbre 44 d’axe A assurant la rotation du rotor 43 par rapport au stator 41 autour ou sensiblement autour de l’axe A. L’arbre 44 comprend un conduit axial 45, ou alésage axial, de préférence de section circulaire. Avantageusement, le conduit axial 45 est non débouchant. L’arbre 44 comprend encore au moins un conduit radial 46 débouchant dans le conduit axial 45 de sorte que l’huile parcourt le conduit axial 45 et soit projetée radialement via le ou les conduits radiaux 46 pour lubrifier et/ou refroidir la machine électrique 40. A noter que la machine électrique 40 comprend de préférence un piquage ou alimentation ou conduit ou pipe d’admission d’huile 42 destiné à amener un flux d’huile dans le conduit axial 45. De préférence, la sortie du piquage 42 correspond ou s’étend en vis-à-vis ou débouche dans le conduit axial 45.

Comme illustré en particulier sur les figures 5 et 6, le carter 50 de la machine électrique 40 comprend au moins une ouverture 51 dans une partie inférieure 52. De préférence, comme illustré sur la figure 6, chaque demi-carter ou bride 54, 55 comprend au moins une ouverture 51. Avantageusement, les ouvertures 51 ou orifices sont ménagés au niveau des points les plus bas des demi-carters 54, 55. Quoi qu’il en soit, les ouvertures 51 permettent d’évacuer l’huile par ruissellement depuis des parois internes 53 du carter 50. Cette évacuation d’huile se fait par gravité vers le bac de décantation 20 agencé sous les ouvertures 51.

Avantageusement, le dispositif de récupération d’huile est en matériau plastique et/ou en matériau composite. Ainsi, le bac de décantation et/ou le ou les déflecteurs sont en matériau plastique et/ou en matériau composite.

Alternativement, le déflecteur et le bac de décantation ne forme qu’une seule pièce en étant venus de matière ensemble. Alternativement encore, le ou les déflecteurs sont fixés au bac de décantation de sorte à former une seule pièce.

Comme illustré en particulier sur la figure 4, le bac de décantation 20 récupère un important volume d’huile contenant de la mousse. Cette mousse est produite, et éventuellement projeté, par la machine électrique en rotation du fait de sa rotation élevée et/ou du débit élevé d’huile injecté. En complément des parois des coques 3, 4, le déflecteur additionnel 30 réoriente les projections d’huile vers le bac 20. De préférence, une nervure 11 en saillie ménagée sur la deuxième coque 4 (figures 3 et 4) assure la continuité, ou oriente, ou favorise l’écoulement des projections d’huile entre ce carter 4 de la boîte 2 et le déflecteur 30. Davantage de formes en saillie ou de cavités pour maîtriser le ruissellement gravitaire de l’huile peuvent également être prévus. Par exemple, comme illustré sur les figures 2, 3 et 7, un décrochement 31 ménagé sur le déflecteur 30 facilite l’imbrication ou l’association ou la complémentarité de formes entre le déflecteur 30 et le carter 3.

Ainsi, les projections d’huile, notamment mousseuses, sont canalisées et redirigées vers le bac de décantation 20. Le bac de décantation se remplit. Plus précisément, la mousse remonte en suspension au-dessus de la nappe d’huile. Autrement dit, la mousse flotte en partie supérieure de la nappe d’huile. Avantageusement, le volume créé au sein du bac de décantation 20 est une zone calme, en particulier une zone non perturbée par la ou les lignes d’arbres en rotation de la boîte de vitesses. Avantageusement, l’huile et la mousse au sein de la cavité de réception du bac de décantation 20 ne sont pas impactées par les mouvements des arbres et/ou pignons et/ou roulements du reste de la boîte de vitesses.

Du fait de la présence des orifices 21 , l’huile s’écoule depuis le bac 20. Les orifices étant agencés en bas, ce n’est que de l’huile purgée de sa mousse, c’est-à-dire sans mousse, qui s’évacue. A noter que les orifices d’évacuation peuvent être agencés au-dessus du niveau le plus bas du bac de décantation tant qu’ils sont en dessous du niveau inférieur N de la mousse illustré sur la figure 4.

Par exemple, une cavité s’étend entre le niveau du ou des orifices d’évacuation 21 et le fond du bac de décantation de sorte à stocker des résidus, tels que de la limaille et/ou d’autres déchets présents dans l’huile liquide décantée. On évite ainsi que ces résidus ne soient absorbés par une pompe et réinjectés dans l’arbre 44. Par exemple, un moyen de captation des résidus est prévu au fond d’une telle cavité, par exemple un moyen de captation aimanté.

A noter que le volume du bac de décantation 20 est défini pour être apte à récupérer l’huile ruisselant de la machine électrique, tout en contenant un volume de mousse en partie supérieure sans débordement. Les sections des extractions 21 sont dimensionnées en conséquence pour éviter tout débordement du bac 20. En outre, les conduits comprenant les orifices 21 le cas échéant, ont une longueur faible. En effet, il convient que les orifices 21 soient positionnés à proximité de la nappe d’huile afin d’éviter que le flux d’huile sortant du bac de décantation 20 génère à nouveau de la mousse. Grâce au dispositif de récupération d’huile, la boîte de vitesse 2 et/ou la machine électrique 40 ne sont pas lubrifiées et/ou refroidies par de l’huile à l’état de mousse. Seule de l’huile liquide est réinjectée dans le piquage 42. Autrement dit l’huile est exempte de mousse pour assurer le refroidissement et/ou la lubrification de la machine électrique via une injection axiale au sein de l’arbre tournant 44 de la machine électrique 40 (via le conduit axial 45) et diffusée radialement via les orifices ou conduits radiaux 46 ménagés dans l’arbre. Il en résulte une lubrification et/ou un refroidissement optimal. Ainsi, la création de mousse dans l’huile du fait de la vitesse de rotation très élevée de l’arbre 44, par exemple de l’ordre de 18000 tr/min, et/ou du débit élevé de l’huile injecté, par exemple de l’ordre de 6 L/min, n’est pas dommageable. En effet, l’huile retombe par gravité, en particulier grâce au déflecteur 30, dans le bac de décantation 20 ce qui permet de séparer l’huile à l’état de mousse de l’huile à l’état liquide. La mousse d’huile HM étant plus légère que l’huile liquide HL, la mousse demeure et stagne au niveau du haut du bac. Ainsi, l’huile contenant de la mousse n’est pas évacuée par l’un des orifices d’évacuation 21 du bac 20 ménagé en bas, ou sensiblement en bas, du bac de décantation. Autrement dit, l’huile évacuée du bac de décantation est décantée, c’est- à-dire exempte de mousse, si bien que cette huile destinée à être réinjectée au niveau du piquage 42 est à son état liquide. Il en résulte que son pouvoir de lubrification et/ou de refroidissement sont optimaux pour la machine électrique 40 agencée à l’intérieur du carter 50.

Autrement dit, la génération de mousse dans l’huile ne pénalise pas la machine électrique. La création de mousse qui est un phénomène dû à une rétention de l’air dans l’huile agitée de manière excessive dans un environnement non sous-vide, n’est pas stoppée. En effet, la mousse se crée par le biais de la vitesse de rotation élevée de la machine électrique et le débit important de l’huile traversant son arbre comme évoqué précédemment. La solution vise ainsi à faire décanter suffisamment d’huile pour pouvoir disposer d’huile liquide, sans mousse, pour alimenter l’arbre de la machine électrique de sorte à refroidir et/ou lubrifier de manière optimale la machine électrique. L’huile injectée dans l’arbre 44 est à l’état liquide ce qui assure les caractéristiques de l’huile aussi bien en termes de lubrification qu’en termes de refroidissement (évacuation de calories depuis des éléments recevant de l’huile).

De préférence, un moyen de pompage (non illustré) pompe de l’huile, par exemple à la sortie d’un orifice, ou des orifices 21 , c’est-à-dire en bas ou au niveau de la nappe d’huile liquide HL pour la remonter jusqu’au piquage 42 situé davantage en haut de boîte de vitesses de préférence. Plus précisément, comme illustré sur la figure 5, le piquage 42 permet d’injecter de l’huile à travers le carter 3, directement ou sensiblement directement dans l’alésage 45 de l’arbre creux 44. Notamment grâce à la vitesse de rotation élevée de la machine électrique 40 (par exemple de l’ordre de 18000 tr/min) et aux perçages ou conduits radiaux 46 dans l’arbre 44, les parties nécessitant un refroidissement et/ou une lubrification, en particulier les roulements reçoivent de l’huile. Il en résulte donc la lubrification et le refroidissement de ces éléments. Sous l’effet de la vitesse de rotation, et/ou après refroidissement et lubrification de la machine électrique, l’huile est projetée vers l’intérieur de la boîte de vitesses, ou retombe directement dans la nappe ou bâche par ruissèlement, notamment le long des parois internes des carters 3, 4.

La solution permet encore de stocker les bulles d’air qui ont une densité différente de l’huile en attendant que l’huile ne se reforme à son état liquide. On évite ainsi que les bulles d’air ne soient acheminées vers les éléments à refroidir ou à lubrifier alors que leur capacité d’évacuation de la chaleur est inférieure à celle de l’huile. On évite alors tout risque de dégradation et/ou de potentielle défaillance des surfaces d’éléments tels que par exemple des pignons ou des roulements de la boîte de vitesses. Le ou les déflecteurs 30 permettent par exemple de cloisonner et/ou séparer la machine électrique par rapport au reste de la boîte de vitesses afin d’orienter les projections d’huile vers le bac de décantation 20. Ces cloisonnements sont conçus en fonction de l’architecture interne de la boîte de vitesses et/ou suivant les contraintes architecturales de la boîte de vitesses. Alternativement, ces cloisonnements sont ménagés directement dans les parois des carters 3, 4.

Ainsi, le dispositif de récupération 10 permet de s’affranchir d’un inconvénient d’une machine électrique agencée au sein d’une boîte de vitesses, en particulier d’une machine électrique lubrifiée et/ou refroidie par la même nappe d’huile que le reste de la boîte de vitesses. La solution est peu onéreuse, en particulier du fait de la possibilité de fabriquer le dispositif de récupération en plastique par exemple. Ce type de matériau permet facilement d’ajouter des nervures, parois, formes complexes pour s’adapter aux formes internes des coques 3, 4 de la boîte de vitesses qui sont généralement issues de fonderie. Éventuellement, au moins une coques 3, 4 comprend au moins une nervure 11 permettant de maximiser le ruissèlement et/ou de permettre une imbrication des pièces.

La solution permet encore de résoudre la problématique de génération de mousse excessive issue d’un brassage d’huile dans tous types de boîte de vitesses. Pour cela, comme vu précédemment, un cloisonnage autour des zones favorisant la génération de mousse peut être prévu, par exemple au niveau du carter de boîte, par exemple via des nervures additionnelles dans la fonderie, ou l’ajout de cloisons additionnelles. Alternativement, ou en complément, d’autres formes favorisant le guidage et la récupération de l’huile par ruissèlement gravitaire sont prévues, notamment au niveau du déflecteur. Ces pièces ajoutées sont maintenues au sein de la boîte de vitesses assemblée, fermée, par exemple entre les coques externes 3, 4. A noter que cette huile décantée est éventuellement remontée pour être acheminée vers des éléments de la boîte de vitesses nécessitant une lubrification. En outre, cette huile peut s’écouler depuis les orifices 21 vers une autre bâche ou réceptacle ou carter recevant un pignon ou une poulie ou une couronne, par exemple une couronne de différentiel, de sorte que l’huile décantée lubrifie la boîte de vitesses par barbotage d’une telle couronne dans l’huile.

En cas de déflecteur et bac de décantation monobloc notamment (variante non illustrée), le positionnement au sein de la boîte de vitesses est davantage facile et rapide.

En remarque, la solution atteint donc l’objectif recherché de fournir un dispositif de récupération d’huile empêchant l’injection de mousse d’huile dans le ou les circuits de lubrification et/ou de refroidissement de la boîte de vitesses et de la machine électrique et présente les avantages suivants :

- elle peut être utilisée dans des boîtes de vitesses destinées à d’autres types de véhicule, tels que des engins agricoles, des engins de chantier, des bateaux, ou d’autres équipements.

- la forme du dispositif de récupération d’huile peut être adaptée aisément à la configuration interne de tout type de boîte de vitesses, notamment du fait de sa matière.