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Title:
OPTICAL DEVICE WITH CYLINDRICAL LENS SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/018518
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a projection system, with a light source, such as a still or moving image projector, a lenticular system and a screen for production of relief images. The lenticular systems have cylindrical lenses. The advantages with respect to prior art are improved resolution as seen by the spectator with reduction in volume of the projected data and a simple, economically and easily controlled assembly. The above also permits the production of multi-projectors for projecting 3D-animations of fixed images, lighting and other decorative objects.

Inventors:
GUIGAN FRANCK (FR)
GUIGAN-REINHARD MARTINE (FR)
GUIGAN ANTOINE (FR)
GUIGAN CHARLES (FR)
GUIGAN PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/001893
Publication Date:
February 23, 2006
Filing Date:
July 22, 2005
Export Citation:
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Assignee:
GUIGAN FRANCK (FR)
GUIGAN-REINHARD MARTINE (FR)
GUIGAN ANTOINE (FR)
GUIGAN CHARLES (FR)
GUIGAN PIERRE (FR)
International Classes:
G03B21/10; G02B30/27; G03B21/62; H04N5/74; H04N13/363
Domestic Patent References:
WO2003032079A12003-04-17
Foreign References:
EP0905556A21999-03-31
US5192969A1993-03-09
EP0791847A11997-08-27
Attorney, Agent or Firm:
Cabinet, Beau Lomenie DE. (Paris Cédex 07, Paris Cédex 07, FR)
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Description:
Dispositif optique à réseau de lentilles cylindriques

La présente invention a pour objet un dispositif de projection associant un ou plusieurs projecteurs virtuels ou réels avec un ou plusieurs réseaux lenticulaires, pour permettre la vision d'images fixes ou animées plates ou en 3D sans qu'il soit nécessaire de porter des lunettes spécifiques. Les dispositifs optiques connus sous le nom de réseaux lenticulaires, qui sont souvent constitués par une plaque de matériau transparent dont une face est plane et l'autre comprend un grand nombre de lentilles cylindriques ou sphériques, peuvent être utilisés pour émettre des images différentes selon les directions. Ils sont utilisés en particulier pour la production d'images en relief ou pour la restitution d'animations. Dans ces systèmes connus, l'image qui est apposée sur la face arrière du réseau lenticulaire est appelée ci-après « image entrelacée » parce qu'elle comporte des pixels (pixel vient de « picture élément » et signifie une partie élémentaire d'image) provenant de plusieurs images différentes, ces images que l'on appelle ci-après « images primaires » étant vues successivement par l'œil du spectateur lorsque ce dernier se déplace horizontalement dans un plan parallèle à l'image entrelacée. L'image entrelacée peut être produite par deux méthodes connues ci-après dénommées la « méthode, par calcul » et la « méthode par projection ». S La « méthode par calcul » Dans cette méthode, l'image entrelacée est calculée à partir des images primaires. Elle est ensuite imprimée sur du papier ou au dos du réseau lenticulaire lui-même, ou bien produite par un écran électronique, ou bien encore projetée sur un écran dépoli par un projecteur situé à l'arrière dudit réseau lenticulaire. " Cette méthode peut être considérée comme connue depuis 1903, puisque, à cette date, F. Ives a déjà utilisé une plaque à fentes verticales comme barrière de parallaxe permettant de voir une image entrelacée comportant des stries verticales alternées provenant d'images œil-droit et d'images œil-gauche (Parallax stereogram and process for making same. Brevet ϋ.S. 725,567, Avril 1902). • Pour augmenter l'angle de visibilité et les positions possibles de vue, Kanolt et H. Ives ont utilisé plus de stries par fente. " De très nombreux documents décrivent depuis longtemps des réseaux lenticulaires associés à des dispositifs affichant les images entrelacées par des moyens électroniques, et de très nombreux perfectionnements ont été proposés dans cette famille de produits. On peut citer en particulier : • EP 0 791 847 A (KONINKLIJKE- PHILIPS ELECTRONICS N.V.- 27 août 1997) qui utilise exclusivement des lentilles cylindriques et propose d'incliner ces lentilles par rapport à-la verticale. • FR2782438 (Allio Pierre - 18 février 2000) qui propose de modifier le calcul d'entrelacement en permutant les sub-pixels R, V et B. S La « méthode par projection » Dans cette méthode, l'image entrelacée est obtenue par proj.ection sur le réseau lenticulaire 3 des images dites primaires à partir de projecteurs situés à des emplacements différents. Ces projecteurs peuvent être aussi bien des projecteurs réels que des projecteurs virtuels, dans le sens où le fait de disposer par exemple un projecteur le long d'un miroir donne naissance à un second projecteur virtuel situé à côté du premier. Cette méthode peut être mise en œuvre de deux façons différentes, toutes deux connues : la rétro-projection et la projection directe. S la rétro-projection La surface de projection comporte dans ce cas, dans l'ordre à partir du projecteur 1, un premier réseau lenticulaire 3 dit réseau amont, un écran 4 qui est un dépoli, et un deuxième réseau lenticulaire 5 dit réseau aval. Le spectateur se trouve face audit deuxième réseau lenticulaire, c'est-à-dire du côté opposé au projecteur 1. A chaque lentille du réseau lenticulaire amont, correspond sur l'écran un nombre de zones éclairées par les projecteurs réels ou virtuels qui est égal au nombre de points de vue de l'image stéréoscopique, et une lentille du réseau lenticulaire aval qui sert au spectateur à voir ces zones éclairées. " Selon la demande de brevet FR-2705009, un tel rétro-projecteur vidéo stéréoscopique est connu notamment de l'article de Chin Hasegawa et collaborateurs intitulé "Three dimensional image technology" publié le 25.07.91 dans le compte-rendu TEC 1991 (Tokyo - Japon) . Il comporte un premier réseau lenticulaire cylindrique en amont d'un écran diffusant, et un deuxième réseau lenticulaire cylindrique en aval de l'écran diffusant. A chaque lentille cylindrique du premier réseau lenticulaire, correspond un nombre de lignes verticales égal au nombre de points de vue de l'image stéréoscopique. Une telle image ainsi formée sur l'écran diffusant (dépoli) est reprise de manière classique par le deuxième réseau. Les réseaux ont un pas égal à n fois la taille d'un pixel, n étant le nombre de points de vue. " Le brevet WO 00/35204 A (ZEBRA IMAGING, INC) du 15 juin 2000 (2000-06-15) a pour objet un dispositif optique obtenu par juxtaposition de dispositifs élémentaires appelés « lentslet pixel modules », chacun de ces dispositifs élémentaires comprenant à la fois la lentille et la zone de pixels correspondant à cette lentille. Le document WO 00/35204 s'intéresse autant aux réseaux lenticulaires à lentilles sphériques qu'aux réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques, et décrit à sa figure 5 un réseau lenticulaire à lentilles sphériques de type « fIy' s- eye ». Ce document s'intéresse principalement à la méthode dite « par calcul » et n'envisage la méthode dite « par projection » que pour la constitution dudit « lenslet pixel module », et non pas pour la totalité de l'image comme c'est le cas dans la présente demande, uniquement dans la mise en œuvre par rétro-projection, et non pas dans la mise en œuvre par projection comme c'est le cas dans la présente demande. • Dans une communication au « 31st International Conférence on Computer Graphics and Interactive Technique, SIGGRAPH 2004 », Wojciech Matusik et Hans-peter Pfister, du MERL (Mitsubishi Electric Research Laboratories - Cambridge, MA. USA) , ont publié, sous le titre « 3D TV : A Scalable System for Real-Time Acquisition, Transmission, and Autostereoscopic Display of Dynamic Scènes » une description d'un tel dispositif. S la projection directe La surface de projection est constituée dans ce cas d'un seul réseau lenticulaire 3, et le spectateur se trouve du même côté que le projecteur 1 par rapport à cet ensemble. Du côté opposé au spectateur se trouve l'écran 4 sur lequel se forme l'image entrelacée. • Le principe de la projection sur réseau lenticulaire à lentilles cylindrique doit être considéré comme connu au moins depuis 1931, date à laquelle H.Ives a inventé le multi-projecteur à réseau lenticulaire. Il a peint la face arrière d'un réseau lenticulaire avec une peinture diffusante et l'a utilisé comme une surface de projection pour 39 projecteurs de diapositives (IVES, H. E. 1931. The projection of parallax panoramagrams. Journal of the Optical Society of America, 21 (JuIy), 397-409. " On retrouve une antériorité similaire le 25.07.91, date de publication de l'article de Chin Hasegawa et collaborateurs intitulé "Three dimensional image technology" cité plus haut, puisque le projecteur crée bien une image entrelacée par projection à travers ledit premier réseau lenticulaire cylindrique. Les deux modes de mise en œuvre connus de la méthode par projection ont été perfectionnées ultérieurement, en particulier par le brevet US 5 192 969 A (IGARASHI ET AL) du 9 mars 1993 (1993-03-09), qui expose comment on peut utiliser des miroirs pour projeter sur l'ensemble [réseau lenticulaire + écran] plusieurs images à partir d'un même projecteur. Ce document expose que cette technique s'applique aussi bien à la projection directe qu'à la rétro projection. Ces systèmes de projection directe selon l'art antérieur comportent deux inconvénients connus : 1. les réflexions parasites en cas de projection directe. 2. la faible qualité des images dans le cas d'une projection de plusieurs images primaires par le même projecteur selon la disposition décrite dans lé brevet US 5 192 969 A (IGARASHI ET AL) . 1. les réflexions parasites en cas de projection directe. Lorsque l'on projette une image sur un réseau lenticulaire, une partie de l'image est nécessairement réfléchie par la face du réseau qui fait face au projecteur, laquelle ne peut pas perdre ses qualités de réflexion sans que les lentilles perdent simultanément leur efficacité. Ce problème apparaît en particulier lorsque l'on utilise des réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques verticales, que ces réseaux sont situés dans des plans verticaux et que le projecteur est situé face à l'écran, mais il apparaît aussi dans la plupart des autres cas. Les auteurs qui ont décrit cette solution technique et qui l'ont essayée n'en on peut-être pas été entièrement satisfaits, car la vérité est qu' elle ne fonctionne pas de façon satisfaisante parce que le spectateur est ébloui par le reflet du projecteur dans l'écran, ce reflet prenant la forme d'une bande lumineuse perpendiculaire à l'axe longitudinal des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire. C'est probablement pour cette raison que de tels dispositifs, et en particulier la projection directe proposée par le brevet US 5 192 969 A (IGARASHI ET AL), n'ont pas connu de grande diffusion commerciale. Il est évidemment possible de déposer sur la surface du réseau lenticulaire une couche antireflet comme une couche de fluorure de magnésium, mais ceci a un coût significatif, diminue la luminosité, et certains reflets parasites résiduels persistent. 2. La faible qualité des images dans le cas d'une projection de plusieurs images primaires par le même projecteur. Il est possible, en utilisant des miroirs ou d'autres dispositifs connus déviant une partie du faisceau lumineux d'un projecteur unique, de créer des projecteurs virtuels à partir du projecteur unique considéré. Dans le texte et les revendications qui suivent, on entend par « projecteur » aussi bien un projecteur existant réellement qu'un projecteur virtuel créé par de tels procédés. Selon l'art antérieur, dans la configuration dans laquelle les images primaires sont projetées avec un seul projecteur existant réellement, ces images sont alignées horizontalement et séparées en aval de l'objectif de projection par un dispositif optique spécifique comme par exemple les miroirs décrits dans le brevet US 5 192 969 A (IGARASHI ET AL) . Ce principe connu consiste à réduire les images primaires en largeur, par exemple pour que plusieurs images primaires juxtaposées horizontalement forment ensemble une image de la taille d'une image aux proportions classiques des images pouvant être enregistrées par une caméra du commerce ou diffusées par un projecteur du commerce. Cette déformation des images primaires nuit à leur qualité puisque ces images conservent leur définition d'origine quand au nombre de lignes de pixels, mais perdent chacune par exemple N-I colonnes de pixels sur N si l'on a juxtaposé N images. La présente invention a l'avantage de permettre une réalisation très simple, rustique et bon marché de dispositifs de projection d'images en relief et ou animées, ne présentant pas ces deux inconvénients. Selon un premier aspect, elle a pour objet un dispositif de projection avec un seul projecteur qui n'a pas l'inconvénient lié à la déformation des images à projeter, tout en permettant de minimiser le volume des données projetées. Selon un second aspect, elle a pour objet un dispositif de projection avec un "ensemble de plusieurs projecteurs dénommé « Multi-projecteur », . qui permet de projeter simultanément un très grand nombre d'images primaires. Selon les deux aspects, les images peuvent être fixes ou animées. Le dispositif proposé est un système de projection comprenant : o plusieurs dispositifs de projection d'images réels ou virtuels dits « projecteurs » 1, la, Ib et suivants comportant chacun : " au moins une image à projeter 61 dite « image primaire » • et au moins une lentille convergente ou un système optique équivalent dit « objectif » 111, o un écran de projection dit « écran » 4 ; o un dispositif dit « réseau lenticulaire » 3 situé entre l'objectif 111 du projecteur 1 et ledit écran 4, ledit réseau lenticulaire comportant une pluralité de dispositifs optiques dits « dispositifs élémentaires » juxtaposés, lesdits dispositifs élémentaires comprenant chacun une lentille élémentaire cylindrique convergente ou un système optique équivalent dit « lentille élémentaire » 31, caractérisé par le fait qu'il comporte un moyen de dévier les rayons lumineux issus du projecteur et reflétés par le sous-ensemble du dispositif comportant le réseau lenticulaire 3 et l'écran 4. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : Q ledit moyen de déviation des rayons lumineux issus du projecteur est constitué par la concavité dudit sous-ensemble du dispositif comportant le réseau lenticulaire 3 et l'écran 4 ; Q ledit moyen de déviation des rayons lumineux issus du projecteur est constitué par une multitude de petits prismes juxtaposés devant le réseau lenticulaire 3, côté projecteur 1 ; Q une image primaire 61 à projeter par l'objectif 111 d'un projecteur 1 a sensiblement les mêmes proportions que la surface utile de l'ensemble composé par le réseau lenticulaire 3 et l'écran ; Q les N images primaires 61, 62, 63 et suivantes sont juxtaposées en un damier ; O ledit damier comporte le même nombre de lignes et de colonnes ; Q les lentilles élémentaires du réseau lenticulaire sont organisées en lignes inclinées par rapport à un axe dit « Axe Horizontal », étant précisé que l'on entend ci-avant et ci-après par Axe Horizontal et par Axe Vertical des axes perpendiculaires entre eux qui sont respectivement : o parallèle au bord inférieur et au bord supérieur de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe Horizontal o parallèle au bord gauche et au bord droit de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe Vertical ; D l'angle d'inclinaison desdites lignes de lentilles par rapport à un axe dit « Axe Horizontal » a une tangente égale à [ N1/2 x H / L ] c'est à dire la hauteur H d'une image primaire multipliée par le produit de la racine carrée du nombre N d'images primaires, l'ensemble étant divisé par la largeur L d'une image primaire ; Q l'image sur l'écran 4 de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 produite par une lentille élémentaire du réseau lenticulaire est un polygone qui a un côté commun avec un côté de l'image voisine de la pupille d'un autre objectif réel ou virtuel 112 produite par la même lentille élémentaire du réseau lenticulaire ; Q le dispositif comprend un dispositif optique complémentaire dit « répartiteur optique » 2, constitué de plusieurs dispositifs optiques élémentaires dits « déviateurs » 21, 22 et suivants déviant chacun les rayons lumineux issus de l'objectif 111 du projecteur 1 de telle sorte que chacune des images primaires soit projetée sensiblement sur la même surface de l'écran de projection 4 ; Q ledit répartiteur optique 2, comprend sur l'une de ses faces autant de dioptres divergents que de déviateurs 21, 22 et suivants et sur- l'autre de ses faces un dioptre convergent 105 ; Q le réseau lenticulaire 3 a des caractéristiques dimensionnelles telles qu'il correspond à la présentation de N+l images, N étant le nombre d'images primaires ; Q le dispositif comporte une imprimante imprimant à la demande les images primaires ; D le dispositif comporte un moyen permettant de modifier l'une au moins de ses caractéristiques géométriques ; Q la surface de l'écran 4 comporte des moyens de diffusion de la lumière dans le plan de l'écran 4, de telle sorte que la zone de l'écran 4 prenant l'intensité et la couleur de l'image de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 produite par une lentille élémentaire du réseau lenticulaire, ait une surface sensiblement plus grande que celle de ladite image ; O l'écran 4 est constitué des deux éléments suivants : o une surface dépolie ou diffusante, o et une surface réfléchissante située du côté de la surface dépolie opposée au projecteur ; P l'écran 4 est constitué de plaques indépendantes. L'invention sera bien comprise, et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, laquelle est illustrée par les figures 1 à 21 qui représentent -toutes des vues de dispositifs ou de sous-ensembles de dispositifs selon l'invention. Figure 1, une vue en perspective d'un dispositif comprenant quatre projecteurs 1, la, Ib, et Ic alignés horizontalement qui sont associés à un réseau lenticulaire concave 3 à lentilles sphériques et à un écran de projection 4 lui aussi concave ; Figures 2 et 3, deux vues en perspective d'un réseau lenticulaire 3 comportant un moyen de déviation des reflets parasites provenant du projecteur 1, vu du côté dudit projecteur 1, ce moyen consistant en une série de prismes parallèles horizontaux situés entre le plan des lentilles élémentaires 31 et 32 du réseau lenticulaire 3 et le projecteur 1, et ayant pour effet de dévier le rayon lumineux Rp provenant du projecteur 1 dans la direction Rd, et de créer un rayon réfléchi Rr symétrique de Rp par rapport à la perpendiculaire N à la face 105n de l'un desdits prismes. Figure 4, une vue en perspective d'un assemblage de quatre projecteurs la, Ib, Ic et Id qui sont associés à un réseau lenticulaire vertical plan à lentilles cylindriques verticales 3 et à un écran de projection 4; Figure 5, une vue en perspective d'un assemblage de quatre projecteurs 1, Ib, Ic et Id pouvant être associés à un réseau lenticulaire à lentilles cylindriques inclinées; Figure 6, une vue en perspective d'une variante du dispositif représenté à la figure 4, dans lequel la pupille de la lentille de l'objectif est un rectangle. Figure 7, une vue en perspective d'une variante du dispositif représenté à la figure 5, dans lequel la pupille de la lentille de l'objectif est un polygone. Figure 8, une vue en perspective d'un dispositif selon un mode de réalisation ne comportant qu'un seul projecteur réel 1 associé à un répartiteur optique 2, ce qui équivaut à quatre projecteurs virtuels, l'écran 4 étant constitué par la juxtaposition de plaques indépendantes 81, 82 et suivantes ; Figure 9, une vue en perspective d'un répartiteur optique 2 dans lequel les déviateurs élémentaires 21, 22, 23 et 24 sont des prismes ; Figure 10, une vue en perspective d'une variante du répartiteur optique 2 comportant 16 déviateurs élémentaires 21, 22, 23 et 24 et suivants, avec o un dioptre sphérique concave par déviateur o et un dioptre sphérique convexe unique sur la face du répartiteur opposée au projecteur 1 ; Figure 11, une vue en perspective d'une autre variante du répartiteur optique 2 comportant 9 déviateurs élémentaires 21, 22, 23 et 24 et suivants, avec o un dioptre sphérique concave par déviateur o et un.dioptre plan sur l'autre face du répartiteur ; Figure 12, une vue en perspective d'un répartiteur optique 2 similaire à celui des figures 11 ou 13, dont les dioptres sont remplacés par des lentilles de Fresnel situées sur les deux faces d'une feuille de matériau transparent. Figure 13, une vue en perspective d'un répartiteur optique du même type que celui représenté à la figure 10, associé à une lentille divergente 102 et à une lentille convergente 103, ce qui a pour effet que les images de la pupille de l'objectif du projecteur 1 sur l'écran 4 soient plus grandes. Figure 14, une vue en perspective d'une variante du dispositif selon l'invention, projetant 16 images primaires avec un répartiteur optique composé de miroirs ; Figure 15, une vue en perspective d'un rétroprojecteur selon l'invention, dont le projecteur 1 projette 4 images primaires en damier sur un répartiteur optique composé de 4 déviateurs 21, 22, :23 et 24 qui sont ici des miroirs formant une pyramide, le dispositif comportant un réseau lenticulaire supplémentaire 5 ajouté au dos de l'écran 4 ; Figure 16, une vue en perspective d'un composant d'un dispositif selon l'invention, dans lequel le projecteur 1 comporte " une source lumineuse 12 qui est un tube lumineux, " un ensemble 6 de 8 images primaires, " un ensemble 11 de 8 objectifs 111, 112, 113 et suivants qui sont des lentilles convergentes à pupille rectangulaire, et est associé à une lentille cylindrique convergente 101 et à une lentille cylindrique divergente 102 ; Figure 17, une vue en coupe du composant illustré à la figure 16 ; Figure 18, une vue en perspective d'un sous-ensemble selon l'invention composé d'une juxtaposition de projecteurs la, Ib et suivants identiques à ceux des figures 16 et 17, associés à un écran et à un réseau lenticulaire 3 non représentés; Figure 19, une vue en perspective d'une version particulièrement économique et lumineuse d'un projecteur selon l'invention. Figure 20, une vue en perspective d'un assemblage d'images primaires 61, 62 et suivantes sur une bande élastique 200, permettant d'écarter les images primaires les unes des autres en tendant plus ou moins la bande élastique rectangulaire 200 dans le sens de sa longueur. Figure 21, une- vue en perspective d'un accessoire pour automobile selon l'invention permettant au conducteur d'une automobile d'évaluer facilement la distance à laquelle il doit se situer de la voiture qui le précède. La figure 1 montre un premier mode de mise en œuvre simplifié de l'invention, dans laquelle : •S A projecteurs 1, la, Ib et Ic sont alignés horizontalement ; S le réseau lenticulaire 3, constitué de lentilles élémentaires cylindriques, a une forme concave ; v' chacun des projecteurs projette une image différente sur la totalité de la surface du réseau lenticulaire 3, et donne naissance à travers les lentilles élémentaires de ce réseau lenticulaire 3 à 4 matrices de lignes sur l'écran 4 qui est également concave. La concavité de l'écran est calculée par l'homme de l'art de telle sorte que les reflets de l'écran sur cette surface, s'il s'agissait d'un miroir, soient concentrés dans une zone où ne se trouve aucun spectateur. Les figures 2 et 3 montrent une autre façon de résoudre le problème des réflexions parasites, cette fois sans qu'il soit nécessaire d'avoir un écran concave qui est plus encombrant qu'un écran plan. Le moyen de dévier les rayons lumineux issus du projecteur consiste en une série de prismes parallèles horizontaux situés entre le plan des lentilles élémentaires 31 et 32 du réseau lenticulaire 3 et le projecteur 1, et ayant pour effet de dévier le rayon lumineux Rp provenant du projecteur 1 dans la direction Rd, et de créer un rayon réfléchi Rr symétrique de Rp par rapport à la perpendiculaire N à la face 105n de l'un desdits prismes. Ainsi se trouve résolu le problème des réflexions parasites en cas de projection directe dont on a vu qu'il rendait pratiquement impossible la méthode de projection directe. Cette méthode a des avantages considérables par rapport à l'art antérieur : 1. le faible coût de réalisation, la grande robustesse et la grande tolérance dimensionnelle ; 2. l'augmentation du nombre d'images primaires pour une qualité donnée d'image perçue exprimée en nombre de pixels, due au fait que les pixels produits par projection à travers une lentille peuvent être très significativement plus petits que des pixels imprimés ; 3. la suppression du verrou de la dimension maximale des écrans utilisant la méthode dite « par calcul » : il est pratiquement impossible ou très difficile et coûteux de fabriquer de grands réseaux lenticulaires ou d'accoler de petits réseaux car se pose dans ce cas le problème de la synchronisation entre les réseaux élémentaires (il faut qu'un spectateur situé à un emplacement donné voie sur tous les réseaux élémentaires des portions d'images correspondant tous à la même image primaire) ; il est très difficile et coûteux de positionner correctement de grandes images entrelacées sur de grands réseaux lenticulaires, et encore plus de maintenir ce positionnement lors de variations de l'hygrométrie ou de la température ambiantes ; 4. l'augmentation du nombre d'images primaires pour une qualité donnée d'image perçue exprimée en nombre de pixels, dans le cas d'utilisation d'écrans de grande taille, parce que les pupilles des lentilles peuvent elles-aussi être de plus grande surface sans que cela conduise à une diminution du nombre de pixels vus par le spectateur ; On pourrait penser que cette augmentation du nombre d'images primaires n'a pas d'importance lorsque, pour la télévision en relief, .on ne souhaite afficher que 4 ou 9 images primaires différentes. Il n'en est rien. La qualité du relief dépend en effet de la netteté de la séparation des zones provenant des différentes images primaires à l'intérieur d'un ensemble de pixels présents sur l'écran, provenant d'images primaires différentes, et visibles à travers une même lentille élémentaire du réseau lenticulaire. Cette netteté de la séparation dépend directement des facteurs exposés ci-dessus qui conditionnent le nombre de pixels correspondant à une lentille élémentaire. On peut constater sur la figure 3 que les lentilles cylindriques 31, 32 et suivantes du réseau lenticulaire 3 sont inclinées par rapport à 1'horizontale. L'intérêt d'une telle disposition est qu'il est alors possible de disposer les projecteurs non pas en une ligne horizontale comme sur la figure 1, ou même en plusieurs lignes horizontales décalées en largeur comme sur les figures 4 et 6, mais en un damier de lignes et de colonnes comme sur les figures 5 et 7. Chacun des objectifs peut en effet dans ce cas éclairer à travers une lentille élémentaire du réseau lenticulaire une ligne de pixels différente sur l'écran 4. Ceci procure un avantage très important lorsque les projecteurs ne sont pas tous réels, comme cela est illustré par la figure 8, mais virtuels. Cette figure montre une mise en œuvre du dispositif selon l'invention comprenant : " un projecteur qui est ici unique pour des raisons d'économie ou de simplicité, ce projecteur projetant 4 images primaires 61, 62, 63 et suivantes juxtaposées en damier, chacune des images correspondant à un point de vue différent de la scène, " un répartiteur optique 2 déviant les rayons lumineux de telle sorte que chacune des images soit finalement projetée sur la totalité de la surface de projection décrite ci-après, • et une surface de projection elle-même composée d'un écran 4 sur lequel sont apposées des plaques de réseau lenticulaire à lentilles cylindriques 81, 82 et suivantes, l'ensemble de ces plaques formant le réseau lenticulaire 3. Chaque image primaire est projetée sur l'un des déviateurs 21, 22 et suivants, du répartiteur 2, lequel dévie les rayons lumineux de telle sorte que les 4 images soient projetées sans déformation sur la totalité de la surface du réseau lenticulaire 3. La disposition des images en damier offre un avantage très important qui est que toutes les images projetées par un même projecteur conservent les mêmes proportions et que leur qualité est donc limitée de la même valeur en largeur et en hauteur lorsqu'elles ont une surface limitée, ce qui est toujours le cas puisque ces images ne peuvent avoir une dimension infinie. On peut aussi exprimer cette règle d'une façon plus générale en disant qu'une image primaire 61 à projeter par le projecteur doit avoir sensiblement les mêmes proportions que la surface utile de l'ensemble composé par le réseau lenticulaire 3 et l'écran 4. La meilleure disposition est ainsi obtenue lorsque le damier comporte le même nombre de lignes et de colonnes. Il est donc avantageux que les lentilles soient organisées en lignes inclinées par rapport à un axe dit « Axe Horizontal » étant précisé que l'on entend ci-avant et ci-après par Axe Horizontal et par Axe Vertical des axes perpendiculaires entre eux qui sont respectivement : o parallèle au bord inférieur et au bord supérieur de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe Horizontal o parallèle au bord gauche et au bord droit de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe Vertical. Le meilleur angle est celui dont la tangente est égale à [ N1/2 x H / L ] c'est à dire la hauteur H d'une image primaire multipliée par le produit de la racine carrée du nombre N d'images- primaires, l'ensemble étant divisé par la largeur L d'une image primaire. La pupille de l'objectif 111 illustré à la figure 5 est un rectangle, au lieu d'être un disque comme pour la plupart des projecteurs du commerce. Cela a pour effet que les lignes lumineuses obtenues par projection à travers les lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3 ont -sur toute leur largeur la même luminosité. Ces surfaces sont de préférence des parallélogrammes accolés comme cela est illustré par les figures 6 et 7, l'homme, de l'art calculant aisément la surface et la forme de la pupille en fonction des positions respectives du projecteur et des autres éléments du dispositif. L'avantage est que la luminosité du dispositif est alors pratiquement constante quel que soit l'emplacement du spectateur. Pour obtenir cette luminosité pratiquement constante, il faut que l'image sur l'écran 4 de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 à travers une lentille élémentaire du réseau lenticulaire soit un polygone qui ait un côté commun avec un côté de l'image voisine de la pupille d'un autre objectif réel ou virtuel 112 à travers la même lentille élémentaire du réseau lenticulaire. Lorsque l'on souhaite, pour des raisons de simplicité ou d'économie, n'utiliser qu'un nombre limité de projecteurs réels, on peut créer des projecteurs virtuels supplémentaires par l'utilisation de miroirs, de prismes ou d'autres dispositifs optiques connus. Lorsque, pour bénéficier des avantages décrits précédemment, le projecteur 1 projette des images en damier, il peut être souhaitable que le dispositif comprenne un dispositif optique complémentaire dit « répartiteur optique » 2, constitué de plusieurs dispositifs optiques élémentaires dits « déviateurs » 21, 22 et suivants déviant chacun les rayons .lumineux issus de l'objectif 111 du projecteur 1 de telle sorte que chacune des images primaires soit projetée sensiblement sur la même surface de l'écran de projection 4. La figure 9 montre un répartiteur 2 simple à fabriquer, constitué de 4 prismes 21 à 24. Ce répartiteur a l'inconvénient de déformer légèrement chacune des quatre images, ce qui nécessite une correction qui peut consister par exemple à ce que les images primaires aient été préalablement déformées. L'homme de l'art peut concevoir des répartiteurs ne donnant pas naissance à une telle déformation, en respectant les principes décrits ' par les figures 10 et 13 dans lesquels le répartiteur optique 2, comprend sur l'une de ses faces autant de dioptres divergents que de déviateurs 21, 22 et suivants et sur l'autre de ses faces un dioptre convergent 105. Ces répartiteurs optiques 2 fonctionnent aussi bien dans un sens que dans l'autre, et la portion convexe de sphère peut être du côté projecteur 1, les dioptres sphériques concaves étant alors côté écran. Les dioptres peuvent avantageusement être remplacés par des lentilles- de Fresnel comme illustré à la figure 12. Il y a dans ce cas autant de dioptres de Fresnel .divergents que de déviateurs 21, 22 et suivants sur l'une de faces du répartiteur, et un dioptre de Fresnel convergent sur son autre face. Les dispositifs selon l'invention peuvent être utilisés pour produire des images en relief. Lorsque ces dispositifs projettent simultanément 4 images primaires, le spectateur peut voir en se déplaçant latéralement par rapport à l'écran o un couple d'images composé des images primaires 61 et 62, o un couple d'images composé des images primaires 62 et 63, o un couple d'images composé des images primaires 63 et 64, o un couple d'images composé des images primaires 64 et 61, Trois de ces couples successifs sont des couples stéréoscopiques, mais le quatrième est alors un couple stéréoscopique inversé. Ce phénomène est bien connu de l'homme de l'art et est particulièrement désagréable parce que le relief est à l'inverse de ce que perçoit normalement le spectateur. Pour citer un exemple, un visage est ainsi vu avec un nez qui est un creux au lieu d'être une bosse. Pour diminuer le nombre de positions du spectateur où le relief est ainsi inversé par rapport au nombre total de positions possibles, il est tentant d' augmenter le nombre d'images primaires. Mais toute augmentation du nombre d' images primaires a pour conséquence soit une augmentation du poids total du fichier numérique définissant les images projetées, soit une diminution de la résolution des images perçues. Une option particulièrement intéressante consiste à ajouter une image primaire floue, moins lumineuse ou noire à la fin de la série. Ainsi, le spectateur ne voit jamais un couple stéréoscopique inversé, mais deux fois de suite des couples ne comportant qu'une seule image et une image floue, "moins lumineuse ou noire, et de tels couples ne sont pas perçus comme des couples stéréoscopiques inversés. Contrairement à ce que l'on peut penser, le spectateur peut en déduire une perception du relief très puissante, cette perception du relief étant dans ce cas liée à l'analyse de la scène par le cerveau du spectateur, afin d'en déduire par raisonnement la distance entre lui et les objets composant cette scène. Pour apprécier les distances entre lui et les éléments d'une scène qu'il voit, c'est-à-dire le relief, le spectateur dispose de plusieurs moyens : o la convergence des deux yeux qui est semble être pour de nombreux êtres humains utilisée par priorité et qui a été étudié scientifiquement par Wheatstone en 1838 - c'est le moyen utilisé pour la stéréoscopie - o l'interprétation du contenu de l'image et de son mouvement qui a été décrite par Helmholtz en 1866 o et dans une moindre mesure, l'accommodation des yeux. Si l'on supprime le moyen utilisé par priorité, c'est à dire la convergence des deux yeux, ce qui est le cas lorsque l'image vue par l'un des deux yeux est inexistante, floue, moins lumineuse ou noire, le cerveau utilise alors par priorité le moyen suivant, c'est à dire l'interprétation du contenu de l'image et de son mouvement. Cette méthode est souvent exposée sous la dénomination d'« effet Pullfritch ». Le relief est d'autant mieux perçu que l'image contient de nombreuses informations permettant au cerveau du spectateur d'apprécier les distances des objets de la scène entre eux d'une part, et la distance entre au moins l'un de ces objets et le spectateur. Le mouvement des objets les uns par rapport aux autres est un élément qui permet au cerveau d'apprécier assez facilement et donc rapidement leur distance. Par exemple, lorsqu'un objet A est caché par un objet B lors du mouvement, le cerveau peut en déduire que cet objet A est derrière l'objet B, donc plus loin. Le cerveau peut aussi apprécier la vitesse de défilement latérale apparente des objets lorsque la caméra elle-même se déplace, et en déduire la distance des objets par rapport à la caméra, laquelle sera interprétée par spectateur comme étant la mesure de la distance des objets considérés à lui-même. D'une façon générale ce résultat peut être obtenu à condition que le réseau lenticulaire 3 ait des caractéristiques dimensionnelles telles qu'il corresponde à la présentation de N+l images, N étant le nombre d'images primaires. Il est à noter que N peut tout à fait être égal à 1, et que le réseau prévu pour présenter 2 images doit dans ce cas n'envoyer une image de la scène qu'à un seul œil du spectateur. - La Figure 15 montre une variante adaptée à la réalisation de rétroprojecteurs. Le dispositif comporte comme précédemment un projecteur 1 avec un objectif 111, un répartiteur 2 comportant des déviateurs 21, 22 et suivants gui sont ici des miroirs, un réseau lenticulaire 3 et un écran 4. En supplément, il comporte un second réseau lenticulaire 5 situé du côté opposé au premier par rapport à l'écran 4 qui est dans ce cas un dépoli. Ce dépoli peut être constitué par tout type de surface translucide sur laquelle une image peut se former. Une simple feuille de papier blanc mince, ou de papier calque, peut faire l'affaire, mais il est plus avantageux d'utiliser les nouvelles technologies connues dans le domaine de la fabrication d'écrans de rétro-projection, et en particulier celles consistant à noyer des micro-billes dans la face de l'écran 4 la plus éloignée du projecteur. Le moyen de dévier les rayons lumineux parasites n'est pas représenté. La question de la surface de pupille de l'objectif 111 d'un projecteur 1 est particulièrement sensible. Chaque ligne éclairée apparaissant sur l'écran 4 ayant une largeur proportionnelle à celle de cette pupille. Si N est le nombre de projecteurs réels ou virtuels, c'est-à-dire le nombre d'images primaires différentes produites par le dispositif, la largeur de la pupille d'une lentille élémentaire 31 du réseau lenticulaire 3 doit être égale N fois plus grande que la largeur d'une ligne éclairée, augmentée pour tenir compte de la différence de parallaxe du rapport entre' d'une part la somme de la distance du projecteur au plan contenant les centres optiques des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3 et de la distance de ce plan à celui de l'écran 4, et d'autre part la distance du projecteur au plan focal des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3. Cette règle doit être prise en compte si l'on souhaite que l'ensemble de la surface de l'écran soit recouverte de lignes éclairées dont les bords soient nets, ce qui est un facteur de qualité du dispositif. D'une façon générale, il est souhaitable de disposer autant de lentilles élémentaires 31 que nécessaire pour que les lignes éclairées à travers ces lentilles par les projecteurs recouvrent toute la surface de l'écran 4 sans recouvrement. Plusieurs facteurs peuvent gêner l'application de cette règle qui est favorable à la qualité du dispositif. 1. la largeur des pupilles des objectifs des projecteurs n'est pas toujours modifiable à la demande, par exemple lorsque l'on utilise des projecteurs vidéo du commerce. 2. la distance entre l'écran et les projecteurs peut, pour des raisons diverses, ne pas correspondre à celle prévue lors de l'étude du dispositif, 3. il peut être souhaitable que le changement d'image lors du déplacement horizontal du spectateur face à l'écran soit accéléré ou diminué, - par exemple accéléré pour que le spectateur voit simultanément avec ses deux yeux des images séparées par un plus grand nombre d'images primaires, - par exemple diminué pour que l'image change pour un déplacement correspondant à la distance entre les deux yeux d'un spectateur, afin d'élargir le déplacement possible du spectateur face à l'écran, alors que la pupille de l'objectif serait inférieure à cette distance entre les deux yeux. Plusieurs méthodes peuvent être mises en œuvre pour résoudre ces problèmes dont en particulier les suivantes : 1. Une première méthode consiste à modifier la surface apparente de la pupille de l'objectif du projecteur 1 a. soit à l'augmenter en disposant entre le projecteur à l'écran un ou plusieurs couples constitués d'une lentille divergente 102 côté projecteur et d'une lentille convergente 103 côté écran comme cela est illustré par la figure 13, b. soit à la diminuer en disposant dans l'ordre du projecteur à l'écran un ou plusieurs couples constitués d'une lentille convergente côté projecteur et une lentille divergente côté écran, comme cela eβt illustré par les figures 16 à 18 et par la figure 23. 2. Une seconde méthode, non représentée, consiste à disposer devant l'objectif du projecteur 1 émettant une quantité de lumière q : a. un miroir laissant passer 1/n de la lumière q vers l'écran et réfléchissant le reste vers un second miroir b. ledit second miroir réfléchissant à son tour 1/n de la lumière q vers l'écran et laissant passer le reste vers un troisième miroir, c. ledit troisième miroir réfléchissant à son tour 1/n de la lumière q vers l'écran et laissant passer le reste vers un quatrième miroir, d. et ainsi de suite jusqu'au miroir d'ordre n, cette seconde méthode créant autant de projecteurs virtuels que nécessaire, aux emplacements que l'homme de l'art sait calculer pour que les lignes éclairées correspondantes soient juxtaposées sur l'écran 4. Cette méthode, ainsi que la précédente, s'applique aussi bien projecteur par projecteur comme illustré par la figure 13, qu'en ajoutant une série de lentilles ou de miroirs, selon le cas, à un ensemble de projecteurs réels ou virtuels comme illustré par les figures 16 à 18, . 3. Une troisième méthode, non représentée, consiste à utiliser comme objectifs des projecteurs des objectifs à focale variable, 4. Une quatrième méthode, non représentée, consiste à utiliser des réseaux lenticulaires à focale variable, par exemple composés de deux réseaux lenticulaires superposés dont les positions par rapport à l'écran soient réglables par l'utilisateur. 5. Une cinquième méthode est particulièrement indiquée pour la télévision en relief, et d'une façon générale lorsque l'on souhaite limiter le nombre de projecteurs. Elle consiste à utiliser un écran muni d'un moyen de diffusion latérale de la lumière. Un premier mode de mise en œuvre de cette méthode, non représenté, consiste à utiliser un écran dont la surface diffuse la lumière horizontalement, de telle sorte qu'un rayon lumineux se propage sur une courte distance le long cette surface, et que la zone qui devienne lumineuse ait non pas la largeur correspondant à celle de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111, mais une largeur sensiblement plus grande. Un second mode de mise en œuvre, non représenté, consiste à ce que l'écran comporte les deux sous-éléments suivants : 1. une surface dépolie ou diffusante, 2. et une surface réfléchissante située du côté de la surface dépolie opposée au projecteur, de telle sorte que les rayons lumineux issus d'un projecteur et focalisés par une lentille élémentaire sur la surface dépolie ou diffusante sont déviés par la surface dépolie ou diffusante, et ensuite réfléchis sur la surface dépolie. Un troisième mode de mise en œuvre, non représenté, consiste à ce que la surface de l'écran 4 comporte des rainures verticales concaves d'une dimension sensiblement plus large que la largeur selon l'axe horizontal de l'image sur l'écran 4 de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 à travers une lentille élémentaire du réseau lenticulaire, de telle sorte que cette image se reflète sur les parois de la rainure pour que la rainure prenne sur toute sa largeur la couleur de ladite image. La largeur de la rainure est idéalement égale à la largeur de l'image de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 à travers une lentille élémentaire du réseau lenticulaire, multipliée par le rapport qui existe entre la distance moyenne entre deux yeux d'êtres humains, soit environ 6cm, et la largeur de la pupille de l'objectif 111 du projecteur 1. Lorsque, comme illustré à la figure 8, le réseau lenticulaire est composé de plusieurs plaques élémentaires juxtaposées 81, 82 et suivantes, il n'est pas forcément souhaitable que lesdites rainures verticales soient moulées au dos desdites plaques, parce que si l'on souhaite avoir par exemple un pas entre les rainures proche égal au tiers du pas entre les colonnes verticales de lentilles élémentaires du réseau lenticulaire, comme c'est souhaitable pour obtenir 9 vues différentes, le pas des rainures n'est pas exactement égal au tiers du pas entre les colonnes de lentilles élémentaires, mais légèrement supérieur pour tenir compte de la différence de parallaxe. Il est donc souhaitable d'utiliser deux ensembles différents, d'une part l'ensemble des plaques de réseau lenticulaire, et d'autre part l'ensemble des plaques d'écran striées verticalement, que l'on peut alors assembler sur deux plans parallèles. une façon simple de fabriquer un tel écran strié est d'utiliser un réseau lenticulaire à lentilles cylindriques verticales, les lentilles étant disposées sur la face de l'écran opposée au projecteur et peintes en blanc. Dn quatrième et dernier mode de mise en œuvre de ladite cinquième méthode, non représenté, est très similaire au précédent, mais avec des rainures qui sont beaucoup plus fines. Ces rainures sont situées sur l'une des faces d'une plaque transparente située entre l'écran 4 et le réseau lenticulaire 3. Chacune de ces très fines rainures dévie sensiblement les rayons lumineux en provenance du projecteur 1, de telle sorte qu'ils forment sur l'écran 4 une zone éclairée sensiblement élargie. Au retour après réflexion sur l'écran 4, ces rayons lumineux sont une nouvelle fois déviés et sont perçus par le spectateur à travers la lentille élémentaire du réseau lenticulaire 3 pendant un déplacement plus important selon l'axe dit Axe Horizontal. Ladite cinquième méthode se décrit donc d'une façon générale en considérant que surface de l'écran 4 doit comporter des moyens de diffusion de la lumière dans le plan de l'écran 4, de telle sorte que la zone de l'écran 4 prenant l'intensité et la couleur de l'image de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 à travers une lentille élémentaire du réseau lenticulaire, ait une surface sensiblement plus grande que celle de ladite image. Les cinq méthodes qui viennent d' être exposées peuvent être combinées les unes avec les autres. La Figure 14 montre une solution à 16 images primaires fonctionnant avec deux séries de miroirs : les miroirs 210 à 240 réfléchissent les rayons lumineux issus de l'objectif 111 du projecteur respectivement vers les ensembles de miroirs 2101 à 2104, 2201 à 2204, 2301 à 2304, et 2401 à 2404. Pour des raisons d'encombrement ainsi que pour pouvoir limiter la distance entre les miroirs voisins des ensembles de miroirs 2101 à 2104, 2201 à 2204, 2301 à 2304, et 2401 à 2404, les miroirs 210 à 240 peuvent avantageusement être concaves (non représenté) , et les autres peuvent être convexes. II est à noter que la figure 14 pourrait aussi illustrer un dispositif de prises de vues dans laquelle le projecteur 1 serait remplacé par un système d'acquisition d'images fixes ou animées comme un appareil photo ou une caméra, alors que les autres répartiteurs représentés aux figures précédentes ne permettent pas une telle acquisition. un autre dispositif de prises de vues consiste à juxtaposer des caméras du commerce sur un élément de fixation commun comme cela pourrait être illustré par la figure 1 si les projecteurs la, Ib et suivants étaient remplacés par des caméras. Les dispositifs représentés aux figures 1 à 14 permettent d' afficher de 4 à 16 points de vue selon le cas, mais il est intéressant de projeter simultanément un nombre de vues beaucoup plus important, par exemple lorsqu'il s'agit de vues fixes. La Figure 16 montre un composant de projecteur permettant une mise en œuvre particulièrement économique et efficace de l'invention. La source lumineuse 12 est ici un simple tube fluorescent ou à incandescence qui éclaire par l'arrière un ensemble 6 de 8 images primaires auxquelles correspondent respectivement 8 lentilles convexes notées 111, 112 et suivantes, lesquelles peuvent être moulées en une seule pièce. Ce dispositif est équivalent à 8 projecteurs juxtaposés. La déperdition lumineuse est particulièrement faible lorsque la totalité de la surface frontale du dispositif est constitué de lentilles, et quand les rayons issus de la source lumineuse peuvent facilement être réfléchis vers le plan des lentilles. Le fait de superposer plusieurs projecteurs comprenant chacun plusieurs objectifs comme cela est montré à la figure 18 a aussi pour avantage de permettre une augmentation de la luminosité et donc d'éclairer de très grands écrans tout en utilisant des sources lumineuses peu aveuglantes et peu onéreuses comme par exemple des tubes fluorescents. • Une solution particulièrement intéressante, non représentée, consiste à ce que le système de projection comporte une imprimante imprimant à la demande les images primaires, sur commande externe, par exemple via un réseau comme Internet. Une telle imprimante stocke avantageusement son support d'impression vierge sur un rouleau, tandis qu'un rouleau supplémentaire ou un autre type de réceptacle permet de conserver les images imprimées non utilisées. Dans le même ordre d'idée, il est particulièrement facile de concevoir un dispositif selon l'invention dont les images primaires soient stockées sur des glissières ou des rouleaux, afin de diffuser séquentiellement des séries d'images primaires. Lorsqu'un projecteur comporte plusieurs objectifs 111, 112 et suivants qui sont fixes, la distance horizontale entre les images primaires 61, 62 et suivantes conditionne la distance de l'écran à laquelle l'image est perçue par le spectateur. II peut être intéressant, pour modifier la distance de l'écran à laquelle l'image est perçue par • le spectateur, que l'espacement des images primaires 61, 62 et suivantes entre elles puisse être modifié à la demande. Une façon simple de modifier cette distance, illustrée par la figure 20, peut par exemple consister à coller les supports rigides des images primaires 61, 62 et suivantes sur une bande élastique 200. En tendant l'

cette bande élastique horizontalement, les images primaires s'écartent, et il en résulte un rapprochement des images 3D vues par le spectateur. A l'inverse, on peut aussi avoir des images primaires fixes, et faire varier la distance entre les objectifs 111, 112 et suivants. D'une façon générale, il suffit que le dispositif comporte un moyen permettant de modifier l'une au moins de ses caractéristiques géométriques pour modifier la distance de l'écran 4 à laquelle la scène est perçue par le spectateur. Faire varier ces caractéristiques géométriques " peut avoir un intérêt simplement pour optimiser l'image perçue, mais il existe une application particulièrement intéressante qui est un accessoire utile à la conduite des automobiles. Cet accessoire est décrit à la figure 21. La source lumineuse 12 éclaire par rétro-éclairage, en passant par un concentrateur optique non représenté, l'ensemble 6 des images primaires 61, 62 et suivantes qui sont par exemple constituées ensemble par un écran à cristaux liquides. L'ensemble 11 des objectifs 111, 112 et suivants est constitué par une plaque transparente unique 11 comme décrit à la figure 17. A travers ces objectifs 111, 112 et suivants et un premier réseau lenticulaire 3, une image entrelacée est formée sur l'écran 4 qui est un dépoli. Le spectateur voit l'image virtuelle correspondante se réfléchir sur le pare-brise de l'automobile à travers le second réseau lenticulaire 5. Lorsque les images primaires 61, 62 et suivantes de l'ensemble 6 sont situées en vis-à-vis des objectifs 111, 112 et suivants correspondants de l'ensemble 11, l'image vue par le spectateur est à l'infini. Ces images primaires peuvent être éloignées sur la commande de l'ordinateur de bord en fonction de la vitesse du véhicule, de telle sorte que l'image perçue par le spectateur se rapproche de lui lorsque la vitesse du véhicule diminue. En paramétrant convenablement le dispositif, ce que l'homme de l'art sait faire, il est possible que la distance à laquelle l'image apparaît au spectateur soit égale à la distance de sécurité qu'il doit maintenir entre lui et l'automobile qui le précède. L'homme de l'art pourra aussi très facilement ajouter un moyen mécanique, optique ou électronique tel que la hauteur de image perçue soit modifiée simultanément afin de donner en toutes circonstances l'impression que l'image est posée sur la chaussée. Pour simplifier l'exposé et les illustrations, les réseaux lenticulaires ont été décrits comme ayant une face lenticulaire et une face plane qui est confondue avec le plan focal des lentilles, comme c'est le plus généralement le cas, mais toute autre disposition peut être envisagée. Les lentilles du réseau lenticulaire peuvent en particulier être distantes de l'écran 4. Il est à noter que les positions respectives de l'ensemble formé par l'objectif 111 du projecteur 1 et le répartiteur 2 d'une part, et de celui formé par l'écran 4 et le réseau lenticulaire 3 d'autre part n'ont pas grande importance, et que les seules caractéristiques de positionnement qui importent sont la mise au point des images projetées sur l'écran et le fait que les images primaires soient projetées à peu près sur la même surface. Cette caractéristique est l'un des grands avantages de la solution proposée. En effet, la précision nécessitée par la plupart des dispositifs de l'art antérieur est difficile à obtenir et rend les équipements très coûteux, tandis que le dispositif proposé peut être mis en œuvre très facilement sans avoir à respecter des tolérances étroites dans le positionnement des éléments qui le composent. C'est pour cette raison que rien ne s'oppose à ce que réseau lenticulaire soit composé de plusieurs plaques élémentaires juxtaposées 81, 82 et suivantes comme exposé précédemment et illustré à la figure 8. La juxtaposition de ces plaques ne requiert pas non plus une grande précision, et il est possible de créer un écran en collant de telles plaques élémentaires 81, 82 et suivantes sur une surface (plane ou non), comme on collerait un carrelage sur un mur. Ces plaques 81, 82 et suivantes peuvent aussi être articulées pour constituer un store qui peut être roulé lorsqu'on n'en a pas besoin. Comme cela a été exposé plus haut, il est nécessaire d'avoir des réseaux très épais lorsque l'on souhaite diffuser un très grand nombre d'images, par exemple pour donner au spectateur une très forte sensation de relief. Une méthode économique pour réaliser industriellement de tels réseaux est de juxtaposer ces petits éléments 81, 82 et suivants de réseau lenticulaire sur une face transparente, et de disposer derrière cet ensemble un écran de projection 4 à une distance correspondant à la longueur focale des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3. Le dispositif selon l'invention peut être mis en œuvre de très nombreuses façons différentes que l'homme de l'art pourra concevoir facilement. De tels dispositifs peuvent être juxtaposés verticalement et latéralement sans limitation, ce qui permet d'afficher un très grand nombre d'images primaires successives. Dans les descriptions ci-avant des différentes variantes des dispositifs selon l'invention, l'on a indiqué que les différentes images primaires étaient projetées sur des surfaces identiques ou voisines de l'écran de projection. En fait, il y a deux façons de faire : 1. ou bien toutes les images primaires sont projetées sur la même surface de l'écran, 2. ou bien chaque projection d'image primaire est décalée par rapport à la précédente dans une direction donnée, par exemple horizontalement. La première solution est plus adaptée à la représentation de scènes en relief lorsque le nombre d'images primaires est limité. La seconde a un grand intérêt lorsque le nombre d'images primaires est très grand, parce que dans ce cas le nombre d'images peut même devenir illimité. La Figure 19 montre une disposition particulièrement bon marché d'un projecteur selon l'invention. La carrosserie n'est pas représentée. Cette mise en œuvre a aussi l'avantage de procurer un très bon rendement lumineux. Ce projecteur se compose d'une source lumineuse comme des tubes fluorescents notés 12a, 12b et suivants, une image à projeter 6 qui est glissée entre deux feuilles rigides transparentes, et deux plaques de lentilles. La première plaque rassemble les objectifs 111, 112 et suivants qui sont des lentilles convergentes rectangulaires, et une seconde plaque rassemble les objectifs 211, 212 et suivants qui sont des lentilles divergentes rectangulaires. Dans la présente description et dans les revendications qui suivent, l'expression « réseau lenticulaire » est utilisée pour décrire des ensembles de lentilles de différents types. Il va de soi que cette expression doit être comprise au sens large, et que les réseaux lenticulaires peuvent être remplacés par des plaques opaques comportant des trous ou zones transparentes linéaires, ou de formes fantaisistes plus ou moins équivalentes en lieu et place des systèmes optiques décrits. Pour simplifier les descriptions, on a volontairement omis de décrire la présence de concentrateurs de lumière entre la source lumineuse et les images primaires. L'homme de l'art sait calculer les caractéristiques de tels concentrateurs qui sont souvent de simples lentilles convexes et peuvent avantageusement être constitués de lentilles de Fresnel. Toujours dans un objectif de simplification et de clarification de l'exposé, le réseau lenticulaire 3 et l'écran 4 ont été présentés comme plans. Ils peuvent parfaitement être de formes fantaisistes, 'l'homme de l'art sachant très bien adapter les caractéristiques des projecteurs en conséquence. Les écrans concaves sont particulièrement bien adaptés à la projection d'images publicitaires dans des souterrains dont les murs sont concaves (métro, train, etc.) . Les principales applications de la présente invention sont : — l'affichage publicitaire, les enseignes publicitaires, la promotion sur le lieu de vente, la composition de vitrines virtuelles ; — toutes les applications de la télévision, de la vidéo et du cinéma, et en particulier les suivantes : — les retransmissions sportives, les films et feuilletons, les journaux télévisés et les reportages, — les jeux vidéo, — la publicité, - les attractions des parcs de loisirs, — les terminaux des postes de travail de création assistée par ordinateur, la conception de produits et l'architecture, la visualisation scientifique, — l'imagerie médicale (radiographies 3D, RMN, scanner, échographie, endoscopie, microchirurgie, etc. ) , — les systèmes d' aide au pilotage d'engins et les simulateurs de pilotage, — les films personnels, — les luminaires, les œuvres d'art, les objets de décoration et les gadgets, — La planification des missions, la reconnaissance, l'évaluation des dommages, l'analyses du terrain, la cartographie, la géographie, la recherche sismique, — l'éducation, — la téléconférence, — Les dispositifs permettant aux conducteurs d'automobiles d'apprécier la distance qu'ils doivent conserver entre leur véhicule et celui qui le précède, en fonction de leur vitesse.