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Title:
OPHTHALMIC LENS WHICH IS COATED WITH AN ELECTROSTATIC FILM AND METHOD OF EDGING ONE SUCH LENS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/031441
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an optical lens having a temporary protective coating comprising at least one outer layer which can be degraded mechanically by means of friction or contact and which is covered with a strippable film that binds electrostatically to the outer layer. The invention is suitable for ophthalmic lenses.

Inventors:
LACAN PASCALE (FR)
CONTE DOMINIQUE (FR)
Application Number:
PCT/FR2004/002426
Publication Date:
April 07, 2005
Filing Date:
September 24, 2004
Export Citation:
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Assignee:
ESSILOR INT (FR)
LACAN PASCALE (FR)
CONTE DOMINIQUE (FR)
International Classes:
B24B1/00; B24B9/14; G02C7/00; (IPC1-7): G02C7/00; G02B1/10
Domestic Patent References:
WO2003057641A12003-07-17
Foreign References:
US5792537A1998-08-11
Attorney, Agent or Firm:
Catherine, Alain c/o Cabinet, Harle Et Phelip (7 rue de Madrid, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Lentille optique comportant un revtement protecteur externe, temporaire, recouvrant au moins partiellement une surface de la lentille et comprenant au moins une couche extérieure dégradable mécaniquement par frottement et/ou contact, à l'exception d'une couche extérieure eh oxyde métallique et/ou hydroxyde métallique directement en contact avec une couche sousjacente contenant du fluorure de magnésium, caractérisé en ce que le revtement protecteur externe, temporaire ; est recouvert par un film pelable adhérant électrostatiquement à la couche extérieure.
2. Lentille selon la revendication 1, caractérisée en ce que la couche extérieure est en un matériau choisi parmi les fluorures métalliques et leurs mélanges, les oxydes métalliques et leurs mélanges, les hydroxydes métalliques et leurs mélanges, les mélanges de deux ou plus de ces fluorures, oxydes et hydroxydes métalliques, les encres de marquage des lentilles ophtalmiques et les résines constituant le liant de ces encres de marquage.
3. Lentille selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les fluorures métalliques sont choisis parmi MgF2, LaF3, AIF3 et CeF3, de préférence MgF2, les oxydes métalliques sont choisis parmi MgO, CaO, Ti02, AtsOs, ZrO2 et Pr203, de préférence MgO, et les hydroxydes métalliques sont choisis parmi Mg (OH) 2, Ca (OH) 2 et AI (OH) 3, de Mg (OH) 2..
4. Lentille selon la revendication 1, caractérisée en ce que la couche extérieure est en fluorure métallique, préférentieljëment en MgF2.
5. Lentille selon l'une quelconque des. revendications précédentes caractérisée en ce que le revtement protecteur externe, temporaire est de nature minérale et a une épaisseur égale ou inférieure à 50 nm.
6. Lentille selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que la couche extérieure du revtement protecteur externe, temporaire, a une énergie de surface d'au moins 15 mJ/m2.
7. Lentille selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le revtement protecteur externe, temporaire, recouvre au moins 15 %, mieux au moins 20 %, encore mieux au moins 30 % et de préférence la totalité de la surface de la lentille.
8. Lentille selon l'une quelconque des r§Meiidications précédentes, caractérisée en ce que le revtement protecteur externe, temporaire, est un revtement multicouches.
9. Lentille selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le revtement protecteur externe, temporaire a été déposé en phase vapeur.
10. Lentille selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le film pelable électrostatique est un film souple en matière plastique contenant au moins 20 % en poids d'au moins un plastifiant.
11. Lentille selon la revendication 10 caractérisée en ce que le film en matière plastique contenant au moins 30 % en poids, de préférence 30 à 60 % en poids d'au moins un plastifiant.
12. Lentille selon la revendication 10 ou 11., caractérisée en ce que le film souple en matière plastique est un film de pôly (cfilorure de vinylé) (PVC).
13. Lentille selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le film électrostatique"aune épaisseur de 100 à 200 um.
14. Lentille selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le revtement protecteur externe, temporaire, est formé sur un revtement de surface hydrophobe et/ou oléophobe de la lentille.
15. Lentille selon la revendication 14,. caractérisée en ce que le revtement de surface hydrophobe et/ou oléophobe a une'énergie de surface égale ou inférieure à 14 mJ/m2, de préférence égale ou inférieure à 12 mJ/m2.
16. Lentille selon la revendication 14 ou 15, caractérisée'en ce que le revtement de surface hydrophobe et/ou oléophobe a une épaisseur inférieure à 10 nm, de préférence inférieure à 5 rulm.
17. * Lentille selon l'une quelconque des. revendications 14 à 16, caractérisée en ce que le revtement de surface hydrophobe et/ou oléophobe est formé sur un revtement antireflet, de ! a lentille.
18. Procédé de débordage d'une lentille optique comprenant les étapes suivantes : prendre une lentille optique selon l'une quelconque des revendications précédentes ;. ôter le film pelable électrostatique pour mettre à nu la couche extérieure mécaniquement dégradable ; disposer la lentille optique dans un dispositif de débordage comportant un patin de maintien de sorte que le patin de maintien 'adhère à la couche extérieure mécaniquement dégradable procéder au débordage de la lentille optique enlever le revtement protecteur temporaire ; et récupérer la lentille optique finale débordée.
Description:
Lentille ophtalmique recouverte d'un fiim èfectrostatique et procédé de débordage d'une telle lentille La présente invention concerne de manière générale une lentille optique, notamment une lentille ophtaimique, dont une face principale comporte un revtement temporaire de protection, lui-mme revtu d'un film électrostatique pelable.

Une lentille optique, notamment une lentille ophtalmique résulte d'une succession d'opérations de moulage et/ou de surfaçage/polissage qui déterminent la géométrie des deux surfaces optiques convexe et concave de la ientille, puis de traitements de surface appropriés, La dernière étape de finition d'une lentille ophtalmique est l'opération de débordage qui consiste à usiner la tranche ou la périphérie de la lentille de façon à la conformer aux dimensions requises pour adapter la lentille à la monture de lunette dans laquelle elle est destinée à prendre place.

Le débordage est réalisé généralement surine meuteuse comprenant des meules diamantées qui effectuent l'usinage tt-que défini ci-dessus.

La lentille est maintenue, lors de cette opération, par des organes de blocage intervenant axialement.

Le mouvement relatif du verre par rapport à la meule est contrôlé, généralement numériquement, afin de réaliser la forme souhaitée.

Comme cela apparaît, il est tout à fait impératif que la lentille soit fermement maintenue lors de ce mouvement.

Pour cela, avant l'opération de débordage, on effectue une opération de glantage de la lentille, c'est à dire que l'on vient positionner sur la surface convexe de la lentille un moyen de maintien ou gland.

Un patin de maintien, tel qu'une pastille autocollante, par exemple un adhésif double face, est disposé entre le gland et la surface convexe de la lentille.

La lentille ainsi équipée est positionnée sur l'un des organes axiaux de blocage précités, le second organe de blocage axial venant alors serrer la lentille sur sa face concave par l'intermédiaire d'une butée, généralement en élastomère.

Lors de l'usinage, un effort de couple tangentiel est généré sur la lentille, ce qui peut engendrer une rotation de la lentille par rapport au gland si le système de maintien de la lentille n'est pas assez efficace.' Le bon maintien de la lentille dépend principalement de la bonne adhérence à l'interface patin de maintien/surface convexe de la lentille.

Les lentilles ophtalmiques de dernière génération comportent le plus souvent une couche extérieure organique ou minérale qui modifie l'énergie de surface, par exemple des revtements hydrophobes et/ou oléophobes antisalissures.

If s'agit le plus souvent de matériaux de typeftuorqsilane qui diminuent l'énergie de surface afin d'éviter l'adhérence de so. ùiiiures grasses qu'il est ainsi plus facile d'éliminer.

Ce type de revtement de surface peut tre d'une efficacité telle que l'adhérence à l'interface patin/surface convexe peut s'en trouver altérée, ce qui rend difficile des opérations de débordage satisfaisantes, en particulier pour des lentilles en polycarbonate dont le débordage génère des efforts beaucoup plus importants que pour les autres matières.

La conséquence d'une opération de débordage mal menée est la perte pure et simple de la lentille.

C'est pourquoi il est avantageux de déposer sur la couche extérieure une couche protectrice temporaire de préférence, conférant une énergie de surface au moins égale à 15 mJlm2, notamment une couche de fluorures, oxydes, hydroxydes métalliques, en particulier une couche protectrice de MgF2, tel que cela est décrit dans la demande de brevet français n° 0106534, ou encore d'une encre de marquage ou d'une résina constituant le liant de ces encres de marquages.

Les lentilles optiques, notamment ophtalmiques, comprenant fe cas échéant un ou plusieurs revtements fonctionnels classiques tels qu'un revtement de primaire favorisant l'adhésion d'autres couches fonctionnelles, un revtement anti-abrasion et un revtement anti-reflet, et comportant un revtement de surface hydrophobe et/ou oléophobe, notamment anti- salissure, lui-mme recouvert au moins partiellement par un revtement temporaire de protection notamment favorisant l'opération de débordage, sont chacune stockées et distribuées dans des pochettes en papier pourvues intérieurement d'un revtement de protection. Les pochettes contenant

chacune une lentille peuvent tre empilées les.. unes sur les autres. lors du stockage ou de l'expédition.

On a constaté que du fait de frottements, ou mme de simples pressions, lors du stockage ou de la manipulatiomtle ces lentilles, y compris dans leurs pochettes respectives, il. apparaissait une dégradation du revtement temporaire de protection, notamment des revtements comportant une couche externe en fluorure métallique et tout particulièrement en MgF2, pouvant aller jusqu'à une perte d'adhérence avec le patin de maintien lors de l'opération de débordage. Cette dégradation peut s'apprécier visuellement, notamment dans le cas. d'une couche externe de MgF2, par l'apparition sur la couche externe de protection temporaire de marbrures visibles à l'oeil nu.

Le brevet américain 5,792, 537 décrit la protection de marques effaçables imprimées sur la surface d'une lentille optique durant l'opération de meulage de cette lentille par masquage des marques au moyen d'un ruban adhésif. Le ruban adhésif peut tre un film électrostatique tel qu'un film vinylique fortement plastifié.

La présente invention a donc pour objet deifournir une lentille optique, notamment ophtalmique, comportant un revtement protecteur externe, dégradable mécaniquement par frottement et} 8. contact qui est protégé contre une telle dégradation, notamment lors'du stockage et/ou de la manipulation de la lentille.

Selon l'invention, la lentille optique comporte un revtement protecteur externe, temporaire, recouvrant au moins partiellement la lentille et comprenant au moins une couche extérieure dégradable mécaniquement par frottement et/ou contact, à l'exception d'une couche extérieure en oxyde métallique et/ou hydroxyde métallique directement en contact avec une couche sous-jacente contenant du fluorure de magnésium et se caractérise par le fait que la couche extérieure du revtement protecteur externe, temporaire, est recouverte par un film pelable adhérant électrostatiquement à la couche extérieure.

Selon un mode de réalisation préféré, de l'invention, ta couche extérieure est en un matériau choisi parmi les fluorures métalliqués et leurs mélanges, les oxydes métalliques et leurs mélanges, les hydroxydes métalliques et leurs mélanges, les mélanges deux ou plus de ces

fluorures, oxydes et hydroxydes métalliques, les encres de marquage de lentilles optiques et les résines constituant le liant de ces encres de marquage.

De préférence encore, la couche extérieure du revtement protecteur externe, temporaire est constituée d'un fluorure métallique, d'un oxyde métallique ou d'un hydroxyde métallique.

Dans la présente demande, le terme"lentille"désigne une lentille en verre organique ou minéral, traitée ou non, selon qu'elle comporte un ou plusieurs revtements de nature diverse ou qu'elle reste nue.

Lorsque la lentille comporte un ou plusieurs revtement (s) de-surface, l'expression"déposer une couche sur la lentille"signifie que l'on dépose une couche sur le revtement extérieur de la Les énergies de surface sont calculéest selon la méthode Owens- <BR> <BR> Wendt décrite dans la référence suivante : "Estimation of the surface force energy of polymers"Owens D. K., Wendt R. G. (1969) J. APPL. POLYM.

SCI, 13,1741-1747.

Les lentille optiques de l'invention comportent en général un revtement de surface hydrophobe et/ou oléophobe et préférentiellement comportent à la fois un revtement de surface hydrophobe ettou oléophobe déposé sur un revtement anti-reflets mono ou multicouche.

En effet, les revtements hydrophobes et/ou oléophobes sont généralement appliqués sur des lentilles comportant un revtement anti- reflets, en particulier en matière minérale, afin de réduire. leur tendance marquée à la salissure, par exemple vis à vis des dépôts graisseux.

Comme indiqué précédemment, les revtements-hydrophobes et/ou oléophobes sont obtenus par application, généralement sur la surface du revtement anti-reflets, de composés diminuant ; l.'. énergie de surface de la lentille.

De tels composés ont été largement décrits dans l'art antérieur, par exemple dans les brevets US-4410563, EP-0203730, EP-749021, EP- 844265, EP-933377.

Des composés à base de silanes porteurs de groupements fluorés, en particulier de groupement (s) perfluorocarbone ou perfluoropolyéther, sont le plus souvent utilisés.

A titre d'exemples, on peut citer des composés de silazene, de polysilazane ou de silicone comprenant un ou plusieurs groupements fluorés tels que ceux cités précédemment.

Un procédé connu consiste à déposer revtement anti-reflets des composés porteurs de groupements fluorés, ët"de groupements Si-R, R représentant un groupe-OH ou un précurseur de celui-ci, préférentiellement un groupe alcoxy. De tels composés peuvent effectuer, à la surface du revtement anti-reflets, directement ou après hydrolyse, des réactions de polymérisation et/ou réticulation.

L'application des composés diminuant l'énergie de surface du verre est classiquement effectuée par trempé dans une solution dudit composé, par centrifugation ou par dépôt en phase vapeur, notamment. Généralement, le revtement hydrophobe et/ou oléophobe a une épaisseur inférieure à 10 nm, et mieux encore inférieure à 5 nm.

L'invention est mise en oeuvre préférentiellement sur des lentilles comportant un revtement de surface hydrophobe et/ou oléophobe conférant une énergie de surface inférieure à 14 mJoulesirp2 et miegx encore inférieure ou égale à 12 mJ/m2.

Le revtement protecteur temporaire élèvera généralement l'énergie de surface de la lentille jusqu'à une valeur d'au r&ojhs 15 mJoutes/m.

Il peut tre appliqué sur une zone couvrant la totalité d'au moins une des deux faces du verre ou uniquement sur la zone destinée à recevoir le contact du patin de maintien de la lentille.

Plus précisément, il est d'usage de déposer le patin de maintien, associé au gland, sur la face convexe de la lentille. On peut donc couvrir avec le revtement protecteur la totalité. de la face convexe ou, alternativement, uniquement une zone centrale de la face convexe, en utilisant un masque ou toute autre technique appropriée.

Le dépôt peut couvrir uniformément la zone correspondante, c'est à dire qu'il présente une structure continue, mais il peut aussi présenter une structure discontinue, par exemple prendre la forme d'une trame.

Dans ce cas, on forme un dépôt intermittent, dont la surface. reste suffisante pour permettre l'adherence requise dù-patin de-maintien.

Les dépôts à structure discontinue peuvent tre obtenus par tampographie.

Néanmoins, la zone couverte par le revtement protecteur externe, temporaire (selon l'invention) doit tre telle que la surface de contact entre le revtement protecteur et le patin de maintien soit suffisante pour assurer l'adhésion de la lentille au patin.

Généralement, le revtement temporaire'de protection recouvre au moins 15 %, de préférence au moins 20 %, mieuxau moins 30 %, mieux encore au moins 40%, et de préférence la totalite-de.'la surface de la lentille sur laquelle on vient faire adhérer le patin, c'est-à-dire généralement la face convexe de la lentille.

A la suite du dépôt du revtement protecteur externe, temporaire, on obtient une lentille apte au débordage.

C'est à dire qu'après débordage selon le procédé de l'invention, le verre présentera les dimensions requises pour convenablement s'insérer dans la monture qui lùi est destinée.

Plus précisément, ce résultat est obtenu lorsque le verre, lors de l'opération de débordage, subit un désaxage maximum de 2°.

Une aptitude au débordage optimale correspond à un verre dont le désaxage est inférieur ou égal à 1°.

Le revtement protecteur externe, temporaire, peut tre constitué de tout matériau. permettant d'élever l'énergie de~ surfac-e de la lentille à propriétés hydrophobe et/ou oléophobe et susceptible d'tre éliminé lors d'une opération ultérieure subséquente à l'étape de-débordage.

Bien évidemment, le matériau doit tra.'tei qu'it n'altère pas<BR> ) définitivement les propriétés de surface du revtement hydrophobe et/ou oléophobe et qu'après l'élimination de celui-ci, les propriétés optiques et de surface de la lentille sont globalement identiques à celles que la lentille possédait avant le dépôt du revtement protecteur temporaire.

Préférentiellement, le revtement protecteur externe, temporaire, comporte une couche extérieure minérale, et pàrticutièrement un fluorure ou un mélange de fluorures métalliques, un oxyde ou un mélange d'oxydes métalliques ou un hydroxyde métallique ou un mélange d'hydroxydes métalliques ou encore un mélange de ces fluorures, oxydes et hydroxydes.

Comme exemple de fluorures, on peut citer le fluorure de magnésium MgF2, de lanthane LaF3, d'aluminium AIF3 ou de cérium CeF3.

Des oxydes utilisables sont les oxydes de magnésium (MgO), de calcium (CaO), de titane (TiO2), d'aluminium (A1203), de zirconium (ZrO2), ou de praséodyme (Pr203).

Des mélanges d'alumine et d'oxyde de praséodyme sont recommandés.

Un matériau commercial particulièrement recommandé est le PAS02 de la société Leybold.

Comme exemple d'hydroxydes métalliques, on peut citer Mg (OH) 2, Ca (OH) 2 et AI (OH) 3, de préférence Mg (OH) 2.

Le matériau particulièrement préféré est MgF2.

La couche protectrice peut tre déposée par tout procédé classique convenable.

Généralement, les revtements anti-reflets, hydrophobe et/ou oléophobe ont été déposés par évaporation, dans des cloches à vide et il est souhaitable de déposer la couche protectrice temporaire par la même technique, ce qui permet d'effectuer l'ensemble des opérations à la suite, sans manipulation excessive des lentilles entre les étapes.

Lorsqu'il est constitué d'une matière minérale, l'épaisseur du revtement protecteur est préférentiellement inférieure ou égale à 50 nm, et généralement de 1 à 50 nm, et mieux encore de 5 à 50 nm.

D'une manière générale, si l'épaisseur du revtement protecteur est trop faible, on risque de modifier insuffisamment l'énergie de surface.

Si, au contraire, l'épaisseur du revtement protecteur est trop élevée, en particulier pour les revtements essentiellement minéraux, les inventeurs ont trouvé qu'il risque d'apparaître des contraintes mécaniques au sein du revtement, ce qui peut tre préjudiciable aux propriétés attendues.

De préférence, et tout particulièrement-lorsque le revtement protecteur est déposé sur la totalité d'une des faces de ia ientitte, ie matériau présente un certain degré de transparence permettant d'effectuer sur la lentille des mesures classiques de puissance par un frontofocomètre.

Ainsi donc la lentille selon l'invention pressante de préférence une transmission d'au moins 18 %, de préférence au moins 40% selon la norme IS08980/3.

En alternative aux matériaux de nature minérale précédemment cités, on. peut utiliser des encres classiques pour le marquage des verres ophtalmiques progressifs, et/ou les résines constituant le liant de ces encres.

Dans ce cas, il est possible de déposer des épaisseurs beaucoup plus élevées que dans le cas de revtements purement minéraux.

Les épaisseurs requises peuvent alors varier de 5 à 150'micromètres.

Des résines de type alkyde sont particuiièrément conseillées.

Comme indiqué précédemment, le revtement protecteur externe, temporaire peut tre monocouche ou multicouche ; en particulier bicouches.

Les couches peuvent tre toutes de nature minérale ou encore à la fois de nature minérale et organique. Dans ce dernier cas, de préférence la couche organique est déposée sur la couche minérale de faible épaisseur (5 à 200nm) et peut tre d'épaisseur beaucoup pius élevée, typiquement de 0,2 à 10, m.

Comme indiqué précédemment, le revtement protecteur externe, temporaire, est mécaniquement dégradable par frottement et/ou contact. Par mécaniquement dégradable par frottement et/ou contact selon l'invention, on entend un revtement qui est éliminé après avoir été soumis à un essuyage à sec consistant à effectuer 5 aller-retours sur la zone d'essuyage avec un tissu Wypall L40@ de la société KIMBERLY-CLARK, en maintenant une pression de 3 kg/cm2.

L'invention est particulièrement utile pour recouvrir les revtements protecteurs externes temporaires fragiles, c'est-re qui sont éliminés après avoir été soumis à un essuyage à sec-consistant à effectuer 5 aller-retours sur la zone d'essuyage avec le tissu Wypall précédemment cité en maintenant une pression de 60 g/cm2.

La suite de la description se réfère à la figure 1 qui représente une lentille ophtalmique pourvue d'un revtement protecteur externe, temporaire et d'un film électrostatique pelable selon une réalisation de l'invention.

Selon l'invention le revtement protecteur externe, temporaire, est recouvert par un film pelable adhérant électrostatiquement à la surface du revtement (film électrostatique pelable).

Ces films électrostatiques pelables sont connus en eux-mmes et sont des films souples en matière plastique, de préférence en poly (chlorure de vinyle) (PVC), ayant une teneur élevée en plastifiant, c'est-à-dire d'au moins

20% en poids, de préférence d'au moins 30 % en poids et typiquement de 30 à 60 % en poids.

Les films électrostatiques pelables selon l'invention ont une épaisseur variant généralement de 100 à 200 um, typiquement de l'ordre de 150 pm.

Un film électrostatique pelable en PVC (épaisseur de 150 um) contenant 36 % en poids de plastifiant est commercialisé par la société JAC sous la référence STICK 87015. Un autre film utilisable commercialisé par la mme société est celui référencé sous le n°87215.

Ces films électrostatiques sont généralement sous forme de feuilles, format A4, dans lesquelles on peut découper la portion voulue pour assurer la protection du revtement.

On, peut prévoir sur cette partie une languette de préhension s'étendant au-delà du bord de la lentille pour faciliter le peLage du film.

De façon surprenante, on a trouvé que dé teis fiims de protection peuvent tre ôtés de la surface de la lentille sansreridommager le revtement protecteur temporaire malgré l'extrme sensibilité de celui-ci aux dégradations par frottement et par contact, et tout particulièrement un revtement temporaire de nature minérale, d'épaisseur égale ou inférieure à 50 nm, et en particulier dans le cas d'un revtement en MgF2.

En se référant à la figure 1, on a représenté une lentille ophtalmique 1, par exemple à base de CR39@ (copolymère de diéthyléneglycol bisallylcarbonate), dont la face convexe est revtue d'un revtement hydrophobe et/ou oléophobe (par exemple perfluoré) et d'un revtement protecteur externe, temporaire (par exemple une couche de MgF2).

Selon l'invention, la partie centrale du revtement protecteur externe temporaire est recouverte par un film pelable électrostatique 2 comportant une partie principale 3 de forme générale circulaire et une languette de préhension 4 s'étendant depuis la circonférence--de* la partie centrale 3 au- delà du bord de la lentille 1.

Cette languette 4 permet de retirer tacitement le film pelable 2 sans risque de détérioration du revtement protecteur-externe, temporaire.

La lentille selon l'invention peut tre soumise à une opération de débordage tout à fait classique, excepté qu'il faut effectuer, avant le débordage, le retrait du film électrostatique pelable et, en étape finale, une opération d'élimination du revtement protecteur temporaire.

L'étape d'élimination du revtement protecteur temporaire peut tre effectuée soit en milieu liquide, soit par essuyage à sec, soit encore par une mise en oeuvre successive de ces deux moyens.

L'étape d'élimination en milieu liquide est'd préférence effectuée par une solution d'eau savonneuse ou par un alcool te que l'alcool isopropylique.

Une solution acide peut également tre utilisée, en particulier une solution d'acide orthophosphorique, à des molarités pouvártt varier de 0,01 à 1 N.

La solution acide peut également comprendre des agents tensioactifs, anioniques, cationiques, ou amphotères.

La température à laquelle est menée l'étape d'élimination est variable, mais généralement, on procède à température ambiante.

L'élimination de revtement protecteur temporaire peut également tre favorisée par action mécanique, préférentiellement par utilisation d'ultrasons.

Pour l'élimination par essuyage à sec on utilisera de préférence un tissu WYPALL 4Qs commercialisé par la société Kimberly-Clark.

Après le traitement avec le milieu liquide tel que la solution acide, l'essuyage à sec ou la combinaison des deux, l'étape d'élimination peut comprendre une étape de nettoyage par une solution aqueuse de pH sensiblement égal à 7.

A la fin de l'étape d'élimination de la couche protectrice temporaire, la lentille présente des caractéristiques optiques et de surface du mme ordre, voire quasiment identiques à celles de la lentille initiale, notamment comportant le revtement hydrophobe et/ou oiédbbobe.

L'invention concerne également un procédé de débordage d'une lentille optique, notamment ophtalmique comprenant les étapes suivantes : - prendre une lentille optique ; -ôter le film pelable électrostatique pour mettre à nu la couche extérieure mécaniquement dégradable ; - disposer la lentille optique dans un-dispositif de débordage comportant un patin de maintien, de sorte que le patin'de maintien adhère à la couche extérieure mécaniquement dégradable - procéder au débordage de la lentille optique ; - enlever le revtement protecteur temporaire ; et - récupérer la lentille optique finale débordée.

Exemple 1 Les dépôts sont effectués sur des substrats qui sont des verres ophtalmiques Ormas 15 Supra, à base de CR390, puissance-2, 00 dioptries, de diamètre 65 mm, comportant, sur leurs deux faces, un revtement anti-abrasion de type polysiloxane.

1-1 Description du traitement des substrats La machine de traitement sous vide utilise BAK760 équipée d'un canon à électrons, et d'un canon à ions de type « End Hall » Mark2 Commonwealth et d'une source d'é oration à effet Joulet Les verres sont placés sur le carrousel,-face concave exposée vers les sources d'évaporation et le canon à ions.

On effectue un pompage jusqu'à l'obtention d'un vide secondaire.

On active la surface des substrats en la bombardant par un faisceau d'ions argon à l'aide du canon à ions Mark 2.

Ensuite, après interruption du bombardement ionique, on procède à une évaporation successive, avec le canon à électrons, de-4 couches optiques anti-reflets haut indice de réfraction (HI), bas indice de réfraction (BI), haut indice de réfraction (Hl), bas indice de réfraction (Bl) : ZrO2/SiO2/ZrO2/SiO2.

On dépose une couche de revtement hydrophobe et oléophobe par évaporation d'un produit de marque Optool DSX (composé comprenant des motifs perfluoropropylène), commercialisé par laç société DAIKIN.

L'épaisseur du revtement hydrophobe et oléophobe obtenu est de 2 à 5 nm.

Finalement, on procède ensuite au dépôt-par évaporation de la couche protectrice externe, temporaire..

Le matériau déposé est un composé dé formule MgF2, de granulométrie 1-2,5 mm, commercialisé par la Société Merck...

L'évaporation est effectuée au canon à électrons.

L'épaisseur physique déposée est de 20 nm, à une vitesse de dépôt de 0,5 nm/s.

Ensuite, on procède au réchauffage de l'enceinte. et remise à l'atmosphère de la chambre de traitement.

Les verres sont alors retournés et leur fase convexe orientée vers la zone de traitement. La face convexe est traitéé-de manière identique à la face concave (en reproduisant les étapes décrites ci.-dessus).

La moitié des verres traités sont mis pochette sans aucune protection. Référence des verres : Orma 15 Supra, puissance-2. 00 dioptries, Diamètre : 65 mm Quantité : : 15 verres Référence des pochettes : Landouzy/Papier Fabrik Lahnstein 1-1 Pose des films électrostatiques Sur les 15 autres verres, on pose, manuellement, au centre de la surface convexe des verres, un film électrostatique de diamètre 38 mm avec languette comme représenté à la Figure 1.

Les verres sont ensuite mis dans des pochettes Landouzy/Papier Fabrik Lahnstein. Référence des verres : Orrna 15 Supra,-2, 00 dioptries, Diamètre : 65 mm : 15 verres Fournisseur des films électrostatiques......... : Société Séricom-Plastorex, fabricant JAC. Matière : PVC Epaisseur du film : 150, um 1-3 Stockage des verres Les 15 verres sans film et les 15 verres + film électrostatique, dans les pochettes, sont placées verticalement, par rangée de 30 verres (stockage

standard) dans des boîtes en carton et sont stockés'pendant 4 mois, dans un local non régulé ni en hygrométrie, ni en température.

La pression substrat/pochette est d'environ 200 grammes.

1-2 Retrait des films électrostatiques et contrôle des verres Après 4 mois de stockage, tous les verres sont sortis des pochettes, et les films électrostatiques sont « décollés » manuellement en tirant sur la languette.

Les verres sont contrôlés sous lampe Waldmann. L'intégrité de la couche protectrice est contrôlée visuellement en réflexion.

Lorsque la couche protectrice est intacte, son reflet est de couleur bleue et uniforme sur toute la surface.

Lorsque la couche protectrice est dégradée, son reflet-est non uniforme : les défauts sont de taille supérieure à 1 mm de diamètre.

Les verres sont ensuite soumis à une opération de débordage.

On note si le débordage s'effectue correctement (aucune perte d'adhérence du patin de maintien). . | Verre traité Verre traité + sans film électrostatique film électrostatique La couche protectrice Après retrait du film, la temporaire est partiellement couche protectrice Contrôle visuel, en abîmée, voire totalement temporaire est intacte réflexion, sous effacée au centre du verre. Il y (reflets bleus lampe Waldmann a eu transfert de la couche uniformes). protectrice temporaire dans le coussinet de la pochette '..',. Bonne adhérence du Adhérence du patin Mauvaise adhérence du--patin-patin de maintien de maintien lors du de maintien débordage Exemple 2 30 verres en polycarbonate, de puissance-2.00 dioptries, sont traités comme décrit dans le paragraphe 1-1 de l'exemple 1.

1-1 Pose des films électrostatiques et mise en pochette 15 verres sont mis en pochette sans aucune protection. Référence des verres : polycarbonaté,. puissance-2. 00 dioptries, diamètre 70 mm Quantité ; : 15 verres Fournisseur des pochettes : Schock/Papier Fabrik Lahnstein Schock Sur les 15 autres verres, on pose, manuellement, au centre de la surface convexe des verres un film électrostatique de diamètre 38 mm avec languette.

Les verres sont ensuite mis dans des pochettes. Référence des polycarbonate, puissance-2. 00 dioptries, diamètre 70 mm : 15 verres Fournisseur des films électrostatiques : Société Séricom-Plastorex, fabricant JAC : PVÇ_. Epaisseur du film : 150, tm 1-2 Test Le test a pour objectif de simuler un transport dans des conditions extrmes.

Description du test : Les verres, mis en pochette, sont placés sur un plateau, face convexe vers le bas. On fait alors faire rapidement (en. 16. secondes) au olateau 40 aller-retour de gauche à droite sur une course de 10 cm.

Retrait des films électrostatiques et contrôle des verres Après le test, tous les verres sont sortis des pochettes.

Les films électrostatiques sont retirés marnje) tement en tirant sur la languette.

Les verres sont contrôlés sous lampe Waldmann.

Ils sont ensuite soumis à une opération de débordage.

Verre traité Verre traité sans f, m electrostatique + film électrostatique La couche protectrice La couche protectrice temporaire est fortement temporaire est intacte Contrôle visuel, abîmée, surtout au centre (reflets bleus uniformes) en réflexion, convexe du verre, à cause du sous lampe frottement contré le coussinet Waldmann de la pochette. Le reflet convexe n'est plus uniforme. Résultat Bonne adhérence du patin adhérence du Mauvaise adhérence du patin de maintien patin de maintien de maintien lors du débordage