D’UN FLUX D’AIR CHARGE D’UNE ODEUR

Préambule

La présente demande incorpore le texte de la demande de brevet français FR 18 60163 du 5 novembre 2018 dont la priorité est revendiquée.

Domaine technique et art antérieur

La présente invention concerne la diffusion d’odeurs.

L’objet de la présente invention concerne plus particulièrement un dispositif olfactif destiné à diffuser de façon sélective une ou plusieurs odeurs.

La présente invention trouvera de nombreuses applications avantageuses notamment auprès des personnes atteintes d’une pathologie neurologique dégénérative ou non telle que par exemple une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer ou encore une personne ayant subi un AVC, ceci en leur proposant un travail de rééducation sollicitant la mémoire olfactive.

La présente invention trouvera également d’autres applications avantageuses comme par exemple la mise à disposition d’un jeu olfactif ludique et éducatif au cours duquel les participants doivent reconnaître le ou les odeurs qui sont diffusées.

On connaît déjà des jeux nécessitant la reconnaissance d’odeurs.

Le Demandeur soumet toutefois que, dans ces jeux, les odeurs utilisées sont stockées dans des contenants tels que des fioles en verre ou des pots que l’on doit ouvrir manuellement une à une et refermer à l’aide d’un bouchon ; ceci est très contraignant et limite l’aspect ludique du jeu.

Le Demandeur soumet par ailleurs qu’une fois de tels contenants ouverts, les odeurs se mélangent ; ceci rend la reconnaissance de l’odeur impossible.

Le Demandeur observe enfin que les odeurs diffusées sont le plus souvent chimiques et sentent fort, ce qui provoque bien souvent des maux de tête.

L’offre actuel en matière de jeux olfactifs est donc très limitée et ne met pas à disposition des utilisateurs un unique appareil permettant une expérience olfactive variée et multisensorielle.

Objet et résumé de la présente invention

L’objet de la présente invention est d’améliorer la situation décrite ci-dessus. La présente invention vise donc à remédier aux différents inconvénients mentionnés ci- dessus en proposant un dispositif olfactif simple d’utilisation qui permet de diffuser plusieurs odeurs.

A cet effet, l’objet de la présente invention concerne selon un premier aspect un dispositif olfactif pour une diffusion d’un flux d’air chargé d’une odeur.

Selon la présente invention, let dispositif comprend :

un circuit d’alimentation d’un flux d’air ;

une trotteuse présentant un corps principal relié au circuit d’alimentation et un bras, ladite trotteuse comprenant en son intérieur un conduit apte à acheminer le flux d’air du corps principal jusqu’à l’extrémité distale dudit bras ; et une couronne positionnée au-dessus de la trotteuse et comportant en périphérie une pluralité d’embases perforées formant chacune un réceptacle recevant une face inférieure d’une cartouche olfactive amovible.

Selon la présente invention, chaque cartouche olfactive présente un canal débouchant qui relie un orifice d’entrée à un orifice de sortie.

On comprend ici que l’orifice d’entrée est configuré pour permettre l’introduction du flux d’air dans la cartouche et que l’orifice de sortie est configuré pour permettre l’évacuation du flux d’air hors de la cartouche.

De préférence, l’orifice d’entrée est ménagé sous la face inférieure de la cartouche en regard de la perforation de l’embase pour l’introduction du flux d’air.

De préférence, le canal comporte un support olfactif apte à diffuser une odeur lors d’une mise en contact du support avec le flux d’air.

Selon la présente invention, le dispositif olfactif comporte en outre des moyens de déplacement de la trotteuse configurés pour positionner l’extrémité distale du bras de la trotteuse sous la perforation d’une des embases de la couronne pour permettre l’introduction du flux d’air dans l’orifice d’entrée de la cartouche afin que le flux d’air pénètre dans le canal et entre en contact avec le support olfactif de manière à ce que le flux d’air sortant de l’orifice de sortie soit chargé de l’odeur.

De préférence, l’extrémité distale du bras vient affleurer le revers de l’embase de manière à faire communiquer le conduit avec la perforation de l’embase.

Ainsi, grâce à cette combinaison de moyens techniques, caractéristique de la présente invention, on dispose d’un dispositif mettant en œuvre notamment un circuit d’alimentation, un conduit et un canal formant ensemble un passage pour le flux d’air. Lors de son trajet, ledit flux d’air est mis en contact dans le canal de la cartouche avec un support olfactif pour se charger de ladite odeur et diffuser cette odeur en dehors du dispositif en s’évacuant à travers l’orifice de sortie de la cartouche.

Les moyens de déplacement assurent un déplacement relatif de la couronne par rapport à la trotteuse, de la trotteuse par rapport à la couronne ou encore un déplacement synchronisé des deux éléments l’un par rapport à l’autre.

Avantageusement, la couronne et le bras sont dimensionnés l’un par rapport à l’autre de manière à ce que, lors du déplacement relatif de la trotteuse et/ou de la couronne, l’extrémité distale du bras passe sous chacune des embases de la couronne.

Avantageusement, la trotteuse est apte à tourner sur elle-même et la couronne est centrée sur la trotteuse.

On comprend ainsi que, lors de la mise en rotation de la trotteuse, l’extrémité du bras de la trotteuse réalise un trajet circulaire qui suit le tour périphérique de la couronne.

Dans le cas d’un déplacement relatif de la couronne par rapport à la trotteuse, on aura le même effet.

La rotation de la trotteuse est simple à mettre en œuvre ; elle est préférée à la rotation de la couronne sur elle-même, la couronne supportant les cartouches pouvant être lourde à déplacer. De plus, il peut être préférable de ne pas agiter le contenu des cartouches.

Bien évidemment, l’alternative selon laquelle la couronne constitue un carrousel qui tourne autour de lui-même peut également être envisagée par l’homme du métier.

Avantageusement, les moyens de déplacement de la trotteuse comportent des moyens de motorisation.

Dans un mode de réalisation avantageux de la présente invention, les moyens de motorisation sont configurés pour entraîner la rotation sur elle-même de la trotteuse (ou de la couronne).

Dans ce mode, on prévoit de préférence que les moyens de motorisation sont du type servomoteur ou moteur pas à pas.

Avantageusement, le dispositif olfactif selon la présente invention comprend une unité de commande configurée pour commander électroniquement les moyens de motorisation de manière à positionner l’extrémité distale du bras sous une embase recevant une cartouche olfactive déterminée.

On comprend ici que l’unité centrale connaît au préalable l’odeur associée à chaque cartouche. En fonction de l’odeur sélectionnée, l’unité centrale envoie donc aux moyens de motorisation le signal de commande permettant de déplacer le bras jusque sous l’embase recevant la cartouche contenant l’odeur souhaitée.

Avantageusement, l’unité de commande est en outre configurée pour commander électroniquement le circuit d’alimentation de manière à ce que celui-ci propulse le flux d’air dans le conduit de la trotteuse lorsque l’extrémité distale du bras de la trotteuse est positionnée sous l’embase.

L’unité de commande permet d’orchestrer la diffusion du flux d’air chargé de l’odeur en permettant le positionnement de la trotteuse sous l’embase correspondant à la cartouche contenant le support olfactif présentant l’odeur souhaitée ainsi que l’alimentation en air du conduit.

De préférence, l’unité de commande est actionnable (contrôlable) à distance par un terminal utilisateur sur lequel est enregistrée une application logicielle dédiée à la gestion de la diffusion des odeurs.

Une telle application logicielle peut par exemple mettre en œuvre un algorithme d’apprentissage et/ou de mémorisation des odeurs pour un jeu olfactif ou une rééducation.

Par terminal utilisateur, on entend ici un terminal du type terminal de communication tel qu’un téléphone intelligent (de l’anglais « Smartphone ») ou une tablette numérique ou alternativement une manette de jeu de type « Joystick ».

Dans un mode de réalisation avantageux de la présente invention, la cartouche comprend des moyens d’obturation mis en œuvre au niveau de l’orifice d’entrée et de l’orifice de sortie pour garantir l’herméticité de la cartouche, lesdits moyens d’obturation étant configurés pour s’ouvrir lors du passage du flux d’air..

On comprendra ici qu’il s’agit donc de moyens d’obturation qui s’ouvrent lors du passage du flux d’air au niveau de l’orifice d’entrée et de l’orifice de sortie. Ces moyens d’obturation s’ouvrent dans un seul sens, qui est celui du flux d’air. Ainsi, les moyens d’obturation mis en œuvre au niveau de l’orifice d’entrée s’ouvrent lors de l’arrivée du flux d’air dans la cartouche, puis se referment. Les moyens d’obturation mis en œuvre au niveau de l’orifice de sortie s’ouvrent lors de la sortie du flux d’air en dehors de la cartouche, puis se referment.

Dans ce mode, on prévoit de préférence que les moyens d’obturation sont du type anti retour et autorise l’introduction du flux d’air dans l’orifice d’entrée puis l’évacuation dudit flux d’air par l’orifice de sortie tout en préservant l’odeur dans le canal lorsqu’aucun flux d’air ne pénètre dans le canal. Optionnellement, de tels moyens d’obturation sont du type clapet anti-retour. Ceci évite notamment une sortie du flux d’air par l’orifice d’entrée.

De préférence, le circuit d’alimentation, le conduit de la trotteuse, la perforation de l’embase ainsi que le canal de la cartouche forment ensemble un passage hermétique du flux d’air.

Un tel passage hermétique évite qu’il n’y ait une fuite d’air entre le circuit d’alimentation et la cartouche.

Avantageusement, le dispositif olfactif selon la présente invention comprend des moyens de ventilation du flux d’air positionnés au centre de la couronne et configurés pour diffuser le flux d’air chargé de ladite odeur.

Le positionnement de ces moyens de ventilation qui sont de préférence orientés vers le haut assure une diffusion uniforme du flux d’air chargé de l’odeur dans la pièce.

De préférence, on prévoit une coque recouvrant l’ensemble, la coque présentant un bec diffuseur directionnel permettant de diriger le flux d’air vers le ou les utilisateurs/participants.

Dans un mode de réalisation avantageux, le support olfactif est un support poreux imbibé de l’odeur et positionné au travers du canal. La présence d’un tel support dans le canal contraint le flux d’air à traverser celui-ci.

Avantageusement, le bras s’étend sensiblement transversalement, de préférence perpendiculairement, par rapport au corps principal.

L’objet de la présente invention concerne selon un deuxième aspect un système olfactif comprenant : un dispositif olfactif tel que décrit ci-dessus, au moins un terminal utilisateur apte à commander ledit dispositif olfactif et sur lequel est enregistrée une application logicielle dédiée à la gestion de la diffusion des odeurs, et - des moyens de communication sans fil aptes permettre une communication entre le dispositif olfactif et ledit au moins un terminal.

L’objet de la présente invention concerne selon un troisième aspect une utilisation d’un système olfactif tel que décrit ci-dessus pour un jeu ludique se basant sur la mémoire olfactive.

Ainsi, l’objet de la présente invention, par ses différents aspects fonctionnels et structurels décrits ci-dessus, permet de proposer une expérience olfactive sous une forme ludique tout en sollicitant la mémoire. Brève description des figures annexées

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, en référence aux figures 1 à 5a-5b annexées qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif et sur lesquelles :

la figure 1 représente de façon schématique une vue de côté d’un dispositif olfactif selon un exemple de réalisation de la présente invention ; la figure 2 représente de façon schématique une vue de dessus d’un dispositif olfactif conforme à la figure 1 ;

la figure 3 représente de façon schématique une vue en coupe transversale d’un dispositif olfactif conforme aux figures 1 et 2 ;

la figure 4 représente de façon schématique une vue en perspective d’un dispositif olfactif conforme aux figures 1 à 3 sans les cartouches ; les figures 5a et 5b représentent chacune de façon schématique une vue d’une cartouche respectivement en transparence et de côté.

Description détaillée selon un exemple de réalisation avantageux

Un dispositif olfactif selon un exemple de réalisation va maintenant être décrit dans ce qui va suivre en référence conjointement aux figures 1 à 5a-5b.

Comme rappelé dans le préambule de la description, il n’existe à ce jour aucun médicament pour stopper définitivement cette pathologie.

Pouvoir réaliser un diagnostic précoce de cette maladie représente un véritable enjeu de santé publique.

A ce jour, le diagnostic précoce reste cependant compliqué ; en effet, les signes anatomiques et cognitifs ne sont pas toujours équivoques en début de maladie.

Depuis quelques années, des chercheurs s'intéressent à la perte de l'olfaction comme signe caractéristiques et précoce de la maladie d'Alzheimer. De nombreuses publications scientifiques témoignent ainsi de l’impact majeur des odeurs et de l’activité physique sur les performances cognitives et de son intérêt clinique pour prévenir, diagnostiquer et traiter certaines pathologies comme la maladie d’Alzheimer et autres formes de démence.

La piste olfactive se présente donc comme prometteuse pour le diagnostic de ce type de maladie neurologique.

Un des objectifs de la présente invention est donc de proposer un dispositif olfactif permettant d’offrir une expérience olfactive à un ou plusieurs utilisateurs, notamment dans le cadre d’une rééducation ou d’un diagnostic pour une personne présentant les premiers symptômes d’une maladie neurologique de type par exemple la maladie d’Alzheimer ou un AVC.

Le concept sous-jacent à la présente invention est de concevoir un dispositif olfactif se présentant sous la forme d’un orgue pouvant diffuser successivement plusieurs odeurs tout en préservant les odeurs sans devoir manipuler les contenants.

Ceci est rendu possible dans l’exemple qui va suivre.

Dans cet exemple, on dispose d’un dispositif olfactif 100 se présentant sous la forme d’un orgue olfactif permettant la diffusion d’un flux d’air F chargé d’une odeur.

A cet effet, le dispositif 100 comprend un circuit d’alimentation 10 d’un flux d’air F.

Sur les figures 1 et 3, le circuit d’alimentation 10 n’est représenté que par son conduit lOa qui permet l’introduction d’un flux d’air F.

On comprendra ici qu’un tel circuit 10 peut comprendre d’autres éléments dont notamment par exemple une pompe d’alimentation en flux d’air.

On comprend ici que le flux d’air F peut être remplacé par tout autre type de fluide gazeux en fonction de l’usage final que l’on souhaite en faire.

Comme indiqué précédemment, l’un des objectifs de la présente invention est de permettre la diffusion d’un flux d’air chargé d’une odeur sélectionnée parmi une pluralité d’odeurs disponibles pour faire un jeu de reconnaissance olfactif.

Dans l’exemple décrit ici et comme illustré en figures 1 et 3, on prévoit une trotteuse 20. Une telle trotteuse 20 est ici montée en rotation sur un support 70 creux prenant la forme d’un tripode. Bien évidemment, le support 70 peut prendre tout autre type de forme.

Cette trotteuse 20 est caractéristique de la présente invention.

Celle-ci a une conception spécifique qui va permettre son positionnement sous des cartouches 40 contenant chacune une odeur différente.

Dans cet exemple et comme illustré en figure 3, la trotteuse 20 comprend plus particulièrement un corps principal 21 qui est monté rotatif sur le support 70 et qui est relié au circuit d’alimentation 10.

La trotteuse 20 comprend en outre un bras 22 s’étendant transversalement par rapport à l’axe du corps principal 21.

Le corps principal 21 et le bras 22 comprennent en leur intérieur un conduit 23 débouchant permettant le passage de l’air provenant du circuit d’alimentation 10 jusqu’à l’extrémité distale 22a du bras 22.

On comprend ici que le support 70 présente une ouverture de passage 70a pour le passage du flux d’air F provenant du circuit d’alimentation 10. Pour permettre l’arrivée du flux d’air F dans la cartouche 40, on prévoit la conception d’une couronne 30 qui est positionnée au-dessus de la trotteuse 20 et qui présentent sur sa périphérie une pluralité d’embases perforées 31 comme illustré en figure 4.

Dans cet exemple, chaque embase 31 forme un réceptacle qui permet de recevoir la face inférieure 40a d’une cartouche olfactive 40.

Il est ainsi possible de positionner à la périphérie de cette couronne 30 l’ensemble des cartouche 40 contenant les odeurs souhaitées.

Dans l’exemple décrit ici et illustré en figures 5a et 5b, chaque cartouche olfactive 40 présente un canal débouchant 41 reliant un orifice d’entrée 42 à un orifice de sortie 43.

Dans cet exemple, on prévoit que, pour chaque cartouche 40, l’orifice d’entrée 42 est ménagé sous la face inférieure 40a de la cartouche 40. Cet orifice 42 est en regard de la perforation 3 la de l’embase 31 de manière à permettre l’introduction du flux d’air F dans la cartouche 40 lorsque la cartouche 40 est positionnée dans l’embase 31 et que l’extrémité distale 22a du bras 22 de la trotteuse 20 est placée sous cette dite embase 31 et propulse le flux d’air à travers ladite perforation 3 la.

Ici, on prévoit que l’extrémité distale 22a du bras 22 de la trotteuse 20 est à fleur sous l’embase 31 de la couronne 30. On peut également envisager un mécanisme dans lequel le bras de la trotteuse se soulève très légèrement contre l’embase et comprend un joint par exemple de forme torique pour améliorer l’étanchéité de la liaison entre le bras 22 de la trotteuse et la cartouche.

Dans cette cartouche 40, on prévoit également que le canal 41 comporte en son intérieur un support olfactif 44 positionné entre l’orifice d’entrée 42 et l’orifice de sortie 43.

On pourra prévoir que le support 44 se présente sous la forme d’un support poreux imbibé d’une odeur (par exemple une huile essentielle ou autre), la porosité d’un tel support 44 permet de laisser passer le flux d’air F tout en permettant audit flux d’air de se charger de l’odeur.

Ainsi, dans cet exemple, un tel support 44 est positionné en travers du canal 41 de manière à contraindre le flux d’air F à passer à travers le support poreux 44 pour permettre une diffusion de l’odeur avec ledit flux d’air F sortant par l’orifice de sortie 43.

On comprend donc ici que la conception de la couronne 30 permet de disposer en périphérie plusieurs cartouches 40 contenant chacune une odeur.

Permettre à la trotteuse de se placer sous la cartouche 40 souhaitée est un des objectifs de la présente invention. A cet effet, il est prévu ici des moyens de déplacement 50 permettant de positionner l’extrémité distale 22a du bras 22 de la trotteuse 20 sous la perforation 3 la de l’embase 31 recevant la cartouche souhaitée.

Dans cet exemple les moyens de déplacement 50 sont des moyens de motorisation prenant la forme d’un servomoteur programmé pour déplacer la trotteuse 20 précisément sous chacune des perforations 3 la de la couronne 30.

On prévoit donc ici une unité centrale (non représentée ici) configuré pour commander électroniquement le servomoteur de manière à positionner l’extrémité distale 22a du bras 22 de la trotteuse 20 sous l’embase 31 recevant la cartouche olfactive 40 souhaitée.

L’unité de commande est contrôlable à distance par une pluralité de terminaux T tels que par exemple une manette du type « joystick » ou un terminal de communication du type Smartphone ou tablette numérique.

On comprend ici qu’un tel terminal utilisateur T comprenant un processeur mettant en œuvre une application logicielle dédiée à un jeu olfactif comme par exemple un jeu de mémoire olfactif.

Ainsi, lors d’une séance de jeu ou de rééducation ou encore une séance de diagnostic, l’utilisateur peut sélectionner sur son terminal utilisateur T une entrée correspondant à une ou plusieurs odeurs à reconnaître.

La sélection de cette odeur sur le terminal T va entraîner l’émission via des moyens de communication sans fil d’un signal à destination de l’unité centrale lui indiquant l’odeur souhaitée ou la succession des odeurs souhaitées.

L’unité centrale va alors actionner le servomoteur 50 de manière à ce que la trotteuse 20 tourne sur elle-même de manière à ce que l’extrémité distale 22a du bras 22 se positionne sous l’embase 31 recevant la cartouche 40 comprenant l’odeur souhaitée.

Ici, la géométrie et les dimensions de la couronne 30 et du bras 22 de la trotteuse sont sélectionnées de manière à ce que la trajectoire de l’extrémité 22a du bras suivent le contour périphérique de la couronne 30.

Une fois la trotteuse 20 en position sous l’embase 31 recevant la cartouche 40 contenant l’odeur souhaitée, l’unité centrale actionne le circuit d’alimentation 10 pour propulser le flux d’air F dans la trotteuse 20.

Comme représenté en figure 3, le flux d’air F va alors traverser l’ouverture de passage 70a du support tripode 70 puis le conduit 23 de la trotteuse 20 pour arriver au niveau de la perforation 3 la de l’embase 31. Dans cet exemple, le passage dans la cartouche 40 se fait par l’ouverture de moyens d’obturation (non représentés ici) présents au niveau de l’orifice d’entrée 42 de la cartouche 40.

De tels moyens d’obturation qui son également présents au niveau de l’orifice de sortie 43 de la cartouche 40 assurent l’herméticité de la cartouche 40 afin de préserver l’odeur et éviter des fuites.

Ici, les moyens d’obturation sont du type clapet anti-retour.

Bien évidemment, l’homme du métier pourra envisager d’autres moyens.

Dans cet exemple, le flux d’air F pénètre donc à l’intérieur de la cartouche 40 via l’orifice d’entrée 42 puis entre dans le canal pour une mise en contact avec le support olfactif 44. Cette mise en contact du flux d’air F avec le support (ici par exemple un support poreux imbibé de l’odeur) permet audit flux F de se charger de l’odeur de sorte que le flux d’air sortant de la cartouche 40 par l’orifice de sortie 43 est chargé de l’odeur.

On prévoit alors des moyens de ventilation 60 du flux d’air F qui sont positionnés au centre de la couronne 30 et qui sont commandés électroniquement par l’unité centrale pour s’actionner afin de ventiler le flux d’air sortant de manière à diffuser celui-ci dans l’environnement proche du dispositif 100 (c’est-à-dire ici une diffusion du flux dans un périmètre de 2 à 4 mètres autour du dispositif).

On peut également prévoir de placer une coque pourvue d’un bec diffuseur (non représenté ici) pour orienter la diffusion du flux d’air F dans une direction souhaitée.

On pourra également prévoir qu’un tel bec diffuseur est orientable manuellement ou de façon automatisée par exemple pour diriger la diffusion du flux d’air vers le ou les participants/utilisateurs.

La conception d’un tel dispositif 100 met en œuvre de façon caractéristique un passage hermétique du flux d’air F du circuit d’alimentation 10 à la cartouche 40 en passant par le conduit 23 de la trotteuse 20, la perforation 3 la de l’embase 31 ainsi que le canal 41 de la cartouche 40.

Il devient alors possible de diffuser une ou plusieurs odeurs de façon simple et automatisée en sélectionnant sur le terminal utilisateur T la ou les odeurs souhaitées.

La mise à disposition d’un tel système 200 comprenant un dispositif olfactif 100 tel que décrit ci-dessus et un ou plusieurs terminaux utilisateurs T permet d’organiser un véritable jeu multisensoriels.

L’aspect ludique d’un tel système 200 est bénéfique et apporte en outre une dimension sociale, psychologique et cognitive. Il est également prévu via un terminal utilisateur T de synchroniser et de scénariser une session avec des jeux numériques.

L’aspect olfactif peut donc être associé à des sons et/ou des images.

On comprend également que les odeurs peuvent être choisies en collaboration avec des neuropsychologues et ont été catégorisées. Les odeurs générées peuvent être catégorisées dans les différentes catégories suivantes comme par exemple « fruits », « légumes », « boissons », « habitat », « mer », « campagne », « ville », etc.

Il est également possible de personnaliser chaque session en fonction des données personnelles des utilisateurs afin que chaque session soient personnalisés automatiquement en fonction du profil du ou des utilisateurs. Les données prises en compte peuvent être par exemple les informations relatives aux éléments suivants : les allergies, le lieu de naissance, les passions, l’âge, le sexe et le profil cognitif. De tels données sont de préférence stockées de façon sécurisée chez un hébergeur de santé.

L’un des objectifs d’un tel système 200 est de prévenir les différents troubles neurologiques et de lutter contre le déclin cognitif de personnes souffrant de troubles neurologiques.

Un autre objectif est de réduire l’isolement des personnes âgées en créant un lien social fort.

Le présent système 200 trouvera une application avantageuse auprès des personnes âgées, dites les seniors, vivant en établissement (EHPAD, cliniques, hôpitaux, résidence séniors, CCAS, foyers logements), le présent système 200 offrant un outil de travail innovant et personnalisé pour les animateurs/thérapeutes travaillant dans ces établissements.

Ainsi, le système 200 peut être utilisé par les animateurs au sein de ces établissements pour organiser des sessions ludiques permettant de stimuler collectivement la mémoire de chaque résident tout en créant un lien social fort.

Le système 200 peut également être utilisés par les thérapeutes (neuropsychologue, orthophoniste, psychomotricien, soignant et ergothérapeute) en séance individuelle ou de groupe comme outil d’aide à la consultation, voire à la rééducation par l'orthophoniste, l’ergothérapeute.

D’autres applications avantageuses sont également envisagées comme par exemple une utilisation du système 200 à destination des personnes cérébrolésées ou victimes d’AVC comme outil de rééducation. Enfin, le système 200 tel que proposé ci-dessous trouvera également sa place dans les familles ainsi que dans les écoles en tant que jeu olfactif et éducatif dont l’objectif est de faire reconnaître à un groupe de joueurs différentes odeurs rattachées à des images projetées.

On comprendra ainsi que la présente invention trouvera une application avantageuse auprès des enfants en leur mettant à disposition un jeu éducatif leur permettant d’apprendre les odeurs tout en sollicitant leur mémoire olfactive.

Il devra être observé que cette description détaillée porte sur un exemple de réalisation particulier de la présente invention, mais qu’en aucun cas cette description ne revêt un quelconque caractère limitatif à l’objet de l’invention ; bien au contraire, elle a pour objectif d’ôter toute éventuelle imprécision ou toute mauvaise interprétation des revendications qui suivent.

Il devra également être observé que les signes de références mis entre parenthèses dans les revendications qui suivent ne présentent en aucun cas un caractère limitatif ; ces signes ont pour seul but d’améliorer l’intelligibilité et la compréhension des revendications qui suivent ainsi que la portée de la protection recherchée.