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Patent Searching and Data


Title:
OPTIMISED RESIDENTIAL ARCHITECTURE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/124957
Kind Code:
A1
Abstract:
In a residential architecture with two adjacent residential blocks, each comprising residential units distributed helically such that floors of two successive residential units along the helix are offset by a height h equal to the vertical distance between two superposed residential units divided by the number of residential units per helical revolution, the two blocks are arranged with opposing gables such that a space large enough to form a stairwell is kept between said gables. Access openings of two successive residential units along the helix of a block open onto the gable to open into the stairwell comprising a staircase that comprises flights of steps between landings each located at an access opening.

Inventors:
LATTANZIO JEAN (FR)
Application Number:
PCT/EP2014/052712
Publication Date:
August 21, 2014
Filing Date:
February 12, 2014
Export Citation:
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Assignee:
LATTANZIO JEAN (FR)
International Classes:
E04H1/04
Domestic Patent References:
WO1990010772A11990-09-20
Foreign References:
US2383445A1945-08-28
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
MAUPILIER, Didier (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Architecture d'habitation comportant au moins deux blocs d'habitation (13) juxtaposés, chaque bloc d'habitation comportant une pluralité d'unités d'habitation (21 -24) distribuées selon une hélice à pas constant P autour d'un axe vertical dudit bloc de telle façon que des planchers (53, 53a, 53b) de référence de deux unités d'habitation successives suivant l'hélice soient décalés d'une hauteur h donnée, telle que h correspond à la distance verticale séparant les planchers de référence de deux unités d'habitation superposées divisée par un nombre N d'unités d'habitation par tour d'hélice, caractérisé en ce que :

- les au moins deux blocs juxtaposés sont agencés avec des pignons (28, 29) en vis à vis de sorte qu'un espace suffisant pour former une cage d'escalier (31 ) soit maintenu entre les dits pignons en vis à vis ;

- dans chacun des au moins deux blocs juxtaposés, des ouvertures d'accès (213) d'au moins deux unités d'habitation successives suivant l'hélice du bloc considéré sont ouvertes sur le pignon dudit bloc considéré en vis à vis du pignon d'un autre bloc, de sorte que les dites ouvertures d'accès débouchent dans la cage d'escalier (31 ) ;

- un escalier (32) est agencé dans la cage d'escalier (31 ), ledit escalier comportant des volées de marches (33) entre des paliers (34), chaque palier étant situé au niveau d'au moins une ouverture d'accès d'une unité d'habitation desservie par ledit palier et la différence de hauteur entre deux paliers successifs étant inférieure au pas P de l'hélice.

Architecture d'habitation suivant la revendication 1 dans laquelle au moins un des pignons (28, 29) en vis à vis des au moins deux blocs (13) juxtaposés comporte une encoignure sur les parois de laquelle s'ouvrent les ouvertures d'accès (213) d'au moins deux unités d'habitation successives suivant l'hélice du bloc dont le pignon comporte l'encoignure. 3 - Architecture d'habitation suivant la revendication 2 dans laquelle chacun des pignons (28, 29) en vis à vis des au moins deux blocs (13) juxtaposés comporte une encoignure sur les parois de laquelle s'ouvrent les ouvertures d'accès (213) d'au moins deux unités d'habitation successives suivant l'hélice du bloc dont le pignon comporte l'encoignure.

4 - Architecture d'habitation suivant l'une des revendications précédentes dans laquelle des pignons (28, 29) en vis à vis des au moins deux blocs (13) juxtaposés sont distant l'un de l'autre pour former un espace traversant entre les dits au moins deux blocs et pour déterminer une dimension souhaitée de la cage d'escalier (31 ).

5 - Architecture d'habitation suivant la revendication 4 dans laquelle au moins un bloc supplémentaire (13s), dont les unités d'habitation sont agencées en hélice, est agencé par rapport aux au moins deux blocs (13) juxtaposés de sorte que des ouvertures d'accès d'unité d'habitation aménagées sur un pignon débouchent dans l'espace traversant au niveau de paliers (34) de l'escalier.

6 - Architecture d'habitation suivant la revendication 5 dans laquelle les ouvertures d'accès d'unités d'habitation d'au moins un bloc supplémentaire (13s) et débouchant dans l'espace traversant sont reliées chacune à au moins un palier (34) situé sensiblement à une même hauteur par une coursive (341 ).

7 - Architecture d'habitation suivant l'une des revendications précédentes dans laquelle le nombre N d'unités d'habitation par tour d'hélice dans un bloc est égal à quatre. 8 - Architecture d'habitation suivant l'une des revendications précédentes dans laquelle les unités d'habitation (21 -24) de deux blocs (13) juxtaposés sont distribuées dans chacun des dits deux blocs selon des hélices ayant un même sens de rotation et dans laquelle l'escalier (32) est agencé suivant une hélice ayant un sens de rotation inverse à celui des hélices selon lesquelles sont distribuées les unités d'habitations. 9 - Architecture d'habitation suivant l'une des revendications précédentes dans lequel l'axe vertical d'un bloc autour duquel les unités d'habitation sont distribuées en hélice coïncide sensiblement à l'axe d'une colonne centrale (25) creuse. 10 - Architecture d'habitation selon l'une des revendications précédentes dans laquelle un bloc est réalisé par un assemblage ordonné d'éléments d'une structure porteuse préfabriqués dans laquelle les planchers de référence (53, 53a, 53b) des unités d'habitation dudit bloc sont assemblé à la colonne centrale (25).

1 1 - Architecture d'habitation selon la revendication 10, dans laquelle les structures des planchers de référence (53a, 53b) de deux unités d'habitations successives (21 -24) d'un bloc (13) dans l'hélice se recouvrent partiellement de sorte à déterminer dans une unité d'habitation au moins un espace limitée en hauteur par la structure du plancher de référence de l'unité d'habitation supérieur la suivant dans l'hélice.

12 - Architecture d'habitation selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle une unité d'habitation standard (56a, 56b) étant constituée d'une zone de long séjour (41 ) de forme parallélépipédique en pleine hauteur, d'une zone de court séjour (42) et d'une zone de rangement (43), ces zones, de plus faibles hauteurs, débouchant chacun sur une paroi de la zone de long séjour (41 ), les zones de rangement (43) ayant une même surface de base que les zones de court séjour (42), les zones de rangement et de court séjour sont configurées de telle sorte que la zone de rangement (43) d'une unité d'habitation (56b) est logée au-dessous de la zone de court séjour (42) de l'unité d'habitation contiguë (56a); les planchers de référence porteurs de deux unités d'habitation contiguës étant espacés d'une hauteur correspondant sensiblement à la hauteur des zones de rangement. - Architecture d'habitation selon la revendication 12, dans laquelle la largeur et la profondeur d'une zone de court séjour (42) sont déterminées pour contenir un coin cuisine (51 ) et une salle d'eau (52). - Architecture d'habitation selon l'une des revendications 12 ou 13, dans laquelle le bloc d'habitation considéré comportant N unités d'habitation par tour d'hélice, la hauteur de la zone de rangement (43) d'une unité d'habitation standard étant sensiblement égale au Nième de la hauteur de la zone de long séjour (41 ), la hauteur de la zone de court séjour (42) est sensiblement égale, à l'épaisseur des structures de plancher près, à (N-1 )/N fois la hauteur de la zone de long séjour (41 ). - Architecture d'habitation selon la revendication 14, dans laquelle le bloc d'habitation considéré comporte N=4 unités d'habitation par tour d'hélice, la hauteur de la zone de rangement (43) d'une unité d'habitation standard (56a, 56b) est sensiblement égale au quart de la hauteur de la zone de long séjour (41 ) et la hauteur de la zone de court séjour (42) est sensiblement égale, aux épaisseurs de structure de plancher près, au trois quart de la hauteur de la zone de long séjour (41 ). - Architecture d'habitation selon l'une des revendications précédentes prise en combinaison avec la revendication 8, dans laquelle la colonne centrale (25) d'un bloc d'habitation est une colonne technique à l'intérieur de laquelle circulent notamment des conduits de distribution et d'évacuation d'eau, d'air et de fluides, ainsi que les conducteurs assurant la distribution d'un réseau d'énergie électrique et d'un réseau de transport et d'échange d'informations numériques; ladite colonne (25) comportant une pluralité de segments (72) superposés séparés les uns des autres par des plates-formes (71 ), chaque section ayant une hauteur H telle qu'un opérateur situé sur une plate- forme (71 ) peut accéder à n'importe quel point de la paroi de la section (72) à l'intérieur de laquelle il se trouve, sans avoir recours à un moyen de surélévation, par exemple une échelle ou un escabeau. 17 - Architecture d'habitation selon la revendication 16, dans laquelle des équipements, conventionnellement installés à l'intérieur des unités d'habitation, par exemple des réservoirs de chasse d'eau de sanitaire, sont installés à l'intérieur de la colonne centrale (25), les dits équipements étant en outre agencés dans ladite colonne centrale décalés en hauteur, de manière similaire aux différentes unités d'habitation et de manière cohérente avec les unités d'habitation dont ils dépendent, de sorte à éviter du fait de l'ensemble des dits équipements dans un segment une réduction de section libre de la colonne centrale sensiblement supérieure à celle imposée par les équipements affectés à une seule unité d'habitation.

18 - Architecture d'habitation selon la revendication 16 ou la revendication 17, dans laquelle l'agencement de chaque plate-forme (71 ) dans la colonne centrale correspond à un plan de référence (61 ) d'une unité d'habitation, la hauteur H entre deux plates-formes correspondant à un nombre entier de fois la distance h, entre deux plans de référence d'unités d'habitation se succédant à la suite dans l'hélice, inférieur au nombre N d'unité d'habitation par tour d'hélice.

19 - Architecture d'habitation selon l'une des revendications 16 à 18, dans laquelle chaque plate-forme comporte une ouverture de passage (73) dont les dimensions sont suffisantes pour permettre à un opérateur de passer d'une plate-forme (71 ) à une autre plate-forme immédiatement en-dessous ou au- dessus dans la colonne, lesdites ouvertures de passage faisant communiquer deux plates-formes entre elles présentant une position décalée verticalement d'une plate-forme à l'autre.

Description:
Architecture d'habitat optimisée

DOMAINE DE L INVENTION L'invention se rapporte au domaine général de l'architecture. Elle concerne plus particulièrement la conception de structures d'habitat collectif.

CONTEXTE DE L INVENTION - ART ANTÉRIEUR Quand on conçoit une architecture d'habitat collectif on est généralement affronté à un problème d'ordre foncier. En effet, s'agissant d'habitat urbain notamment, on est amené à concevoir des structures d'habitat individuelles, juxtaposées et/ou superposées qui constituent ce qu'il est convenu d'appeler un habitat collectif, ou plus familièrement un immeuble ou groupe d'immeubles. La structure de l'habitat collectif est ainsi conçue sur le modèle de l'habitat individuel, un immeuble regroupant généralement des habitations (appartements) de tailles variées à l'image d'un lotissement de maisons qui serait vertical.

Dans le schéma généralement adopté, chaque logement, chaque appartement, est conçu à la façon d'un habitat individuel et l'exercice consiste ensuite à trouver le moyen de superposer et/ou de juxtaposer les différents logements individuels de façon à faire tenir l'ensemble dans une surface au sol minimale, compte tenu de la hauteur maximale de l'édifice.

Une telle façon de procéder engendre inévitablement des pertes de surfaces habitables, notamment du fait de la présence nécessaire des dégagements tant pour les voies d'accès aux différents logements par les personnes et leurs mobiliers, en particulier par les escaliers, les paliers et les couloirs de distribution que pour les réseaux nombreux qui viennent innerver et alimenter les différents logements en fluides divers et énergies nécessaires. PRÉSENTA TION DE L INVENTION

Un but de l'invention est de proposer une solution architecturale qui améliore les solutions connues et qui permette d'obtenir un meilleur rendement de surfaces propres aux logements par rapport à la surface totale de l'immeuble, en particulier en limitant autant que possible l'espace occupé par les dégagements dans un bloc d'habitation, autrement dit un immeuble. Un autre but de l'invention est de proposer une structure de logement particulièrement adaptée à la solution proposée.

Pour atteindre ces résultats, l'architecture d'habitation de l'invention comporte au moins deux blocs d'habitation juxtaposés, chaque bloc d'habitation comportant une pluralité d'unités d'habitation distribuées selon une hélice à pas constant P autour d'un axe vertical du bloc, de telle façon que les planchers de référence de deux unités d'habitation successives suivant l'hélice, soient décalés d'une hauteur h donnée, telle que h correspond à la distance verticale séparant les planchers de référence de deux unités d'habitation superposées, divisée par un nombre N d'unités d'habitation par tour d'hélice.

En outre :

- les au moins deux blocs juxtaposés sont agencés avec des pignons en vis à vis de sorte qu'un espace suffisant pour former une cage d'escalier soit maintenu entre les dits pignons en vis à vis ;

- dans chacun des au moins deux blocs juxtaposés, des ouvertures d'accès, qui peuvent être de simples portes palières ou si besoin donnant dans des sas d'accès, d'au moins deux unités d'habitation successives suivant l'hélice du bloc considéré, sont ouvertes sur le pignon du bloc considéré en vis à vis du pignon d'un autre bloc, de sorte que les ouvertures d'accès débouchent dans la cage d'escalier ;

- un escalier est agencé dans la cage d'escalier, ledit escalier comportant des volées de marches entre des paliers, chaque palier étant situé au niveau d'au moins une ouverture d'accès d'une unité d'habitation desservie par ledit palier et la différence de hauteur entre deux paliers successifs étant inférieure au pas P de l'hélice.

II est ainsi réalisé un agencement des parties communes pour accéder aux unités d'habitation qui évite des affectations de surfaces construites inutiles.

Suivant un mode de réalisation de l'architecture d'habitation, au moins un des pignons en vis à vis des au moins deux blocs juxtaposés comporte une encoignure sur les parois de laquelle s'ouvrent les ouvertures d'accès d'au moins deux unités d'habitation successives suivant l'hélice du bloc dont le pignon comporte l'encoignure.

II est ainsi formé une cage d'escalier enclavée entre les deux blocs dont les unités d'habitation sont desservies par un escalier de cette cage d'escalier.

Dans une forme particulière de ce mode de réalisation chacun des pignons en vis à vis des au moins deux blocs juxtaposés comporte une encoignure sur les parois de laquelle s'ouvrent les ouvertures d'accès d'au moins deux unités d'habitation successives suivant l'hélice du bloc dont le pignon comporte l'encoignure.

Le volume de la cage d'escalier est dans ce cas formé par les deux encoignures des pignons des blocs juxtaposés ce qui permet de répartir l'espace nécessaire pour cette cage d'escalier entre les unités d'habitation des deux blocs.

Dans un autre mode de réalisation, les pignons en vis à vis des au moins deux blocs juxtaposés sont à distance l'un de l'autre et forme un espace traversant entre les au moins deux blocs, la distance entre les pignon étant adaptée pour et pour déterminer une dimension souhaitée de la cage d'escalier.

Dans ce mode de réalisation, il est évité de réaliser des encoignures dans les pignons ce qui permet de réaliser des blocs avec des formes plus simples, par exemple quadrangulaires, et donc d'un coût de réalisation a priori moins élevé.

En outre ce mode de réalisation permet d'adjoindre un bloc supplémentaire ou deux blocs supplémentaires, dont les unités d'habitation sont agencées en hélice, aux au moins deux blocs juxtaposés de telle manière que des ouvertures d'accès d'unité d'habitation aménagées sur un pignon de ce ou ces blocs supplémentaires débouchent dans l'espace traversant au niveau de paliers de l'escalier.

Il est ainsi obtenu un assemblage de trois blocs en T ou de quatre blocs en croix qui augmente sensiblement la densité possible de surface utile par rapport à la surface occupée au sol.

Dans ces cas, de préférence les ouvertures d'accès d'unités d'habitation du ou des blocs supplémentaires, et débouchant dans l'espace traversant, sont reliées chacune à au moins un palier de l'escalier agencé entre les pignons situé sensiblement à une même hauteur par une coursive.

Dans un mode de réalisation le nombre N d'unités d'habitation par tour d'hélice dans un bloc est égal à quatre. Un tel nombre d'unité d'habitation par tour s'avère adapté à des formes simples de blocs et permet de réaliser des aménagements exploitant efficacement des volumes imbriqués entre des appartements contiguës.

Suivant un mode de réalisation, les unités d'habitation de deux blocs juxtaposés sont distribuées dans chacun des deux blocs selon des hélices ayant un même sens de rotation et l'escalier est agencé suivant une hélice ayant un sens de rotation inverse. On comprend dans ces comparaisons des sens de rotation que le sens de rotation des hélices est considéré pour une même direction absolue, par exemple la direction de la montée.

Cette configuration se produit en particulier lorsque les blocs juxtaposés sont identiques, au moins en terme d'agencement général des planchers et des ouvertures d'accès. L'hélice formée par l'escalier vient alors s'engrener de manière naturelle sur chacune des hélices des deux blocs juxtaposés.

Dans un mode de réalisation, l'axe vertical d'un bloc autour duquel les unités d'habitation sont distribuées en hélice coïncide sensiblement à l'axe d'une colonne centrale creuse. Une telle colonne permet de bâtir une ossature résistante du bloc et permet de remplir la fonction des gaines techniques dans lesquelles sont passées les servitudes tout en conservant un accès à ces servitudes.

Pour un assemblage économique de la structure porteuse des blocs, un bloc est réalisé par un assemblage ordonné d'éléments d'une structure porteuse préfabriqués dans laquelle les planchers de référence des unités d'habitation du bloc sont assemblé à la colonne centrale.

Dans une forme de réalisation, les structures des planchers de référence de deux unités d'habitations successives d'un bloc se suivant dans l'hélice se recouvrent partiellement de sorte à déterminer dans une unité d'habitation au moins un espace limitée en hauteur par la structure du plancher de référence de l'unité d'habitation supérieur la suivant dans l'hélice.

Il est dans cette forme de réalisation créé des unités d'habitation comportant chacune, de préférence, une zone de long séjour de forme parallélépipédique en pleine hauteur, une zone de court séjour et d'une zone de rangement de plus faibles hauteurs et débouchant chacune sur une paroi de la zone de long séjour, les zones de rangement ayant une même surface de base que les zones de court séjour, les zones de rangement et de court séjour sont configurées de telle sorte que la zone de rangement d'une unité d'habitation est située en dessous de la zone de court séjour de l'unité d'habitation contiguë qui la succède vers le haut en suivant l'hélice, la hauteur des zones de rangement étant déterminé par le décalage en hauteur des planchers de référence des deux unités d'habitation considérées.

Dans une forme de réalisation, la largeur et la profondeur d'une zone de court séjour sont déterminées pour contenir un coin cuisine et une salle d'eau.

Le bloc d'habitation considéré comportant N unités d'habitation par tour d'hélice, l'agencement des planchers de référence est réalisé de sorte que la hauteur de la zone de rangement d'une unité d'habitation est sensiblement égale au Nième de la hauteur de la zone de long séjour et la hauteur de la zone de court séjour est sensiblement égale, à l'épaisseur des structures plancher près, à (N- 1 )/N fois la hauteur de la zone de long séjour.

En particulier, le bloc d'habitation considéré comporte N=4 unités d'habitation par tour d'hélice, la hauteur de la zone de rangement d'une unité d'habitation est sensiblement égale au quart de la hauteur de la zone de long séjour, généralement entre 0,50 m et 0,80 m et la hauteur de la zone de court séjour est sensiblement égale, aux épaisseurs de structure plancher près, au trois quart de la hauteur de la zone de long séjour, généralement entre 1 ,5 m et 2 m.

Dans une forme préférée de réalisation, la colonne centrale d'un bloc d'habitation est une colonne technique à l'intérieur de laquelle circulent notamment des conduits de distribution et d'évacuation d'eau, d'air et de fluides, ainsi que les conducteurs assurant la distribution d'un réseau d'énergie électrique et d'un réseau de transport et d'échange d'informations numériques.

Cette colonne comporte une pluralité de segments superposées et séparés les uns des autres par des plates-formes, chaque segment ayant une hauteur H telle qu'un opérateur situé sur une plate-forme peut accéder à n'importe quel point de la paroi de la section à l'intérieur de laquelle il se trouve, sans avoir recours à un moyen de surélévation, une échelle ou un moyen similaire.

Il est ainsi obtenu des segments adaptés à un travail par un opérateur optimisés.

Dans une forme de réalisation, des équipements, conventionnellement installés dans les unités d'habitation, par exemple des réservoirs de chasse d'eau de sanitaire, sont installés à l'intérieur de la colonne centrale.

Ces équipements sont agencés dans la colonne centrale décalés en hauteur de manière similaire aux différentes unités d'habitation dont ils dépendent de sorte à éviter une réduction de section libre de la colonne centrale dans les segments sensiblement supérieure à celle imposée par les équipements affectés à une seule unité d'habitation.

Ainsi, non seulement les équipements concernés n'encombrent plus l'intérieur des unités d'habitation, mais il peuvent être entretenu sans qu'il soit besoin de rentrer dans les unités d'habitation, voire de détériorer certains aménagement pour réparer l'équipement.

Dans un mode de réalisation, l'agencement de chaque plate-forme dans la colonne centrale correspond à un plan de référence d'une unité d'habitation, la hauteur H entre deux plates-formes correspondant à un nombre entier de distance h, entre deux plans de référence d'unités d'habitation se succédant suivant l'hélice, inférieur au nombre N d'unité d'habitation par tour d'hélice.

Pour circuler et travailler en sécurité dans la colonne, chaque plate-forme comporte d'une ouverture de passage dont les dimensions sont suffisantes pour permettre à un opérateur de passer d'une plate-forme à une autre plate-forme immédiatement en dessous ou au-dessus. Les ouvertures de passage font communiquer les segments de la colonne entre eux et présentent des positions décalées verticalement d'une plate-forme à l'autre.

Il est ainsi évité en raison d'une hauteur maximale de chute envisageable le recours à des échelles à crinolines

DESCRIPTION DES FIGURES

Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux appréciés grâce à la description qui suit, description qui s'appuie sur les figures annexées qui présentent :

- la figurel , une vue schématique générale d'un premier exemple d'architecture d'habitation selon l'invention ;

- la figure 2, une vue schématique en perspective de dessus et écorchée d'un exemple de réalisation d'un bloc d'habitation correspondant au premier exemple d'architecture de la figure l , montrant l'agencement des unités d'habitation autour d'une colonne centrale ;

- la figure 3, une vue schématique en perspective d'une façade et écorchée de la structure d'une cage d'escalier desservant deux blocs d'habitation tels que ceux illustrés par la figure 2 suivant le premier exemple d'architecture ;

la figure 4, une vue schématique de la zone comportant l'escalier, en perspective de dessus, écorchée, dans un deuxième exemple d'architecture selon l'invention ;

la figure 5, une vue schématique de la zone comportant l'escalier, en vue de dessus, dans une variante du deuxième exemple d'architecture selon l'invention ;

la figure 6 une vue schématique de la zone comportant l'escalier, en perspective de la façade, écorchée, dans un troisième exemple d'architecture selon l'invention ;

- les figures 7 et 8, des vues partielles de façades écorchées de l'exemple d'architecture selon l'invention de la figure 1 présentant une forme de réalisation des unités d'habitation et l'agencement en hauteur de ces unités;

- les figures 9 à 1 1 , des illustrations permettant de mettre en évidence les caractéristiques avantageuses de la colonne centrale selon l'invention.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE Dans la suite du texte, l'objet de l'invention est décrit, pour des raisons de clarté de l'exposé, au travers d'exemples de réalisation particuliers, mettant en œuvre des unités d'habitation qui présentent une structure particulièrement avantageuse en termes de gain d'espace habitable. Cependant cette présentation au travers d'exemples particuliers ne saurait en aucun cas être considérée comme limitant l'invention à ces seuls exemples, en particulier en raison de la grande variabilité possible des agencements des espaces dans le domaine de l'habitat. Toute réalisation présentant les caractéristiques de l'invention telle que revendiquée entre, bien entendu, dans le champ de la présente demande.

Sur les différentes figures, des éléments similaires, même pouvant présenter des différences de formes, porte le même repère.

La figure 1 montre une vue d'ensemble d'un premier exemple de mise en œuvre de l'architecture d'habitation selon l'invention.

Selon ce premier exemple de mise en œuvre, l'architecture selon l'invention est principalement constituée de blocs d'habitations juxtaposés les uns aux autres de façon à ce que cet ensemble architectural constitue un immeuble.

Cet ensemble architectural présente un arrangement linéaire comportant deux façades principales, une première façade 1 1 , visible sur la figure, intégrant des cages d'escaliers 12 entre deux blocs d'habitations contigus 13 et une seconde façade principale 14 parallèle à la première, non visible sur la figure 1 .

Selon le mode de mise en œuvre considéré, l'arrangement de blocs d'habitation peut cependant, être différent d'un simple arrangement linéaire avec deux façades principales planes, des premières et secondes façades principales n'étant pas nécessairement parallèles entre elles d'une part et une façade principale n'étant pas nécessairement plane et pouvant présenter des formes plus ou moins complexes, courbes par exemple, suivant un style d'ensemble recherché Chaque bloc d'habitation 13 est par ailleurs ici constitué par un ensemble d'unités d'habitation 15 qui apparaissent comme agencées de manière décalée en hauteur, en considération d'un niveau de référence de chaque unité d'habitation, chacune par rapport à ses voisines dans le bloc d'habitation auquel elle appartient.

Comme l'illustrent les figures 2 et 3, les unités d'habitation 15, 21 -24, de formes pouvant être standardisée, sont de hauteurs identiques et disposées en hélice autour d'une colonne centrale 25 verticale qui matérialise un axe de l'hélice. Dans l'exemple présenté, on compte quatre unités d'habitation par tour d'hélice. Il est cependant possible de prévoir des arrangements différents, comportant par exemple deux unités d'habitation par tour d'hélice.

Dans un tel agencement en hélice, toutes les unités d'habitation d'un même bloc sont à des hauteurs différentes.

Chaque unité d'habitation 21 -24 comporte un plancher porteur horizontal, déterminant le niveau de référence de l'unité d'habitation considérée, perpendiculaire à l'axe de l'hélice et de la colonne 25.

Dans le cas illustré, et dans la mesure où un bloc d'habitations comporte des unités d'habitation réparties sur plus d'un tour d'hélice, une unité d'habitation se trouve superposée à une unité d'habitation la précédent dans l'hélice d'une hauteur correspondant à un pas P de l'hélice.

Dans l'exemple illustré, les planchers porteurs de deux unités d'habitation contiguës sont situés dans des plans distants l'un de l'autre d'une hauteur h égale au quart du pas P de l'hélice compte tenu du nombre de quatre unités d'habitations par tour d'hélice. En pratique, la hauteur h est fonction du nombre N d'unités d'habitation par tour d'hélice.

On comprendra également ici que le pas P de l'hélice est lié à la hauteur d'une unité d'habitation, en particulier ledit pas de l'hélice est égal à la hauteur entre les niveaux de référence de chacune des unités d'habitation superposées.

Selon l'invention, deux blocs 13 voisins d'un ensemble architectural se font face par un pignon 28, 29 de chacun des dits deux blocs voisins et, comme il sera détaillé dans les différents modes décrits de l'invention, des ouvertures d'accès 213 aux unités d'habitations d'un bloc sont agencées sur un pignon dudit bloc, au moins lorsque le pignon est en vis à vis d'un pignon d'un bloc voisin.

Considérant le premier exemple de réalisation illustré sur les figures 1 à 3, un pignon 28, 29 d'un bloc 13 en vis à vis d'un pignon d'un bloc voisin comporte une encoignure 21 1 , 212 formées par des parois non alignées du pignon, dans l'exemple illustré une paroi parallèle à un plan de référence du pignon, décalée vers l'intérieur du bloc par rapport au dit plan de référence du pignon, et une paroi perpendiculaire au plan de référence. En outre, les unités d'habitation constituant un bloc d'habitation présentent un agencement de cloisons extérieures tel que chaque unité d'habitation comporte une ouverture d'accès 213 sur une des parois formant l'encoignure.

Un tel agencement des pignons 28, 29 permet de définir, entre deux blocs d'habitation juxtaposés, un espace libre sur lequel s'ouvrent les entrées de diverses unités d'habitation appartenant aux deux blocs.

Cet espace libre constitue une cage d'escalier dans laquelle est placé un escalier 32, desservant les unités d'habitation dont les entrées s'ouvrent sur cette cage d'escalier.

II doit être noté que, dans le mode de réalisation illustré du premier exemple de réalisation, les deux pignons en vis à vis, et qui sont jointif sur une partie de leurs surfaces en dehors des encoignures, comportent chacun une encoignure, les deux encoignures étant en vis à vis, agencement qui permet de répartir un volume nécessaire pour la cage d'escalier entre les deux blocs voisins. Toutefois il est également possible de réaliser une encoignure sur un seul des deux blocs, cas non illustré, l'encoignure étant alors dans ce cas de dimensions plus importante pour créer le volume voulu de la cage d'escalier et les ouvertures d'accès étant agencée sur le pignon sans encoignure de sorte à déboucher sur le volume de la cage d'escalier.

Dans le premier exemple de mise en œuvre présenté, illustré en vue partielle de dessus en perspective et partiellement écorché d'un bloc d'habitation 13 sur la figure 2, les unités d'habitation 21 à 24 constituant quatre unités d'habitation d'un tour du pas de l'hélice du bloc présentent un agencement de cloisons extérieures tel que chaque bloc comporte deux façades principales opposées planes 26, 27 et deux pignons opposées 28, 29 présentant chacun une encoignure 21 1 , 212, sur les parois duquel s'ouvrent les entrées 213 des unités d'habitation situés du côté du pignon considéré. Une telle configuration permet notamment de réaliser un agencement linéaire de blocs d'habitation tel que celui de la figure 1 et permet, comme l'illustre la figure 3, de définir entre deux blocs d'habitations juxtaposés 13 un espace libre 31 situé sur l'une des façades principales 1 1 de l'architecture, sur lequel s'ouvrent les entrées 213a ou 213b de diverses unités d'habitation appartenant aux deux blocs 13. Cet espace libre constitue une cage d'escalier dans laquelle est placé un escalier 32. Dans cet exemple de mise en œuvre, les unités d'habitation formant un bloc 13 donné sont desservies par deux escaliers qui sont situés chacun sur un pignon différent du bloc considéré.

Selon le mode de mise en œuvre illustré sur les figures 1 à 3, deux blocs d'habitations voisins présentent des agencements des unités d'habitation structurellement identiques. Dans ce cas, du fait d'une part des caractéristiques de dimensions, de formes et d'agencement des unités d'habitation d'un même bloc, caractéristiques décrites précédemment, et du fait d'autre part, de la similitude de structure des différents blocs, les dispositions relatives des ouvertures d'accès des unités d'habitation s'ouvrant sur un même espace, formé par les encoignures de deux blocs d'habitations dont les pignons sont en vis-à-vis, se trouvent être agencée suivant une hélice, ayant un pas identique au pas P de l'hélice suivant laquelle sont agencées les unités d'habitations d'un bloc, mais avec un sens de rotation inversé.

Cette agencement résultant des ouvertures d'accès permet de mettre en œuvre un escalier en hélice, dont le pas est donc égal au pas de l'hélice selon laquelle sont agencées les unités d'habitation autour de la colonne centrale mais de sens inversé.

La configuration détaillée de l'escalier est liée à l'agencement des unités d'habitation dans les blocs d'habitation formant le mode de mise en œuvre de l'architecture selon l'invention considéré. Elle dépend en particulier du fait que les blocs d'habitation juxtaposés sont, ou non, identiques et du nombre d'unités d'habitation par tour d'hélice.

Dans l'exemple de mise en œuvre illustré sur les figures 1 à 3, l'escalier 32 comporte, comme l'illustre la figure 3, des volées de marches 33 séparées par des paliers 34 desservant les entrées 213a ou 213b des différentes unités d'habitation s'ouvrant sur la cage d'escalier 31 . L'ensemble est agencé de telle façon que la volée de marches conduisant à un palier 34 et la volée de marches partant de ce palier s'appuient sur deux cloisons adjacentes de la cage d'escalier 31 , de sorte qu'elles font entre elles un angle a priori de 90°. Par ailleurs chaque volée de marches est défini pour monter la hauteur séparant deux unités d'habitation contiguës se suivant dans l'hélice formées par les ouvertures d'accès aux unités d'habitation donnant sur la cage d'escalier considérée, correspondant ici à un quart du pas de l'hélice selon laquelle sont agencées les unités d'habitation dans un bloc.

La figure 4 présente une vue partielle en perspective de dessus et écorchée d'un deuxième exemple d'un ensemble architectural suivant l'invention.

Dans ce deuxième exemple, les pignons 28, 29 en vis à vis de deux blocs 13 voisins ne comportent pas d'encoignures mais sont distants de sorte à obtenir entre les dits deux pignons un espace correspondant à l'espace voulu pour une cage d'escalier 31 .

En outre les ouvertures d'accès 213 des unités d'habitations, situées dans le bloc considéré du côté du pignon considéré, sont réalisées en pignon.

Lorsque les deux blocs voisins sont identiques, il en résulte, comme dans le premier exemple décrit, et comme illustré sur la figure 4, que les ouvertures d'accès 213 sont réparties suivant une hélice, ayant un pas identique au pas P de l'hélice suivant laquelle sont agencées les unités d'habitations d'un bloc, mais avec un sens de rotation inversé.

Un escalier à quatre volées de marches 33, desservant chacune un palier 34 au niveau d'une ouverture d'accès à l'une des unités d'habitation de la cage d'escalier, similaire à l'escalier décrit dans le premier exemple de réalisation est agencé dans l'espace entre les deux pignons en vis à vis.

Un tel agencement, bien qu'il conduise à un espace 31 1 inutilisé en première intention présente l'avantage de pouvoir aménager certains paliers pour accéder à des unités d'habitation, agencées dans des blocs supplémentaires, similaires aux blocs décrits en termes d'agencement en hélice des unités d'habitation, dont les ouvertures d'accès sont réalisées sur des pignons orientés parallèlement aux façades de deux blocs déterminant la cage d'escalier.

Un tel exemple est illustré en vue de dessus sur la figure 5.

Dans cet exemple, les paliers 34 sont étendus par des coursives 341 pour accéder aux ouvertures d'accès des unités d'habitations d'un bloc supplémentaire 13s, agencé pour former avec les unités d'habitation 13 en vis à vis une configuration en T. Une configuration en croix avec deux blocs supplémentaires au niveau d'une cage d'escalier, un bloc supplémentaire étant agencé de manière sensiblement symétrique par rapport aux blocs 13, est également possible, cas non illustré.

Dans une telle configuration, les espaces 342 disponibles entre les coursives sont par exemple aménagés de sorte à créer des espaces décoratifs qui dans une forme de réalisation se présente comme des jardins semi-privatifs suspendus et associés à l'unité d'habitation desservie par la coursive considérée.

Dans les cas où un espace avoisinant l'escalier n'est pas occupé par une coursive, ledit espace est laissé libre ou, dans certains modes de réalisation, utilisé pour réaliser des sas d'entrés, des jardins...

La figure 6 présente une vue partielle en perspective depuis une façade et écorchée d'un troisième exemple d'un ensemble architectural suivant l'invention.

Dans ce troisième exemple, qui peut être réalisé avec ou sans encoignure dans les pignons 28, 29 en vis à vis de deux blocs 13 voisins suivant les principes expliqués pour le premier exemple et pour le deuxième exemple, les deux blocs voisins sont agencés de manière symétrique, en considération de la position des unités d'habitation dans chaque bloc, par rapport à un plan parallèle aux pignons en vis à vis.

Dans un tel agencement symétrique un plancher d'une unité d'habitation d'un bloc se trouve au même niveau qu'un plancher d'une unité d'habitation en vis à vis de l'autre bloc.

Dans cette disposition, les paliers 34 de l'escalier sont espacés en hauteur, toujours dans le cas d'un agencement des blocs avec quatre unités d'habitation disposées par tour d'hélice, de multiple d'un quart du pas P d'hélice et chaque palier dessert alors une unité d'habitation de chaque bloc.

Il doit également être noté que les différents agencements de cages d'escalier et d'escaliers exposés dans les différents exemples de réalisation peuvent ne concerner qu'une partie d'un ensemble architectural. Ainsi suivant la longueur d'un ensemble architectural comportant plusieurs blocs il est nécessaire de considérer au moins les extrémités dudit ensemble architectural comme des cas particuliers du fait de l'absence de bloc voisin à ces dites extrémités.

Par ailleurs, suivant une hauteur, les agencements suivant l'invention peuvent ne concerner qu'une partie des niveaux d'un bloc dont les ouvertures d'accès débouchent sur un palier de l'escalier réalisé suivant les principes qui viennent d'être décrits et ledit escalier donne accès lui-même sur un autre escalier, partagé par un nombre plus important d'unités d'habitations, auquel est associé le cas échéant un ascenseur.

Les figures 7 et 8 représentent de manière schématique la structure générale d'un exemple particulier d'unité d'habitation pouvant avantageusement constituer un bloc d'habitation formant l'architecture selon l'invention.

Dans cet exemple de réalisation, les unités d'habitation 21 -24 sont configurées de façon à former des espaces de vie comportant trois zones, présentant chacune un volume et une hauteur sous-plafond distincts.

On distingue ainsi une première zone d'habitation 41 , ou zone de long séjour, présentant une hauteur de plafond maximale ainsi qu'une deuxième zone d'habitation 42, ou zone de court séjour, présentant une hauteur de plafond plus faible, mais suffisante toutefois pour qu'un individu puisse résider et se mouvoir sans gêne, compte tenu des activités pouvant être exercées dans cette zone. On distingue encore, une troisième zone 43, ou zone de rangement, localisée préférentiellement au niveau du plancher de l'unité d'habitation et dont la hauteur est définie en fonction de l'usage essentiellement destiné à cette zone. Cette zone 43 apparaît comme encastrée dans une des cloisons de la zone de long séjour 41 .

Les zones de court séjour 42 et de rangement 43 ont, par ailleurs, un plancher situé au niveau du sol de l'unité d'habitation, dans l'exemple illustré.

La zone de long séjour 41 constitue la zone à vivre de l'unité d'habitation. Elle est conçue pour être équipée, à chaque moment, seulement du mobilier correspondant à l'activité à laquelle se livrent les personnes occupant la zone au moment considéré. Durant la période d'exercice de cette activité, les éléments de mobilier sans utilité sont préférentiellement rangés dans la zone de rangement 43. On libère ainsi la zone de long séjour 41 de tout ce qui pourrait l'encombrer inutilement durant la période considérée, de sorte que cette zone peut être tour à tour une salle de séjour, un bureau ou encore une chambre à coucher.

La zone de court séjour 42 constitue la zone dans laquelle sont réalisées des activités ou des actions courtes mais répétitives. Elle définit un espace au sol suffisant pour intégrer à la fois par exemple un espace cuisine 51 et un espace de commodités (salle d'eau et toilettes) 52; comme illustré par la figure 8.

D'un point de vue structurel, chaque unité d'habitation est agencée sur un plancher porteur 53a, 53b, tel que décrit précédemment.

Les zones de court séjour 42 et de rangement 43, de plus faibles hauteurs de plafond que la zone de long séjour 41 , voient leur face ouverte prolongée par une cloison 54 ou 55 jusqu'au niveau du plafond de la zone de long séjour 41 , de sorte que la zone de long séjour 41 se trouve limitée par deux cloisons complètes allant du plancher au plafond et par deux cloisons partielles 54 et 55 dans lesquelles sont ménagés des renfoncements qui constituent les zones de court séjour 42 et de rangement 43. Selon l'invention, dans cette forme de réalisation particulière des unités d'habitation, les planchers porteurs formant les planchers de deux unités d'habitation voisines sont partiellement superposés, de telle sorte qu'une dalle du plancher porteur 53a formant le plancher d'une unité d'habitation 56a, forme une cloison supérieure 57 de la zone de rangement 43 de l'unité d'habitation 56b dont le plancher porteur 53b est situé immédiatement en dessous.

Par ailleurs, les zones de court séjour 42 et de rangement 43 d'une unité d'habitation 56a sont dimensionnées et agencées vis-à-vis de la zone de long séjour 41 de telle façon que la zone de court séjour 42 de l'unité d'habitation 56a considérée se trouve superposée à la zone de rangement 43 de la zone d'habitation contiguë 56b. Ainsi, compte tenu de cet arrangement particulier, l'emprise au sol de chaque unité d'habitation se trouve avantageusement limitée, les surfaces occupées par les zones 42 et 43 étant partagées. Il est à noter que, les zones de rangement présentant, du fait de leur coordination avec les espaces de court séjour, une profondeur qui peut être grande au regard de leur hauteur, elles peuvent avantageusement être dédiées au rangement de meubles. A cet effet une unité d'habitation peut avantageusement être équipée de meubles facilement déplaçables, montés sur roulettes par exemple, qui sont extraits de la zone de rangement (43) et placé dans la zone de long séjour (41 ) pour la durée de leur utilisation puis réintroduits dans cette zone (43) après usage. Le cas échéant, les unités d'habitation 21 à 24 comportent plusieurs zones de long séjour et ou plusieurs zones de court séjour et ou plusieurs zones de rangement. Ces espaces sont alors agencés en tenant compte de l'arrangement des unités d'habitation les unes par rapport aux autres.

Les figures 9 à 1 1 permettent de mettre en évidence les caractéristiques techniques avantageuses de la colonne centrale 25 autour de laquelle sont disposées les unités d'habitation standard 21 -24 pour former un bloc d'habitation 13 dans lequel les unités d'habitation sont agencées en hélice.

Les zones de rangement 43 qui peuvent être situées au niveau du sol de l'unité d'habitation comme le cas dans l'exemple présenté sur la figure 8 peuvent également être situées au-dessus du sol de l'unité d'habitation, par rapport au plancher de référence, à une hauteur sensiblement égale à un nombre entier de fois le pas P d'hélice du bloc d'habitation comme les zones de rangement 43a illustrées sur l'exemple de réalisation présenté sur la figure 6. Comme le montre la figure 9, la colonne 25 est un élément de forme cylindrique, par exemple de section carrée ou rectangulaire ou circulaire, autour duquel sont disposées les différentes unités d'habitation décalées en hauteur les unes par rapport aux autres. Cette colonne centrale constitue préférentiellement la base de la structure porteuse d'un bloc d'habitation 13.

Le plancher de référence de chaque unité d'habitation détermine un plan de référence 61 de l'unité d'habitation considérée. Selon l'invention, un point de référence 61 1 ayant une position déterminée par rapport à l'axe du bloc 13 dans le plan de référence 61 de chaque unité d'habitation est situé sur une hélice présentant un pas déterminé, P, défini précédemment, de sorte que la hauteur h séparant les plans de base 61 de deux unités d'habitation contiguës est déterminée par le nombre d'unités d'habitation (i.e. de plans de référence) par tour d'hélice.

Ainsi, dans l'exemple de mise en œuvre détaillé ici, la hauteur h est sensiblement égale au quart du pas P d'hélice.

Par ailleurs, comme l'illustre la figure 10, la colonne 25 comporte sur sa hauteur une succession de plate-formes 71 , qui divisent de fait la colonne 25 en une succession de segments 72. Chaque plate-forme 71 est espacé des plateformes voisines d'une hauteur H définie à la fois de façon à ce qu'un opérateur humain de taille moyenne puisse se tenir debout à l'intérieur d'un segment 72 de la colonne et de façon à ce que le même opérateur puisse intervenir sur toute la hauteur de la paroi d'une section de colonne, sans avoir à monter sur une échelle, un escabeau ou sur tout autre dispositif l'obligeant à travailler en position surélevée.

Selon l'invention, l'agencement en hauteur des différentes plate-formes 71 , vis-à-vis des unités d'habitation notamment, est défini en tenant compte de la hauteur H, du pas P de l'hélice selon laquelle les unités d'habitation sont disposées autour de la colonne et du nombre d'unités d'habitation par tour d'hélice.

Selon l'invention également, chaque plate-forme 71 présente une ouverture de passage 73 permettant à l'opérateur de passer d'une plate-forme à l'autre. Cette ouverture, représentée circulaire sur les dessins mais pouvant avoir une autre forme, présente des dimensions suffisantes pour permettre le passage d'un opérateur utilisant une échelle 74 pour passer de la plate-forme considérée à la plate-forme située à un niveau inférieur ou à un niveau supérieur. L'échelle 74 est, de préférence, une échelle fixée verticale sur la paroi de la section de colonne 72 considérée. Comme l'illustre la figure 10, le positionnement relatif des ouvertures de passage 73 entre deux plates-formes successives 71 est défini de telle façon que ces deux ouvertures ne soient pas verticalement en regard l'une de l'autre. Ainsi, avantageusement, aucune crinoline n'est nécessaire sur l'échelle et un opérateur ne risque pas une chute supérieure à la hauteur séparant deux plate-formes dans la colonne

D'un point de vue dimensionnel, comme l'illustre la vue schématique de la figure 1 1 , la colonne 25 est réalisée avec une section suffisante pour faire cheminer autant que possible l'ensemble des canalisations 81 transportant de l'eau, de l'air et éventuellement d'autres fluides tels que le gaz de ville, ainsi que les réseaux électriques et numériques desservant un bloc d'habitation 13 et les réseaux d'évacuation des eaux usées, tout en laissant à l'opérateur un espace suffisant pour travailler sur ces canalisations et réseaux et en particulier pour intervenir sur les moyens de raccordements 82 de ceux-ci aux différentes unités d'habitation.

Selon l'invention le raccordement des différents réseaux aux unités d'habitation est réalisé en ménageant des traversées de la paroi de la colonne centrale 25 aux endroits appropriés, en fonctions de l'agencement des éléments destinataires de ces réseaux à l'intérieur de chaque unité d'habitation. A cet effet, l'agencement intérieur des unités d'habitation est notamment déterminé de telle façon que les espaces de court séjour (i.e. les espaces de cuisine et les espaces de sanitaires) aient une de leurs cloisons qui soit contiguë de la paroi de la colonne centrale. De la sorte, l'alimentation en eau et l'évacuation des eaux usées de ces espaces de court séjour peuvent être réalisées de manière simple et directe sans traversée d'une autre unité d'habitation. De plus il est possible de dimensionner la colonne centrale 25 de façon qu'elle puisse contenir des équipements tels les réservoirs de chasse des WC ou les siphons des douches qui sont alors démontables et accessibles pour la maintenance depuis l'extérieur des unités d'habitation.

En outre, du fait de la hauteur décalée des planchers de chaque unité d'habitation, il est relativement aisé de fixer les équipements dédiés à chaque unité d'habitation dans la colonne à des hauteurs différentes. De ce fait, en évitant de fixer à une même hauteur les équipements de plusieurs unités d'habitations, ce qui serait le cas si les unités d'habitation n'étaient pas agencées en hélice, il est évité un étranglement dans la colonne qui permet, à espace de travail équivalent pour un opérateur, de diminuer la section de la colonne, et ceci d'autant plus que l'opérateur n'a besoin dans l'agencement proposé d'aucun moyen de surélévation pour travailler.

Il est à noter que, du point de vue de la réalisation, du fait du caractère standard des différents éléments constituant l'architecture selon l'invention, en particulier du fait de la mise en place d'une colonne centrale et d'unités d'habitation pouvant être standardisées, il est possible de construire une telle architecture de façon avantageusement économique et rapide, sans pour autant sacrifier la qualité de l'habitat ainsi réalisé.

Une telle architecture peut en particulier être réalisée à partir d'éléments préfabriqués standard pouvant être assemblés sur le site de construction.

Ainsi, il est par exemple possible de définir, en fonction de la structure des unités d'habitation, un jeu de planchers, de cloisons et d'éléments de construction standardisés, de dimensions prédéfinies, permettant, après assemblage, de réaliser une structure porteuse de chacune des unités d'habitation d'un bloc de façon, par exemple à ce que chaque unité d'habitation présente un espace de long séjour, un espace de court séjour et un espace de rangement comme décrit précédemment. Ainsi, il ressort de la description précédente, que l'architecture d'habitation selon l'invention présente des avantages par rapport à une architecture classique, en particulier une optimisation de l'espace dédié aux dégagements entre habitations et de l'espace dédié aux rangements et aux servitudes à l'intérieur même des habitations. Cette optimisation induit elle-même une optimisation de l'emprise au sol de l'architecture.