Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
OLFACTORY STIMULATION CHAMBER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/057458
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an olfactory stimulation chamber comprising: a receiving chamber (2) for receiving at least one user which is defined by a peripheral wall (4), a floor and a ceiling (6), which has an inner surface area greater than 2.5 m² and a height (H) greater than 1.80 m and which is provided with at least one seat and/or bed and one access opening (7), formed in the peripheral wall (4), of a height (h') greater than 1.80m and a width (L) greater than 70 cm, at least one diffusion unit (10) for diffusing at least one olfactory composition connected to at least one diffusion nozzle (11, 12, 13, 14) inside the chamber (2), at least one suction/filtration unit (25) connected to at least one port (26) for sucking the air in the chamber (2) and capable of sucking the air in the chamber (2) through the suction port (26) and filtering it prior to discharge, a control unit (U) capable of controlling the diffusion unit (10) and the suction unit.

Inventors:
FILLON CORINNE CLAIRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/052407
Publication Date:
April 25, 2013
Filing Date:
October 19, 2012
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
SKY PEARLS AROMAS (FR)
FILLON CORINNE CLAIRE (FR)
International Classes:
A61L9/14; A61L9/12
Domestic Patent References:
WO2003098971A12003-11-27
Foreign References:
US5832320A1998-11-03
US20030223040A12003-12-04
US20060178280A12006-08-10
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
Le Cacheux, Samuel (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Chambre de stimulation olfactive comprenant :

- une enceinte (2) d'accueil d'au moins un utilisateur qui est délimitée par une paroi périphérique (4), un sol et un plafond (6), qui possède une surface intérieure supérieure à 2,5 m2 et une hauteur (H) supérieure à 1,80 m et qui est équipée d'au moins un siège et/ou lit et d'une ouverture d'accès (7), aménagée dans la paroi périphérique (4), d'une hauteur (h') supérieure à 1,80m et une largeur (L) supérieure à 70 cm,

- au moins une unité de diffusion (10) d'au moins une composition olfactive raccordée à au moins une buse (11,12,13,14) de diffusion à l'intérieur de l'enceinte (2),

- au moins une unité d'aspiration/filtration (25)raccordée à au moins une bouche (26) d'aspiration de l'air de l'enceinte (2) et adaptée pour aspirer l'air de l'enceinte (2) par la bouche d'aspiration (26) et le filtrer avant rejet,

- une unité de commande (U) adaptée pour piloter l'unité de diffusion (10) et l'unité d'aspiration.

2. Chambre de stimulation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'unité de commande (U) est adaptée pour assurer le fonctionnement de la chambre de stimulation selon au moins un cycle de stimulation comprenant une phase de stimulation pendant laquelle l'unité de diffusion (10) olfactive fonctionne, et une phase de nettoyage pendant laquelle l'unité de diffusion (10) olfactive est arrêtée et l'unité d'aspiration/filtration (25) fonctionne à une puissance suffisante pour aspirer un volume d'air équivalent au volume de l'enceinte (2) en au plus deux minute.

3. Chambre de stimulation selon la revendication 2, en ce que l'unité de commande (U) est adaptée pour, pendant la phase de stimulation, piloter le fonctionnement de l'unité d'aspiration (25) à faible régime de manière à placer l'enceinte (2) en légère dépression par rapport au milieu extérieur.

4. Chambre de stimulation selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'unité de diffusion (10) est adaptée pour permettre une diffusion sélective d'au moins deux compositions olfactives distinctes, et en ce que l'unité de commande (U) est adaptée pour : - permettre à un utilisateur de sélectionner la composition olfactive à diffuser dans l'enceinte (2)

- et commander l'unité de diffusion (10) pour diffuser dans l'enceinte (2) la composition sélectionnée.

5. Chambre de stimulation selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'unité de diffusion (10) comprend des moyens (20) de nébulisation d'au moins une composition olfactive liquide par barbotage d'un flux d'air dans un récipient (23) qui contient la composition olfactive liquide et qui est raccordé à la buse de diffusion (11,12,13,14).

6. Chambre de stimulation selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que chaque buse de diffusion (11,12,13,14) est disposée en relation avec un orifice de la paroi périphérique (4) situé à une hauteur du sol (5) supérieure à 1 m.

7. Chambre de stimulation selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'unité d'aspiration (25) comprend un aspirateur (26) présentant un débit horaire supérieur à 60 fois le volume de l'enceinte (2) d'accueil.

8. Chambre de stimulation selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que l'unité d'aspiration (25) comprend, en aval de la bouche d'aspiration (26), au moins un filtre à charbon actif (30) adapté pour filtré l'air aspiré avant rejet.

9. Chambre de stimulation selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en qu'elle comprend au moins une unité de sonorisation (40) pilotée par l'unité de commande (U) et adaptée pour diffuser des sons à l'intérieure de l'enceinte (2).

10. Chambre de stimulation selon les revendications 4 et 9, caractérisée en ce que l'unité de sonorisation (40) est adaptée pour diffuser sélectivement au moins deux types d'ambiance sonore chacune associée à une composition olfactive distincte et en ce que l'unité de commande (U) est adaptée pour commander l'unité de sonorisation (40) pour diffuser l'ambiance sonore associée à la composition olfactive sélectionnée.

11. Chambre de stimulation selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une unité de stimulation visuelle (51,52) pilotée par l'unité de commande (U) et adaptée pour diffuser de la lumière et/ou des images à l'intérieur de l'enceinte (2).

12. Chambre de stimulation selon les revendications 4 et 11, caractérisée en ce que l'unité de stimulation visuelle (51,52) est adaptée pour diffuser sélectivement au moins deux types d'ambiance lumineuse et/ou visuelle chacune associée à une composition olfactive distincte et en ce que l'unité de commande (U) est adaptée pour commander l'unité de stimulation visuelle (51,52) pour diffuser l'ambiance lumineuse et/ou visuelle associée à la composition olfactive sélectionnée.

13. Chambre de stimulation selon l'une des revendications 11 ou 12, caractérisée en ce que l'unité de stimulation visuelle (50) comprend un dispositif de projection vidéo (55) dont l'optique de projection (56) présente une distance focale inférieure ou égale à 14 mm et de préférence inférieure ou égale à 4 mm.

14. Chambre de stimulation selon la revendication 13, caractérisée en ce que le dispositif de projection vidéo (55) est adapté pour projeter des images au plafond de la chambre de stimulation.

15. Chambre de stimulation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (60) de régulation de la température de l'air intérieur de la chambre.

16. Chambre de stimulation selon la revendication 15, caractérisée en ce que les moyens de régulation comprennent des moyens (61) de mesure de la température corporelle d'un utilisateur de la cabine et en ce que les moyens (60) de régulation de la température sont adaptés pour agir sur la température de l'air intérieur de manière à compenser les variations de la température corporelle de l'utilisateur.

Description:
CHAMBRE DE STIMULATION OLFACTIVE

[01] La présente invention concerne le domaine technique de la diffusion de compositions olfactives en environnement clos ou confiné.

[02] Il est connu que les odeurs ou les senteurs peuvent avoir, selon leur nature, des effets sur l'état émotionnel et/ou l'état nerveux et/ou le sentiment de bien-être des personnes. Ainsi, il a été développé des compositions olfactives spécifiques visant à induire des effets particuliers sur lès personnes de manière à agir, généralement, dans le sens d'un mieux-être. Cependant, il a été constaté que l'effet recherché est obtenu si la sollicitation olfactive est temporaire et s'inscrit dans une durée limitée par rapport à une journée complète d'activité normale d'un individu en bonne santé.

[03] Il est donc apparu le besoin d'un outil ou dispositif qui, d'une part, permette de soumettre un utilisateur à une sollicitation olfactive temporaire pendant une phase de sollicitation et, d'autre part, évite que cet utilisateur ou un autre utilisateur ne soit soumis à cette sollicitation olfactive en dehors de ladite phase de sollicitation.

[04] Afin d'atteindre cet objectif l'invention concerne une chambre de stimulation olfactive comprenant :

- une enceinte d'accueil d'au moins un utilisateur qui est délimitée par une paroi périphérique, un sol et un plafond, qui possède une surface intérieure supérieure à 2 m 2 et une hauteur supérieure à 1,80 m et qui est équipée d'au moins un siège et/ou lit et d'une ouverture d'accès, aménagée dans la paroi périphérique, d'une hauteur supérieure à 1,80 m et une largeur supérieure à 70 cm,

- au moins une unité de diffusion d'au moins une composition olfactive raccordée à au moins une buse de diffusion à l'intérieur de l'enceinte,

- au moins une unité d'aspiration/filtration raccordée à au moins une bouche d'aspiration de l'air de l'enceinte et adaptée pour aspirer l'air de l'enceinte par la bouche d'aspiration et le filtrer avant rejet,

- et une unité de commande adaptée pour piloter l'unité de diffusion et l'unité d'aspiration.

[05] La mise en œuvre de l'enceinte permet de confiner la diffusion de la composition olfactive de sorte que seul l'utilisateur présent dans l'enceinte y est soumis. De plus, la mise en oeuvre d'une unité d'aspiration filtration permet, après la diffusion de la composition olfactive, d'aspirer l'air de l'enceinte et de le filtrer avant rejet de manière que les personnes situées à l'extérieur de l'enceinte ne soient pas soumises à la composition olfactive et qu'à l'intérieur de l'enceinte l'air ne contienne plus la composition olfactive de sorte que la durée d'exposition à la composition olfactive peut être parfaitement contrôlée.

[06] Selon une forme préférée de réalisation de l'invention, l'unité de commande est adaptée pour assurer le fonctionnement de la chambre de stimulation selon au moins un cycle de stimulation comprenant, au moins, une phase de stimulation pendant laquelle l'unité de diffusion olfactive fonctionne, et une phase de nettoyage pendant laquelle l'unité de diffusion olfactive est arrêtée et l'unité d'aspiration/filtration fonctionne à une puissance suffisante pour aspirer un volume d'air équivalent au volume de l'enceinte en au plus deux minute.

[07] Cette forme préférée de réalisation permet de parfaitement contrôler la durée de la phase de stimulation afin notamment, d'une part, éviter des effets d'accoutumance qui risquent, à terme, de neutraliser les effets de la stimulation olfactive et, d'autre part, permettre à un autre utilisateur de subir une nouvelle stimulation à partir d'un environnement olfactif neutre avec la même composition olfactive qu'un utilisateur précédent ou avec une composition olfactive différente.

[08] Selon une variante de cette forme préférée de réalisation, l'unité de commande est adaptée pour, pendant la phase de stimulation, piloter le fonctionnement de l'unité d'aspiration à faible régime de manière à placer l'enceinte en légère dépression par rapport au milieu extérieur. Cette variante permet d'éviter autant que faire se peut une diffusion de la composition olfactive à l'extérieur de l'enceinte lorsque que l'ouverture d'accès de l'enceinte n'est pas obturée de manière étanche pendant la phase de stimulation.

[09] Selon une caractéristique préférée de l'invention, l'unité de diffusion est adaptée pour permettre une diffusion sélective d'au moins deux compositions olfactives distinctes, et l'unité de commande est adaptée pour :

- permettre à un utilisateur de sélectionner la composition olfactive à diffuser dans l'enceinte,

- et commander l'unité de diffusion pour diffuser dans l'enceinte la composition sélectionnée. [10] Cette caractéristique permet, à un utilisateur de la chambre de stimulation selon l'invention, de choisir la composition olfactive à laquelle il sera soumis en fonction des effets susceptibles d'être induits par la composition olfactive choisie.

[11] Selon l'invention, la diffusion de la composition olfactive peut-être effectuée par tous moyens appropriés tels que notamment au moyen de diffuseurs piézo-électriques. Selon une variante de l'invention, l'unité de diffusion comprend des moyens de nébulisation d'au moins une composition olfactive liquide par barbotage d'un flux d'air dans un récipient qui contient la composition olfactive liquide et qui est raccordé à la buse de diffusion.

[12] Selon une caractéristique de l'invention, chaque buse de diffusion est disposée en relation avec un orifice de la paroi périphérique situé à une hauteur du sol supérieure à 1 m. Une telle position de la buse de diffusion permet d'assurer une bonne et rapide répartition de la composition olfactive dans l'enceinte.

[13] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'unité d'aspiration comprend un aspirateur présentant un débit horaire supérieur à 60 fois le volume de l'enceinte d'accueil. Une telle puissance de l'aspirateur constitutif de l'unité d'aspiration/filtration permet d'obtenir un temps de nettoyage ou d'assainissement de l'atmosphère de l'enceinte relativement court afin de limiter la durée de la phase de nettoyage et donc des intervalles entre deux phases de stimulation.

[14] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'unité d'aspiration comprend, en aval de la bouche d'aspiration, au moins un filtre à charbon actif adapté pour filtré l'air aspiré avant rejet. Un tel filtre à charbon actif permet de piéger de manière particulièrement efficace les composés organiques et les chaînes aromatiques constitutives de la composition olfactive présentes dans l'air.

[15] Selon une caractéristique de l'invention, la chambre de stimulation comprend au moins une unité de sonorisation pilotée par l'unité de commande et adaptée pour diffuser des sons à l'intérieur de l'enceinte. La mise en œuvre d'une telle unité de sonorisation permet, notamment, d'associer la stimulation olfactive à une stimulation auditive.

[16] Selon une variante de cette caractéristique et de la caractéristique préférée de l'invention, l'unité de sonorisation est adaptée pour diffuser sélectivement au moins deux types d'ambiance sonore chacune associée à une composition olfactive distincte et l'unité de commande est adaptée pour commander l'unité de sonorisation pour diffuser l'ambiance sonore associée à la composition olfactive sélectionnée. Cette variante permet de profiter d'un effet synergique de la stimulation olfactive et de la stimulation sonore dans la mesure où la composition olfactive et son ambiance sonore associée auront été conçues afin d'atteindre les mêmes objectifs ou d'induire les mêmes effets sur un utilisateur.

[17] Selon une autre caractéristique de l'invention, la chambre de stimulation comprend au moins une unité de stimulation visuelle pilotée par l'unité de commande et adaptée pour diffuser de la lumière et/ou des images à l'intérieur de l'enceinte. Cette caractéristique de l'invention vise à permettre une association de la stimulation olfactive et d'une stimulation visuelle ou lumineuse. En effet, il est connu que la nature d'une ambiance lumineuse peut avoir des effets sur le comportement, l'humeur voire la santé d'un utilisateur.

[18] Selon une variante de cette caractéristique et de la caractéristique préférée de l'invention, l'unité de stimulation visuelle est adaptée pour diffuser sélectivement au moins deux types d'ambiance lumineuse et/ou visuelle chacune associée à une composition olfactive distincte et l'unité de commande est adaptée pour commander l'unité de stimulation visuelle pour diffuser l'ambiance lumineuse et/ou visuelle associée à la composition olfactive sélectionnée. Cette variante permet de profiter d'un effet synergique de la stimulation olfactive et de la stimulation lumineuse et/ou visuelle dans la mesure où la composition olfactive et son ambiance sonore associée auront été conçues afin d'atteindre les mêmes objectifs ou d'induire les mêmes effets sur un utilisateur.

[19] Selon une variante de cette caractéristique, l'unité de stimulation visuelle comprend un dispositif de projection vidéo dont l'optique de projection présente une distance focale inférieure ou égale à 14 mm et de préférence inférieure ou égale à 4 mm.

[20] Selon une caractéristique de cette variante, le dispositif de projection vidéo est adapté pour projeter des images au plafond de la chambre de stimulation. De manière préférée le dispositif de projection vidéo est placé de manière que son optique de projection est située à une hauteur inférieure à un mètre du sol de la chambre de stimulation et de manière plus particulièrement préférée à une hauteur inférieure à 75cm.

[21] Selon une autre caractéristique de l'invention, la chambre de stimulation comprend des moyens de régulation de la température de l'air intérieur de la chambre.

[22] Selon une caractéristique de l'invention les moyens de régulation comprennent des moyens de mesure de la température corporelle d'un utilisateur de la cabine et les moyens de régulation de la température sont adaptés pour agir sur la température de l'air intérieur de manière à compenser les variations de la température corporelle de l'utilisateur. De manière préférée, les moyens de régulation de la température sont adaptés pour tendre à maintenir constante la température de la surface extérieure de la peau de l'utilisateur.

[23] Selon une variante de l'invention, les moyens de mesure de la température corporelle de l'utilisateur sont adaptés pour mesurer la température de l'utilisateur au niveau d'une de ses mains.

[24] Selon l'invention la mesure de la température corporelle de l'utilisateur peut être effectuée de toute manière appropriée comme par exemple au moyen d'un capteur de température en contact direct avec la peau de l'utilisateur. Les moyens de mesure de la température peuvent également comprendre des moyens de mesure à distance sans contact comme par exemple un ou plusieurs capteur infrarouge ou encore une caméra thermique.

[25] Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.

[26] Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description annexée, effectuée en référence aux dessins qui illustrent une forme non limitative de réalisation d'une chambre de stimulation olfactive conforme à l'invention. - La figure 1 est une perspective partiellement arrachée d'une chambre de stimulation olfactive selon l'invention. - La figure 2 est une coupe schématique de la chambre de stimulation olfactive illustrée à la figure 1.

- La figure 3 est une coupe schématique d'une autre forme de réalisation d'une chambre de stimulation olfactive selon l'invention.

[27] Une chambre de stimulation olfactive selon l'invention, telle qu'illustrée aux figures 1 et 2, et désignée dans son ensemble par la référence 1, est aménagée dans un module M présentant ici une forme sensiblement parallélépipédique.

[28] La chambre de stimulation olfactive 2 comprend une enceinte d'accueil 2 qui est délimitée par une paroi périphérique 4, dont trois côtés seulement sont visibles à la figure 1. L'enceinte d'accueil 2 est également délimitée, en bas, par un sol 5 et, en haut, par un plafond 6. Le sol 5, le plafond 6 et la paroi périphérique 4 sont dans le cas présent formés pour leur majeure partie par les parois extérieures du module M.

[29] Afin d'offrir un volume suffisant pour limiter l'impression d'enfermement pour un utilisateur adulte, l'enceinte d'accueil possède une surface supérieure à 2,5 m 2 et une hauteur H, mesurée entre le sol 5 et le plafond 6, supérieure à 1,80 m. L'accès à l'enceinte d'accueil 2 se fait par une ouverture 7 aménagée dans la paroi périphérique 4. L'ouverture d'accès 7 possède une hauteur h supérieure à 1,80 m et une largeur L supérieure à 70 cm.

[30] L'enceinte d'accueil est équipée d'un siège ou d'un lit formé, selon l'exemple illustré, par une chaise longue de relaxation 9, qui permet à un utilisateur de se placer dans une position confortable à l'intérieur de l'enceinte accueil 2.

[31] Afin de permettre la diffusion des compositions olfactives, la chambre de stimulation 1 comprend également au moins une unité 10 de diffusion d'au moins une composition olfactive. L'unité 10 est raccordée à au moins une buse 11 de diffusion à l'intérieur de l'enceinte 2. Selon l'exemple illustré, l'unité de diffusion 10 est adaptée pour diffuser, de manière sélective, quatre compositions olfactives distinctes. Ainsi l'unité de diffusion 10 est associée à quatre buses de diffusion 11, 12, 13,14 qui sont disposées chacune en relation avec un orifice d'un côté de la paroi périphérique 4 qui sépare l'enceinte d'accueil 2 d'un local technique 15 dans lequel l'unité de diffusion 10 est placée. [32] Afin de permettre une diffusion homogène dans l'enceinte d'accueil 2, chacune des buses de diffusion 11 à 14 est placée à une hauteur h' du sol 5 supérieure à 1 m.

[33] L'unité de diffusion 10 comprend moyens de nébulisation 20 de chaque composition aromatique par barbotage d'un flux d'air dans la dite composition aromatique sous forme liquide. Ainsi, les moyens de nébulisation 20 comprennent une pompe à air 21 qui alimente par l'intermédiaire d'un distributeur, non représenté, autant de tubes 22 qu'il y a de compositions aromatiques à diffuser. Chaque tube 22 plonge à l'intérieur d'un récipient 23 contenant la composition aromatique à diffuser pour déboucher à proximité du fond du récipient 23. Le haut du récipient 23 est en outre raccordé à la buse 11 correspondante. Ainsi, lors du fonctionnement de la pompe 21, le flux d'air canalisé par le tube 22 barbote à l'intérieur de la composition aromatique pour ensuite sortir du récipient 23 vers l'enceinte d'accueil 2 par la buse correspondante. Le flux d'air sortant de la buse est alors chargé de gouttelettes ou de particules de la composition olfactive. Chaque composition olfactive peut par exemple par exemple être une solution, à base aqueuse ou autre, d'huiles essentielles végétales et/ou animales.

[34] La chambre de stimulation 1, comprend également une unité de commande U qui est disposée dans le local technique 15 et qui est adaptée pour piloter l'unité de diffusion 10 et, notamment, sa pompe 21 et son distributeur de manière à diffuser sélectivement l'une ou l'autre des compositions olfactives. Afin de permettre une sélection d'une composition olfactive, l'unité de commande U comprend une interface de commande qui selon l'exemple illustré est formée par un écran tactile E permettant à l'utilisateur de choisir la composition olfactive qu'il souhaite voir diffuser à l'intérieur de l'enceinte d'accueil 2.

[35] L'unité de commande U peut être réalisée de toute manière appropriée telle que, par exemple, sous la forme d'un automate ou encore sous la forme d'un ordinateur personnel dont l'interface de sélection et/ou de commande peut être formée par un écran et un clavier encore par un écran tactile ou toute autre interface homme machine appropriée.

[36] La chambre de stimulation comprend aussi au moins une unité d'aspiration/filtration 25 raccordée à au moins une et, selon l'exemple illustré, deux bouches d'aspiration 26 de l'air de l'enceinte d'accueil 2. Selon l'exemple illustré, les deux bouches d'aspiration 26 sont aménagées dans la partie de la paroi périphérique 4 qui sépare l'enceinte accueil de du local technique 15. Bien entendu, d'autres implantations pour la ou les bouches d'aspiration 26 pourraient être envisagées en fonction de la configuration de l'enceinte d'accueil 2.

[37] Afin de permettre l'aspiration de l'air de l'enceinte d'accueil 2, l'unité d'aspiration/filtration 25 comprend un aspirateur ou ventilateur 27 qui est raccordé, d'une part, aux bouches 26 par un conduit d'aspiration 28 et, d'autre part, au milieu extérieur par une cheminée de rejet 29 débouchant en partie supérieure du module M. L'unité d'aspiration/filtration 25 comprend également sur le conduit d'aspiration 28 et en amont de l'aspirateur 26, un filtre à charbon actif 30 qui est adapté pour piéger les particules et les composés aromatiques, de la composition olfactive, présents dans l'air de l'enceinte d'accueil 2. Ainsi, lors du fonctionnement de l'aspirateur 26, l'air est aspiré par les bouches 26 pour être canalisé par le conduit d'aspiration 28 jusqu'au filtre 30 et ensuite rejoindre l'aspirateur 26 qui rejette l'air à l'extérieur via la cheminée 29. Bien entendu, un fonctionnement en circuit fermé avec un retour de l'air filtré vers l'enceinte d'accueil 2 et un renouvellement partiel de l'air pourrait également être envisagé.

[38] L'unité d'aspiration 25 est également pilotée par l'unité de commande U.

[39] La chambre de stimulation olfactive selon l'invention telle qu'ainsi constituée fonctionne de la manière suivante.

[40] Lorsqu'un utilisateur souhaite suivre une cure olfactive ou une stimulation olfactive à l'intérieur de l'enceinte d'accueil 22, il choisit, au moyen de l'écran tactile E, celle des compositions olfactives qui correspond à l'effet qu'il recherche. Dans le cas présent, l'utilisateur choisit l'une des quatre compositions olfactives qui lui sont proposées.

[41] Une fois ce choix effectué, l'unité de commande l'enregistre et démarre un cycle de stimulation correspondant à la composition olfactive ; étant entendu qu'il peut y avoir autant de cycles de stimulation qu'il existe de compositions ou qu'un même cycle de stimulation peut être mis en œuvre indifféremment avec chacune des compositions olfactives. [42] Chaque cycle de stimulation comprend une phase de stimulation pendant laquelle l'unité de commande U pilote le fonctionnement de l'unité de diffusion olfactive 10 de manière à assurer la diffusion de la composition olfactive sélectionnée à l'intérieur de l'enceinte d'accueil 2. La phase de stimulation peut avoir une durée comprise entre quelques minutes et une ou plusieurs dizaines de minutes. Pendant la phase de stimulation, l'unité de diffusion 10 fonctionne de manière continue ou intermittente selon la nature de la composition olfactive diffusée.

[43] Au terme de la phase de simulation, l'unité de commande U peut émettre un signal sonore ou lumineux à l'attention de l'utilisateur à l'intérieur de l'enceinte d'accueil 2. L'unité de commande passe ensuite, après éventuellement un intervalle de temporisation, à une phase de nettoyage pendant laquelle l'unité de diffusion olfactive 10 est arrêtée et l'unité d'aspiration/filtration 25 fonctionne à une puissance suffisante pour aspirer un volume d'air équivalent au volume de l'enceinte 2 en au moins deux minutes. À cet effet l'aspirateur 27 aura de préférence un débit horaire supérieur à 60 fois le volume de l'enceinte d'accueil 2. La phase de nettoyage possède une durée de quelques minutes, de préférence, comprise entre une et cinq minutes. Cette phase de nettoyage permet d'aspirer l'intégralité de l'air de l'enceinte d'accueil 2 de manière à le renouveler par un air neuf présentant peu ou pas de trace de la composition olfactive préalablement diffusée. Ainsi, un nouveau cycle de simulation peut se dérouler dans l'enceinte 2 avec une composition olfactive complètement différente de celle préalablement diffusée. De plus, le nettoyage l'air de l'enceinte 2 permet de parfaitement maîtriser la durée d'exposition à chacune des compositions olfactives. Par ailleurs, le filtrage assuré par le filtre 30 évite un rejet de la composition olfactive à l'extérieur de l'enceinte 2.

[44] Afin d'éviter pendant la phase de stimulation, une diffusion de la composition olfactive à l'extérieur de l'enceinte 2, l'unité de commande U pourra être adaptée pour assurer, pendant la phase de stimulation, le fonctionnement de l'unité d'aspiration/filtration à faible régime de manière à placer l'enceinte 2 en légère dépression par rapport milieu extérieur.

[45] La chambre de stimulation 1 telle que décrite précédemment est adaptée pour assurer uniquement une stimulation olfactive, l'enceinte accueil 2 étant éventuellement équipée d'un éclairage d'ambiance neutre ou de composantes colorimétriques constantes.

[46] Toutefois, la chambre de stimulation selon l'invention peut être adaptée pour associée la stimulation olfactive à une stimulation auditive et/ou à une stimulation visuelle.

[47] Ainsi, la chambre de stimulation 1 peut comprendre une unité de sonorisation 40 comprenant au moins un haut parleur 41 adapté pour diffuser des sons à l'intérieur de l'enceinte accueil 2. L'unité de sonorisation 40 est pilotée par l'unité de commande U et se trouve adaptée pour diffuser de préférence mais non nécessairement au moins deux types d'ambiance sonore. De manière plus particulièrement préférée, l'unité de sonorisation est adaptée pour diffuser autant de types d'ambiance sonore que l'unité de diffusion 10 peut diffuser de compositions olfactives. Chaque ambiance sonore est alors associée à une composition olfactive. Ainsi, l'unité de commande U pilote, pendant la phase de stimulation, le fonctionnement de l'unité de sonorisation 40 de manière à diffuser, dans l'enceinte d'accueil 2, l'ambiance sonore correspondant à la composition olfactive en cours de diffusion.

[48] De la même manière, la chambre de stimulation 1, peut comprendre une unité de stimulation visuelle 50 adaptée pour diffuser de la lumière ou des d'images à l'intérieur de l'enceinte accueil 2. L'unité de stimulation visuelle 50 peut être réalisée de toute façon appropriée et par exemple comprendre des projecteurs de lumière et/ou vidéo, des lampes de différentes couleurs ou de couleur variable. Selon l'exemple illustré, l'unité de stimulation visuelle 50 comprend des lampes de couleur variable 51 et un écran vidéo 52.

[49] L'unité de stimulation visuelle 50 est pilotée par l'unité de commande U et se trouve de préférence adaptée pour diffuser au moins deux types d'ambiance lumineuse et/ou visuelle e via les lampes de couleur 51 et l'écran vidéo 52.

[50] L'unité de stimulation visuelle est, de manière plus particulièrement préférée, adaptée pour diffuser autant de type d'ambiance lumineuse et/ou visuelle que l'unité de diffusion 10 peut diffuser de compositions olfactives. Chaque ambiance lumineuse et/ou visuelle est alors associée à une composition olfactive. Ainsi, l'unité de commande U pilote, pendant la phase de stimulation, le fonctionnement de l'unité de stimulation visuelle 50 de manière à diffuser, dans l'enceinte d'accueil 2, l'ambiance visuelle et/ou lumineuse correspondant à la composition olfactive en cours de diffusion.

[51] Selon l'exemple de réalisation illustré à la figure 3, l'unité de stimulation visuelle 50 comprend un dispositif de projection vidéo 55 qui est adapté pour projeter des images au plafond de la chambre de stimulation. Le dispositif de projection vidéo est placé de manière que son optique de projection 56 est située à une hauteur inférieure à 1 m du sol de la chambre de stimulation et de manière plus particulièrement préférée à une hauteur inférieure à 75cm. De manière à assurer une projection sur l'intégralité du plafond, l'optique de projection 56 présente une distance focale inférieure ou égale à 14 mm et de préférence inférieure ou égale à 4 mm. Le dispositif de projection vidéo De manière préférée. Une telle distance focale peut par exemple être obtenue en adaptant un convertisseur très grand angle également appelé fish-eye, tel que la lentille fish-eye 0.25X commercialisée par la société BESEL sous la référence WA025X, en sortie de l'optique de projection d'un vidéo projecteur tel que le ML500 commercialisé par la société Optoma.

[52] Selon la forme de réalisation illustré à la figure 3, la chambre de stimulation 2 comprend également des moyens 60 de régulation de la température de l'air intérieur de la chambre. Les moyens de régulation 60 sont de préférence associés à des moyens 61 de mesure de la température corporelle d'un utilisateur de la cabine. Selon l'exemple illustré les moyens de mesure 61 comprennent un capteur infrarouge disposé au dessus du siège 9 de manière à pouvoir mesurer la température de la peau de l'utilisateur, les moyens de régulation de la température sont alors adaptés pour agir sur la température de l'air intérieur de manière à compenser les variations de la température corporelle de l'utilisateur, de préférence de façon à tendre à maintenir constante la température de la surface extérieure de la peau de l'utilisateur. Ainsi, lorsque la température de la surface de la peau de l'utilisateur diminue, les moyens de régulations de la température 60 envoient de l'air chaud dans l'enceinte d'accueil 2. En revanche, lorsque la température de la surface de la peau de l'utilisateur augmente, les moyens de régulations de la température 60 envoient de l'air froid dans l'enceinte d'accueil 2. [53] Selon les exemples illustrés et décrits précédemment, la chambre de stimulation olfactive 2 est constituée par un module qui délimite l'enceinte d'accueil 2 et le local technique 15. Toutefois selon l'invention, la chambre de stimulation olfactive pourrait être constituée par une pièce d'un immeuble équipée des unités de diffusion, aspiration/ventilation et de commande ainsi qu'éventuellement des unités de sonorisation et/ou de stimulation visuelle.

[54] Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à la chambre de stimulation olfactive selon l'invention dans le cadre des revendications annexées.