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Title:
OPENING DEVICE WITH AN INTEGRATED STRAW, AND METHOD FOR MANUFACTURING THE DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/189721
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an opening device (1) for a container (100) that is able to contain a liquid, the device comprising a lid (10) configured to be crimped onto a border of a body (2) of the container so as to close the latter, the lid comprising a straw housing (12) and an orifice (14), an external straw (30) made of elastomer fixed to the lid (10) so as to communicate with the orifice (14) and being able to be deformed elastically from a straight position, a slide coupled to the lid (10) so as to be movable between an opening position and a closing position for uncovering or recovering the straw housing (12) and the orifice (14), the slide being able to fold the external straw (30) into the straw housing (12) by elastic deformation from its straight position while passing from the opening position to the closing position, and to keep the external straw (30) folded in the straw housing (12).

Inventors:
HARDY JEAN-PIERRE (FR)
GIANNETTO ANDRÉ (FR)
COCHET CHRISTIAN H (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050333
Publication Date:
September 15, 2022
Filing Date:
February 23, 2022
Export Citation:
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Assignee:
HARDY JEAN PIERRE (FR)
GIANNETTO ANDRE FRANCESCO (FR)
FCOF (FR)
International Classes:
B65D47/06; B65D77/28; B65D17/00
Foreign References:
KR200182113Y12000-05-15
US2844267A1958-07-22
GB2143496A1985-02-13
US5361934A1994-11-08
Attorney, Agent or Firm:
BONNENFANT, Jean-François et al. (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Dispositif d'ouverture (1) pour récipient (100) apte à contenir un liquide, le dispositif comprenant :

- un couvercle (10) configuré pour être serti sur une bordure (2a) d'un corps (2) du récipient de manière à fermer ce dernier, le couvercle comprenant un logement de paille (12) et un orifice (14) adjacent au logement de paille,

- une paille externe (30) en élastomère fixée hermétiquement au couvercle (10) de manière à communiquer avec l'orifice (14) et étant apte à se déformer élastiquement à partir d'une position droite,

- une paille interne (50) fixée au couvercle (10) de manière à communiquer avec l'orifice (14) du couvercle et avec la paille externe (30), et étant apte à être disposée à l'intérieur du récipient lorsque le couvercle (10) est serti audit récipient,

- une glissière (20) couplée au couvercle (10) de manière à être mobile entre une position d'ouverture et une position de fermeture permettant de découvrir ou de recouvrir le logement de paille (12) et l'orifice (14), la glissière (20) étant apte à rabattre au moins en partie la paille externe (30) dans le logement de paille (12) par déformation élastique depuis sa position droite lors du passage de la position d'ouverture à la position de fermeture, et à maintenir la paille externe (30) repliée dans le logement de paille (12), dans la position de fermeture, la paille externe (30) et la paille interne (50) comprenant chacune une base (32, 52) et un corps principal (31, 51) s'étendant depuis la base, la base (52) de la paille interne (50) étant fixée au couvercle (10), la base (32) de la paille externe (30) étant intercalée entre la base de la paille interne et le couvercle.

[Revendication 2] Dispositif (1) selon la revendication 1, dans lequel un fond du logement de paille (12) comprend un évent de dépression (13) traversant le couvercle (10), et la glissière (20) comprend sur une de ses faces au moins une protubérance (26) apte à écraser la paille externe (30) par déformation élastique contre le fond du logement de paille de manière à boucher l'évent de dépression (13), lorsque la glissière est dans la position de fermeture.

[Revendication 3] Dispositif (1) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel une extrémité de la glissière (20) est configurée pour venir en butée contre la paille externe (30) lors du passage de la position d'ouverture à la position de fermeture de manière à rabattre celle-ci dans le logement de paille (12), ladite extrémité comprenant une encoche de guidage (22) de forme complémentaire à la paille externe (30) et étant apte à recevoir la paille externe lors du passage de la position d'ouverture à la position de fermeture.

[Revendication 4] Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le couvercle est un couvercle intermédiaire (10), le dispositif comprenant en outre un couvercle supérieur (40) fixé sur le couvercle intermédiaire (10) et comprenant une fenêtre (42) disposée en vis-à-vis du logement de paille (12), la glissière (20) étant disposée entre le couvercle intermédiaire (10) et le couvercle supérieur (40).

[Revendication 5] Dispositif (1) selon la revendication 4, dans lequel le couvercle supérieur (40) comprend un trou (44) adjacent à la fenêtre (42) et disposé en vis-à-vis d'un réceptacle (15) du couvercle intermédiaire (10), et la glissière (20) comprend un plot de sécurité (28) relié à un corps principal (21) de la glissière (20) par l'intermédiaire d'une jonction (29) de telle sorte que, dans la position de fermeture, le plot de sécurité (28) fait saillie vers l'extérieur au travers du trou (44) du couvercle supérieur (40), et que lors du passage de la position de fermeture à la position d'ouverture, la jonction (29) est configurée pour se casser, le plot de sécurité (28) tombant alors dans le réceptacle (15) du couvercle intermédiaire (10). [Revendication 6] Dispositif (1) selon la revendication 5, dans lequel le plot de sécurité (28) présente une forme tronconique, une extrémité de plus grand diamètre du plot de sécurité (28) présentant un diamètre plus grand que le diamètre du trou (44) du couvercle supérieur (40).

[Revendication 7] Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel la glissière (20) présente une forme en arc de cercle et est apte à passer de la position de fermeture à la position d'ouverture par rotation.

[Revendication 8] Récipient (100) apte à contenir un liquide et comprenant un corps de récipient (2) et un dispositif d'ouverture (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, une bordure (2a) du corps de récipient (2) étant fermée par le couvercle (10) du dispositif d'ouverture (1) serti sur ladite bordure (2a).

[Revendication 9] Procédé de fabrication d'un dispositif d'ouverture (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, le procédé comprenant :

- la fourniture d'un couvercle (10) comprenant un logement de paille (12) et un orifice (14), d'une paille externe (30) en élastomère apte à se déformer élastiquement à partir d'une position droite, et d'une glissière (20),

- la fixation de la paille externe (30) et de la paille interne (50) sur le couvercle (10) de manière à communiquer avec l'orifice (14) du couvercle, et de manière à ce que la base (32) de la paille externe (30) soit intercalée entre la base (52) de la paille interne (50) et le couvercle (10),

- la mise en place de la glissière (20) sur le couvercle de manière à fermer le logement de paille (12) et à maintenir la paille externe (30) repliée dans le logement de paille (12) par déformation élastique.

[Revendication 10] Procédé selon la revendication 9, dans lequel le couvercle est un couvercle intermédiaire (10), le procédé comprenant en outre la fixation d'un couvercle supérieur (40) sur le couvercle intermédiaire (10) en mettant une fenêtre (42) du couvercle supérieur en vis-à-vis du logement de paille (12), la glissière (20) étant disposée entre le couvercle intermédiaire (10) et le couvercle supérieur (40). [Revendication 11] Procédé de fabrication d'un récipient (100) apte à contenir un liquide, le procédé comprenant la fabrication d'un dispositif d'ouverture (1) par un procédé selon la revendication 9 ou 10, et comprenant le sertissage du couvercle (10) du dispositif d'ouverture (1) sur une bordure

(2a) d'un corps (2) du récipient, de manière à fermer celui-ci.

Description:
Description

Titre de l'invention : DISPOSITIF D'OUVERTURE AVEC PAILLE INTEGREE ET PROCEDE DE FABRICATION DU DISPOSITIF

Domaine Technique

[0001] Le présent exposé concerne un dispositif d’ouverture avec paille intégrée pour récipient apte à contenir un liquide, par exemple un récipient du type canette alimentaire, ainsi qu’un tel récipient muni d’un tel dispositif et qu’un procédé de fabrication d’un tel dispositif et récipient.

Technique antérieure

[0002] De façon connue, une canette alimentaire comprend une bordure fermée par un couvercle serti sur ladite bordure, une zone d’ouverture formée sur ledit couvercle, et un anneau poussoir qu’un consommateur actionne pour découper la zone d’ouverture et ainsi pouvoir boire la boisson contenue dans la canette par cette ouverture.

[0003] Ces canettes présentent l’avantage de pouvoir être fabriquées en grandes séries à très bas coût. Elles sont cependant peu satisfaisantes en termes d’hygiène et de sécurité pour le consommateur.

[0004] En effet, les canettes sont manipulées plusieurs fois et stockées, pendant une période plus ou moins longue, dans des endroits de toutes sortes entre leur sortie d’usine et leur mise à consommation. Il s’ensuit une accumulation d’agents bactériologiques divers et variés sur le dessus de la canette, qui entrent en contact avec la bouche du consommateur, lorsque ce dernier est en train d’en boire le contenu. Il existe là un vrai risque de transmission bactériologique ou virale pour le consommateur.

[0005] Par ailleurs, les canettes contiennent souvent des boissons sucrées qui peuvent attirer, en saison chaude ou humide, lorsqu’elles ont été ouvertes, des moustiques, mouches, abeilles et autres guêpes. Sans que le consommateur n’y prenne garde, des abeilles ou des guêpes peuvent donc s’introduire dans une canette ouverte et piquer dangereusement le consommateur, à l’intérieur de sa cavité buccale, et ainsi provoquer des incidents graves.

[0006] Il existe par ailleurs des canettes munies de pailles, logées à l’intérieur ou à l’extérieur de ces dernières, qui, si elles permettent d’améliorer les conditions d’hygiène pour le consommateur, nécessitent une modification substantielle du procédé de fabrication de la canette, au détriment de son coût, tout en ne permettant pas de résoudre le problème de sécurité précité. En outre, ces dernières années, les problématiques liées à l’environnement impliquent une limitation de l’utilisation des matières plastiques afin de limiter leur rejet dans la nature, voire la suppression de certains objets plastiques tels que les pailles individuelles non recyclables, utilisées jusqu’à présent, notamment dans les solutions précitées.

[0007] Il existe donc un besoin pour la mise au point d’un dispositif d’ouverture d’un récipient présentant de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité pour le consommateur et limitant l’impact sur l’environnement, tout en restant simple afin de garder une maîtrise du coût de fabrication d’un tel récipient.

Exposé de l’invention

[0008] Un premier aspect du présent exposé concerne un dispositif d’ouverture pour récipient apte à contenir un liquide, le dispositif comprenant :

- un couvercle configuré pour être serti sur une bordure d’un corps du récipient de manière à fermer ce dernier, le couvercle comprenant un logement de paille et un orifice adjacent au logement de paille,

- une paille externe en élastomère fixée hermétiquement au couvercle de manière à communiquer avec l’orifice et étant apte à se déformer élastiquement à partir d’une position droite,

- une glissière couplée au couvercle de manière à être mobile entre une position d’ouverture et une position de fermeture permettant de découvrir ou de recouvrir le logement de paille et l’orifice, la glissière étant apte à rabattre au moins en partie la paille externe dans le logement de paille par déformation élastique depuis sa position droite lors du passage de la position d’ouverture à la position de fermeture, et à maintenir la paille externe repliée dans le logement de paille, dans la position de fermeture. [0009] Dans le présent exposé, les termes « interne », « externe » et leurs dérivés se rapportent au récipient, notamment à l’intérieur et à l’extérieur du récipient, lorsque le couvercle est serti au récipient. On comprend donc que la paille externe est fixée au couvercle de manière à s’étendre à l’extérieur du récipient, lorsque le couvercle est serti au récipient. On comprend également que l’orifice du couvercle permet de mettre l’intérieur du récipient en communication avec l’extérieur. Ainsi, un utilisateur peut boire le contenu du récipient par l’intermédiaire de la paille externe, cette dernière communiquant fluidiquement avec l’orifice, et donc avec l’intérieur du récipient lorsque le couvercle est serti au récipient.

[0010] De la même façon, les termes « supérieur », « inférieur » et leurs dérivés se rapportent à l’orientation du couvercle lorsque ce dernier est serti au récipient. Ainsi, une face inférieure du couvercle correspond à la face du couvercle orientée vers l’intérieur du récipient, et une face supérieure du couvercle correspond à la face du couvercle orientée vers l’extérieur du récipient.

[0011 ] La paille externe est en matériau élastomère de préférence à mémoire de forme, tel que de la silicone. On comprend par « position droite » de la paille externe, une position verticale lorsque le couvercle est serti au récipient, ou une position dans laquelle la paille s’étend dans une direction perpendiculaire au plan dans lequel s’étend le couvercle. Cette position droite est la position permettant à un utilisateur de consommer le contenu du récipient en aspirant dans la paille, et correspond à une position « naturelle », ou d’origine, de la paille, en l’absence de toute déformation.

[0012] La glissière est une glissière d’ouverture/fermeture couplée au couvercle, et donc solidaire du couvercle mais pouvant coulisser par rapport à celui-ci, afin de permettre l’ouverture et la fermeture du dispositif. En d’autres termes, la glissière est fixée au couvercle de telle sorte qu’elle ne peut pas être détachée du couvercle, mais elle peut se déplacer par rapport à celui-ci en restant dans un plan parallèle au couvercle.

[0013] La position de fermeture est la position dans laquelle la glissière recouvre entièrement le logement de paille et l’orifice. Le logement de paille et l’orifice sont ainsi isolés de l’extérieur. En outre, dans la position de fermeture, la paille externe est également recouverte par la glissière, et est maintenue repliée par cette dernière dans le logement de paille. Cette configuration permet d’isoler également la paille de l’environnement extérieur, avant l’ouverture du récipient pour consommation, ou encore lorsque l’utilisateur ne souhaite pas boire immédiatement tout le contenu du récipient. Dans ce dernier cas, le consommateur peut refermer temporairement, par exemple pendant plusieurs heures, le récipient. Dès lors, les insectes tels que des abeilles ne peuvent pas se poser sur la paille ou s’introduire dans le récipient ainsi refermé, de sorte que la sécurité du consommateur est sensiblement améliorée.

[0014] A l’inverse, lorsque l’utilisateur souhaite boire le contenu du récipient, il lui suffit de faire coulisser la glissière en position d’ouverture, par exemple par l’intermédiaire d’un moyen de préhension disposé sur le corps de la glissière. Ce faisant, la glissière alors dans sa position d’ouverture découvre le logement de paille et l’orifice sur lequel est fixée la paille. Ainsi, la paille externe jusqu’alors maintenue dans une position de déformation repliée dans le logement de paille par la glissière, auparavant dans sa position de fermeture, peut retrouver sa position « naturelle » d’origine, c’est-à-dire sa position droite, par mémoire de forme, permettant au consommateur de porter sa bouche à la paille et de boire le contenu du récipient.

[0015] A nouveau, le consommateur peut refermer le dispositif en faisant coulisser la glissière dans la direction opposée, jusque dans sa position de fermeture. Dans son mouvement de la position d’ouverture à la position de fermeture, la glissière entraîne la paille externe en la rabattant dans le logement de paille.

[0016] Ainsi, ce dispositif permet à un consommateur de boire le contenu d’un récipient en aspirant par l’intermédiaire de la paille externe, sans contact direct avec le récipient, la paille elle-même pouvant être isolée de l’extérieur lorsque l’utilisateur ne consomme pas le contenu du récipient. Cette configuration permet d’améliorer l’hygiène et de diminuer les risques de transmission bactériologique ou virale. En outre, le dispositif d’ouverture comprend une paille intégrée en élastomère, cette dernière étant fixée au couvercle. Ainsi, lorsque le consommateur jette le récipient vide, la paille est toujours fixée au couvercle, et donc au récipient, et n’est donc pas rejetée isolément dans la nature. Cette configuration permet donc de limiter la production de déchets plastiques, et ainsi de diminuer l’impact sur l’environnement.

[0017] Dans certains modes de réalisation, un fond du logement de paille comprend un évent de dépression traversant le couvercle.

[0018] Le logement de paille peut être un renfoncement dans le couvercle, dirigé vers l’intérieur du récipient lorsque le couvercle est serti au récipient. L’évent de dépression permet de mettre en communication l’intérieur du récipient avec l’extérieur, lorsque la glissière est en position d’ouverture. Cet évent agit comme un trou de dépression permettant de laisser un passage à l’air lorsqu’un consommateur aspire le contenu du récipient par la paille externe.

[0019] Dans certains modes de réalisation, la glissière comprend sur une de ses faces au moins une protubérance apte à écraser la paille externe par déformation élastique contre le fond du logement de paille de manière à boucher l’évent de dépression, lorsque la glissière est dans la position de fermeture.

[0020] La protubérance s’étend depuis une face inférieure de la glissière vers le fond du logement de paille. Ainsi, lorsque la glissière est en position de fermeture, la paille externe est non seulement maintenue repliée dans le logement de paille, mais également écrasée dans le fond du logement par la protubérance. En d’autres termes, la protubérance exerce une force sur la paille permettant de plaquer cette dernière contre le fond du logement, dans lequel est formé l’évent de dépression.

[0021] Cette configuration permet ainsi, dans la position de fermeture, de reboucher de manière hermétique l’évent de dépression par l’intermédiaire de la paille externe, agissant alors comme un joint permettant d’assurer l’étanchéité du dispositif dans la position de fermeture. De plus, la protubérance exerçant une force sur la paille pince fermement cette dernière, ce qui permet également de fermer hermétiquement la paille externe, isolant ainsi l’intérieur du récipient de l’extérieur. Par conséquent, lorsque la glissière est dans la position de fermeture, l’orifice du couvercle et l’évent de dépression sont isolés hermétiquement de l’extérieur, ce qui permet d’améliorer encore les conditions d’hygiène et de sécurité pour le consommateur. [0022] Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend en outre une paille interne fixée au couvercle de manière à communiquer avec l’orifice du couvercle et avec la paille externe, et étant apte à être disposée à l’intérieur du récipient lorsque le couvercle est serti audit récipient.

[0023] On comprend que, lorsque le couvercle est serti audit récipient, la paille interne s’étend depuis une face inférieure du couvercle vers l’intérieur du récipient. La paille interne et la paille externe sont toutes deux fixées hermétiquement au couvercle, en étant en vis-à-vis de l’orifice du couvercle. La paille interne s’étend de préférence jusqu’à un voisinage du fond du récipient, permettant ainsi à un consommateur de boire aisément tout le contenu du récipient, en aspirant par la paille externe.

[0024] Dans certains modes de réalisation, une extrémité de la glissière est configurée pour venir en butée contre la paille externe lors du passage de la position d’ouverture à la position de fermeture de manière à rabattre celle-ci dans le logement de paille, ladite extrémité comprenant une encoche de guidage de forme complémentaire à la paille externe et étant apte à recevoir la paille externe lors du passage de la position d’ouverture à la position de fermeture.

[0025] La paille externe étant de préférence cylindrique, l’encoche présente une forme courbe, par exemple en demi-cercle, de manière à ce que la paille vienne se loger dans l’encoche lorsque l’extrémité de la glissière vient en butée contre la paille externe. Cette encoche permet de maintenir latéralement la paille lors du rabattement de celle-ci dans le logement de paille. L’encoche de guidage permet ainsi de guider la paille tout en la repliant, permettant un rangement approprié de celle-ci dans le logement de paille.

[0026] Dans certains modes de réalisation, le couvercle est un couvercle intermédiaire, le dispositif comprenant en outre un couvercle supérieur fixé sur le couvercle intermédiaire et comprenant une fenêtre disposée en vis-à-vis du logement de paille, la glissière étant disposée entre le couvercle intermédiaire et le couvercle supérieur.

[0027] Le couvercle supérieur peut être fixé sur la face supérieure du couvercle intermédiaire, par exemple par soudure. L’ensemble forme ainsi une double paroi entre lesquelles se trouvent la glissière, et entre lesquelles cette dernière peut coulisser pour passer de la position d’ouverture à la position de fermeture, et inversement. On comprend que la fenêtre est disposée en vis-à-vis du logement de paille de telle sorte qu’en position d’ouverture, la présence de la fenêtre du couvercle supérieur permet le déploiement de la paille dans sa position droite. Le couvercle supérieur constitue un moyen simple de maintenir la glissière solidaire du couvercle intermédiaire, tout en permettant à celle-ci de coulisser entre le couvercle intermédiaire et le couvercle supérieur.

[0028] Dans certains modes de réalisation, le couvercle supérieur comprend un trou adjacent à la fenêtre et disposé en vis-à-vis d’un réceptacle du couvercle intermédiaire, et la glissière comprend un plot de sécurité relié à un corps principal de la glissière par l’intermédiaire d’une jonction de telle sorte que, dans la position de fermeture, le plot de sécurité fait saillie vers l’extérieur au travers du trou du couvercle supérieur, et que lors du passage de la position de fermeture à la position d’ouverture, la jonction est configurée pour se casser, le plot de sécurité tombant alors dans le réceptacle du couvercle intermédiaire.

[0029] Le réceptacle peut être un renfoncement local du couvercle intermédiaire, adjacent au logement de paille. Le plot de sécurité peut présenter une forme sensiblement cylindrique ou tronconique, dont une extrémité supérieure au moins fait saillie à l’extérieur du trou du couvercle supérieur. Le plot de sécurité permet ainsi d’entraver le mouvement de la glissière vers la position d’ouverture. Il est nécessaire d’exercer sur le moyen de préhension de la glissière, une force suffisante dans la direction d’ouverture, pour permettre la casse de la jonction entre le plot de sécurité et la glissière, et ainsi l’ouverture de la glissière. Ce faisant, le plot de sécurité passe d’une position haute, dans laquelle il fait saillie en dehors du trou, à une position basse après la casse de la jonction, dans laquelle il tombe par gravité dans le réceptacle du couvercle intermédiaire.

[0030] Le plot de sécurité constitue ainsi un dispositif de sécurité permettant de limiter des ouvertures non souhaitée de la glissière, avant la première utilisation du dispositif, notamment lors du transport ou du stockage des récipients. En outre, la position basse du plot de sécurité permet d’indiquer que le dispositif a été ouvert au moins une fois. [0031] Dans certains modes de réalisation, le plot de sécurité présente une forme tronconique, une extrémité de plus grand diamètre du plot de sécurité présentant un diamètre plus grand que le diamètre du trou du couvercle supérieur.

[0032] On comprend qu’une extrémité de plus grand diamètre est disposée d’un côté inférieur du trou du couvercle supérieur, et l’extrémité de plus petit diamètre est disposée d’un côté supérieur dudit trou. Le diamètre de l’extrémité du plot de plus grand diamètre étant supérieur au diamètre du trou du couvercle supérieur, le plot de sécurité ne peut donc pas s’échapper par le trou, même lorsque la jonction entre le plot et la glissière est cassée, et même lorsque le récipient est retourné à l’envers. Cela permet de limiter encore la production de déchet, notamment le rejet de petits éléments plastiques, limitant ainsi l’impact sur l’environnement.

[0033] Dans certains modes de réalisation, la paille externe et la paille interne comprennent chacune une base et un corps principal s’étendant depuis la base, la base de la paille interne étant fixée au couvercle, la base de la paille externe étant intercalée entre la base de la paille interne et le couvercle.

[0034] La base de la paille interne peut être fixée sur la face inférieure du couvercle par exemple par bouterollage/rivetage. La base de la paille externe est également fixée sur la face inférieure du couvercle en étant intercalée entre la base de la paille interne et le couvercle. Dans cette configuration, le corps de la paille externe s’étend depuis sa base vers l’extérieur en passant par l’orifice du couvercle. Le fait d’intercaler la base de la paille externe entre la base de la paille interne et le couvercle permet de comprimer celle-ci. La base de la paille externe, également en élastomère, agit ainsi comme un joint permettant d’améliorer l’étanchéité du dispositif.

[0035] Dans certains modes de réalisation, la glissière présente une forme en arc de cercle et est apte à passer de la position de fermeture à la position d’ouverture par rotation.

[0036] Le dispositif d’ouverture étant préférentiellement utilisé sur des récipients cylindriques de type canette, cette forme de la glissière en arc de cercle est particulièrement adaptée, et procure le débattement nécessaire au déploiement de la paille externe lors du passage de la position de fermeture à la position d’ouverture.

[0037] Un deuxième aspect du présent exposé concerne un récipient apte à contenir un liquide et comprenant un corps de récipient et un dispositif d’ouverture selon le premier aspect, une bordure du corps de récipient étant fermée par le couvercle du dispositif d’ouverture serti sur ladite bordure.

[0038] Dans certains modes de réalisation, le récipient peut être du type canette alimentaire métallique.

[0039] Dans certains modes de réalisation, le récipient est un premier récipient comprenant un corps ayant une extrémité inférieure, et une extrémité supérieure sur le rebord de laquelle est serti le couvercle du dispositif d’ouverture, l’extrémité supérieure étant configurée pour s’emboîter dans une extrémité inférieure d’un corps d’un deuxième récipient analogue au premier récipient, lors de l’empilage du deuxième récipient sur le premier récipient.

[0040] On comprend ainsi que l’encombrement du dispositif d’ouverture est tel qu’il ne dépasse pas l’encombrement des dispositifs utilisés habituellement sur les récipients de type canettes, et n’entrave pas l’empilement, et donc le transport et le stockage, de ces canettes.

[0041 ] Un troisième aspect du présent exposé concerne un procédé de fabrication d’un dispositif d’ouverture selon le premier aspect, le procédé comprenant :

- la fourniture d’un couvercle comprenant un logement de paille et un orifice, d’une paille externe en élastomère apte à se déformer élastiquement à partir d’une position droite, et d’une glissière,

- la fixation de la paille externe sur le couvercle de manière à communiquer avec l’orifice du couvercle,

- la mise en place de la glissière sur le couvercle de manière à fermer le logement de paille et à maintenir la paille externe repliée dans le logement de paille par déformation élastique.

[0042] Dans certains modes de réalisation, le couvercle est un couvercle intermédiaire, le procédé comprenant en outre la fixation d’un couvercle supérieur sur le couvercle intermédiaire en mettant une fenêtre du couvercle supérieur en vis-à-vis du logement de paille, la glissière étant disposée entre le couvercle intermédiaire et le couvercle supérieur.

[0043] Dans certains modes de réalisation, le procédé comprend en outre la fixation d’une paille interne au couvercle de manière à communiquer avec l’orifice du couvercle et avec la paille externe, la paille interne étant apte à être disposée à l’intérieur du récipient lorsque le couvercle est serti audit récipient.

[0044] Un quatrième aspect du présent exposé concerne un procédé de fabrication d’un récipient apte à contenir un liquide, le procédé comprenant la fabrication d’un dispositif d’ouverture par un procédé selon le troisième aspect précité, et comprenant le sertissage du couvercle du dispositif d’ouverture sur une bordure d’un corps du récipient, de manière à fermer celui-ci.

Brève description des dessins

[0045] L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée faite ci-après de différents modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. Cette description fait référence aux pages de figures annexées, sur lesquelles :

[0046] [Fig. 1 A-1 B] Les figures 1 A et 1 B sont des vue en perspective d’un récipient conforme au présent exposé, en position de fermeture (figure 1 A) et en position d’ouverture (figure 1 B),

[0047] [Fig. 2A-2B] La figure 2A est une vue du dessus du récipient de la figure 1 A, et la figure 2B est une vue du dessus du récipient de la figure 1 B,

[0048] [Fig. 3] La figure 3 est une vue en perspective éclatée d’un dispositif d’ouverture conforme au présent exposé,

[0049] [Fig. 4] La figure 4 est une en perspective d’une coupe d’un récipient conforme au présent exposé,

[0050] [Fig. 5A-5B] Les figures 5A et 5B représentent des vue partielles d’une coupe du logement de paille d’un récipient conforme au présent exposé, en position d’ouverture (figure 5A) et en position de fermeture (figure 5B),

[0051] [Fig. 6] La figure 6 est une en perspective de la glissière d’un récipient conforme au présent exposé, [0052] [Fig. 7A-7B] Les figures 7A et 7B représentent des vues en perspective de la partie supérieure d’une coupe d’un récipient conforme au présent exposé, en position de fermeture avant la première ouverture (figure 7A) et en position d’ouverture (figure 7B),

[0053] [Fig. 8A-8B] Les figures 8A et 8B représentent des vues partielles latérales de la partie supérieure d’une coupe d’un récipient conforme au présent exposé, montrant un témoin de première ouverture avant la première ouverture (figure 8A) et après la première d’ouverture (figure 8B),

[0054] [Fig. 9A-9E] Les figures 9A à 9E représentent des vues latérales (figures 9A et 9B) et de dessus (figures 9C à 9E) d’un dispositif d’ouverture conforme au présent exposé, à différentes étapes de la fabrication du dispositif d’ouverture,

[0055] [Fig. 10] La figure 10 est une vue en perspective de la glissière d’un dispositif d’ouverture conforme au présent exposé, à la fin de sa fabrication,

[0056] [Fig. 11 A- 11 B] Les figures 11 A et 11 B représentent des vues latérales en coupe d’une partie supérieure d’un récipient conforme au présent exposé, avant sertissage (figure 11 A) et après sertissage (figure 11 B) du dispositif d’ouverture,

[0057] [Fig. 12] La figure 12 est une latérale de deux récipients conformes au présent exposé, empilés l’un sur l’autre,

[0058] [Fig. 13] La figure 13 représente schématiquement les étapes du procédé de fabrication d’un récipient conforme au présent exposé.

Description des modes de réalisation

[0059] Dans la suite de l’exposé, les termes « interne », « externe » et leurs dérivés se rapportent au récipient 100, notamment à l’intérieur et à l’extérieur du récipient. De la même façon, les termes « supérieur », « inférieur », « dessus »,

« dessous » et leurs dérivés se rapportent à l’orientation du dispositif d’ouverture 1 lorsque ce dernier est serti au corps de récipient 2. Ainsi, une face inférieure du couvercle intermédiaire 10 correspond à la face du couvercle orientée vers l’intérieur du récipient 100, et une face supérieure du couvercle correspond à la face du couvercle orientée vers l’extérieur du récipient 100.

[0060] Les figures 1A à 1 B montrent un récipient 100 conforme au présent exposé, dans une position fermée lorsqu’il n’a encore jamais été ouvert par un consommateur (figure 1 A), et dans une position ouverte (figure 1 B). Le récipient 100 comprend un dispositif d’ouverture 1 fixé, plus précisément serti sur une bordure 2a (non visible sur les figures 1 A et 1 B) d’un corps de récipient 2.

[0061 ] Dans cet exemple, le récipient 100 est du type canette métallique alimentaire. Le dispositif d’ouverture 1 comprend un couvercle intermédiaire 10, dont la bordure 11 est sertie sur la bordure 2a du corps de récipient 2 pour fermer ladite bordure 2a. Notamment, cette bordure 2a correspond au bord libre d’une paroi latérale 2c du corps de récipient 2, qui est opposé au fond 2b de ce dernier, souvent formé d’un seul tenant avec la paroi latérale 2c.

[0062] Dans cet exemple, cette canette est donc en tout point identique à n’importe quelle canette conventionnelle, et présente des dimensions correspondant aux dimensions standards de ces canettes conventionnelles. On notera à cet égard que le dispositif d’ouverture selon le présent exposé s’applique à des canettes de toutes tailles et pour tous matériaux de fabrication pouvant exister, par exemple aluminium ou tôle vernie. Le récipient selon le présent exposé diffère essentiellement des canettes conventionnelles dans la structure et le fonctionnement du dispositif d’ouverture.

[0063] Le dispositif d’ouverture 1 comprend le couvercle intermédiaire 10, un couvercle supérieur 40 fixé sur le couvercle intermédiaire 10, et une glissière 20 intercalée entre le couvercle intermédiaire 10 et le couvercle supérieur 40. La glissière 20 est mobile entre une position d’ouverture (figure 1 B) et une position de fermeture (figure 1A).

[0064] Une paille externe 30 est fixée au couvercle intermédiaire 10 et communique avec un orifice 14 du couvercle intermédiaire 10. La paille externe 30 est en élastomère, par exemple en silicone, et est apte à se déformer élastiquement à partir de sa position droite, représentée sur la figure 1 B.

[0065] Dans la position d’ouverture, la glissière 20 découvre un logement de paille 12 et l’orifice 14 du couvercle intermédiaire 10, et la paille externe 30 adopte sa position droite lorsque la glissière 20 est dans la position d’ouverture, en s’étendant vers l’extérieur du récipient 100. Dans la position de fermeture, la paille externe 30 est rabattue dans le logement de paille 12, c’est-à-dire allongée dans le logement de paille 12, et est maintenue dans cette position par la glissière 20. Les figures 2A et 2B représentent une vue du dessus du récipient des figures 1 A et 1 B respectivement.

[0066] Afin de décrire plus en détails le fonctionnement du dispositif d’ouverture 1 , les différents éléments constituant le dispositif d’ouverture 1 sont représentés sur la figure 3, montrant une vue éclatée en perspective du dispositif d’ouverture.

[0067] Le dispositif d’ouverture 1 comprend un couvercle intermédiaire 10, une glissière 20 disposée sur le couvercle intermédiaire 10 et couplée à ce dernier, une paille externe 30 fixée au couvercle intermédiaire 10, un couvercle supérieur 40 fixé sur le couvercle intermédiaire 10, et une paille interne 50 fixée sous le couvercle intermédiaire 10.

[0068] Le couvercle intermédiaire 10 est une tôle emboutie de préférence en aluminium, de forme circulaire, comprenant une bordure 11 destinée à être sertie sur le rebord supérieur 2a du corps de récipient 100. Le couvercle intermédiaire 10 comprend une paroi principale 11a entourée par une bordure 17 surélevée par rapport à la paroi principale 11 a, et une portion centrale 11 b globalement circulaire, également surélevée par rapport à la paroi principale 11a, de préférence d’une hauteur égale à la hauteur de surélévation de la bordure 17 par rapport à la paroi principale 11 a.

[0069] La paroi principale 11 a présente deux renfoncements 12, 16 disposés de part et d’autre de la portion centrale 11 b, formant des cavités en arc de cercle entourant partiellement la portion centrale 11 b. On comprend par « renfoncement », une partie de la paroi principale 11a décalée vers l’intérieur du récipient, par rapport au reste de la paroi principale 11a. Le premier renfoncement est un logement de paille 12, destiné à recevoir la paille 30 lorsque la glissière 20 est en position de fermeture. Le deuxième renfoncement est un logement de glissière 16, destiné à recevoir la glissière 20, et les protubérances 26 de celle-ci (non visibles sur la figure 3 mais décrites plus en détails dans la suite de la description) lorsque celle-ci est en position d’ouverture. Les logements 12, 16 permettent également de guider la glissière 20 dans ses mouvements d’ouverture et de fermeture. En outre, le fond du logement de paille 12 comprend un évent de dépression 13 (non visible sur la figure 3). [0070] Entre le logement de paille 12 et le logement de glissière 16, le couvercle intermédiaire 10 comprend un orifice 14 destinée à communiquer avec les pailles interne et externe 30, 50 de manière à permettre à un consommateur de boire le contenu du récipient. L’orifice 14 est entouré d’une portion de fixation 18, sur laquelle sont fixées les pailles interne et externe 30, 50, par l’intermédiaire d’une pluralité de picots de bouterollage 19 (en partie masqués sur la figure 3), disposés sur une face inférieure de la portion de fixation 18.

[0071] Enfin, le couvercle intermédiaire 10 comprend un réceptacle 15, formé par un renfoncement dans la paroi principale 11a. Le renfoncement formant le réceptacle 15 est de préférence moins profond que celui formant le logement de paille 12 et le logement de glissière 16. Le réceptacle 15 permet de réceptionner le plot de sécurité 28 de la glissière 20, décrit plus en détails dans la suite de la description, après une première ouverture.

[0072] La glissière 20 est en matériau plastique, de préférence de type PET (polyethylene terephthalate). Elle comprend un corps principal 21 plat présentant une forme en arc de cercle de manière à pouvoir coulisser par rotation autour de la portion centrale 11b du couvercle intermédiaire 10. Une face supérieure du corps principal 21 comprend un moyen de préhension 24, par exemple une poignée, permettant à un consommateur de déplacer la glissière entre la position de fermeture et la position d’ouverture. Une extrémité circonférentielle du corps principal 21 comprend une encoche de guidage 22, destinée à recevoir la paille externe 30 et à guider celle-ci lors du passage de la position d’ouverture à la position de fermeture, de manière à accompagner la paille externe 30 vers le logement de paille 12. Cette extrémité circonférentielle du corps principal 21 comprend également un plot de sécurité 28 adjacent à l’encoche de guidage 22 et relié au corps principal 21 par l’intermédiaire d’une jonction 29 (masquée sur la figure 3). Enfin, la glissière 20 comprend des protubérances 26 (masquées sur la figure 3), disposées sur une face inférieure du corps principal 21.

[0073] Le couvercle secondaire 40 est une tôle plate de préférence en aluminium, de forme circulaire, et comprend un corps principal 41. Une bordure du corps principal 41 , sur une face inférieure de ce dernier, est destinée à être fixée à la bordure 17 du couvercle intermédiaire 10, de telle sorte que la glissière 20 soit intercalée entre le couvercle intermédiaire 10 et le couvercle supérieur 40. Le corps principal 41 comprend une fenêtre 42 en forme d’arc de cercle, analogue à la forme du corps principal 21 de la glissière 20. La fenêtre 42 permet de laisser apparents le logement de paille 12, l’orifice 14 et la paille externe 30 lorsque la glissière 20 est en position d’ouverture. Le corps principal 41 comprend en outre un trou 44 adjacent à la fenêtre 42 de diamètre de préférence inférieur à 3 mm, destiné à recevoir le plot de sécurité 28.

[0074] La paille externe 30 en élastomère comprend une portion principale 31 et une base 32 circulaire. Une première extrémité de la portion principale 31 est une extrémité libre, permettant à un consommateur d’aspirer le contenu du récipient. Une deuxième extrémité de la portion principale 31 est fixée à la base 32. La base 32 comprend une pluralité d’orifices 33 destinés à recevoir les picots de bouterollage 19. La base 32 est ainsi fixée sur la face inférieure du couvercle intermédiaire 10, de telle sorte que la portion principale 31 fasse saillie vers l’extérieur du récipient, par l’intermédiaire de l’orifice 14 du couvercle intermédiaire 10. La portion principale 31 est plus courte que la portion principale 51 de la paille interne 50 décrite ci-dessous, et est de préférence inférieure à 5 cm, par exemple environ égale à 3 cm.

[0075] La paille interne 50 est configurée pour s’étendre à l’intérieur du corps de récipient 2. Elle est de préférence en métal, et comprend par exemple un alliage d’aluminium. Elle comprend une portion principale 51 , qui s’étend entre une première extrémité fixée à une base 52 circulaire, et une deuxième extrémité libre 54. La base 52 comprend une pluralité d’orifices 53 destinés à recevoir les picots de bouterollage 19. La base 52 est ainsi fixée sur la face inférieure du couvercle intermédiaire 10, de telle sorte que la portion principale 51 soit disposée à l’intérieur du récipient. On notera que les orifices respectifs 53 et 33 des pailles interne et externe 50, 30 ne sont pas nécessairement répartis à intervalles réguliers sur la base 52, 32 autour de la portion principale 51 , 31.

Ainsi, compte tenu de la disposition des orifices 53 et 33 représentée sur la figure 3, une seule position de fixation est possible. En effet, la portion principal 51 n’est pas verticale, c’est-à-dire perpendiculaire au plan comprenant la base 52, mais inclinée par rapport à celui-ci. La disposition irrégulière des orifices 53, impliquant une unique position de fixation, permet donc de s’assurer que la position de la portion principale 51 à l’intérieur du corps de récipient 2 est appropriée (figure 4). [0076] La figure 4 représente une vue en perspective d’une coupe du récipient 100, permettant de visualiser l’intérieur de celui-ci, lorsque le dispositif d’ouverture 1 est serti sur le corps de récipient 2. Dans cet exemple, la glissière 20 est en position d’ouverture, et la portion principale 31 de la paille externe 30 fait saillie vers l’extérieur dans sa position droite.

[0077] Par ailleurs, la portion principale 51 de la paille interne 50 s’étend à l’intérieur du corps de récipient 2, jusqu’à l’extrémité libre 54. La longueur de la portion principale 51 est telle que lorsque le dispositif d’ouverture 1 est serti au corps de récipient 2, de dimensions conventionnelles, l’extrémité libre 54 se trouve au voisinage du fond 2b du corps de récipient 2. La portion principale 51 peut par exemple présenter une longueur de 10 cm environ. En outre, de manière connue, le fond 2b présente une forme bombée, de manière à former une gouttière 2d sur un contour externe du fond 2b, permettant de concentrer le liquide restant dans cette région. Ainsi, la portion principale 51 n’est pas disposée verticalement, mais présente une inclinaison permettant à l’extrémité libre 54 d’être disposée au voisinage de la gouttière 2d, notamment en vis-à-vis de celle- ci, et plus proche de la paroi latérale 2c que du centre du fond 2b du corps de récipient 2. Cette disposition permet de faciliter la consommation de la boisson par le consommateur lorsque la canette est presque vide. De préférence, la portion principale 51 forme un angle compris entre 5 et 10 degrés par rapport à une direction verticale.

[0078] Les figures 5A et 5B représentent une vue détaillée en coupe du récipient 100, notamment de la glissière 20 en position d’ouverture (figure 5A) et de fermeture (figure 5B). Sur ces figures, La coupe du récipient 100 est effectuée de manière à couper le logement de paille 12 au niveau de l’évent de dépression 13, disposé dans le fond du logement de paille 12. L’évent de dépression 13 est un trou de petit diamètre, de préférence inférieur à 2 mm, permettant de mettre en communication l’intérieur du récipient 100 avec l’extérieur, lorsque la glissière 20 est en position d’ouverture. Ainsi, lorsqu’un consommateur aspire le contenu du récipient par la paille externe 30, la dépression engendrée à l’intérieur du récipient 100 est compensée par cet évent de dépression 13, permettant à l’air de passer. [0079] Dans la position d’ouverture, le moyen de préhension 24 est en butée contre un bord de la fenêtre 42 du couvercle supérieur 40, empêchant la glissière 20 de se déplacer davantage entre le couvercle intermédiaire 10 et le couvercle supérieur 40. Par ailleurs, l’encoche de guidage 22 entoure partiellement la portion principale 31 de la paille externe 30, alors dans sa position droite verticale. Lors du passage de la position d’ouverture à la position de fermeture, au cours de laquelle la glissière 20 coulisse entre le couvercle intermédiaire 10 et le couvercle supérieur 40, refermant progressivement la fenêtre 42 et recouvrant progressivement le logement de paille 12, l’encoche de guidage 22 vient en butée contre la portion principale 31 de la paille 30. L’encoche de guidage 22 accompagne ainsi progressivement la portion principale 31 de la paille 30 en guidant celle-ci jusque dans le fond du logement de paille 12, dans la position de fermeture. Dans la position de fermeture, la portion principale 31 se retrouve ainsi pliée, la pliure s’effectuant dans une région de la portion principale 31 proche de la base 32 (masquée sur la figure 5A), dans l’intervalle existant entre la portion de fixation 18 et la glissière 20.

[0080] Dans la position de fermeture, la portion principale 31 de la paille 30 est maintenue allongée dans le logement de paille 12, et plaquée au fond de celle-ci, par l’intermédiaire des protubérances 26, visibles sur la figure 5B. Dans cet exemple, les protubérances sont trois parois adjacentes les unes aux autres, s’étendant verticalement depuis la face inférieure du corps principal 21 de la glissière 20. Dans la position de fermeture, les protubérances 26 exercent une force sur la paille externe 30, écrasant cette dernière contre le fond du logement de paille 12, comprenant l’évent de dépression 13, qui se retrouve ainsi bouché par la paille externe 30 elle-même. La paille externe 30 étant en élastomère, elle agit comme un joint permettant de fermer hermétiquement l’évent de dépression 13 en position de fermeture, grâce à l’action des protubérances 26.

[0081 ] On notera en outre que les parois latérales de la portion centrale 11 b, et du rebord 17 du couvercle intermédiaire 10, agissent comme des butées radiales, limitant les déplacement radiaux de la glissière 20, et guidant celle-ci lors de ses déplacements entre la position d’ouverture et la position de fermeture. Par ailleurs, la portion centrale 11b et la bordure 17 étant surélevées de la même hauteur par rapport à la paroi principalel 1 a, cette hauteur étant sensiblement également à l’épaisseur du corps principal 21 de la glissière, les parois latérales de la portion centrale 11 b, et du rebord 17, la paroi principale 11 a et le corps principal 41 du couvercle supérieur 40 forment un espace E permettant de renfermer la glissière 20, et guidant celle-ci dans ses déplacements.

[0082] Un dispositif de sécurité et de témoin de première ouverture va être décrit dans la suite de l’exposé, en référence aux figures 6, 7A, 7B et 8A, 8B. La figure 6 est une en perspective détaillée de la glissière 20. Dans cet exemple, le plot de sécurité 28 est relié à l’extrémité circonférentielle du corps principal 21 comprenant également l’encoche de guidage 22. Le plot de sécurité 28 est relié au corps principal 21 par l’intermédiaire d’une jonction 29. La jonction 29 est une portion mince en plastique, présentant une résistance à la traction plus faible que le reste de la glissière. Dans cet exemple, le plot de sécurité 28 présente une forme tronconique, de diamètre plus faible à l’extrémité supérieure qu’à l’extrémité inférieure.

[0083] Après la fabrication du dispositif d’ouverture 1 , et avant la première utilisation de celui-ci, c’est-à-dire avant la première ouverture de la glissière 20, la glissière est dans la position de fermeture. Dans cette position, le plot de sécurité 28 fait saillie vers l’extérieur, en passant à travers le trou 44 du couvercle supérieur 40, le trou 44 étant disposé en vis-à-vis du réceptacle 15 du couvercle intermédiaire 10 (figures 7A et 8A). Le fait que le plot de sécurité 28 soit visible en faisant saillie au-dessus du couvercle supérieur 40 indique au consommateur que le dispositif n’a encore jamais été ouvert.

[0084] Lors de la première ouverture, le consommateur doit exercer une force suffisamment importante sur le moyen de préhension 24 en direction de la position d’ouverture, pour pouvoir casser la jonction 29. Après rupture de la fonction 29, le plot de sécurité 28, alors séparé du corps principal 21 de la glissière 20, tombe par gravité, et est réceptionné par le réceptacle 15 du couvercle intermédiaire (figures 7B et 8B). Dans cette position, le plot de sécurité 28 ne fait plus sailli vers l’extérieur par l’intermédiaire du trou 44. Plus précisément, l’extrémité supérieure du plot de sécurité 28 est disposée en dessous du couvercle supérieur 40. Ce changement d’altitude du plot de sécurité 28 indique au consommateur que le dispositif a déjà été ouvert, même lorsque la glissière passe à nouveau en position de fermeture. [0085] On remarquera, sur les figures 8A et 8B, que la base inférieure du plot de sécurité 28 présente un diamètre sensiblement supérieur au diamètre du trou 44. Cela permet d’empêcher le plot de sécurité 28 de sortir par le trou 44, lorsque le plot de sécurité 28 est détaché du reste de la glissière, et que le récipient est disposé à l’envers par exemple.

[0086] Un procédé de fabrication d’un dispositif d’ouverture 1 , et d’un récipient 100 conformes au présent exposé, va être décrit dans la suite de l’exposé, en référence aux figures 3 et 9A à 11 B.

[0087] La fabrication du récipient 100 comprend dans un premier temps la fabrication du dispositif d’ouverture 1 (étape S100), puis la fixation du dispositif d’ouverture 100 à un corps de récipient 2 (étape S200).

[0088] La fabrication du dispositif d’ouverture 1 comprend tout d’abord l’assemblage des différents éléments décrits ci-dessus en référence à la figure 3. Plus précisément, la paille externe 30 est dans un premier temps assemblée au couvercle intermédiaire 10, en insérant la portion principale 31 dans l’orifice 14 du couvercle intermédiaire, depuis la face inférieure de celui-ci (étape S110). Cet assemblage est effectuée de telle manière à ce que les picots de bouterollage 19 s’insèrent dans les orifices 33 de la base 32 de la paille externe 30.

[0089] La paille interne 50 est ensuite assemblée au couvercle intermédiaire 10, sur la face inférieure de ce dernier, de telle manière à ce que les picots de bouterollage 19 s’insèrent dans les orifices 53 de la base 52 de la paille interne 50 (étape S120). A ce stade, les picots de bouterollage 19 sont engagés à la fois dans les orifices 33 et dans les orifices 53, la base 32 de la paille externe 30 étant intercalée entre la base 52 de la paille interne 50 et la face inférieure de la portion de fixation 18 du couvercle intermédiaire 10 (figure 9A).

[0090] Les picots de bouterollage 19 en tôle d’aluminium sont ensuite emboutis (étape S130), en d’autres termes écrasés, permettant le bouterollage/rivetage des bases 32 et 52 au couvercle intermédiaire 10 (figure 9B). En outre, la base 32 de la paille externe 30, en élastomère, écrasée entre la base 52 de la paille interne 50 et le couvercle intermédiaire 10, agit ainsi comme un joint permettant d’assurer l’étanchéité de cet assemblage. [0091 ] Ensuite, avant d’assembler la glissière 20 au couvercle intermédiaire 10, la paille externe 30, plus précisément la portion principale 31 , est rabattue, par exemple manuellement, dans le logement de paille 20 (étape S140). En maintenant la paille externe 30 dans cette position (figure 9C), de manière à ce qu’elle ne se déploie pas d’elle-même par mémoire de forme, la glissière 20 est disposée sur la paroi principale 11 a du couvercle intermédiaire 10, de manière à recouvrir le logement de paille 12, l’orifice 14, et également la paille externe 30 maintenue repliée dans le logement de paille 12 (étape S150). La glissière 20 est disposée de manière à ce que le corps principal 21 soit intercalé radialement entre la portion centrale 11b et la bordure 17 du couvercle intermédiaire 10, et de manière à ce que le plot de sécurité 28 soit disposée en vis-à-vis du réceptacle 15 (figure 9D).

[0092] Le couvercle supérieur 40 est ensuite disposé et fixé sur le couvercle intermédiaire 10, de manière à être entouré par la bordure 11 du couvercle intermédiaire 10 (étape S160). Plus précisément, une bordure de la face inférieure du corps principal 41 du couvercle supérieur 40 est fixée sur la bordure 17 du couvercle intermédiaire 10, par exemple par points de soudure ou cordon de soudure. En plus de la bordure 17, le couvercle supérieur peut également être soudé par sa partie centrale sur la portion centrale 11 b du couvercle intermédiaire 10. Le couvercle supérieur 40 est disposé de manière à ce que la fenêtre 42 soit en vis-à-vis du corps principal 21 de la glissière 20, le moyen de préhension 24 passant par la fenêtre 42, et à ce que le plot de sécurité 28 soit engagé dans le trou 44 (figure 9E).

[0093] La figure 10 représente une vue perspective du dispositif 1 à la fin de sa fabrication et à l’issue des étapes S110 à S160, après assemblage et fixation des différents éléments décrits ci-dessus.

[0094] La fabrication du récipient 100 comprend ensuite la fixation du dispositif d’ouverture 1 à un corps de récipient 2, par sertissage (étape S200). Plus précisément, les figures 11 A et 11 B illustrent en détails une extrémité supérieure de la paroi latérale 2c du corps de récipient 2. Initialement, cette extrémité supérieure comprend une bordure 2a, alors dépliée (figure 11 A). Le dispositif d’ouverture 1 est disposé sur l’extrémité supérieure de corps de récipient 2, de manière à ce que la bordure 11 du couvercle intermédiaire 10, également dépliée, repose sur la bordure 2a du corps de récipient 2 (étape S210).

[0095] Ensuite, les deux bordures 2a et 11 sont repliées et serrées ensemble contre la paroi latérale 2c (figure 11 B), de manière à sertir le couvercle intermédiaire 10 au corps de récipient 2 (étape S220). A l’issue de ces étapes

S210 et S220, un récipient 100 tel qu’illustré à la figure 1 A par exemple, avant la première ouverture, est obtenu.

[0096] Le dispositif d’ouverture 1 selon le présent exposé est tel que, après sertissage sur le corps de récipient 2, l’encombrement final du récipient 100 ainsi obtenu est équivalent à l’encombrement des canettes conventionnelles. En d’autres termes, les éléments tels que le couvercle supérieur 40, le moyen de préhension 24 ou le plot de sécurité 28 reste sous un plan comprenant la bordure 11. Autrement dit, la hauteur totale du récipient 100, entre son extrémité inférieure et son extrémité supérieure, est équivalente à la hauteur des canettes conventionnelles. Il est ainsi possible d’empiler deux ou plusieurs récipients 100 les uns sur les autres, en emboîtant le fond 2b du corps de récipient 2 sur l’extrémité supérieure d’un autre récipient 100, de la même façon que les canettes conventionnelles (figure 12). Cet emboîtement est par ailleurs facilité par la forme bombée du fond 2b du corps de récipient 2. [0097] Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à des exemples de réalisation spécifiques, il est évident que des modifications et des changements peuvent être effectués sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.

[0098] Il est également évident que toutes les caractéristiques décrites en référence à un procédé sont transposables, seules ou en combinaison, à un dispositif, et inversement, toutes les caractéristiques décrites en référence à un dispositif sont transposables, seules ou en combinaison, à un procédé.