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Patent Searching and Data


Title:
OPTICAL DEVICE, IN PARTICULAR FOR A MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/030396
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an optical device (1) for a motor vehicle, in particular a motor vehicle lighting and/or signalling device, comprising a surface light source (3). The device is characterised in that it includes a member (2) for shaping a light beam, said member deflecting first light rays (202, 203) of the beam emitted by a face of the surface light source, but not deflecting second light rays (201) of the beam emitted by the same face of the surface light source.

Inventors:
ALBOU PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/EP2012/067068
Publication Date:
March 07, 2013
Filing Date:
September 03, 2012
Export Citation:
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Assignee:
VALEO VISION (FR)
ALBOU PIERRE (FR)
International Classes:
F21V5/00; F21S8/10; F21V8/00; F21W101/12; F21W101/14; F21Y105/00
Foreign References:
FR2955538A12011-07-29
US20050111235A12005-05-26
EP1698824A22006-09-06
DE202005010490U12005-09-22
FR2926677A12009-07-24
Other References:
See also references of EP 2751475A1
Attorney, Agent or Firm:
CALLU-DANSEUX, Violaine (FR)
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Claims:
Revendications

1 . Dispositif optique (1 ; 1 ' ; 1 ") d'un véhicule automobile, notamment un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation et/ou d'éclairage intérieur d'un véhicule automobile, comprenant une source surfacique de lumière (3), caractérisé en ce que le dispositif comprend un organe de mise en forme (2 ; 2' ; 2") d'un faisceau lumineux déviant de premiers rayons lumineux (202, 203 ; 302, 303) du faisceau émis par une face de la source surfacique de lumière, cet organe ne déviant pas des deuxièmes rayons lumineux (201 ; 301 ) du faisceau émis par cette même face de la source surfacique de lumière.

2. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'aire d'émission de la source surfacique de lumière est supérieure à 1 cm2, voire supérieure à 5 cm2, voire supérieure à 10 cm2.

3. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la source surfacique de lumière comprend une diode électroluminescente organique (3).

4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif optique comprend un boîtier (91 ) fermé par une glace de fermeture (92) à l'intérieur duquel se trouvent la source surfacique de lumière et l'organe de mise en forme.

5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe de mise en forme est réalisé par une pièce monobloc transparente. 6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe de mise en forme comprend un élément de déviation (22, 24) déviant principalement les rayons par réflexion. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'élément de déviation (22, 24) comprend un premier élément de réflexion, notamment un premier élément de réflexion plan, et un deuxième élément de réflexion, notamment un deuxième élément de réflexion à section parabolique dont le foyer se trouve au niveau de l'image du centre de la face par le premier élément de réflexion ou sensiblement au niveau de l'image du centre de la face par le premier élément de réflexion.

Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'organe de mise en forme comprend un élément de déviation (251 , 252, 253, 254) déviant principalement les rayons par réfraction.

Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de déviation (22, 24 ; 251 , 252, 253, 254) comprend une partie supérieure et une partie inférieure, les parties inférieure et supérieure étant liées par un élément de liaison mécanique (21 ). 10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les premiers et deuxièmes rayons traversent l'organe de mise en forme.

Description:
Dispositif optique, notamment pour véhicule automobile

La présente invention concerne un dispositif optique, notamment pour véhicule automobile, tel qu'un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation et/ou d'éclairage intérieur ayant notamment une fonction photométrique utile pour la circulation sur route du véhicule, permettant au véhicule d'être vu par d'autres véhicules ou au conducteur dudit véhicule de voir à l'extérieur.

Dans le domaine de la signalisation, tout comme dans celui de l'éclairage, de nombreuses contraintes réglementaires laissent peu de place pour modifier l'aspect des feux à l'état allumé, puisque la photométrie des faisceaux lumineux est imposée dans une très large mesure. Cependant, le style et l'esthétique sont des données très importantes pour ce type de produit, et les équipementiers automobiles cherchent à donner une "signature" à leurs produits, pour qu'ils soient aisément identifiables par l'utilisateur final.

Il est connu d'utiliser des sources de lumière surfacique pour réaliser des fonctions d'éclairage et/ou de signalisation et/ou d'éclairage intérieur pour des véhicules automobiles. Un nouveau type de source de lumière surfacique se développe actuellement ce sont les diodes électroluminescentes organiques. Il serait intéressant de les utiliser pour réaliser des fonctions d'éclairage et/ou de signalisation. Cependant, ces sources présentent des inconvénients. Les niveaux de directivité atteints aujourd'hui sont de la forme (cos θ) 11 , Θ représentant l'angle d'émission par rapport à la normale à la surface d'émission et (cos Θ) 11 représentant le niveau d'intensité de la lumière émise dans la direction Θ relativement à l'intensité émise dans la direction de la normale à la surface. Un tel niveau de directivité est insuffisant pour réaliser efficacement certaines fonctions de signalisation, notamment une fonction de signalisation de freinage. En effet, pour réaliser une telle fonction de signalisation, il est nécessaire d'avoir une plus forte directivité dans le plan vertical, c'est-à-dire qu'il est nécessaire que la lumière émise par la diode soit moins diffusée verticalement.

Pour remédier à cet inconvénient, on connaît des diodes électroluminescentes organiques présentant sur leur surface émettrice une couche permettant de modifier leur directivité. On atteint ainsi une directivité de la forme (cos θ) 15 , Θ représentant l'angle d'émission par rapport à la normale à la surface d'émission et (cos Θ) 15 représentant le niveau d'éclairement dans la direction Θ. Contrairement à ce qui a été vu précédemment, avec une telle solution on atteint une directivité trop élevée dans le plan horizontal pour réaliser une fonction de signalisation de type freinage.

On considère une diode électroluminescente organique rectangulaire présentant une surface émettrice de 5 mm par 220 mm disposés perpendiculairement à un axe optique et ayant une indicatrice globale d'émission en cos 11 de l'angle d'observation par rapport à sa normale. On obtient alors la répartition à l'infini représentée à la figure 1 (pour un flux arbitraire de 50lm). Les coupes horizontales et verticales sont identiques et ont un profil variant comme cosinus 11 . Une de ces coupes est représentée à la figure 2. Avec un tel système, on obtient la grille photométrique représentée à la figure 1 1 . Cette grille photométrique n'est pas conforme à la grille photométrique normalisée pour un dispositif de signalisation de type freinage. En effet, l'intensité lumineuse émise notamment au voisinage de l'axe optique est insuffisante alors que beaucoup de lumière est émise inutilement au dessus de 15° vers le haut et en dessous de 15° vers le bas.

Par ailleurs, les luminances produites par les diodes électroluminescentes organiques sont limitées. Il est donc nécessaire de prévoir des aires d'émission étendues pour réaliser une fonction d'éclairage et/ou de signalisation. Le but de l'invention est de fournir un dispositif optique remédiant aux inconvénients mentionnés précédemment et améliorant les dispositifs optiques connus de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose un dispositif optique simple et peu coûteux permettant d'utiliser des diodes électroluminescentes organiques de dimensions limitées pour réaliser des fonctions d'éclairage et/ou de signalisation et/ou d'éclairage intérieur d'un véhicule automobile. Selon l'invention, un dispositif optique d'un véhicule automobile, notamment un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation et/ou d'éclairage intérieur d'un véhicule automobile, comprend une source surfacique de lumière et un organe de mise en forme d'un faisceau lumineux déviant de premiers rayons lumineux du faisceau émis par une face de la source surfacique de lumière, cet organe ne déviant pas des deuxièmes rayons lumineux du faisceau émis par cette même face de la source surfacique de lumière.

L'aire d'émission de la source surfacique de lumière peut être supérieure à 1 cm 2 , voire supérieure à 5 cm 2 , voire supérieure à 10 cm 2 .

La source surfacique de lumière peut comprendre une diode électroluminescente organique.

Le dispositif optique peut comprendre un boîtier fermé par une glace de fermeture à l'intérieur duquel se trouvent la source surfacique de lumière et l'organe de mise en forme.

L'organe de mise en forme peut être réalisé par une pièce monobloc transparente.

L'organe de mise en forme peut comprendre un élément de déviation déviant principalement les rayons par réflexion. L'élément de déviation peut comprendre un premier élément de réflexion, notamment un premier élément de réflexion plan, et un deuxième élément de réflexion, notamment un deuxième élément de réflexion à section parabolique dont le foyer se trouve au niveau de l'image du centre de la face par le premier élément de réflexion ou sensiblement au niveau de l'image du centre de la face par le premier élément de réflexion.

L'organe de mise en forme peut comprendre un élément de déviation déviant principalement les rayons par réfraction.

L'élément de déviation peut comprendre une partie supérieure et une partie inférieure, les parties inférieure et supérieure étant liées par un élément de liaison mécanique.

Les premiers et deuxièmes rayons peuvent traverser l'organe de mise en forme.

Un autre objet de l'invention est un véhicule automobile comprenant un dispositif optique défini précédemment.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, différents modes de réalisation d'un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile selon l'invention.

La figure 1 est un diagramme représentant la répartition d'éclairement à l'infini d'une source de lumière de type diode organique surfacique, les différentes courbes sensiblement concentriques représentant des niveaux d'éclairement. La figure 2 est un diagramme représentant l'évolution de l'intensité de l'éclairement selon l'angle formé entre la normale à une surface émettrice d'une diode électroluminescente surfacique et la direction d'émission. La figure 3 est une vue de face d'un premier mode de réalisation d'un dispositif optique selon l'invention.

La figure 4 est une vue en perspective du premier mode de réalisation du dispositif optique selon l'invention.

La figure 5 est une vue en coupe selon un plan vertical du premier mode de réalisation du dispositif optique selon l'invention.

La figure 6 est un diagramme représentant la répartition d'éclairement à l'infini émis par un dispositif optique selon l'invention.

La figure 7 est un diagramme représentant l'évolution de l'intensité de l'éclairement selon l'angle formé entre la normale à l'axe optique du dispositif optique selon l'invention et la direction d'émission en sortie du dispositif optique selon l'invention pour des rayons émis dans un plan horizontal contenant l'axe optique de l'invention.

La figure 8 est un diagramme représentant la répartition d'éclairement à l'infini émis par une partie du faisceau de lumière issu d'un dispositif optique selon l'invention.

La figure 9 est un diagramme représentant l'évolution de l'intensité de l'éclairement selon l'angle formé entre l'axe optique du dispositif optique selon l'invention et la direction d'émission en sortie du dispositif optique selon l'invention pour des rayons émis dans un plan vertical contenant l'axe optique de l'invention. La figure 10 représente une grille photométrique normalisée de feu de signalisation de freinage et les valeurs d'intensité lumineuse obtenues dans cette grille pour un flux lumineux émis de 21 Im avec un dispositif optique selon l'invention.

La figure 1 1 représente une grille photométrique normalisée de feu de signalisation stop et les valeurs d'intensité lumineuse obtenues dans cette grille pour un flux lumineux émis de 21 Im en utilisant une diode électroluminescente organique sans optique de mise en forme de son faisceau émis.

La figure 12 représente l'aspect allumé d'un dispositif optique selon l'invention, vu depuis l'axe optique du dispositif.

La figure 13 représente l'aspect allumé d'un dispositif selon l'invention, vu sous un angle de 10° avec l'axe optique dans le plan horizontal.

La figure 14 représente l'aspect allumé d'un dispositif selon l'invention, vu sous un angle de 10° avec l'axe optique dans le plan vertical.

La figure 15 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation du dispositif optique selon l'invention. La figure 16 est une vue en coupe selon un plan vertical du deuxième mode de réalisation du dispositif optique selon l'invention.

Les figures 17 et 18 représentent l'aspect allumé d'un dispositif optique selon le deuxième mode de réalisation, vu depuis l'axe optique du dispositif. La figure 19 est une vue en coupe selon un plan vertical d'un troisième mode de réalisation du dispositif optique selon l'invention.

Un premier mode de réalisation est décrit ci-après en référence aux figures 2 à 5. Le dispositif optique 1 est un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation d'un véhicule automobile, notamment un dispositif de signalisation de freinage. Le dispositif comprend une source surfacique de lumière 3, un organe de mise en forme 2 d'un faisceau lumineux déviant de premiers rayons lumineux 202, 203 du faisceau émis par une face 31 de la source surfacique de lumière, cet organe ne déviant pas des deuxièmes rayons lumineux 201 du faisceau émis par cette même face 31 de la source surfacique de lumière.

La source surfacique de lumière est rectangulaire et allongée. Par exemple, elle mesure environ 220 mm de longueur et environ 5 mm de hauteur. La source est destinée à être montée de sorte qu'elle s'étende horizontalement, sa face émettrice de lumière 31 étant orientée verticalement. L'axe optique 90 du dispositif optique est perpendiculaire à cette face 31 . Il intercepte la source au milieu de la hauteur de la face, de préférence au centre de la face F.

L'organe de mise en forme 2 est réalisé en matériau transparent comme du Polyméthacrylate de méthyle (PMMA). Il est par exemple obtenu par extrusion ou par moulage. L'organe de mise en forme s'étend parallèlement à la longueur de la source. Par exemple, la section de l'organe de mise en forme reste constante sur toute la longueur de la source. Alternativement, la section pourrait évoluer pour créer des effets de style.

L'organe de mise en forme comprend une partie supérieure 41 , une partie centrale 42 (à moitié représentée) et une partie inférieure (non représentée). La partie inférieure est par exemple symétrique à la partie supérieure relativement au plan horizontal passant par l'axe optique.

La partie supérieure 41 constitue un premier ensemble permettant que des rayons émis par la source sortent au niveau d'une face de sortie 25 du premier ensemble selon une direction sensiblement parallèle à l'axe optique 90.

La partie inférieure 43 constitue un deuxième ensemble permettant que des rayons émis par la source sortent au niveau d'une deuxième face de sortie du deuxième ensemble selon une direction sensiblement parallèle à l'axe optique 90.

La partie centrale 42 a pour fonction de relier mécaniquement la partie supérieure et la partie inférieure. Elle est également réalisée en matériau transparent de sorte que des rayons émis par la source puissent la traverser. Cette traversée est réalisée sans déviation (ou sans déviation significative) des rayons lumineux émis par la source. Ainsi, grâce au dispositif de mise en forme du faisceau, on obtient en sortie du dispositif optique une émission de lumière selon trois bandes 101 , 102 et 103, comme représenté à la figure 12. Par ailleurs, on obtient, avec un tel dispositif optique dont la source de lumière émet un flux lumineux de 21 Im, la grille photométrique représentée à la figure 10. Il est donc possible de réaliser un dispositif de signalisation de freinage avec une source de lumière de type diode électroluminescente organique présentant les dimensions mentionnées ci-dessus.

Les premiers rayons lumineux 202, 203 émis par la source forment dans le plan P un angle suffisamment important avec l'axe optique pour ne pas traverser la partie centrale 42 de l'organe de mise en forme. Ce plan P est de préférence un plan vertical normal à la face 31 de la source de lumière. Ainsi, ces premiers rayons lumineux sont émis vers la partie supérieure (ou la partie inférieure), entrent dans celle-ci au niveau d'une surface 26 et sont guidés par celle-ci comme décrit ci-après. Une fois dans la partie supérieure, un premier élément de réflexion 22, par exemple constitué par une face 22 de l'organe de mise en forme, dévie par réflexion des rayons. Cette réflexion est par exemple réalisée du fait d'une réflexion totale au niveau d'un dioptre, l'indice de réfraction de la partie supérieure étant supérieur à celui de l'environnement dans lequel elle se trouve. Alternativement, la face 22 peut être traitée, par exemple métallisée. Une fois réfléchis, les premiers rayons sont de nouveau réfléchis par un deuxième élément de réflexion 24, par exemple constitué par une deuxième surface 24. Cette réflexion est par exemple réalisée du fait d'une réflexion totale au niveau d'un dioptre, l'indice de réfraction de la partie supérieure étant supérieur à celui de l'environnement dans lequel elle se trouve. Alternativement, la surface 24 peut être traitée, par exemple métallisée. Une surface 23 permet de raccorder la surface 26 au deuxième élément de réflexion 24.

Le premier élément de réflexion 22 est de préférence plan et le deuxième élément de réflexion est par exemple cylindrique à section parabolique, le foyer F' de la parabole se trouvant au niveau de l'image du centre F de la face 31 par le premier élément de réflexion 22.

Une fois réfléchis, les premiers rayons sont de nouveau éventuellement déviés par la traversée d'un dioptre au niveau de la surface de sortie 25 du guide. En effet, cette face peut former un angle δ avec le plan vertical.

Les deuxièmes rayons lumineux 201 émis par la source forment dans le plan P un angle suffisamment faible avec l'axe optique pour traverser la partie centrale 42 de l'organe de mise en forme. Ainsi, ces deuxièmes rayons lumineux sont émis hors de l'organe de mise en forme au niveau de la partie centrale. Pour ce faire, les deuxièmes rayons lumineux traversent un premier dioptre 28 lors de leur entrée dans l'organe de mise en forme, puis traversent un deuxième dioptre 27 lors de leur sortie de l'organe de mise en forme. Ils sortent donc de l'organe de mise en forme au niveau d'une face 21 formée par le deuxième dioptre 27.

Les trois bandes 101 , 102 et 103 sont en fait réalisées par les rayons lumineux sortant des faces 21 , 25 et d'une autre face non représentée de la partie inférieure de l'organe de mise en forme. Compte tenu de la géométrie de l'organe de mise en forme, on remarque que lorsqu'on s'écarte de 10° de l'axe optique dans un plan horizontal, toutes les bandes restent visibles. Par contre, lorsqu'on s'écarte de 10° de l'axe optique dans un plan vertical, les bandes disparaissent. En effet, comme illustré aux figures 6 à 9, l'organe de mise en forme permet de « redresser » les rayons lumineux émis depuis la face 31 en formant un angle important avec l'axe optique dans le plan vertical P, c'est-à-dire que cet angle est réduit en sortie de l'organe de mise en forme. Par contre, la direction des rayons lumineux, émis par la face 31 en formant un angle important avec l'axe optique dans le plan horizontal , n'est pas corrigée.

Pour le faisceau global issu du dispositif optique, on obtient la répartition à l'infini représentée à la figure 6. Une coupe horizontale de cette répartition est représentée à la figure 7. Pour la bande supérieure 102 issue du dispositif optique, on obtient la répartition à l'infini représentée à la figure 8. Une coupe verticale de cette répartition est représentée à la figure 9.

Dans le premier mode de réalisation du dispositif optique, l'organe de mise en forme est par exemple réalisé en une pièce extrudée d'une longueur supérieure ou égale à celle de la source (220mm dans l'exemple), dont la section droite est construite comme suit : La section droite de la partie centrale est une portion d'anneau avec un rayon interne r1 tel que 2*r1 est supérieur et, de préférence, voisin (pour minimiser l'encombrement du système) de la hauteur de la source (par exemple pour une hauteur de source 5 mm, on peut prendre r1 = 3.5 mm) et avec un rayon externe r2 aussi petit que possible tout en restant compatible avec la fabrication de l'organe de mise en forme et/ou avec sa fonction de liaison mécanique de la partie supérieure à la partie inférieure (par exemple r2-r1 = 2.5 mm).

Un angle a entre une droite D passant par le bord supérieur de la diode électroluminescente organique et l'axe optique définit la demi-ouverture verticale du champ dans lequel la source est entièrement visible dans la bande centrale. Les rayons vus dans ce champ ne sont pas déviés par l'organe de mise en forme. Par exemple a=5°.

Un angle β entre la droite D et la normale au premier élément de réflexion 22 est supérieur ou égal (et de préférence égal, pour minimiser l'encombrement de l'organe de mise en forme) à l'angle de réflexion totale dans la matière de l'organe de mise en forme (pour du PMMA on a =asin(1/1 .49) soit β=42.2°). Dans ces conditions, tous les rayons issus de la source atteignant le premier moyen de réflexion 22 subissent une réflexion totale.

Un angle γ au-delà duquel, compte tenu de la directivité de la source, on considère qu'on peut négliger la lumière émise, c'est-à-dire tel que

est négligeable devant 1 .

Dans l'exemple, avec k=1 1 et γ=37°, le rapport ci-dessus vaut 0.067. F' est le symétrique de F par rapport au plan de la face 22.

M est l'intersection de la réflexion interne du rayon limite d'angle a (émis suivant la droite D) et de la droite parallèle à l'axe optique et passant par l'extrémité supérieure de la face 22 (extrémité déterminée par le rayon limite d'angle γ).

Enfin, l'image de la source par réflexion sur le plan 22 étant inclinée par rapport à l'axe optique du système, le maximum d'intensité du faisceau créé par la section parabolique supérieure n'est pas nécessairement situé sur l'axe horizontal : un angle de prisme δ permet de décaler angulairement le faisceau issu de la bande supérieure (par exemple δ=6°).

Suivant la valeur des paramètres choisis, la réflexion sur la section parabolique peut être une réflexion totale interne pour tous les rayons (c'est le cas dans l'exemple étudié). Dans les cas où ce ne le serait pas, la face 24 peut être métallisée. Le rendement peut alors être très légèrement diminué.

Un deuxième mode de réalisation est décrit ci-après en référence aux figures 15 à 18. Ce deuxième mode de réalisation de dispositif optique Y diffère du premier mode de réalisation décrit précédemment en ce que la surface 23 permettant de raccorder la surface 26 au deuxième élément de réflexion 24 (et ne jouant pas de rôle optique) est modifiée de sorte à créer les surfaces 231 et 232. Le but est de mettre en œuvre une surface diffusante afin de créer un fond lumineux entre les bandes 101 , 102 et 103. Pour ce faire, il faut que certains rayons lumineux sortent de l'organe de mise en forme au niveau des surfaces 22. Pour que cet effet soit significatif (voire simplement visible), il convient de donner à cette surface diffusante 232 une forme adaptée permettant d'intercepter les rayons émis avec un angle supérieur à l'angle y, mais proche de cet angle (au-delà de 47°, on ne recueille plus, dans notre exemple, que 1 % du flux lumineux). De tels rayons, sont réfléchis sur la surface diffusante 232 avant de sortir de l'organe de mise en forme au niveau des surfaces 22. Ceci permet, comme représenté aux figures 17 et 18, d'obtenir, entre les bandes 101 et 102 et/ou entre les bandes 101 et 103, des zones 104 d'émissions lumineuses de faible intensité.

Un troisième mode de réalisation est décrit ci-après en référence à la figure 19. Ce troisième mode de réalisation de dispositif optique 1 " diffère du premier mode de réalisation décrit précédemment en ce que, dans les parties supérieure 41 " et inférieure, les rayons lumineux sont déviés par réfraction et non par réflexion. Pour ce faire, les parties supérieure et inférieure comprennent des dioptres 251 , 252, 253 et 254. Ces dioptres sont par exemple des cylindres dont les sections sont des portions d'ovales de Descartes. La partie centrale 42" peut être identique à celle décrite dans le premier mode de réalisation.

Les premiers rayons lumineux 302, 303 émis par la source forment dans le plan P un angle suffisamment important avec l'axe optique pour ne pas traverser la partie centrale 42" de l'organe de mise en forme. Ainsi, ces premiers rayons lumineux sont émis vers la partie supérieure 41 " (ou la partie inférieure) et entrent dans celle-ci au niveau d'une surface 28. Les premiers rayons sont ensuite déviés lors de la traversée des dioptres. Par exemple, le rayon 302 entre dans la partie supérieure au niveau de la face 28 sans être dévié et sort de la partie supérieure au niveau du dioptre 251 en étant dévié par celui-ci. De manière similaire, le rayon 303 entre dans la partie supérieure au niveau de la face 28 sans être dévié et sort de la partie supérieure au niveau du dioptre 252 en étant dévié par celui-ci. Les deuxièmes rayons lumineux 301 émis par la source forment dans le plan P un angle suffisamment faible avec l'axe optique pour traverser la partie centrale 42 de l'organe de mise en forme. Ainsi, ces deuxièmes rayons lumineux sont émis hors de l'organe de mise en forme au niveau de la partie centrale 42". Pour ce faire, les deuxièmes rayons lumineux traversent un premier dioptre 28 lors de leur entrée dans l'organe de mise en forme, puis traversent un deuxième dioptre 27 lors de leur sortie de l'organe de mise en forme. Ils sortent donc de l'organe de mise en forme au niveau d'une face 21 formée par le deuxième dioptre 27.

Bien entendu, avec ce troisième mode de réalisation, on n'observe pas trois bandes de lumière, mais 9 dans l'exemple représenté en supposant que la partie inférieure est symétrique à la partie supérieure.

Ces différents modes de réalisation peuvent, sauf incompatibilité technique, être combinés.

Dans les différents modes de réalisation, les seconds rayons lumineux sont les rayons émis, en projection sur le plan P, dans le secteur délimité par la droite D, sa symétrie par rapport à l'axe optique et la source et les rayons dont les prolongements n'interceptent la droite D ou sa symétrie qu'au-delà du dioptre 27. Les projections des premiers rayons lumineux sur le plan P, dans le secteur, interceptent la droite D ou sa symétrie par rapport à l'axe optique interceptent la droite D ou sa symétrie avant le dioptre 27.

Dans les différents modes de réalisation, le dispositif optique comprend un boîtier 91 fermé par une glace de fermeture 92 à l'intérieur duquel se trouvent la source surfacique de lumière et l'organe de mise en forme.

L'organe de mise en forme est réalisé par une pièce monobloc transparente.

Les premiers et deuxièmes rayons traversent l'organe de mise en forme. On considère que les deuxièmes rayons traversant la partie centrale de l'organe de mise en forme ne sont pas déviés par l'organe de mise en forme. Dans les modes de réalisation décrits, ceci n'est vrai que pour les rayons lumineux émis depuis l'axe longitudinal de la face 31 . En effet, un rayon lumineux émis depuis le bord supérieur de la face 31 parallèlement à l'axe optique est légèrement dévié lors de la traversée du premier dioptre 28, puis de nouveau légèrement dévié lors de la traversée du deuxième dioptre 27.

De préférence, dans ce document, on considère qu'un rayon n'est pas dévié par l'organe de mise en forme si sa projection dans le plan P n'est pas déviée par celui-ci de plus de 5°. En corollaire, on considère qu'un rayon lumineux n'est dévié que si sa projection dans le plan P est déviée de plus de 5°.

Dans les différents modes de réalisation, le dispositif optique est un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation comprenant un boîtier 91 fermé par une glace de fermeture 92. Le dispositif optique présente par ailleurs un axe optique 90.

Dans les différents modes de réalisation, l'aire d'émission de la source surfacique de lumière est de préférence supérieure à 1 cm 2 , voire supérieure à 5 cm 2 , voire supérieure à 10 cm 2 .

Dans les différents modes de réalisation, le dispositif présente des éléments de positionnement et de maintien de la source relativement à l'organe de mise en forme. Le dispositif décrit plus haut a une section constante sur toute sa longueur. Cependant, on peut imaginer que la géométrie de sa section évolue le long du dispositif. Par ailleurs, on peut imaginer que le dispositif ne soit pas rectiligne comme représenté sur les figures mais qu'il présente au moins une courbure.

La source de lumière peut comprendre plusieurs éléments surfaciques émettant de la lumière, notamment plusieurs diodes électroluminescentes organiques. La diode électroluminescente organique peut être du type conformable. Par exemple, elle peut être réalisée par un film qu'il est possible de déposer sur une surface, notamment sur une surface gauche. Alternativement, elle peut être réalisée grâce à une technique d'impression des différentes couches, notamment par une technique d'impression sur une surface gauche.

Un tel dispositif 60 de diode électroluminescente organique est représenté à la figure 20. Le dispositif comprend une diode électroluminescente organique 62 et un générateur de tension électrique 61 . La diode électroluminescente organique comprend plusieurs couches : une cathode 63, une anode 65 et une couche organique 64. Lorsque la couche organique est soumise à une tension électrique, elle émet un rayonnement lumineux 66 se propageant au travers de l'anode 65 qui est transparente relativement à ce rayonnement. La couche organique peut éventuellement comprendre différentes strates 641 à 645 en matériaux organiques différents. De préférence, on utilise des diodes électroluminescentes organiques comprenant des strates supplémentaires. En plus de la strate 643 émettrice de lumière, la couche organique comprend une strate 641 favorisant le transport des électrons jusqu'à la strate émettrice 643 et une strate 645 favorisant le transport des trous jusqu'à la strate émettrice 643. La couche organique peut aussi comprendre une strate 642 bloquant les trous provenant des strates inférieures 643 à 645 et une strate 644 bloquant les électrons provenant des strates supérieures 641 à 643. L'ensemble de ces strates constitue une microcavité dont l'épaisseur est ajustée pour créer une résonance optique. Ainsi, on réalise des réflecteurs interférentiels sélectifs qui constituent des cavités résonnantes. Par exemple, on peut utiliser une diode électroluminescente organique du type décrit dans le document FR 2 926 677. Le dispositif optique selon l'invention permet par exemple d'assurer l'une des fonctions suivantes : signalisation de position du véhicule, signalisation de changement de direction, signalisation de recul, signalisation de freinage, signalisation en cas de brouillard.

Lorsque le dispositif optique est désactivé, c'est-à-dire lorsque la source surfacique n'émet pas de lumière, un observateur voit, lorsqu'il regarde de face le dispositif, la source de lumière comme si celle-ci se trouvait sur chacune des faces 21 et 25 ou 251 à 254. Dans le cas d'une diode électroluminescente organique, les faces 21 et 25 ou 251 à 254 présentent donc un aspect métallique.